Coudonc, je pense encore pareil. Drainville je le vois tellement 1er ministre.Placeress a écrit : [...]
Perso je crois que Drainville comme chef ferait réellement remonter le PQ... mais bon... elle ne laissera jamais sa place....

Coudonc, je pense encore pareil. Drainville je le vois tellement 1er ministre.Placeress a écrit : [...]
Perso je crois que Drainville comme chef ferait réellement remonter le PQ... mais bon... elle ne laissera jamais sa place....
Crise sociale
Les enjeux sociopolitiques de la crise étudiante au Québec
http://voir.ca/jepenseque/2012/06/22/le ... au-quebec/" onclick="window.open(this.href);return false;
Tandis que la crise étudiante se poursuit depuis plus de quatre mois, un chargé de cours en science politique de l'Université du Québec à Montréal nous a fait parvenir ce texte dans lequel il explique en quoi, selon lui, certains événements pourraient avoir (ou ne pas avoir) d'incidence sur le climat sociopolitique québécois.
Les Québécois sont reconnus pour leur esquive du débat enflammé. Pourtant, depuis presque quatre mois, on assiste à l’émergence d’une polarisation idéologique qui n’a pas été vue depuis plusieurs décennies, et qui s’explique en partie par le fait que la question nationale a longtemps eu préséance sur les questions sociales. Bien que les processus de rationalisation des finances publiques, de privatisation et de financiarisation aient gagné le Québec depuis les années 80, comme un peu partout dans le monde, le gouvernement actuel s’attaque à l’idée même de droit social et aux arguments moraux qui la soutienne.
Au delà des déclarations clinquantes comme « crise sociale » ou « fracture générationnelle » qui circulent dans les média, deux visions plus ou moins unifiées et plus ou moins imprimées dans la conscience des protagonistes intéressés, se donnent la réplique.
Du côté gouvernemental, on tente depuis 2003 de changer la définition des principaux termes du discours sociopolitique. Ceci s’applique à tous les types de biens publics, y compris l’éducation. On veut passer de l’idée de responsabilité collective à celle de responsabilité individuelle, de l’idée de justice sociale à celle de « juste part ». La responsabilité, qui au Québec a longtemps été associée à la volonté collective de pourvoir les conditions nécessaires à l’intégration sociale à travers l’intervention de l’État, est en proie de devenir résolument plus individuelle.
Appliquée à l’éducation, la logique est la suivante: un individu entreprend une formation universitaire afin d’augmenter ses chances de succès socioéconomique. Selon cette perspective, l’éducation est avant tout un investissement; elle est le résultat d’un choix individuel avisé et d’une philosophie entrepreneuriale qui favorise la rationalité du consommateur. Il n’est donc pas étonnant de constater que les disciplines dites humanistes, dont la valeur est plus difficilement monnayable, sont dénigrées dans la vision actuelle du gouvernement.
L’éducation n’est bien sûr qu’un aspect d’une vision plus large qui s’appuie sur la contribution individuelle que le gouvernement Charest confond avec l’idée de justice sociale. Selon les libéraux, la justice découle de l’agrégation des contributions individuelles en impôts, que le gouvernement s’évertue à réduire depuis son arrivée au pouvoir, et non plus de la détermination sociale et démocratique du bien commun. La « juste part » qui est demandée aux étudiants renvoie à cette même philosophie.
Le gouvernement actuel penche clairement vers les préceptes et les pratiques du néolibéralisme anglo-saxon. Dans sa détermination de les faire adopter, il rencontre une résistance dont il n’a su prévoir l’étendue et la vigueur. À l’image des autres partis conservateurs nord-américains, les libéraux de Jean Charest misent sur l’intimidation, le mépris et les affirmations tranchantes pour faire accepter leur programme politique. L’agacement palpable des membres du gouvernement en face d’une opposition populaire obstinée et de questions légitimes posés par certains journalistes, montre une perte de contrôle de l’arène publique et une impatience de plus en plus marquée envers la démocratie elle-même. Prétendre parler au nom de la majorité – sur la base d’une attention presque maladive aux sondages – et ignorer les revendications d’une bonne partie de la population, ne constitue ni une gouvernance éclairée, ni un exercice démocratique. Le parti au pouvoir souligne aussi l’inévitabilité des solutions proposées et martèle que celles-ci relèvent entièrement du sens commun. C’est précisément cette appropriation du sens commun qu’il faut questionner et continuer à opposer.
