Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Publié le 07 mai 2011
Ruth Ellen Brosseau sort de son mutisme
Martin Francoeur
Le Nouvelliste
(Trois-Rivières) Ruth Ellen Brosseau existe vraiment. Plus de quatre jours après avoir été élue députée néo-démocrate de la circonscription de Berthier-Maskinongé, la députée la plus en demande a accordé hier au Nouvelliste sa toute première entrevue.
Elle vient à peine d'avoir vingt-sept ans. Son voyage à Las Vegas, c'était d'ailleurs pour souligner son anniversaire. Elle est hésitante quand elle parle français mais on constate que ce n'est pas pour elle une langue complètement étrangère. Elle semble encore fragile mais apparaît déterminée à remplir son rôle de députée de Berthier-Maskinongé à la Chambre des communes. Ruth Ellen Brosseau, qui est peut-être déjà la plus célèbre députée du NPD à avoir été élue lundi soir dernier, est sortie de l'ombre hier.
«Je suis vraiment, vraiment excitée», lance-t-elle d'entrée de jeu, en français. Le responsable des communications qui était à ses côtés avait prévenu que les questions pouvaient être en français, mais que la plupart des réponses allaient, pour l'instant, être en anglais. Au bout du compte, l'entrevue en entier s'est déroulée en anglais.
Ruth Ellen Brosseau se remet lentement du choc qu'elle a subi lundi soir dernier, alors qu'elle se trouvait aux quartiers généraux du NPD à Ottawa pour suivre le déroulement de la soirée électorale. Dès la publication des premiers résultats, elle était propulsée en avance dans Berthier-Maskinongé. En bout de ligne, elle aura recueilli 22 403 voix, soit 5735 de plus que le député sortant, le bloquiste Guy André.
«C'était vraiment un choc de voir les résultats le soir de l'élection. Mais plus ça allait, plus on sentait l'excitation. Depuis ce temps, je travaille très fort. J'apprends beaucoup. Ce n'est pas comme si c'était le travail d'une seule personne. Le NPD travaille en groupe pour s'assurer que les Québécois de partout, incluant ceux de Berthier-Maskinongé, soient représentés le plus efficacement possible», explique la nouvelle députée. Bien sûr elle avait vu les sondages, mais elle n'était pas certaine que cela puisse réellement arriver.
Au bout du fil, on la sent nerveuse. Mais hyper encadrée. Ses premières réponses sont des réponses préparées, apprises par coeur ou lues sur des aide-mémoire. On ne pouvait pas passer à côté: toute la semaine, les représentants du NPD disaient que la jeune femme était en formation, en coaching, pour affronter les médias, la population et, dans une certaine mesure, la réalité.
Quand on lui demande comment se sont passés ces derniers jours, Ruth Ellen Brosseau avoue que «ç'a été une grosse semaine». «J'ai eu la chance de rencontrer plusieurs membres de l'équipe, plusieurs membres du personnel. Toutes ces personnes ont été très sympathiques et m'ont offert beaucoup de soutien», répond-elle avant de s'arrêter net.
Un long silence dans l'entrevue. Vingt-sept secondes où tout ce qu'on entend, c'est le bruit de quelques feuilles de papier qu'on manipule ou le chuchotement de certaines personnes qu'on soupçonne à ses côtés. Vingt-sept secondes d'hésitation avant que le responsable des communications intervienne pour qu'on pose à nouveau la question.
«J'ai eu beaucoup de rencontres. J'ai été très bien accueillie cette semaine, aussi bien par Jack Layton que Thomas Mulclair.» Oui, elle a dit «Mulclair» au lieu de «Mulcair». Mais elle prononce le nom du chef sans trébucher.
«Tous les deux m'ont assuré qu'ils allaient m'offrir leur aide et que j'avais le soutien de l'ensemble du caucus. J'ai très hâte de rencontrer les collègues qui ont été élus et commencer à travailler avec eux très prochainement», a-t-elle fini par ajouter.
Il y a un mois, elle ne se doutait pas que le fait de dire oui à une demande du NPD pour que son nom figure sur un bulletin de vote dans une circonscription orpheline allait la conduire sur le chemin de la colline parlementaire. Et encore moins sur la route de Berthier.
«J'ai été approchée pour qu'on mette mon nom sur un bulletin de vote, puisque ça fait plusieurs années que j'appuie le NPD. J'ai toujours milité pour le NPD depuis que je suis en âge de voter, alors quand on m'a demandé de mettre mon nom j'ai accepté. Maintenant, je suis très, très emballée», assure-t-elle. Ruth Ellen Brosseau affirme ne pas avoir été payée pour que son nom soit ainsi utilisé. «C'était seulement symbolique. C'est une équipe que j'ai toujours appuyée.»
Aujourd'hui, forte sans doute d'un entraînement aussi mystérieux qu'intensif de quatre jours, Ruth Ellen Brosseau se dit prête à être députée de Berthier-Maskinongé. Et elle est consciente qu'elle a encore beaucoup de choses à apprendre. «Mais nous avons tous besoin de formation. Je ne suis pas la seule. Il y a toujours place à l'amélioration», philosophe-t-elle...
Ruth Ellen Brosseau l'admet sans ambages: elle n'a jamais mis les pieds dans Berthier-Maskinongé. Et elle a bien l'intention de le faire au cours des prochains jours.
