Deux morts dans une intervention policière

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Nikki
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Nikki »

Consult1 a écrit : C'est un peu navrant d'entendre les médias spéculer sur les causes de ce drame - il faut attendre les conclusions de l'enquête. Evidemment, Rima Elkouri, qui est la présidente honoraire du fan club de la famille Villanueva, commence déjà à beurrer la police.

C'est une histoire super triste - mais pas plus que celles des dizaines de travailleurs victimes d'accidents du travail et des victimes d'accidents de la route. Par contre, comme c'est spectaculaire - cette histoire va faire vendre des journaux et ça va évidemment virer en cirque.

On va se revoir dans $ 500 000 de commission d'enquête pour satisfaire les 4 membres du comité de lutte contre la brutalité policière alors que cet argent pourrait être cent fois mieux utilisé dans le système de sécurité au travail.
C'est pas juste parce que c'est spectaculaire. C'est parce que ce drame n'aurait pas du arriver (je parle de l'homme qui passait)...
Je ne comprends pas non plus qu'un policier vise un homme et que sa balle se perde, je l'avoue. Il y a peut-être une explication, mais pour le moment, je ne la vois pas très bien...
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Placeress
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Placeress »

-k9- a écrit : C'est un drame qui c'est produit hier c'est certain et la famille de la victime qui n'était pas impliqué dans l'affaire doivent vivre des moment extrêmement difficile.

Pour ce qui est de l'intervention des policier je trouve que ces derniers l'ont pas facile. L'homme était armée d'un couteau et ils ont appris qu'a 21 pieds il est considéré dangereux, ils ont donc réagit selon la norme.

Ils ont tiré et deux hommes sont mort... ont leur reproche de l'avoir fait. Il ne tire pas et l'homme armée blesse ou tue un passant ont les critique encore... pas facile pas facile.

Effectivement, c'est un métier ben ingras sur ce point...... d'un côté comme de l'autre, ils sont critiqués. Et eux aussi, ceux qui ont tiré, celui qui a tué doivent être dans un salle état j'imagine.
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Nikki
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Nikki »

C'est un métier difficile.

Je ne sais plus qui a déjà écrit que le policier avait un huitième de seconde pour prendre une décision et que les médias avaient 10 ans par après pour analyser le geste...

C'est tellement vrai!
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Fanfoi
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Fanfoi »

Nikki a écrit : [...]


C'est pas juste parce que c'est spectaculaire. C'est parce que ce drame n'aurait pas du arriver (je parle de l'homme qui passait)...
Je ne comprends pas non plus qu'un policier vise un homme et que sa balle se perde, je l'avoue. Il y a peut-être une explication, mais pour le moment, je ne la vois pas très bien...
Comme la situation était "dynamique" il est fort probable que le policier qui a tiré la balle en question n'ait pas eu beaucoup de temps pour viser, et que l'homme au couteau ait bougé en même temps.

La seule erreur qu'ils ont commis, selon moi, est de ne pas boucler un périmètre assez grand pour éviter que des passants soient dans la ligne de tir.
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Chico_Fan
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Chico_Fan »

3 policiers ont tiré il me semble...
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Anya
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Anya »

Autre cas dans l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal cette nuit. Elle a été maîtrisée avec un Taser.


Publié le 09 juin 2011 à 08h41 | Mis à jour à 08h41
Une femme armée d'un couteau maîtrisée avec un Taser
La Presse Canadienne
Montréal

Une femme en crise a semé l'émoi auprès de quelques citoyens de l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal, alors qu'elle marchait sur la rue vers 2h00 du matin, jeudi, armée d'un long couteau.

Elle a finalement été maîtrisée grâce à l'usage par la police d'un pistolet à impulsions électriques.

Quelques personnes l'ont d'abord suivie à distance et l'ont vu entrer dans un immeuble de la rue Lafontaine. C'est à ce moment que les secours ont été avisés.

Sur place, des agents du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) ont tenté sans succès de lui parler. Elle ne coopérait pas et gardait son arme dans ses mains.

La dame a été maîtrisée à l'aide d'un pistolet de type «Taser». Elle a été transportée dans un centre hospitalier où son état n'inspire aucune crainte.

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Anya
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Anya »

Publié le 09 juin 2011 à 06h47 | Mis à jour à 06h47
Avant d'avoir raison de tirer
Yves Boisvert
La Presse

Patrick Limoges n'était pas «au mauvais endroit au mauvais moment».

