Non ce n'est pas autant. Entre 2008 et 2011, le Bloc recevait grâce à la loi sur le financement des partis politiques environ 2,7 millions par année. Avec le résultat de 2011, on serait rendu à environ 1,8 millions par année. Par contre, si Harper abolit la loi sur le financement des partis, et bien ça tombe à 0$ par année. Ça menace l'existence du Bloc et du PVC, puis ça va nuire considérablement au PLC et au NPD. Une étude à démontré que le PC est le seul parti capable de survivre seulement grâce aux dons des particuliers. Bref, oui le PC souhaite abolir le financement aux partis, mais je ne sais pas si le Cour suprême va le permettre, car ça revient à tuer la concurrence, ce qui pourrais être considéré comme une atteinte à la démocratie.laeticia_29 a écrit : J'ai entendu qu'à cause du résultat des élections, le BQ perdrait environ 7.5 millions par année. C'est le parti fédéral le moins appuyé financièrement par les donateurs et vivait surtout de certaines subventions. Or, Harper va couper une subvention de financement aux partis (scuser je me rappelle pas le nom) et le BQ se retrouvera avec presque plus rien. Certains croient qu'ils essayeront de combler une partie du déficit en essayant d'avoir plus de contributions des particuliers et que cela risque de "rentrer dans le corps" du PQ qui pourrait ne pas voir d'un bon oeil que le quasi défunt BQ leur vole des $$$ de la part des contributeurs (ce sont essentiellement le même électorat et donc les mêmes contributeurs de parti). Ça regarde vraiment pas bien pour le BQ. Ou je fabule?
Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
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Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Il n'y a pas toujours eu de financement aux partis, est-ce que je me trompe, c'est Chretien qui a mis en place ce financement suite au scandale des commandites. Avant les partis devaient trouver seul leur financement.Raven a écrit : [...]
Non ce n'est pas autant. Entre 2008 et 2011, le Bloc recevait grâce à la loi sur le financement des partis politiques environ 2,7 millions par année. Avec le résultat de 2011, on serait rendu à environ 1,8 millions par année. Par contre, si Harper abolit la loi sur le financement des partis, et bien ça tombe à 0$ par année. Ça menace l'existence du Bloc et du PVC, puis ça va nuire considérablement au PLC et au NPD. Une étude à démontré que le PC est le seul parti capable de survivre seulement grâce aux dons des particuliers. Bref, oui le PC souhaite abolir le financement aux partis, mais je ne sais pas si le Cour suprême va le permettre, car ça revient à tuer la concurrence, ce qui pourrais être considéré comme une atteinte à la démocratie.
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
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Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
en tout cas, c'était bien dit 7.5 millions, et c'était le cumul de 3 affaires, mais je ne me souviens plus quoi 

Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Malheureusement, non. Ç'a passé aux nouvelles de ce soir, possiblement que tu pourras le revoir à 22 heures au bulletin TVA mais je sais que l'extrait provient de l'émission de dimanche le 8 mai soit l'émission Larocque-Lapierre. Désolé!Raven a écrit : [...]
J'aurais tendance à dire que c'est l'équivalent de la lettre d'accréditation (soit le papier qui confirme que tu représentes le parti dans tel comté), mais c'est peut-être différent, je ne sais pas trop. Tu as l'extrait vidéo?
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Lapierre ou moi... Je ne sais plus trop là. Mais je l'ai vu montrer un document et Layton ne semblait pas rire du tout.matou19 a écrit :lettre de créance
http://fr.wiktionary.org/wiki/lettre_de_cr%C3%A9ance" onclick="window.open(this.href);return false;
Jean Lapierre emploie une expression inappropriée.
Il s'agit d'une lettre d'accréditation.
Au plaisir!
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Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Dans un article on disait que le financement du bloc passait de 2,8 million à 1,8 et qu'il perdait également pas loin de 5 millions en recherche et traduction si je me souviens bien. Il faisait aussi mention des contributions politiques reçues des membres du parti.laeticia_29 a écrit : en tout cas, c'était bien dit 7.5 millions, et c'était le cumul de 3 affaires, mais je ne me souviens plus quoi

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Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
oui, il me semble que c'est un truc du genre!!Grain de sel a écrit : [...]
Dans un article on disait que le financement du bloc passait de 2,8 million à 1,8 et qu'il perdait également pas loin de 5 millions en recherche et traduction si je me souviens bien. Il faisait aussi mention des contributions politiques reçues des membres du parti.
Dans tous les cas, ça sent pas bon pour l'avenir du BQ et pas sur que le PQ verra d'un bon oeil si le BQ vient jouer dans sa cour (au niveau des contributeurs du parti)
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Raven a écrit : [...]
