Les gens ont voté contre Harper, contre une copie conforme des quelques dernières élections. Rare sont ceux qui ont voté contre Duceppe. La formule ne pouvait tout simplement plus continuer dans les circonstances.
Et je pense qu'on verra dans les prochains temps que Duceppe est toujours aussi populaire. Qu'il décide d'aller à la mairie de Montréal (ce qui m'étonnerait énormément) ou qu'il aille militer de quel que façon que ce soit au sein du PQ, je suis persuadé que son impact restera grand dans l'électorat québécois.
Le message à Duceppe est : Ne perd plus ton temps à Ottawa, c'est un total cul-de-sac. On a besoin d'un leader comme toi au Québec pour faire avancer notre nation.
Ducceppe démissionne
Re: Ducceppe démissionne
Le FB et le Twitter de Ducceppe ont été fermé déjà....
Re: Ducceppe démissionne
S'il fait ce qu'il nous a dit l'été passé, vous aller bientôt le voir sur les terrains de golf.Placeress a écrit : [...]
Oui, moi aussi je le souhaite au PQ...Et bon, au prochain congrès, à la moindre pointe que Ducceppe veut faire le saut, à mon avis, le 93 % pour Marois va changer de cap....
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Ducceppe démissionne
Un détour avant la souveraineté, selon Bernard Landry
RACHELLE MC DUFF
MÉTRO
Publié: 03 mai 2011 20:46
De passage à RDI mardi soir, l’ancien chef du Parti québécois Bernard Landry a affirmé que la vague néo-démocrate qui a déferlé sur le Québec n’est qu’un interlude avant l’accession du Québec à la souveraineté.
En entrevue avec Anne-Marie Dussault, M. Landry a été questionné sur la pertinence du Bloc québécois après sa débâcle électorale. Pour M. Landry, les résultats auront un effet «stimulant remarquable pour la souveraineté [du Québec]».
«Les Québécois ont choisi une autre voix, une autre stratégie, un détour. Ça n’a pas marché avec les bleus, ça n’a pas marché avec les rouges et ça ne marchera pas avec les oranges. Alors qu’est-ce qui reste?», a-t-il conclu.
Songe-t-il à se présenter à la tête du Bloc? «Pas du tout», a-t-il répondu en ajoutant qu’il est beaucoup trop occupé par l’enseignement.
Rappelons que le Bloc québécois a fait élire 45 députés de moins qu’aux dernières élections, laissant le parti avec seulement 4 représentants aux Communes.
http://www.journalmetro.com/linfo/artic ... ard-landry" onclick="window.open(this.href);return false;
RACHELLE MC DUFF
MÉTRO
Publié: 03 mai 2011 20:46
De passage à RDI mardi soir, l’ancien chef du Parti québécois Bernard Landry a affirmé que la vague néo-démocrate qui a déferlé sur le Québec n’est qu’un interlude avant l’accession du Québec à la souveraineté.
En entrevue avec Anne-Marie Dussault, M. Landry a été questionné sur la pertinence du Bloc québécois après sa débâcle électorale. Pour M. Landry, les résultats auront un effet «stimulant remarquable pour la souveraineté [du Québec]».
«Les Québécois ont choisi une autre voix, une autre stratégie, un détour. Ça n’a pas marché avec les bleus, ça n’a pas marché avec les rouges et ça ne marchera pas avec les oranges. Alors qu’est-ce qui reste?», a-t-il conclu.
Songe-t-il à se présenter à la tête du Bloc? «Pas du tout», a-t-il répondu en ajoutant qu’il est beaucoup trop occupé par l’enseignement.
Rappelons que le Bloc québécois a fait élire 45 députés de moins qu’aux dernières élections, laissant le parti avec seulement 4 représentants aux Communes.
http://www.journalmetro.com/linfo/artic ... ard-landry" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Ducceppe démissionne
Est-il le seul à la recevoir ?peppermintpatty a écrit : Pour Gilles Duceppe, il reste le prix de consolation.
