Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
- lorraine48
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Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
moi non plus je n ai jamais accroché cette carte à la poignée
Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
On peut trouver l'acte d'accusation sur ce lien :
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Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
Le bruit court depuis longtemps en France que DSK est un obsédé sexuel qui harcèle les jeunes femmes. Dans ce cas-ci, il n'y a pas encore assez d'éléments pour se montrer affirmatif, mais au vu du nombre d'affaires sexuelles louches qu'il traîne derrière lui, je dirai qu'il ne peut pas y avoir de fumée sans feu : chez lui, cela ressemble plutôt à une pathologie style addiction sexuelle. Certains politiciens français ont dit qu'il y avait des piles de plaintes le concernant chez les avocats, mais que les affaires étaient rapidement étouffées. En France malheureusement, c'est comme cela que ça marche.lorraine48 a écrit : avoir un si haut poste ,brigué la présidence de la france et agresser une femme de chambre dans sa chamvre d hotel, cela ne démontre pas une grosse intelligence oh c est sur qu il n est accusé de rien il n est que soupconné de viol mais quand même je me questionne <a moins que ce ne soit qu un homme qui ne pense qu avec sa queue et cette femme de chambre devait être tres sex appeal, ou sa queue lui démangait quelque chose de rare
[color=#4000BF]« Plus les oiseaux volent haut, plus ils semblent petits à ceux qui ne savent pas voler »[/color]
Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
C'est exact : les rumeurs sur le fait qu'il soit un "chaud lapin" courent depuis des années. Mais tant que cela supposait un jeu de la séduction, c'était traité avec indifférence en France, voire même avec une certaine sympathie. La liste des présidents qui ont eu des maitresses et des enfants naturels est suffisamment longue pour démontrer que ca n'offusque pas tellement les français.Psyché a écrit : [...]
Le bruit court depuis longtemps en France que DSK est un obsédé sexuel qui harcèle les jeunes femmes. Dans ce cas-ci, il n'y a pas encore assez d'éléments pour se montrer affirmatif, mais au vu du nombre d'affaires sexuelles louches qu'il traîne derrière lui, je dirai qu'il ne peut pas y avoir de fumée sans feu : chez lui, cela ressemble plutôt à une pathologie style addiction sexuelle. Certains politiciens français ont dit qu'il y avait des piles de plaintes le concernant chez les avocats, mais que les affaires étaient rapidement étouffées. En France malheureusement, c'est comme cela que ça marche.
Maintenant que les affaires aient été étouffées, cela tient beaucoup au système judiciaire français. Aux USA, le système est accusatoire. Au présumé coupable de prouver son innocence. En France c'est l'inverse, et le doute bénéficie toujours à l'accusé. Alors dans des affaires ou c'est parole contre parole, l'accusé, particulièrement s'il est puissant et connu, s'en tirera assez facilement.
Maintenant, si à l'aube de cette affaire les vannes s'ouvrent et les éventuelles victimes de DSK se manifestent en intentant des procès, elles auront beaucoup plus de chances de gagner, même sans preuves matérielles, var le doute aura changé de camp.
[img]http://img834.imageshack.us/img834/7324/skibanner.jpg[/img]
Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
Intéressant de voir comment ça fonctionne en France... mais ça doit être horrible pour les victimes de harcèlement et/ou de violence sexuellePhoenix 1 a écrit : [...]
C'est exact : les rumeurs sur le fait qu'il soit un "chaud lapin" courent depuis des années. Mais tant que cela supposait un jeu de la séduction, c'était traité avec indifférence en France, voire même avec une certaine sympathie. La liste des présidents qui ont eu des maitresses et des enfants naturels est suffisamment longue pour démontrer que ca n'offusque pas tellement les français.
Maintenant que les affaires aient été étouffées, cela tient beaucoup au système judiciaire français. Aux USA, le système est accusatoire. Au présumé coupable de prouver son innocence. En France c'est l'inverse, et le doute bénéficie toujours à l'accusé. Alors dans des affaires ou c'est parole contre parole, l'accusé, particulièrement s'il est puissant et connu, s'en tirera assez facilement.
Maintenant, si à l'aube de cette affaire les vannes s'ouvrent et les éventuelles victimes de DSK se manifestent en intentant des procès, elles auront beaucoup plus de chances de gagner, même sans preuves matérielles, var le doute aura changé de camp.

maman de deux garçons tout sauf ordinaires :)
Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
Pour les victimes de violences sexuelles, il y a des preuves physiques. Elles peuvent donc attaquer.°zabel° a écrit : [...]
Intéressant de voir comment ça fonctionne en France... mais ça doit être horrible pour les victimes de harcèlement et/ou de violence sexuelle![]()
Par contre en effet, pour le harcèlement (s'il n'y a pas de preuves écrites, filmées etc...) c'est parole contre parole, et là, c'est très aléatoire...
[img]http://img834.imageshack.us/img834/7324/skibanner.jpg[/img]
Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
Publié le 17 mai 2011 à 08h28 | Mis à jour à 08h28
Deux ou trois choses qu'Anne ne sait pas...
Nathalie Petrowski
La Presse

On commence par croire au coup monté ou à la blague. L'histoire est tellement énorme et son timing si parfait qu'il ne peut qu'être suspect. On se dit que ça n'a aucun sens. Que c'est impossible que Dominique Strauss-Kahn, le patron du Fonds monétaire international, candidat vedette pressenti du Parti socialiste français et peut-être futur président de la République française, c'est impossible que ce monsieur-là ait fait une telle connerie. Impossible qu'il ait agressé sexuellement cette jeune femme de chambre de l'hôtel Sofitel de Manhattan. Voyons donc! Il y a à peine trois semaines, aux journalistes de Libération qu'il rencontrait dans un resto à Paris, DSK avait même confié que sa plus grande crainte était que ses adversaires tentent de salir sa réputation et paient un million d'euros à une femme pour qu'elle l'accuse faussement de l'avoir violée dans un parking. D'un parking à Paris à une chambre d'hôtel à New York, il n'y a qu'un océan qui semble bel et bien avoir été franchi.