De l’autre côté, les étudiants et leurs sympathisants s’opposent à la vision d’ensemble du gouvernement, qui inclue l’exploitation du Nord du Québec avec des contrôles environnementaux peu contraignants, le traitement préférentiel aux grandes entreprises, l’imposition de hausses tarifaires pour accéder aux biens publics et le maintien de la paix sociale au prix de la liberté d’expression. Les étudiants et leurs sympathisants auront certainement été galvanisés par l’indifférence et l’inflexibilité du gouvernement face à leurs revendications, et plus encore par la volonté de mater leur mobilisation à travers la loi 78. Malgré cela, on pourrait croire que le mouvement d’opposition est plus une réaction aux politiques gouvernementales et au recul des acquis sociaux que l’expression d’un programme sociopolitique distinct ou d’un front populaire unis.
La cartographie du mouvement étudiant est elle-même très complexe. Les factions plus militantes, qui se réclament d’idéologies allant de l’anarchosyndicalisme au trotskisme, partagent les rues avec une forte majorité d’étudiants dont les allégeances politiques ne dépassent pas une social-démocratie vaguement définie et parfois circonstancielle. Par contre, la posture rigide du gouvernement aura eue le mérite de contribuer à unir des factions étudiantes traditionnellement divisées et à préciser les orientations politiques d’une génération émergente.
Il n’y a pas si longtemps, on entendait plusieurs commentateurs se plaindre de cette génération d’esthètes apolitiques, versée dans l’art de l’ironie, du détachement morose ou de l’hédonisme vide. Bien que plusieurs s’en tiendront à ces dispositions, plusieurs autres étudiants et citoyens continueront de marquer activement la vie politique du Québec.
Est-ce que les manifestations nocturnes répétées, les impressionnants rassemblements populaires à tous les 22 du mois et les tintamarres quotidiens dans un passé rapproché traduisent le réveil de la gauche au Québec? Sans doute, mais les difficultés qui accompagnent l’articulation d’une véritable alternative au gouvernement libéral sont considérables. Le mouvement social actuel devra accommoder deux visions distinctes déjà présentes au sein du mouvement étudiant soit; l’établissement d’un programme sociopolitique qui implique l’investissement d’un parti donné ou la poursuite d’une contestation de l’appareil politique même, à l’image de l’horizontalisme du mouvement Occupy.
La première option interpelle des acteurs sociaux plus traditionnels comme les syndicats, les universitaires et une poigné de politiciens, qui ont été les principaux artisans de la social-démocratie québécoise. Elle s’articule autour d’une vision interventionniste et d’une modération des conséquences de la mondialisation des marchés à travers la protection des travailleurs québécois. L’incarnation contemporaine de cette vision ne peut cependant pas faire l’économie de dispositions néolibérales telles que l’efficience, la compétitivité et le maintient d’un secteur privé relativement fort, si l’on se fie à l’expérience scandinave. Pour l’instant, il n’est pas clair que les acteurs sociaux mentionnés plus haut coordonnent réellement leurs efforts en ce sens ou que le Parti Québécois offre une alternative crédible ou vigoureuse. Pire, certains chefs syndicaux se seraient dissociés publiquement des franges plus «radicales» du mouvement étudiant.
La deuxième option, qui s’oppose à la version de la mondialisation en vigueur depuis le début des années 1990, privilégie la démocratie directe. Cette mouvance décentralisée se méfie des structures décisionnelles verticales, des « leader » de tout acabit, de la rigidité du corporatisme social et des partis politiques en général. Bien que cette tendance représente l’état d’esprit d’une partie du mouvement étudiant et symbolise une perte de confiance assez répandue envers les institutions et les dirigeants politiques, elle ne cadre pas avec les paramètres actuels du jeu démocratique. Sans vouloir discréditer cette option, dont les préoccupations sont légitimes, il est peu probable qu’elle constitue une solution de rechange à court terme.
