Système de santé mixte public-privé

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Beppo
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Message par Beppo »

Acrux  a écritEt en passant, Castonguay n'a jamais été un fan d'un système seulement public, il se faisait pas mal dicter quoi faire pour à création de ce système.

C'est ce qu'on appele avoir des couilles : se faire dicter sa conduite... Qui nous dit qu'il ne s'est pas fait dicter le rapport?



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Acrux
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Beppo  a écrit

C'est ce qu'on appele avoir des couilles : se faire dicter sa conduite... Qui nous dit qu'il ne s'est pas fait dicter le rapport?
Ah ben là tu changes mon opinion du tout au tout!!
Étant donné que Castonguay à dû voir son travail être influencé par le syndicalisme, ça démontre clairement qu'il n'a pas de couille et qu'il est par conséquent un incompétent de la pire espèce...!    

Ainsi que tous ceux qui ont travaillé avec lui et tous les autres qui ont contribué aux citations... Une chance que tu es là pour m'éclairer...  


Red Ketchup
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Message par Red Ketchup »

Beppo  a écrit

C'est ce qu'on appele avoir des couilles : se faire dicter sa conduite... Qui nous dit qu'il ne s'est pas fait dicter le rapport?


Effectivement. S'il s'est fait dicté sa conduite jadis selon Acrux, rien ne nous permet de croire que ce n'est pas le cas cette fois-ci.
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Message par Acrux »

Red Ketchup  a écrit

Effectivement. S'il s'est fait dicté sa conduite jadis selon Acrux, rien ne nous permet de croire que ce n'est pas le cas cette fois-ci. Il y a une différence entre faire des recommandations et mettre un système en place.

C'est vraiment du n'importe quoi  
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Message par Red Ketchup »

Acrux  a écrit Il y a une différence entre faire des recommandations et mettre un système en place.

C'est vraiment du n'importe quoi    

Pas tant de différences que ça. Tu crois vraiment que des recommandations ne peuvent pas être dictés ou fortement suggérés par qui que ce soit d'influent?

C'est beau la naîveté.
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Message par Acrux »

Red Ketchup  a écrit

Pas tant de différences que ça. Tu crois vraiment que des recommandations ne peuvent pas être dictés ou fortement suggérés par qui que ce soit d'influent?

C'est beau la naîveté.
Ben oui, donc tous les politiciens de tous les partis politiques qui on un jour négocié avec un syndicat quelconque afin de mettre en oeuvre un projet sont des "pas de couilles"?!  

Allo????????????????????????????

Et cela démontre hors de tout doute que ce rapport est invalide et bafoué? Hahahhahaha Laisses moi rire avec ton "C'est beau la naîveté."  
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Beppo
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Message par Beppo »

Acrux  a écrit Il y a une différence entre faire des recommandations et mettre un système en place.

C'est vraiment du n'importe quoi    

À te lire... pas de doute...

mdr



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Message par Beppo »

Acrux  a écrit Ah ben là tu changes mon opinion du tout au tout!!
Étant donné que Castonguay à dû voir son travail être influencé par le syndicalisme, ça démontre clairement qu'il n'a pas de couille et qu'il est par conséquent un incompétent de la pire espèce...!    

Ainsi que tous ceux qui ont travaillé avec lui et tous les autres qui ont contribué aux citations... Une chance que tu es là pour m'éclairer...  




ISHHHHHHH! Claudette Charbonneau, la p'tite Madame comme l'appelle notre premier en titre, a influencé Castonguay. C'est le cas de le penser que c'est du n'importe quoi.

Et je préfère les compétences du Dr CloutierHébert, doyen de la faculté de médecine du CHUS, qui vit dans le système et par le système pour nous indiquer ce qui est acceptable ou pas. Quand même!



* Correction du nom du doyen de la faculté de médecine de Sherbrooke. --Message edité par Beppo le 2008-02-20 12:11:58--



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Message par Beppo »

Red Ketchup  a écrit

Pas tant de différences que ça. Tu crois vraiment que des recommandations ne peuvent pas être dictés ou fortement suggérés par qui que ce soit d'influent?

C'est beau la naîveté.