Difficile d'imaginer qu'un type qui craint un tel complot de la part de ses adversaires politiques les devance et réalise le complot lui-même en toute insouciance. Difficile enfin d'imaginer que ce type est marié depuis 20 ans à une femme belle, riche et intelligente, qui le défend bec et ongles depuis toujours. J'ai nommé Anne Sinclair, sublime brune aux yeux clairs, ex-présentatrice vedette de la télé française et riche héritière de Paul Rosenberg, un des plus grands marchands d'art du XXe siècle. Pour DSK, Anne Sinclair a abandonné une carrière couronnée de succès à la télé française qui avait connu un sommet avec l'émission 7 sur 7. Pour DSK, elle a quitté son superbe appartement de la Place des Vosges et Paris, la ville qu'elle aime le plus au monde, pour le suivre à Washington où, pour passer le temps, elle tient un blogue coiffé du titre «Deux ou trois choses vues d'Amérique». Dans ce blogue, Anne Sinclair nous entretient régulièrement de la vie politique américaine. Elle a toutefois fait une exception en octobre 2008 pour parler de sa vie privée et tirer un trait définitif sur la liaison que DSK avait eue avec Piroska Nagy, une économiste hongroise et une ses subordonnées au FMI. Sous la rubrique «Deux ou trois choses à vous dire», Anne Sinclair avait écrit: «Cette aventure d'un soir est désormais derrière nous. Nous nous aimons comme au premier jour.»
Je ne sais pas si Anne Sinclair aime encore DSK comme au premier jour. Chose certaine, elle n'a rien écrit sur son blogue depuis que ce dernier a été arrêté, menotté et foutu en prison. Dans la journée de dimanche, elle a bien envoyé à l'AFP un communiqué où elle déclarait: «Je ne crois pas une seule seconde aux accusations portées contre mon mari. Je ne doute pas que son innocence soit rétablie.» Depuis qu'il a été placé en détention provisoire, plus rien. Pas un mot. Pas une ligne. Silence radio.
On commence par croire à un coup monté ou à une blague et puis subitement, le poids de la réalité finit par s'installer, aidé en cela par le poids des nouvelles (vieilles) accusations comme celles portées par l'écrivaine et journaliste Tristane Banon. DSK aurait entraîné cette pétillante blonde, aujourd'hui âgée de 31 ans, dans un appartement et tenté de l'agresser sexuellement alors qu'elle venait l'interviewer, il y a quelques années. En février 2007, sur le plateau de l'émission 93, Faubourg Saint-Honoré, la journaliste a tout raconté aux invités de Thierry Ardisson. On peut encore voir sur le web la vidéo où, souriante et blagueuse, la journaliste décrit «le chimpanzé en rut» avec qui elle s'est battue et débattue dans un appartement chic et vide où il lui avait donné rendez-vous. Les téléspectateurs n'entendent pas le nom de DSK, bipé pour les circonstances, mais tous les invités autour de la table, oui. Et quand Ardisson lance que le chimpanzé en question est obsédé par les gonzesses, qu'il a un énorme problème avec ça, tous les invités opinent du bonnet. Pas un seul pour protester ni défendre l'honneur de DSK. À l'évidence, tout le monde sait que Tristane n'invente rien. Anne Sinclair le savait-elle aussi? Je veux dire à ce point-là? Ou avait-elle fini par fermer les yeux sur les frasques de son coureur de jupons de mari et par invoquer un complot de la droite comme Hillary Clinton l'a fait pour Bill?
On commence par croire à un coup monté et puis on se souvient de Monica Lewinsky, de Roman Polanski et de ce soir du printemps 1998 où une jeune croupière de 19 ans a été agressée sexuellement au Manoir Rouville de Saint-Hilaire par un producteur riche, influent, à qui tout réussissait. Si l'histoire n'avait pas la fâcheuse manie de se répéter, on pourrait croire à l'innocence de DSK et à la théorie du complot que ses amis et proches mettent de l'avant. Mais dans ce genre d'affaire mettant en scène un homme riche et tout-puissant, la vie nous a enseigné que les complots sont rares. Et que l'amour inconditionnel d'une femme, même d'une battante comme Anne Sinclair, finit toujours malheureusement par se heurter contre le mur froid des faits.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Deux ou trois choses qu'Anne ne sait pas...
Nathalie Petrowski
La Presse

On commence par croire au coup monté ou à la blague. L'histoire est tellement énorme et son timing si parfait qu'il ne peut qu'être suspect. On se dit que ça n'a aucun sens. Que c'est impossible que Dominique Strauss-Kahn, le patron du Fonds monétaire international, candidat vedette pressenti du Parti socialiste français et peut-être futur président de la République française, c'est impossible que ce monsieur-là ait fait une telle connerie. Impossible qu'il ait agressé sexuellement cette jeune femme de chambre de l'hôtel Sofitel de Manhattan. Voyons donc! Il y a à peine trois semaines, aux journalistes de Libération qu'il rencontrait dans un resto à Paris, DSK avait même confié que sa plus grande crainte était que ses adversaires tentent de salir sa réputation et paient un million d'euros à une femme pour qu'elle l'accuse faussement de l'avoir violée dans un parking. D'un parking à Paris à une chambre d'hôtel à New York, il n'y a qu'un océan qui semble bel et bien avoir été franchi.
Difficile d'imaginer qu'un type qui craint un tel complot de la part de ses adversaires politiques les devance et réalise le complot lui-même en toute insouciance. Difficile enfin d'imaginer que ce type est marié depuis 20 ans à une femme belle, riche et intelligente, qui le défend bec et ongles depuis toujours. J'ai nommé Anne Sinclair, sublime brune aux yeux clairs, ex-présentatrice vedette de la télé française et riche héritière de Paul Rosenberg, un des plus grands marchands d'art du XXe siècle. Pour DSK, Anne Sinclair a abandonné une carrière couronnée de succès à la télé française qui avait connu un sommet avec l'émission 7 sur 7. Pour DSK, elle a quitté son superbe appartement de la Place des Vosges et Paris, la ville qu'elle aime le plus au monde, pour le suivre à Washington où, pour passer le temps, elle tient un blogue coiffé du titre «Deux ou trois choses vues d'Amérique». Dans ce blogue, Anne Sinclair nous entretient régulièrement de la vie politique américaine. Elle a toutefois fait une exception en octobre 2008 pour parler de sa vie privée et tirer un trait définitif sur la liaison que DSK avait eue avec Piroska Nagy, une économiste hongroise et une ses subordonnées au FMI. Sous la rubrique «Deux ou trois choses à vous dire», Anne Sinclair avait écrit: «Cette aventure d'un soir est désormais derrière nous. Nous nous aimons comme au premier jour.»
Je ne sais pas si Anne Sinclair aime encore DSK comme au premier jour. Chose certaine, elle n'a rien écrit sur son blogue depuis que ce dernier a été arrêté, menotté et foutu en prison. Dans la journée de dimanche, elle a bien envoyé à l'AFP un communiqué où elle déclarait: «Je ne crois pas une seule seconde aux accusations portées contre mon mari. Je ne doute pas que son innocence soit rétablie.» Depuis qu'il a été placé en détention provisoire, plus rien. Pas un mot. Pas une ligne. Silence radio.