La grève étudiante correspond à une certaine renaissance de la gauche au Québec, mais le défi pour cette gauche multiple sera de cerner l’étendue de son ambition et répertorier les obstacles en amont. D’un côté, un projet social et économique relativement élaboré doit être proposé afin de convaincre une partie de l’électorat. L’enthousiasme et le lyrisme amassés depuis le début de la grève étudiante peuvent réussir à en rallier quelques- un(e)s, mais perdront leur signification sans une réplique organisée et persistante par les parties constituantes de la société civile. Il apparait peu probable que le Parti Québécois représente cette alternative ou que Québec Solidaire ait une chance de remporter les prochaines élections.
La lutte contre le démantèlement accéléré de l’État providence bat son plein dans plusieurs pays occidentaux. L’inévitabilité des sacrifices demandés pour recapitaliser les grandes banques et remettre le système financier sur pied est de plus en plus questionnée. La soumission patiente aux humeurs d’un modèle économique à qui on a donné la liberté d’obtenir une main d’œuvre toujours moins couteuse et toujours plus docile, est en train d’atteindre ses limites. Malgré cela, peu d’alternatives sont proposées ou entendues. Quelques échos d’un retour à un keynésianisme modifié se font entendre, et il semblerait que cela soit là l’orientation privilégiée d’une gauche québécoise. Tout en demeurant plus acceptable que la vision du gouvernement actuel, cette tendance impliquerait la mise en œuvre de politiques protectionnistes qui seraient défavorables à plusieurs pays en voie de développement dans une économie mondialisée. Cela pourrait aussi impliqué un repli sur soi et la réitération d’un provincialisme pétrifiant. Une véritable solution à la crise économique, voir une véritable alternative au modèle néolibéral, devra être globale. Pour le moment, il fait peu de doutes que les problèmes structurels de l’économie mondiale continueront d’attiser la polarisation en cours dans plusieurs pays qui subissent l’austérité.
Les signes d’un certain renouveau étaient présents dans le mouvement Occupy, actuellement en hiatus et à qui on a reproché de ne pas avoir de revendications claires. Le plus grand malheur d’une alternative au système actuel est que sa réalité est nécessairement toujours reportée. Celle-ci a donc peu d’appuis tangibles et peut encore moins se référer à une expérience historique concluante, du moins à grande échelle. Malgré cela, il y a fort à parier que les étudiants et les diplômés récents du monde entier, qui font face à des perspectives d’avenir très décourageantes, auront moins à perdre à expérimenter que les générations précédentes.
Par Philippe Fournier, Chargé de cours à l’Université du Québec à Montréal.
Beppo a écrit : [...]
Je crois que Charest reçoit bien son lot. Il est bien vrai que Charest a les deux mains sur le volant, mandat que lui a confié la population tout comme Marois à les deux mains dans la pâte, mandat de la même population. Si toutefois on pense que Charest est le seul responsable de la corruption, de la collusion ou de l'argent sale, je me permets de me garder une très grande réserve. À ce que je sache, le PLQ n'est pas le seul parti qui paie en argent comptant des gens pour installer des pancartes sur les poteaux en temps d'élections. Croire que ces gens le font bénévolement relève d'une bien grande naïveté.
On reproche à Charest ses fréquentations illicites ces temps-ci. On apprend en même temps que Dumont (tsé l'ancien chef de l'ADQ qui lavait plus blanc que blanc à l'époque) se permettait de manger avec des gens soupçonnés de pratiques douteuses. On apprend ça bien après le fait mais en même temps que Sylvie Roy tapait sur la tête des ministres du PLQ son chef, assis près d'elle, faisait la même chose. « Que celui qui est sans péché lui lance la première pierre » comme le disait un personnage célèbre. À lire tout ce qu'on découvre dans toutes les formations politiques il ne devrait pas y avoir trop trop de garnottes à faire arvoler.
lolilou a écrit : [...]
C'est en plein ce que je pense aussi. C'est une décision qui ne concerne qui nous en tant que peuple.
Le Bloc a fait sa job à un moment où il le fallait, il a été utile le temps qu'il a été là.
lolilou a écrit : [...]