Tu sais bien que non voyons... Castonguay est un homme qui se tient drette. Il a mis en place un système qu'il n'aimait pas et n'appréciait pas pour ensuite nous faire vivre des décennies à la merci du système. Mais je te le répète : il n'aimait pas le système qu'il mettait en place, il en aurait voulu un autre. Ça des couilles, man!

mdr



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Message par Red Ketchup »

Acrux  a écrit Ben oui, donc tous les politiciens de tous les partis politiques qui on un jour négocié avec un syndicat quelconque afin de mettre en oeuvre un projet sont des "pas de couilles"?!  

Allo????????????????????????????

Et cela démontre hors de tout doute que ce rapport est invalide et bafoué? Hahahhahaha Laisses moi rire avec ton "C'est beau la naîveté."  


Plusieurs experts et spécialistes hautements compétents et beaucoup plus loin de l'influence politique que pourrait subir Castonguay ne partagent pas la vision de ce dernier.

Mais ceux là, on ne les écoute pas car ils ne s'appellent pas Castonguay ou Johnson etc.

C'est bien mieux une bonne étude fait par un ex politicien pour avoir l'heure juste.

Tsé le rapport LeHir dans le temps, même si je suis souverainiste, heul'sé ben que c'était orienté.
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Radiostar
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Message par Radiostar »

500,000$ pour un rapport déjà rejeté dans la même journée par le ministre de la santé et par certains médecins qui trouvent des points irréalisables... Voilà ou va l'argent pour la santé!
.anthurium.
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Message par .anthurium. »

LETTRE ÉDITORIALE

Financement du système de santé : l’offre de la dernière chance

Joanne Marcotte
Vice-présidente – Groupe de travail sur le financement du système de santé

Au moment où nous rendons public le rapport de notre groupe de travail, je jette un coup d’œil dans le rétroviseur à ce que Claude Castonguay, Michel Venne et moi avons accompli au cours des neuf derniers mois. Dans ce colossal travail de réflexion, chacun a été en mesure de formuler de nouvelles avenues et d’en débattre d’une manière civilisée. Préserver le caractère universel du régime public de santé et s’assurer que tous aient accès aux soins – peu importe le statut social ou le revenu – a constitué une préoccupation de tous les instants. Pour ma part, mon souci premier n’était pas tant de m’assurer que les services soient rendus par un secteur plutôt qu’un autre; l’important était de mettre en place les conditions favorisant une offre maximale de soins. Voilà ce qu’est le véritable rôle de l’État.

À l’instar de ce qu’il devrait faire au plan économique – où son rôle devrait se limiter à instaurer un climat propice à la création de la richesse – l’État devrait, dans le domaine de la santé, restreindre son action à l’élaboration d’un cadre légal et réglementaire permettant la dispensation de la meilleure offre de soins, peu importe qui dispense ces soins. Diviser, réglementer, centraliser, interdire et étouffer l’initiative n’est tout simplement plus acceptable.

Cela dit, en bout de piste, j’avoue éprouver des sentiments contradictoires : comblée d’avoir pris part à un tel exercice, heureuse du boulot que nous avons accompli, généralement satisfaite du résultat, mais, en même temps, sceptique et inquiète quant au sort qui sera réservé aux recommandations du rapport. Je m’explique.

Loin d’être la révélation du siècle – plusieurs commissions et comités d’études ont formulé les mêmes constats et proposé des recommandations allant dans la même direction – notre rapport va néanmoins plus loin, en remettant en question l’approche étatique, monopolistique et extrêmement centralisatrice des modes de gestion du système de santé québécois. Ainsi, comparativement à ce que l’on observe dans plusieurs pays de l’OCDE, nous devons en toute lucidité constater l’incapacité du système à s’autoréguler, et reconnaître les limites d’un secteur public asphyxiant qui brime l’initiative, l’innovation et, surtout, les précieuses ressources humaines qui y travaillent.

UN RAPPORT NI PRO-PUBLIC, NI PRO-PRIVÉ

À cet égard, je ne peux cacher ma déception face à l’incapacité de mon collègue Michel Venne à se hisser au-dessus du débat idéologique qui oppose le public au privé. Comme en témoigne sa position dissidente qu’il exprime en fin de parcours, il choisit d’abdiquer en faveur d’une chapelle idéologique aux yeux de laquelle il faut se méfier de tout ce qui n’est pas estampillé du sceau public. Sa dissidence à l’égard de trois propositions fondamentales (mixité de la pratique médicale, expérimentation de nouveaux modes de gestion des hôpitaux, ouverture sur l’assurance privée) représente un acte de foi à l’égard d’un monopole bureaucratique dont il connaît pourtant l’incapacité à se réformer.