«Je suis vraiment excitée à l'idée de me rendre dans la circonscription. On m'a dit que c'était une très belle région. Tout le monde a été tellement gentil depuis l'élection», explique celle qui dit avoir reçu beaucoup de courriels et de messages de soutien malgré la tempête médiatique au coeur de laquelle elle se retrouve.
Si elle vient faire son tour prochainement, elle pourra vraisemblablement compter sur l'appui du maire de Saint-Barthélemy, une municipalité située entre Berthierville et Louiseville et dont le nom a donné un peu de fil à retordre à la nouvelle députée. Celle-ci raconte que le maire de Saint-Barthélemy lui a envoyé un message par courrier électronique au cours des derniers jours. «Il est très enthousiaste. Il veut travailler avec moi, il veut m'aider à faire en sorte qu'on puisse bâtir une circonscription plus forte. Il s'est offert pour me faire découvrir la circonscription», s'emballe Ruth Ellen Brosseau.
Aurait-elle seulement envisagé, ne serait-ce qu'un moment depuis son élection, renoncer à ce rôle de députée? Ne jamais mettre les pieds dans Berthier-Maskinongé ou au parlement? «Je suis consciente qu'il y a beaucoup de rumeurs. Mais honnêtement l'idée de ne pas siéger comme députée ne m'a jamais traversé l'esprit. Je suis quelqu'un avec une grande force de volonté et je suis aussi une femme très entêtée. Une fois que je me décide à faire quelque chose, je reste déterminée à le faire. Je suis très loyale. J'ai toujours appuyé le NPD et je prévois faire la même chose pour les gens de ma circonscription; j'entends les appuyer et les représenter à Ottawa», répond-elle.
Pour ce faire, elle devra encore exercer ses aptitudes en français. La jeune femme, qui a de la famille à Montréal et dont le père et le grand-père sont francophones, est allée à l'école en français à Hudson jusqu'en deuxième année. Par la suite sa famille a déménagé à Kingston, où elle a passé quelque temps en immersion française. Après nous avoir expliqué tout ça en anglais, Ruth Ellen Brosseau a pris une grande respiration et a poursuivi en français: «Je peux parler français, mais ça fait plusieurs années que j'ai parlé donc, des fois ça me rend un peu nerveuse. Mais je pratique tous les jours et je veux être complètement bilingue.» On sent l'effort. Et la bonne volonté.
La nouvelle députée, qui quittera ses fonctions d'assistante gérante au Oliver's Pub du campus de l'Université Carleton, est bien consciente de l'attention médiatique qu'elle a suscitée depuis son élection, voire depuis la fin de sa non-campagne électorale. Tout cet engouement l'a prise de court.
«Je pense que personne ne peut vraiment être habitué à recevoir autant d'attention de la part des médias. Même si on s'attend à ça, il faut reconnaître que c'est beaucoup. Mais ça m'a certainement rendu plus forte comme personne», estime-t-elle.
Les événements des derniers jours, notamment l'annonce de la contestation par les libéraux de l'acte de candidature de Ruth Ellen Brosseau, ne semblent cependant pas avoir trop d'impact sur sa volonté de bien faire. Au sujet des signatures controversées, elle rappelle que ce sont des bénévoles du parti qui les ont recueillies selon les règles et que ces signatures ont été «approuvées par Élections Canada».
Rien ne laissait présager qu'elle allait un jour défendre son bulletin de candidature et les signatures qui l'accompagnent. Mais voilà. La jeune femme a décidé de jouer son rôle de députée et de prendre les moyens pour atténuer les impacts des railleries dont elle a été victime jusqu'à maintenant.
«C'était inattendu, mais je suis très enthousiaste à l'idée de travailler pour les néo-démocrates. Vraiment. Je ne m'attendais pas vraiment à gagner. Mais je crois en la vision que Jack Layton a du pays, un pays dans lequel les Canadiens et les Québécois peuvent travailler ensemble», avait-elle dit en début d'entrevue, avec peu de naturel.
Mais en fin d'entrevue, un de ses plaidoyers avait déjà l'air plus senti.
«Nous avons une équipe néo-démocrate très forte. Nous voulons venir en aide aux familles. En tant que mère, je sais quels sont les défis d'élever une famille et je vais m'assurer que la voix des familles ordinaires sera entendue haut et fort à la Chambre des communes.»
L'histoire ne dit pas encore si cette voix sera entendue en français ou en anglais...
Ruth Ellen Brosseau sort de son mutisme
Martin Francoeur
Le Nouvelliste
(Trois-Rivières) Ruth Ellen Brosseau existe vraiment. Plus de quatre jours après avoir été élue députée néo-démocrate de la circonscription de Berthier-Maskinongé, la députée la plus en demande a accordé hier au Nouvelliste sa toute première entrevue.
Elle vient à peine d'avoir vingt-sept ans. Son voyage à Las Vegas, c'était d'ailleurs pour souligner son anniversaire. Elle est hésitante quand elle parle français mais on constate que ce n'est pas pour elle une langue complètement étrangère. Elle semble encore fragile mais apparaît déterminée à remplir son rôle de députée de Berthier-Maskinongé à la Chambre des communes. Ruth Ellen Brosseau, qui est peut-être déjà la plus célèbre députée du NPD à avoir été élue lundi soir dernier, est sortie de l'ombre hier.
