Procès de Stéphanie Meunier: l'enfant «battu à répétition»

[Jadomo]

[...]


Je crois que Marisopa parle de la petite Mya qui a été secouée à mort à St-Jérome, il y a quelques semaines. sujet mentionné dans un autre topic.

Ahhhhh! Oui je me souviens! Ce n'est pas la même Mia en effet...

[°zabel°]

c'est quand même triste et étrange de voir le "pattern" de cette famille, 2 enfants qui ne sont plus sous sa garde qui sont battus par la "belle-mère" et le père... Pauvre Jérémy, ce petit a enduré un vrai calvaire avant de mourir... les fesses à ce point amochées qu'il aurait eu du mal à marcher et certainement pas à s'asseoir... Comment est-ce possible ?? et elle ne faisait jamais mal à ses propres enfants ?? bizarre quand même... un vrai petit martyre... il sera dans mes pensées longtemps, comme les petits Turcotte.... c'est tellement horrible de mourir ainsi

[Capuchino]

c'est quand même triste et étrange de voir le "pattern" de cette famille, 2 enfants qui ne sont plus sous sa garde qui sont battus par la "belle-mère" et le père... Pauvre Jérémy, ce petit a enduré un vrai calvaire avant de mourir... les fesses à ce point amochées qu'il aurait eu du mal à marcher et certainement pas à s'asseoir... Comment est-ce possible ?? et elle ne faisait jamais mal à ses propres enfants ?? bizarre quand même... un vrai petit martyre... il sera dans mes pensées longtemps, comme les petits Turcotte.... c'est tellement horrible de mourir ainsi

Je ne connais pas cette mère, mais des fois y'en a qui ont eu des vies qui ne le permettent pas d'être très bien outillé pour faire des bons choix. Parfois ils sont tellement carencés que c'est ça qui prend toute la place dans leur vie et ils sont incapables de mesurer les conséquences de leurs décisions. C'est vraiment dommage, surtout quand ils décident de faire des enfants.

[gazzoux1]

c'est quand même triste et étrange de voir le "pattern" de cette famille, 2 enfants qui ne sont plus sous sa garde qui sont battus par la "belle-mère" et le père... Pauvre Jérémy, ce petit a enduré un vrai calvaire avant de mourir... les fesses à ce point amochées qu'il aurait eu du mal à marcher et certainement pas à s'asseoir... Comment est-ce possible ?? et elle ne faisait jamais mal à ses propres enfants ?? bizarre quand même... un vrai petit martyre... il sera dans mes pensées longtemps, comme les petits Turcotte.... c'est tellement horrible de mourir ainsi

C'est étrange en effet, c'est la même histoire qui se répète sauf que la petite est toujours vivante.

[°zabel°]

je me questionne aussi sur les lésions que le pathologiste a décelées chez Jérémy, il disait que certaines remontaient même jusqu'à pas longtemps après la naissance... Elles sortent d'où ces lésions et pourquoi la mère n'avait plus la garde ? je comprends qu'elle a laissé Jérémy parce qu'elle souffrait de DPP suite à la naissance de Mia et qu'elle ne pouvait plus s'en occuper... mais ensuite elle a aussi laissé aller Mia suite à la naissance d'Amanda ? J'ai de la misère à comprendre le cheminement de cette mère. Elle est peut-être très carencée mais elle est très articulée (j'ai lu ses messages sur l'autre forum et sur le FB)... Je comprends qu'elle ait pu faire un mauvais choix... mais elle semble le répéter et pas rien qu'une fois... heureusement la petite est toujours en vie... Je me demande si la DPJ n'était pas déjà dans le dossier et qu'ils avaient les mains liées ? si les voisins avaient signalé quelque chose, on en serait peut-être pas là. La Meunier, elle ment comme elle respire et ses petites ont bien appris leur leçons, elle a dû bien les briefer... je trouve ça horrible, c'est aussi de la maltraitance qu'elle leur fait, même si elle les frappe pas... Cette femme doit être une sociopathe

[Anya]

Procès de Stéphanie Meunier
La blessure mortelle était vieille de deux heures
Première publication 3 juin 2011 à 14h15
Par Jean-Philippe Arcand | Agence QMI

L'hémorragie sous-durale qui a entraîné la mort du petit Jérémy Bastien-Perron, le 6 décembre 2008, a été causée par un coup d'une «sévérité importante» asséné à l'enfant environ deux heures avant son décès, affirme un expert qui a analysé le cerveau de la victime.