Coudonc, je pense encore pareil. Drainville je le vois tellement 1er ministre.
Je voulais avoir le temps de bien répondre à ta question, d'où le délais....viky a écrit : Cette semaine, Mario Dumont a avoué que lui et des membres de son parti à l'époque, on été en contact à plusieurs reprises avec Tony Accurso pendant que la cote de popularité de l'ADQ était au plus haut et que ce parti était pressenti pour être à la tête du Québec. Après ça, on viendra me faire croire que le PQ, qui a été au pouvoir plusieurs années, n'a jamais eu de contact avec Accurso, n'a jamais dealé avec lui et ses compagnies, que le PQ est plus blanc que blanc? Bullshit!Et à voir la façon vorace dont l'avocate du PQ a tenté de discréditer Jacques Duchesneau, ça laisse présumer un gros gros doute.
Le système est corrompu alors peu importe quel parti se retrouve au pouvoir, il plonge dans la magouille.
Si on laisse la corruption de côté, j'aimerais savoir pourquoi c'est si mal de voter pour le PLQ? J'ai vu, lors des dernières pages, certaines personnes demander à d'autres d'expliquer pourquoi ils votent pour Jean Charest. Et bien, je retourne cette question. Pourquoi voter pour Pauline Marois et le PQ. Qu'est-ce que le PQ a fait de si extraordinaire pendant qu'il était au pouvoir? Et qu'est-ce que vous voyez en ce parti et en sa chef qui vous fait croire que c'est la meilleure option pour le Québec?
Perso, je ne voterai pas pour le PLQ. Je n'ai pas envie d'expliquer de long en large mes raisons mais je ne voterai pas non plus pour le PQ. L'option que j'envisage est la CAQ mais je ne sais pas si le parti est prêt pour être au pouvoir. Je vais devoir examiner leur programme en profondeur lorsque des élections seront déclenchées mais je ne déteste pas les idées de François Legault. Il y a clairement un problème de financement au Québec et nous devrons couper quelque part. Je crois qu'il n'aura pas peur de le faire, malgré ce que la population va en penser.
J'ai bien hâte de voir ce que Mme Marois va faire, car GND n'apprécie pas qu'elle ait enlevé son carré rouge. Elle risque de se retrouver au même niveau que les humoristes (surtout que c'était loin d'un appui réciproque), car on dirait bien que la gratitude ne semble pas du tout faire partie des valeurs de la CLASSE. Comme tu le dis, ça ressemble assez à un régime totalitaire, les appuyer ce n'est pas assez ils doivent aussi décider quand et comment le faire.Danie a écrit : [...]
Je pense que la CLASSE défend ainsi une des positions de l'ASSÉ. On a beau prétendre que ces deux instances sont différentes mais ça confirme encore une fois que la CLASSE est noyauté par l'ASSÉ et utilisée pour faire la promotion de ses objectifs politiques.
Par ailleurs, je trouve que le geste de geler l'argent est défendable si l'assemblée n'a pas encore statué sur son acceptation ou pas de cet argent.
Ce qui me déplait par contre c'est leur façon de remettre en question, et ceci de façon très politique, ce qui n'est que de l'humour. Ils s'offusquent du non respect des femmes? Plusieurs ne se sont pas gênés pour dire que Charest se cachait derrière des femmes (les ministres de l'éducation) pour ne pas négocier avec les étudiants. Deux poids, deux mesures?
De plus, plusieurs ne se gênent pas pour propager des message haineux sous le couvert de l'humour. On a eu plusieurs exemples. Ils essaient de faire taire tout ce qui ne leur plait pas. Tu dis comme nous: tiens, voici un micro. Tu ne dis pas comme nous: on va te faire fermer la yeule, sale capitaliste!
C'est une façon de restreindre eux-même la liberté d'expression qu'ils trouvent si précieuse et prétendent avoir perdue avec la loi 78. Ce genre d'actions et de prise de positions est le propre d'un régime politique qui n'a pas un nom très poétique... Dans mon livre, on appelle ça un régime totalitaire dirigé par une petite clique. Moi, je n'appuie pas ce genre de position.
Je te remercie grandement pour ta réponse!Placeress a écrit : [...]