Non ce n'est pas autant. Entre 2008 et 2011, le Bloc recevait grâce à la loi sur le financement des partis politiques environ 2,7 millions par année. Avec le résultat de 2011, on serait rendu à environ 1,8 millions par année. Par contre, si Harper abolit la loi sur le financement des partis, et bien ça tombe à 0$ par année. Ça menace l'existence du Bloc et du PVC, puis ça va nuire considérablement au PLC et au NPD. Une étude à démontré que le PC est le seul parti capable de survivre seulement grâce aux dons des particuliers. Bref, oui le PC souhaite abolir le financement aux partis, mais je ne sais pas si le Cour suprême va le permettre, car ça revient à tuer la concurrence, ce qui pourrais être considéré comme une atteinte à la démocratie.
les conservateurs ont la majorité à la cour suprême......
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Je vais l'avoir à l'oeil ma nouvelle députée. 
****************************************************************
« Je suis honorée »
Les électeurs de la circonscription La Pointe-de-l’Île se sont surpris eux-mêmes en votant pour la néo-démocrate de 22 ans, Ève Péclet, lors des élections fédérales du 2 mai.
Ce bastion souverainiste n’a pas résisté au tsunami orange, qui s’est abattu partout au Québec. Le Bloc est passé de 47 à seulement 4 députés, tandis que le NPD est a bondi 1 à 58 représentants au Québec.
Ève Péclet, finissante en droit à l’Université de Montréal, a récolté 48,3 % des voix. Elle a assez facilement vaincu la bloquiste Ginette Beaudry, qui a obtenu le vote de 32,5 % des électeurs.
La nouvelle députée de La Pointe-de-l’Île était au Théâtre Rialto, avec toute la famille néo-démocrate, lorsque les premiers résultats sont tombés.
L’Avenir a pu obtenir ses commentaires le mercredi 4 mai.
« J’ai vraiment adoré mon expérience! Je me suis toujours intéressée à la politique, mais là, c’était complètement différent, car j’en faisais partie », nous a-t-elle expliqué.
La jeune femme qui réside à Outremont n’a pas réellement fait campagne pendant les cinq semaines précédant le scrutin. Elle s’est rendue dans la circonscription à plusieurs occasions pour rencontrer les gens, amasser des signatures et rendre visite au directeur du scrutin.
« Je n’ai pas fait de porte à porte ou logé d’appels comme le veut la tradition […] Mais les gens ont démontré qu’ils voulaient un certain changement. Je suis très honorée de pouvoir représenter les gens de La Pointe-de-l’Île et d’avoir récolté 48 % des votes. Je suis une Montréalaise et une Québécoise francophone. Je serai en mesure de bien servir les électeurs de ma circonscription », soutient-t-elle.
Mme Péclet se rendra probablement à Ottawa durant la semaine du 9 mai. Le lieu où sera installé son local de députée n’a pas encore été choisi.
La résidente d’Outremont indique qu’elle « déménagera probablement » dans le secteur, car une grande partie de son travail y sera effectué.
Néo-démocrate dans l’âme
Ève Péclet avoue être une néo-démocrate dans l’âme. « Les valeurs que prônent le NPD sont les mêmes que les miennes. Je crois beaucoup en l’environnement, aux jeunes, aux études et aux familles.
« En fait, le NPD a un excellent programme pour le Québec. Je crois que notre parti sera très bien placé pour défendre les intérêts du Québec. Je serai là pour écouter les gens, travailler avec les gens et avec les jeunes », soutient-elle.

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« Je suis honorée »
Les électeurs de la circonscription La Pointe-de-l’Île se sont surpris eux-mêmes en votant pour la néo-démocrate de 22 ans, Ève Péclet, lors des élections fédérales du 2 mai.
Ce bastion souverainiste n’a pas résisté au tsunami orange, qui s’est abattu partout au Québec. Le Bloc est passé de 47 à seulement 4 députés, tandis que le NPD est a bondi 1 à 58 représentants au Québec.
Ève Péclet, finissante en droit à l’Université de Montréal, a récolté 48,3 % des voix. Elle a assez facilement vaincu la bloquiste Ginette Beaudry, qui a obtenu le vote de 32,5 % des électeurs.
La nouvelle députée de La Pointe-de-l’Île était au Théâtre Rialto, avec toute la famille néo-démocrate, lorsque les premiers résultats sont tombés.
L’Avenir a pu obtenir ses commentaires le mercredi 4 mai.
« J’ai vraiment adoré mon expérience! Je me suis toujours intéressée à la politique, mais là, c’était complètement différent, car j’en faisais partie », nous a-t-elle expliqué.
La jeune femme qui réside à Outremont n’a pas réellement fait campagne pendant les cinq semaines précédant le scrutin. Elle s’est rendue dans la circonscription à plusieurs occasions pour rencontrer les gens, amasser des signatures et rendre visite au directeur du scrutin.
