
Manifestation à Wall Street
Re: Manifestation à Wall Street
G.I. Joe, je trouve tes propos très clairs, cohérents et je suis pas mal d'accord avec toi 

Re: Manifestation à Wall Street
G.I Joe, j'adore tes propos.... je les japonises milles fois.....
Re: Manifestation à Wall Street
Merci Pantera, j'avais un peu peur de me faire tchicaner pour le gros mot que j'ai écrit. 
Juste en écrivant ça je pensais au 2 milliards en "cadeau" que nous avons reçu qui va aller dans la dette et qui n'est pas un cadeau , je pensais à nos routes partout au Québec et particulièrement à Montréal, à nos hopitaux et à nos écoles pis que dans le fond à chaque année une grande partie de nos impôts et taxes servent à payer l'INTÉRÊT de notre dette, à Charest qui niaise le Québec au complet, notre tour s'en vient à nous de lancer notre cri du coeur aussi pis je pensais à l'automne et à l'hiver qui s'en vient, pis qui va faire frette pour aller manifester


Juste en écrivant ça je pensais au 2 milliards en "cadeau" que nous avons reçu qui va aller dans la dette et qui n'est pas un cadeau , je pensais à nos routes partout au Québec et particulièrement à Montréal, à nos hopitaux et à nos écoles pis que dans le fond à chaque année une grande partie de nos impôts et taxes servent à payer l'INTÉRÊT de notre dette, à Charest qui niaise le Québec au complet, notre tour s'en vient à nous de lancer notre cri du coeur aussi pis je pensais à l'automne et à l'hiver qui s'en vient, pis qui va faire frette pour aller manifester


Occupons Wall Street ensemble (TruthDig)
2 octobre 2011
Chris HEDGES

Il n’y a plus d’excuses. Soit vous rejoignez les protestations qui se déroulent à Wall Street et dans les quartiers financiers d’autres villes du pays, soit vous vous retrouverez du mauvais côté de l’histoire. Soit vous vous élevez, de la seule manière qui nous est laissée, c’est à dire la désobéissance civile, contre le pillage opéré par la classe criminelle de Wall Street et contre la destruction de l’écosystème qui permet l’existence de la race humaine soit vous devenez un complice passif d’un crime inouï. Soit vous goûtez à la liberté et à la révolte et vous vous laissez séduire par leurs parfums, soit vous sombrez dans le désespoir et l’apathie. Soit vous êtes un rebelle, soit vous êtes un esclave.
Etre considéré comme innocent dans un pays où le droit ne signifie plus rien, où les entreprises privées ont pris le pouvoir par un coup d’état, où les pauvres et les travailleurs des deux sexes sont réduits au chômage et n’ont pas assez à manger, où la guerre, la spéculation financière et la surveillance intérieure sont les seules occupations de l’état, où il n’y a plus d’habeas corpus, où vous, en tant que citoyen, n’êtes rien de plus qu’un outil aux mains des puissances du privé, un outil qu’on utilise puis jette, c’est se montrer complice de ce méfait épouvantable. Rester sur la touche en disant : "Je suis innocent" c’est porter la marque de Caïn ; c’est ne rien faire pour aider les faibles, les opprimés et ceux qui souffrent, c’est renoncer à sauver la planète. Etre considéré comme innocent dans une époque comme la nôtre, c’est être un criminel. Demandez à Tim DeChristopher.
Choisissez mais décidez-vous vite. L’état et les puissances privées sont déterminés à écraser la révolte. Ils n’attendront pas après vous. Ils ont trop peur qu’elle ne s’étende. Ils ont de longues phalanges de policiers à moto, des files de paniers à salade, des fantassins pour vous pourchasser dans les rues avec des gaz lacrymogènes et des filets de plastique orange. Ils ont érigé des barricades de métal dans toutes les artères qui mènent au district financier de New York où les mandarins vêtus de costumes de chez Brooks Brothers se servent de l’argent qu’ils vous ont volé pour jouer et spéculer et se gaver pendant qu’un enfant sur quatre à l’extérieur de ces barricades dépend des bons alimentaires pour se nourrir. La spéculation était interdite au 17ième siècle. Les spéculateurs étaient pendus. Aujourd’hui ce sont eux qui dirigent l’état et les marchés financiers. Ils répandent des mensonges qui polluent les ondes. Ils savent, bien mieux que vous, que la corruption et l’escroquerie ont tout imprégné, que le système est entièrement contre vous et que le secteur privé a mis en place une petite oligarchie encadrée de politiciens, juges et journalistes complaisants qui habitent derrière les grilles de leur petit Versailles pendant que 6 millions d’Américains sont jetés à la rue, et il y en aura bientôt 10 millions, qu’un million de personnes par an sont incapables de payer leur notes de soins, que 45 000 personnes meurent par manque de soins, que le chômage tourne autour de 20%, que les citoyens, y compris les étudiants se débattent pour rembourser leurs emprunts avec des petits boulots sans avenir, quand ils ont du travail, dans un monde sans espoir, un monde de maîtres et de cerfs.
Le seul mot que le secteur privé connaisse est "plus". Il est en train de détruire tous les derniers programmes sociaux financés par les contribuables, de l’éducation à la sécurité sociale pour se les approprier et en tirer profit. Qu’importe si les malades meurent ; si les pauvres n’ont pas assez à manger ; si des familles entières sont jetées à la rue ; si les chômeurs pourrissent ; si les enfants des terrains vagues des villes et des campagnes n’apprennent rien à l’école et vivent dans la misère et la peur ; si les étudiants ne trouvent pas, et ne trouveront jamais, de travail à la fin de leurs études ; si le système carcéral, le plus important du monde industriel, s’agrandit pour contenir tous les dissidents potentiels ; si la torture continue ; si les enseignants, les policiers, les pompiers, les postiers, et les travailleurs sociaux rejoignent les rangs des chômeurs ; si les routes, les ponts, les barrages, les digues, le train, le métro, les autobus, les écoles et les bibliothèques s’écroulent ou ferment ; si le réchauffement climatique de la planète, les phénomènes climatiques anormaux, les ouragans, les orages, les inondations, les tornades, la fonte des glaciers polaires, l’empoisonnement des nappes phréatiques, la pollution de l’air augmentent et mettent toutes les espèces en danger.
Qui s’inquiète de tout cela ? Si les actions de ExxonMobil, de l’industrie du charbon ou de Goldman Sachs montent, la vie est belle. Le profit, le profit, le profit. Voilà ce qu’ils chantent derrière leurs barricades de métal. Leurs crocs sont profondément plantés dans votre cou. Si vous ne les faîtes pas lâcher prise très très vite, ils vous tueront. Et ils tueront l’écosystème, condamnant ainsi vos enfants et les enfants de vos enfants. Ils sont trop stupides et trop aveugles pour se rendre compte qu’ils mourront en même temps. Ainsi donc, soit vous vous soulevez contre eux et les mettez hors d’état de nuire, soit vous démantelez l’état privé pour récréer un monde sain, un monde où on ne s’incline plus devant l’idée ridicule que les exigences des marchés financiers doivent gouverner le comportement humain, ou c’est l’autodestruction qui nous attend.
Chris Hedges
*******
Pour être informé de tous les évènements de solidarité avec Occupy Wall St. dans le pays consultez le site : http://www.occupytogether.org/" onclick="window.open(this.href);return false;
Chris Hedges écrit régulièrement pour Truthdig.com. Il est diplômé de Harvard Divinity School et a été pendant près de 20 ans correspondant étranger du New York Times. Il est l’auteur de nombreux livres dont : War Is A Force That Gives Us Meaning, What Every Person Should Know About War, et American Fascists : The Christian Right and the War on America. Son dernier livre est : Empire of Illusion : The End of Literacy and the Triumph of Spectacle.
Pour consulter l’original : http://countercurrents.org/hedges021011.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
Traduction : Dominique Muselet pour LGS
http://www.legrandsoir.info/occupons-wa ... thdig.html" onclick="window.open(this.href);return false;
2 octobre 2011
Chris HEDGES

Il n’y a plus d’excuses. Soit vous rejoignez les protestations qui se déroulent à Wall Street et dans les quartiers financiers d’autres villes du pays, soit vous vous retrouverez du mauvais côté de l’histoire. Soit vous vous élevez, de la seule manière qui nous est laissée, c’est à dire la désobéissance civile, contre le pillage opéré par la classe criminelle de Wall Street et contre la destruction de l’écosystème qui permet l’existence de la race humaine soit vous devenez un complice passif d’un crime inouï. Soit vous goûtez à la liberté et à la révolte et vous vous laissez séduire par leurs parfums, soit vous sombrez dans le désespoir et l’apathie. Soit vous êtes un rebelle, soit vous êtes un esclave.
Etre considéré comme innocent dans un pays où le droit ne signifie plus rien, où les entreprises privées ont pris le pouvoir par un coup d’état, où les pauvres et les travailleurs des deux sexes sont réduits au chômage et n’ont pas assez à manger, où la guerre, la spéculation financière et la surveillance intérieure sont les seules occupations de l’état, où il n’y a plus d’habeas corpus, où vous, en tant que citoyen, n’êtes rien de plus qu’un outil aux mains des puissances du privé, un outil qu’on utilise puis jette, c’est se montrer complice de ce méfait épouvantable. Rester sur la touche en disant : "Je suis innocent" c’est porter la marque de Caïn ; c’est ne rien faire pour aider les faibles, les opprimés et ceux qui souffrent, c’est renoncer à sauver la planète. Etre considéré comme innocent dans une époque comme la nôtre, c’est être un criminel. Demandez à Tim DeChristopher.
Choisissez mais décidez-vous vite. L’état et les puissances privées sont déterminés à écraser la révolte. Ils n’attendront pas après vous. Ils ont trop peur qu’elle ne s’étende. Ils ont de longues phalanges de policiers à moto, des files de paniers à salade, des fantassins pour vous pourchasser dans les rues avec des gaz lacrymogènes et des filets de plastique orange. Ils ont érigé des barricades de métal dans toutes les artères qui mènent au district financier de New York où les mandarins vêtus de costumes de chez Brooks Brothers se servent de l’argent qu’ils vous ont volé pour jouer et spéculer et se gaver pendant qu’un enfant sur quatre à l’extérieur de ces barricades dépend des bons alimentaires pour se nourrir. La spéculation était interdite au 17ième siècle. Les spéculateurs étaient pendus. Aujourd’hui ce sont eux qui dirigent l’état et les marchés financiers. Ils répandent des mensonges qui polluent les ondes. Ils savent, bien mieux que vous, que la corruption et l’escroquerie ont tout imprégné, que le système est entièrement contre vous et que le secteur privé a mis en place une petite oligarchie encadrée de politiciens, juges et journalistes complaisants qui habitent derrière les grilles de leur petit Versailles pendant que 6 millions d’Américains sont jetés à la rue, et il y en aura bientôt 10 millions, qu’un million de personnes par an sont incapables de payer leur notes de soins, que 45 000 personnes meurent par manque de soins, que le chômage tourne autour de 20%, que les citoyens, y compris les étudiants se débattent pour rembourser leurs emprunts avec des petits boulots sans avenir, quand ils ont du travail, dans un monde sans espoir, un monde de maîtres et de cerfs.
Le seul mot que le secteur privé connaisse est "plus". Il est en train de détruire tous les derniers programmes sociaux financés par les contribuables, de l’éducation à la sécurité sociale pour se les approprier et en tirer profit. Qu’importe si les malades meurent ; si les pauvres n’ont pas assez à manger ; si des familles entières sont jetées à la rue ; si les chômeurs pourrissent ; si les enfants des terrains vagues des villes et des campagnes n’apprennent rien à l’école et vivent dans la misère et la peur ; si les étudiants ne trouvent pas, et ne trouveront jamais, de travail à la fin de leurs études ; si le système carcéral, le plus important du monde industriel, s’agrandit pour contenir tous les dissidents potentiels ; si la torture continue ; si les enseignants, les policiers, les pompiers, les postiers, et les travailleurs sociaux rejoignent les rangs des chômeurs ; si les routes, les ponts, les barrages, les digues, le train, le métro, les autobus, les écoles et les bibliothèques s’écroulent ou ferment ; si le réchauffement climatique de la planète, les phénomènes climatiques anormaux, les ouragans, les orages, les inondations, les tornades, la fonte des glaciers polaires, l’empoisonnement des nappes phréatiques, la pollution de l’air augmentent et mettent toutes les espèces en danger.
Qui s’inquiète de tout cela ? Si les actions de ExxonMobil, de l’industrie du charbon ou de Goldman Sachs montent, la vie est belle. Le profit, le profit, le profit. Voilà ce qu’ils chantent derrière leurs barricades de métal. Leurs crocs sont profondément plantés dans votre cou. Si vous ne les faîtes pas lâcher prise très très vite, ils vous tueront. Et ils tueront l’écosystème, condamnant ainsi vos enfants et les enfants de vos enfants. Ils sont trop stupides et trop aveugles pour se rendre compte qu’ils mourront en même temps. Ainsi donc, soit vous vous soulevez contre eux et les mettez hors d’état de nuire, soit vous démantelez l’état privé pour récréer un monde sain, un monde où on ne s’incline plus devant l’idée ridicule que les exigences des marchés financiers doivent gouverner le comportement humain, ou c’est l’autodestruction qui nous attend.
Chris Hedges
*******
Pour être informé de tous les évènements de solidarité avec Occupy Wall St. dans le pays consultez le site : http://www.occupytogether.org/" onclick="window.open(this.href);return false;
Chris Hedges écrit régulièrement pour Truthdig.com. Il est diplômé de Harvard Divinity School et a été pendant près de 20 ans correspondant étranger du New York Times. Il est l’auteur de nombreux livres dont : War Is A Force That Gives Us Meaning, What Every Person Should Know About War, et American Fascists : The Christian Right and the War on America. Son dernier livre est : Empire of Illusion : The End of Literacy and the Triumph of Spectacle.
Pour consulter l’original : http://countercurrents.org/hedges021011.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
Traduction : Dominique Muselet pour LGS
http://www.legrandsoir.info/occupons-wa ... thdig.html" onclick="window.open(this.href);return false;
GI.Joe a écrit : Merci Pantera, j'avais un peu peur de me faire tchicaner pour le gros mot que j'ai écrit.
Juste en écrivant ça je pensais au 2 milliards en "cadeau" que nous avons reçu qui va aller dans la dette et qui n'est pas un cadeau , je pensais à nos routes partout au Québec et particulièrement à Montréal, à nos hopitaux et à nos écoles pis que dans le fond à chaque année une grande partie de nos impôts et taxes servent à payer l'INTÉRÊT de notre dette, à Charest qui niaise le Québec au complet, notre tour s'en vient à nous de lancer notre cri du coeur aussi pis je pensais à l'automne et à l'hiver qui s'en vient, pis qui va faire frette pour aller manifester![]()
Dans ce cas précis, le gros mot était très approprié

Il ne faut pas oublier que le seuil de pauvreté aux USA est de 10 850 $ pour une personne et 22 050 $ pour une famille de 4. Donc si la famille de 4 gagne 25 000 $ elle n'est pas dans la statistique.GI.Joe a écrit : [...]
Je sais que j'écris quelquefois comme ce "quote" qui dans le fond ne dit pas grand chose alors j'aimerais élaborer sur ceci et détailler pourquoi je trouve les journalistes paresseux.
Tout d'abord je ne suis pas journaliste. Je lis les nouvelles des médias "officiels", CyberPresse, Radio-Can, Le Devoir, médias d'ici, mais aussi d'autres d'ailleurs, NY Times, Figaro, BBC. Je consomme excessivement les documentaires, Découverte, Grands Reportages, Doc Zone, Nature of Things, Canal D, Discovery, Canal Évasion (drôle à dire de ce canal mais ils ont de foutus bons documentaires). Je lis quelquefois les sites altermondialistes : ceux-ci à petites doses car ils font dans la démagogie trop souvent. Des blogues divers aussi....
J'essaie pour les statistiques de m'en tenir à des sites officiels : ONU, Unesco, CIA World Facts Book, les sites de gouvernements. Le plus flyé de ces sites est qu'ils donnent à ce que je peux en juger des informations pertinentes. Le problème est qu'il faut apprendre à décortiquer l'information. Par exemple, Le CIA World Facts Book nous dit qu'au Bahrain, pays de 1,2 millions d'habitants, le PIB par habitant est 40000$, pas beaucoup moins que le Canada qui est de 46000$, alors que le taux de chômage est de + de 20%. Quand on est sait que la répression a été féroce, le Grand Prix n'ayant pas eu lieu cette année à cause des manisfestations. Dans les faits y'a le roi et sa gang (30 % sunnite) qui sont riches et le reste (70 % chiite). Pour dire.... et il y a les sites de blogues qui donnent des chiffres qui sont imprécis et teintés selon l'opinion du bloggeur. Je fais mon mea culpa, dans un de mes messages précédents j'écrivais que 1% possédait 70% des actifs financiers. C'est malheureusement pas tout à fait la réalité : je ne retrouve pas la référence présentement, référence de l'ONU et d'un site du gouvernement, mais ce serait plutôt le 1% des plus riches possède 40% des actifs et le 10% des plus riches possèdent 70% des actifs. Quand même on voit la concentration de la richesse. Un professeur de l'université de la Californie donnent une opinion différente qui serait le premier 20% des plus riches possèderaient environ 85% des actifs. Anyway, à quelques pourcent près, la richesse est concentrée dans peu de gens.
Pourquoi j'écris tout ça ? Vous allez vite comprendre :
- Selon les derniers chiffres officiels, 15,1% de la population étatsunienne vivent sous le seuil de la pauvreté : un tel taux nous ramèment au début des années 60. Même dans les années 80 le taux de pauvreté n'a pas dépassé 14%.
- Taux de chômage élevé
- Les prisons sont pleines à craquer avec des taux de condamnation élevée pour des délits souvent mineurs
- Peine de mort à outrance, pensons au cas de Troy Davis
- Cynisme de la part de l'opposition face à la participation des plus riches aux problèmes collectifs
- Familles complètes qui perdent leurs maisons, ceci dû aux banques qui ont prêté alors qu'ILS SAVAIENT PERTINEMMENT que les citoyens n'étaient pas en mesure de payer leur hypothèque trop élevée
- Ces familles doivent maintenant vivrent dans la rue ou habitent des motels à des coûts prohibitifs
- Système scolaire en décrépitude
- Cynisme des banquiers que le gouvernement a sauvé in extremis en 2008 alors que ces mêmes banquiers étouffent le gouvernement à présent
- Cynisme des banquiers qui à WALL STREET transigent des milliers de transactions par jour sur de la monnaie = pas de création de richesse
- Un président qui avait promis de fermer Guantanamo
- Un président qui avait promis de diminuer le budget de l'armement
- Un président qui ne fait finalement pas beaucoup mieux que le précédent
- et pleins d'autres raisons
... et je ne suis pas étatsuniens et je suis capable de trouver l'information là dessus... surtout, je ne suis même pas journaliste...
Ce qui arrive est que le citoyen ordinaire, celui qui dans le fond veut juste bien vivre avec sa famille, avoir un emploi, le frigo avec de la bouffe et être capable de se faire soigner, ben ce citoyen commence à se réveiller et à prendre conscience qu'il se fait baisé par avant, par en arrière, puis que finalement il n'est que du bétail servant les plus riches. C'est ça Occupy Wall Street.
Pis quand un journaliste ose écrire "Reste à comprendre les revendications" ça me mets en tabarnac. C'est clair que ce mouvement est un cri du coeur et le coeur ce n'est pas toujours rationnel et si le mouvement n'a pas de leader est justement que le peuple ne sait plus à qui faire confiance. Que ce journaliste qui semble ne pas comprendre ait au moins la décence de ne pas écrire ce genre bout de phrase insipide et de se contenter de rapporter les faits.
Scusez moi...
J'ai écouté les nouvelles à Radio-Canada et pas un mot sur Wall Street. Des reportages des fins fond du Canada il y en a eu par exemple.
Tu n'a pas à t'excuser de discuter de la réalité et des préoccupations actuelles. Il faudrait se la fermer devant les gouvernements qu'on a en plus? Il est plus que temps que quelque chose arrive, il est minuit moins cinq.
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Très bon texte. Merci!Anya a écrit : Occupons Wall Street ensemble (TruthDig)
2 octobre 2011
Chris HEDGES
Il n’y a plus d’excuses. Soit vous rejoignez les protestations qui se déroulent à Wall Street et dans les quartiers financiers d’autres villes du pays, soit vous vous retrouverez du mauvais côté de l’histoire. Soit vous vous élevez, de la seule manière qui nous est laissée, c’est à dire la désobéissance civile, contre le pillage opéré par la classe criminelle de Wall Street et contre la destruction de l’écosystème qui permet l’existence de la race humaine soit vous devenez un complice passif d’un crime inouï. Soit vous goûtez à la liberté et à la révolte et vous vous laissez séduire par leurs parfums, soit vous sombrez dans le désespoir et l’apathie. Soit vous êtes un rebelle, soit vous êtes un esclave.
Etre considéré comme innocent dans un pays où le droit ne signifie plus rien, où les entreprises privées ont pris le pouvoir par un coup d’état, où les pauvres et les travailleurs des deux sexes sont réduits au chômage et n’ont pas assez à manger, où la guerre, la spéculation financière et la surveillance intérieure sont les seules occupations de l’état, où il n’y a plus d’habeas corpus, où vous, en tant que citoyen, n’êtes rien de plus qu’un outil aux mains des puissances du privé, un outil qu’on utilise puis jette, c’est se montrer complice de ce méfait épouvantable. Rester sur la touche en disant : "Je suis innocent" c’est porter la marque de Caïn ; c’est ne rien faire pour aider les faibles, les opprimés et ceux qui souffrent, c’est renoncer à sauver la planète. Etre considéré comme innocent dans une époque comme la nôtre, c’est être un criminel. Demandez à Tim DeChristopher.
Choisissez mais décidez-vous vite. L’état et les puissances privées sont déterminés à écraser la révolte. Ils n’attendront pas après vous. Ils ont trop peur qu’elle ne s’étende. Ils ont de longues phalanges de policiers à moto, des files de paniers à salade, des fantassins pour vous pourchasser dans les rues avec des gaz lacrymogènes et des filets de plastique orange. Ils ont érigé des barricades de métal dans toutes les artères qui mènent au district financier de New York où les mandarins vêtus de costumes de chez Brooks Brothers se servent de l’argent qu’ils vous ont volé pour jouer et spéculer et se gaver pendant qu’un enfant sur quatre à l’extérieur de ces barricades dépend des bons alimentaires pour se nourrir. La spéculation était interdite au 17ième siècle. Les spéculateurs étaient pendus. Aujourd’hui ce sont eux qui dirigent l’état et les marchés financiers. Ils répandent des mensonges qui polluent les ondes. Ils savent, bien mieux que vous, que la corruption et l’escroquerie ont tout imprégné, que le système est entièrement contre vous et que le secteur privé a mis en place une petite oligarchie encadrée de politiciens, juges et journalistes complaisants qui habitent derrière les grilles de leur petit Versailles pendant que 6 millions d’Américains sont jetés à la rue, et il y en aura bientôt 10 millions, qu’un million de personnes par an sont incapables de payer leur notes de soins, que 45 000 personnes meurent par manque de soins, que le chômage tourne autour de 20%, que les citoyens, y compris les étudiants se débattent pour rembourser leurs emprunts avec des petits boulots sans avenir, quand ils ont du travail, dans un monde sans espoir, un monde de maîtres et de cerfs.
Le seul mot que le secteur privé connaisse est "plus". Il est en train de détruire tous les derniers programmes sociaux financés par les contribuables, de l’éducation à la sécurité sociale pour se les approprier et en tirer profit. Qu’importe si les malades meurent ; si les pauvres n’ont pas assez à manger ; si des familles entières sont jetées à la rue ; si les chômeurs pourrissent ; si les enfants des terrains vagues des villes et des campagnes n’apprennent rien à l’école et vivent dans la misère et la peur ; si les étudiants ne trouvent pas, et ne trouveront jamais, de travail à la fin de leurs études ; si le système carcéral, le plus important du monde industriel, s’agrandit pour contenir tous les dissidents potentiels ; si la torture continue ; si les enseignants, les policiers, les pompiers, les postiers, et les travailleurs sociaux rejoignent les rangs des chômeurs ; si les routes, les ponts, les barrages, les digues, le train, le métro, les autobus, les écoles et les bibliothèques s’écroulent ou ferment ; si le réchauffement climatique de la planète, les phénomènes climatiques anormaux, les ouragans, les orages, les inondations, les tornades, la fonte des glaciers polaires, l’empoisonnement des nappes phréatiques, la pollution de l’air augmentent et mettent toutes les espèces en danger.
Qui s’inquiète de tout cela ? Si les actions de ExxonMobil, de l’industrie du charbon ou de Goldman Sachs montent, la vie est belle. Le profit, le profit, le profit. Voilà ce qu’ils chantent derrière leurs barricades de métal. Leurs crocs sont profondément plantés dans votre cou. Si vous ne les faîtes pas lâcher prise très très vite, ils vous tueront. Et ils tueront l’écosystème, condamnant ainsi vos enfants et les enfants de vos enfants. Ils sont trop stupides et trop aveugles pour se rendre compte qu’ils mourront en même temps. Ainsi donc, soit vous vous soulevez contre eux et les mettez hors d’état de nuire, soit vous démantelez l’état privé pour récréer un monde sain, un monde où on ne s’incline plus devant l’idée ridicule que les exigences des marchés financiers doivent gouverner le comportement humain, ou c’est l’autodestruction qui nous attend.
Chris Hedges
*******
Pour être informé de tous les évènements de solidarité avec Occupy Wall St. dans le pays consultez le site : http://www.occupytogether.org/" onclick="window.open(this.href);return false;
Chris Hedges écrit régulièrement pour Truthdig.com. Il est diplômé de Harvard Divinity School et a été pendant près de 20 ans correspondant étranger du New York Times. Il est l’auteur de nombreux livres dont : War Is A Force That Gives Us Meaning, What Every Person Should Know About War, et American Fascists : The Christian Right and the War on America. Son dernier livre est : Empire of Illusion : The End of Literacy and the Triumph of Spectacle.
Pour consulter l’original : http://countercurrents.org/hedges021011.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
Traduction : Dominique Muselet pour LGS
http://www.legrandsoir.info/occupons-wa ... thdig.html" onclick="window.open(this.href);return false;
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Des protestataires projettent d'occuper Bay Street
Publié le 02 octobre 2011 à 18h00

La Presse Canadienne
Toronto
Des militants projettent d'occuper le quartier financier de Toronto, suivant ainsi l'exemple des protestataires qui campent depuis quelque temps à Wall Street.
Un groupe ayant pour nom Occupy Toronto Market Exchange a lancé un site Web pour organiser le mouvement de protestation, devant débuter le 15 octobre. Ce sera un samedi, alors que la Bourse de Toronto est fermée et que peu de personnes travaillent dans la capitale financière du Canada.
Environ 830 personnes membres du réseau social Facebook ont affirmé qu'elles prendraient part à l'événement à Toronto.
Des occupations sont également prévues dans les rues d'autres villes canadiennes, dont Montréal, Calgary et Vancouver.
Au sud de la frontière, les membres du groupe Occupy Wall Street campent sur une place depuis près de deux semaines et organisent diverses manifestations. Samedi après-midi, ils ont fait une incursion à Brooklyn.
Les manifestants protestent contre l'avarice des entreprises, les mesures d'aide financière de l'État et les écarts entre les revenus, alors que le chômage augmente et que plane le spectre d'une nouvelle récession.
Au Canada, où les banques n'ont pas eu besoin du soutien du gouvernement et où le système financier est davantage réglementé, l'économie se trouve dans un état de santé relativement meilleur que celle des États-Unis.
Toutefois, la croissance économique canadienne a ralenti, ce qui laisse croire à certains que le pays pourrait aussi se retrouver en récession.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... street.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Publié le 02 octobre 2011 à 18h00

La Presse Canadienne
Toronto
Des militants projettent d'occuper le quartier financier de Toronto, suivant ainsi l'exemple des protestataires qui campent depuis quelque temps à Wall Street.
Un groupe ayant pour nom Occupy Toronto Market Exchange a lancé un site Web pour organiser le mouvement de protestation, devant débuter le 15 octobre. Ce sera un samedi, alors que la Bourse de Toronto est fermée et que peu de personnes travaillent dans la capitale financière du Canada.
Environ 830 personnes membres du réseau social Facebook ont affirmé qu'elles prendraient part à l'événement à Toronto.
Des occupations sont également prévues dans les rues d'autres villes canadiennes, dont Montréal, Calgary et Vancouver.
Au sud de la frontière, les membres du groupe Occupy Wall Street campent sur une place depuis près de deux semaines et organisent diverses manifestations. Samedi après-midi, ils ont fait une incursion à Brooklyn.
Les manifestants protestent contre l'avarice des entreprises, les mesures d'aide financière de l'État et les écarts entre les revenus, alors que le chômage augmente et que plane le spectre d'une nouvelle récession.
Au Canada, où les banques n'ont pas eu besoin du soutien du gouvernement et où le système financier est davantage réglementé, l'économie se trouve dans un état de santé relativement meilleur que celle des États-Unis.
Toutefois, la croissance économique canadienne a ralenti, ce qui laisse croire à certains que le pays pourrait aussi se retrouver en récession.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... street.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Déclaration de Noam Chomsky solidaire de l’occupation de Wall Street
« (...) La chute du Mur de Berlin a eu des conséquences. Le progrès technique est réel, mais il dure déjà depuis quelque temps. Il a accéléré les choses, mais le principal changement est ailleurs : il réside dans la décision, prise au début des années 70 [1], d’abord par les États-Unis puis par la Grande-Bretagne, de déréglementer le capital.
Les accords de Bretton Woods [2] visaient à contrôler les flux de capitaux. Lorsque la Grande-Bretagne et les États-Unis ont créé ce système au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il existait un ardent désir de démocratie. Le système était conçu de façon à préserver les idéaux sociaux-démocrates, c’est-à-dire, fondamentalement, l’État-Providence. Pour ce faire, il fallait contrôler les mouvements de capitaux. Si on laisse les capitaux se déplacer librement d’un pays à l’autre, arrive un jour où les institutions financières et les investisseurs sont, dans les faits, en position de déterminer la politique des États. Ils constituent ce qu’on appelle parfois un « Parlement virtuel » : sans être dotés d’aucune existence institutionnelle réelle, ils sont en mesure de peser sur la politique des États par la menace d’un retrait des capitaux et par d’autres manipulations financières.
Le système de Bretton Woods visait à protéger la démocratie et la social-démocratie, en contrôlant les flux de capitaux et en régulant les taux de change de façon à empêcher une spéculation nocive et source de gaspillage. Il a commencé à être démantelé au début des années 70. Cela a eu pour effet de faire basculer encore plus de pouvoir du côté du privé, et en particulier du capital financier – un capital financier étroitement lié au capital industriel. Du coup, partout dans le monde, on assiste depuis à un déclin des missions de service public : déclin des systèmes de protection sociale, déclin des services sociaux, stagnation ou baisse des salaires, augmentation de la durée du travail, détérioration des conditions de travail, etc. (...) » Noam Chomsky (Propos recueillis en 1999).
Deux heures de lucidité, entretien avec Noam Chomsky
Denis Robert [3], Weronika Zarachowicz © éd. Les arènes, Paris, 2001.
Extrait du chapitre 5/9 « Le capital » cité in extenso dans le Blog sur Noam Chomsky
En se rendant à l’adresse liée sous le titre du chapitre publié dans le blog sur Chomsky, il convient de lire la suite pour bien comprendre comment le marché pervers voyant ses propres bases inversées s’est délié de l’éthique intégrée à sa théorie primitive. Nous ne pouvons pas reproduire intégralement ces passages ici pour des raisons déontologiques sauf à enfreindre les principes de solidarité éditoriale. Mais on peut résumer, en poursuivant de citer — pour inciter à aller le découvrir directement, et plus largement en se procurant l’ouvrage de librairie, — que le nouvel état du capitalisme dérèglementé n’est pas le capitalisme — Chomsky : « (...) Le capitalisme n’existe pas, du moins au sens de pure économie de marché. On est en présence d’une économie qui se partage entre un énorme secteur public, qui assume collectivement les coûts et les risques, et un énorme secteur privé qui est entre les mains d’institutions totalitaires. Ce n’est pas du capitalisme. (...) » Plus tard, les journalistes : « Comment qualifieriez-vous ce système ? » Lui : « C’est un système composé d’entités privées concentrant des pouvoirs énormes, liées entre elles par des alliances stratégiques et dépendant d’États puissants pour socialiser les risques et les coûts. On le qualifie parfois d’« Alliance State Capitalisât » ou de « Corporate Mercantilism ». On ne lui a pas encore vraiment trouvé de nom. Mais Adam Smith et tous ceux qui croyaient au marché en seraient horrifiés.
La théorie du libre-échange repose sur l’hypothèse que le travail est mobile et le capital immobile. Ainsi, David Ricardo part du principe de l’immobilité du capital. Selon lui, si les capitalistes anglais avaient pu exporter leurs fonds au Portugal, il aurait été plus logique que vin et drap soient l’un et l’autre faits au Portugal. Mais il partait du présupposé que les capitalistes anglais préféraient conserver leur capital en Angleterre.
Voilà pour la théorie. Dans la réalité, c’est exactement l’inverse. Le travail est immobile, plus qu’il ne l’a jamais été depuis des siècles. Les capitaux, eux, se déplacent. (...) »
La ruine de la société s’est accélérée. Pour nous, français d’Europe [4], au secteur public républicain exemplaire après la guerre, nous connaissons bien les effets, particulièrement depuis 1999, du démantèlement systématique et de la privatisation du patrimoine et des services publics... Mais très peu connaissent l’article 123 du Traité de Lisbonne signé en décembre 2007 (par le président Sarkozy pour la France), qui constitutionnalise l’article 104 du Traité de Maastricht auquel personne n’avait prêté attention, sur la création de la monnaie [5]. Article qui dépossède la fonction d’équilibre de la possibilité de la création de monnaie par les banques centrales, au profit de la production exclusive de monnaie scripturale du crédit par les banques commerciales privées, installant leur monopole et le statut déréglementé de l’activité financière. Pour autant, les coûts et les risques demeurent supposés assumés ici comme ailleurs par les États (et les régions, voir même les municipalités) dépossédés du recours financier public, puisque c’est la source même d’innombrables profits financiers privés. États devenus en fait devenus les gardiens zélés du pillage et, furent-ils "la gauche parlementaire", au mieux les gestionnaires du ghetto à l’échelle du monde concret généralement et progressivement privé de travail, de ressources, parce que privés d’argent, au pire les dictateurs de la gestion de l’argent commercial par les banques privées qui ordonnent la disparition des moyens vitaux des peuples. Mais tout cela est induit dans le contexte général de l’interview, claire sans concéder à l’anecdote ni à l’idéologie (ce dont personne d’autre ne pourrait être exempt), que nous vous invitons à aller découvrir à sa source même sur le web. (L. D.)
C’est maintenant.
Déclaration solidaire de Occuper Wall Street
N’importe qui ayant les yeux ouvert sait que le gangstérisme de Wall Street — des institutions financières en général — a causé des dégâts graves à la population des États-Unis (et au monde). Et devrait aussi savoir à quel point ce faisant il s’est accru en plus de 30 ans, en même temps que leur pouvoir dans l’économie a radicalement augmenté et leur puissance politique avec. Cela a mis en mouvement un cycle vicieux [6] qui a concentré une richesse immense et avec elle le pouvoir politique dans un secteur minuscule de la population, une fraction de 1%, tandis que le reste devient de plus en plus ce qu’on nomme parfois "un précariat" [7] — qui essaie de survivre dans une existence précaire. Aussi, ils effectuent ces vilaines activités dans une impunité presque complète — pas seulement qu’elles soient trop grandes pour échouer mais encore "trop grandes pour la prison". [8]
Les protestations honorables et courageuses en cours à Wall Street [9] devraient servir à porter cette calamité aux yeux du public, aboutir à des efforts consacrés à la surmonter, et installer la société sur une voie plus saine.
Speak out in support of Occupy Wall Street
Anyone with eyes open knows that the gangsterism of Wall Street — financial institutions generally — has caused severe damage to the people of the United States (and the world). And should also know that it has been doing so increasingly for over 30 years, as their power in the economy has radically increased, and with it their political power. That has set in motion a vicious cycle that has concentrated immense wealth, and with it political power, in a tiny sector of the population, a fraction of 1%, while the rest increasingly become what is sometimes called “a precariat” — seeking to survive in a precarious existence. They also carry out these ugly activities with almost complete impunity — not only too big to fail, but also “too big to jail.”
The courageous and honorable protests underway in Wall Street should serve to bring this calamity to public attention, and to lead to dedicated efforts to overcome it and set the society on a more healthy course.
Noam Chomsky (26 septembre 2011)
http://www.larevuedesressources.org/spi ... um=twitter" onclick="window.open(this.href);return false;
« (...) La chute du Mur de Berlin a eu des conséquences. Le progrès technique est réel, mais il dure déjà depuis quelque temps. Il a accéléré les choses, mais le principal changement est ailleurs : il réside dans la décision, prise au début des années 70 [1], d’abord par les États-Unis puis par la Grande-Bretagne, de déréglementer le capital.
Les accords de Bretton Woods [2] visaient à contrôler les flux de capitaux. Lorsque la Grande-Bretagne et les États-Unis ont créé ce système au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il existait un ardent désir de démocratie. Le système était conçu de façon à préserver les idéaux sociaux-démocrates, c’est-à-dire, fondamentalement, l’État-Providence. Pour ce faire, il fallait contrôler les mouvements de capitaux. Si on laisse les capitaux se déplacer librement d’un pays à l’autre, arrive un jour où les institutions financières et les investisseurs sont, dans les faits, en position de déterminer la politique des États. Ils constituent ce qu’on appelle parfois un « Parlement virtuel » : sans être dotés d’aucune existence institutionnelle réelle, ils sont en mesure de peser sur la politique des États par la menace d’un retrait des capitaux et par d’autres manipulations financières.
Le système de Bretton Woods visait à protéger la démocratie et la social-démocratie, en contrôlant les flux de capitaux et en régulant les taux de change de façon à empêcher une spéculation nocive et source de gaspillage. Il a commencé à être démantelé au début des années 70. Cela a eu pour effet de faire basculer encore plus de pouvoir du côté du privé, et en particulier du capital financier – un capital financier étroitement lié au capital industriel. Du coup, partout dans le monde, on assiste depuis à un déclin des missions de service public : déclin des systèmes de protection sociale, déclin des services sociaux, stagnation ou baisse des salaires, augmentation de la durée du travail, détérioration des conditions de travail, etc. (...) » Noam Chomsky (Propos recueillis en 1999).
Deux heures de lucidité, entretien avec Noam Chomsky
Denis Robert [3], Weronika Zarachowicz © éd. Les arènes, Paris, 2001.
Extrait du chapitre 5/9 « Le capital » cité in extenso dans le Blog sur Noam Chomsky
En se rendant à l’adresse liée sous le titre du chapitre publié dans le blog sur Chomsky, il convient de lire la suite pour bien comprendre comment le marché pervers voyant ses propres bases inversées s’est délié de l’éthique intégrée à sa théorie primitive. Nous ne pouvons pas reproduire intégralement ces passages ici pour des raisons déontologiques sauf à enfreindre les principes de solidarité éditoriale. Mais on peut résumer, en poursuivant de citer — pour inciter à aller le découvrir directement, et plus largement en se procurant l’ouvrage de librairie, — que le nouvel état du capitalisme dérèglementé n’est pas le capitalisme — Chomsky : « (...) Le capitalisme n’existe pas, du moins au sens de pure économie de marché. On est en présence d’une économie qui se partage entre un énorme secteur public, qui assume collectivement les coûts et les risques, et un énorme secteur privé qui est entre les mains d’institutions totalitaires. Ce n’est pas du capitalisme. (...) » Plus tard, les journalistes : « Comment qualifieriez-vous ce système ? » Lui : « C’est un système composé d’entités privées concentrant des pouvoirs énormes, liées entre elles par des alliances stratégiques et dépendant d’États puissants pour socialiser les risques et les coûts. On le qualifie parfois d’« Alliance State Capitalisât » ou de « Corporate Mercantilism ». On ne lui a pas encore vraiment trouvé de nom. Mais Adam Smith et tous ceux qui croyaient au marché en seraient horrifiés.
La théorie du libre-échange repose sur l’hypothèse que le travail est mobile et le capital immobile. Ainsi, David Ricardo part du principe de l’immobilité du capital. Selon lui, si les capitalistes anglais avaient pu exporter leurs fonds au Portugal, il aurait été plus logique que vin et drap soient l’un et l’autre faits au Portugal. Mais il partait du présupposé que les capitalistes anglais préféraient conserver leur capital en Angleterre.
Voilà pour la théorie. Dans la réalité, c’est exactement l’inverse. Le travail est immobile, plus qu’il ne l’a jamais été depuis des siècles. Les capitaux, eux, se déplacent. (...) »
La ruine de la société s’est accélérée. Pour nous, français d’Europe [4], au secteur public républicain exemplaire après la guerre, nous connaissons bien les effets, particulièrement depuis 1999, du démantèlement systématique et de la privatisation du patrimoine et des services publics... Mais très peu connaissent l’article 123 du Traité de Lisbonne signé en décembre 2007 (par le président Sarkozy pour la France), qui constitutionnalise l’article 104 du Traité de Maastricht auquel personne n’avait prêté attention, sur la création de la monnaie [5]. Article qui dépossède la fonction d’équilibre de la possibilité de la création de monnaie par les banques centrales, au profit de la production exclusive de monnaie scripturale du crédit par les banques commerciales privées, installant leur monopole et le statut déréglementé de l’activité financière. Pour autant, les coûts et les risques demeurent supposés assumés ici comme ailleurs par les États (et les régions, voir même les municipalités) dépossédés du recours financier public, puisque c’est la source même d’innombrables profits financiers privés. États devenus en fait devenus les gardiens zélés du pillage et, furent-ils "la gauche parlementaire", au mieux les gestionnaires du ghetto à l’échelle du monde concret généralement et progressivement privé de travail, de ressources, parce que privés d’argent, au pire les dictateurs de la gestion de l’argent commercial par les banques privées qui ordonnent la disparition des moyens vitaux des peuples. Mais tout cela est induit dans le contexte général de l’interview, claire sans concéder à l’anecdote ni à l’idéologie (ce dont personne d’autre ne pourrait être exempt), que nous vous invitons à aller découvrir à sa source même sur le web. (L. D.)
C’est maintenant.
Déclaration solidaire de Occuper Wall Street
N’importe qui ayant les yeux ouvert sait que le gangstérisme de Wall Street — des institutions financières en général — a causé des dégâts graves à la population des États-Unis (et au monde). Et devrait aussi savoir à quel point ce faisant il s’est accru en plus de 30 ans, en même temps que leur pouvoir dans l’économie a radicalement augmenté et leur puissance politique avec. Cela a mis en mouvement un cycle vicieux [6] qui a concentré une richesse immense et avec elle le pouvoir politique dans un secteur minuscule de la population, une fraction de 1%, tandis que le reste devient de plus en plus ce qu’on nomme parfois "un précariat" [7] — qui essaie de survivre dans une existence précaire. Aussi, ils effectuent ces vilaines activités dans une impunité presque complète — pas seulement qu’elles soient trop grandes pour échouer mais encore "trop grandes pour la prison". [8]
Les protestations honorables et courageuses en cours à Wall Street [9] devraient servir à porter cette calamité aux yeux du public, aboutir à des efforts consacrés à la surmonter, et installer la société sur une voie plus saine.
Speak out in support of Occupy Wall Street
Anyone with eyes open knows that the gangsterism of Wall Street — financial institutions generally — has caused severe damage to the people of the United States (and the world). And should also know that it has been doing so increasingly for over 30 years, as their power in the economy has radically increased, and with it their political power. That has set in motion a vicious cycle that has concentrated immense wealth, and with it political power, in a tiny sector of the population, a fraction of 1%, while the rest increasingly become what is sometimes called “a precariat” — seeking to survive in a precarious existence. They also carry out these ugly activities with almost complete impunity — not only too big to fail, but also “too big to jail.”
The courageous and honorable protests underway in Wall Street should serve to bring this calamity to public attention, and to lead to dedicated efforts to overcome it and set the society on a more healthy course.
Noam Chomsky (26 septembre 2011)
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Tube, Chomsky c'est du gros stock 
Un p'tit vidéo trouvé dans ton article qui est simple et bien fait pour aider à comprendre comment les gouvernements qui n'ont plus le pouvoir de créer de l'argent s'endettent et doivent payer des intérêts aux banques privées, dixit Wall Street (JP Morgan, Chase Manhatan et autres) pour les amerloques. Fait à noter, la banque centrale étatsunienne, la FED, est une banque PRIVÉE alors que la Banque du Canada est toujours publique, mais ça change pas grand chose. Même si ce vidéo est français, ça s'applique à tous le monde entier.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs[/youtube]

Un p'tit vidéo trouvé dans ton article qui est simple et bien fait pour aider à comprendre comment les gouvernements qui n'ont plus le pouvoir de créer de l'argent s'endettent et doivent payer des intérêts aux banques privées, dixit Wall Street (JP Morgan, Chase Manhatan et autres) pour les amerloques. Fait à noter, la banque centrale étatsunienne, la FED, est une banque PRIVÉE alors que la Banque du Canada est toujours publique, mais ça change pas grand chose. Même si ce vidéo est français, ça s'applique à tous le monde entier.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs[/youtube]
Dernière modification par GI.Joe le lun. oct. 03, 2011 4:24 pm, modifié 1 fois.
- MaChouette
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Occupy Wall Street : un mouvement qui prend de l’ampleur
Le mouvement Occupy Wall Street (Occupons Wall Street), né à la mi-septembre pour protester contre les inégalités sociales et le climat politique actuel, prend de l’ampleur depuis quelques jours. Inspiré du printemps arabe, il est à l’origine de l’importante manifestation qui a mené samedi à l’arrestation de quelque 700 personnes sur le pont de Brooklyn.
Plusieurs personnalités publiques, dont le réalisateur Michael Moore, l’auteure Margaret Atwood et l’actrice Susan Sarandon ont exprimé leur appui aux protestataires qui se rassemblent chaque jour dans le quartier financier new-yorkais pour faire valoir leur point de vue.
Le richissime investisseur américain George Soros, l’un des hommes les plus riches du monde, a aussi déclaré lundi qu’il éprouvait de la sympathie envers les manifestants.
Occupy Wall Street fait aussi des petits ailleurs aux États-Unis et au Canada. Des mouvements similaires ont notamment vu le jour à Los Angeles, à Boston, à Chicago et à Seattle. Le site Occupy Together a été mis sur pied pour faire la promotion de tous les événements qui se déroulent en marge de l’occupation à Wall Street.
Le mouvement commence aussi à prendre forme dans certaines villes canadiennes, dont Vancouver (@OccupyVancouver), Calgary, Winnipeg (@OccupyWinnipeg) et Montréal.
En plus d’attirer de plus en plus l’attention des grands médias, le mouvement gagne en importance sur la toile. Selon Trendistic, le mot-clé #OccupyWallStreet a généré jusqu’à 0,5 % de tous les messages envoyés sur Twitter samedi. De nombreuses photos et vidéos, à l’image de celles-ci, sont aussi mises en ligne quotidiennement.
http://blogues.radio-canada.ca/surleweb ... -lampleur/" onclick="window.open(this.href);return false;
Le mouvement Occupy Wall Street (Occupons Wall Street), né à la mi-septembre pour protester contre les inégalités sociales et le climat politique actuel, prend de l’ampleur depuis quelques jours. Inspiré du printemps arabe, il est à l’origine de l’importante manifestation qui a mené samedi à l’arrestation de quelque 700 personnes sur le pont de Brooklyn.
Plusieurs personnalités publiques, dont le réalisateur Michael Moore, l’auteure Margaret Atwood et l’actrice Susan Sarandon ont exprimé leur appui aux protestataires qui se rassemblent chaque jour dans le quartier financier new-yorkais pour faire valoir leur point de vue.
Le richissime investisseur américain George Soros, l’un des hommes les plus riches du monde, a aussi déclaré lundi qu’il éprouvait de la sympathie envers les manifestants.
Occupy Wall Street fait aussi des petits ailleurs aux États-Unis et au Canada. Des mouvements similaires ont notamment vu le jour à Los Angeles, à Boston, à Chicago et à Seattle. Le site Occupy Together a été mis sur pied pour faire la promotion de tous les événements qui se déroulent en marge de l’occupation à Wall Street.
Le mouvement commence aussi à prendre forme dans certaines villes canadiennes, dont Vancouver (@OccupyVancouver), Calgary, Winnipeg (@OccupyWinnipeg) et Montréal.
En plus d’attirer de plus en plus l’attention des grands médias, le mouvement gagne en importance sur la toile. Selon Trendistic, le mot-clé #OccupyWallStreet a généré jusqu’à 0,5 % de tous les messages envoyés sur Twitter samedi. De nombreuses photos et vidéos, à l’image de celles-ci, sont aussi mises en ligne quotidiennement.
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New York
Jour 18 de l'opération «Occupy Wall Street»
Marie-Joëlle Parent
04/10/2011 19h24

NEW YORK – Le mouvement «Occupy Wall Street» prend de l'ampleur depuis 18 jours et reçoit maintenant l'appui de quelques syndicats et personnalités publiques. Une grande marche de protestation est prévue mercredi après-midi devant la mairie de New York.
Ils sont des centaines venus de partout aux États-Unis à occuper Liberty Square à un jet de pierre du World Trade Center. Le mouvement s'étend maintenant à Chicago, Boston, Los Angeles, Minneapolis et Baltimore entre autres.
En cette troisième semaine d'occupation, «Occupy Wall Street» est devenu un véritable village, une zone sous haute surveillance policière et une attraction touristique.
Les manifestants protestent depuis le 17 septembre contre le capitalisme sauvage de Wall Street, le manque de représailles auprès des banques responsables de la crise économique et la mauvaise gestion de la crise à Washington. En sommes, ils dénoncent le pouvoir qu'exerce 1 % de la population sur les 99 % restants.
C'est le magazine Adbusters de Vancouver qui est à l'origine de cet embryon de révolution pacifique. Jusqu'à présent, le mouvement est demeuré pacifique. Il y a tout de même eu près de 800 arrestations ces deux dernières semaines lors de marches de protestation.
Le réalisateur Michael Moore était sur place aujourd'hui. «Ce mouvement a rapidement rejoint des millions d'Américains et ça ne va que grossir. Les deux principaux partis (politiques) nous ont laissé tomber. C'est arrivé avant dans notre histoire. Ils auraient dû nous écouter», a-t-il dit entouré de caméras.
Mais qui sont les visages de ce mouvement? Il y a Stephon Boatwright, 23 ans de Staten Island, étudiant en science politique. «Je pense que si rien ne change dans le système actuel, les États-Unis n'existeront plus dans 30 ans, il y a de la corruption massive au sein du gouvernement. C'est très destructif ce qui se passe. Obama ne tient pas assez tête aux républicains dans cette crise», a-t-il dit, le livre The Anti-American Manifesto dans les mains.
«En un sens je compare ce qui se passe en ce moment à la révolution qu'il y a eu en Égypte, nous aussi avons perdu le contrôle de notre gouvernement», a-t-il ajouté.
Joseph Terrell, 21 ans, étudiant en anthropologie et sa copine Kathie Cox, 22 ans sont venus de la Caroline du Nord en autobus pour appuyer les protestataires : «On est vraiment impressionnés par l'organisation du campement. Il y toute sorte de gens, mais le groupe est très cohésif».
Chaque soir à 19h, il y a une assemblée générale où sont votées les résolutions du jour, à main levée. Les participants répètent les paroles en écho. Aux dernières nouvelles, ils ont voté l'achat de 100 sacs de couchage (les nuits refroidissent) et 100 volontaires ont promis d'y passer l'hiver.
Sur place on retrouve : cantine avec repas chauds, kiosques de producteurs locaux, une salle de presse à ciel ouvert, une zone de compost et de recyclage, une clinique mobile, des classes de yoga gratuites, un préposé qui s'occupe des fleurs du parc et une librairie. Ils ont même leur propre adresse postale, 1 Liberty Square pour recevoir du courrier.
«J'en ai marre de l'inégalité des richesses dans ce pays, de la corruption, des mensonges», a dit Tammy Bick, 49 ans de Hamden au Connecticut. Il a perdu son emploi de secrétaire dans un hôpital en 2010. «J'avais espoir en Obama, il n'a malheureusement pas la colonne vertébrale pour se battre contre ce système corrompu», a-t-il indiqué.
Visitez mon blogue pour plus de photos et vidéos: http://www.canoe.ca/mjparent" onclick="window.open(this.href);return false;
http://fr.canoe.ca/infos/international/ ... 92416.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Jour 18 de l'opération «Occupy Wall Street»
Marie-Joëlle Parent
04/10/2011 19h24

NEW YORK – Le mouvement «Occupy Wall Street» prend de l'ampleur depuis 18 jours et reçoit maintenant l'appui de quelques syndicats et personnalités publiques. Une grande marche de protestation est prévue mercredi après-midi devant la mairie de New York.
Ils sont des centaines venus de partout aux États-Unis à occuper Liberty Square à un jet de pierre du World Trade Center. Le mouvement s'étend maintenant à Chicago, Boston, Los Angeles, Minneapolis et Baltimore entre autres.
En cette troisième semaine d'occupation, «Occupy Wall Street» est devenu un véritable village, une zone sous haute surveillance policière et une attraction touristique.
Les manifestants protestent depuis le 17 septembre contre le capitalisme sauvage de Wall Street, le manque de représailles auprès des banques responsables de la crise économique et la mauvaise gestion de la crise à Washington. En sommes, ils dénoncent le pouvoir qu'exerce 1 % de la population sur les 99 % restants.
C'est le magazine Adbusters de Vancouver qui est à l'origine de cet embryon de révolution pacifique. Jusqu'à présent, le mouvement est demeuré pacifique. Il y a tout de même eu près de 800 arrestations ces deux dernières semaines lors de marches de protestation.
Le réalisateur Michael Moore était sur place aujourd'hui. «Ce mouvement a rapidement rejoint des millions d'Américains et ça ne va que grossir. Les deux principaux partis (politiques) nous ont laissé tomber. C'est arrivé avant dans notre histoire. Ils auraient dû nous écouter», a-t-il dit entouré de caméras.
Mais qui sont les visages de ce mouvement? Il y a Stephon Boatwright, 23 ans de Staten Island, étudiant en science politique. «Je pense que si rien ne change dans le système actuel, les États-Unis n'existeront plus dans 30 ans, il y a de la corruption massive au sein du gouvernement. C'est très destructif ce qui se passe. Obama ne tient pas assez tête aux républicains dans cette crise», a-t-il dit, le livre The Anti-American Manifesto dans les mains.
«En un sens je compare ce qui se passe en ce moment à la révolution qu'il y a eu en Égypte, nous aussi avons perdu le contrôle de notre gouvernement», a-t-il ajouté.
Joseph Terrell, 21 ans, étudiant en anthropologie et sa copine Kathie Cox, 22 ans sont venus de la Caroline du Nord en autobus pour appuyer les protestataires : «On est vraiment impressionnés par l'organisation du campement. Il y toute sorte de gens, mais le groupe est très cohésif».
Chaque soir à 19h, il y a une assemblée générale où sont votées les résolutions du jour, à main levée. Les participants répètent les paroles en écho. Aux dernières nouvelles, ils ont voté l'achat de 100 sacs de couchage (les nuits refroidissent) et 100 volontaires ont promis d'y passer l'hiver.
Sur place on retrouve : cantine avec repas chauds, kiosques de producteurs locaux, une salle de presse à ciel ouvert, une zone de compost et de recyclage, une clinique mobile, des classes de yoga gratuites, un préposé qui s'occupe des fleurs du parc et une librairie. Ils ont même leur propre adresse postale, 1 Liberty Square pour recevoir du courrier.
«J'en ai marre de l'inégalité des richesses dans ce pays, de la corruption, des mensonges», a dit Tammy Bick, 49 ans de Hamden au Connecticut. Il a perdu son emploi de secrétaire dans un hôpital en 2010. «J'avais espoir en Obama, il n'a malheureusement pas la colonne vertébrale pour se battre contre ce système corrompu», a-t-il indiqué.
Visitez mon blogue pour plus de photos et vidéos: http://www.canoe.ca/mjparent" onclick="window.open(this.href);return false;
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L’indigné de Wall Street
Mardi 4 octobre 2011
Mario Roy

Il m’est difficile de ne pas m’indigner devant le mouvement des « indignés » qui fait le tour du monde, en ce moment.
La bible du mouvement, le mini-opuscule Indignez-vous de Stéphane Hessel, a surtout prouvé qu’en 15 pages, on pouvait ramasser un nombre étonnant de clichés, de poncifs et de bons sentiments.
Quelques-uns des pays où on s’est le plus indigné sont aussi ceux où le filet social est le plus sophistiqué, le temps de travail le plus court, l’âge de la retraite le plus bas, la possibilité pour chacun de « fourrer le système » la plus grande. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne trouve pas d’« indignés » en Somalie : on y est trop occupé à mourir de faim…
Ceci dit, les « indignés » de Wall Street, qui manifestent depuis plusieurs jours et ont notamment bloqué le pont de Brooklyn (photo), me sont plus sympathiques. Eux ont vraiment un point là, même si je ne me fais pas d’illusions : je sais bien qu’ils concourent eux aussi au grand mouvement international et éternel de l’anticapitalisme d’enfants d’école auquel, apparemment, aucun mouvement dit populaire n’échappe depuis Adam Smith (!)…
N’empêche : il est exact que le rôle destructeur que la finance américaine a joué depuis quelques années en jetant le pays –et l’Occident- dans une crise inextricable est parfaitement scandaleux. On peut parler ici de rapacité, de malice, d’inconscience sociale, d’égoïsme patenté. Littéralement de crime, en un mot. (Ceux qui ont le temps liront le récent Confidence Men, du journaliste américain Ron Suskind, qui décrit assez bien la mécanique détraquée de la finance américaine contemporaine.)
Là, je m’indigne, en effet!
Au fait, quelqu’un se trouvait sur le pont de Brooklyn, le week-end dernier?
http://blogues.cyberpresse.ca/edito/201 ... ECRAN1POS5" onclick="window.open(this.href);return false;
Mardi 4 octobre 2011
Mario Roy

Il m’est difficile de ne pas m’indigner devant le mouvement des « indignés » qui fait le tour du monde, en ce moment.
La bible du mouvement, le mini-opuscule Indignez-vous de Stéphane Hessel, a surtout prouvé qu’en 15 pages, on pouvait ramasser un nombre étonnant de clichés, de poncifs et de bons sentiments.
Quelques-uns des pays où on s’est le plus indigné sont aussi ceux où le filet social est le plus sophistiqué, le temps de travail le plus court, l’âge de la retraite le plus bas, la possibilité pour chacun de « fourrer le système » la plus grande. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne trouve pas d’« indignés » en Somalie : on y est trop occupé à mourir de faim…
Ceci dit, les « indignés » de Wall Street, qui manifestent depuis plusieurs jours et ont notamment bloqué le pont de Brooklyn (photo), me sont plus sympathiques. Eux ont vraiment un point là, même si je ne me fais pas d’illusions : je sais bien qu’ils concourent eux aussi au grand mouvement international et éternel de l’anticapitalisme d’enfants d’école auquel, apparemment, aucun mouvement dit populaire n’échappe depuis Adam Smith (!)…
N’empêche : il est exact que le rôle destructeur que la finance américaine a joué depuis quelques années en jetant le pays –et l’Occident- dans une crise inextricable est parfaitement scandaleux. On peut parler ici de rapacité, de malice, d’inconscience sociale, d’égoïsme patenté. Littéralement de crime, en un mot. (Ceux qui ont le temps liront le récent Confidence Men, du journaliste américain Ron Suskind, qui décrit assez bien la mécanique détraquée de la finance américaine contemporaine.)
Là, je m’indigne, en effet!
Au fait, quelqu’un se trouvait sur le pont de Brooklyn, le week-end dernier?
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Les «indignés» de Wall Street récidivent
Les manifestants «anti-Wall Street» de New York se préparaient mercredi après-midi à une nouvelle manifestation, soutenue par plusieurs organisations syndicales, groupes locaux et élus démocrates.
Les manifestants rassemblés sous la bannière «Occupons Wall Street» espèrent rassembler des milliers de personnes. Ils vont défiler jusqu'à Wall Street, par solidarité avec ceux qui y ont vu disparaître «leur retraite» et «leur santé».
Plusieurs organisations syndicales sont citées dans leur appel à manifester, dont l'AFL-CIO (AFSCME), représentant les employés des secteurs publics, le RWDSU, syndicat de commerçants, ou encore la Fédération unie des Enseignants.
Mercredi matin, les organisateurs ont modifié l'itinéraire de leur manifestation, qui démarrera de Foley Square à 16h30. Ils avaient d'abord annoncé qu'ils partiraient de la mairie de New York pour rejoindre le square Zuccotti, où ces «indignés» aux motivations diverses ont installé leur campement depuis trois semaines, en plein coeur du quartier de la finance.
Ces manifestants «expriment les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les gens qui travaillent aux États-Unis», a estimé Larry Hanley, président du syndicat des transports «Amalgamated Transit Union», qui compte quelque 20 000 membres dans la région de New York.
«Ils parlent pour la vaste majorité des Américains frustrés par les banquiers et les courtiers qui en ont profité, sur le dos de ceux qui travaillent dur», a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le président de la Fédération unie des enseignants (United Federation of Teachers), qui compte quelque 200 000 membres à New York, a lui aussi apporté son soutien aux quelques centaines de jeunes qui campent sur le square Zuccotti.
«La façon dont notre société évolue, cela ne fonctionne pas pour 99% des gens». Ils «ont été capables de créer un échange national qui aurait dû avoir lieu depuis des années», a-t-il précisé sur CNN.
La mobilisation anti-Wall Street dure depuis le 17 septembre et a été renforcée après la brève interpellation de près de 700 manifestants le week-end dernier.
Dans une atmosphère étudiante et bon enfant, certains des manifestants dénoncent la «cupidité de Wall Street», d'autres le réchauffement climatique, d'autres encore les violences policières. Le mouvement s'appuie sur les réseaux sociaux pour diffuser son message.
«Occupons Wall Street» a commencé à faire des émules, notamment à Boston, Chicago et Washington où une manifestation est prévue jeudi.
Le mouvement se présente comme «un mouvement de résistance sans leader» et non-violent. «Nous sommes les 99% qui ne toléreront pas plus longtemps la cupidité et la corruption des (autres) 1%», précise son site internet.
Mercredi, le président du groupe démocrate à la Chambre des représentants John Larson a tenu à «saluer» des protestataires qui «se battent pour donner une voix aux Américains qui luttent chaque jour».
La représentante démocrate de New York Louise Slaughter a elle aussi apporté son soutien aux manifestants, se disant «fière» de les voir se dresser «contre la cupidité des corporations en participant de manière pacifique à notre démocratie».
http://www.cyberpresse.ca/international ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Les manifestants «anti-Wall Street» de New York se préparaient mercredi après-midi à une nouvelle manifestation, soutenue par plusieurs organisations syndicales, groupes locaux et élus démocrates.
Les manifestants rassemblés sous la bannière «Occupons Wall Street» espèrent rassembler des milliers de personnes. Ils vont défiler jusqu'à Wall Street, par solidarité avec ceux qui y ont vu disparaître «leur retraite» et «leur santé».
Plusieurs organisations syndicales sont citées dans leur appel à manifester, dont l'AFL-CIO (AFSCME), représentant les employés des secteurs publics, le RWDSU, syndicat de commerçants, ou encore la Fédération unie des Enseignants.
Mercredi matin, les organisateurs ont modifié l'itinéraire de leur manifestation, qui démarrera de Foley Square à 16h30. Ils avaient d'abord annoncé qu'ils partiraient de la mairie de New York pour rejoindre le square Zuccotti, où ces «indignés» aux motivations diverses ont installé leur campement depuis trois semaines, en plein coeur du quartier de la finance.
Ces manifestants «expriment les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les gens qui travaillent aux États-Unis», a estimé Larry Hanley, président du syndicat des transports «Amalgamated Transit Union», qui compte quelque 20 000 membres dans la région de New York.
«Ils parlent pour la vaste majorité des Américains frustrés par les banquiers et les courtiers qui en ont profité, sur le dos de ceux qui travaillent dur», a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le président de la Fédération unie des enseignants (United Federation of Teachers), qui compte quelque 200 000 membres à New York, a lui aussi apporté son soutien aux quelques centaines de jeunes qui campent sur le square Zuccotti.
«La façon dont notre société évolue, cela ne fonctionne pas pour 99% des gens». Ils «ont été capables de créer un échange national qui aurait dû avoir lieu depuis des années», a-t-il précisé sur CNN.
La mobilisation anti-Wall Street dure depuis le 17 septembre et a été renforcée après la brève interpellation de près de 700 manifestants le week-end dernier.
Dans une atmosphère étudiante et bon enfant, certains des manifestants dénoncent la «cupidité de Wall Street», d'autres le réchauffement climatique, d'autres encore les violences policières. Le mouvement s'appuie sur les réseaux sociaux pour diffuser son message.
«Occupons Wall Street» a commencé à faire des émules, notamment à Boston, Chicago et Washington où une manifestation est prévue jeudi.
Le mouvement se présente comme «un mouvement de résistance sans leader» et non-violent. «Nous sommes les 99% qui ne toléreront pas plus longtemps la cupidité et la corruption des (autres) 1%», précise son site internet.
Mercredi, le président du groupe démocrate à la Chambre des représentants John Larson a tenu à «saluer» des protestataires qui «se battent pour donner une voix aux Américains qui luttent chaque jour».
La représentante démocrate de New York Louise Slaughter a elle aussi apporté son soutien aux manifestants, se disant «fière» de les voir se dresser «contre la cupidité des corporations en participant de manière pacifique à notre démocratie».
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Re: Manifestation à Wall Street
Je trouve qu'on ne parle pas assez du phénomène des indigné pourtant ça devient gros ce qui se passe la bbas.
La théorie de conspiration du jour
Le Mercredi 5 octobre 2011 à 14h43 | Commentaires (28)
Richard Hétu
Herman Cain, dont la popularité est en hausse parmi les électeurs du GOP, a évoqué une théorie de conspiration pour expliquer l’émergence du mouvement «Occupons Wall Street». Je cite la réponse que le candidat à l’investiture républicaine pour la présidence a fournie à ce sujet lors d’une interview accordée au Wall Street Journal :
«Je n’en ai pas la preuve, mais je crois que ces démonstrations sont planifiées et orchestrées dans le but de détourner l’attention de l’échec des politiques de l’administration Obama. Ne blâmez pas Wall Street, ne blâmez pas les grandes banques, si vous n’avez pas un emploi et si vous n’êtes pas riche, blâmez-vous vous-même!»
http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/2011 ... ECRAN1POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=euw7aW1C ... r_embedded[/youtube]
Le Mercredi 5 octobre 2011 à 14h43 | Commentaires (28)
Richard Hétu
Herman Cain, dont la popularité est en hausse parmi les électeurs du GOP, a évoqué une théorie de conspiration pour expliquer l’émergence du mouvement «Occupons Wall Street». Je cite la réponse que le candidat à l’investiture républicaine pour la présidence a fournie à ce sujet lors d’une interview accordée au Wall Street Journal :
«Je n’en ai pas la preuve, mais je crois que ces démonstrations sont planifiées et orchestrées dans le but de détourner l’attention de l’échec des politiques de l’administration Obama. Ne blâmez pas Wall Street, ne blâmez pas les grandes banques, si vous n’avez pas un emploi et si vous n’êtes pas riche, blâmez-vous vous-même!»
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Les «indignés» de Wall Street ont un allié en George Soros
Le mouvement new-yorkais est en train de se répandre un peu partout aux États-Unis et bientôt au Canada
Le Devoir 4 octobre 2011

Les «indignés de Wall Street» ont trouvé un allié de choix. L'investisseur milliardaire George Soros a fait savoir hier qu'il éprouvait de la sympathie pour les manifestations anti-Wall Street qui, selon lui, sont le fruit des «super bonus» versés par les banques.
«Je comprends leur réaction, franchement. [...] J'ai de la sympathie pour leurs opinions», a lâché M. Soros lors d'une conférence de presse à l'Organisation des Nations unies (ONU) lorsqu'il a été interrogé à propos des manifestants qui ont tenté de bloquer le pont de Brooklyn au cours du week-end.
M. Soros, qui a accumulé une petite fortune en spéculant sur les devises et les actions, a notamment rappelé que des propriétaires de petites entreprises avaient vu les taux d'intérêt de leurs cartes de crédit grimper de 8 % à 28 % après la crise de 2008. «Et puisqu'ils dépendaient de ce crédit pour gérer leurs entreprises, beaucoup d'entre eux ont en réalité dû cesser leurs activités», a affirmé l'enfant terrible de la finance, avant de poursuivre: «Et en même temps, la décision de ne pas injecter de capitaux dans les banques, mais en réalité de les soulager de leurs mauvais avoirs et de leur permettre de s'extraire du trou, laisse les banques avec des super profits et leur permet de verser des super bonus. [...] Le contraste entre les deux [situations] est, je pense, la raison principale des manifestations anticapitalistes et du Tea Party».
La mobilisation anti-capitaliste, qui est née il y a deux semaines sous les fenêtres du sanctuaire de la finance mondiale, lorsqu'une poignée d'anticapitalistes a déroulé des sacs de couchage, connaît un nouveau souffle. S'inspirant à la fois des «indignés» européens et des révoltes du Printemps arabe, le mouvement Occupons Wall Street attire désormais plusieurs centaines de personnes chaque jour devant la Bourse de New York. Il entame sa troisième semaine, alors que des occupations similaires ont émergé de Los Angeles à Boston, en passant par Chicago. Celui-ci a également fait des émules en dehors de la capitale financière mondiale, au nord du 49e parallèle, par exemple.
Des militants projettent d'occuper, à partir du samedi 15 octobre, le quartier financier de Toronto, suivant ainsi l'exemple des protestataires qui campent à Wall Street. L'idée fait également son chemin à Montréal, Ottawa, Calgary, Vancouver, Victoria, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador.
Et les manifestants new-yorkais espèrent recevoir cette semaine le soutien des syndicalistes, après avoir obtenu celui, plus inattendu, du milliardaire George Soros.
Quels sont les griefs de ces apprentis révolutionnaires? Interrogez une dizaine de manifestants sur leurs griefs et vous obtiendrez dix réponses différentes: le renflouement à grands coups de deniers publics des banques de Wall Street, le chômage, l'endettement des étudiants, la brutalité policière ou encore le réchauffement climatique. Tentez alors de dénicher un porte-parole pour le groupe et vous vous heurterez à une nouvelle difficulté: très peu d'entre eux acceptent d'endosser cette responsabilité.
«Chacun ici a une raison et un but qui lui est propre», résume Anthony, un manifestant âgé de 28 ans.
Vivre à Zuccotti Park
Au vu de la popularité croissante de l'initiative, le mouvement fait de plus en plus écho aux manifestations des «indignés» européens, qui, dans la rue, crient leur rage et leur frustration devant l'impuissance des gouvernements à régler la crise financière. Au début, il ne s'agissait que d'une poignée d'étudiants installés jour et nuit à Zuccotti Park, une place située à proximité du quartier de la finance. Les «anti-Wall Street» avaient du mal à capter l'attention des médias, mais, au lendemain de l'interpellation de 700 personnes sur le pont de Brooklyn samedi, des centaines de manifestants sont à leur tour descendus dans la rue pour se joindre au mouvement. Aujourd'hui, même si leurs objectifs restent obscurs, ils font parler d'eux. «Nous sommes sur la place et il est devenu impossible de nous ignorer», fait valoir Anthony.
En Espagne, en Italie, en Grèce et en Israël, des milliers de jeunes au chômage et de fonctionnaires étranglés financièrement partagent la même amertume et la même angoisse devant la réduction des aides publiques. Aux États-Unis, ces mêmes inquiétudes sont dorénavant partagées par les déçus du président démocrate, Barack Obama, et par les irréductibles opposants à l'élite politique et économique du pays.
Les indignés de Wall Street ne donnent pas l'impression de vouloir lever le camp. Les organisateurs ont appelé hier les manifestants à se déguiser en zombies de la Bourse et à dévorer des billets de Monopoly pour que les employés de la finance puissent voir «le reflet métaphorique de leurs actes».
Dans le camp, John Hildebrand, enseignant sans emploi originaire de l'État de l'Oklahoma, émergeait de son sac de couchage, alors que plusieurs dizaines d'agents de police avaient déjà pris position en formation face aux manifestants. L'homme de 24 ans a raconté qu'il était arrivé samedi à New York après avoir trouvé un billet d'avion bon marché. «Le problème pour moi, c'est l'influence des grands groupes sur la politique. J'aimerais éliminer le financement des grands groupes de la politique», a-t-il expliqué, disant avoir prévu de rentrer chez lui aujourd'hui et d'y organiser une manifestation similaire.
***
D'après l'Agence France-Presse et l'Associated Press
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Le mouvement new-yorkais est en train de se répandre un peu partout aux États-Unis et bientôt au Canada
Le Devoir 4 octobre 2011

Les «indignés de Wall Street» ont trouvé un allié de choix. L'investisseur milliardaire George Soros a fait savoir hier qu'il éprouvait de la sympathie pour les manifestations anti-Wall Street qui, selon lui, sont le fruit des «super bonus» versés par les banques.
«Je comprends leur réaction, franchement. [...] J'ai de la sympathie pour leurs opinions», a lâché M. Soros lors d'une conférence de presse à l'Organisation des Nations unies (ONU) lorsqu'il a été interrogé à propos des manifestants qui ont tenté de bloquer le pont de Brooklyn au cours du week-end.
M. Soros, qui a accumulé une petite fortune en spéculant sur les devises et les actions, a notamment rappelé que des propriétaires de petites entreprises avaient vu les taux d'intérêt de leurs cartes de crédit grimper de 8 % à 28 % après la crise de 2008. «Et puisqu'ils dépendaient de ce crédit pour gérer leurs entreprises, beaucoup d'entre eux ont en réalité dû cesser leurs activités», a affirmé l'enfant terrible de la finance, avant de poursuivre: «Et en même temps, la décision de ne pas injecter de capitaux dans les banques, mais en réalité de les soulager de leurs mauvais avoirs et de leur permettre de s'extraire du trou, laisse les banques avec des super profits et leur permet de verser des super bonus. [...] Le contraste entre les deux [situations] est, je pense, la raison principale des manifestations anticapitalistes et du Tea Party».
La mobilisation anti-capitaliste, qui est née il y a deux semaines sous les fenêtres du sanctuaire de la finance mondiale, lorsqu'une poignée d'anticapitalistes a déroulé des sacs de couchage, connaît un nouveau souffle. S'inspirant à la fois des «indignés» européens et des révoltes du Printemps arabe, le mouvement Occupons Wall Street attire désormais plusieurs centaines de personnes chaque jour devant la Bourse de New York. Il entame sa troisième semaine, alors que des occupations similaires ont émergé de Los Angeles à Boston, en passant par Chicago. Celui-ci a également fait des émules en dehors de la capitale financière mondiale, au nord du 49e parallèle, par exemple.
Des militants projettent d'occuper, à partir du samedi 15 octobre, le quartier financier de Toronto, suivant ainsi l'exemple des protestataires qui campent à Wall Street. L'idée fait également son chemin à Montréal, Ottawa, Calgary, Vancouver, Victoria, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador.
Et les manifestants new-yorkais espèrent recevoir cette semaine le soutien des syndicalistes, après avoir obtenu celui, plus inattendu, du milliardaire George Soros.
Quels sont les griefs de ces apprentis révolutionnaires? Interrogez une dizaine de manifestants sur leurs griefs et vous obtiendrez dix réponses différentes: le renflouement à grands coups de deniers publics des banques de Wall Street, le chômage, l'endettement des étudiants, la brutalité policière ou encore le réchauffement climatique. Tentez alors de dénicher un porte-parole pour le groupe et vous vous heurterez à une nouvelle difficulté: très peu d'entre eux acceptent d'endosser cette responsabilité.
«Chacun ici a une raison et un but qui lui est propre», résume Anthony, un manifestant âgé de 28 ans.
Vivre à Zuccotti Park
Au vu de la popularité croissante de l'initiative, le mouvement fait de plus en plus écho aux manifestations des «indignés» européens, qui, dans la rue, crient leur rage et leur frustration devant l'impuissance des gouvernements à régler la crise financière. Au début, il ne s'agissait que d'une poignée d'étudiants installés jour et nuit à Zuccotti Park, une place située à proximité du quartier de la finance. Les «anti-Wall Street» avaient du mal à capter l'attention des médias, mais, au lendemain de l'interpellation de 700 personnes sur le pont de Brooklyn samedi, des centaines de manifestants sont à leur tour descendus dans la rue pour se joindre au mouvement. Aujourd'hui, même si leurs objectifs restent obscurs, ils font parler d'eux. «Nous sommes sur la place et il est devenu impossible de nous ignorer», fait valoir Anthony.
En Espagne, en Italie, en Grèce et en Israël, des milliers de jeunes au chômage et de fonctionnaires étranglés financièrement partagent la même amertume et la même angoisse devant la réduction des aides publiques. Aux États-Unis, ces mêmes inquiétudes sont dorénavant partagées par les déçus du président démocrate, Barack Obama, et par les irréductibles opposants à l'élite politique et économique du pays.
Les indignés de Wall Street ne donnent pas l'impression de vouloir lever le camp. Les organisateurs ont appelé hier les manifestants à se déguiser en zombies de la Bourse et à dévorer des billets de Monopoly pour que les employés de la finance puissent voir «le reflet métaphorique de leurs actes».
Dans le camp, John Hildebrand, enseignant sans emploi originaire de l'État de l'Oklahoma, émergeait de son sac de couchage, alors que plusieurs dizaines d'agents de police avaient déjà pris position en formation face aux manifestants. L'homme de 24 ans a raconté qu'il était arrivé samedi à New York après avoir trouvé un billet d'avion bon marché. «Le problème pour moi, c'est l'influence des grands groupes sur la politique. J'aimerais éliminer le financement des grands groupes de la politique», a-t-il expliqué, disant avoir prévu de rentrer chez lui aujourd'hui et d'y organiser une manifestation similaire.
***
D'après l'Agence France-Presse et l'Associated Press
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Un site de vidéos, de photos et de propos pris pendant la manifestation à Wall Street.....
J'aime bien l'affiche de la dame avec le policier, affiche qui dit ceci : When the power of love overcomes the love of power, the world will know peace ( Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir le monde connaitra la paix ). On dirait les années soixante qui reviennent à la vie. !
http://occupylove.org/" onclick="window.open(this.href);return false;
J'aime bien l'affiche de la dame avec le policier, affiche qui dit ceci : When the power of love overcomes the love of power, the world will know peace ( Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir le monde connaitra la paix ). On dirait les années soixante qui reviennent à la vie. !
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Dernière modification par tuberale le mer. oct. 05, 2011 10:56 pm, modifié 1 fois.
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