On commence par croire à un coup monté ou à une blague et puis subitement, le poids de la réalité finit par s'installer, aidé en cela par le poids des nouvelles (vieilles) accusations comme celles portées par l'écrivaine et journaliste Tristane Banon. DSK aurait entraîné cette pétillante blonde, aujourd'hui âgée de 31 ans, dans un appartement et tenté de l'agresser sexuellement alors qu'elle venait l'interviewer, il y a quelques années. En février 2007, sur le plateau de l'émission 93, Faubourg Saint-Honoré, la journaliste a tout raconté aux invités de Thierry Ardisson. On peut encore voir sur le web la vidéo où, souriante et blagueuse, la journaliste décrit «le chimpanzé en rut» avec qui elle s'est battue et débattue dans un appartement chic et vide où il lui avait donné rendez-vous. Les téléspectateurs n'entendent pas le nom de DSK, bipé pour les circonstances, mais tous les invités autour de la table, oui. Et quand Ardisson lance que le chimpanzé en question est obsédé par les gonzesses, qu'il a un énorme problème avec ça, tous les invités opinent du bonnet. Pas un seul pour protester ni défendre l'honneur de DSK. À l'évidence, tout le monde sait que Tristane n'invente rien. Anne Sinclair le savait-elle aussi? Je veux dire à ce point-là? Ou avait-elle fini par fermer les yeux sur les frasques de son coureur de jupons de mari et par invoquer un complot de la droite comme Hillary Clinton l'a fait pour Bill?
On commence par croire à un coup monté et puis on se souvient de Monica Lewinsky, de Roman Polanski et de ce soir du printemps 1998 où une jeune croupière de 19 ans a été agressée sexuellement au Manoir Rouville de Saint-Hilaire par un producteur riche, influent, à qui tout réussissait. Si l'histoire n'avait pas la fâcheuse manie de se répéter, on pourrait croire à l'innocence de DSK et à la théorie du complot que ses amis et proches mettent de l'avant. Mais dans ce genre d'affaire mettant en scène un homme riche et tout-puissant, la vie nous a enseigné que les complots sont rares. Et que l'amour inconditionnel d'une femme, même d'une battante comme Anne Sinclair, finit toujours malheureusement par se heurter contre le mur froid des faits.
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Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
Je te signale que c'est faux. Aux Etats-Unis aussi, la présomption d'innocence est inscrite dans la constitution. Et la poursuite doit prouver hors de tout doute raisonable, la culpabilité de l'accusé.Phoenix 1 a écrit : [...]
C'est exact : les rumeurs sur le fait qu'il soit un "chaud lapin" courent depuis des années. Mais tant que cela supposait un jeu de la séduction, c'était traité avec indifférence en France, voire même avec une certaine sympathie. La liste des présidents qui ont eu des maitresses et des enfants naturels est suffisamment longue pour démontrer que ca n'offusque pas tellement les français.
Maintenant que les affaires aient été étouffées, cela tient beaucoup au système judiciaire français. Aux USA, le système est accusatoire. Au présumé coupable de prouver son innocence. En France c'est l'inverse, et le doute bénéficie toujours à l'accusé. Alors dans des affaires ou c'est parole contre parole, l'accusé, particulièrement s'il est puissant et connu, s'en tirera assez facilement.
Maintenant, si à l'aube de cette affaire les vannes s'ouvrent et les éventuelles victimes de DSK se manifestent en intentant des procès, elles auront beaucoup plus de chances de gagner, même sans preuves matérielles, var le doute aura changé de camp.
La seule différence, c'est qu'à cause de liberté de presse aussi inscrite dans la constitution américaine, on ne peut pas empêcher de publier le nom des accusés et les chefs d'accusations.
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Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
Le système US est accusatoire, le français est inquisitoire, ca change quand même l'angle de vue. Et si je devais être accusé quelque part, je prierais pour que ce soit en France plutôt qu'aux USA.
Mais tu as parfaitement raison, ce qui est probablement le noeud du problème, au delà de la procédure purement juridique, c'est la transparence affichée par les media US où toutes les images sont autorisées, y compris celles qui accusent avant même le début du procès.
Cela est interdit en France. C'est mieux pour l'accusé, je ne sais pas si c'est mieux pour la procédure en général, mais c'est comme ca. Et à l'ère de l'image, ce n'est pas neutre !
Mais tu as parfaitement raison, ce qui est probablement le noeud du problème, au delà de la procédure purement juridique, c'est la transparence affichée par les media US où toutes les images sont autorisées, y compris celles qui accusent avant même le début du procès.
Cela est interdit en France. C'est mieux pour l'accusé, je ne sais pas si c'est mieux pour la procédure en général, mais c'est comme ca. Et à l'ère de l'image, ce n'est pas neutre !
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Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
DSK - Le risque de dénoncer
Josée Boileau 17 mai 2011 Justice
La présomption d'innocence est un principe essentiel en justice, à condition qu'elle serve précisément à laisser la justice agir, déposer les preuves, entendre les témoins. Lorsqu'elle est brandie en lui accolant des mots comme «invraisemblable», «coup monté», «complot», on est déjà au-delà de la description des faits. Quand, de surcroît, face à une accusation d'agression sexuelle, on évoque le tempérament «libertin», «séducteur», «chaud lapin» de l'accusé, c'est comme si le jugement était déjà passé. Et que la victime traversait dès lors dans le camp des menteuses ou des saintes nitouches.
Tous ces mots ont cours depuis l'arrestation, samedi, du populaire, et présidentiable, grand patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn. Ils ramènent au long périple judiciaire que les femmes victimes d'agression sexuelle ou de harcèlement sexuel au travail ont dû traverser avant que leur soit reconnue une crédibilité. On leur a si longtemps rétorqué qu'elles avaient inventé, exagéré, provoqué ou un compte à régler avec celui qu'elles accusaient qu'il fallait tout un courage, ou une preuve en béton, pour qu'elles se rendent à un procès. C'est une victoire encore récente du féminisme que dans quelques endroits, dont l'Amérique du Nord, on prenne maintenant leurs plaintes au sérieux.
Mais cet acquis reste fragile, comme le font voir bien des commentaires suscités par l'affaire DSK. La victime présumée est ignorée ou réduite au rôle de pion d'une machination politique — thèse pas impossible, mais certainement extraordinaire. Par contre, il faudrait écarter de l'analyse la personnalité du suspect, «séducteur insistant», comme le veut un euphémisme commode, à qui rumeurs et faits prêtent des frasques sexuelles en tout genre, parfois avec consentement des dames, parfois sans.