« Je n’ai pas fait de porte à porte ou logé d’appels comme le veut la tradition […] Mais les gens ont démontré qu’ils voulaient un certain changement. Je suis très honorée de pouvoir représenter les gens de La Pointe-de-l’Île et d’avoir récolté 48 % des votes. Je suis une Montréalaise et une Québécoise francophone. Je serai en mesure de bien servir les électeurs de ma circonscription », soutient-t-elle.
Mme Péclet se rendra probablement à Ottawa durant la semaine du 9 mai. Le lieu où sera installé son local de députée n’a pas encore été choisi.
La résidente d’Outremont indique qu’elle « déménagera probablement » dans le secteur, car une grande partie de son travail y sera effectué.
Néo-démocrate dans l’âme
Ève Péclet avoue être une néo-démocrate dans l’âme. « Les valeurs que prônent le NPD sont les mêmes que les miennes. Je crois beaucoup en l’environnement, aux jeunes, aux études et aux familles.
« En fait, le NPD a un excellent programme pour le Québec. Je crois que notre parti sera très bien placé pour défendre les intérêts du Québec. Je serai là pour écouter les gens, travailler avec les gens et avec les jeunes », soutient-elle.
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Ouais ça été instauré afin de contrer la corruption. À l'époque, la principale source de financement était les dons. Parfois, il s'agissait de dons majeurs, mais en échange les contributeurs s'attendaient à des retours d'ascenseurs. Avec la loi sur le financement des partis, la limite est maintenant de 1100$ par individu.Grain de sel a écrit : [...]
Il n'y a pas toujours eu de financement aux partis, est-ce que je me trompe, c'est Chretien qui a mis en place ce financement suite au scandale des commandites. Avant les partis devaient trouver seul leur financement.
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Cet articleGrain de sel a écrit : [...]
Dans un article on disait que le financement du bloc passait de 2,8 million à 1,8 et qu'il perdait également pas loin de 5 millions en recherche et traduction si je me souviens bien. Il faisait aussi mention des contributions politiques reçues des membres du parti.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... nances.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Mon clin d'oeil du vendredi 6 mai 2011
Stéphane Laporte
La Presse
Le NPD prépare Ruth Ellen Brosseau pendant tellement longtemps, qu'elle va être prête à être sénatrice.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/le ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Stéphane Laporte
La Presse
Le NPD prépare Ruth Ellen Brosseau pendant tellement longtemps, qu'elle va être prête à être sénatrice.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/le ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Anya a écrit : Mon clin d'oeil du vendredi 6 mai 2011
Stéphane Laporte
La Presse
Le NPD prépare Ruth Ellen Brosseau pendant tellement longtemps, qu'elle va être prête à être sénatrice.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/le ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Il serait supposé il y avoir demain un article d'un journaliste qui l,aurait rencontré dans le Nouvelliste.
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Jack Layton défend Ruth Ellen Brosseau
TVA
Agence QMI
06/05/2011 19h40
MONTRÉAL - Quelques jours à peine après avoir été élu chef de l'opposition officielle à Ottawa, Jack Layton avoue avoir toujours de la difficulté à y croire.
En entrevue à « Larocque-Lapierre », M. Layton a admis avoir été surpris par les résultats de son parti, mais aussi par la déconfiture du Bloc québécois. Il dit même que Gilles Duceppe est un des meilleurs parlementaires qu'il a connus à la Chambre des communes.
Le chef du Nouveau Parti démocratique est aussi venu au secours de sa députée nouvelle élue dans Berthier-Maskinongé, Ruth Ellen Brosseau, qui est la cible de railleries depuis un moment.
Plusieurs critiquent le fait qu'elle n'habite pas sa circonscription, qu'elle n'ait fait aucune apparition publique depuis son élection, qu'elle ait passé une partie de la campagne électorale à Las Vegas et qu'elle parle plus ou moins bien le français.
Selon son chef, Mme Brosseau serait parfaitement consciente de cette lacune linguistique et elle serait déjà en train de remédier à la situation.
« Je viens de parler avec elle et elle vient de compléter un matin de travail en français. Elle parle français, mais pas comme il faut; elle l'admet », a affirmé Jack Layton en plus d'affirmer que sa jeune candidate est qualifiée et qu'elle prend son travail très au sérieux.
Si tu le dis, mon Jack!
TVA
Agence QMI
06/05/2011 19h40
MONTRÉAL - Quelques jours à peine après avoir été élu chef de l'opposition officielle à Ottawa, Jack Layton avoue avoir toujours de la difficulté à y croire.
En entrevue à « Larocque-Lapierre », M. Layton a admis avoir été surpris par les résultats de son parti, mais aussi par la déconfiture du Bloc québécois. Il dit même que Gilles Duceppe est un des meilleurs parlementaires qu'il a connus à la Chambre des communes.
Le chef du Nouveau Parti démocratique est aussi venu au secours de sa députée nouvelle élue dans Berthier-Maskinongé, Ruth Ellen Brosseau, qui est la cible de railleries depuis un moment.