Ce sont les policiers de Montréal qui étaient au mauvais endroit, de la mauvaise façon. Ce n'est pas tant le hasard qui l'a tué. C'est l'incompétence policière.

D'un peu partout, on réclame maintenant un nouveau système d'enquête indépendant sur ce genre d'événement. Ce n'est pas forcément mauvais.

Mais que pensez-vous qu'une enquête criminelle peut conclure quand un policier se fait sauter dessus par un homme avec un poignard?

Je veux dire que rendu là, il est déjà trop tard.

Dans ce fameux cercle fatal de six mètres, le policier le mieux formé est justifié d'utiliser son arme pour sauver sa peau.

Utilisation de la «force nécessaire» ou «légitime défense», le Code criminel sera de son bord. Prenez vos enquêteurs à la SQ ou à l'Île-du-Prince-Édouard, ils verront la même chose: un homme dans l'exercice de ses fonctions qui est menacé de mort ou de blessure grave, il a le droit de tirer.

Ce qu'il faut se demander, c'est ce qui nous mène à l'intérieur de ce cercle mortel.

C'est ça, qui n'a pas de sens. À quatre policiers, qui connaissaient Mario Hamel, qui connaissent le secteur... Ça n'a pas de sens.

* * *

Je sais: c'est facile de jouer les entraîneurs du lendemain matin. Je sais: tout se passe vite et croche. Je sais: tous ces anciens flics qui disent à la radio»dans mon temps...» disent n'importe quoi.

Leur temps de claques sur la gueule n'est pas un temps béni et on n'a pas à y retourner.

Mais aujourd'hui, deux hommes sont morts, mais devraient être vivants. Le pire de cette affaire, peut-être, c'est que la mort d'un passant nous fait réaliser qu'il y a un sérieux problème dans notre police.

Ce n'est plus seulement un «crotté», un fou avec un couteau... Généralement, on passe vite sur ces morts de deuxième catégorie. On se dit que c'est une triste fin pour un pauvre type qui avait perdu la carte.

Un autre... Que voulez-vous...

Et c'est ainsi qu'on banalise l'usage des armes à feu par la police. Jusqu'à ce qu'on assiste à une scène absurde et tragique qui fait mourir un travailleur exemplaire. Une balle perdue.

Mais il y a deux morts de trop dans cette histoire. Et il faut qu'on nous explique ce qui a mené là. Pas seulement s'il s'agit d'un acte criminel - encore que ce ne soit pas un détail.

* * *

Je n'entends pas par là que toutes les enquêtes se valent. Bien entendu, il faut une enquête indépendante et transparente. Si elle arrive à la conclusion qu'il n'y a pas eu de délit de la part des policiers, on veut être convaincu que ce n'est pas par complaisance.

C'est le grand reproche qu'on fait au système actuel des «enquêtes ministérielles» québécoises. En vertu de cette politique, chaque fois qu'il y a mort d'homme ou blessure grave à la suite de l'usage d'une arme à feu (notamment) par un corps policier, c'est un autre corps policier qui doit mener l'enquête.

La SQ se voit confier la plupart des dossiers en province ou de Montréal. Montréal enquête souvent sur les cas de la SQ.

Les critiques disent que les policiers «se protègent» entre eux. La Commission des droits de la personne, et maintenant le Protecteur du citoyen (en 2010), réclament la création d'une police des polices totalement indépendante.

En moyenne, au cours des dernières années, 27 enquêtes ont été menées (le tiers visait la SQ, le quart le SPVM). On a compté deux mises en accusation de 1999 à 2009, sur près de 300 enquêtes.

Le Protecteur du citoyen observe que les enquêteurs ne sont pas très pugnaces, qu'on tarde à interroger les policiers et que les règles d'encadrement sont floues.

Il y a dans tout le processus une «apparence de partialité», dit-on. Le Protecteur recommande d'adopter le modèle ontarien, qui a son unité des enquêtes spéciales, représentée dans toutes les régions et qui n'appartient à aucun corps policier. Elle a son labo, ses locaux.

Mais, évidemment, les enquêteurs sont généralement d'anciens policiers. Comme dit l'ancien sous-ministre Mario Bilodeau, pour faire des enquêtes, on n'engage pas des dentistes...

