La première star du Québec, Alys Robi, s'est éteinte à l'âge de 88 ans, à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont. Elle est décédée suite à des complications dues à la bactérie Clostridium difficile, a indiqué son ami et impresario Roger Sylvain.
Un des plus beaux hommages qui ait été rendu du vivant de la chanteuse Alys Robi a été celui de Diane Dufresne avec sa chanson Alys en cinémascope qui était à la mesure de celle qui, à juste titre, est considérée comme la première star du Québec.
Alys Robi, de son nom véritable Alice Robitaille, est née le 3 février 1923, rue Morin, dans le quartier Saint-Sauveur à Québec. On l'entend dès l'âge de 4 ans aux Talents Catelli sur les ondes de CHRC. Son père, Napoléon, est sapeur-pompier et lutteur à ses heures. Entre deux rounds sa petite Alice, à peine âgée de cinq ans, monte dans le ring et se met à chanter Les roses blanches. Très rapidement elle devient l'attraction de la Vieille capitale. À la même époque elle montera sur les planches du Capitole.
À douze ans, avec moins de deux dollars en poche, elle quitte seule le foyer familial pour tenter sa chance à Montréal. C'est Madame Rose Ouellette, La Poune, qui l'accueillera au Théâtre National. La jeune chanteuse portera désormais le nom d'Alys Rob.
Au chapitre des amours elle vivra deux intenses passions aux issues malheureuses. La première avec Olivier Guimond, puis avec le chef d'orchestre Lucio Agostini. Elle connut véritablement la gloire durant la période comprise entre 1942 et 1948.
Au cours de la Seconde guerre mondiale, elle partira en tournée, ici et à l'étranger, notamment auprès des troupes canadiennes stationnées à l'étranger. Sa carrière la mènera à New York, Londres (où elle inaugurera les studios de télévision de la BBC), la Belgique, la Suisse, l'Amérique latine et jusqu'aux portes de Hollywood.
En 1944 elle avait sa propre émission de radio à Toronto. Cette même année elle sera proclamée la chanteuse canadienne la plus populaire. Son répertoire est beaucoup composé de succès d'origine latino-américaine. Qui n'a pas entendu sa célèbre chanson-fétiche Tico Tico? Elle traduira elle-même de l'espagnol la plupart de ses chansons.
Un accident tragique
Mais en 1948 un grave accident de la route en Californie aura des conséquences tragiques puisqu'il provoquera durant cinq ans son internement à l'Hôpital Saint-Michel Archange à Québec. Ce qui mettra brutalement fin à 25 ans à son ambition internationale. Elle subira odieusement une série d'électrochocs et une lobotomie.
Au début des années cinquante,elle tentera péniblement un retour lors d'une Soirée mémorable au cabaret Le Montmartre à Montréal. Ce fameux soir elle devra affronter les moqueries d'un public peu respectueux à l'époque pour tout ce qui touchait la maladie mentale.
Au début elle devra surmonter son statut d'objet de curiosité puis elle devra lutter pour sa survie. Elle recevra même de l'aide sociale. Mais c'était sans compter sa grande détermination qui lui permettra de refaire surface et avec éclat. D'abord elle sera récupérée dans les années soixante-dix par le milieu gay qui la portera aux nues.
C'est la rencontre de deux grandes blessures, la sienne et celle d'un milieu lui aussi opprimé. En 1985 l'Ordre de Malte lui conférera le titre de Lady pour sa contribution dans le domaine de la connaissance sur la maladie mentale. Dans sa tête Alys, est toujours demeurée la grande interprète de toujours. Sur scène elle était, jusque dans son grand âge, une véritable attraction. Elle chantait de toute son âme comme si, même dans un cabaret de troisième ordre, elle se trouvait à l'Olympia de Paris. Elle amusait quelque peu la galerie quand elle évoquait les Judy Garland et d'Édith Piaf comme de ses égales...L'artiste était à la fois excessive, vulnérable et attachante.