Que l'on en appelle à la prudence, soit. Mais encore faut-il que cela s'applique aux deux camps. Ici, à moins de pratiquer l'aveuglement volontaire, il est clair que les apparences et la description des événements sont pour le moment contre M. Strauss-Kahn. L'acte d'accusation, faisant état de gestes graves, et la possibilité réelle que l'homme puisse quitter les États-Unis justifient la rigueur judiciaire exercée à son endroit.
Cela ne présume en rien de la suite des choses. Les fausses accusations existent. On en a vu un exemple la semaine dernière au Québec alors qu'un homme, au passé criminel, a été acquitté d'une accusation d'avoir agressé une femme après l'avoir, disait celle-ci, emprisonnée dans une pellicule plastique. L'histoire avait frappé l'imagination quand elle avait été médiatisée, mais les faits mis en preuve au procès ont permis de démolir la version de la présumée victime.
En revanche, être clouées au pilori est encore un risque auquel s'exposent bien des femmes agressées, surtout si l'homme visé est riche, puissant et entouré. Sexisme et classes sociales forment souvent un couple infernal dans ces histoires. L'anonyme femme de ménage du Sofitel, résidente du Bronx, doit maintenant vivre cachée parce que tout à coup son parcours est mêlé à celui de DSK et qu'on lui prête de sombres desseins. C'est injuste pour elle. Et cela le sera tant que la justice n'aura pas tranché autrement.
http://www.ledevoir.com/societe/justice ... e-denoncer" onclick="window.open(this.href);return false;
Josée Boileau 17 mai 2011 Justice
La présomption d'innocence est un principe essentiel en justice, à condition qu'elle serve précisément à laisser la justice agir, déposer les preuves, entendre les témoins. Lorsqu'elle est brandie en lui accolant des mots comme «invraisemblable», «coup monté», «complot», on est déjà au-delà de la description des faits. Quand, de surcroît, face à une accusation d'agression sexuelle, on évoque le tempérament «libertin», «séducteur», «chaud lapin» de l'accusé, c'est comme si le jugement était déjà passé. Et que la victime traversait dès lors dans le camp des menteuses ou des saintes nitouches.
Tous ces mots ont cours depuis l'arrestation, samedi, du populaire, et présidentiable, grand patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn. Ils ramènent au long périple judiciaire que les femmes victimes d'agression sexuelle ou de harcèlement sexuel au travail ont dû traverser avant que leur soit reconnue une crédibilité. On leur a si longtemps rétorqué qu'elles avaient inventé, exagéré, provoqué ou un compte à régler avec celui qu'elles accusaient qu'il fallait tout un courage, ou une preuve en béton, pour qu'elles se rendent à un procès. C'est une victoire encore récente du féminisme que dans quelques endroits, dont l'Amérique du Nord, on prenne maintenant leurs plaintes au sérieux.
Mais cet acquis reste fragile, comme le font voir bien des commentaires suscités par l'affaire DSK. La victime présumée est ignorée ou réduite au rôle de pion d'une machination politique — thèse pas impossible, mais certainement extraordinaire. Par contre, il faudrait écarter de l'analyse la personnalité du suspect, «séducteur insistant», comme le veut un euphémisme commode, à qui rumeurs et faits prêtent des frasques sexuelles en tout genre, parfois avec consentement des dames, parfois sans.
Que l'on en appelle à la prudence, soit. Mais encore faut-il que cela s'applique aux deux camps. Ici, à moins de pratiquer l'aveuglement volontaire, il est clair que les apparences et la description des événements sont pour le moment contre M. Strauss-Kahn. L'acte d'accusation, faisant état de gestes graves, et la possibilité réelle que l'homme puisse quitter les États-Unis justifient la rigueur judiciaire exercée à son endroit.
Cela ne présume en rien de la suite des choses. Les fausses accusations existent. On en a vu un exemple la semaine dernière au Québec alors qu'un homme, au passé criminel, a été acquitté d'une accusation d'avoir agressé une femme après l'avoir, disait celle-ci, emprisonnée dans une pellicule plastique. L'histoire avait frappé l'imagination quand elle avait été médiatisée, mais les faits mis en preuve au procès ont permis de démolir la version de la présumée victime.
En revanche, être clouées au pilori est encore un risque auquel s'exposent bien des femmes agressées, surtout si l'homme visé est riche, puissant et entouré. Sexisme et classes sociales forment souvent un couple infernal dans ces histoires. L'anonyme femme de ménage du Sofitel, résidente du Bronx, doit maintenant vivre cachée parce que tout à coup son parcours est mêlé à celui de DSK et qu'on lui prête de sombres desseins. C'est injuste pour elle. Et cela le sera tant que la justice n'aura pas tranché autrement.
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Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
Je ne suis pas sûr que ce soit mieux, selon moi. Dans le système accusatoire, la police amasse les preuves et accuse, et le juge ne fait que trancher. Dans le système inquisitoire, le juge lui-même fait enquête et a donc un parti pris.Phoenix 1 a écrit : Le système US est accusatoire, le français est inquisitoire , ca change quand même l'angle de vue. Et si je devais être accusé quelque part, je prierais pour que ce soit en France plutôt qu'aux USA.
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Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
Publié le 17 mai 2011 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Le bûcher des vanités
Lysiane Gagnon
La Presse
La rumeur courait en France depuis des mois: le camp Sarkozy avait amassé une pléiade d'informations compromettantes sur Dominique Strauss-Kahn et n'attendait que le début de la course présidentielle pour les éventer. Ce ne sera pas nécessaire, DSK s'étant, semble-t-il, fait hara-kiri lui-même, victime non pas de son goût immodéré du sexe et de son amour incontrôlé de la «gent féminine», mais victime d'une pathologie bien particulière.
Car ne nous méprenons pas. Si cette histoire est vraie, ce n'est pas une histoire de sexe. Les violeurs n'aiment ni le sexe, ni les femmes. Loin d'être des séducteurs, ce sont des brutes pour qui le fait de prendre une femme de force est un acte de pure domination qui n'a rien à voir avec le désir sexuel.
Loin d'être amoureux des femmes, ces hommes-là sont au contraire des misogynes profonds. Le vrai séducteur veut plaire. Il fait la cour à la femme convoitée. Il tente de la séduire par la parole et par des gestes subtils. Il avance quand elle ne recule pas. Mais si elle se refuse à lui, il va voir ailleurs.
Le séducteur cherche une femme à sa mesure et ne s'en prend pas aux femmes vulnérables. Or, y a-t-il être plus vulnérable qu'une femme de chambre, immigrée africaine de surcroît?