Faudra-t-il des «enquêteurs civils», c'est-à-dire des non-policiers formés aux mêmes techniques?

L'avocat André Fiset, qui a représenté plusieurs policiers, vient de faire paraître un livre (Qui doit policer la police?, chez Yvon Blais) dans lequel il fait ressortir que le système ontarien n'a pas donné lieu à plus d'accusations criminelles. Il n'a pas non plus fait diminuer le nombre d'incidents graves. Il est relativement coûteux (il dépasse les 8 millions) et tout aussi critiqué comme «protégeant» les «chemises bleues».

Il suggère un système mixte, où des civils seraient associés aux enquêtes et où les résultats seraient connus du public. Actuellement, c'est selon le bon vouloir du Directeur des poursuites criminelles et pénales qu'on apprend ce qui mène à une accusation - ou pas. Très souvent, on n'en apprend rien du tout.

* * *

D'une manière ou d'une autre, le système québécois ne fonctionne plus, du simple fait de son manque de crédibilité. Il doit être revu et doit inclure des membres du public. Les rapports sur le sujet s'empilent depuis 25 ans.

Mais n'attendons pas un système où les accusations se mettraient à pleuvoir. L'usage de la force par les policiers est protégé en partie par la loi. C'est aussi pour ça qu'on dépose rarement des accusations.

C'est pour cette raison très précise - ce pouvoir extraordinaire sur la vie des gens - qu'il faut surveiller ce qu'ils font de cette violence légale.

Qu'il faut voir ce qui a mené ces policiers à l'intérieur de cette zone mortelle.

Le voilà, le tragique problème.

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Anya
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Anya »

Publié le 09 juin 2011 à 06h26 | Mis à jour à 09h39
Opération policière mortelle: la colère d'une mère

Image
Patrick Limoges
Photo fournie par la famille


Catherine Handfield et Hugo Meunier
La Presse

Mardi matin, une opération policière qui a mal tourné a mis fin à la vie de Patrick Limoges et Mario Hamel. À travers les larmes et la douleur, parents, amis et collègues se demandent comment le drame s'est produit. Et, surtout, s'il aurait pu être évité.

À l'Hôpital général de Montréal, mardi après-midi, Johanne Rocheleau et Serge Limoges étaient atterrés et révoltés. Atterrés par la mort soudaine de leur fils aîné, Patrick. Et révoltés par la façon dont il a été tué.

«Mon ex-mari était en crise, et moi aussi», a dit Johanne Rocheleau, que La Presse a jointe hier à son domicile, à Trois-Rivières.

Patrick Limoges, 36 ans, est la victime innocente de l'intervention policière survenue vers 6h40 mardi matin au centre-ville de Montréal. Il a reçu une balle dans la nuque alors qu'il marchait rue Saint-Denis, à quelques mètres de l'hôpital Saint-Luc, où il travaillait.

Le suspect visé par les policiers, Mario Hamel, 40 ans, est mort lui aussi, atteint de deux projectiles dans le haut du corps. Armé d'un couteau, il aurait refusé d'obtempérer aux ordres des quatre policiers venus l'interpeller. Selon plusieurs sources, trois projectiles ont été tirés.

«Vous ne me ferez pas accroire que quatre policiers ne sont pas capables de désarmer un gars avec une arme blanche, a dit Johanne Rocheleau. Ce n'est pas logique de tirer des balles comme ça.»

À l'hôpital, des policiers ont rencontré la famille de Patrick Limoges pour lui expliquer ce qui s'est passé. «Ils nous ont dit que c'était la première fois que ça arrivait», a dit Mme Rocheleau, inconsolable.

La mère, le père, la soeur et le frère de la victime lui ont dit adieu, mardi après-midi, avant que les médecins débranchent le respirateur. Il n'y avait plus rien à faire. Son cerveau était atteint.

«Patrick était un gars extraordinaire, a résumé sa mère en étouffant un sanglot. Il était généreux, travailleur et très perfectionniste.»

«C'était un petit gars bien gentil, bien tranquille», a dit sa grand-mère, Colette Limoges, qui préfère ne pas juger le travail des policiers. «Tout le monde devait être énervé, a-t-elle ajouté. Et les policiers sont des êtres humains comme tout le monde.»

usieurs confrères ont déposé des gerbes de fleurs sur le trottoir, à l'endroit où la vie de Patrick Limoges s'est brusquement arrêtée. Ils ont ensuite observé une minute de silence à la mémoire de leur collègue disparu, décrit comme un homme tranquille, vaillant et extrêmement compétent.