De retour au Capitole
Un moment émouvant de sa carrière sera la réouverture le 21 novembre 1992 du Capitole de Québec. Il y avait plusieurs artistes à l'affiche mais c'est la grande Alys qui volera la vedette en interprétant son Tico Tico. Doublement émouvant puisqu'elle retrouvait 64 ans plus tard la scène de ses débuts dans le métier.
En 1995, autre temps fort, elle sera longuement ovationnée au cours d'un spectacle donné à guichet fermé à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place-des-Arts. Au cours de la même année, sa vie fera l'objet d'une mini-série présentée au réseau TVA. La comédienne Joëlle Morin qui incarne la vedette et Isabelle Boulay prête sa voix pour les chansons. Malgré elle, l'âge et la maladie finiront par éloigner définitivement Alys Robi des projecteurs.
Il y a dans cette vie tragique des zones d'ombre. Certaines voix se sont faites entendre pour mettre en doute l'histoire de l'accident d'auto. À les entendre, elle aurait souffert dès l'adolescence d'une psychose maniaco-dépressive hébéphrénique. D'autres ont douté du rayonnement réel de sa carrière internationale. Son propre frère Paul-Émile évitait toute déclaration à ce sujet de peur d'en dire trop. Même l'historiographe du spectacle, Philippe Laframboise, habituellement intarissable refusait tout net de commenter la trajectoire d'Alys Robi. Il n'hésitait pas à parler dans son cas de mythologie.
Pour l'ancien journaliste à La Presse, Jean Beaunoyer, auteur d'une biographie de la chanteuse parue chez Leméac, Alys Robi est indéniablement la première star de chez nous, et c'est Céline Dion qui ramassera son rêve brisé pour le réaliser 50 ans plus tard.
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Décès de Alys Robi
- Sarah-Jane
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5911
- Inscription : jeu. janv. 22, 2009 2:21 pm
Re: Décès de Alys Robi
Merci Mirianne
Je dois avouer que j'ai été touchée
Quand j'étais petite ma mère m'en parlait comme étant été une grande célébrité.
Madame Robi était disons exentrique et j'ai moi-même déja fait des blagues sur elle. Mais aujourd'hui je dois avouer que j'ai eu une tite-larme.
Malgré les épreuves qu'elle a passées elle a toujours tenu la tête haute. Elle était extravertie sans doute un peu narsissique mais s'en prend une bonne dose pour devenir une célibrité internationnale surtout à cette époque, sans les moyens d'aujourd'hui.
***C'est pendant la Seconde Guerre mondiale que la chanteuse Alys Robi grimpe les échelons de la notoriété. En 1942, elle enregistre Tico, tico, qui lui apporte un succès énorme. Toujours pendant la guerre, elle anime une émission française à la radio, appelée Tambour battant, et effectue plusieurs tournées dans les bases militaires canadiennes. Ayant une grande facilité pour les langues, elle traduit plusieurs chansons, comme Adios muchachos, Brésil, Je te tiens sur mon coeur et plusieurs autres. En 1945, elle s'installe au Mexique durant quelques mois. Elle travaille avec Gabriel Ruiz, célèbre compositeur. En 1944, ses cachets dépassent 2 000 dollars CAD par semaine. En 1947, elle est connue à Paris, Londres, New York, Québec, Montréal, Rio de Janeiro et Mexico*** et tout ca sans un René Angelil.
Ce n'est pas rien....
En tout cas je crois sincèrement que si cette dame avait vécu en France ou même au Etats Unis... elle aurait droit à des funurailles grandioises.

Je dois avouer que j'ai été touchée

Quand j'étais petite ma mère m'en parlait comme étant été une grande célébrité.
Madame Robi était disons exentrique et j'ai moi-même déja fait des blagues sur elle. Mais aujourd'hui je dois avouer que j'ai eu une tite-larme.