Si DSK est coupable (ce qu'on ignore, bien sûr, à l'heure actuelle), il aurait choisi le mauvais pays pour donner libre cours à ses pulsions dominatrices et misogynes. En France, une femme de chambre immigrée aurait-elle osé porter plainte contre un homme assez important pour pouvoir s'offrir une suite d'hôtel à 3000$ la nuit? Mais voilà, aux États-Unis, comme d'ailleurs chez nous, la cause des femmes est assez avancée pour que la plus humble des immigrées sache qu'elle sera soutenue par son employeur, par la police et par le système judiciaire.
La femme de chambre aurait-elle été payée pour inventer cette histoire? La chose est imaginable, encore que tout indique que la police new-yorkaise a mené une enquête sérieuse. Chose certaine, DSK traîne un lourd passé.
Car même en France, on ne badine plus avec la violence sexuelle, que l'on a cessé de considérer comme relevant de la vie privée. Une jeune romancière a publiquement dénoncé DSK pour une brutale tentative de viol survenue en 2002 - sa mère, une élue socialiste, l'avait dissuadée de porter plainte.
Son aventure avec une économiste qui était sa subordonnée, au FMI, prend une nouvelle couleur depuis qu'on a appris que loin d'être consentante, la jeune femme a écrit, dans une lettre à son employeur, avoir été «forcée», en ajoutant que M. Strauss Kahn ne devrait pas avoir de femmes sous sa direction.
Combien d'autres témoignages auraient-ils été produits par le camp Sarkozy, si DSK s'était porté candidat à la présidentielle? C'est là-dessus qu'on l'attendait, et aussi sur ses goûts de luxe, si caractéristiques de la gauche caviar. Mais le dernier incident dépasse l'imaginable?: un leader socialiste qui s'attaque à une femme de chambre? Hélas, il y a des hommes à qui le pouvoir et la richesse ont fait croire que tout leur était permis...
Elle est terminée, l'époque où l'on mettait la brutalité sexuelle sur le compte d'un excès de virilité, où l'on trouvait normal qu'un homme de pouvoir puisse traiter impunément les femmes comme des objets sexuels. Aujourd'hui, on ne tolèrerait plus le comportement de ces grands prédateurs qu'étaient les John F. Kennedy et les René Lévesque. Et c'est tant mieux. Cela n'a rien à voir avec le puritanisme, et tout à voir avec la dignité humaine.
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Le bûcher des vanités
Lysiane Gagnon
La Presse
La rumeur courait en France depuis des mois: le camp Sarkozy avait amassé une pléiade d'informations compromettantes sur Dominique Strauss-Kahn et n'attendait que le début de la course présidentielle pour les éventer. Ce ne sera pas nécessaire, DSK s'étant, semble-t-il, fait hara-kiri lui-même, victime non pas de son goût immodéré du sexe et de son amour incontrôlé de la «gent féminine», mais victime d'une pathologie bien particulière.
Car ne nous méprenons pas. Si cette histoire est vraie, ce n'est pas une histoire de sexe. Les violeurs n'aiment ni le sexe, ni les femmes. Loin d'être des séducteurs, ce sont des brutes pour qui le fait de prendre une femme de force est un acte de pure domination qui n'a rien à voir avec le désir sexuel.
Loin d'être amoureux des femmes, ces hommes-là sont au contraire des misogynes profonds. Le vrai séducteur veut plaire. Il fait la cour à la femme convoitée. Il tente de la séduire par la parole et par des gestes subtils. Il avance quand elle ne recule pas. Mais si elle se refuse à lui, il va voir ailleurs.
Le séducteur cherche une femme à sa mesure et ne s'en prend pas aux femmes vulnérables. Or, y a-t-il être plus vulnérable qu'une femme de chambre, immigrée africaine de surcroît?
Si DSK est coupable (ce qu'on ignore, bien sûr, à l'heure actuelle), il aurait choisi le mauvais pays pour donner libre cours à ses pulsions dominatrices et misogynes. En France, une femme de chambre immigrée aurait-elle osé porter plainte contre un homme assez important pour pouvoir s'offrir une suite d'hôtel à 3000$ la nuit? Mais voilà, aux États-Unis, comme d'ailleurs chez nous, la cause des femmes est assez avancée pour que la plus humble des immigrées sache qu'elle sera soutenue par son employeur, par la police et par le système judiciaire.
La femme de chambre aurait-elle été payée pour inventer cette histoire? La chose est imaginable, encore que tout indique que la police new-yorkaise a mené une enquête sérieuse. Chose certaine, DSK traîne un lourd passé.
Car même en France, on ne badine plus avec la violence sexuelle, que l'on a cessé de considérer comme relevant de la vie privée. Une jeune romancière a publiquement dénoncé DSK pour une brutale tentative de viol survenue en 2002 - sa mère, une élue socialiste, l'avait dissuadée de porter plainte.
Son aventure avec une économiste qui était sa subordonnée, au FMI, prend une nouvelle couleur depuis qu'on a appris que loin d'être consentante, la jeune femme a écrit, dans une lettre à son employeur, avoir été «forcée», en ajoutant que M. Strauss Kahn ne devrait pas avoir de femmes sous sa direction.
Combien d'autres témoignages auraient-ils été produits par le camp Sarkozy, si DSK s'était porté candidat à la présidentielle? C'est là-dessus qu'on l'attendait, et aussi sur ses goûts de luxe, si caractéristiques de la gauche caviar. Mais le dernier incident dépasse l'imaginable?: un leader socialiste qui s'attaque à une femme de chambre? Hélas, il y a des hommes à qui le pouvoir et la richesse ont fait croire que tout leur était permis...
Elle est terminée, l'époque où l'on mettait la brutalité sexuelle sur le compte d'un excès de virilité, où l'on trouvait normal qu'un homme de pouvoir puisse traiter impunément les femmes comme des objets sexuels. Aujourd'hui, on ne tolèrerait plus le comportement de ces grands prédateurs qu'étaient les John F. Kennedy et les René Lévesque. Et c'est tant mieux. Cela n'a rien à voir avec le puritanisme, et tout à voir avec la dignité humaine.
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Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
Oui, c'est le problème du système français : instruire à charge et à décharge implique que le juge soit d'une impartialité exemplaire. Et ce n'est probablement pas le cas d'un certain nombre de magistrats...
Y a t'il pour autant un bon système ? l'inconvénient aux USA, c'est le coût de la défense qui donne tout de même l'image d'une justice à 2 niveaux , celle des riches et celle des pauvres. La France échappe un peu (pour l'instant) à ce travers.