«On est ici aujourd'hui pour exprimer ce qu'on ressent. Pour beaucoup, c'est de la rage. Pour d'autres, de la peine. Où que tu sois, Patrick, j'espère que tu seras bien. La seule chose qu'on peut dire, c'est au revoir!», a lancé Gilles Girard, représentant syndical des employés de l'hôpital.

Gilles Girard ne cache pas que les événements suscitent beaucoup de colère et de frustration chez les employés, qui ont bénéficié du programme d'aide offert par l'employeur pour affronter le drame. «Est-ce que les policiers auraient pu faire autre chose que sortir leur pistolet et tirer sur un individu en détresse?», s'est interrogé M. Girard.

Un ami proche de Mario Hamel, l'autre homme abattu par les policiers, s'est montré moins nuancé. «Les policiers auraient pu utiliser un Taser ou du gaz poivre avant de tirer sur un gars en psychose», a pesté Jean-Luc, qui connaissait Mario Hamel depuis longtemps. «Il était super tranquille, fumait son petit joint et ne buvait même pas de bière», a ajouté Jean-Luc, révolté par le profilage que pratiqueraient les policiers envers les personnes marginales du secteur.

L'enquête se poursuit

La Sûreté du Québec, à qui l'enquête a été confiée, a interrogé plusieurs témoins hier pour tenter de reconstituer les événements.

L'autopsie et l'analyse balistique devraient permettre de déterminer si la balle qui a atteint mortellement Patrick Limoges a traversé Mario Hamel, si elle a passé à côté de lui ou encore si elle a fait un ricochet.

Selon nos sources, la thèse de la balle perdue demeure la plus plausible pour l'instant, bien que celle du ricochet ne soit pas écartée non plus. L'une des trois balles n'aurait toujours pas été retrouvée.

Des sources soutiennent que trois des quatre policiers avaient plusieurs années d'expérience. Selon certaines informations, Mario Hamel aurait foncé sur un policier qui s'était avancé vers lui.

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Publié le 09 juin 2011 à 00h00 | Mis à jour à 00h00
Putain de couteau
Patrick Lagacé
La Presse
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Mirianne
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Mirianne »

Cyberpresse.ca
Patrick Lagacé
Le Jeudi 9 juin 2011 | Mise en ligne à 13h49 | Commentaires (42)

Fusillade du SPVM : mort absurde, oui ; bavure, pas sûr
Déluge de courriels aujourd’hui en réaction à ma chronique du jour, Putain de couteau, à propos du drame de la rue Sainte-Catherine. Je ne peux pas dire que je ne m’y attendais pas : les chroniques sur les flics ont le don de soulever les passions. Je suis sûr qu’Yves Boisvert et Rima Elkouri, qui ont des opinions différentes de la mienne, croulent aussi sous les courriels aujourd’hui. Il y a une raison à ces réactions viscérales, qui va au-delà des sentiments que chacun peut avoir envers les policiers : une certaine méconnaissance de leur job, une méconnaissance normale mais dont il faut se méfier quand on pontifie sur leur travail.

Exemple : quand les gens disent Oui, mais ils auraient pu tirer dans ses jambes ! ou la petite cousine de cette observation : Pourquoi ne pas avoir tiré sur le couteau ? Ou encore : Ils étaient quatre policiers armés, sont pas capables de maîtriser un gars avec un couteau ?

Depuis ce matin, un tas de gens m’écrivent pour me dire des trucs semblables. C’est un point de vue. Ma réponse, et elle est candide : Connaissez-vous, ailleurs en Occident, une autre méthode d’intervention enseignée aux policiers, dans le cas où un suspect tient un couteau ? Je n’en connais pas. J’ai exposé ce qui constitue la règle d’or de l’entraînement des policiers en Amérique du Nord, celle des 21 pieds conceptualisée par le sergent-formateur Dennis Tueller, dans les années 1980.