Je voulais avoir le temps de bien répondre à ta question, d'où le délais....
Le PQ a créé Emploi-Québec, créé la lois sur l'équité salariale, créé le service de garde à 5 $ qui a permis à des gens moins en moyen d'aller sur le marché du travail plutôt que d'être sur l'assistance sociale, qui a permis à des mères de retourner sur le marché du travail et aussi, permis aux familles de faire plus d'enfant. L'objectif aussi était de permettre une stimulation précoce plus adéquate aux enfants de familles moins bien nantis ou moins bien outillées car la pédo-psycho a découvert qu'une stimulation précoce adéquate permettait aux jeunes d'être plus performants à l'école et qui cela prévenait le décrochage ou tout autre problème du genre..... est-ce qu'on pourrait le réviser pour que ceux qui font XX salaire annuel supérieur n'y est pas droit... j'imagine...
Le PQ a mise en place les congés parentaux plus adéquat pour l'évolution naturel des bébés... il a aussi mis sur pied l'assurance médicaments... qui permet aujourd'hui a des gens moins bien nantis de se soigner et de prendre leur médicament.... et ça aussi, ça permis de faire en sorte que des gens malades retournent sur le marché du travail puisqu'ils avaient une alternative à l'assistance sociale qui elle, payait la médication au gens... maintenant, même au salaire minimum tu peux te payer une médication dispendieuse... et ainsi, te soigner...
Et l'autre élément, le virage ambulatoire... dont on entend constamment la pénurie qu'il a créé mais reste que le virage en soit est une très bonne chose pour le système de santé. Malgré les lacunes... le système de santé est bcp plus performant qu'en 1997 par exemple...
La lois 101 en 1977 .... qui protège et/ou protégeais notre langue.... et qui en prend un sacré coup depuis l'arrivé des libéraux... puisque qu'ils la défendent mollement....
Je sais que les libéraux ont fait avant Charest de belles choses pour le Québec... sur que même le PLQ sous Charest en a fait aussi... quoique j'en vois moins mais c'est peut-être moi qui à peu d'ouverture au PLQ sous Charest....... dès son arrivée de par son historique politique je savais qu'il allait foutre le Québec en l'air selon MES valeurs personnelles à moi.... je ne crois pas avoir la raison absolu... mais je ne partage pas les valeurs du PLQ sous Charest....![]()
Je vote PQ car je suis sociale démocrate... tout en voulant oui, qu'on s'occupe de l'économie... je trouve qu'un bel équilibre entre les deux serait encore la meilleure option....
C'est pour ça que pour ma part, tant qu'on aura pas un système électoral de vote proportionnel.... je crois que vaciller entre un parti politique progressiste et un plus néo libéral aux 2 mandats est un most... sinon c'est sur qu'on y trouve un déséquilibre.. tout cela encore, selon mon point de vu. 3 ou 4 mandats... je trouve ça très néfaste... d'un côté comme de l'autre... un silo se crée dans une seule pensée et ce n'est pas sain... en plus d'avoir un réseau de ti n'amis pas mal trop encré et présent.....
Ha et bon, y'a aussi que pour moi, je suis souverainiste... donc, c'est sur que je vais choisir un parti qui défend cette valeur... mais il y a d'autres options aujourd'hui pour ça.... mais reste que j'admire bcp ce que le PQ a fait pour le Québec... et je partage réellement cette vision de la gestion et de la gouvernance d'un peuple...
Voilà ma réponse à ta question
viky a écrit : [...]
Je te remercie grandement pour ta réponse!![]()
Depuis que je suis en âge de voter, je votais pour le PQ. Par contre, mes idées ont changé et je ne suis plus certaine de vouloir l'indépendance. Du moins, pas avec Pauline Marois ni personne d'autre au sein de ce parti. Je suis d'accord avec le fait qu'on cesserait de payer des taxes en double mais il ne faut pas oublier non plus tout l'argent que le fédéral investit dans nos programmes. Donc, comme je ne veux pas de la souveraineté pour l'instant, à quoi bon voter pour le PQ? Oui, ils ont faits de belles choses par le passé mais certains de ces programmes doivent êtres revus et corrigés car plusieurs personnes très bien nantis en profitent alors qu'ils ne devraient pas... Et comme je l'ai déjà mentionné, je n'aime pas tellement madame Marois. Et le député de mon coin n'est pas vargeux non plus...J'ai toujours eu l'impression que Marois prends des décisions en fonction de sa cote de popularité et de ce qui l'avantage plutôt que de se soucier du bien du Québec à long terme.