Dans un cas comme dans l'autre, si vous allez au Sofitel de NY, bloquez votre porte avec une chaise
Y a t'il pour autant un bon système ? l'inconvénient aux USA, c'est le coût de la défense qui donne tout de même l'image d'une justice à 2 niveaux , celle des riches et celle des pauvres. La France échappe un peu (pour l'instant) à ce travers.
Dans un cas comme dans l'autre, si vous allez au Sofitel de NY, bloquez votre porte avec une chaise

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Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Caricature Fleg Le Soleil
Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
J'ai beaucoup voyagé et l'entrée d'une femme de ménage par mégarde m'est arrivée dans plusieurs hôtel et pays. Perso, je mets toujours le crochet qui barre manuellement.Phoenix 1 a écrit : Oui, c'est le problème du système français : instruire à charge et à décharge implique que le juge soit d'une impartialité exemplaire. Et ce n'est probablement pas le cas d'un certain nombre de magistrats...
Y a t'il pour autant un bon système ? l'inconvénient aux USA, c'est le coût de la défense qui donne tout de même l'image d'une justice à 2 niveaux , celle des riches et celle des pauvres. La France échappe un peu (pour l'instant) à ce travers.
Dans un cas comme dans l'autre, si vous allez au Sofitel de NY, bloquez votre porte avec une chaise
Depuis le jour où un homme est entré dans ma chambre par erreur, sa carte fonctionnait et c'était pas sa chambre, je ne prends plus de chance.
Mais ça m'est arrivée aussi en France. Une fois à Paris et une fois à Bordeaux.
À New York, Ogunquit, Mexique ou Italie...la surprise de la femme de chambre est totale...les excuses pleuvent et la pauvre se sent très mal. Ça vient souvent d'une erreur de lecture informatique, ou du fait qu'elle est frappé quand je me faisais sécher les cheveux.
donc, je ne crois pas du tout que ça ait un lien avec le Sofitel plus qu'un autre hôtel... lol
de plus, BHL écrit dans son blogue que tout le monde sait trèèssss bien que les femmes de chambre sont par deux a New York dans les grands hotels...bien non monsieur BHL, vous faites erreur, elles sont souvent deux sur l'étage mais pas toujours dans la même chambre. Je l,ai constaté il y a très peu de temps justement.
donc, personnellement, je ne reproche rien du tout à l'hotel, ni a aucune femme de chambre. Ce métier est difficile, elles le font avec discrétion et suivent les demandes de leurs patrons. Elles ont des principes très fort, car leur emploi en dépend et elles en seront plus jamais engagées dans un hotel si elles font une bêtise. Voler, déranger, discuter, disputer un client...et c'est la misère pour ces femmes.
surtout si elles ont la chance de travailler dans un grand hotel, elles ne vont pas entrer pour le plaisir, mais seulement suite à une erreur.
Dernière modification par Kenzo le mar. mai 17, 2011 2:04 pm, modifié 1 fois.
Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
Dans un quotidien New Yorkais, ils affirment que la femme demeurait dans un bloc appartement réservé aux gens séropositifs, ou atteints du SIDA.
http://www.nypost.com/p/news/local/imf_ ... RHw1434HvJ" onclick="window.open(this.href);return false;
Bien que je ne souhaite pas que DSK attrape le SIDA, j'espère que ça le fera réfléchir... Ainsi que tous les autres de son espèce!
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Bien que je ne souhaite pas que DSK attrape le SIDA, j'espère que ça le fera réfléchir... Ainsi que tous les autres de son espèce!
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Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Garnotte Le Devoir
Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
Publié le 18 mai 2011 à 09h48 | Mis à jour à 16h20
La plaignante doit témoigner aujourd'hui devant le «grand jury»
Agence France-Presse
New York
La femme de chambre qui dit avoir été agressée sexuellement par Dominique Strauss-Kahn doit témoigner mercredi devant la chambre d'accusation (grand jury) et niera catégoriquement avoir eu avec lui une relation sexuelle consentie, a déclaré son avocat Jeff Shapiro.
À la question de savoir si la victime présumée allait témoigner mercredi devant la chambre d'accusation chargée de décider de l'inculpation de Dominique Strauss-Kahn, l'avocat a répondu sur la chaîne de télévision américaine NBC: «À ma connaissance c'est aujourd'hui, oui».
«Quand les jurés vont entendre son témoignage et la voir, quand elle pourra enfin raconter son histoire publiquement», ils vont se rendre compte que «leurs allégations faisant état d'une relation sexuelle consentie ou de rendez-vous sont fausses», a dit l'avocat.
«Il n'y a rien de consenti dans ce qui s'est passé dans cette chambre d'hôtel», a insisté l'avocat.
Lundi, devant la cour, l'avocat de M. Strauss-Kahn, Me Benjamin Brafman, a déclaré de façon ambiguë: «les preuves médico-légales, selon nous, ne coïncident pas avec un rapport forcé», sans qu'on sache si cette déclaration correspondait à une nouvelle ligne de défense après avoir nié tous les faits.
Des médias américains, s'appuyant sur une source «proche de la défense», ont par la suite fait état d'une ligne de défense qui consisterait à affirmer que «le rapport peut avoir été consenti».
Les procureurs ont pour leur part indiqué lundi qu'ils avaient des preuves montrant qu'il y avait eu une tentative de viol, s'appuyant notamment sur l'examen médical pratiqué sur la plaignante après les faits présumés.
Une chambre d'accusation («grand jury») de 16 à 23 jurés populaires doit se réunir en secret et en l'absence d'un juge, pour entendre les éléments de preuve de l'accusation et décider d'une inculpation formelle ou non. La décision de ce grand jury est attendue vendredi.
L'identité de la femme de chambre âgée de 32 ans n'a pas été révélée et elle n'a pas pris la parole depuis que l'affaire a éclaté samedi, mais son avocat a déclaré sur NBC qu'elle était prête à pleinement coopérer à l'enquête et à la préparation du procès qui pourrait suivre.
«Elle est prête à faire tout ce qu'on lui demandera de faire et à coopérer avec la police ou le ministère public», a dit Me Shapiro. «Elle n'a rien derrière la tête. Elle fait ça parce qu'elle pense qu'il faut le faire et elle va le faire», a-t-il ajouté.
La plaignante est d'origine guinéenne. C'est une mère célibataire de 32 ans qui élève une fille de 15 ans, a précisé l'avocat.
Quatre jours après son interpellation à New York dans un avion en partance pour Paris, du directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn attendait de comparaître à nouveau vendredi devant la justice qui pourrait lui signifier formellement son inculpation. Il a ainsi passé une deuxième nuit en prison.
Les accusations qui pèsent contre Dominique Strauss-Kahn, sa détention provisoire et la perspective d'un procès ont amené des responsables politiques américain, britannique et français à pousser le patron du FMI vers la sortie.