Si quelqu’un en connaît une autre, je suis curieux de la connaître. Je vous annonce tout de suite que tirer-dans-les-jambes-du-suspect n’est pas une méthode enseignée dans les académies de police, sauf peut-être dans quelque village soudanais. Et l’option Il-aurait-fallu-appeler-les-services-sociaux ne tient pas non plus : toute l’approche « sociale » fout le camp quand le type grandit un couteau. Ce n’est pas moi qui le dis : c’est la dame d’un CLSC montréalais interviewée au Téléjournal hier soir, qui disait que le SPVM fait régulièrement appel à son équipe pour composer avec des itinérants agités. Mais, a-t-elle ajouté, c’est la présence du couteau qui change ici toute la donne.

Je l’ai écrit : la mort de Patrick Limoges est absurde. Il faut avoir un coeur de pierre pour ne pas sympathiser avec la douleur de la famille de M. Limoges et leur colère face aux policiers. Celle de M. Hamel est aussi un drame, il ne s’agit de toute évidence pas d’un bandit qui a couru après sa mort. Il s’agit d’un homme malade qui n’était probablement plus maître de ses moyens.

Ceci étant dit, la mort de M. Limoges, au mauvais endroit au mauvais moment, est l’absurde exception qui confirme une certaine règle : il n’y a pas d’épidémie de citoyens touchés par des balles perdues à Montréal.

Ont-ils bien fait de tirer ?

L’enquête nous le dira. Encore que les enquêtes de corps policiers concernant d’autres corps de police ne sont pas des modèles de rigueur et de transparence (ce qui n’était pas le sujet de ma chronique). Mais avec les éléments dont on dispose, je trouve qu’il est outrancier de parler de « bavure policière ». Marcellus François, Anthony Griffin, Richard Barnabé : voici d’authentiques bavures policières, des dérapages d’agents trop crinqués. Mais dans le cas qui nous occupe ? Calmons-nous.
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Mirianne
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Mirianne »

Consult1
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Consult1 »

Nikki a écrit : [...]


C'est pas juste parce que c'est spectaculaire. C'est parce que ce drame n'aurait pas du arriver (je parle de l'homme qui passait)...
Je ne comprends pas non plus qu'un policier vise un homme et que sa balle se perde, je l'avoue. Il y a peut-être une explication, mais pour le moment, je ne la vois pas très bien...
La balle peut être tout simplement passée à travers le premier gars ou le policier peut avoir raté sa cible. Pour avoir déjà tiré au révolver, ce n'est pas extrèmement précis à distance.

Aussi, quand on tire, il se créée une vision en tunnel qui fait qu'on ne voit pas ce qui est à coté de la cible ou derrière elle.
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
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Gillo
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Gillo »

La plus grande bavure selon moi c'est:

Au lieu de vouloir construire de nouvelles prisons (Harper), ne devrions nous pas remettre les fous en liberté dans les institutions psychiatriques afin de protéger le public?
Dernière modification par Gillo le ven. juin 10, 2011 11:37 am, modifié 1 fois.
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Anya
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Anya »

Le contraste entre la police de Londres et celle de Montréal
Le Vendredi 10 juin 2011 | Mise en ligne à 13h07 |Commentaires (13)
Mali Ilse Paquin

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Triste histoire que la mort de deux hommes, dans le centre-ville de Montréal, tués par balles lors d’une intervention policière. Les choses se seraient sans doute déroulées différemment à Londres, pour la simple et bonne raison qu’ici, les policiers ne se baladent pas avec des armes à feu. Seules des unités spéciales peuvent être armées. En temps normal, une réponse policière est adaptée à la gravité d’une situation. Sinon, c’est bâton, menottes et poivre de Cayenne.

La Grande-Bretagne est un des derniers pays où les patrouilles de rue ne sont pas armées. Ce qui est encore plus remarquable, c’est que la population est fière de cette particularité. Même du côté de la police, seulement un quart des agents voudraient porter le fusil. Et tout touriste ayant visité Londres aura sans doute été émerveillé par la gentillesse des “Bobbies”.

Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a jamais de bavures policières. Prenez le cas d’Ian Tomlinson, le vendeur de journaux qui avait été poussé mortellement par un agent, aux manifs du G20 en 2009. Le procès pour homicide doit s’ouvrir le 20 juin prochain.

Aussi, ce que le Québec n’a pas, c’est une commission d’enquête indépendante. Créée en 2004 à la demande générale, la commission n’est cependant pas aussi transparente qu’on la voudrait. On la trouve trop souvent biaisée en faveur de la police.