Une rente annuelle, a vie, de 140 000 $
Assez pour mettre du beurre dans les épinards.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Ducceppe démissionne
Amère déception pour M. Duceppe!!!
A mon avis, je ne crois ps qu'il reviendra en politique de si tôt, et si toutefois, il revenait au Québec (ce que plusieurs souhaitent, il ne pourra pas faire grand chose à moins que Pauline Marois quitte ou soit mise à la porte du parti.
C'est pas Mme Marois qui va lui laisser de la place surtout après le vote de confiance que les gens lui ont donné dernièrement.
Je crois sincèrement que M. Duceppe mériterait grandement un bon repos de la politique.
A mon avis, je ne crois ps qu'il reviendra en politique de si tôt, et si toutefois, il revenait au Québec (ce que plusieurs souhaitent, il ne pourra pas faire grand chose à moins que Pauline Marois quitte ou soit mise à la porte du parti.
C'est pas Mme Marois qui va lui laisser de la place surtout après le vote de confiance que les gens lui ont donné dernièrement.
Je crois sincèrement que M. Duceppe mériterait grandement un bon repos de la politique.
Re: Ducceppe démissionne
Si des sondages donnent Le PQ gagnant avec Duceppe et perdant avec Marois, c'est là qu'on va voir si c'est une aussi grande dame que je crois. Va-t-elle céder la place pour le bien de tous? On verra à ce moment là.
Quand aux pensions, ils y ont tous les droits après 2 élections. Conservateurs, NPD ou Libéraux.
Quand aux pensions, ils y ont tous les droits après 2 élections. Conservateurs, NPD ou Libéraux.
Re: Ducceppe démissionne
Kenzo a écrit : Si des sondages donnent Le PQ gagnant avec Duceppe et perdant avec Marois, c'est là qu'on va voir si c'est une aussi grande dame que je crois. Va-t-elle céder la place pour le bien de tous? On verra à ce moment là.
Quand aux pensions, ils y ont tous les droits après 2 élections. Conservateurs, NPD ou Libéraux.
C'est certain que des sondages le rendraient gagnant, le monde s'en veut présentement alors il lui cherche un poste un peu partout.
il y a même une page facebook pour l'encourager à aller à la mairie de Montréal.de l,extérieur, je dirais que l'organisation péquiste ne ferait pas une telle chose......z'ont réussit à calmer la donne dans les différentes factions du PQ, ils recommenceront pas certain en plaçant un nouveau joueur.....même Duceppe.
Dernière modification par tuberale le mer. mai 04, 2011 3:21 pm, modifié 1 fois.
Radio de Radio-Canada
Gilles Duceppe sera chroniqueur
Agence QMI
Agnès Gaudet
15/08/2011 22h29
MONTRÉAL - Un peu plus de trois mois après sa démission du Bloc québécois, l’ex-chef souverainiste, Gilles Duceppe, devient chroniqueur à la Première chaîne de Radio-Canada. Il traitera de divers sujets d’actualité sans faire de politique. «Je veux permettre d’avoir de l’espoir, dit-il, lutter contre le cynisme.»
Évidemment, la présence d’un ex-chef souverainiste à la radio canadienne, soulève des questions, mais Gilles Duceppe n’y voit aucune controverse. «Pierre Bourgault a animé durant des années à Radio-Canada, dit-il. René Lévesque y a fait ses débuts et Raymond Archambault, chef du Parti Québécois actuel, a été chef d’antenne à Radio-Canada. Radio-Canada appartient aussi à la société québécoise. Le Québec paye des taxes et des impôts.»