Malgré les épreuves qu'elle a passées elle a toujours tenu la tête haute. Elle était extravertie sans doute un peu narsissique mais s'en prend une bonne dose pour devenir une célibrité internationnale surtout à cette époque, sans les moyens d'aujourd'hui.
***C'est pendant la Seconde Guerre mondiale que la chanteuse Alys Robi grimpe les échelons de la notoriété. En 1942, elle enregistre Tico, tico, qui lui apporte un succès énorme. Toujours pendant la guerre, elle anime une émission française à la radio, appelée Tambour battant, et effectue plusieurs tournées dans les bases militaires canadiennes. Ayant une grande facilité pour les langues, elle traduit plusieurs chansons, comme Adios muchachos, Brésil, Je te tiens sur mon coeur et plusieurs autres. En 1945, elle s'installe au Mexique durant quelques mois. Elle travaille avec Gabriel Ruiz, célèbre compositeur. En 1944, ses cachets dépassent 2 000 dollars CAD par semaine. En 1947, elle est connue à Paris, Londres, New York, Québec, Montréal, Rio de Janeiro et Mexico*** et tout ca sans un René Angelil.
Ce n'est pas rien....
En tout cas je crois sincèrement que si cette dame avait vécu en France ou même au Etats Unis... elle aurait droit à des funurailles grandioises.

Dernière modification par Sarah-Jane le sam. mai 28, 2011 7:42 pm, modifié 1 fois.
Re: Décès de Alys Robi

- geneviève-2
- Immortel du Domaine
- Messages : 13820
- Inscription : jeu. août 25, 2005 12:00 am
Re: Décès de Alys Robi
Reposez en paix.
Une grande Dame est partie et n'a pas eu une vie facile.
Mes sympathies aux membres de sa famille,ses amis et ses fans.
Une grande Dame est partie et n'a pas eu une vie facile.
Mes sympathies aux membres de sa famille,ses amis et ses fans.

Je ne reçois pas les messages éclairs
- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5728
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
Re: Décès de Alys Robi
Le départ d'une grande! Mes sympathies sa famille et ses proches!
Re: Décès de Alys Robi
Publié le 30 mai 2011 à 07h32 | Mis à jour à 07h32
Nombreux hommages à Alys Robi
André Duchesne
La Presse
Une grande voix. Une grande artiste. Une battante. Une femme dotée d'un courage exceptionnel et d'un appétit pour la scène et pour la chanson. Emportée par des complications dues à la bactérie C. difficile, Lady Alys Robi, première Québécoise à devenir une star internationale de la musique populaire, s'est éteinte samedi à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont. Elle avait 88 ans. Cette ultime tombée du rideau a été suivie de nombreux hommages.
Joëlle Morin, qui a incarné Alys Robi dans la télésérie du même nom diffusée en 1995, pleurait la mort d'une grande artiste et d'une amie. «Pour moi, c'est une idole», dit la comédienne, qui était la «fille spirituelle» de la chanteuse. «Elle avait une voix exceptionnelle et un accomplissement professionnel incroyable. Aujourd'hui, les stars ont des dizaines de personnes pour gérer leur carrière alors qu'Alys organisait ses tournées, négociait ses contrats, traduisait ses chansons lorsqu'elle voyageait. Peu de gens ont eu le feu sacré comme elle.»
Durant des années, Joëlle Morin, qui a remporté un MetroStar pour son rôle, a fréquenté Mme Robi, l'amenant faire des courses ou manger au restaurant. «Les gens couraient après elle, prenaient des photos, demandaient des autographes. Elle acceptait tout. La patience qu'elle avait envers son public, je n'ai pas vu cela ailleurs.»
Réalisatrice du film Ma vie en cinémascope, relatant la carrière d'Alys Robi (interprétée par Pascale Bussières), la comédienne, metteure en scène et scénariste Denise Filiatrault a bénéficié de cette générosité. «Un jour, à 14 ans, je suis rentrée de l'école et ma mère m'a dit que j'avais reçu une lettre de Toronto. C'était Mme Robi qui m'avait envoyé sa photo dédicacée et une lettre joliment écrite. Elle répondait à une demande que je lui avais faite un an auparavant.»