Comme quoi aucune ville n’est parfaite.

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Krysantheme
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Krysantheme »

Publié le 10 juin 2011 à 06h00 | Mis à jour le 10 juin 2011 à 06h00


Mathieu
L'auteur est policier au Service de police de la Ville de Montréal. À sa demande, nous taisons son nom de famille.
Quand un policier pense que sa vie ou celle d'une autre personne est menacée et qu'il n'a pas d'autre possibilité, il se doit de tirer. Il importe peu que son assaillant soit armé d'un bazooka ou d'un bâton de baseball. Les deux policières de la Sûreté du Québec de Rawdon qui se sont trouvées mercredi devant un homme qui les a agressées physiquement pouvaient seulement s'en sortir en faisant feu. L'homme n'était pas armé, mais les policières n'avaient pas de renfort, l'homme était plus fort qu'elles et il était d'une rare agressivité. La situation aurait-elle été différente si les agents avaient été des hommes? Je ne crois pas. Une personne agressive qui veut vous tuer, qu'elle se trouve devant un policier ou une policière, ça ne change rien.

Certains ont parlé de l'utilisation d'armes intermédiaires. Le SPVM dispose de seulement quatre Tasers pour chaque quart de travail. Ce sont les agents des unités d'intervention qui les ont. Ils sont très souvent occupés et ils sont peu nombreux. De toute façon, souvenez-vous qu'il y a eu un mort avec le Taser il y a quelques années; à ce moment-là, tout le monde a dit qu'on n'aurait pas dû l'employer.

Les policiers sont-ils assez bien formés pour faire face à de telles situations? Sachez que les policiers québécois reçoivent une des meilleures formations au monde. Trois années de cégep en techniques policières où nous apprenons les lois et le bagage théorique. Quinze semaines à l'École nationale de police du Québec où nous apprenons la technique et l'utilisation des armes. Pour sortir de l'ÉNPQ, nous devons réussir des tests de tir, de conduite, de maîtrise d'un individu violent en plus de mises en situation sur le travail policier. Chaque policier qui sort de l'école et qui se retrouve dans la rue a réussi ces tests et est compétent.

Mais il y a des choses qui ne s'enseignent pas. Avez-vous déjà eu peur de mourir? Vous êtes-vous trouvé devant quelqu'un vous menaçant avec une arme? Tout ce que vous voyez, c'est cette personne qui vous menace. Cela s'appelle l'«effet tunnel» et rien ne peut être fait contre cela.

Enfin, les rues grouillent de gens qui ne devraient pas y être, qui devraient plutôt se retrouver dans des institutions psychiatriques avec aucune possibilité d'en sortir tellement ils sont dangereux. Nous, les policiers, devons travailler quotidiennement avec les individus les plus fragiles de la société, avec ceux dont personne ne veut dans leur environnement?: itinérants, membre du Black Bloc, prostituées, gang de rue, motards, agresseurs sexuels, malades mentaux. Et nous agissons sous la loupe des citoyens, de nos collègues, des médias, des comités de discipline, des comités de déontologie et de nos patrons. Toutes ces personnes vont nous juger pendant des semaines pour une décision que nous avons prise pour sauver notre vie et qui a été prise en une fraction de seconde.

Je veux exprimer ma sympathie aux proches de Patrick Limoges. C'est un événement d'une tristesse infinie et je comprends que vous blâmiez les policiers. Si un tel drame m'arrivait, je ferais probablement la même chose.

J'ai une famille, une blonde, des parents, des amis et des collègues. Mon but est de rentrer au travail et d'en sortir vivant.Tout le monde a le droit à la vie. Si tous comprenaient cela, nous n'aurions jamais besoin de tirer. Mais tel n'est pas le cas.


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Anya
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Anya »

Publié le 11 juin 2011 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Le clochard et le flic
Yves Boisvert
La Presse

C'est un gars que j'ai connu il y a 20 ans, du temps qu'il roulait carrosse. Il y a eu un divorce. Une interminable guerre en cour pour la garde de l'enfant. Des accusations. Un mois en prison. Plus de job. Plus rien.

Il est dans la rue. Des fois, on le trouve la nuit dans les recoins d'un édifice en réparation, ou dans un refuge, ou chez un ami.