«Il n'est évidemment pas en mesure de diriger le FMI», a déclaré le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner. «Dominique Strauss-Kahn devra prendre une décision sur son avenir», a estimé le chef de la diplomatie britannique, William Hague, «mais il est évidemment dans une position très, très difficile».
Cette question devrait être «réglée dans les jours qui viennent», a renchéri le chef du parti majoritaire UMP en France, Jean-François Copé.
L'avocat de M. Strauss-Kahn à Washington, William Taylor, a refusé mercredi de dire quelles étaient les intentions du patron du FMI. «Je n'ai pas de commentaire là-dessus», a répondu M. Taylor, interrogé par l'AFP. «Je pense qu'au final ce sera résolu», a-t-il ajouté.
«Nous sommes conscients du fait qu'il y a beaucoup de spéculations autour du statut du directeur général. Nous n'avons pas de commentaires sur ces spéculations», a affirmé mardi soir un porte-parole du FMI, William Murray, selon qui le Fonds n'a pas «eu de contact» avec lui depuis son arrestation.
DSK est visé par sept chefs d'accusation. Il est notamment accusé de tentative de viol et séquestration. Il a été placé en détention lundi par la juge Melissa Jackson, qui a refusé de le libérer même en échange d'une caution d'un million de dollars. La juge a évoqué un risque de fuite.
Le patron du FMI a été conduit lundi soir dans l'immense prison de Rikers Island, une île de l'East River, où il bénéficie d'une cellule individuelle, et n'est pas en contact avec les autres détenus.
Selon la chaîne américaine NBC, il a été placé par précaution sous surveillance anti-suicide. Interrogé par l'AFP à ce sujet, un porte-parole de l'administration pénitentiaire de New York a répondu que «l'administration pénitentiaire de la ville de New York observe les mêmes règles de sécurité et de santé pour tous les détenus».
L'affaire a ébranlé la classe politique française à un an de la présidentielle, pour laquelle «DSK» faisait figure de favori, dans le cadre d'une éventuelle candidature socialiste.
Les avocats de DSK, qui nient tous les faits, comptent s'organiser notamment autour de l'emploi du temps du patron du FMI. Ses avocats assurent par exemple que celui-ci n'a pas voulu s'enfuir mais qu'il a déjeuné avec un proche avant de se rendre à l'aéroport où son vol pour Paris était déjà réservé et où il a été arrêté.
Ils disent aussi qu'il a oublié à l'hôtel un de ses téléphones portables et a appelé le Sofitel pour qu'on le lui fasse porter à l'aéroport, ce qu'il n'aurait pas fait s'il était en fuite.
Des prélèvements ADN supplémentaires ont été effectués dimanche sur M. Strauss-Kahn, pour éventuellement détecter des traces de violence.
S'il devait être condamné, le patron du FMI risque de 15 à 74 ans de prison pour l'ensemble des chefs d'accusation dont il fait l'objet.
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La plaignante doit témoigner aujourd'hui devant le «grand jury»
Agence France-Presse
New York
La femme de chambre qui dit avoir été agressée sexuellement par Dominique Strauss-Kahn doit témoigner mercredi devant la chambre d'accusation (grand jury) et niera catégoriquement avoir eu avec lui une relation sexuelle consentie, a déclaré son avocat Jeff Shapiro.
À la question de savoir si la victime présumée allait témoigner mercredi devant la chambre d'accusation chargée de décider de l'inculpation de Dominique Strauss-Kahn, l'avocat a répondu sur la chaîne de télévision américaine NBC: «À ma connaissance c'est aujourd'hui, oui».
«Quand les jurés vont entendre son témoignage et la voir, quand elle pourra enfin raconter son histoire publiquement», ils vont se rendre compte que «leurs allégations faisant état d'une relation sexuelle consentie ou de rendez-vous sont fausses», a dit l'avocat.
«Il n'y a rien de consenti dans ce qui s'est passé dans cette chambre d'hôtel», a insisté l'avocat.
Lundi, devant la cour, l'avocat de M. Strauss-Kahn, Me Benjamin Brafman, a déclaré de façon ambiguë: «les preuves médico-légales, selon nous, ne coïncident pas avec un rapport forcé», sans qu'on sache si cette déclaration correspondait à une nouvelle ligne de défense après avoir nié tous les faits.
Des médias américains, s'appuyant sur une source «proche de la défense», ont par la suite fait état d'une ligne de défense qui consisterait à affirmer que «le rapport peut avoir été consenti».
Les procureurs ont pour leur part indiqué lundi qu'ils avaient des preuves montrant qu'il y avait eu une tentative de viol, s'appuyant notamment sur l'examen médical pratiqué sur la plaignante après les faits présumés.
Une chambre d'accusation («grand jury») de 16 à 23 jurés populaires doit se réunir en secret et en l'absence d'un juge, pour entendre les éléments de preuve de l'accusation et décider d'une inculpation formelle ou non. La décision de ce grand jury est attendue vendredi.
L'identité de la femme de chambre âgée de 32 ans n'a pas été révélée et elle n'a pas pris la parole depuis que l'affaire a éclaté samedi, mais son avocat a déclaré sur NBC qu'elle était prête à pleinement coopérer à l'enquête et à la préparation du procès qui pourrait suivre.
«Elle est prête à faire tout ce qu'on lui demandera de faire et à coopérer avec la police ou le ministère public», a dit Me Shapiro. «Elle n'a rien derrière la tête. Elle fait ça parce qu'elle pense qu'il faut le faire et elle va le faire», a-t-il ajouté.
La plaignante est d'origine guinéenne. C'est une mère célibataire de 32 ans qui élève une fille de 15 ans, a précisé l'avocat.
Quatre jours après son interpellation à New York dans un avion en partance pour Paris, du directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn attendait de comparaître à nouveau vendredi devant la justice qui pourrait lui signifier formellement son inculpation. Il a ainsi passé une deuxième nuit en prison.
Les accusations qui pèsent contre Dominique Strauss-Kahn, sa détention provisoire et la perspective d'un procès ont amené des responsables politiques américain, britannique et français à pousser le patron du FMI vers la sortie.
«Il n'est évidemment pas en mesure de diriger le FMI», a déclaré le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner. «Dominique Strauss-Kahn devra prendre une décision sur son avenir», a estimé le chef de la diplomatie britannique, William Hague, «mais il est évidemment dans une position très, très difficile».
Cette question devrait être «réglée dans les jours qui viennent», a renchéri le chef du parti majoritaire UMP en France, Jean-François Copé.