«Je suis vraiment, vraiment excitée», lance-t-elle d'entrée de jeu, en français. Le responsable des communications qui était à ses côtés avait prévenu que les questions pouvaient être en français, mais que la plupart des réponses allaient, pour l'instant, être en anglais. Au bout du compte, l'entrevue en entier s'est déroulée en anglais.
Ruth Ellen Brosseau se remet lentement du choc qu'elle a subi lundi soir dernier, alors qu'elle se trouvait aux quartiers généraux du NPD à Ottawa pour suivre le déroulement de la soirée électorale. Dès la publication des premiers résultats, elle était propulsée en avance dans Berthier-Maskinongé. En bout de ligne, elle aura recueilli 22 403 voix, soit 5735 de plus que le député sortant, le bloquiste Guy André.
«C'était vraiment un choc de voir les résultats le soir de l'élection. Mais plus ça allait, plus on sentait l'excitation. Depuis ce temps, je travaille très fort. J'apprends beaucoup. Ce n'est pas comme si c'était le travail d'une seule personne. Le NPD travaille en groupe pour s'assurer que les Québécois de partout, incluant ceux de Berthier-Maskinongé, soient représentés le plus efficacement possible», explique la nouvelle députée. Bien sûr elle avait vu les sondages, mais elle n'était pas certaine que cela puisse réellement arriver.
Au bout du fil, on la sent nerveuse. Mais hyper encadrée. Ses premières réponses sont des réponses préparées, apprises par coeur ou lues sur des aide-mémoire. On ne pouvait pas passer à côté: toute la semaine, les représentants du NPD disaient que la jeune femme était en formation, en coaching, pour affronter les médias, la population et, dans une certaine mesure, la réalité.
Quand on lui demande comment se sont passés ces derniers jours, Ruth Ellen Brosseau avoue que «ç'a été une grosse semaine». «J'ai eu la chance de rencontrer plusieurs membres de l'équipe, plusieurs membres du personnel. Toutes ces personnes ont été très sympathiques et m'ont offert beaucoup de soutien», répond-elle avant de s'arrêter net.
Un long silence dans l'entrevue. Vingt-sept secondes où tout ce qu'on entend, c'est le bruit de quelques feuilles de papier qu'on manipule ou le chuchotement de certaines personnes qu'on soupçonne à ses côtés. Vingt-sept secondes d'hésitation avant que le responsable des communications intervienne pour qu'on pose à nouveau la question.
«J'ai eu beaucoup de rencontres. J'ai été très bien accueillie cette semaine, aussi bien par Jack Layton que Thomas Mulclair.» Oui, elle a dit «Mulclair» au lieu de «Mulcair». Mais elle prononce le nom du chef sans trébucher.
«Tous les deux m'ont assuré qu'ils allaient m'offrir leur aide et que j'avais le soutien de l'ensemble du caucus. J'ai très hâte de rencontrer les collègues qui ont été élus et commencer à travailler avec eux très prochainement», a-t-elle fini par ajouter.
Il y a un mois, elle ne se doutait pas que le fait de dire oui à une demande du NPD pour que son nom figure sur un bulletin de vote dans une circonscription orpheline allait la conduire sur le chemin de la colline parlementaire. Et encore moins sur la route de Berthier.
«J'ai été approchée pour qu'on mette mon nom sur un bulletin de vote, puisque ça fait plusieurs années que j'appuie le NPD. J'ai toujours milité pour le NPD depuis que je suis en âge de voter, alors quand on m'a demandé de mettre mon nom j'ai accepté. Maintenant, je suis très, très emballée», assure-t-elle. Ruth Ellen Brosseau affirme ne pas avoir été payée pour que son nom soit ainsi utilisé. «C'était seulement symbolique. C'est une équipe que j'ai toujours appuyée.»
Aujourd'hui, forte sans doute d'un entraînement aussi mystérieux qu'intensif de quatre jours, Ruth Ellen Brosseau se dit prête à être députée de Berthier-Maskinongé. Et elle est consciente qu'elle a encore beaucoup de choses à apprendre. «Mais nous avons tous besoin de formation. Je ne suis pas la seule. Il y a toujours place à l'amélioration», philosophe-t-elle...
Ruth Ellen Brosseau l'admet sans ambages: elle n'a jamais mis les pieds dans Berthier-Maskinongé. Et elle a bien l'intention de le faire au cours des prochains jours.
«Je suis vraiment excitée à l'idée de me rendre dans la circonscription. On m'a dit que c'était une très belle région. Tout le monde a été tellement gentil depuis l'élection», explique celle qui dit avoir reçu beaucoup de courriels et de messages de soutien malgré la tempête médiatique au coeur de laquelle elle se retrouve.
Si elle vient faire son tour prochainement, elle pourra vraisemblablement compter sur l'appui du maire de Saint-Barthélemy, une municipalité située entre Berthierville et Louiseville et dont le nom a donné un peu de fil à retordre à la nouvelle députée. Celle-ci raconte que le maire de Saint-Barthélemy lui a envoyé un message par courrier électronique au cours des derniers jours. «Il est très enthousiaste. Il veut travailler avec moi, il veut m'aider à faire en sorte qu'on puisse bâtir une circonscription plus forte. Il s'est offert pour me faire découvrir la circonscription», s'emballe Ruth Ellen Brosseau.