Je ne suis pas fan du PLQ. Pas à cause de la corruption en tant que tel (je travaille dans un domaine connexe à la construction et laissez moi vous dire que peu importe qui est au pouvoir, le système va continuer d'être pourri, les entrepreneurs vont juste trouver d'autres moyens..) mais parce que je n'adhère pas à certaines idées et lignes directrices du Parti. Et je suis loin d'être en adoration devant Charest.
Amir Khadir, juste son nom me fait froid dans le dos. Ce gars là est un extrémiste et il l'a prouvé lors des manifs étudiantes.
Il me reste donc la CAQ et François Legault. Au tout début, lorsqu'il parlait de fonder un nouveau parti, j'avais écouté une entrevue et il parlait que le Québec doit absolument faire un ménage dans son administration budgétaire et revoir certains programmes désuets, qui ne fonctionnent pas bien et tenter le plus possible de couper dans le gras pour économiser. Ce "ménage" ne se fera pas sans laisser de séquelles mais c'est bien beau mettre en place des programmes, faut toujours bien s'en occuper, faire un suivi, ajuster et l'éliminer si ça ne fonctionne pas et si ça coûte trop cher. Legault n'est pas très charismatique mais dans sa façon de voir le Québec, il me fait penser à Mario Dumont que je ne détestait pas. Je vais quand même prendre plus d'informations concernant leur plateforme électorale avant de mettre mon petit X sur mon bulletin de vote. Si ça ne me satisfait pas, je crois bien devoir annuler mon vote même si je détesterait le faire.
Pour ce qui est de la présente "crise" étudiante, ça me fait drôle de voir que Marois a cessé de porter le carré rouge, elle qui s'est pourtant affiché à maintes reprises du côté des étudiants. Aurait-elle peur de ce que les futurs électeurs en pensent depuis qu'elle a consulté les derniers sondages? Jean Charest a peut-être bien des défauts mais au moins, il n'a pas reculé. Certes, il aurait dû consulter plus rapidement les étudiants au début de la grève. Mais avec ce que l'on voit aujourd'hui (la CLASSE qui fait des siennes avec ses gros projets de société et qui crache sur ceux qui les appuie), je ne suis pas certaine que le gouvernement en serait venu à une entente avec les associations étudiantes à moins de leur donner la gratuité, ce que je trouve impensable. J'aurais aimé voir Pauline régler ce conflit... probablement qu'aujourd'hui, les étudiants seraient assis à une terrasse, à boire du champagne et à célébrer leur victoire face au gouvernement qui ne voulait pas s'attirer de mauvaise pub!Mais bon. Tout cela n'est que spéculation et je m'éloigne du sujet....
Je n'ai rien contre le PQ en tant que tel, mais je me vois mal voter pour ce parti quand je ne veux pas de la souveraineté. Pour moi, les 2 vont ensemble même si je sais que ce n'est pas tout le monde qui voit ça de la même façon.Placeress a écrit : [...]
Je te comprend... c'est je crois que c'est la première fois qu'on peut sentir qu'un chef du PQ n'est là que par opportunisme.. quoique Boisclair laissait pas sa place... il a pas duré longtemps non plus.. le peuple a parlé.....
Comme l'a dit Tubérale... ce qu'il y a de bien avec le PQ, c'est que la souveraineté ne se fera jamais sans le peuple.... il y a le PQ comme gouvernement.. .qui investi son peuple et qui se bat pour nos droits ( a mon point de vu) ..... et il y a la souveraineté qui se fera avec le peuple... si le peuple en veut pas... elle ne se fera pas... et c'est la philosophie dès les débuts par René Lévesque.... ça fait deux référendums et les deux ont été non.... c'est sur que celui de 1995 a brassé et a fait peur... car le non l'a emporté de quelques voix seulement..... avec le contexte que l'on connait...
