Fourmi a écrit : Si les subventions aux écoles privées étaient investies dans les écoles publiques, on aurait peut-être des écoles publiques de meilleure qualité, avec de meilleurs services... Quand vous dites que c'est un choix, alors il faut l'assumer et payer ce que ça coûte, non? J'sais pas, je ne suis même pas décidée de ce que je ferai lorsque ma fille sera rendue là, mais cette idée ne me semble pas moins justifiée que d'autres lues ici...
Si les subventions aux écoles privées étaient investies dans les écoles publiques, on aurait plus d'étudiants dans les écoles publiques parce que plusieurs parents ne pourraient plus se permettre d'envoyer leurs enfants au privé. Ce n'est vraiment pas clair que ça permettrait aux écoles existantes d'améliorer leurs services.
Personnellement, je suis pour que tous aient accès à la meilleure éducation possible, alors s'il faut payer plus de taxes pour qu'on puisse réparer les toits qui coulent et augmenter le nombre de profs et de spécialistes (psychologues, orthopédagogues, orthophonistes, etc...) dans nos écoles publiques, ben
let's go! Et si nous pouvons permettre à plus de parents d'envoyer leurs enfants au Séminaire de Québec où à Brébeuf, ben
let's go! aussi.
La seule façon dont le Québec peut survivre à la mondialisation - tant au plan économique, qu'au plan sociétaire - c'est en passant par l'éducation.
J'ai lu le rapport de 10 pages des négos que quelqu'un a mis plus et ce que je trouve le plus triste, plus encore que le schisme entre la position du gouvernement et celles des fédérations étudiantes, c'est que des étudiants d'universités soient incapables d'accorder leurs temps de verbes. C'est à peine si on ne lit pas "Pis là, là, Michèle a l'a dit que qu'a l'était full pas d'accord avec nous autres, genre".