Aurait-elle seulement envisagé, ne serait-ce qu'un moment depuis son élection, renoncer à ce rôle de députée? Ne jamais mettre les pieds dans Berthier-Maskinongé ou au parlement? «Je suis consciente qu'il y a beaucoup de rumeurs. Mais honnêtement l'idée de ne pas siéger comme députée ne m'a jamais traversé l'esprit. Je suis quelqu'un avec une grande force de volonté et je suis aussi une femme très entêtée. Une fois que je me décide à faire quelque chose, je reste déterminée à le faire. Je suis très loyale. J'ai toujours appuyé le NPD et je prévois faire la même chose pour les gens de ma circonscription; j'entends les appuyer et les représenter à Ottawa», répond-elle.
Pour ce faire, elle devra encore exercer ses aptitudes en français. La jeune femme, qui a de la famille à Montréal et dont le père et le grand-père sont francophones, est allée à l'école en français à Hudson jusqu'en deuxième année. Par la suite sa famille a déménagé à Kingston, où elle a passé quelque temps en immersion française. Après nous avoir expliqué tout ça en anglais, Ruth Ellen Brosseau a pris une grande respiration et a poursuivi en français: «Je peux parler français, mais ça fait plusieurs années que j'ai parlé donc, des fois ça me rend un peu nerveuse. Mais je pratique tous les jours et je veux être complètement bilingue.» On sent l'effort. Et la bonne volonté.
La nouvelle députée, qui quittera ses fonctions d'assistante gérante au Oliver's Pub du campus de l'Université Carleton, est bien consciente de l'attention médiatique qu'elle a suscitée depuis son élection, voire depuis la fin de sa non-campagne électorale. Tout cet engouement l'a prise de court.
«Je pense que personne ne peut vraiment être habitué à recevoir autant d'attention de la part des médias. Même si on s'attend à ça, il faut reconnaître que c'est beaucoup. Mais ça m'a certainement rendu plus forte comme personne», estime-t-elle.
Les événements des derniers jours, notamment l'annonce de la contestation par les libéraux de l'acte de candidature de Ruth Ellen Brosseau, ne semblent cependant pas avoir trop d'impact sur sa volonté de bien faire. Au sujet des signatures controversées, elle rappelle que ce sont des bénévoles du parti qui les ont recueillies selon les règles et que ces signatures ont été «approuvées par Élections Canada».
Rien ne laissait présager qu'elle allait un jour défendre son bulletin de candidature et les signatures qui l'accompagnent. Mais voilà. La jeune femme a décidé de jouer son rôle de députée et de prendre les moyens pour atténuer les impacts des railleries dont elle a été victime jusqu'à maintenant.
«C'était inattendu, mais je suis très enthousiaste à l'idée de travailler pour les néo-démocrates. Vraiment. Je ne m'attendais pas vraiment à gagner. Mais je crois en la vision que Jack Layton a du pays, un pays dans lequel les Canadiens et les Québécois peuvent travailler ensemble», avait-elle dit en début d'entrevue, avec peu de naturel.
Mais en fin d'entrevue, un de ses plaidoyers avait déjà l'air plus senti.
«Nous avons une équipe néo-démocrate très forte. Nous voulons venir en aide aux familles. En tant que mère, je sais quels sont les défis d'élever une famille et je vais m'assurer que la voix des familles ordinaires sera entendue haut et fort à la Chambre des communes.»
L'histoire ne dit pas encore si cette voix sera entendue en français ou en anglais...
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
C'est fou, je tombe sur cette article du Nouvelliste où une Tri-Fluvienne a été élue députée de Pierrefonds-Dollard. Il aurait été bien plus utile qu'elle se présente dans sa région d'adoption... 
Publié le 04 mai 2011
De COMSEP à députée de Pierrefonds-Dollard
Martin Francoeur
Le Nouvelliste
(Trois-Rivières) Il y avait une grande fierté hier dans les locaux de COMSEP, à Trois-Rivières. Une des employées, Lysane Blanchette-Lamothe, a été élue députée néo-démocrate dans Pierrefonds-Dollard, une circonscription de l'ouest de l'île de Montréal. Avec ce nouveau rôle, la jeune femme de 27 ans est bien consciente que sa vie vient de changer et elle envisage son travail de députée avec lucidité et sensibilité.
«C'est un beau cadeau, une belle marque de confiance de la part des électeurs. C'est certain qu'il y a eu une vague mais ça témoigne quand même d'une volonté de changement manifestée par les électeurs et ça m'a agréablement surprise de voir qu'autant de gens avaient opté pour ce que le NPD avait à offrir en ce sens-là», explique la nouvelle députée.
Contrairement à certains autres candidats du NPD ailleurs au Québec, Lysane Blanchette-Lamothe ne voulait pas se contenter d'agir comme poteau pour le parti au sein duquel elle a toujours milité.
«Pour moi, c'était important de ne pas être une candidate-poteau. J'ai choisi Pierrefonds-Dollard parce que je connaissais bien la circonscription et que j'y avais encore un réseau de contacts intéressant. J'avais envie, même avec peu de moyens, de faire campagne», explique-t-elle.
Et c'est ce qu'elle a fait, surtout au cours des deux dernières semaines, par de nombreux allers-retours entre Trois-Rivières et sa circonscription natale de Pierrefonds-Dollard.