Plusieurs critiquent le fait qu'elle n'habite pas sa circonscription, qu'elle n'ait fait aucune apparition publique depuis son élection, qu'elle ait passé une partie de la campagne électorale à Las Vegas et qu'elle parle plus ou moins bien le français.
Selon son chef, Mme Brosseau serait parfaitement consciente de cette lacune linguistique et elle serait déjà en train de remédier à la situation.
« Je viens de parler avec elle et elle vient de compléter un matin de travail en français. Elle parle français, mais pas comme il faut; elle l'admet », a affirmé Jack Layton en plus d'affirmer que sa jeune candidate est qualifiée et qu'elle prend son travail très au sérieux.
Si tu le dis, mon Jack!

Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
tuberale a écrit : [...]
Il serait supposé il y avoir demain un article d'un journaliste qui l'aurait rencontré dans le Nouvelliste.



Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Des devoirs pour le NPD
Gil Courtemanche 7 mai 2011 Élections 2011
Que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les vox pop à la télévision ou dans les lettres de lecteurs qui s'expriment sur le tsunami orange de lundi, on remarque que beaucoup de Québécois ont passé la journée de mardi à se pincer pour savoir s'ils étaient réveillés. Dans beaucoup de commentaires, particulièrement ceux provenant des circonscriptions de la Mauricie, on entend une sorte de «si j'aurais su, j'aurais pas venu». De toute évidence, des dizaines de milliers de Québécois ont voté avec une insouciance et une légèreté renversantes, comme s'ils participaient à une sorte de «guerre des boutons» pour adultes oisifs en mal de divertissement. Cela est particulièrement vrai dans le cas de Ruth Helen Brosseau. De tous les poteaux du NPD, c'est le seul qui avait fait l'objet d'un examen rigoureux et exhaustif de la part des médias. Toute la province savait qu'elle habitait Gatineau, qu'elle ne parlait pas très bien le français et qu'elle jouait dans les vidéopokers de Las Vegas. Il est un peu tard pour dire «si j'aurais su, j'aurais pas venu». Les électeurs de Berthier-Maskinongé savaient très bien qu'ils votaient pour un fantôme.
On a proposé aussi des explications en apparence rationnelles. On aurait assisté à un réalignement gauche-droite, à un vote agressivement anti-Harper (comme si voter pour le Bloc ne l'était pas autant) ou encore à un rejet réfléchi du Bloc indiquant que les Québécois avaient décidé de prendre à nouveau un «beau risque» avec le fédéralisme. On a évoqué l'effet rassurant et rafraîchissant du «bon Jack». Aucune de ces explications ne me convainc totalement.
Pour qu'on ait dans plusieurs endroits voté massivement pour des fantômes sans s'inquiéter semble-t-il des conséquences, il fallait certes de la légèreté et de l'insouciance, mais il fallait surtout une impression généralisée de désenchantement, de désillusion. Le sentiment d'évoluer dans une situation bloquée et sans issue autre qu'un grand bond, les yeux fermés, dans l'inconnu. Gouvernement corrompu à Québec, PQ sans âme, trou noir conservateur à Ottawa, Bloc en apparence figé dans une opposition historique mais redondante, municipalités faisant l'objet d'enquêtes, CHUM encore sur la planche à dessin, nids-de-poule en croissance, pétrolières milliardaires... Ce n'était pas la petite vie, c'était une sorte de grisaille qui refusait de faire place au printemps. Alors, les Québécois ont fait un peu comme les Arabes: ils se sont fermé les yeux et ont dit: «Un, deux, trois, soleil!» Et ils se sont donné un printemps en rejetant tout ce qui pouvait être lié au ciel noir du passé. Les grands bouleversements politiques tiennent plus aux coups de coeur qu'aux réflexions rationnelles. C'est après la révolte que la raison reprend sa place, pour mieux canaliser et organiser le changement. Voilà le dur travail qui attend le NPD.
***
On a beaucoup parlé, généralement de manière dérisoire, de cette marée de néophytes qui constituera dorénavant la très grande majorité du caucus néodémocrate. Néophytes, certes, des règles et coutumes parlementaires, mais pas de la vie collective. Les nouveaux élus que j'ai entendus ont démontré une compétence citoyenne remarquable et nous sommes loin des improbables députés emportés dans la vague de Mulroney ou de l'ADQ, ou encore de l'actuelle députation conservatrice du Québec.
Le dilemme de Jack Layton et de son parti est complexe et en même temps emballant. Comment (à cause du nombre d'élus québécois) devenir à la fois la voix du Québec dans le fédéralisme et celle du Canada au Québec? Quatre ans pour refonder la dynamique interne de la fédération. C'est une occasion historique qui risque de ne pas se représenter.