Qui plus est, elle rend difficile, sinon impossible, tout apport extérieur au secteur public, fût-il privé avec ou sans but lucratif, de type coopératif ou émanant de l’économie sociale. Ainsi, mon collègue prétend que ces trois recommandations vont à l’encontre de la logique du rapport, qualifiant ce dernier de “pro-public”. Or, pour moi, ce rapport n’est ni pro-public, ni pro-privé : il est pro-santé. Vouloir perpétuer le faux débat public-privé est, à mon avis, contre-productif, dogmatique, réducteur et diviseur. Plutôt que de permettre l’éclosion de meilleures pratiques, plutôt que permettre l’innovation, il préfère faire taire l’initiative sous prétexte de démobiliser les troupes. Et si cela avait l’effet inverse ? Et si cela redonnait espoir aux véritables artisans de la santé, étouffés par les rigidités bureaucratiques ?

PRENDRE L’ARGENT SANS AUCUNE GARANTIE D’AMÉLIORER LA PRODUCTIVITÉ DU SECTEUR PUBLIC EST INACCEPTABLE

Cela m’amène à formuler l’avertissement suivant : le rapport du groupe de travail est un ouvrage équilibré qui doit être mis en œuvre intégralement, et non pas à la pièce. Soyons clairs : il ne s’agit pas d’un menu à la carte et la position dissidente de monsieur Venne comporte un danger réel qui peut se résumer à cette expression anglaise «Take the money and run». Si, d’aventure, le gouvernement devait endosser la dissidence de Michel Venne, il consacrerait à toutes fins utiles le statu quo, voire empirerait la situation actuelle. Il serait, en effet, indécent de réinjecter de nouvelles sommes d’argent et d’exiger de nouvelles contributions des usagers, sans donner à ces derniers une garantie ferme que le système public sera plus productif. Le discours des bonnes intentions a ses limites et faire reposer l’argumentaire sur un acte de foi ou encore sur une confiance aveugle, je m’excuse, mais «been there, done that» !

Car au risque de me répéter, ce n’est tout simplement pas dans la nature d’un monopole de se réformer. Sans pression extérieure ou en l’absence de concurrence quelconque, un monopole n’est aucunement contraint à se soumettre à un tel exercice. On a qu’à penser au réseau de l’éducation où, sans l’existence d’un secteur privé, les élèves québécois ne bénéficieraient sûrement pas de la qualité des programmes internationaux offerts, aujourd’hui, dans nos écoles publiques. Quelle que soit la provenance des soins prodigués, il appartient aux producteurs locaux – et non aux instances ministérielles et syndicales – d’identifier les solutions à mettre en œuvre, en leur conférant une plus grande autonomie d’action et une plus grande latitude dans l’organisation du travail. Le secteur de la santé, c’est d’abord et avant tout, du monde qui soigne du monde.

Ce rapport est également le fruit de plusieurs compromis. Pour ma part, j’aurais souhaité que l’on exige du système une plus grande productivité avant de considérer l’injection de nouvelles sommes d’argent. Mais le compromis m’apparaissait raisonnable, d’autant que je juge essentiel que nous nous responsabilisions en tant qu’individus en regard à notre propre santé, et que nous cessions de pénaliser d’autres missions essentielles de l’État comme l’éducation. Ainsi, plutôt qu’une prime universelle qu’aurait eu à supporter, encore une fois, la classe moyenne déjà très imposée, une contribution de l’usager basée sur le concept d’utilisateur-payeur constitue, à mes yeux, une solution plus juste et raisonnable.

En terminant, même si j’entends déjà les hauts cris que pousseront les groupes d’intérêt qui s’opposent à tout changement, je suis persuadée que le rapport, incluant les positions qui seront qualifiées d’audacieuses, représente ce que souhaite la grande majorité des citoyens qui, à ne pas en douter, sont bien en avance sur nos élites sociopolitiques. Pour ma part, si j’ai terminé mon mandat comme vice-présidente du groupe de travail, je demeure une citoyenne engagée et intéressée à poursuivre avec vous la réflexion. J’invite donc toutes celles et tous ceux qui souhaitent me faire part de leurs commentaires et de leurs suggestions, de consulter www.lillusiontranquille.com/sante où j’y ai déposé quelques clips vidéo vous racontant, dans mes mots, les éléments que je crois être les plus importants de ce rapport.