Performance
Gilles Duceppe sera en ondes tous les jeudis, à la nouvelle émission quotidienne du matin qui remplace celle de Christiane Charette, «Médium Large», animée par Catherine Perrin et débute la semaine prochaine. Sa chronique s’intitulera «La Performance de la semaine», drôle de titre pour l’ex-chef qui a subi la cuisante défaite du Bloc en mai dernier. Mais Gilles Duceppe n’a pas l’intention de parler de gagnants ou de perdants. «Il ne sera pas question du meilleur chanteur ou du meilleur politicien, explique-t-il, mais de sujets qui nous font réfléchir.»
À titre d’exemple, l’ex-politicien indique qu’il pourrait traiter du choc financier actuel, du développement de l’Arctique, du système de santé ou scolaire. «Combien de fois on entend dire que ça ne fonctionne pas dans les écoles, donne-t-il pour exemple. Pourtant, ma femme qui est directrice d’école, présente chaque année un opéra que les jeunes ont eux-mêmes créé, à Saint-Henri, un quartier défavorisé. C’est formidable.»
Le goût de faire des choses
L’ex-chef du Bloc a toujours dit qu’il n’avait pas de plan de carrière et il assure qu’il n’en a toujours pas aujourd’hui, pas plus qu’il ne songe à devenir un jour animateur, à l’instar de Mario Dumont autre chef démissionnaire, de l’ADQ en 2008. L’offre de la Première chaîne (95,1 à Montréal) est tout simplement tombée à point. «On m’a offert cette chronique alors que j’étais en vacances, dit-il. Je n’avais pas pensé à ça avant.»
«Je crois que ce sera intéressant, ajoute-t-il. J’ai le goût de faire des choses. Catherine Perrin est une excellente animatrice et je vais tenter l’expérience.»
L’homme Gilles Duceppe ne prétend pas être un bon chroniqueur, même si on l’a vu maintes fois devant les caméras au cours des ans. «Je l’ai fait (parler au micro), de l’autre côté, dit-il simplement. À titre de chroniqueur, les gens jugeront.»
Lui qui a déjà dit qu’il y avait autre chose que la politique dans la vie, met ses paroles à exécution. À l’émission de Catherine Perrin, ses champs d’intérêt seront nombreux. «J’aime la musique et le théâtre, dit-il. Mon père était Jean Duceppe, rappelle-t-il, mes deux enfants sont en cinéma. J’ai déjà fait du sport, joué au football et au baseball universitaires.»
C’est l’homme qu’est Gilles Duceppe et non le politicien qu’on découvrira à la Première chaîne. «Je ne me cacherai pas!» lance-t-il.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/p ... 22940.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Gilles Duceppe sera chroniqueur
Agence QMI
Agnès Gaudet
15/08/2011 22h29
MONTRÉAL - Un peu plus de trois mois après sa démission du Bloc québécois, l’ex-chef souverainiste, Gilles Duceppe, devient chroniqueur à la Première chaîne de Radio-Canada. Il traitera de divers sujets d’actualité sans faire de politique. «Je veux permettre d’avoir de l’espoir, dit-il, lutter contre le cynisme.»
Évidemment, la présence d’un ex-chef souverainiste à la radio canadienne, soulève des questions, mais Gilles Duceppe n’y voit aucune controverse. «Pierre Bourgault a animé durant des années à Radio-Canada, dit-il. René Lévesque y a fait ses débuts et Raymond Archambault, chef du Parti Québécois actuel, a été chef d’antenne à Radio-Canada. Radio-Canada appartient aussi à la société québécoise. Le Québec paye des taxes et des impôts.»
Performance
Gilles Duceppe sera en ondes tous les jeudis, à la nouvelle émission quotidienne du matin qui remplace celle de Christiane Charette, «Médium Large», animée par Catherine Perrin et débute la semaine prochaine. Sa chronique s’intitulera «La Performance de la semaine», drôle de titre pour l’ex-chef qui a subi la cuisante défaite du Bloc en mai dernier. Mais Gilles Duceppe n’a pas l’intention de parler de gagnants ou de perdants. «Il ne sera pas question du meilleur chanteur ou du meilleur politicien, explique-t-il, mais de sujets qui nous font réfléchir.»