Hier, il est allé marcher rue Saint-Denis, là où est mort «Mario», abattu par un policier sur lequel il fonçait avec son couteau.

Il voulait me dire: il n'y a pas une innocente victime et un suspect abattu, dans cette histoire. Il y a deux morts absurdes. Il y a un travailleur tué par une balle perdue et un homme malade qui n'aurait pas dû mourir comme ça.

«Je connaissais Mario depuis longtemps, sans le connaître vraiment; je viens d'apprendre qu'il s'appelait Mario Hamel.»

Il le croisait souvent dans son quartier. «Un gars cool, super tranquille... Un peu moins ces dernières semaines.»

Il le croisait dans la rue. Au parc Émilie-Gamelin. Au métro Berri. Dans un café. Au McDo. Savez, ces visages sans nom qui nous quêtent quelques pièces? Il y avait Mario.

«Chaque fois, on se saluait. Des fois, un peu plus, comme pour demander: "Comment ça va? La santé? Que fais-tu ces temps-ci?" Et avant de continuer ma route, je lui donnais une petite tape sur l'épaule en lui disant: "Prends soin de toi."»

Il le savait «psychiatrisé» -on finit par savoir ces choses-là. C'était un gars sympathique qu'il aimait bien.

«Je vais marcher là où il a terminé sa route. Lui dire une dernière fois de prendre soin de lui.

«Là où j'habite, j'ai pu voir en direct plusieurs interventions des policiers avec des personnes psychiatrisées ou intoxiquées par l'alcool ou la drogue. Dans au moins deux cas, les personnes avaient une arme blanche. Aucune ne s'est terminée dans le sang, mais plusieurs avec une certaine violence.

«Chaque fois, les policiers procèdent rapidement de façon à se placer physiquement à l'intérieur de cette "zone mortelle", et souvent la provocation policière est au rendez-vous.

«Je veux dire que, s'ils ont tellement changé leurs méthodes, ça ne paraît pas tant que ça. Je ne les ai pas vus tellement négocier.

«Et si ça dégénère au point où ils doivent sortir leur arme, ils seront justifiés de "tirer dans le milieu du corps", comme disait l'ancien policier Poëti l'autre jour à la télé. Tuer légalement.

«En tout cas, mourir sur le trottoir, quelle calamité! Je n'en reviens pas encore. Mario ne méritait pas ça!»

???

Quelques heures avant, je reçois un courriel d'un policier anonyme -je crois que c'est une policière, en fait.

Comment pouvez-vous juger? Que faites-vous de la violence des gens? Pensez-vous que les policiers ont un plaisir à utiliser leur arme à feu?

Nous, on se défend, on réagit, on neutralise, dit-elle. «On ne veut pas tuer!»

Vous dites que ça n'a pas de sens, monsieur le journaliste, mais c'est l'état de Mario Hamel qui n'avait pas sens: «Ce matin-là, il avait déraillé au point de devenir incontrôlable et dangereux, au point d'être craint par tous! Même par ceux qui le connaissent et l'appellent par son prénom! L'ami qui a refusé de prêter sa voiture à Mario, ce matin-là, le croyait devenu assez imprévisible pour appeler la police. Et ce deuxième citoyen, qui a confronté ce Mario menaçant et incohérent, qui brandissait son couteau, ça ne sonne pas de cloche dans votre tête? Et le fait qu'ultimement Mario charge les policiers avec son couteau? Jusqu'au moment où il faut utiliser une force létale... Mais ça, personne ne le souhaite!»

???

Bien sûr, personne souhaite «ça». Je ne crois pas au policier trigger happy. Je suis convaincu que les policiers qui ont participé à cette opération sont tous traumatisés.

Il y aura une enquête policière, qui risque fort de dire que le policier a tiré pour se défendre, et légitimement, puisqu'il était l'objet d'une menace directe. La loi (à juste titre) prévoit l'emploi de la force par les policiers.

Il s'en trouvera pour dire que l'enquête n'a pas été indépendante.

Je répète que, quant à moi, c'est l'opération policière qui pose problème. Comment on en est arrivé à ce point mortel, où il n'y avait plus rien d'autre à faire que de tirer pour se défendre.

Ni la police ni personne ne devrait se satisfaire de la légalité des coups de feu pour classer ces morts au rayon des accidents regrettables.

C'est la source de ce tragique ratage qu'il faut trouver, pas sa légalité au regard du Code criminel.

