MARINY CHAV CONDAMNÉE À 6 ANS POUR MEURTRE

[MME C]

Procès de Mariny Chav: l’accusée est sans remords
JOSIANE YELLE
Judiciaire - Publié le 13 juin 2011 à 10:13

Mariny Chav, cette femme de 38 ans ayant plaidé coupable à l’homicide involontaire de sa belle-mère, Francine Coderre-Grégoire, survenu à Lorraine en mars 2007, n’éprouverait aucun remord et serait portée à se victimiser.

C’est du moins ce qu’a affirmé le docteur en psychologie Éric Bergeron, appelé à la barre des témoins lors du procès qui s’est entamé au Palais de justice de Saint-Jérôme le 8 juin dernier.

Selon celui-ci, l’accusé démontre une « absence de remords évidente ». Il a déclaré qu’il s’agit d’une personne qui n’a pas d’introspection et qui n’est pas intéressée à comprendre pourquoi elle a tué. Le Dr Bergeron a d’ailleurs indiqué que Mariny Chav se croit plutôt victime, caractérisant même cela de « leitmotiv ».

« Elle n’a pas de décentrement par rapport à elle-même », a-t-il ajouté.

Pour sa part, l’avocat de la défense a questionné le témoin expert sur la possibilité que l’accusé ait subi un traumatisme lors de son immigration du Cambodge et de son passage dans des camps de réfugiés.

Ce à quoi le Dr Bergeron a répondu, en étant on ne peut plus clair, qu’il « n’y avait pas d’éléments traumatiques qui expliquent ça ». Ce dernier a d’ailleurs parlé de « charge de rage importante » et « d’un récit, sur le plan psychologique, qui ne tient pas la route ».

Quelques larmes, sans plus

Le fils et le mari de la victime ont également été appelés à témoigner. Chacun a lu une lettre qu’il avait préalablement rédigée. Durant les lectures, le juge a longuement observé l’accusé qui, passible depuis le début de l’audition, essuyait quelques larmes.

« Jamais je ne pourrai oublier ce qui s’est passé et le mal que ça nous a fait », a affirmé le mari de la défunte, Bernard Grégoire. Celui-ci a parlé d’un véritable « calvaire » et a demandé une sentence juste et exemplaire.

Le fils, Stéphane Grégoire, a avoué avoir été « carrément démoli » lorsque, du jour au lendemain, son univers s’est écroulé. « Comment dire "papa, c’est ma blonde qui a tué m’man", comment t’expliques à tes enfants que c’est maman qui a tué grand-maman? »

Ces témoignages ont également permis d’apprendre que les deux hommes ont déposé une poursuite en dommages de plus de 900 000 $ contre Mariny Chav.

Le sergent enquêteur de la Sûreté du Québec (SQ), Patrick Duclos, a également témoigné.

Rappelons que Mariny Chav a été arrêtée par la SQ seulement deux ans après les faits. Elle vivait, pendant ce temps, dans la maison de sa victime avec son conjoint de l’époque, Stéphane Grégoire.

La suite de l’audition et le prononcé de la sentence sont prévus le 29 juin prochain.

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[MME C]

Mort de sa belle-mère
Mariny Chav condamnée à six ans de prison
Première publication 15 juillet 2011 à 10h56


TVA Nouvelles

Mariny Chav, qui a étranglé sa belle-mère à Lorraine en 2007, a été condamnée à six ans de prison pour homicide involontaire, vendredi matin, au palais de justice de Saint-Jérôme.
L'accusée a vécu durant deux ans dans la maison de sa victime, Francine Coderre-Grégoire, 67 ans, avant d'être arrêtée en septembre 2009.
Plus de détails à venir.

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En vidéo:
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[MME C]

Oups... Anya, on a été les deux en même temps à vouloir publier cette nouvelle!


Encore une fois, quelque chose d'incompréhensible de la part du système judiciaire!
SIX ANS!!! À n'y rien comprendre.

[Anya]

C'est bien correct comme ça MME C, ne retire pas ton message.

[Malike]

Je ne comprends pas trop l'histoire, le mari et le fils ils étaient où si l'accusée a vécu 2 ans dans la maison après avoir tuée la madame?

[Anya]

Son conjoint avait passé à l'émission de Denis Lévesque et il voulait la garde des enfants. Il les aura au moins pour 6 ans en tout cas, mais j'espère qu'il gagnera sa cause.