De Québec à Hollywood
Née le 3 février 1923 dans le quartier Saint-Sauveur, à Québec, Alice Robitaille n'a que 4 ans lorsqu'elle donne son premier spectacle. Aux matchs de lutte de son père, elle chante entre les rounds.
Elle suit des cours de chant, de danse, de diction et de claquettes. Elle joue au Théâtre Impérial et au Capitole. On l'entend à la radio de CHRC et à l'émission Les jeunes talents Catelli.
À 12 ans, elle quitte le foyer familial pour tenter sa chance à Montréal. Car Rose Ouellette, La Poune, lui propose de travailler au Théâtre National, rue Sainte-Catherine Est. La jeune chanteuse devient Alys Robi. Elle n'a que 16 ans lorsqu'elle rencontre Olivier Guimond fils, premier grand amour de sa vie. Une passion qui se terminera en une grande peine d'amour.
À la fin des années 30, alors qu'elle poursuit une carrière montréalaise tant au Théâtre National qu'à CKAC, dans les revues de Gratien Gélinas ou à l'American Grill, Alys Robi voit un film mettant en vedette la comédienne et chanteuse Carmen Miranda, dite «la bombe brésilienne». Elle tombe sous le charme du style latino-américain de cette artiste et le fait sien. Elle apprend l'espagnol et traduit des chansons qui deviendront ses plus grands succès: Tico, Tico, Besame Mucho et Solamente una vez.
Cette période coïncide avec sa rencontre avec le chef d'orchestre Lucio Agostini, dont elle deviendra follement amoureuse et qui sera son Pygmalion. Elle voyage à Paris, Londres, New York, Mexico. Le 23 juillet 1947, elle est du premier programme régulier de télévision diffusé à la BBC. «Dans le studio, il y avait Bing Crosby et plusieurs autres grands artistes», rappelle l'ex-chanteur et impresario Roger Sylvain.
Vient une longue période minée par la maladie mentale (voir texte en page 4). Alys Robi ne sera jamais plus la star qu'elle fut. Mais, dotée d'une volonté de fer, elle fera un retour.
En 1979, sur son disque Stiptease, Diane Dufrene lui rend hommage avec sa chanson Alys en cinémascope. En 1985, Alys Robi, qui habite au Chez nous des artistes, est anoblie par la reine Élisabeth II pour sa défense des gens atteints de maladie mentale. En 1989, Alain Morisod lui compose la chanson Laissez-moi encore chanter. Le 21 novembre 1992, elle est l'invitée d'honneur du spectacle de réouverture du théâtre Le Capitole, de Québec.
L'année 2004 marque la sortie du film Ma vie en cinémascope. La productrice Denise Robert se souvient de l'énergie déployée par Denise Filiatrault pour faire ce film. «Denise est venue dans mon bureau et elle m'a fait tous les numéros. Elle était habitée», dit-elle. «Elle était l'idole de ma jeunesse, une féministe avant son temps», indique Denise Filiatrault.
Les détails des funérailles seront connus ultérieurement.
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Nombreux hommages à Alys Robi
André Duchesne
La Presse
Une grande voix. Une grande artiste. Une battante. Une femme dotée d'un courage exceptionnel et d'un appétit pour la scène et pour la chanson. Emportée par des complications dues à la bactérie C. difficile, Lady Alys Robi, première Québécoise à devenir une star internationale de la musique populaire, s'est éteinte samedi à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont. Elle avait 88 ans. Cette ultime tombée du rideau a été suivie de nombreux hommages.