Au cours de ce dernier blitz de campagne électorale, elle a rencontré des électeurs, dans des centres commerciaux ou dans les gares de trains de banlieue, elle a visité quelques entreprises et rencontré des organismes. «Pas beaucoup, mais on l'a fait», assure-t-elle.
Et pendant ce temps, elle a toujours tenu aussi à honorer ses engagements au sein de COMSEP, où elle donne des ateliers de conscientisation et d'éducation populaire. Elle aborde des questions comme l'actualité, l'environnement, la politique et la vie citoyenne.
«Le but est d'amener les participants à s'exprimer sur des sujets comme ceux-là. C'est très stimulant», explique celle qui étudie présentement à la maîtrise en éducation à l'Université du Québec à Trois-Rivières, où elle a également complété son baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale.
Hier matin, d'ailleurs, elle était à son poste même si elle n'avait pas dormi de la nuit. Elle a passé la soirée de lundi au théâtre Rialto, à Montréal, en compagnie de plusieurs autres candidats qui se voyaient élire en direct. «Il y avait une atmosphère incroyable. C'était très festif, très fébrile. Il y avait un grand sentiment d'accomplissement pour le parti, qui a réussi à aller chercher l'appui des Québécois», note-t-elle.
Comme plusieurs de ses nouveaux collègues, Lysane Blanchette-Lamothe a été recrutée un peu par accident. Impliquée depuis longtemps au sein du NPD, elle a accepté d'y être candidate en ne se doutant pas, au moment de remplir les formalités de candidature, qu'elle avait une réelle chance de devenir députée.
«Mais plus ça allait, plus on le sentait. En me présentant, c'est certain que j'étais consciente qu'il y avait une possibilité, même si elle était très faible. Mais sur le terrain, j'entendais les commentaires des gens et les encouragements. Au cours des dernières semaines, je me suis dit que j'irais jusqu'au bout», raconte la députée.
Et l'exploit n'est pas négligeable. Elle a délogé un libéral de longue date, Bernard Patry, qui était député depuis 1993 et qui a toujours été réélu depuis, avec des majorités variant entre 10 000 et 34 000 voix. Autour de Pierrefonds-Dollard, les forteresses libérales de Saint-Laurent-Cartierville - avec Stéphane Dion - et de Lac-Saint-Louis - avec Francis Scarpaleggia - ont tenu le coup.
Au cours des prochains jours, Lysane Blanchette-Lamothe rencontrera les responsables de l'organisation du NPD pour planifier la mise en place d'un bureau de circonscription, notamment.
Elle entend enfin garder un lien étroit avec COMSEP, où elle dit avoir découvert en Sylvie et Marie-Josée Tardif - toutes deux conseillères municipales à Trois-Rivières - des modèles de personnes impliquées en politique.
«Elles restent toujours près de leurs idéaux, près des gens. C'est exactement ce que je veux faire aussi», conclut-elle.

Publié le 04 mai 2011
De COMSEP à députée de Pierrefonds-Dollard
Martin Francoeur
Le Nouvelliste
(Trois-Rivières) Il y avait une grande fierté hier dans les locaux de COMSEP, à Trois-Rivières. Une des employées, Lysane Blanchette-Lamothe, a été élue députée néo-démocrate dans Pierrefonds-Dollard, une circonscription de l'ouest de l'île de Montréal. Avec ce nouveau rôle, la jeune femme de 27 ans est bien consciente que sa vie vient de changer et elle envisage son travail de députée avec lucidité et sensibilité.
«C'est un beau cadeau, une belle marque de confiance de la part des électeurs. C'est certain qu'il y a eu une vague mais ça témoigne quand même d'une volonté de changement manifestée par les électeurs et ça m'a agréablement surprise de voir qu'autant de gens avaient opté pour ce que le NPD avait à offrir en ce sens-là», explique la nouvelle députée.
Contrairement à certains autres candidats du NPD ailleurs au Québec, Lysane Blanchette-Lamothe ne voulait pas se contenter d'agir comme poteau pour le parti au sein duquel elle a toujours milité.
«Pour moi, c'était important de ne pas être une candidate-poteau. J'ai choisi Pierrefonds-Dollard parce que je connaissais bien la circonscription et que j'y avais encore un réseau de contacts intéressant. J'avais envie, même avec peu de moyens, de faire campagne», explique-t-elle.
Et c'est ce qu'elle a fait, surtout au cours des deux dernières semaines, par de nombreux allers-retours entre Trois-Rivières et sa circonscription natale de Pierrefonds-Dollard.
Au cours de ce dernier blitz de campagne électorale, elle a rencontré des électeurs, dans des centres commerciaux ou dans les gares de trains de banlieue, elle a visité quelques entreprises et rencontré des organismes. «Pas beaucoup, mais on l'a fait», assure-t-elle.
Et pendant ce temps, elle a toujours tenu aussi à honorer ses engagements au sein de COMSEP, où elle donne des ateliers de conscientisation et d'éducation populaire. Elle aborde des questions comme l'actualité, l'environnement, la politique et la vie citoyenne.
«Le but est d'amener les participants à s'exprimer sur des sujets comme ceux-là. C'est très stimulant», explique celle qui étudie présentement à la maîtrise en éducation à l'Université du Québec à Trois-Rivières, où elle a également complété son baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale.