Tk, ce qui me chicotte de Charest... c'est qu'il ne voulait rien savoir de venir au Québec... son entré au PLQ provinciale à fait l'objet de nombre négociation avec lui.... pour finir avec un 75 000 $ dollars supplémentaire payé par le PLQ en dessous de la table comme on dit .. dons des membres... (metton) et ce, sans leur consentement..... bref.. pour moi, ce n'Est pas des valeurs que je partage...
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Bon, la CAQ... bien, je veux bien... c'est beau dire qu'on fait un ménage.. encore faut-il voir comment, quoi et quel impact réel cela va avoir..... je suis en accord avec une réduction de l'état... des multiples paliers de gestion qui n'En finissent plus... mais encore faut-il avoir un plan "humain" derrière ça... pas juste couper pour couper....
Bref, c'est complexe...
Merci pour ta question... pour ma part, ça me permet de débattre des vrais enjeux et de sortir un peu des trucs de base qui font que ça fini par être redondant et aussi... puisqu'on a le sentiment de se répéter les uns les autres sur le sujet... on peut finir par lâcher quelques bitcheries par-ci par-là ce qui est bcp moins agréable.....
La députée péquiste de Taschereau, Agnès Maltais, était présente vendredi lors de la manifestation à Québec, carré rouge à la chemise.
«[On cesse de le porter] à partir de la fête nationale en effet, parce qu'on veut rappeler aux Québécois qu'il y a plein de causes qui méritent d'être débattues pendant cette campagne électorale», a-t-elle dit.
«Nous portons la cause des étudiants, nous sommes contre la hausse. Ils le savent et ils l'ont dit d'ailleurs. Ils le comprennent très bien», a-t-elle ajouté.
Je peux-tu rêver avec toi??? Non mais sérieusement, ça me parle ce que tu écris là, et aussi ce que tu as mis dans ton précédent message. Mais la partie que j'ai surligné moi aussi je l'espère. Pis tu vois, ça m'a fait du bien de le lire, parce que je me rends compte que depuis des semaines je fais juste ça dire du négatif, j'en oublie ce que Mr Layton véhiculait, son côté positif et son sourire contagieux.viky a écrit : [...]
Je n'ai rien contre le PQ en tant que tel, mais je me vois mal voter pour ce parti quand je ne veux pas de la souveraineté. Pour moi, les 2 vont ensemble même si je sais que ce n'est pas tout le monde qui voit ça de la même façon.![]()
Pour ce qui est de la CAQ, comme je le mentionnais, je vais prendre le temps de lire les lignes directrices de ce parti et d'évaluer leur plateforme électorale en temps et lieu. Même si je désire un grand ménage, je ne veux pas sacrifier tout côté humain non plus. Mais je crois que dans les chefs, peu importe le parti, il est le seul qui semble d'attaque pour changer les choses. Du moins, c'est ce qu'il donne comme impression. Il va devoir faire ses preuves par contre lorsqu'il y aura déclenchement des élections et ne pas se contenter de dire: "On verra" à chaque question qui lui sera posée.
Mes connaissances en politique sont assez "basic" et c'est pourquoi j'essaie de m'y intéresser de + en + et de participer aux discussions. Par contre, là où je décroche, c'est quand j'ai l'impression de passer pour une pauvre innocente quand j'ai une opinion contraire aux autres. Je crois que chaque personne a des valeurs et des attentes différentes face au gouvernement et qu'il n'y a pas une bonne ou une mauvaise façon de voter. J'aime quand les discussions se concentre sur les bons coups des partis et non seulement sur les mauvais. C'est pourquoi j'aimais bien Jack Layton qui ne passait pas son temps à dénigrer les autres partis mais bien a essayer de vendre le sien. Un homme sympathique, charismatique, qui aura réussi un exploit aux dernières élections et qui est parti trop tôt. Je ne dis pas que c'était un saint et il n'a pas eu la chance de faire ses preuves bien longtemps mais j'aimerais avoir quelqu'un comme lui au Québec. Un chef en qui j'aurais confiance et qui serait capable de rallier les troupes vers un objectif commun. Mais bon... je rêve probablement trop!