[Anya]

Article datant du 26 avril 2011...


Meurtre
Il dort avec l’assassin de sa mère
Agence QMI
Josiane Yelle /Agence QMI
26/04/2011 04h30

SANS INDICATIF — Stéphane Grégoire est une victime deux fois plutôt qu’une. Il a dû faire le deuil de sa mère, assassinée en 2007 par sa propre femme et doit également composer avec l’enquête policière et le système judiciaire qui, depuis quatre ans, ne font qu’étirer son calvaire.

En 2007, à Lorraine dans les Laurentides, le père de M. Grégoire a découvert le corps de sa femme, Francine Coderre-Grégoire, baignant dans une marre de sang et portant des marques de lacération et de strangulation.

Les policiers ont tout d’abord soupçonné le mari, puis le fils de la victime, Stéphane Grégoire. « Tour à tour, ils nous ont monté l’un contre l’autre jusqu’à ce que le polygraphe nous lave de tout soupçon. Ils nous ont fait douter l’un de l’autre. Comment peut-on faire son deuil dans de telles conditions? », s’est questionné M. Grégoire.

La conjointe de ce dernier, Mariny Chav, n’était toutefois pas blanche comme neige. Après deux ans d’enquête, la Sûreté du Québec l’a arrêté en septembre 2009. Elle est alors accusée de meurtre au second degré, auquel elle a plaidé coupable. Elle est ensuite incarcérée pendant huit mois jusqu’à ce qu’elle soit libérée en attente du prononcé de sa sentence. Celui-ci demeure toujours inconnu, la cause étant reportée à répétition.

Une meurtrière sans scrupule

Ayant hérités de la maison familiale dans la municipalité de Lorraine, dans les Laurentides, Stéphane Grégoire, Mariny Chav et leurs deux enfants y ont emménagé. « Imaginez. Pendant un an, j’ai dormi dans le lit de ma mère avec son assassin à mon insu. Elle portait ses vêtements et ses bijoux sans scrupule. Je lui racontais tout. Elle me disait de ne pas m’inquiéter, que tout allait bien aller », a raconté l’homme de 37 ans.

Un « deal » de la couronne?

Qui plus est, Mariny Chav a plaidé coupable à une accusation d’homicide involontaire, alors que des éléments tendent à démontrer que le geste était prémédité.

Il pourrait s’agir d’un « deal » de la couronne pour éviter un procès, croit M. Grégoire.

« Comment une mort par strangulation peut-elle être involontaire ?, a-t-il demandé. Mariny ne voyait jamais ma mère. Pourquoi serait-elle allée chez elle et pourquoi aurait-elle stationné sa voiture au coin de la rue plutôt que dans l’entrée de la résidence? » Plusieurs questions demeurent ainsi sans réponses.

Quelque temps avant les événements, la victime avait même envoyé à son fils une lettre de 18 pages dans laquelle elle a tenté de lui démontrer que Mariny Chav était manipulatrice. Elle l’avait mis en garde contre celle-ci.

Il en avait toutefois fait fi. « Aujourd’hui, ça ne me rend pas fier. Si je l’avais lu, peut-être que tout ça ne serait pas arrivé. Je crois que cette lettre est ce qui a poussé Mariny à commettre le meurtre. Je lui faisais tellement confiance qu’elle avait accès à tout. »

Des démarches onéreuses

La situation s’est envenimée davantage quand Mariny Chav a demandé la garde de ses enfants, deux jours après qu’elle eût retrouvé sa liberté. Un long processus judiciaire s’est alors entamé. Les démarches ont déjà coûté quelque 70 000 $ à M. Grégoire.

Le père de famille est au bout du rouleau. Il a dû emménager avec son père dans la nouvelle demeure de celui-ci, car la maison de Lorraine, dont il a hérité, ne se vend pas et toutes ses économies s’envolent en frais d’avocats.

« Les procédures sont trop longues, a déploré Stéphane Grégoire. Tant que le dossier ne sera pas réglé au criminel, on ne pourra pas faire avancer les démarches quant à la garde des enfants. Elle les voit lors de visites supervisées toutes les deux semaines. Comment la société peut-elle accepter qu’une criminelle ait de tels droits et qu’elle puisse tout simplement être en liberté? Elle, elle n’a plus rien à perdre. Mais moi, j’ai peur pour mes enfants et je demeure un père intérimaire tant et aussi longtemps qu’elle ne perdra pas ses droits ».