Témoignant au procès de Stéphanie Meunier, accusée du meurtre prémédité de Jérémy, le neuropathologiste Jean Michaud a du même souffle exclu l'hypothèse voulant que le garçon ait fait une chute au parc la veille, comme le prétendait l'accusée le jour du drame.

«Des chutes dans un parc donnent rarement des lésions de cette nature, a-t-il indiqué, vendredi avant-midi. C'est tellement rare que lorsque ça arrive, les gens le publient.»

L'expert considère également qu'en raison de la gravité de la blessure mortelle, il est «essentiellement impossible» que le jeune homme ait pu participer à la préparation de petits gâteaux avec l'accusée et ses quatre enfants dans les instants qui ont précédé son décès.

Rappelons que jeudi, le jury a pu visionner les interrogatoires policiers des deux filles de Stéphanie Meunier. Chacune d'elle soutient que Jérémy est allé à la salle de bain après s'être sali avec du crémage à gâteaux. C'est alors qu'il se serait subitement effondré au sol.

«(L'hémorragie) est incompatible avec un état de conscience», a tranché le médecin.

Outre l'hémorragie en question, le Dr Michaud a également remarqué diverses lésions un peu plus anciennes sur le cerveau de Jérémy. Certaines d'entre elles dataient de sept à douze jours, tandis que d'autres, moins importantes, auraient pu survenir dès la naissance du petit.

Le procès se poursuivait vendredi après-midi, au palais de justice de Montréal.

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[gazzoux1]

Dès la naissance du petit...........il était avec sa mère à ce moment là.

[-k9-]

Dès la naissance du petit...........il était avec sa mère à ce moment là.

Et surtout avec son père....

[gazzoux1]

[...]


Et surtout avec son père....

Je ne pense pas, les parents s'étaient séparés quand elle était enceinte, le père n'était pas présent à ce moment là. Par la suite il a eu la malchance d'être avec son père.

[LeeLou]

Certaines d'entre elles dataient de sept à douze jours, tandis que d'autres, moins importantes, auraient pu survenir dès la naissance du petit.

Il y a rien qui dit que c'est vraiment le cas.

[Anya]

Procès de Stéphanie Meunier
Un autre expert confirme un coup mortel à la tête
Agence QMI
Jean-Philippe Arcand
08/06/2011 15h06

MONTRÉAL – Un autre expert est venu confirmer mercredi que l’hémorragie sous-durale qui a causé la mort de Jérémy Bastien-Perron, le 6 décembre 2008, n’a pas été provoquée par une chute, mais bien par un coup porté à la tête.

Cette fois, c’est le pédiatre et neurologue Gilles Fortin, spécialisé dans les cas d’enfants maltraités, qui est venu faire part de ses conclusions au procès de Stéphanie Meunier, accusée du meurtre prémédité de l’enfant de quatre ans.

Dernier témoin de la poursuite, le Dr Fortin a rédigé un rapport sur le décès de Jérémy le 17 mai dernier. Il n’a pas vu le corps et n’était pas présent lors de l’autopsie. Il s’est toutefois basé sur de multiples sources d’information, dont les photos de l’autopsie, le rapport de la pathologiste Caroline Tanguay et les transcriptions de certains témoignages livrés lors de l’enquête préliminaire.

D’entrée de jeu, l’expert a noté le très grand nombre d’ecchymoses relevées sur le corps de la victime, dont 18 seulement au niveau du thorax. « Des études démontrent qu’on voit rarement plus de 20 ecchymoses sur le corps des enfants de 10 mois ou plus », a-t-il indiqué.