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Anya
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Anya »

Fusillade à Montréal
Hamel aurait chargé deux fois les policiers

Daniel Renaud
11/06/2011 09h06

La vidéo montrerait également que Patrick Limoges, qui marchait sur le trottoir de la rue Saint-Denis en direction sud, ne se trouvait pas dans la trajectoire des armes pointées par les policiers, ce qui signifierait que le projectile aurait ricoché et dévié sur une distance de plus de 50 mètres avant de toucher le travailleur à la nuque, ont confié des sources dignes de foi au Journal.

Selon ces mêmes sources, la vidéo montrerait également que Mario Hamel, 40 ans, fait fi des sommations et des demandes répétées des policiers de lâcher son couteau.

Alors que les policiers se trouvent à une distance maximale d’une vingtaine de pieds de lui, Hamel les charge une première fois avec son couteau, sans qu’il y ait riposte, verrait-on sur les images.

Il charge alors une seconde fois et c’est à ce moment que deux ou trois policiers ouvrent le feu à trois reprises au total, blessant mortellement le forcené et Patrick Limoges, selon ce qui aurait été filmé par les caméras de l’UQAM.

Rencontres

Des sources ont également confié au Journal que deux des quatre policiers impliqués dans la tragédie ont rencontré les enquêteurs de la Sûreté du Québec hier. Les deux autres patrouilleurs devraient livrer leur témoignage aux enquêteurs durant la fin de semaine.

Les rencontres auraient eu lieu dans des bureaux d’avocats.

Chacun des quatre policiers impliqués a en effet eu recours au service d’un avocat criminaliste, référé par la Fraternité des policiers et policières de Montréal, au cas où des accusations criminelles soient éventuellement portées contre eux.

Ils ont également été rencontrés par leur syndicat comme le stipule la convention collective dans de tels cas.

En congé

Les quatre policiers, qui sont tous des hommes cumulant plusieurs années d’expérience au service de police de la Ville de Montréal, ne sont plus à l’hôpital.

En revanche, ils sont actuellement en congé pour une durée indéterminée. Ils bénéficient également d’un support psychologique offert par leur syndicat. «Ils sont sous le choc», nous a confié le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francoeur. «Mais pas seulement eux. C’est également le cas pour tous les 4 000 policiers et policières de Montréal », dit-il.

«Tous les policiers le prennent mal. Ils sont là pour protéger les citoyens et ne veulent pas faire de victime innocente par mi la population», conclut le leader syndical.

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Krysantheme
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Krysantheme »

C'est la source de ce tragique ratage qu'il faut trouver, pas sa légalité au regard du Code criminel.

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/" onclick="window.open(this.href);return false; ... cueil_POS2

la source ?! Selon moi, c'est ce Mario (?) visiblement malade et qui a ce moment la était en crise qui n'aurait pas du se trouvé la arme blanche a la main, et mettant en danger possible les passants. Le problème c'est pas nécessairement la désintitutionalisation mais le manque de ressources, d'aide, de suivi une fois qu'ils sont dehors elle est LA la source de ratage.....
Dernière modification par Krysantheme le sam. juin 11, 2011 10:28 am, modifié 1 fois.
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Placeress
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Placeress »

J'trouve ça touchant le texte du policier
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Mirianne
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Mirianne »

Merci pour les articles
Capuchino
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Re: Un mort et un blessé grave dans une intervention policière

Message par Capuchino »

C'est vrai que c'est triste qu'il y ait eu mort d'hommes et encore plus regrettable qu'une balle perdue ait atteint un passant qui n'avait rien à voir avec les événements. Cependant, les policiers se devaient d'intervenir auprès du gars, c'était évident qu'il était dangereux. C'est facile de critiquer quand notre propre vie n'est pas menacée, de dire que le gars c'était une bonne personne parce qu'on lui ai déjà dit bonjour plusieurs fois et qu'il n'a pas attaqué, mais c'est une autre chose que d'être en face d'une personne en pleine crise. Perso, jamais je ne voudrais être policier pour tout l'or du monde, on fait appel à eux pour régler tous les problèmes de société et ensuite on les blâme comme si nous on aurait fait beaucoup mieux qu'eux.

Etk je les trouve courageux de faire le travail qu'ils font, car moi jamais au grand jamais je ne le ferais.
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