« C’est inacceptable » — Pierre-Hugues Boisvenu

Selon le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, la situation que vit Stéphane Grégoire n’a aucun sens et est inacceptable.

« C’est le monde à l’envers, a-t-il lancé. Il s’agit d’un juge qui a complètement erré quand il a remis l’accusée en liberté. »

M. Boisvenu a expliqué qu’il s’agit de l’un des exemples qui poussent l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues, organisme qu’il a fondé, à revendiquer une charte de droits fondamentaux pour les victimes d’actes criminels.

« Il faut absolument modifier le Code criminel pour ne pas laisser la latitude aux juges de remettre ces personnes-là en liberté. Ce sont des assassins et ils ont été reconnus coupables. Ils ont juste à attendre leur sentence en prison. »

Le sénateur a indiqué que ce sont des privilèges inadmissibles. « Les remettre en liberté, c’est ignorer complètement qu’ils ont été déclarés coupables. Il n’y a aucun respect envers les victimes. »

Tout le monde doit être impliqué

À savoir s’il est sain que les enfants soient toujours en contact avec leur mère, le psychologue Pierre Faubert a affirmé qu’il est important de garder tout le monde impliqué, bien qu’il faille s’assurer que le tout soit suivi de près.

Il a précisé également que les enfants sont probablement très affectés, même s’ils ne comprennent pas tout ce qui se passe.

« Ils sont comme des antennes paraboliques, a expliqué M. Faubert. Malgré tout ce que les parents peuvent faire, ils vont ressentir les émotions, notamment la tension. »

Il a mentionné que le psychologue qui travaille avec les enfants devrait aussi travailler avec la mère. « La famille, c’est comme un système. Chaque partie influence les autres. La mère a tué quelqu’un. Elle est capable de grande agressivité. Si elle n’est pas consciente qu’elle extériorise des frustrations malgré elle, ça n’aidera certainement pas les enfants. »

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[MME C]

Article datant du 26 avril 2011...


Meurtre
Il dort avec l’assassin de sa mère
Agence QMI
Josiane Yelle /Agence QMI
26/04/2011 04h30

(...)
La conjointe de ce dernier, Mariny Chav, n’était toutefois pas blanche comme neige. Après deux ans d’enquête, la Sûreté du Québec l’a arrêté en septembre 2009. Elle est alors accusée de meurtre au second degré, auquel elle a plaidé coupable. Elle est ensuite incarcérée pendant huit mois jusqu’à ce qu’elle soit libérée en attente du prononcé de sa sentence . Celui-ci demeure toujours inconnu, la cause étant reportée à répétition.

(...)
Qui plus est, Mariny Chav a plaidé coupable à une accusation d’homicide involontaire, alors que des éléments tendent à démontrer que le geste était prémédité.

Il pourrait s’agir d’un « deal » de la couronne pour éviter un procès , croit M. Grégoire.

« Comment une mort par strangulation peut-elle être involontaire ?, a-t-il demandé. Mariny ne voyait jamais ma mère. Pourquoi serait-elle allée chez elle et pourquoi aurait-elle stationné sa voiture au coin de la rue plutôt que dans l’entrée de la résidence? » Plusieurs questions demeurent ainsi sans réponses.

(...)
C’est le monde à l’envers, a-t-il lancé. Il s’agit d’un juge qui a complètement erré quand il a remis l’accusée en liberté. »

(...)
« Il faut absolument modifier le Code criminel pour ne pas laisser la latitude aux juges de remettre ces personnes-là en liberté. Ce sont des assassins et ils ont été reconnus coupables. Ils ont juste à attendre leur sentence en prison. »

Le sénateur a indiqué que ce sont des privilèges inadmissibles . « Les remettre en liberté, c’est ignorer complètement qu’ils ont été déclarés coupables. Il n’y a aucun respect envers les victimes. »

(...)
Il a mentionné que le psychologue qui travaille avec les enfants devrait aussi travailler avec la mère. « La famille, c’est comme un système. Chaque partie influence les autres. La mère a tué quelqu’un. Elle est capable de grande agressivité . Si elle n’est pas consciente qu’elle extériorise des frustrations malgré elle, ça n’aidera certainement pas les enfants. »

Ça donne froid dans le dos tout ça... J'espère qu'elle ne récupérera jamais ses enfants!