Parmi ces nombreuses blessures, le Dr Fortin a remarqué certaines « lésions de flagellation » qui peuvent correspondre à des coups de ceinture qu’aurait pu recevoir Jérémy. « Des patterns comme ça, c’est indicatif de lésions infligées plutôt qu’accidentelles, a-t-il précisé. […] On ne peut pas conclure que Jérémy s’est fait ça à lui-même. »

Questionné par le procureur de la Couronne, Louis Bouthillier, le témoin en est arrivé à la fameuse hémorragie sous-durale mortelle, qui est « incontestablement d’origine traumatique » et non liée à une maladie quelconque, selon lui.

Alors que l’accusée prétendait, dans l’appel qu’elle a logé au 9-1-1 le soir du drame, que Jérémy s’était évanoui trois fois après avoir fait une chute au parc la veille de sa mort, le Dr Fortin affirme qu’un tel scénario est impossible.

« Il ne pourrait pas avoir de lésions dans la tête, se comporter normalement, perdre connaissance, se relever et reperdre conscience », a-t-il martelé.

Le procès s’est poursuivi mercredi après-midi au palais de justice de Montréal, avec le contre-interrogatoire du Dr Fortin.

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[Anya]

Mort du petit Jérémy – Un médecin contredit l’accusée
Écrit par Michaël Nguyen
Jeudi, 09 juin 2011 09:39

Si le petit Jérémy Bastien s’était vraiment blessé en tombant d’une aire de jeu dans un parc, comme le prétend sa belle-mère accusée de meurtre, il n’aurait pas pu continuer ses activités normales pendant toute une journée avant de décéder, a déclaré un médecin à la cour mercredi.

Le pédiatre, neurologue et spécialiste en maltraitance Gilles Fortin témoignait comme médecin témoin-expert au procès de Stéphanie Meunier, accusée du meurtre prémédité de son beau-fils de quatre ans.

Si la blessure avait était causée par une chute d’une aire de jeu la veille de sa mort, une multitude de symptômes seraient apparus, dont des troubles d’équilibre, des vomissements et peut-être des convulsions, croit le docteur Fortin.

Or, dans l’appel au 9-1-1 logé par Stéphanie Meunier peu avant le décès du jeune enfant, elle avait affirmé qu’il avait été victime d’une chute la veille, en plus de perdre connaissance trois fois par la suite. Le Dr Fortin a réfuté cette hypothèse, car on ne peut passer ainsi du stade normal à inconscient dans ce genre de circonstances, selon lui.

La version des enfants autres enfants malmenée

Les enfants de Stéphanie Meunier avaient déclaré aux enquêteurs que le soir du drame, Jérémy décorait des petits gâteaux avec la famille. Selon les enfants, il se serait sali les mains avec du chocolat et serait allé seul se laver les mains.

Dans cette version, c’est à ce moment que le petit de quatre ans serait tombé au sol et que la belle-mère aurait tenté des manœuvres de réanimation avant de contacter les services d’urgence.

« Il (Jérémy) n’aurait pas pu faire ça », a estimé l’expert. De son avis, si Jérémy était effectivement tombé au parc la veille, il aurait été incapable de se laver les mains immédiatement avant sa chute, et encore moins décorer des petits gâteaux.

Retour sur les blessures

Dans son exposé, le Dr Fortin a dit que le petit été victimes de gestes « d’une très grande violence ». Il a corroboré l’avis des autres experts en affirmant que le coup reçu par l’enfant à la tête n’est pas de nature accidentelle. « On ne peut pas imaginer que Jérémy se soit fait ça par lui-même », soutient-il.

La pathologiste qui a autopsié le corps de Jérémy avait déclaré en cour qu’il avait « deux trous à la place des fesses », causés par des « impacts répétitifs ». « Je n’ai pas le souvenir d’un enfant avec des problèmes aux fesses aussi important », a commenté le Dr Fortin, qui compte plus de 40 ans d’expérience dans le métier.

