lolilou a écrit : [...]
Ben je sais plus, je l'ai lu ici. Moi c'est ça que j'ai lu, je trouvais qu'à première vue ça avait du sens. Augmenter les droits mais pas la facture finale des étudiants. Tout le monde était gagnant, jusqu'à ce qu'ils arrangent l'entente pour que le gouvernement en sorte gagnant.
Je lis beaucoup sur le sujet, parce que je veux pas parler dans mon chapeau, du coup, je peux pas dire ni où j'ai lu ni quand.

Ce n'était pas garanti du tout que la facture des étudiants n'aurait pas augmenté. Ça présupposait qu'il y avait effectivement autant de gaspillage que la hausse requise. Comme l'affirmaient les étudiants.
Qui définit le gaspillage?
Qui détermine à combien s'évalue ce gaspillage?
Si les étudiants qualifient de gaspillage le salaire d'un recteur, sur quoi se basent-ils?
Est-ce que le gaspillage doit être le même partout, ou bien est-ce que chaque pavillon de chaque cégep va être évalué individuellement?
Est-ce que des étudiants en histoire à l'UQAM sont apte à juger de la pertinence du budget de recherche du département de biologie marine de l'Université du Québec à Rimouski?
Quand Mme Beauchamp a dit le lendemain que ce n'était pas sûr que la facture diminuerait, les membres des fédérations étudiantes se sont rendus compte qu'ils s'étaient fait avoir. Ce n'est pas les phrases qui manquait le problème, ni même les 87 jokes déplacées de M. Charest. C'est qu'ils venaient de s'apercevoir que le gouvernement venait de
caller leur bluff, et qu'ils n'auraient aucun moyen de prouver que l'argent était gaspillé.