À titre d’exemple, l’ex-politicien indique qu’il pourrait traiter du choc financier actuel, du développement de l’Arctique, du système de santé ou scolaire. «Combien de fois on entend dire que ça ne fonctionne pas dans les écoles, donne-t-il pour exemple. Pourtant, ma femme qui est directrice d’école, présente chaque année un opéra que les jeunes ont eux-mêmes créé, à Saint-Henri, un quartier défavorisé. C’est formidable.»
Le goût de faire des choses
L’ex-chef du Bloc a toujours dit qu’il n’avait pas de plan de carrière et il assure qu’il n’en a toujours pas aujourd’hui, pas plus qu’il ne songe à devenir un jour animateur, à l’instar de Mario Dumont autre chef démissionnaire, de l’ADQ en 2008. L’offre de la Première chaîne (95,1 à Montréal) est tout simplement tombée à point. «On m’a offert cette chronique alors que j’étais en vacances, dit-il. Je n’avais pas pensé à ça avant.»
«Je crois que ce sera intéressant, ajoute-t-il. J’ai le goût de faire des choses. Catherine Perrin est une excellente animatrice et je vais tenter l’expérience.»
L’homme Gilles Duceppe ne prétend pas être un bon chroniqueur, même si on l’a vu maintes fois devant les caméras au cours des ans. «Je l’ai fait (parler au micro), de l’autre côté, dit-il simplement. À titre de chroniqueur, les gens jugeront.»
Lui qui a déjà dit qu’il y avait autre chose que la politique dans la vie, met ses paroles à exécution. À l’émission de Catherine Perrin, ses champs d’intérêt seront nombreux. «J’aime la musique et le théâtre, dit-il. Mon père était Jean Duceppe, rappelle-t-il, mes deux enfants sont en cinéma. J’ai déjà fait du sport, joué au football et au baseball universitaires.»
C’est l’homme qu’est Gilles Duceppe et non le politicien qu’on découvrira à la Première chaîne. «Je ne me cacherai pas!» lance-t-il.
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À la suite d'un malentendu
Gilles Duceppe ne sera pas chroniqueur à Radio-Canada
Première publication 17 août 2011 à 16h33
À la suite «d'un malentendu sur la nature de son mandat», Gilles Duceppe a choisi de ne pas être chroniqueur à l'émission Médium Large, diffusée à compter de la semaine prochaine à la Première Chaîne de Radio-Canada, a indiqué la société d'État, mercredi, dans un communiqué.
L'ex-chef du Bloc québécois avait indiqué cette semaine, en entrevue avec le Journal de Montréal, vouloir discuter de divers sujets d'actualité dans le cadre de sa chronique hebdomadaire, notamment de politiques publiques.
Les règles de la société d'État stipulent toutefois que le diffuseur public «doit respecter un délai de deux ans avant de pouvoir engager une personne qui vient de quitter la politique active pour parler de sujets faisant l'objet de débats publics», a indiqué la directrice de la Première Chaîne, Anne Sérode, dans un communiqué.
Or, M. Duceppe a annoncé sa démission à titre de chef du Bloc québécois le 2 mai dernier, quelques heures après la cuisante défaite subie par son parti aux élections fédérales.
Mme Sérode précise toutefois que le diffuseur public peut embaucher une personnalité publique lorsque «son passé n'a aucun rapport avec le rôle qu'on lui confie».
Selon la société d'État, la chronique de M. Duceppe devait au départ s'intituler «La performance de la semaine» «et traiter d'une personnalité s'étant démarquée dans son domaine d'activités comme le sport, les sciences ou la culture».