Enfin, les lésions trouvées sur le corps de l’enfant sont « incontestablement » causées par un acte de flagellation et est survenu « dans un contexte d’opposition », croit le Dr Fortin. « On voit rarement plus de 20 ecchymoses chez des enfants », a expliqué le spécialiste appelé à commenté les cas de blessures accidentelles. L’autopsie en a révélé 27, au minimum.

Rappelons que le petit Jérémy Bastien est mort le 6 décembre 2008 des suites d’une hémorragie au cerveau, causée par un choc à la tête. Il habitait alors dans un appartement partagé entre sa belle-mère Stéphanie Meunier, ses quatre enfants et son père Francis Bastien. Le soir du drame, ce dernier était absent depuis une semaine afin de servir de cobaye pour une entreprise pharmaceutique.

La Couronne ayant terminé d’exposer sa preuve dans ce procès, ce sera au tour de la défense de prendre la barre, dès la reprise des audiences vendredi ou lundi prochain.

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[Anya]

Publié le 13 juin 2011 à 13h16 | Mis à jour à 13h50
Mort de Jérémy Bastien: Stéphanie Meunier soupçonne son fils et son ex-conjoint
Christiane Desjardins
La Presse

S'il faut en croire Stéphanie Meunier, elle n'a pas frappé le petit Jérémy, mort le 6 décembre 2008. L'enfant de quatre ans, fils de son conjoint, a été frappé par ce dernier, et est tombé deux fois au parc, la veille de sa mort. Sans compter qu'il peut avoir été blessé par le propre fils de Mme Meunier, un petit garçon de cinq ans qui se prenait pour Spiderman en se jetant sur les gens, du haut d'un lit superposé.

C'est ce qui se dégage du témoignage que Mme Meunier a rendu ce matin, à son procès. La femme de 32 ans est accusée du meurtre prémédité du petit Jérémy Bastien-Perron, mort d'une hémorragie cérébrale causée par un choc très violent à la tête. Son corps affichait en outre une multitude de bleus et de marques. Rien que sur son thorax, on dénombrait 18 blessures. Dans son témoignage, Mme Meunier n'a jamais dit qu'elle avait frappé elle-même l'enfant. Au contraire, selon ses dires, elle était attentive à ses besoins et se préoccupait hautement des blessures visibles sur l'enfant. Elle affirme en avoir parlé à son conjoint, Francis Bastien, dans les semaines précédant le drame. Elle aurait voulu que le petit Jérémy soit conduit à l'hôpital. Mais M. Bastien a dit que ce n'était rien, et a répondu à Mme Meunier de se mêler de ses affaires.

Mme Meunier a quatre enfants, deux filles et deux garçons, issus de son union avec un certain Benoît, avec qui elle est restée dix ans. La famille demeurait dans un logement de six pièces et demie, qui leur coûtait 280$ par mois (coopérative). Mme Meunier demeurait toujours avec Benoît, en 2008, quand elle a connu Francis Bastien, par le biais du site de rencontre Réseau Contact. Elle et M. Bastien se sont vus pour la première fois le 18 mai 2008. Ils se sont revus un mois plus tard, et ont commencé à se fréquenter. Mme Meunier affirme qu'elle devait mentir à son conjoint Benoît, pour «prendre une bouffée d'air et respirer.»

Le 1er novembre 2008, Mme Meunier, ses quatre enfants, ainsi que M. Bastien et son fils Jérémy, ont aménagé ensemble dans un logement de Rivière-des-Prairies. Selon elle, la relation était «so-so». Ils apprenaient à se connaître. M. Bastien travaillait à l'occasion pour une agence de placement. Il pouvait y aller quand il le voulait. Quand il n'y allait pas, il restait à la maison. Elle dit l'avoir vu donner une grosse tape sur les fesses à Jérémy. «Il avait le visage très agressif. Je lui ai dit: "tu devrais aller prendre l'air".» Mme Meunier affirme avoir ensuite parlé au petit Jérémy, qui avait les fesses rouges, et saignait à la tête.