Joëlle Morin, qui a incarné Alys Robi dans la télésérie du même nom diffusée en 1995, pleurait la mort d'une grande artiste et d'une amie. «Pour moi, c'est une idole», dit la comédienne, qui était la «fille spirituelle» de la chanteuse. «Elle avait une voix exceptionnelle et un accomplissement professionnel incroyable. Aujourd'hui, les stars ont des dizaines de personnes pour gérer leur carrière alors qu'Alys organisait ses tournées, négociait ses contrats, traduisait ses chansons lorsqu'elle voyageait. Peu de gens ont eu le feu sacré comme elle.»
Durant des années, Joëlle Morin, qui a remporté un MetroStar pour son rôle, a fréquenté Mme Robi, l'amenant faire des courses ou manger au restaurant. «Les gens couraient après elle, prenaient des photos, demandaient des autographes. Elle acceptait tout. La patience qu'elle avait envers son public, je n'ai pas vu cela ailleurs.»
Réalisatrice du film Ma vie en cinémascope, relatant la carrière d'Alys Robi (interprétée par Pascale Bussières), la comédienne, metteure en scène et scénariste Denise Filiatrault a bénéficié de cette générosité. «Un jour, à 14 ans, je suis rentrée de l'école et ma mère m'a dit que j'avais reçu une lettre de Toronto. C'était Mme Robi qui m'avait envoyé sa photo dédicacée et une lettre joliment écrite. Elle répondait à une demande que je lui avais faite un an auparavant.»
De Québec à Hollywood
Née le 3 février 1923 dans le quartier Saint-Sauveur, à Québec, Alice Robitaille n'a que 4 ans lorsqu'elle donne son premier spectacle. Aux matchs de lutte de son père, elle chante entre les rounds.
Elle suit des cours de chant, de danse, de diction et de claquettes. Elle joue au Théâtre Impérial et au Capitole. On l'entend à la radio de CHRC et à l'émission Les jeunes talents Catelli.
À 12 ans, elle quitte le foyer familial pour tenter sa chance à Montréal. Car Rose Ouellette, La Poune, lui propose de travailler au Théâtre National, rue Sainte-Catherine Est. La jeune chanteuse devient Alys Robi. Elle n'a que 16 ans lorsqu'elle rencontre Olivier Guimond fils, premier grand amour de sa vie. Une passion qui se terminera en une grande peine d'amour.
À la fin des années 30, alors qu'elle poursuit une carrière montréalaise tant au Théâtre National qu'à CKAC, dans les revues de Gratien Gélinas ou à l'American Grill, Alys Robi voit un film mettant en vedette la comédienne et chanteuse Carmen Miranda, dite «la bombe brésilienne». Elle tombe sous le charme du style latino-américain de cette artiste et le fait sien. Elle apprend l'espagnol et traduit des chansons qui deviendront ses plus grands succès: Tico, Tico, Besame Mucho et Solamente una vez.
Cette période coïncide avec sa rencontre avec le chef d'orchestre Lucio Agostini, dont elle deviendra follement amoureuse et qui sera son Pygmalion. Elle voyage à Paris, Londres, New York, Mexico. Le 23 juillet 1947, elle est du premier programme régulier de télévision diffusé à la BBC. «Dans le studio, il y avait Bing Crosby et plusieurs autres grands artistes», rappelle l'ex-chanteur et impresario Roger Sylvain.
Vient une longue période minée par la maladie mentale (voir texte en page 4). Alys Robi ne sera jamais plus la star qu'elle fut. Mais, dotée d'une volonté de fer, elle fera un retour.
En 1979, sur son disque Stiptease, Diane Dufrene lui rend hommage avec sa chanson Alys en cinémascope. En 1985, Alys Robi, qui habite au Chez nous des artistes, est anoblie par la reine Élisabeth II pour sa défense des gens atteints de maladie mentale. En 1989, Alain Morisod lui compose la chanson Laissez-moi encore chanter. Le 21 novembre 1992, elle est l'invitée d'honneur du spectacle de réouverture du théâtre Le Capitole, de Québec.