«Nous comprenons la décision de M. Duceppe et regrettons qu'il n'ait pas été dès le départ informé des limites imposées par nos politiques», a ajouté Mme Sérode.
http://tvanouvelles.ca/lcn/artsetspecta ... 63332.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Gilles Duceppe ne sera pas chroniqueur à Radio-Canada
Première publication 17 août 2011 à 16h33
À la suite «d'un malentendu sur la nature de son mandat», Gilles Duceppe a choisi de ne pas être chroniqueur à l'émission Médium Large, diffusée à compter de la semaine prochaine à la Première Chaîne de Radio-Canada, a indiqué la société d'État, mercredi, dans un communiqué.
L'ex-chef du Bloc québécois avait indiqué cette semaine, en entrevue avec le Journal de Montréal, vouloir discuter de divers sujets d'actualité dans le cadre de sa chronique hebdomadaire, notamment de politiques publiques.
Les règles de la société d'État stipulent toutefois que le diffuseur public «doit respecter un délai de deux ans avant de pouvoir engager une personne qui vient de quitter la politique active pour parler de sujets faisant l'objet de débats publics», a indiqué la directrice de la Première Chaîne, Anne Sérode, dans un communiqué.
Or, M. Duceppe a annoncé sa démission à titre de chef du Bloc québécois le 2 mai dernier, quelques heures après la cuisante défaite subie par son parti aux élections fédérales.
Mme Sérode précise toutefois que le diffuseur public peut embaucher une personnalité publique lorsque «son passé n'a aucun rapport avec le rôle qu'on lui confie».
Selon la société d'État, la chronique de M. Duceppe devait au départ s'intituler «La performance de la semaine» «et traiter d'une personnalité s'étant démarquée dans son domaine d'activités comme le sport, les sciences ou la culture».
«Nous comprenons la décision de M. Duceppe et regrettons qu'il n'ait pas été dès le départ informé des limites imposées par nos politiques», a ajouté Mme Sérode.
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Chronique de Jean Lapierre: Gilles Duceppe n'aura fait que passer à la SRC
Intervenants : Jean Lapierre, Paul Houde
Durée : 10:02
Date : 17/08/2011
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=109127" onclick="window.open(this.href);return false;
Gilles Duceppe, ex-chef du BQ: il n'aura pas été longtemps de passage à la SRC
Intervenants : Paul Houde
Durée : 8:52
Date : 17/08/2011
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=109133" onclick="window.open(this.href);return false;
Intervenants : Jean Lapierre, Paul Houde
Durée : 10:02
Date : 17/08/2011
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Gilles Duceppe, ex-chef du BQ: il n'aura pas été longtemps de passage à la SRC
Intervenants : Paul Houde
Durée : 8:52
Date : 17/08/2011
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=109133" onclick="window.open(this.href);return false;
Dernière modification par Anya le mer. août 17, 2011 7:46 pm, modifié 1 fois.
Re: Ducceppe démissionne
C'est d'valeur ca :\
Publié le 18 août 2011 à 08h40 | Mis à jour à 08h40
Gilles Duceppe: arrivé lundi, parti mercredi
Nathalie Petrowski
La Presse
La nouvelle carrière de chroniqueur de Gilles Duceppe à la radio de Radio-Canada aura été de courte durée. Embauché lundi pour une participation hebdomadaire à Médium large, la nouvelle émission du matin animée par Catherine Perrin, l'ex-chef du Bloc québécois ne faisait déjà plus partie de l'équipe hier. Et cela, avant même d'avoir ouvert la bouche ou de s'être approché d'un micro de radio!
Raison? Un malentendu entre la SRC et M. Duceppe sur la nature de son mandat et sur les sujets qu'il pouvait aborder sans contrevenir à une politique interne. Cette politique vise les ex-politiciens et stipule qu'ils doivent respecter un délai de deux ans avant de participer à des débats publics sur les ondes de la SRC en tant que chroniqueurs, animateurs ou journalistes.
Gilles Duceppe n'était pas au courant du délai de deux ans. «Ce que je sais, par contre, c'est que la SRC n'a pas attendu deux ans avant d'embaucher Liza Frulla, a-t-il affirmé hier au téléphone. Elle a perdu ses élections en 2006 et, en 2007, elle était de retour en ondes.»