Hier matin, d'ailleurs, elle était à son poste même si elle n'avait pas dormi de la nuit. Elle a passé la soirée de lundi au théâtre Rialto, à Montréal, en compagnie de plusieurs autres candidats qui se voyaient élire en direct. «Il y avait une atmosphère incroyable. C'était très festif, très fébrile. Il y avait un grand sentiment d'accomplissement pour le parti, qui a réussi à aller chercher l'appui des Québécois», note-t-elle.
Comme plusieurs de ses nouveaux collègues, Lysane Blanchette-Lamothe a été recrutée un peu par accident. Impliquée depuis longtemps au sein du NPD, elle a accepté d'y être candidate en ne se doutant pas, au moment de remplir les formalités de candidature, qu'elle avait une réelle chance de devenir députée.
«Mais plus ça allait, plus on le sentait. En me présentant, c'est certain que j'étais consciente qu'il y avait une possibilité, même si elle était très faible. Mais sur le terrain, j'entendais les commentaires des gens et les encouragements. Au cours des dernières semaines, je me suis dit que j'irais jusqu'au bout», raconte la députée.
Et l'exploit n'est pas négligeable. Elle a délogé un libéral de longue date, Bernard Patry, qui était député depuis 1993 et qui a toujours été réélu depuis, avec des majorités variant entre 10 000 et 34 000 voix. Autour de Pierrefonds-Dollard, les forteresses libérales de Saint-Laurent-Cartierville - avec Stéphane Dion - et de Lac-Saint-Louis - avec Francis Scarpaleggia - ont tenu le coup.
Au cours des prochains jours, Lysane Blanchette-Lamothe rencontrera les responsables de l'organisation du NPD pour planifier la mise en place d'un bureau de circonscription, notamment.
Elle entend enfin garder un lien étroit avec COMSEP, où elle dit avoir découvert en Sylvie et Marie-Josée Tardif - toutes deux conseillères municipales à Trois-Rivières - des modèles de personnes impliquées en politique.
«Elles restent toujours près de leurs idéaux, près des gens. C'est exactement ce que je veux faire aussi», conclut-elle.
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Ok entrevue téléphonique.Skarhet a écrit : Publié le 07 mai 2011
Ruth Ellen Brosseau sort de son mutisme
Martin Francoeur
Le Nouvelliste
(Trois-Rivières) Ruth Ellen Brosseau existe vraiment. Plus de quatre jours après avoir été élue députée néo-démocrate de la circonscription de Berthier-Maskinongé, la députée la plus en demande a accordé hier au Nouvelliste sa toute première entrevue.
Elle vient à peine d'avoir vingt-sept ans. Son voyage à Las Vegas, c'était d'ailleurs pour souligner son anniversaire. Elle est hésitante quand elle parle français mais on constate que ce n'est pas pour elle une langue complètement étrangère. Elle semble encore fragile mais apparaît déterminée à remplir son rôle de députée de Berthier-Maskinongé à la Chambre des communes. Ruth Ellen Brosseau, qui est peut-être déjà la plus célèbre députée du NPD à avoir été élue lundi soir dernier, est sortie de l'ombre hier.
«Je suis vraiment, vraiment excitée», lance-t-elle d'entrée de jeu, en français. Le responsable des communications qui était à ses côtés avait prévenu que les questions pouvaient être en français, mais que la plupart des réponses allaient, pour l'instant, être en anglais. Au bout du compte, l'entrevue en entier s'est déroulée en anglais.
Ruth Ellen Brosseau se remet lentement du choc qu'elle a subi lundi soir dernier, alors qu'elle se trouvait aux quartiers généraux du NPD à Ottawa pour suivre le déroulement de la soirée électorale. Dès la publication des premiers résultats, elle était propulsée en avance dans Berthier-Maskinongé. En bout de ligne, elle aura recueilli 22 403 voix, soit 5735 de plus que le député sortant, le bloquiste Guy André.
«C'était vraiment un choc de voir les résultats le soir de l'élection. Mais plus ça allait, plus on sentait l'excitation. Depuis ce temps, je travaille très fort. J'apprends beaucoup. Ce n'est pas comme si c'était le travail d'une seule personne. Le NPD travaille en groupe pour s'assurer que les Québécois de partout, incluant ceux de Berthier-Maskinongé, soient représentés le plus efficacement possible», explique la nouvelle députée. Bien sûr elle avait vu les sondages, mais elle n'était pas certaine que cela puisse réellement arriver.
Au bout du fil, on la sent nerveuse . Mais hyper encadrée. Ses premières réponses sont des réponses préparées, apprises par coeur ou lues sur des aide-mémoire. On ne pouvait pas passer à côté: toute la semaine, les représentants du NPD disaient que la jeune femme était en formation, en coaching, pour affronter les médias, la population et, dans une certaine mesure, la réalité.
Quand on lui demande comment se sont passés ces derniers jours, Ruth Ellen Brosseau avoue que «ç'a été une grosse semaine». «J'ai eu la chance de rencontrer plusieurs membres de l'équipe, plusieurs membres du personnel. Toutes ces personnes ont été très sympathiques et m'ont offert beaucoup de soutien», répond-elle avant de s'arrêter net.
Un long silence dans l'entrevue. Vingt-sept secondes où tout ce qu'on entend, c'est le bruit de quelques feuilles de papier qu'on manipule ou le chuchotement de certaines personnes qu'on soupçonne à ses côtés. Vingt-sept secondes d'hésitation avant que le responsable des communications intervienne pour qu'on pose à nouveau la question.