«Jérémy m'a expliqué que son père l'avait mis à genoux», a raconté Mme Meunier, avant de dire que l'enfant n'avait pas voulu se mettre à genoux, que le père l'avait poussé, et qu'il s'était frappé la tête sur une chaise de métal.

Le 30 novembre, M. Bastien est parti pour une semaine afin de servir de cobaye pour une firme de médicaments. Mme Meunier gardait les cinq enfants, dont le fils de M. Bastien. Elle soutient avoir appelé plusieurs fois M. Bastien, pour lui dire qu'il devait revenir et mener son fils à l'hôpital. La veille du drame, Mme Meunier dit être allée au parc avec Jérémy. L'enfant est tombé à la renverse dans la toile d'araignée. «Je l'ai décoincé», dit-elle. Il est tombé une deuxième fois, dans un autre jeu. Mais il a continué à jouer après.

Le 6 décembre, Mme Meunier dit avoir préparé une journée cinéma avec les enfants. Elle a fait des gâteaux aussi. À un certain moment, elle a demandé à Jérémy d'aller se laver les mains. Peu après, elle a entendu un gros bruit. Elle s'est précipitée et a trouvé le petit par terre dans le couloir. Il était couché sur le ventre, la face de côté. Il ne répondait pas, et avait une très faible respiration. Elle a appelé le 9-1-1. Mme Meunier poursuivra son témoignage cet après-midi, au palais de justice de Montréal.

Il est à noter que la preuve de la Couronne démontre que la majorité des coups auraient été portés dans la semaine précédant la mort de l'enfant, tandis que le coup mortel serait survenu dans les heures précédant son décès.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;

[pucinette]

Publié le 13 juin 2011 à 13h16 | Mis à jour à 13h50
Mort de Jérémy Bastien: Stéphanie Meunier soupçonne son fils et son ex-conjoint
Christiane Desjardins
La Presse

S'il faut en croire Stéphanie Meunier, elle n'a pas frappé le petit Jérémy, mort le 6 décembre 2008. L'enfant de quatre ans, fils de son conjoint, a été frappé par ce dernier, et est tombé deux fois au parc, la veille de sa mort. Sans compter qu'il peut avoir été blessé par le propre fils de Mme Meunier, un petit garçon de cinq ans qui se prenait pour Spiderman en se jetant sur les gens, du haut d'un lit superposé.

C'est ce qui se dégage du témoignage que Mme Meunier a rendu ce matin, à son procès. La femme de 32 ans est accusée du meurtre prémédité du petit Jérémy Bastien-Perron, mort d'une hémorragie cérébrale causée par un choc très violent à la tête. Son corps affichait en outre une multitude de bleus et de marques. Rien que sur son thorax, on dénombrait 18 blessures. Dans son témoignage, Mme Meunier n'a jamais dit qu'elle avait frappé elle-même l'enfant. Au contraire, selon ses dires, elle était attentive à ses besoins et se préoccupait hautement des blessures visibles sur l'enfant. Elle affirme en avoir parlé à son conjoint, Francis Bastien, dans les semaines précédant le drame. Elle aurait voulu que le petit Jérémy soit conduit à l'hôpital. Mais M. Bastien a dit que ce n'était rien, et a répondu à Mme Meunier de se mêler de ses affaires.

Mme Meunier a quatre enfants, deux filles et deux garçons, issus de son union avec un certain Benoît, avec qui elle est restée dix ans. La famille demeurait dans un logement de six pièces et demie, qui leur coûtait 280$ par mois (coopérative). Mme Meunier demeurait toujours avec Benoît, en 2008, quand elle a connu Francis Bastien, par le biais du site de rencontre Réseau Contact. Elle et M. Bastien se sont vus pour la première fois le 18 mai 2008. Ils se sont revus un mois plus tard, et ont commencé à se fréquenter. Mme Meunier affirme qu'elle devait mentir à son conjoint Benoît, pour «prendre une bouffée d'air et respirer.»