L'ex-chef du Bloc québécois est d'autant plus déçu par la tournure des événements qu'il n'a jamais proposé ses services ni demandé quoi que ce soit à la SRC. Il était en voyage au Portugal lorsqu'un membre de l'équipe de Médium large a pris contact avec lui. «J'ai trouvé que la proposition était intéressante et le timing, excellent. Mais si j'ai accepté, ce n'est certainement pas pour l'argent. Ils m'offraient 300$ par émission. J'ai accepté pour pouvoir parler de toutes sortes de sujets - sociaux, culturels, économiques, environnementaux, sportifs et politiques aussi, mais de manière non partisane. Pour moi, c'était une façon de revenir à la vie active et de lutter contre le cynisme ambiant.»
Gilles Duceppe raconte que mardi, après avoir accordé une entrevue à Benoît Dutrizac au 98,5 où il a annoncé ses intentions et ce qu'il entendait faire précisément avec cette chronique intitulée «La performance de la semaine», il a reçu un appel du réalisateur de Médium large, Bernard Michaud. Ce dernier l'a vivement félicité en lui disant: «Vous avez tout compris. C'est exactement ce qu'on attend de vous pour notre émission.»
Pourtant, 24 heures plus tard, alors que les médias anglophones s'indignaient à pleines pages dans les journaux de l'embauche d'un séparatiste par une institution fédérale, tout a basculé. Ce qui, la veille, faisait l'affaire de l'équipe de production ne faisait plus du tout l'affaire de l'équipe de direction. De toute évidence, aucun des deux camps ne s'était consulté ni n'avait réfléchi aux remous que l'embauche d'un ex-chef souverainiste allait nécessairement créer.
Hier matin, Gilles Duceppe était attendu à l'émission Sans préliminaires animée par Franco Nuovo. Il devait y parler de sa nouvelle chronique, mais sans doute aussi répondre aux critiques qui l'accusent de profiter du système fédéral tout en cherchant à le détruire. Gilles Duceppe n'a jamais réussi à se rendre en ondes. La direction de la radio l'a retenu dans ses bureaux jusqu'à la fin de l'émission de Nuovo. «Disons qu'ils se sont arrangés pour prolonger la discussion», a-t-il ironisé.
Selon Duceppe, la goutte qui a fait déborder le vase est l'Arctique.
Chez Dutrizac, comme au Journal de Montréal, Duceppe a évoqué le développement de l'Arctique comme exemple de sujet qu'il voulait aborder. Or, la direction de la radio a trouvé que c'était exactement le genre de dossier politiquement explosif sur lequel il n'avait pas le droit de se prononcer avant deux ans. Devant le nombre de contraintes qui lui ont été subitement imposées, Gilles Duceppe a préféré se retirer. «J'aurais adoré faire cette émission, mais pas à ces conditions-là», a-t-il conclu avant d'ajouter, à la blague, qu'il allait fonder un syndicat avec Jacques Languirand, qui vient d'être suspendu des ondes pour avoir insulté l'équipe des communications lors du lancement de la programmation radio.
Chose certaine, avec la suspension de Languirand et la démission plus ou moins forcée de Gilles Duceppe - autant de crises qui auraient sans doute pu être évitées -, la radio de Radio-Canada commence sa saison d'une drôle de façon.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Gilles Duceppe: arrivé lundi, parti mercredi
Nathalie Petrowski
La Presse
La nouvelle carrière de chroniqueur de Gilles Duceppe à la radio de Radio-Canada aura été de courte durée. Embauché lundi pour une participation hebdomadaire à Médium large, la nouvelle émission du matin animée par Catherine Perrin, l'ex-chef du Bloc québécois ne faisait déjà plus partie de l'équipe hier. Et cela, avant même d'avoir ouvert la bouche ou de s'être approché d'un micro de radio!