Le premier obstacle est l'ambition de devenir dans quatre ans le prochain gouvernement, avec comme seule chance l'obligation de faire des gains importants en dehors du Québec puisqu'ici le plein est fait. La tentation sera grande de sacrifier un peu de Québec pour beaucoup d'Ontario ou de Nouvelle-Écosse.
En fait, le NPD a devant lui quatre ans pour apprendre le Québec et inscrire ses demandes dans un débat serein sur le fédéralisme canadien. Les sociaux-démocrates de tous les pays, y compris le PQ, ont été historiquement des centralisateurs. Cela est dû en bonne partie au fait qu'ils craignent que les particularismes régionaux ne battent en brèche les objectifs d'égalité et d'universalité qu'ils inscrivent dans les programmes sociaux.
Mais ce réflexe traditionnel des partis de gauche évolue de plus en plus vers une reconnaissance des bienfaits de la diversité affirmée dans la marche d'un pays. De plus en plus on reconnaît que la gouvernance de proximité est préférable à la politique du mur à mur. Le NPD a flirté parfois avec les voix de l'asymétrie fédéraliste: dans les années 1960 avec le fédéralisme coopératif et plus récemment avec le droit des provinces de se retirer d'un programme fédéral avec pleine compensation. Reste à développer autour de ces sujets une nouvelle approche globale qui ne soit pas perçue comme une menace à l'unité canadienne par le ROC, mais comme un progrès dans son fonctionnement harmonieux. Ce n'est pas une mince tâche, mais c'est un beau risque.
Au Québec enfin, le NPD doit transformer ce vote émotif en adhésion réfléchie. Cela requiert de la part des nouveaux élus une présence exceptionnelle dans leur circonscription et de la part du parti tout entier quatre années de pédagogie intensive pour transformer le vent de révolte en révolution tranquille. Sinon, le Bloc, tel un sphinx, renaîtra de ses cendres.
http://www.ledevoir.com/politique/elect ... our-le-npd" onclick="window.open(this.href);return false;
Gil Courtemanche 7 mai 2011 Élections 2011
Que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les vox pop à la télévision ou dans les lettres de lecteurs qui s'expriment sur le tsunami orange de lundi, on remarque que beaucoup de Québécois ont passé la journée de mardi à se pincer pour savoir s'ils étaient réveillés. Dans beaucoup de commentaires, particulièrement ceux provenant des circonscriptions de la Mauricie, on entend une sorte de «si j'aurais su, j'aurais pas venu». De toute évidence, des dizaines de milliers de Québécois ont voté avec une insouciance et une légèreté renversantes, comme s'ils participaient à une sorte de «guerre des boutons» pour adultes oisifs en mal de divertissement. Cela est particulièrement vrai dans le cas de Ruth Helen Brosseau. De tous les poteaux du NPD, c'est le seul qui avait fait l'objet d'un examen rigoureux et exhaustif de la part des médias. Toute la province savait qu'elle habitait Gatineau, qu'elle ne parlait pas très bien le français et qu'elle jouait dans les vidéopokers de Las Vegas. Il est un peu tard pour dire «si j'aurais su, j'aurais pas venu». Les électeurs de Berthier-Maskinongé savaient très bien qu'ils votaient pour un fantôme.
On a proposé aussi des explications en apparence rationnelles. On aurait assisté à un réalignement gauche-droite, à un vote agressivement anti-Harper (comme si voter pour le Bloc ne l'était pas autant) ou encore à un rejet réfléchi du Bloc indiquant que les Québécois avaient décidé de prendre à nouveau un «beau risque» avec le fédéralisme. On a évoqué l'effet rassurant et rafraîchissant du «bon Jack». Aucune de ces explications ne me convainc totalement.
Pour qu'on ait dans plusieurs endroits voté massivement pour des fantômes sans s'inquiéter semble-t-il des conséquences, il fallait certes de la légèreté et de l'insouciance, mais il fallait surtout une impression généralisée de désenchantement, de désillusion. Le sentiment d'évoluer dans une situation bloquée et sans issue autre qu'un grand bond, les yeux fermés, dans l'inconnu. Gouvernement corrompu à Québec, PQ sans âme, trou noir conservateur à Ottawa, Bloc en apparence figé dans une opposition historique mais redondante, municipalités faisant l'objet d'enquêtes, CHUM encore sur la planche à dessin, nids-de-poule en croissance, pétrolières milliardaires... Ce n'était pas la petite vie, c'était une sorte de grisaille qui refusait de faire place au printemps. Alors, les Québécois ont fait un peu comme les Arabes: ils se sont fermé les yeux et ont dit: «Un, deux, trois, soleil!» Et ils se sont donné un printemps en rejetant tout ce qui pouvait être lié au ciel noir du passé. Les grands bouleversements politiques tiennent plus aux coups de coeur qu'aux réflexions rationnelles. C'est après la révolte que la raison reprend sa place, pour mieux canaliser et organiser le changement. Voilà le dur travail qui attend le NPD.