L'avocat de M. Strauss-Kahn à Washington, William Taylor, a refusé mercredi de dire quelles étaient les intentions du patron du FMI. «Je n'ai pas de commentaire là-dessus», a répondu M. Taylor, interrogé par l'AFP. «Je pense qu'au final ce sera résolu», a-t-il ajouté.
«Nous sommes conscients du fait qu'il y a beaucoup de spéculations autour du statut du directeur général. Nous n'avons pas de commentaires sur ces spéculations», a affirmé mardi soir un porte-parole du FMI, William Murray, selon qui le Fonds n'a pas «eu de contact» avec lui depuis son arrestation.
DSK est visé par sept chefs d'accusation. Il est notamment accusé de tentative de viol et séquestration. Il a été placé en détention lundi par la juge Melissa Jackson, qui a refusé de le libérer même en échange d'une caution d'un million de dollars. La juge a évoqué un risque de fuite.
Le patron du FMI a été conduit lundi soir dans l'immense prison de Rikers Island, une île de l'East River, où il bénéficie d'une cellule individuelle, et n'est pas en contact avec les autres détenus.
Selon la chaîne américaine NBC, il a été placé par précaution sous surveillance anti-suicide. Interrogé par l'AFP à ce sujet, un porte-parole de l'administration pénitentiaire de New York a répondu que «l'administration pénitentiaire de la ville de New York observe les mêmes règles de sécurité et de santé pour tous les détenus».
L'affaire a ébranlé la classe politique française à un an de la présidentielle, pour laquelle «DSK» faisait figure de favori, dans le cadre d'une éventuelle candidature socialiste.
Les avocats de DSK, qui nient tous les faits, comptent s'organiser notamment autour de l'emploi du temps du patron du FMI. Ses avocats assurent par exemple que celui-ci n'a pas voulu s'enfuir mais qu'il a déjeuné avec un proche avant de se rendre à l'aéroport où son vol pour Paris était déjà réservé et où il a été arrêté.
Ils disent aussi qu'il a oublié à l'hôtel un de ses téléphones portables et a appelé le Sofitel pour qu'on le lui fasse porter à l'aéroport, ce qu'il n'aurait pas fait s'il était en fuite.
Des prélèvements ADN supplémentaires ont été effectués dimanche sur M. Strauss-Kahn, pour éventuellement détecter des traces de violence.
S'il devait être condamné, le patron du FMI risque de 15 à 74 ans de prison pour l'ensemble des chefs d'accusation dont il fait l'objet.
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Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
ils ont dit que la femme de chambre habitait dans un immeuble de gens atteint du sida , ont ils donné des détails la dessus
Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle
Publié le 19 mai 2011 à 11h07 | Mis à jour à 11h07
DSK arrive au tribunal pour une éventuelle libération conditionnelle
Agence France-Presse
New York
L'ex-patron du FMI Dominique Strauss-Kahn est arrivé jeudi matin dans l'enceinte du tribunal de New York où doit se tenir une audience, à 14h15, pour décider de son éventuelle libération conditionnelle, a-t-on appris de source policière.
M. Strauss-Kahn, accusé d'agression sexuelle par une employée d'un hôtel de Manhattan et qui a passé trois nuits en prison, se trouvait dans un bâtiment annexe à celui qui abrite la salle d'audience où il doit comparaître, a indiqué un porte-parole de la police, Walter Glowacz.
Les avocats de DSK qui proposent à nouveau le versement d'une caution d'un million de dollars, estiment que le patron du FMI a les «ressources financières suffisantes» pour s'en acquitter.
Ils joignent ainsi à leur requête le titre de propriété au nom d'Anne Sinclair, son épouse, de la maison du couple à Washington, achetée quatre millions de dollars.
M. Strauss-Kahn s'engage à demeurer 24 heures sur 24 dans une résidence de Manhattan, qui n'a pas été précisée mais pourrait être celle de sa fille, sous ce que le document appelle une «surveillance électronique» et qui pourrait consister en un bracelet électronique.
M. Strauss-Kahn a déjà remis son passeport français à la justice américaine et s'engage à remettre aussi son document de voyage de l'ONU aux autorités afin de prouver qu'il ne quittera pas le territoire américain pendant la durée de la procédure judiciaire.
Surtout, il dit «renoncer volontairement à toute procédure d'extradition de toute sorte», dans une déclaration au tribunal sous serment.
M. Strauss-Kahn, qui a démissionné jeudi de son poste de directeur du FMI, clame son innocence, assurant vouloir «consacrer toutes ses forces» à sa défense.
Il devrait savoir vendredi si la chambre d'accusation, qui a entendu mercredi à huis clos le témoignage de la victime présumée, a décidé de l'inculper formellement.
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DSK arrive au tribunal pour une éventuelle libération conditionnelle
Agence France-Presse
New York
L'ex-patron du FMI Dominique Strauss-Kahn est arrivé jeudi matin dans l'enceinte du tribunal de New York où doit se tenir une audience, à 14h15, pour décider de son éventuelle libération conditionnelle, a-t-on appris de source policière.
M. Strauss-Kahn, accusé d'agression sexuelle par une employée d'un hôtel de Manhattan et qui a passé trois nuits en prison, se trouvait dans un bâtiment annexe à celui qui abrite la salle d'audience où il doit comparaître, a indiqué un porte-parole de la police, Walter Glowacz.
Les avocats de DSK qui proposent à nouveau le versement d'une caution d'un million de dollars, estiment que le patron du FMI a les «ressources financières suffisantes» pour s'en acquitter.
Ils joignent ainsi à leur requête le titre de propriété au nom d'Anne Sinclair, son épouse, de la maison du couple à Washington, achetée quatre millions de dollars.
M. Strauss-Kahn s'engage à demeurer 24 heures sur 24 dans une résidence de Manhattan, qui n'a pas été précisée mais pourrait être celle de sa fille, sous ce que le document appelle une «surveillance électronique» et qui pourrait consister en un bracelet électronique.
M. Strauss-Kahn a déjà remis son passeport français à la justice américaine et s'engage à remettre aussi son document de voyage de l'ONU aux autorités afin de prouver qu'il ne quittera pas le territoire américain pendant la durée de la procédure judiciaire.
Surtout, il dit «renoncer volontairement à toute procédure d'extradition de toute sorte», dans une déclaration au tribunal sous serment.
M. Strauss-Kahn, qui a démissionné jeudi de son poste de directeur du FMI, clame son innocence, assurant vouloir «consacrer toutes ses forces» à sa défense.
Il devrait savoir vendredi si la chambre d'accusation, qui a entendu mercredi à huis clos le témoignage de la victime présumée, a décidé de l'inculper formellement.
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