Le 1er novembre 2008, Mme Meunier, ses quatre enfants, ainsi que M. Bastien et son fils Jérémy, ont aménagé ensemble dans un logement de Rivière-des-Prairies. Selon elle, la relation était «so-so». Ils apprenaient à se connaître. M. Bastien travaillait à l'occasion pour une agence de placement. Il pouvait y aller quand il le voulait. Quand il n'y allait pas, il restait à la maison. Elle dit l'avoir vu donner une grosse tape sur les fesses à Jérémy. «Il avait le visage très agressif. Je lui ai dit: "tu devrais aller prendre l'air".» Mme Meunier affirme avoir ensuite parlé au petit Jérémy, qui avait les fesses rouges, et saignait à la tête.

«Jérémy m'a expliqué que son père l'avait mis à genoux», a raconté Mme Meunier, avant de dire que l'enfant n'avait pas voulu se mettre à genoux, que le père l'avait poussé, et qu'il s'était frappé la tête sur une chaise de métal.

Le 30 novembre, M. Bastien est parti pour une semaine afin de servir de cobaye pour une firme de médicaments. Mme Meunier gardait les cinq enfants, dont le fils de M. Bastien. Elle soutient avoir appelé plusieurs fois M. Bastien, pour lui dire qu'il devait revenir et mener son fils à l'hôpital. La veille du drame, Mme Meunier dit être allée au parc avec Jérémy. L'enfant est tombé à la renverse dans la toile d'araignée. «Je l'ai décoincé», dit-elle. Il est tombé une deuxième fois, dans un autre jeu. Mais il a continué à jouer après.

Le 6 décembre, Mme Meunier dit avoir préparé une journée cinéma avec les enfants. Elle a fait des gâteaux aussi. À un certain moment, elle a demandé à Jérémy d'aller se laver les mains. Peu après, elle a entendu un gros bruit. Elle s'est précipitée et a trouvé le petit par terre dans le couloir. Il était couché sur le ventre, la face de côté. Il ne répondait pas, et avait une très faible respiration. Elle a appelé le 9-1-1. Mme Meunier poursuivra son témoignage cet après-midi, au palais de justice de Montréal.

Il est à noter que la preuve de la Couronne démontre que la majorité des coups auraient été portés dans la semaine précédant la mort de l'enfant, tandis que le coup mortel serait survenu dans les heures précédant son décès.

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Sti de mère indigne, elle ose tenter de mettre ça sur le dos de son fils
J'ai mon voyage!!!!

[gazzoux1]

[...]



Sti de mère indigne, elle ose tenter de mettre ça sur le dos de son fils
J'ai mon voyage!!!!

Mets en ça pas d'allure Si elle était si inquiète que ça de l'état de santé du petit, elle n'avait qu'à y aller à l'hôpital et pas attendre après le père maudite malade !

Si mon fils de 5 ans jouait à s'garrocher en bas de son lit superposé m'semble que j'interviendrais, y'à toujours bin des maudites limites

[°zabel°]

ça fait pas de sens... les blessures sont trop systématiques (flagellations, l'état de ses fesses, etc.) pour que ce soit accidentel. Quoi qu'elle va dire après ? qu'elle était trop intoxiquée pour savoir ce qu'elle faisait ?

[gazzoux1]

ça fait pas de sens... les blessures sont trop systématiques (flagellations, l'état de ses fesses, etc.) pour que ce soit accidentel. Quoi qu'elle va dire après ? qu'elle était trop intoxiquée pour savoir ce qu'elle faisait ?

Selon elle, elle est tellement bonne mère de famille exemplaire et prévoyante que j'pense pas qu'elle ira dire qu'elle était intoxiquée, va falloir qu'elle patine en cybole pour essayer d'amoindrir sa sentence. Salope mur à mur

[°zabel°]

[...]