«J'ai eu beaucoup de rencontres. J'ai été très bien accueillie cette semaine, aussi bien par Jack Layton que Thomas Mulclair.» Oui, elle a dit «Mulclair» au lieu de «Mulcair». Mais elle prononce le nom du chef sans trébucher.
«Tous les deux m'ont assuré qu'ils allaient m'offrir leur aide et que j'avais le soutien de l'ensemble du caucus. J'ai très hâte de rencontrer les collègues qui ont été élus et commencer à travailler avec eux très prochainement», a-t-elle fini par ajouter.
Il y a un mois, elle ne se doutait pas que le fait de dire oui à une demande du NPD pour que son nom figure sur un bulletin de vote dans une circonscription orpheline allait la conduire sur le chemin de la colline parlementaire. Et encore moins sur la route de Berthier.
«J'ai été approchée pour qu'on mette mon nom sur un bulletin de vote, puisque ça fait plusieurs années que j'appuie le NPD. J'ai toujours milité pour le NPD depuis que je suis en âge de voter, alors quand on m'a demandé de mettre mon nom j'ai accepté. Maintenant, je suis très, très emballée», assure-t-elle. Ruth Ellen Brosseau affirme ne pas avoir été payée pour que son nom soit ainsi utilisé. «C'était seulement symbolique. C'est une équipe que j'ai toujours appuyée.»
Aujourd'hui, forte sans doute d'un entraînement aussi mystérieux qu'intensif de quatre jours, Ruth Ellen Brosseau se dit prête à être députée de Berthier-Maskinongé. Et elle est consciente qu'elle a encore beaucoup de choses à apprendre. «Mais nous avons tous besoin de formation. Je ne suis pas la seule. Il y a toujours place à l'amélioration», philosophe-t-elle...
Ruth Ellen Brosseau l'admet sans ambages: elle n'a jamais mis les pieds dans Berthier-Maskinongé. Et elle a bien l'intention de le faire au cours des prochains jours.
«Je suis vraiment excitée à l'idée de me rendre dans la circonscription. On m'a dit que c'était une très belle région. Tout le monde a été tellement gentil depuis l'élection», explique celle qui dit avoir reçu beaucoup de courriels et de messages de soutien malgré la tempête médiatique au coeur de laquelle elle se retrouve.
Si elle vient faire son tour prochainement, elle pourra vraisemblablement compter sur l'appui du maire de Saint-Barthélemy, une municipalité située entre Berthierville et Louiseville et dont le nom a donné un peu de fil à retordre à la nouvelle députée. Celle-ci raconte que le maire de Saint-Barthélemy lui a envoyé un message par courrier électronique au cours des derniers jours. «Il est très enthousiaste. Il veut travailler avec moi, il veut m'aider à faire en sorte qu'on puisse bâtir une circonscription plus forte. Il s'est offert pour me faire découvrir la circonscription», s'emballe Ruth Ellen Brosseau.
Aurait-elle seulement envisagé, ne serait-ce qu'un moment depuis son élection, renoncer à ce rôle de députée? Ne jamais mettre les pieds dans Berthier-Maskinongé ou au parlement? «Je suis consciente qu'il y a beaucoup de rumeurs. Mais honnêtement l'idée de ne pas siéger comme députée ne m'a jamais traversé l'esprit. Je suis quelqu'un avec une grande force de volonté et je suis aussi une femme très entêtée. Une fois que je me décide à faire quelque chose, je reste déterminée à le faire. Je suis très loyale. J'ai toujours appuyé le NPD et je prévois faire la même chose pour les gens de ma circonscription; j'entends les appuyer et les représenter à Ottawa», répond-elle.
Pour ce faire, elle devra encore exercer ses aptitudes en français. La jeune femme, qui a de la famille à Montréal et dont le père et le grand-père sont francophones, est allée à l'école en français à Hudson jusqu'en deuxième année. Par la suite sa famille a déménagé à Kingston, où elle a passé quelque temps en immersion française. Après nous avoir expliqué tout ça en anglais, Ruth Ellen Brosseau a pris une grande respiration et a poursuivi en français: «Je peux parler français, mais ça fait plusieurs années que j'ai parlé donc, des fois ça me rend un peu nerveuse. Mais je pratique tous les jours et je veux être complètement bilingue.» On sent l'effort. Et la bonne volonté.
La nouvelle députée, qui quittera ses fonctions d'assistante gérante au Oliver's Pub du campus de l'Université Carleton, est bien consciente de l'attention médiatique qu'elle a suscitée depuis son élection, voire depuis la fin de sa non-campagne électorale. Tout cet engouement l'a prise de court.
«Je pense que personne ne peut vraiment être habitué à recevoir autant d'attention de la part des médias. Même si on s'attend à ça, il faut reconnaître que c'est beaucoup. Mais ça m'a certainement rendu plus forte comme personne», estime-t-elle.
Les événements des derniers jours, notamment l'annonce de la contestation par les libéraux de l'acte de candidature de Ruth Ellen Brosseau, ne semblent cependant pas avoir trop d'impact sur sa volonté de bien faire. Au sujet des signatures controversées, elle rappelle que ce sont des bénévoles du parti qui les ont recueillies selon les règles et que ces signatures ont été «approuvées par Élections Canada».