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CLIPS VIDÉOS SUR LE SUJET

Rapport sur la santé (1) - Hommage aux artisans
Joanne Marcotte, vice-présidente du Groupe de travail sur le financement de la santé, rend hommage aux artisans de la santé et se désole de ce qu’il est advenu des environnements de travail du secteur public.
 

Rapport sur la santé (2) – Ce qui m’a surpris
Joanne Marcotte, v.-p. du Groupe de travail sur le financement de la santé, a fait la rencontre de plusieurs groupes dans le cadre des travaux du comité. Elle raconte ce qu’il l’a complètement surpris, renversé et décontenancé.
 

Rapport sur la santé (3) – Un système public fort, c’est quoi?
Joanne Marcotte, Groupe de travail sur le financement de la santé, explique ce qu’est un système public fort et ce que ce n’est pas.
 

Rapport sur la santé (4) – Le débat idéologique public-privé
Joanne Marcotte, Groupe de travail sur le financement de la santé, explique qu’elle a rencontré le «méchant privé» et pourquoi nous avons maintenant l’obligation morale de nous hisser au-dessus du débat idéologique public-privé.
 

Rapport sur la santé (5) – La vie d’un directeur d’hôpital
Joanne Marcotte, Groupe de travail sur le financement de la santé, explique dans ses mots, ce qu’est la vie d’un directeur d’hôpital d’un établissement public au Québec.
 

Rapport sur la santé (6) – Le privé en santé, c’est quoi?
Joanne Marcotte, Groupe de travail sur le financement de la santé, explique la différence entre la prestation privée, le financement privé et le «privé privé».
 

Rapport sur la santé (7) – Baisser les dépenses publiques en santé, une utopie?
Joanne Marcotte, Groupe de travail sur le financement de la santé, avoue qu’il sera très exigeant de diminuer le taux de croissance des dépenses publiques de santé au Québec. Malgré toutes les recommandations faites au secteur public, il faudra également permettre que d’autres façons de faire voient le jour.
 

Rapport sur la santé (8) – La pratique mixte : pourquoi?
Joanne Marcotte, Groupe de travail sur le financement de la santé, explique pourquoi il faut briser les deux monopoles de la prestation et du financement dans les soins et services de santé.
 

Rapport sur la santé (9) – Compromis
Joanne Marcotte, Groupe de travail sur le financement de la santé, avoue les compromis qu’elle a accepté de faire dans le cadre des travaux du groupe de travail et là où elle aurait aimé qu’on aille plus loin.
 

Rapport sur la santé (10) – Pourquoi encore augmenter les taxes?
Joanne Marcotte, Groupe de travail sur le financement de la santé, explique pourquoi le groupe de travail a choisi une taxe à la consommation et ce que d’aucuns qualifieront de «ticket modérateur».
 

Rapport sur la santé (11) – La dissidence de Michel Venne
Joanne Marcotte, Groupe de travail sur le financement de la santé, offre une réponse aux gens qui veulent savoir ce qu’elle pense de la dissidence du 2e vice-président du comité, M. Michel Venne.

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LES PARUTIONS ÉCRITES ET ÉLECTRONIQUES

Groupe CNW - Avis de convocation - Dévoilement du rapport du Groupe de travail sur le financement du système de santé

Le Devoir - La CSN s'insurge d'avance contre le parti pris du rapport Castonguay

Radio-Canada - Rapport Castonguay - Les craintes de la CSN

La Presse Canadienne - Rapport Castonguay: la CSN craint les recommandations de privatisation

GROUPE CNW - Rapport Castonguay: La CSN inquiète des recommandations à venir

CyberPresse - Castonguay invitera l'État à renoncer à la gestion des hôpitaux

CyberPresse - Le rapport Castonguay prônera la mixité de la pratique médicale

Courus Nouvelles - Un rapport qui ne fait pas l'unanimité

Le Soleil - Rapport Castonguay : il faut revoir le panier de services

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Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Message par Acrux »

Radiostar  a écrit500,000$ pour un rapport déjà rejeté dans la même journée par le ministre de la santé et par certains médecins qui trouvent des points irréalisables... Voilà ou va l'argent pour la santé! Philippe Couillard qualifie le rapport Castonguay de très bien détaillé et de très porteur et il dénonce les titres des journaux qui laissent croire qu'il écarte le rapport Castonguay.

http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... ACTUALITES


L'ADQ, le parti d'opposition officiel, approuve tout le rapport en entier sauf l'augmentation de la TVQ.