***
On a beaucoup parlé, généralement de manière dérisoire, de cette marée de néophytes qui constituera dorénavant la très grande majorité du caucus néodémocrate. Néophytes, certes, des règles et coutumes parlementaires, mais pas de la vie collective. Les nouveaux élus que j'ai entendus ont démontré une compétence citoyenne remarquable et nous sommes loin des improbables députés emportés dans la vague de Mulroney ou de l'ADQ, ou encore de l'actuelle députation conservatrice du Québec.
Le dilemme de Jack Layton et de son parti est complexe et en même temps emballant. Comment (à cause du nombre d'élus québécois) devenir à la fois la voix du Québec dans le fédéralisme et celle du Canada au Québec? Quatre ans pour refonder la dynamique interne de la fédération. C'est une occasion historique qui risque de ne pas se représenter.
Le premier obstacle est l'ambition de devenir dans quatre ans le prochain gouvernement, avec comme seule chance l'obligation de faire des gains importants en dehors du Québec puisqu'ici le plein est fait. La tentation sera grande de sacrifier un peu de Québec pour beaucoup d'Ontario ou de Nouvelle-Écosse.
En fait, le NPD a devant lui quatre ans pour apprendre le Québec et inscrire ses demandes dans un débat serein sur le fédéralisme canadien. Les sociaux-démocrates de tous les pays, y compris le PQ, ont été historiquement des centralisateurs. Cela est dû en bonne partie au fait qu'ils craignent que les particularismes régionaux ne battent en brèche les objectifs d'égalité et d'universalité qu'ils inscrivent dans les programmes sociaux.
Mais ce réflexe traditionnel des partis de gauche évolue de plus en plus vers une reconnaissance des bienfaits de la diversité affirmée dans la marche d'un pays. De plus en plus on reconnaît que la gouvernance de proximité est préférable à la politique du mur à mur. Le NPD a flirté parfois avec les voix de l'asymétrie fédéraliste: dans les années 1960 avec le fédéralisme coopératif et plus récemment avec le droit des provinces de se retirer d'un programme fédéral avec pleine compensation. Reste à développer autour de ces sujets une nouvelle approche globale qui ne soit pas perçue comme une menace à l'unité canadienne par le ROC, mais comme un progrès dans son fonctionnement harmonieux. Ce n'est pas une mince tâche, mais c'est un beau risque.
Au Québec enfin, le NPD doit transformer ce vote émotif en adhésion réfléchie. Cela requiert de la part des nouveaux élus une présence exceptionnelle dans leur circonscription et de la part du parti tout entier quatre années de pédagogie intensive pour transformer le vent de révolte en révolution tranquille. Sinon, le Bloc, tel un sphinx, renaîtra de ses cendres.
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Dernière modification par Anya le sam. mai 07, 2011 12:38 am, modifié 1 fois.
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Une députée du NPD pourrait faire l’objet d’une 3e plainte à Élections Canada
La Presse canadienne 6 mai 2011 16h32 Élections 2011
Ruth-Ellen Brosseau<br />
Photo : Source NPD
Ruth-Ellen Brosseau
Ottawa — Autre coup dur pour la nouvelle députée néo-démocrate de Berthier-Maskinongé: les libéraux s’apprêtent à leur tour à déposer une plainte à Élections Canada contre Ruth Ellen Brosseau, dont la candidature aux élections aurait comporté des irrégularités.
Les libéraux ont annoncé, aujourd'hui, avoir demandé au Commissaire des élections de se pencher sur cette histoire. Les conservateurs avaient fait de même, mercredi, et un citoyen du comté aurait lui aussi porté plainte contre la nouvelle élue.
La candidature de la nouvelle députée du Nouveau Parti démocratique (NPD), Ruth Ellen Brosseau, compterait jusqu’à 80 signatures invalides, selon les libéraux de la région.
Deux citoyens ont déjà affirmé n’avoir jamais apposé leur signature à sa candidature, dans une déclaration sous serment qui sera jointe à la plainte que prévoit déposer la candidate libérale défaite dans Berthier-Maskinongé, Francine Gaudet, dans les prochains jours.
Dans le cas d’une vingtaine d’autres signatures, l’adresse les accompagnant serait incomplète, a noté le président de l’association libérale de la circonscription, Louis-Victor Sylvestre.
En vertu de ces problèmes, la candidature de Mme Brosseau à l’élection fédérale de lundi dernier n’était donc pas valide, a conclu M. Sylvestre. «Il n’y a pas de bulletin de candidature. Et s’il n’y a pas de bulletin de candidature, il n’y a pas de candidat. C’est aussi simple que ça. C’est comme des fondations: pas de fondations, pas de maison», a-t-il illustré, en entrevue téléphonique. Mais annuler l’élection n’est pas aussi simple.
