Procès de Claude Larouche: la sélection du jury débute

[MME C]

Alors espérons que Larouche aura pas droit à une libération conditionnelle avant 25 ans et qu'il ne l'obtiendra jamais.

[Malike]

[...]


Je vais passer par-dessus l'euthanasie, mais je suis pas mal partante pour perpétuité sans libération conditionnelle jamais - dépendamment de la nature du crime bien sûr.

Je sais que pas tout le monde sont pour la peine de mort, moi oui dans certains cas de meurtre crapuleux, et aussi quand on a affaire à un dangereux criminel à risque élevé de récidive. Par exemple je ne dirais pas que Guy Turcotte devrait se mériter la peine de mort, je ne crois pas qu'il soit un potentiel récidiviste. J'irais définitivement pour la peine à perpétuité dans son cas, le maximum et qu'il soit purgé en entier. Mais pour une bête sauvage comme Larouche non ca tu gardes même pas ca en prison, ca ne se réhabilite pas, donc euthanasie.

[Annouk]

Perso, je suis pour les condamnations à perpétuité sans possibilité de libération dans le cas de criminel dangereux. Par contre, quand je lis "Je souhaite que les détenus lui règlent son cas" ou encore "en attendant que les autres lui règlent son cas" j'ai un peu plus de misère avec ça...

Que la violence et le meurtre d'une crapule, d'un monstre soient punis oui...Mais glorifier l'assassinat de ce même monstre par les autres détenus, le souhaiter et du même coup entériner un geste semblable à celui pour lequel ce même monstre a été condamné, je ne comprend pas...

La violence pour moi reste la violence, peu importe envers qui elle est dirigée. Je me verrais très mal glorifier, souhaiter et me réjouir d'un geste violent pour en faire payer un autre.

[shadow]

Moi, je suis plus pour la torture psychologique pour ce monde la. Tu tapisses tout les murs de sa cellule des photos de sa ou ses victimes. Et ca vaut pour tout les colons dans son genre. Comme ca, tout le monde sais a qui ils ont vraiment affaire. Pas de cachotteries, pas de mentries.

[MME C]

Perso, je suis pour les condamnations à perpétuité sans possibilité de libération dans le cas de criminel dangereux. Par contre, quand je lis "Je souhaite que les détenus lui règlent son cas" ou encore "en attendant que les autres lui règlent son cas" j'ai un peu plus de misère avec ça...

Que la violence et le meurtre d'une crapule, d'un monstre soient punis oui...Mais glorifier l'assassinat de ce même monstre par les autres détenus, le souhaiter et du même coup entériner un geste semblable à celui pour lequel ce même monstre a été condamné, je ne comprend pas...

La violence pour moi reste la violence, peu importe envers qui elle est dirigée. Je me verrais très mal glorifier, souhaiter et me réjouir d'un geste violent pour en faire payer un autre .

D'un autre côté, je me demande comment on réagit à l'intérieur de nous quand un proche a été victime d'un prédateur sexuel - encore plus s'il est récidiviste et encore plus si notre proche a été tué. J'imagine qu'à un moment ou à un autre, on ne peut pas échapper à cette envie de le voir souffrir.

[Annouk]

Moi, je suis plus pour la torture psychologique pour ce monde la. Tu tapisses tout les murs de sa cellule des photos de sa ou ses victimes. Et ca vaut pour tout les colons dans son genre. Comme ca, tout le monde sais a qui ils ont vraiment affaire. Pas de cachotteries, pas de mentries.

Certains prédateurs, meurtriers collectionnent les articles de journaux, photos etc de tout ce qui traite de leur victime...Tu assouvierais sans doute leur fantasme en tapissant leur mur ainsi

[MME C]

[...]
Certains prédateurs, meurtriers collectionnent les articles de journaux, photos etc de tout ce qui traite de leur victime...Tu assouvierais sans doute leur fantasme en tapissant leur mur ainsi

C'est sans compter que les autres détenus savent sûrement de quoi sont coupables leurs colocs...

[gazzoux1]

Perso, je suis pour les condamnations à perpétuité sans possibilité de libération dans le cas de criminel dangereux. Par contre, quand je lis "Je souhaite que les détenus lui règlent son cas" ou encore "en attendant que les autres lui règlent son cas" j'ai un peu plus de misère avec ça...