Seul les syndicats s'y opposent... comme toujours. Leur petit bien-être doit passer avant le système...  

Ce rapport c'est une très bonne chose, il vient donner une aide importante au programme de l'ADQ qui louange ces idées depuis le début de son existance... Ça va certainement contribuer à mieux faire passer l'idée des PPP au près de la population.

Les syndicats ne pourront pas toujours tout bloquer...
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Message par Beppo »

Franc-Parler

La dernière fois

Richard Martineau
Journal de Montréal
20/02/2008 05h54  

Le Québec a le sens de l'humour, avouez-le. Après nous avoir demandé à plusieurs reprises de déverser des millions de dollars dans le système de santé, en nous promettant à chaque fois que cette nouvelle injection d'argent serait la dernière, voici que le groupe de travail Castonguay, mis sur pied par le gouvernement Charest afin d'étudier le financement de notre magnifique système, nous propose d'ouvrir une nouvelle fois notre portefeuille!

«Mais cette fois-ci, on va régler les problèmes», nous promet-on. Ah oui?


C'est drôle, mais j'ai l'impression d'avoir déjà entendu ça 600 fois. Pourquoi devrions-nous encore vous faire confiance?


Un chèque en blanc

Je ne suis pas tout seul à faire preuve de scepticisme. Johanne Marcotte, qui a été nommée par l'ADQ pour coprésider le groupe de travail Castonguay, semble partager ma déception. «Ce rapport est le fruit de plusieurs compromis, a-t-elle écrit sur son site Internet (lillusiontranquille.com/sante). Pour ma part, j'aurais souhaité que l'on exige du système une plus grande productivité AVANT de considérer l'injection de nouvelles sommes d'argent...» Comme je la comprends!

Lors de sa conférence de presse, hier, Claude Castonguay a dit haut et fort qu'au cours des dernières années, «la productivité du système de santé québécois s'est dégradée malgré les sommes considérables qui y ont été injectées...».


Et l'on nous demande encore de faire un effort et de sortir du fric? C'est beau, être optimiste, mais il y a une limite.


Prouvez-nous que vous pouvez effectivement améliorer le système, et l'on va vous suivre.


Mais ne nous demandez pas de vous signer ENCORE UNE FOIS un chèque en blanc. On l'a fait trop souvent, et ça n'a strictement rien donné.


Crevés ou pas?


La proposition qui risque de faire le plus jaser est celle qui permet aux médecins d'avoir un pied dans le public et un pied dans le privé. Il y a de quoi...


En novembre 2007, La Presse publiait un dossier sur les médecins qui souffrent d'épuisement professionnel. Selon une étude menée en 2003 par l'Association médicale canadienne, près de la moitié des médecins de 35 à 44 ans disaient souffrir d'épuisement professionnel.


Un jour, on nous dit que les médecins sont crevés, débordés, fatigués... Et le lendemain, on nous annonce qu'ils vont AUSSI travailler dans le privé, en plus de faire leurs heures dans le public!


Faudrait se brancher: les médecins sont au bout du rouleau, ou pas? S'ils sont à plat, je me demande où ils trouveront l'énergie pour travailler dans le privé. Quoique... c'est fou comment l'idée d'augmenter ses revenus peut réveiller son homme!


Et la pénurie?


Autre chose que je ne comprends pas: on ne cesse de répéter qu'il y a une pénurie de médecins et d'infirmières dans le public. Comment va-t-on combler ce manque, si on ouvre les portes du privé?


Les médecins et les infirmières ne sont pas fous. Ça va leur prendre trois minutes pour se rendre compte qu'ils feront plus d'argent dans le privé. Il va arriver quoi, au public, alors?


«On va les obliger à faire des heures dans le système public», nous répond-on.


Wow! Être soigné par un gars qui fait son travail par OBLIGATION.


Ça va être agréable en titi...


http://www.canoe.com/infos/chroniques/r ... 55402.html --Message edité par Beppo le 2008-02-20 11:54:03--



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Message par Beppo »

Le mardi 19 février 2008

Dr Hébert : «Tout glissement vers le privé risque de détruire notre réseau public»

François Gougeon
La Tribune
SHERBROOKE

Enfin, le groupe Castonguay met en sourdine la «fausse catastrophe» appréhendée par d’autres quant à l’impact du vieillissement de la population sur les coûts de la santé.