Après réception de la plainte de Mme Gaudet, le Commissaire général des élections ouvrira une enquête, au terme de laquelle il tranchera si Mme Brosseau a enfreint ou non la Loi électorale. Le processus pourrait mener à l’imposition d’une amende ou, ultimement, une peine de prison.
Mais pour faire annuler l’élection, un candidat ou un citoyen doit s’adresser aux tribunaux, a-t-on précisé chez Élections Canada. Et pour le moment, conservateurs et libéraux ont exclu cette possibilité.
Résultats valides
Élections Canada a d’ailleurs statué que «les résultats de l’élection sont valides à moins que la cour n’en décide autrement». Mme Brosseau a remporté le comté avec plus de 5000 voix.
Chaque individu voulant être candidat à une élection fédérale doit présenter une liste de 100 signatures de résidants du comté prêts à l’appuyer. Or, selon le député libéral Denis Coderre, sur dix des 11 pages de la demande de candidature de Mme Brosseau, le nom de la candidate n’était pas inscrit, il ne s’agissait que d’une liste de signatures n’appuyant aucun candidat en particulier. C’est le directeur du scrutin qui aurait ajouté le nom de la candidate, par la suite.
«À un moment donné, il y a une question de transparence, une question de jugement et une question d’encadrement», a dénoncé le député réélu dans Bourassa. «Ce n’est pas juste la question du candidat ou de la candidate, c’est la question de comment le NPD a fonctionné pendant cette campagne électorale-là. Est-ce qu’on n’a mis que des poteaux pour faire une clôture éventuellement?», a-t-il accusé.
D’autant plus que les libéraux ont affirmé se pencher sur les cas d’une dizaine d’autres comtés québécois, où les mises en candidature pourraient aussi comporter des irrégularités, a-t-il déploré.
Au NPD, on s’est défendu d’avoir mal agi quant aux bulletins de candidatures des nombreuses recrues, élues contre toute attente en très grand nombre lundi soir. «Est-ce que la personne qui ramassait les signatures a oublié de mettre le nom [de Mme Brosseau] sur les autres feuilles? C’est une question qu’il faut voir. Mais il n’y a rien qui a été caché», a rétorqué l’attaché de presse du parti, Marc-André Viau.
Ruth Ellen Brosseau avait fait les manchettes, au cours des dernières semaines, d’abord parce que cette résidante de l’Outaouais, qui n’habite pas la circonscription, a pris des vacances à Las Vegas pendant la campagne électorale. Il avait par la suite été révélé que Mme Brosseau ne s’exprime pas bien en français, elle qui vient d’être élue pour représenter un comté à forte majorité francophone.
Mme Brosseau s’est faite discrète, tout au long des controverses qui l’ont entourée. Mais elle pourrait diffuser un communiqué de presse, vendredi après-midi, afin de commenter les importantes inondations que subissent les citoyens de son comté, a-t-on indiqué au NPD.
Quant à des entrevues médiatiques, Mme Brosseau pourrait en accorder dans les semaines à venir, mais aux médias locaux de son comté pour commencer.
La Presse canadienne 6 mai 2011 16h32 Élections 2011
Ruth-Ellen Brosseau<br />
Photo : Source NPD
Ruth-Ellen Brosseau
Ottawa — Autre coup dur pour la nouvelle députée néo-démocrate de Berthier-Maskinongé: les libéraux s’apprêtent à leur tour à déposer une plainte à Élections Canada contre Ruth Ellen Brosseau, dont la candidature aux élections aurait comporté des irrégularités.
Les libéraux ont annoncé, aujourd'hui, avoir demandé au Commissaire des élections de se pencher sur cette histoire. Les conservateurs avaient fait de même, mercredi, et un citoyen du comté aurait lui aussi porté plainte contre la nouvelle élue.
La candidature de la nouvelle députée du Nouveau Parti démocratique (NPD), Ruth Ellen Brosseau, compterait jusqu’à 80 signatures invalides, selon les libéraux de la région.
Deux citoyens ont déjà affirmé n’avoir jamais apposé leur signature à sa candidature, dans une déclaration sous serment qui sera jointe à la plainte que prévoit déposer la candidate libérale défaite dans Berthier-Maskinongé, Francine Gaudet, dans les prochains jours.
Dans le cas d’une vingtaine d’autres signatures, l’adresse les accompagnant serait incomplète, a noté le président de l’association libérale de la circonscription, Louis-Victor Sylvestre.
En vertu de ces problèmes, la candidature de Mme Brosseau à l’élection fédérale de lundi dernier n’était donc pas valide, a conclu M. Sylvestre. «Il n’y a pas de bulletin de candidature. Et s’il n’y a pas de bulletin de candidature, il n’y a pas de candidat. C’est aussi simple que ça. C’est comme des fondations: pas de fondations, pas de maison», a-t-il illustré, en entrevue téléphonique. Mais annuler l’élection n’est pas aussi simple.