L'année 2004 marque la sortie du film Ma vie en cinémascope. La productrice Denise Robert se souvient de l'énergie déployée par Denise Filiatrault pour faire ce film. «Denise est venue dans mon bureau et elle m'a fait tous les numéros. Elle était habitée», dit-elle. «Elle était l'idole de ma jeunesse, une féministe avant son temps», indique Denise Filiatrault.
Les détails des funérailles seront connus ultérieurement.
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Re: Décès de Alys Robi
Publié le 30 mai 2011 à 05h00 | Mis à jour à 11h33
Le proprio du Capitole ouvert à un hommage à Alys Robi

Ian Bussières
Le Soleil
(Québec) Le propriétaire du Capitole, Jean Pilote, a déclaré dimanche qu'il n'était pas fermé à la possibilité de rendre hommage à Alys Robi, décédée vendredi et qui avait fait ses débuts sur la scène du cabaret.
«Peut-être qu'éventuellement on aura l'occasion de lui rendre hommage. C'est quelque chose qui pourrait faire partie d'un projet éventuel», a déclaré Jean Pilote au Soleil, avouant toutefois qu'il n'avait pas pensé à la forme que pourrait prendre cet hommage.
«Est-ce que ce pourrait être un spectacle hommage ou autre chose? Nous n'avons pas vraiment pensé à ça pour l'instant. Mais c'est clair qu'Alys Robi, que j'ai fréquentée un peu, était une personne particulière avec qui il était toujours intéressant de discuter malgré son âge avancé», raconte-t-il.
Jean Pilote a aussi rappelé les nombreux liens entre sa salle de spectacle et la chanteuse native de Saint-Sauveur. «Il ne faut pas oublier que la première fois qu'elle est montée sur scène, c'était au Capitole. Elle était là lors de la réouverture de la salle en 1992 et elle a littéralement volé le show même si Céline [Dion] était là elle aussi. Ensuite, la première du film qui lui a été consacré, Ma vie en cinémascope, a aussi eu lieu au Capitole.»
Née en 1923, Alys Robi, de son vrai nom Alice Robitaille, s'était en effet fait remarquer sur les planches du Capitole et du théâtre Impérial avant de quitter Québec, au milieu des années 30, pour participer aux revues de Rose Ouellette et de Gratien Gélinas.
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Le proprio du Capitole ouvert à un hommage à Alys Robi

Ian Bussières
Le Soleil
(Québec) Le propriétaire du Capitole, Jean Pilote, a déclaré dimanche qu'il n'était pas fermé à la possibilité de rendre hommage à Alys Robi, décédée vendredi et qui avait fait ses débuts sur la scène du cabaret.
«Peut-être qu'éventuellement on aura l'occasion de lui rendre hommage. C'est quelque chose qui pourrait faire partie d'un projet éventuel», a déclaré Jean Pilote au Soleil, avouant toutefois qu'il n'avait pas pensé à la forme que pourrait prendre cet hommage.
«Est-ce que ce pourrait être un spectacle hommage ou autre chose? Nous n'avons pas vraiment pensé à ça pour l'instant. Mais c'est clair qu'Alys Robi, que j'ai fréquentée un peu, était une personne particulière avec qui il était toujours intéressant de discuter malgré son âge avancé», raconte-t-il.
Jean Pilote a aussi rappelé les nombreux liens entre sa salle de spectacle et la chanteuse native de Saint-Sauveur. «Il ne faut pas oublier que la première fois qu'elle est montée sur scène, c'était au Capitole. Elle était là lors de la réouverture de la salle en 1992 et elle a littéralement volé le show même si Céline [Dion] était là elle aussi. Ensuite, la première du film qui lui a été consacré, Ma vie en cinémascope, a aussi eu lieu au Capitole.»
Née en 1923, Alys Robi, de son vrai nom Alice Robitaille, s'était en effet fait remarquer sur les planches du Capitole et du théâtre Impérial avant de quitter Québec, au milieu des années 30, pour participer aux revues de Rose Ouellette et de Gratien Gélinas.
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