Selon elle, elle est tellement bonne mère de famille exemplaire et prévoyante que j'pense pas qu'elle ira dire qu'elle était intoxiquée, va falloir qu'elle patine en cybole pour essayer d'amoindrir sa sentence. Salope mur à mur

j'imagine ben... c'est juste que la défense d'intox revient un peu trop souvent à mon goût (Turcotte et Larouche), je tentais de faire du sarcasme

[gazzoux1]

[...]


j'imagine ben... c'est juste que la défense d'intox revient un peu trop souvent à mon goût (Turcotte et Larouche), je tentais de faire du sarcasme

oupss ok j'étais trop intoxiquée pour m'en rendre compte T'as mauditement raison, ils vont bien nous sortir un excuse comme ça cette semaine

[Anya]

Publié le 14 juin 2011 à 14h28 | Mis à jour à 14h28
Du sang que Stéphanie Meunier ne peut expliquer
Christiane Desjardins
La Presse

Stéphanie Meunier soutient n'avoir jamais battu le petit Jérémy, fils de son conjoint. Elle ne sait pas pourquoi du sang du bambin de quatre ans a été trouvé dans différentes pièces du logement où ils habitaient depuis cinq semaines seulement.

«Je ne peux pas l'expliquer. Je n'étais pas au courant», a-t-elle dit aujourd'hui, en réponse à cette question -chose rare-, posée par les jurés qui sont chargés de la juger. La Couronne et la défense venaient de déclarer leur preuve close, dans ce procès commencé il y a un mois, et dans lequel Mme Meunier est jugée sous une accusation de meurtre au premier degré de Jérémy Bastien. L'enfant est mort en début de soirée le 6 décembre 2008 d'une hémorragie cérébrale résultant d'un coup à la tête, alors qu'il était sous la garde exclusive de Mme Meunier depuis une semaine. Le corps du petit était en outre couvert d'ecchymoses, de la tête aux pieds, devant et derrière, signe qu'il était battu à répétition,selon la thèse de la Couronne.

Lors de son témoignage, qui s'est conclu ce matin, Mme Meunier a tenté de faire porter le chapeau à son conjoint de l'époque et père du petit défunt, Francis Bastien. Ce dernier admet avoir déjà frappé son fils, mais il était absent depuis une semaine quand son fils est mort. Au fait, M. Bastien avait accepté de servir de cobaye pour une compagnie pharmaceutique. Il était parti le 30 novembre, pour cet engagement qui devait durer deux semaines. Mme Meunier restait donc seule au logement avec cinq enfants âgés entre deux et dix ans, soit ses quatre enfants à elle, issus d'une relation précédente, et le petit Jérémy. Mme Meunier cohabitait depuis seulement cinq semaines avec M. Bastien et le fils de ce dernier. Entre le 30 novembre et le 6 décembre, jour du drame, Mme Meunier a appelé M. Bastien plus de 50 fois.

En contre-interrogatoire, le procureur de la Couronne Louis Bouthillier n'a pas laissé de répit à l'accusée et l'a mitraillé de questions. Non, elle n'a pas incité ses propres enfants à mentir à la DPJ pour la couvrir au sujet de la mort du petit Jérémy, a assuré Mme Meunier. Non, elle n'avait pas vraiment remarqué les blessures sur le corps du petit Jérémy, puisque celui-ci se lavait et s'habillait seul. À quatre ans !

Quand Mme Meunier a appelé le 9-1-1, après avoir trouvé Jérémy inconscient dans le corridor de son logement, elle s'est empressée de dire que l'enfant était tombé au parc la veille, et qu'il était «ben magané.»

«La première chose que vous dites c'est: il est tombé au parc hier. Il a de la misère à respirer, et vous parlez de blessures au dos», a demandé Me Bouthillier?

«Il avait des rougeurs après être tombé au parc la veille. J'étais apeurée, je savais qu'il y avait des marques que Francis avait laissées», a répondu Mme Meunier.

Le procès présidé par la juge Johanne Saint-Gelais se poursuivra vendredi, avec les plaidoiries des avocats. L'accusée est défendue par Me Joëlle Roy et Mathieu Poissant.

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