Après réception de la plainte de Mme Gaudet, le Commissaire général des élections ouvrira une enquête, au terme de laquelle il tranchera si Mme Brosseau a enfreint ou non la Loi électorale. Le processus pourrait mener à l’imposition d’une amende ou, ultimement, une peine de prison.
Mais pour faire annuler l’élection, un candidat ou un citoyen doit s’adresser aux tribunaux, a-t-on précisé chez Élections Canada. Et pour le moment, conservateurs et libéraux ont exclu cette possibilité.
Résultats valides
Élections Canada a d’ailleurs statué que «les résultats de l’élection sont valides à moins que la cour n’en décide autrement». Mme Brosseau a remporté le comté avec plus de 5000 voix.
Chaque individu voulant être candidat à une élection fédérale doit présenter une liste de 100 signatures de résidants du comté prêts à l’appuyer. Or, selon le député libéral Denis Coderre, sur dix des 11 pages de la demande de candidature de Mme Brosseau, le nom de la candidate n’était pas inscrit, il ne s’agissait que d’une liste de signatures n’appuyant aucun candidat en particulier. C’est le directeur du scrutin qui aurait ajouté le nom de la candidate, par la suite.
«À un moment donné, il y a une question de transparence, une question de jugement et une question d’encadrement», a dénoncé le député réélu dans Bourassa. «Ce n’est pas juste la question du candidat ou de la candidate, c’est la question de comment le NPD a fonctionné pendant cette campagne électorale-là. Est-ce qu’on n’a mis que des poteaux pour faire une clôture éventuellement?», a-t-il accusé.
D’autant plus que les libéraux ont affirmé se pencher sur les cas d’une dizaine d’autres comtés québécois, où les mises en candidature pourraient aussi comporter des irrégularités, a-t-il déploré.
Au NPD, on s’est défendu d’avoir mal agi quant aux bulletins de candidatures des nombreuses recrues, élues contre toute attente en très grand nombre lundi soir. «Est-ce que la personne qui ramassait les signatures a oublié de mettre le nom [de Mme Brosseau] sur les autres feuilles? C’est une question qu’il faut voir. Mais il n’y a rien qui a été caché», a rétorqué l’attaché de presse du parti, Marc-André Viau.
Ruth Ellen Brosseau avait fait les manchettes, au cours des dernières semaines, d’abord parce que cette résidante de l’Outaouais, qui n’habite pas la circonscription, a pris des vacances à Las Vegas pendant la campagne électorale. Il avait par la suite été révélé que Mme Brosseau ne s’exprime pas bien en français, elle qui vient d’être élue pour représenter un comté à forte majorité francophone.
Mme Brosseau s’est faite discrète, tout au long des controverses qui l’ont entourée. Mais elle pourrait diffuser un communiqué de presse, vendredi après-midi, afin de commenter les importantes inondations que subissent les citoyens de son comté, a-t-on indiqué au NPD.
Quant à des entrevues médiatiques, Mme Brosseau pourrait en accorder dans les semaines à venir, mais aux médias locaux de son comté pour commencer.
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
C'est totalement ridicule cette histoire entourant la candidate Ruth-Ellen Brosseau. Les électeurs réclament de voir leur députée et eux la cachent, c'est à se demander si elle existe vraiment cette femme. Elle est à Ottawa ben oui.
Elle a pas de famille, d'amis, personne à part ces amis du NPD qui peuvent en parler? Elle va émettre un communiqué de presse ben oui la belle affaire, les gens ne veulent pas la lire, ils veulent la ouère!

Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Comme si un communiqué de presse par Skype ça ne s'envoit pas d'Ottawa...Malike a écrit : C'est totalement ridicule cette histoire entourant la candidate Ruth-Ellen Brosseau. Les électeurs réclament de voir leur députée et eux la cachent, c'est à se demander si elle existe vraiment cette femme. Elle est à Ottawa ben oui.Elle a pas de famille, d'amis, personne à part ces amis du NPD qui peuvent en parler? Elle va émettre un communiqué de presse ben oui la belle affaire, les gens ne veulent pas la lire, ils veulent la ouère!
Sérieusement sa photo électoral fait tellement peur que ça m'aurait presque pas surpris qu'elle n'existe pas !
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Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
En tout cas c'est clair qu'il y a quelque chose avec cette fille. Voyons c'est quoi le plus simple, faire des acrobaties pour justifier son absence ou bien la présenter quitte à ce qu'elle ne prononce que quelques mots appris par coeur?
J'ai l'impression qu'on va avoir sa démission avant de lui avoir vu la binette.

Dernière modification par Malike le sam. mai 07, 2011 7:58 am, modifié 1 fois.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