Que la violence et le meurtre d'une crapule, d'un monstre soient punis oui...Mais glorifier l'assassinat de ce même monstre par les autres détenus, le souhaiter et du même coup entériner un geste semblable à celui pour lequel ce même monstre a été condamné, je ne comprend pas...

La violence pour moi reste la violence, peu importe envers qui elle est dirigée. Je me verrais très mal glorifier, souhaiter et me réjouir d'un geste violent pour en faire payer un autre.

C'est ton opinion Je ne sais pas si j'irais jusqu'à '' glorifier '' chose certaine, je ne me scandaliserais sûrement pas.

[shadow]

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Certains prédateurs, meurtriers collectionnent les articles de journaux, photos etc de tout ce qui traite de leur victime...Tu assouvierais sans doute leur fantasme en tapissant leur mur ainsi

[Annouk]

[...]

Tu peux faire tant que tu veux, libre à toi de penser que ça va être une torture psychologique de tapisser les murs d'un meurtrier de photos de sa victimes, moi je pense qu'il y en a plusieurs qui sont ben fiers de ce qu'ils ont fait, notamment les prédateurs sexuels

[MME C]

[...]
(...) moi je pense qu'il y en a plusieurs qui sont ben fiers de ce qu'ils ont fait, notamment les prédateurs sexuels

Je crois pas que ça vaut pour tous les prédateurs sexuels.
Mais ça vaut sûrement pour les psychopathes en tout cas.

[shadow]

[...]


Tu peux faire tant que tu veux, libre à toi de penser que ça va être une torture psychologique de tapisser les murs d'un meurtrier de photos de sa victimes, moi je pense qu'il y en a plusieurs qui sont ben fiers de ce qu'ils ont fait, notamment les prédateurs sexuels

J'ai mis un car ton commentaire m'a fait réaliser que je venais de me mettre un pied dans la bouche en disant que ce serait une torure pour eux de tapisser leur murs avec le photos de leurs victimes. Tu m'as fait réaliser que pour certains d'entre eux ca peut etre un genre de stimulant et j'avais pas pensé a ca. C'est tout.

[Annouk]

[...]

J'ai mis un car ton commentaire m'a fait réaliser que je venais de me mettre un pied dans la bouche en disant que ce serait une torure pour eux de tapisser leur murs avec le photos de leurs victimes. Tu m'as fait réaliser que pour certains d'entre eux ca peut etre un genre de stimulant et j'avais pas pensé a ca. C'est tout.

ah ce smiley On peut l'interpréter de bien des façon...Désolée d'avoir mal compris

[shadow]

[...]

ah ce smiley On peut l'interpréter de bien des façon...Désolée d'avoir mal compris

[Anya]

Publié le 07 juin 2011 à 08h06 | Mis à jour à 08h06
Procès de Claude Larouche: témoignages troublants d'employés de la Ville
Marie-Claude Malboeuf
La Presse

C'est une employée manuelle de la Ville de Montréal qui a découvert le cadavre de Natasha Cournoyer, le 6 octobre 2009, pendant sa pause repas avec un collègue, au bord du fleuve, à Pointe-aux-Trembles.

Elle s'était retirée derrière un buisson pour uriner. «C'est là qu'elle a vu un pied et s'est mise à crier en panique en disant qu'elle avait vu une morte, a relaté hier Tony Moreau, réparateur de bornes d'incendie. Je lui disais qu'elle était folle, mais elle est tombée sans connaissance deux fois: la deuxième fois, en pleine face, comme une poche de patates, sans aucune retenue. J'ai compris que c'était vrai.»

M. Moreau a rendu ce témoignage au procès pour meurtre de Claude Larouche, 49 ans, accusé d'avoir enlevé, violé et tué Mme Cournoyer. La fonctionnaire de 37 ans a disparu le 1er octobre 2009 après avoir quitté son travail vers 20 h.

Selon le pompier Marc Parizeau, qui a lui aussi témoigné hier, du sang avait coulé des narines de la victime. Elle avait des rougeurs autour du cou et était un peu dévêtue.

Sur le chemin du tueur

Deux des six témoins entendus hier pensent par ailleurs avoir croisé la route du meurtrier. Quelques heures avant la découverte du cadavre dans un buisson, Tony Moreau avait déjeuné au même endroit. Le conducteur d'un camion Dodge Caravan s'était alors immobilisé devant lui et l'avait dévisagé avant d'aller se garer hors de sa vue et d'éteindre son moteur. «Le matin, j'ai pensé que c'était la Ville qui me surveillait, mais j'ai commencé à comprendre que ce n'était pas normal. Un gars de la Ville serait venu m'aborder.»

Après l'arrivée des policiers, M. Moreau leur a donc suggéré d'analyser des traces de pneus laissées dans l'herbe.

Une rencontre qui dérange

Un autre témoin, Sylvain Garon, a pour sa part raconté que, une heure avant la disparition de Natasha Cournoyer, il promenait le saint-bernard de son voisin dans les sentiers du bois qui jouxte le stationnement de la Place Laval, où la jeune femme a été vue pour la dernière fois. Alors que tombait la pénombre, il a croisé une joggeuse et a vu un homme surgir du bois, tout près d'elle. «J'ai eu l'impression de le déranger», a dit le témoin, qui a vu l'homme tourner les talons et le devancer d'un pas décidé sur le sentier, les mains dans les poches et la tête cachée par le capuchon de son chandail.

L'homme a ensuite disparu au détour du chemin. «Il était retourné dans le bois. J'ai eu une petite crainte, car je ne savais pas à qui j'avais affaire», a précisé M. Garon. Il a appelé la police après avoir appris la disparition de Mme Cournoyer.

Un amoureux qui refait surface

En matinée, Kristine Laflamme a raconté s'être effondrée en pleurant lorsque les policiers lui ont montré l'avis de disparition de sa meilleure amie. Alertée par le conjoint de Natasha Cournoyer, elle s'était déjà approchée à quelques pieds de sa Mazda3 et avait observé des marques sur les portières et dans le gravier «comme si quelqu'un avait essayé de se retenir pour ne pas tomber», a-t-elle dit.

La jeune femme s'est aussitôt enfoncée dans les bois, certaine d'y découvrir un cadavre. «Je ne pouvais pas laisser mon amie. Je n'étais pas capable de juste rester là sans rien faire», a-t-elle expliqué.

Elle a aussi raconté que Natasha Cournoyer s'apprêtait à tourner la page sur sa vieille relation, entre autres choses parce qu'elle avait appris qu'un de ses premiers amoureux était redevenu célibataire. La victime a aussi parlé de tout cela, ainsi que de sa fatigue, à un ami et ancien collègue d'Industries Canada, Adam Bentaleb, qu'elle a rappelé à Ottawa une demi-heure avant sa disparition.

«Elle avait hâte de retourner chez elle. Elle était fatiguée», a rapporté ce dernier en parlant d'une jeune femme ambitieuse, rigoureuse et sportive.

Le procès reprend à 9h30 demain avec la suite du témoignage d'André Tremblay, chimiste au Laboratoire de science judiciaire et de médecine légale. Celui-ci a comparé les résidus de plastique trouvés sur une paire de cisailles à 28 morceaux de cartes d'identité et de cartes bancaires.

Dans les jours suivant l'enlèvement, ces morceaux de cartes ont été trouvés en bordure de l'autoroute 19.

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[MME C]

Je ne me souviens plus si on a déjà dit depuis combien de temps Mme Cournoyer était décédée quand on a retrouvé son corps? Ce que je veux dire, c'est est-ce qu'il est possible qu'il l'ait séquestrée quelques jours avant?

[Anya]

D'après cet article...

Selon nos sources, l'autopsie a révélé des marques de strangulation et des blessures au visage et à la tête de la victime, possiblement infligées par des coups de poing. Selon l'un des scénarios possibles, Larouche aurait frappé sa victime pour la faire taire, de peur d'être repéré. Il y avait beaucoup de va-et-vient dans le stationnement de la Place Laval. Une voiture de police y est notamment passée par hasard.

Claude Larouche serait allé déposer le corps à Pointe-aux-Trembles le soir même ou au cours de la nuit. De retour à Laval, il aurait balancé le contenu du portefeuille de la victime par la fenêtre, sur l'autoroute 19. La police de Laval a trouvé des cartes d'identité dans les jours qui ont suivi la découverte du corps.

La Presse a appris que ce soir-là, l'accusé avait loué une chambre dans un motel reconnu comme un lieu de prostitution, boulevard des Laurentides à Laval. On ignore si Mme Cournoyer y a été conduite. Hier, des perquisitions ont été faites dans cette chambre de motel, ainsi que dans la camionnette et au domicile de l'accusé.

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[MME C]

Ah ben oui!
Merci Anya!

[Anya]

Publié le 08 juin 2011 à 06h46 | Mis à jour à 06h46
Du sang trouvé dans la fourgonnette de Claude Larouche
Caroline Touzin
La Presse

Lors de son inspection visuelle de la fourgonnette de Claude Larouche, la biologiste judiciaire Jacinthe Prévost n'a pas trouvé de sang.

C'est en menant des tests plus poussés dignes de la télésérie américaine CSI que cette spécialiste en projection de sang a découvert la substance sur un tapis, une couverture de la banquette du milieu ainsi que sur un siège du côté passager de la Ford Windstar.

Il se peut que le sang ait été nettoyé ou encore dilué, ce qui l'aurait rendu impossible à voir à l'oeil nu, a expliqué la biologiste, hier, au procès de Claude Larouche au palais de justice de Montréal.

L'homme de 49 ans est soupçonné d'avoir enlevé, violé et tué Natasha Cournoyer. La fonctionnaire de 37 ans a disparu le 1er octobre 2009 après avoir quitté son travail vers 20h à Laval. Son corps a été retrouvé le 6 octobre dans un terrain vague à Pointe-aux-Trembles.

Luminol

La biologiste a dû avoir recours au luminol, une substance chimique utilisée pour détecter les faibles traces de sang laissées sur les scènes de crime. Au contact du sang, il se produit un éclat bleu caractéristique. La scientifique a mené ces analyses un mois après la découverte du corps de la victime, alors que Claude Larouche venait d'être arrêté à Montréal.

«Une personne ensanglantée peut-elle avoir fait un séjour dans ce véhicule?», a demandé la procureure de la Couronne, Me Éliane Perreault. «Oui, c'est possible», a répondu la biologiste judiciaire.

Le motel Lido

Son collègue au Laboratoire de science judiciaire et médecine légale, Jean Bergeron, a quant à lui trouvé du sperme et du sang sur le tapis de la chambre du motel Lido, à Laval, où l'accusé aurait séjourné le soir de la disparition de la victime. Il y en avait également sur les carreaux de céramique de la salle de bains.

M. Bergeron a ratissé la chambre un mois après la disparition de la victime. Le ménage y avait été fait maintes et maintes fois depuis, si bien que le scientifique a lui aussi dû avoir recours au luminol.

Ces deux biologistes judiciaires ont tenu les jurés en haleine, hier, lorsqu'ils ont souligné que ce serait une autre de leurs collègues, France Gingras, qui dévoilerait les résultats de ces prélèvements. Hier, les jurés ignoraient donc toujours si le sang prélevé est celui de Natasha Cournoyer. Cette troisième biologiste devrait témoigner aujourd'hui.

Cisailles

Plus tôt, hier matin, deux autres experts, un chimiste et un physicien, sont venus témoigner. Ils ont dit qu'une paire de cisailles trouvée dans la fourgonnette de l'accusé a peut-être servi à couper les cartes d'identité et les cartes bancaires de Natasha Cournoyer. Près d'une trentaine de morceaux de cartes appartenant à la victime ont été trouvés en bordure de l'autoroute 19.

En comparant les résidus de plastique trouvés sur l'outil à ces morceaux de carte, le chimiste André Tremblay a conclu que leurs caractéristiques étaient «vraisemblablement correspondantes».

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[MME C]

Son collègue au Laboratoire de science judiciaire et médecine légale, Jean Bergeron, a quant à lui trouvé du sperme et du sang sur le tapis de la chambre du motel Lido, à Laval, où l'accusé aurait séjourné le soir de la disparition de la victime. Il y en avait également sur les carreaux de céramique de la salle de bains.

Selon les témoignages entendus aujourd'hui, ça se pourrait donc que Larouche ait emmené Mme Cournoyer à la chambre de motel... Quelle horreur. J'ai hâte de voir ce que les examens au luminol ont donné pour la chambre.