Justice
Une peine de week-end pour un pédophile
Reynaldo Marquez
09/06/2011 01h34
La peine minimale de 45 jours de prison imposée à un sexagénaire de Victoriaville, reconnu coupable d’attouchements sexuels sur une fillette, est-elle adéquate ? Est-elle suffisante pour dissuader ce genre de criminel de commettre l’irréparable ?
Telle est la question qui se pose à la lumière d’une récente décision du juge Jacques Trudel, de la Cour du Québec, à l’endroit de Jean-Luc Pineault, 60 ans.
Et pour la famille de la fillette, âgée de moins de 10 ans au moment des faits, la réponse est « non ».
Depuis que Pineault a agressé leur enfant, les proches de la victime disent avoir « vécu l’enfer » et souhaitent désormais retrouver « une vie normale ».
« Odieux »
« C’est odieux », s’est exclamée l’ex-juge et militante pour les droits des enfants, Andrée Ruffo, quant à la peine minimale dont a écopé l’accusé.
« Cet homme a commis un geste épouvantablement grave, il aurait mérité une peine beaucoup plus sévère », estime Mme Ruffo.
« Il s’agit d’un jugement inadmissible qui doit être réformé par la Cour d’appel », a-t-elle ajouté.
La procureure de la Couronne au dossier, Ann Marie Prince, qui exigeait pourtant une peine de neuf mois d’emprisonnement ferme, ne fera cependant pas appel de la décision.
Ce n’est qu’un jeu…
La preuve a révélé que Jean-Luc Pineault s’est livré à des attouchements sur une mineure entre septembre 2007 et mars 2009. Le 12 mai dernier, il a été condamné à cette peine minimale de 45 jours, à purger les fins de semaine.
L’homme jouait avec l’enfant au moment où il a glissé sa main dans sa petite culotte.
« Ce sont des épisodes isolés, ponctuels, circonstanciels à un contexte de jeu », a déclaré le juge – commentaire reproduit dans l’enregistrement du jugement –, ce qui a suscité la colère de la famille.
Facteurs atténuants
Le juge Trudel a aussi considéré certains facteurs atténuants au moment de prononcer sa sentence.
« Il s’agit d’un homme de 60 ans, sans antécédents judiciaires, qui a mené une vie conforme aux valeurs chères à notre société, a-t-il souligné. Il n’y a pas eu de menaces ni de violence physique, même si un attouchement constitue intrinsèquement un acte violent. »
Mme Andrée Ruffo, ex-juge de la Chambre de la jeunesse, ne voit pas les choses du même oeil.
« Qu’y a-t-il de plus violent pour cette petite fille que de se faire tripoter ?, tonne Mme Ruffo. À quand un jugement clair qui dit : On ne doit pas toucher aux enfants ? »
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Une peine de week-end pour un pédophile
Re: Une peine de week-end pour un pédophile
Ça me donne envie de vomir! 

Re: Une peine de week-end pour un pédophile
Pierre-Hugues Boisvenu,sénateur conservateur:Une autre sentence bonbon pour un pédophile
Durée : 6:23 Date : 09/06/2011
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Durée : 6:23 Date : 09/06/2011
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Re: Une peine de week-end pour un pédophile
Mirianne a écrit : Ça me donne envie de vomir!

Re: Une peine de week-end pour un pédophile
J'ai été victime d'attouchements à l'aĝe de 12 ans, par des jeunes de 15-16 ans (bon, c'était pas de la pédophilie, mais quand même!). J'ai aujourd'hui 28 ans et j'en ai gardé des séquelles 

Re: Une peine de week-end pour un pédophile
Parti vomir... 

Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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