«Je pense que c’est un des bons points du rapport, de pondérer les choses à cet égard (du vieillissement). Et il y a d’autres avenues intéressantes, comme au sujet de la première ligne ou de propositions pour trouver de nouvelles sources de revenus.»

Toutefois, pour le Dr Réjean Hébert, doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de Sherbrooke, bien au fait des rouages du réseau de la santé et des services sociaux, plusieurs autres aspects du rapport méritent de sonner l’alarme.

«Tout glissement vers le privé risque de détruire notre réseau public», dit-il. Le père de la gériatrie moderne pense par exemple à la mixité public-privé chez les médecins.

« On voit bien que c’est une aberration. Ça ouvre la porte à des abus, comme de voir les listes d’attente gonflées au public pour que les interventions se fassent au privé », évoque Dr Hébert.

« Et quand on pense à des idées comme une cotisation (sous forme de franchise), a-t-on évalué à ce que ça coûtera en terme de bureaucratie? », s’interroge-t-il.

Assurance privée, gestion des établissements par le privé et autre introduction privée, Réjean Hébert persiste et signe : ça va coûter plus cher pour une moins bonne qualité.

« Le plus bel exemple, on l’a à côté de nous, aux États-Unis », fait valoir M. Hébert.

Selon lui également, c’est un mythe de prétendre que les coûts de santé ont explosé.

« Cette impression vient simplement du fait que les gouvernements ont réduit les impôts et les dépenses dans les autres secteurs que la santé. La réalité c’est que le réseau public de santé est sous-financé », a-t-il rajouté.

Et une est chose est certaine, lui qui a déjà siégé sur des commissions en santé aurait agi pareillement comme Michel Venne, avec sa dissidence exactement sur les mêmes points que lui.

http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... ACTUALITES





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Message par Acrux »

Beppo  a écrit

ISHHHHHHH! Claudette Charbonneau, la p'tite Madame comme l'appelle notre premier en titre, a influencé Castonguay. C'est le cas de le penser que c'est du n'importe quoi.

Et je préfère les compétences du Dr Cloutier, doyen de la faculté de médecine du CHUS, qui vit dans le système et par le système pour nous indiquer ce qui est acceptable ou pas. Quand même!


Tu fais allusion à quoi avec Claudette Charbonneau?

Le doyen c'est Réjean Hébert, pas Dr. Cloutier... --Message edité par Acrux le 2008-02-20 12:10:38--
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Message par Acrux »

C'est qui Dr. Cloutier au juste?
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Message par Beppo »

[cit]Acrux  a dit :C'est qui Dr. Cloutier au juste? [/cit}

C'est le Dr Hébert que je citais. Une erreur de ma part.



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Message par Acrux »

Pour avoir une comparaison avec les états-unis faudrait qu'il y est un système public pour commencer, il y a des comptés qui n'ont même pas un seul hopital public!

Et de deux, faudrait un PPP.

Y en a qui devrait rester dans leur branche plutôt que ce dire n'importe quoi sous un titre qui parait bien...

C'est un peu comme si on demandait à un col bleu de critique et de nous donner des recommendations pour le système de financement de nos infrastructure routier... Ça vaut que que ça vaut...
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Message par Acrux »

Pour ce qui est de Richard Martineau, je suis entièrement d'accord avec sa première partie, et plusieurs savaient très bien que d'investir des montants de fou en santé sans modifier le système ne servirait pas à grande chose... (On n'a qu'à se rappeler les dernières élections...) C'est comme de vider de plus en plus de vin dans un baril troué...

Pour ce qui est de la représentante de l'ADQ C'est bien normal qu'elle soit un peu déçue, elle devait négocier et mettre de l'eau dans son vin pour arriver à une entente avec les membres des autres partis... Et c'est certainement réciproque.


Les médecins font des dépressions, faut pas les faire travailler au priver...  
Quel argument bidon...
Premièrement c'est un choix, si un médecin veut travailler au privé après avoir fait ses heures au public, c'est son CHOIX.
Et si les médecins faisaient leur vrai travail peut-être qu'ils en feraient moins des déprimes... On a qu'à penser aux chirurgiens qui n’opèrent qu’une journée par semaine... --Message edité par Acrux le 2008-02-20 13:36:14--
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