Rien ne laissait présager qu'elle allait un jour défendre son bulletin de candidature et les signatures qui l'accompagnent. Mais voilà. La jeune femme a décidé de jouer son rôle de députée et de prendre les moyens pour atténuer les impacts des railleries dont elle a été victime jusqu'à maintenant.
«C'était inattendu, mais je suis très enthousiaste à l'idée de travailler pour les néo-démocrates. Vraiment. Je ne m'attendais pas vraiment à gagner. Mais je crois en la vision que Jack Layton a du pays, un pays dans lequel les Canadiens et les Québécois peuvent travailler ensemble», avait-elle dit en début d'entrevue, avec peu de naturel.
Mais en fin d'entrevue, un de ses plaidoyers avait déjà l'air plus senti.
«Nous avons une équipe néo-démocrate très forte. Nous voulons venir en aide aux familles. En tant que mère, je sais quels sont les défis d'élever une famille et je vais m'assurer que la voix des familles ordinaires sera entendue haut et fort à la Chambre des communes.»
L'histoire ne dit pas encore si cette voix sera entendue en français ou en anglais...


Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Mathieu Ravignat, député du NPD élu dans le comté de Pontiac (celui avec le t-shirt blanc)
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0n5KkLsHOB0[/youtube]
Il est prêt à essuyer les attaques des conservateurs
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0n5KkLsHOB0[/youtube]
Il est prêt à essuyer les attaques des conservateurs

Dernière modification par Lost25 le sam. mai 07, 2011 9:22 am, modifié 2 fois.
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Ca doit pas être elle sur la photo
Elle est en train de subir des chirurgies plastiques au frais du NPD pour y ressembler 


-
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
C'est ça que je m'en venais écrire. Ou bien peut-être qu'il cherchent un sosie.Guillaume a écrit : Ca doit pas être elle sur la photoElle est en train de subir des chirurgies plastiques au frais du NPD pour y ressembler
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Coudonc elle connaît même pas le nom de famille de Thomas Mulcair, le vice-président du NPD et le lieutenant du parti au Québec...
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle

Caricature Hervé Philippe La Tribune

Caricature Jean Isabelle Cyberpresse
Dernière modification par Anya le sam. mai 07, 2011 12:24 pm, modifié 1 fois.
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Je veux juste dire que moi aussi je dis MulclairRaven a écrit : Coudonc elle connaît même pas le nom de famille de Thomas Mulcair, le vice-président du NPD et le lieutenant du parti au Québec...


Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Je ne pense pas qu'il y a seulement elle qui a de la difficulté avec ce nom de famille, moi-même, faut que j'y pense avant de le dire.Raven a écrit : Coudonc elle connaît même pas le nom de famille de Thomas Mulcair, le vice-président du NPD et le lieutenant du parti au Québec...
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
J'avais aucun problème, mais maintenant je crois que je vais buter sur le nom sûrement.Soleil47 a écrit : [...]
Je ne pense pas qu'il y a seulement elle qui a de la difficulté avec ce nom de famille, moi-même, faut que j'y pense avant de le dire.

Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Au moins elle n'a pas dit madame Mulclair.
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Anya a écrit : [...]
![]()
D'après l'article "Elle est très enthousiaste "
Il auraient pas pu, tant qu a y être, prendre une photo récente d'elle ?? Ne pas reprendre celle de son affiche

Edit : Je viens de lire que ca été une entrevue téléphonique... je pensais qu'il l'avait vu de leur yeux.. une entrevue face-a-face.. ben non

Dernière modification par MayClo le sam. mai 07, 2011 1:54 pm, modifié 1 fois.
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
D'après moi elle existe même pas. C'est un front comme le magicien d'OZ
C'est pour ça qu'on ne la voit jamais et qu'on n'a qu'une seule image d'elle

C'est pour ça qu'on ne la voit jamais et qu'on n'a qu'une seule image d'elle

Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Lost25 a écrit : D'après moi elle existe même pas. C'est un front comme le magicien d'OZ![]()
C'est pour ça qu'on ne la voit jamais et qu'on n'a qu'une seule image d'elle
J'commence a penser ça..... le déroulement de cette élection dans ce compté est un peu maliasante..... alors que c'est actuellement un compté qui est dans la shnoute..... et généralement, un député est aux premières loges dans la gestion d'une mesure d'urgence de ce type....
Bref... c'est pas comique....
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
selon radio canada a la un père francophone qui reste a hudson
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
C'est ce que je trouve le plus triste dans ça... les citoyens sont dans un sale merdier et il n'y a pas de députation solide pour les appuyer sur la scène fédéral....Placeress a écrit : [...]
J'commence a penser ça..... le déroulement de cette élection dans ce compté est un peu maliasante..... alors que c'est actuellement un compté qui est dans la shnoute..... et généralement, un député est aux premières loges dans la gestion d'une mesure d'urgence de ce type....
Bref... c'est pas comique....
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Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
J'ai vu son père en entrevue aux nouvelles à Radio-Canada (jeudi midi peut-être, je ne me souviens plus).Earendil a écrit : selon radio canada a la un père francophone qui reste a hudson
Il parlait bien français soit dit en passant.
Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Si vous cliquez sur le lien de l'article vous avez accès au centre de la page à l'audio de l'entrevue.
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Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
si lui parle bien francais elle pourquoi non
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat