Un terrible drame familial évité de justesse

[Anya]

Un terrible drame familial évité de justesse
Agence QMI
Maxime Deland
10/10/2011 à 13h36 - Mise à jour à 19h50



SAINT-EUSTACHE – Une mère de famille aurait tenté de noyer ses deux jeunes enfants dans la baignoire et de s'enlever la vie, mais son conjoint est intervenu in extremis pour l’en empêcher, lundi matin.

Les faits se sont produits vers 7 h, dans une résidence située sur la rue Jean-Baptiste Campeau, dans un quartier paisible de Saint-Eustache.

Les policiers ont été prévenus par un appel pour une assistance médicale d’urgence à cette adresse, où «une dame de 31 ans, qui serait dépressive, aurait tenté de se noyer dans sa baignoire et aurait peut-être essayé d'amener ses deux enfants avec elles», a indiqué l'agent Normand Brulotte, porte-parole de la police de Saint-Eustache.

Réveillé par les cris de ses enfants, le conjoint de la femme s'est précipité dans la salle de bain pour empêcher celle-ci de commettre l'irréparable. C'est d'ailleurs lui qui a contacté les policiers, quelques instants plus tard.

Les deux garçons âgés de 4 et 6 ans et leur mère ont été transportés à l'hôpital afin de subir des examens. La vie des deux enfants n'est pas en danger, a précisé l'agent Brulotte.

La maman, elle aussi hors de danger, se trouvait toujours sous surveillance policière à l'hôpital en milieu d’après-midi. Elle devait être interrogée par les enquêteurs au cours de la journée. Des accusations criminelles pourraient éventuellement être portées contre elle.

En fin d'après-midi, un technicien en identité judiciaire de la Sûreté du Québec s'est rendu sur les lieux afin de passer la résidence au peigne fin et amasser des éléments de preuve. Des enquêteurs de la police de Saint-Eustache se sont également présentés sur place vers 16 h 30 pour entamer leur travail d'investigation.

Ils tenteront au cours des prochaines heures d'établir les circonstances exactes des événements.

L'annonce de la nouvelle a causé une certaine commotion dans le voisinage. Si certains étaient au courant que la mère des deux enfants était en dépression et qu'elle traversait une période difficile depuis quelque temps, personne n'aurait pensé qu'elle en arriverait là.

«On est sous le choc, tout simplement, a dit Joey Lipiec, un voisin immédiat. Ce n'était vraiment pas prévisible. Il n'y a rien qui laissait croire quelque chose de semblable pouvait se produire.»

Bien qu'ébranlés par les événements qui auraient très bien pu prendre une tournure tragique, M. Lipiec et sa conjointe se sont dits soulagés de savoir que les deux garçons du couple se portent bien.

On ignore pour le moment si les enfants seront confiés à leur père ou s'ils seront pris en charge par la Direction de la protection de la jeunesse, qui a été avisée de la situation au cours de la journée.

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[Krysantheme]

C'est pas de sa faute elle était pas dans son état normal

[luckystar]

C'est pas de sa faute elle était pas dans son état normal

excuse en vogue en 2011

[Skarhet]

C't'un peu lassant de lire cette joke là partout...

[°zabel°]

effectivement. Avant d'en savoir plus sur le contexte, il n'y a rien qui porte à faire de l'humour noir sur cet événement... Tant mieux si le conjoint a réussi à sauver tout ce beau monde in extrémis... maintenant j'espère que cette femme sera aidée comme il se doit ainsi que les enfants et leur père...

[MsPontchartrain]

Ce qu'il y a de beau avec l'humour noir, c'est qu'il n'y a pas de timing recommandé pour en faire.

Moi j'ai rigolé.

Désolée je suis sans coeur.

[MsPontchartrain]

Les policiers ont été prévenus par un appel pour une assistance médicale d’urgence à cette adresse, où «une dame de 31 ans, qui serait dépressive, aurait tenté de se noyer dans sa baignoire et aurait peut-être essayé d'amener ses deux enfants avec elles», a indiqué l'agent Normand Brulotte, porte-parole de la police de Saint-Eustache.

Comment ?

À moins de tomber inconsciente par une commotion ou après avoir ingéré des substances (alcool, médicaments, drogues), on ne peut tout bonnement pas se mettre la tête sous l'eau et attendre de se noyer, on a des réflexes qui nous empêchent de le faire. Alors pour qu'elle ait été consciente, ait amené ses enfants avec elle, je comprends vraiment pas de quelle façon elle comptait procéder à son suicide.

[Krysantheme]

Désolé si ca choque mais c'est temps-ci c'est l'excuse à la mode, un peu trop facile.

[Soleil47]

effectivement. Avant d'en savoir plus sur le contexte, il n'y a rien qui porte à faire de l'humour noir sur cet événement... Tant mieux si le conjoint a réussi à sauver tout ce beau monde in extrémis... maintenant j'espère que cette femme sera aidée comme il se doit ainsi que les enfants et leur père...

En effet, c'est plus que triste une affaire de même, surtout que cela pourrait arriver à n'importe qui qui souffre de dépression.

C'est malheureux que ces personnes en arrivent à vouloir se suicider avant d'aller chercher de l'aide.

[Anya]

Publié le 12 octobre 2011 à 06h47 | Mis à jour à 10h40
Drame familial à Saint-Eustache: «ce sont pratiquement des ermites»



Hugo Meunier
La Presse

(Saint-Eustache) Une poussette vide se trouvait hier au bas des escaliers menant à la résidence de Saint-Eustache où un drame familial avait été évité de justesse, la veille. Vers 6h lundi, une mère de 31 ans aurait tenté d'électrocuter et de noyer ses fils de 4 et 6 ans dans la baignoire, avant d'essayer de s'enlever la vie de la même façon.

Le père a réussi à empêcher ce drame, après avoir été tiré du lit par les cris d'un des enfants. Sa conjointe devrait être formellement inculpée de tentative de meurtre contre ses fils, aujourd'hui, au palais de justice de Saint-Jérôme.

La mère est toujours hospitalisée sous surveillance policière à Saint-Jérôme et les enfants se trouvent dans un autre centre hospitalier en compagnie du père. «Tous sont hors de danger», a résumé l'agent Normand Brulotte, de la police de Saint-Eustache.

La mère n'avait toujours pas rencontré les policiers, hier soir. «On doit attendre que le médecin nous donne le feu vert pour l'interroger», a précisé M. Brulotte. Elle était en profonde détresse psychologique lorsque les policiers se sont présentés sur les lieux du drame.

Des ermites

C'était la première fois que les policiers se présentaient à cette résidence de la rue Jean-Baptiste-Comeau, dans le quartier Rivière-Nord.

Une autre famille sans histoire d'un quartier paisible? Pas tout à fait, selon quelques voisins interrogés. «Ce sont pratiquement des ermites, qui ne s'intègrent pas du tout au voisinage. Ils ne sortent pratiquement jamais et évitent les interactions», a raconté un voisin immédiat. «C'est arrivé qu'on était dans la cour et qu'ils faisaient rentrer leurs enfants parce qu'on était là. Leur comportement est très antisocial», a-t-il ajouté.

La mère impliquée dans le drame souffrirait d'une malformation à une jambe qui l'oblige à se déplacer à l'aide de béquilles. Quelques voisins ont aussi avancé qu'elle souffrait d'une dépression. «Malsain est plutôt le mot qui me vient en tête. Je ne vois pas une dame en dépression, mais plutôt un couple qui a un mode de vie malsain depuis des années», a affirmé le voisin immédiat.

Idéal pour les enfants

Le quartier grouille d'enfants, à en juger par le nombre de jouets sur les terrains et par les décorations d'Halloween sur les maisons. Un petit parc rempli de jeux s'élève même au bout de la rue en demi-lune. «L'endroit idéal pour élever des enfants!», a lancé cette autre voisine.

Comme la plupart des gens du coin, elle ne connaît pas les acteurs du drame évité. «J'ai entendu dire que la femme est une bonne maman. Je ne veux pas lui lancer la pierre, mais je trouve ça terrible de vouloir emmener ses enfants avec elle», a avoué la voisine, dont le bungalow abrite une garderie en milieu familial. «On ne sait pas ce qui se passe dans les maisons, une fois que la porte s'est refermée», a-t-elle ajouté.

Et si le pire a été évité, personne ne semblait croire que les choses allaient si mal, derrière la façade d'une cour remplie de jouets.

Les drames familiaux

De son côté, la présidente de l'Ordre des psychologues du Québec, Rose-Marie Charest, rappelle que quatre enfants ont failli faire les frais de drames familiaux en fin de semaine seulement.

À Saint-Eustache, mais aussi dans la réserve faunique des Laurentides, vendredi, où un automobiliste aurait foncé délibérément sur une autre voiture au terme d'une dispute conjugale. Ses deux enfants, son ex-conjointe et les parents de cette dernière se trouvaient avec lui dans son véhicule. «Si une maladie risquait de tuer quatre enfants en si peu de temps, beaucoup de fonds seraient investis. Mais parce que c'est d'ordre psychologique, on refuse d'en faire un problème de santé publique», a déploré Mme Charest, qui prêche en faveur d'une réflexion nationale sur les drames familiaux. «Il faut trouver de meilleures façons de protéger les enfants et les parents d'eux-mêmes», a ajouté Mme Charest.

Sans la présence du père, une personne aussi en détresse que cette mère de Saint-Eustache aurait sans doute réussi à tuer ses enfants, a résumé Mme Charest.

Depuis le début de l'année, quelques tragédies familiales ont fait les manchettes. À commencer par le procès du cardiologue Guy Turcotte, déclaré criminellement non responsable de la mort de ses deux enfants après une séparation.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS4" onclick="window.open(this.href);return false;

[Démona]

Les policiers ont été prévenus par un appel pour une assistance médicale d’urgence à cette adresse, où «une dame de 31 ans, qui serait dépressive, aurait tenté de se noyer dans sa baignoire et aurait peut-être essayé d'amener ses deux enfants avec elles», a indiqué l'agent Normand Brulotte, porte-parole de la police de Saint-Eustache.

Comment ?

À moins de tomber inconsciente par une commotion ou après avoir ingéré des substances (alcool, médicaments, drogues), on ne peut tout bonnement pas se mettre la tête sous l'eau et attendre de se noyer, on a des réflexes qui nous empêchent de le faire. Alors pour qu'elle ait été consciente, ait amené ses enfants avec elle, je comprends vraiment pas de quelle façon elle comptait procéder à son suicide.

Mon grand-père s'est suicidée en se noyant dans son bain, ce n'est donc pas impossible

[Sun]

[...]


En effet, c'est plus que triste une affaire de même, surtout que cela pourrait arriver à n'importe qui qui souffre de dépression.

C'est malheureux que ces personnes en arrivent à vouloir se suicider avant d'aller chercher de l'aide.

Le sujet du suicide est très tabou encore dans la société.

[°zabel°]

Publié le 12 octobre 2011 à 06h47 | Mis à jour à 10h40
Drame familial à Saint-Eustache: «ce sont pratiquement des ermites»



Hugo Meunier
La Presse

(Saint-Eustache) Une poussette vide se trouvait hier au bas des escaliers menant à la résidence de Saint-Eustache où un drame familial avait été évité de justesse, la veille. Vers 6h lundi, une mère de 31 ans aurait tenté d'électrocuter et de noyer ses fils de 4 et 6 ans dans la baignoire, avant d'essayer de s'enlever la vie de la même façon.

Le père a réussi à empêcher ce drame, après avoir été tiré du lit par les cris d'un des enfants. Sa conjointe devrait être formellement inculpée de tentative de meurtre contre ses fils, aujourd'hui, au palais de justice de Saint-Jérôme.

La mère est toujours hospitalisée sous surveillance policière à Saint-Jérôme et les enfants se trouvent dans un autre centre hospitalier en compagnie du père. «Tous sont hors de danger», a résumé l'agent Normand Brulotte, de la police de Saint-Eustache.

La mère n'avait toujours pas rencontré les policiers, hier soir. «On doit attendre que le médecin nous donne le feu vert pour l'interroger», a précisé M. Brulotte. Elle était en profonde détresse psychologique lorsque les policiers se sont présentés sur les lieux du drame.

Des ermites

C'était la première fois que les policiers se présentaient à cette résidence de la rue Jean-Baptiste-Comeau, dans le quartier Rivière-Nord.

Une autre famille sans histoire d'un quartier paisible? Pas tout à fait, selon quelques voisins interrogés. «Ce sont pratiquement des ermites, qui ne s'intègrent pas du tout au voisinage. Ils ne sortent pratiquement jamais et évitent les interactions», a raconté un voisin immédiat. «C'est arrivé qu'on était dans la cour et qu'ils faisaient rentrer leurs enfants parce qu'on était là. Leur comportement est très antisocial», a-t-il ajouté.

La mère impliquée dans le drame souffrirait d'une malformation à une jambe qui l'oblige à se déplacer à l'aide de béquilles. Quelques voisins ont aussi avancé qu'elle souffrait d'une dépression. «Malsain est plutôt le mot qui me vient en tête. Je ne vois pas une dame en dépression, mais plutôt un couple qui a un mode de vie malsain depuis des années», a affirmé le voisin immédiat.

Idéal pour les enfants

Le quartier grouille d'enfants, à en juger par le nombre de jouets sur les terrains et par les décorations d'Halloween sur les maisons. Un petit parc rempli de jeux s'élève même au bout de la rue en demi-lune. «L'endroit idéal pour élever des enfants!», a lancé cette autre voisine.

Comme la plupart des gens du coin, elle ne connaît pas les acteurs du drame évité. «J'ai entendu dire que la femme est une bonne maman. Je ne veux pas lui lancer la pierre, mais je trouve ça terrible de vouloir emmener ses enfants avec elle», a avoué la voisine, dont le bungalow abrite une garderie en milieu familial. «On ne sait pas ce qui se passe dans les maisons, une fois que la porte s'est refermée», a-t-elle ajouté.

Et si le pire a été évité, personne ne semblait croire que les choses allaient si mal, derrière la façade d'une cour remplie de jouets.

Les drames familiaux

De son côté, la présidente de l'Ordre des psychologues du Québec, Rose-Marie Charest, rappelle que quatre enfants ont failli faire les frais de drames familiaux en fin de semaine seulement.

À Saint-Eustache, mais aussi dans la réserve faunique des Laurentides, vendredi, où un automobiliste aurait foncé délibérément sur une autre voiture au terme d'une dispute conjugale. Ses deux enfants, son ex-conjointe et les parents de cette dernière se trouvaient avec lui dans son véhicule. «Si une maladie risquait de tuer quatre enfants en si peu de temps, beaucoup de fonds seraient investis. Mais parce que c'est d'ordre psychologique, on refuse d'en faire un problème de santé publique», a déploré Mme Charest, qui prêche en faveur d'une réflexion nationale sur les drames familiaux. «Il faut trouver de meilleures façons de protéger les enfants et les parents d'eux-mêmes», a ajouté Mme Charest.

Sans la présence du père, une personne aussi en détresse que cette mère de Saint-Eustache aurait sans doute réussi à tuer ses enfants, a résumé Mme Charest.

Depuis le début de l'année, quelques tragédies familiales ont fait les manchettes. À commencer par le procès du cardiologue Guy Turcotte, déclaré criminellement non responsable de la mort de ses deux enfants après une séparation.

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Mettons qu'avec l'électrocution, on ne pouvait pas douter de ses intentions... effectivement se noyer soi-même, ça doit être extrêmement difficile mais si tu t'aides avec un séchoir branché et allumé, c'est beaucoup plus direct. J'espère que cette femme sera soignée et si ça avait été un homme j'aurais dit la même chose. Ça ne pardonne pas le geste mais bon, tout le monde est vivant, j'espère que les enfants auront un bon soutien :S Il faut aussi se poser des questions sur ce qui a mené à ce drame... des ermites ? dépression post-partum ? violence familiale ? Dur de juger du contexte sans savoir ce qui s'est tramé derrière... Et je ne viens surtout pas excuser le geste...

[Anya]

Mère qui a tenté d’électrocuter ses enfants
Elle demeure en évaluation psychiatrique
Dave Parent
16/11/2011 22h09

SAINT-JÉRÔME - La mère de Saint-Eustache qui a tenté de noyer et d’électrocuter ses deux enfants de 4 et 6 ans devra poursuivre son évaluation psychiatrique à l’hôpital Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme jusqu’à sa prochaine comparution, prévue le 14 décembre.

La femme de 31 ans, qui fait face à deux accusations de tentative de meurtre, a brièvement comparu mercredi au palais de justice de Saint-Jérôme, dans les Laurentides, où elle devait subir son enquête sur remise en liberté. Le psychiatre qui a évalué l’accusé en est arrivé à la conclusion qu’elle n’était pas responsable de ses actes au moment des crimes, souligne-t-il dans un rapport remis au juge.

Le rapport, qui tient dans un paragraphe de seulement cinq lignes, n’a pas convaincu l’avocate de la Couronne, Claudia Charbonneau, qui a demandé un délai pour parler au psychiatre. Me Charbonneau n’écarte pas non plus la possibilité de demander un deuxième avis si elle le juge nécessaire.

La mère, une femme petite et d’allure plutôt jeune aux cheveux longs et foncés, qu’on ne peut identifier afin de préserver l’identité des jeunes victimes, semblait mal en point. Elle marchait péniblement à l’aide d’une canne.

Le 10 octobre dernier, l’accusée, qui aurait été dépressive au moment du drame, aurait tenté d’électrocuter et de noyer ses enfants dans la baignoire familiale. Ce sont les cris d’un des enfants qui ont alerté le père qui dormait. Les enfants ont été conduits à l’hôpital pour soigner des blessures mineures.

La mère des deux enfants avait une paralysie cérébrale et des symptômes laissant croire à des problèmes psychiatriques. Deux jours avant le drame, elle aurait pris des antidépresseurs et des somnifères. La famille de l’accusée aurait noté un changement de comportement quelques semaines avant le drame.

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[jujube02]

je remonte un vieux sujet mais j,ai essayé de voir s'il y avait des articles et j'ai rien trouvé... est ce que quelqu'un connait la conclusion de cet affaire ?