[MME C]

(...)
Après deux ans d’enquête, la Sûreté du Québec l’a arrêté en septembre 2009 . Elle est alors accusée de meurtre au second degré, auquel elle a plaidé coupable. Elle est ensuite incarcérée pendant huit mois jusqu’à ce qu’elle soit libérée en attente du prononcé de sa sentence.

Vu qu’elle a été incarcérée pendant 8 mois en septembre 2009, la loi sur l’abolition du temps compte double n’était pas en vigueur à ce moment-là.

Est-ce que ça veut dire qu’il y a, en partant, 16 mois de soustraits à sa sentence de 72 mois??? Donc juste 56 mois à purger (4 ½ ans) ?

J’espère qu’on aura plus d’explications sur les raisons qui ont amené le juge à rendre une telle décision!

Elle avait plaidé coupable au 2e degré, ce qui amène la perpétuité normalement. Pourquoi juste 6 ans???

Moi, je comprends plus rien à toutes ces décisions de clowns!

[Capuchino]

C'est assez épouvantable comme histoire.

[lorraine48]

ils ont de moins en moins pour les meurtres crapuleux

[Anya]

Floride
Casey Anthony est désormais libre
Canoe.ca
TVA Nouvelles
17/07/2011 08h41


La femme de 25 ans était accompagnée de son avocat, Jose Baez, dimanche matin.

L'Américaine Casey Anthony a été libérée de prison tôt dimanche matin en Floride.

La femme qui a subi un procès très médiatisé en lien avec sa fillette de deux ans a en effet été formellement libérée peu après minuit de la prison du secteur d'Orlando.

La femme de 25 ans était accompagnée de son avocat, Jose Baez. Après être sortie de prison, elle a quitté les lieux à bord d'un VUS. Le lieu où elle se trouve actuellement est inconnu pour le moment

Une centaine de personnes se trouvaient dans le stationnement de la prison et ont dénoncé le fait que la jeune femme soit libérée.Certains ont crié des slogans haineux.

Le 5 juillet dernier, la jeune femme a été déclarée non coupable de meurtre prémédité sur sa fillette de deux ans, évitant ainsi une éventuelle peine de mort. Les faits reprochés étaient survenus en 2008.

Elle a cependant été reconnue coupable d'avoir menti aux autorités, ce qui explique qu'elle était toujours emprisonnée.

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Floride
Casey Anthony est désormais libre
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TVA Nouvelles
17/07/2011 08h41


La femme de 25 ans était accompagnée de son avocat, Jose Baez, dimanche matin.

L'Américaine Casey Anthony a été libérée de prison tôt dimanche matin en Floride.

La femme qui a subi un procès très médiatisé en lien avec sa fillette de deux ans a en effet été formellement libérée peu après minuit de la prison du secteur d'Orlando.

La femme de 25 ans était accompagnée de son avocat, Jose Baez. Après être sortie de prison, elle a quitté les lieux à bord d'un VUS. Le lieu où elle se trouve actuellement est inconnu pour le moment

Une centaine de personnes se trouvaient dans le stationnement de la prison et ont dénoncé le fait que la jeune femme soit libérée.Certains ont crié des slogans haineux.

Le 5 juillet dernier, la jeune femme a été déclarée non coupable de meurtre prémédité sur sa fillette de deux ans, évitant ainsi une éventuelle peine de mort. Les faits reprochés étaient survenus en 2008.

Elle a cependant été reconnue coupable d'avoir menti aux autorités, ce qui explique qu'elle était toujours emprisonnée.

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Elle a besoin de marcher les fesses serrées pis de se faire greffer des yeux deriere la tete elle

[Anya]

Floride
Casey Anthony est désormais libre
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17/07/2011 08h41


La femme de 25 ans était accompagnée de son avocat, Jose Baez, dimanche matin.

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Oups erreur...Article pas dans le bon topic

[MME C]

[...]
Oups erreur...Article pas dans le bon topic

Bof, Anya, de la façon dont certains crimes sont jugés ces temps-ci, mélanger les articles, ça change pas grand chose finalement!