Raison? Un malentendu entre la SRC et M. Duceppe sur la nature de son mandat et sur les sujets qu'il pouvait aborder sans contrevenir à une politique interne. Cette politique vise les ex-politiciens et stipule qu'ils doivent respecter un délai de deux ans avant de participer à des débats publics sur les ondes de la SRC en tant que chroniqueurs, animateurs ou journalistes.
Gilles Duceppe n'était pas au courant du délai de deux ans. «Ce que je sais, par contre, c'est que la SRC n'a pas attendu deux ans avant d'embaucher Liza Frulla, a-t-il affirmé hier au téléphone. Elle a perdu ses élections en 2006 et, en 2007, elle était de retour en ondes.»
L'ex-chef du Bloc québécois est d'autant plus déçu par la tournure des événements qu'il n'a jamais proposé ses services ni demandé quoi que ce soit à la SRC. Il était en voyage au Portugal lorsqu'un membre de l'équipe de Médium large a pris contact avec lui. «J'ai trouvé que la proposition était intéressante et le timing, excellent. Mais si j'ai accepté, ce n'est certainement pas pour l'argent. Ils m'offraient 300$ par émission. J'ai accepté pour pouvoir parler de toutes sortes de sujets - sociaux, culturels, économiques, environnementaux, sportifs et politiques aussi, mais de manière non partisane. Pour moi, c'était une façon de revenir à la vie active et de lutter contre le cynisme ambiant.»
Gilles Duceppe raconte que mardi, après avoir accordé une entrevue à Benoît Dutrizac au 98,5 où il a annoncé ses intentions et ce qu'il entendait faire précisément avec cette chronique intitulée «La performance de la semaine», il a reçu un appel du réalisateur de Médium large, Bernard Michaud. Ce dernier l'a vivement félicité en lui disant: «Vous avez tout compris. C'est exactement ce qu'on attend de vous pour notre émission.»
Pourtant, 24 heures plus tard, alors que les médias anglophones s'indignaient à pleines pages dans les journaux de l'embauche d'un séparatiste par une institution fédérale, tout a basculé. Ce qui, la veille, faisait l'affaire de l'équipe de production ne faisait plus du tout l'affaire de l'équipe de direction. De toute évidence, aucun des deux camps ne s'était consulté ni n'avait réfléchi aux remous que l'embauche d'un ex-chef souverainiste allait nécessairement créer.
Hier matin, Gilles Duceppe était attendu à l'émission Sans préliminaires animée par Franco Nuovo. Il devait y parler de sa nouvelle chronique, mais sans doute aussi répondre aux critiques qui l'accusent de profiter du système fédéral tout en cherchant à le détruire. Gilles Duceppe n'a jamais réussi à se rendre en ondes. La direction de la radio l'a retenu dans ses bureaux jusqu'à la fin de l'émission de Nuovo. «Disons qu'ils se sont arrangés pour prolonger la discussion», a-t-il ironisé.
Selon Duceppe, la goutte qui a fait déborder le vase est l'Arctique.
Chez Dutrizac, comme au Journal de Montréal, Duceppe a évoqué le développement de l'Arctique comme exemple de sujet qu'il voulait aborder. Or, la direction de la radio a trouvé que c'était exactement le genre de dossier politiquement explosif sur lequel il n'avait pas le droit de se prononcer avant deux ans. Devant le nombre de contraintes qui lui ont été subitement imposées, Gilles Duceppe a préféré se retirer. «J'aurais adoré faire cette émission, mais pas à ces conditions-là», a-t-il conclu avant d'ajouter, à la blague, qu'il allait fonder un syndicat avec Jacques Languirand, qui vient d'être suspendu des ondes pour avoir insulté l'équipe des communications lors du lancement de la programmation radio.
Chose certaine, avec la suspension de Languirand et la démission plus ou moins forcée de Gilles Duceppe - autant de crises qui auraient sans doute pu être évitées -, la radio de Radio-Canada commence sa saison d'une drôle de façon.
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