Le darwinisme remis en question dans certaines écoles américaines
Écoute mon grand t,en pense ce que tu veux....j'en ai rien à foutre comme tel......je sais trop bien qu'il ne sert à rien de discuter avec toi....de la provocation mahonnête j,en ai déjà vu avant...et il y a belle lurette que je tombe plus dans le panneau.........
je te prierais toutefois si tu t,adresses à d,autres forumeurs, de te forcer un peu plus côté respect......tu peux donner ton opinion tant que tu veux mais en te basant sur l'écrit sans attaquer pour autant la personne qui le dit......
je te prierais toutefois si tu t,adresses à d,autres forumeurs, de te forcer un peu plus côté respect......tu peux donner ton opinion tant que tu veux mais en te basant sur l'écrit sans attaquer pour autant la personne qui le dit......
Dès que j'ai le temps je reviens répondre pour Éve ...
En attendant un peu de lecture sur la théorie du hasard en évolution:
Après un nombre suffisant de tentatives pendant une importante période de temps, ne serait-il pas possible que des structures complexes émergent simplement par hasard ? Après tout, avec suffisamment d'essais, les événements les plus improbables finissent par devenir possibles.
Robert Shapiro, professeur de Chimie à l'Université de New York se sert de la loterie nationale pour illustrer cet exemple ["Origins", Bantam, p.121]. La probabilité de gagner à la loterie nationale est proche d'une chance sur 10 millions. Gagner serait extrêmement chanceux. Mais acheter un ticket tous les jours pendant 30.000 années rendrait un gain probable (bien qu'onéreux).
Mais quelle est la probabilité qu'une forme de vie soit créée purement par hasard ? Prenons 2 exemples pour nous rendre compte de la probabilité associée à l'évolution aléatoire.
Le physicien Stephen Hawking écrit dans son livre " Une brève histoire du temps " :
C'est un peu comme une horde de singes qui taperait sur des machines à écrire - la plupart de leurs écritures n'auraient pas de sens, mais par hasard, ils pourraient exceptionnellement écrire un sonnet de Shakespeare. De la même manière, dans le cas de l'univers, se pourrait-il que nous ayons la chance de vivre dans une partie tranquille et sans grands bouleversements de cet univers ? Serait-ce possible ?
En réponse à M. Hawking, Dr Gerard Schroeder, un physicien (auteur de notre article " L'âge de l'univers "), a calculé dans son livre " Genesis and the Big Bang ", la probabilité que des singes tapent, par hasard, un des sonnets de Shakespeare. Il a choisi celui qui commence par " Shall I compare you to a summer's day ? "
Il y a 488 lettres dans ce sonnet... La probabilité de taper les 488 lettres qui composent ce sonnet est d'une chance sur 26 à la puissance 488, ou d'une chance sur 10 à la puissance 690. Ce nombre 10 est un 1 suivie de 690 zéros ! On comprend l'immensité de ce nombre quand on considère que depuis le big bang, il y a 15 milliards d'années, il ne s'est écoulé que 10 ^ 18 secondes.
Pour écrire aléatoirement un des sonnets de Shakespeare, si l'on prenait tous les singes et tous les autres animaux sur cette planète, les laisser taper sur toutes les machines à écrire que l'on fabriquerait utilisant tout le fer présent dans l'univers, pendant une période de temps plus longue que celle qui nous sépare du big bang, la probabilité qu'un de ces sonnets apparaisse resterait minuscule. Avec une tentative par seconde, même avec une phrase plus courte composée de 16 lettres, cela prendrait 2 millions de milliards d'années (l'univers existe depuis à peu près 15 milliards d'années) pour explorer toutes les combinaisons possibles.
Robert Shapiro cite le calcul du lauréat du prix Nobel Sir Fred Hoyle, concernant la probabilité qu'une bactérie soit créée spontanément [p.127]. A priori, Hoyle et son confrère, N.C. Wickramasinghe, soutenaient la thèse de la génération spontanée, mais ont changé d'avis après avoir calculé sa probabilité.
En attendant un peu de lecture sur la théorie du hasard en évolution:
Après un nombre suffisant de tentatives pendant une importante période de temps, ne serait-il pas possible que des structures complexes émergent simplement par hasard ? Après tout, avec suffisamment d'essais, les événements les plus improbables finissent par devenir possibles.
Robert Shapiro, professeur de Chimie à l'Université de New York se sert de la loterie nationale pour illustrer cet exemple ["Origins", Bantam, p.121]. La probabilité de gagner à la loterie nationale est proche d'une chance sur 10 millions. Gagner serait extrêmement chanceux. Mais acheter un ticket tous les jours pendant 30.000 années rendrait un gain probable (bien qu'onéreux).
Mais quelle est la probabilité qu'une forme de vie soit créée purement par hasard ? Prenons 2 exemples pour nous rendre compte de la probabilité associée à l'évolution aléatoire.
Le physicien Stephen Hawking écrit dans son livre " Une brève histoire du temps " :
C'est un peu comme une horde de singes qui taperait sur des machines à écrire - la plupart de leurs écritures n'auraient pas de sens, mais par hasard, ils pourraient exceptionnellement écrire un sonnet de Shakespeare. De la même manière, dans le cas de l'univers, se pourrait-il que nous ayons la chance de vivre dans une partie tranquille et sans grands bouleversements de cet univers ? Serait-ce possible ?
En réponse à M. Hawking, Dr Gerard Schroeder, un physicien (auteur de notre article " L'âge de l'univers "), a calculé dans son livre " Genesis and the Big Bang ", la probabilité que des singes tapent, par hasard, un des sonnets de Shakespeare. Il a choisi celui qui commence par " Shall I compare you to a summer's day ? "
Il y a 488 lettres dans ce sonnet... La probabilité de taper les 488 lettres qui composent ce sonnet est d'une chance sur 26 à la puissance 488, ou d'une chance sur 10 à la puissance 690. Ce nombre 10 est un 1 suivie de 690 zéros ! On comprend l'immensité de ce nombre quand on considère que depuis le big bang, il y a 15 milliards d'années, il ne s'est écoulé que 10 ^ 18 secondes.
Pour écrire aléatoirement un des sonnets de Shakespeare, si l'on prenait tous les singes et tous les autres animaux sur cette planète, les laisser taper sur toutes les machines à écrire que l'on fabriquerait utilisant tout le fer présent dans l'univers, pendant une période de temps plus longue que celle qui nous sépare du big bang, la probabilité qu'un de ces sonnets apparaisse resterait minuscule. Avec une tentative par seconde, même avec une phrase plus courte composée de 16 lettres, cela prendrait 2 millions de milliards d'années (l'univers existe depuis à peu près 15 milliards d'années) pour explorer toutes les combinaisons possibles.
Robert Shapiro cite le calcul du lauréat du prix Nobel Sir Fred Hoyle, concernant la probabilité qu'une bactérie soit créée spontanément [p.127]. A priori, Hoyle et son confrère, N.C. Wickramasinghe, soutenaient la thèse de la génération spontanée, mais ont changé d'avis après avoir calculé sa probabilité.
Citation :Explique nous comment l'évolution crée de nouveaux gènes. On va rire
Par ingestion?
J'ai trouvé cet article sans trop chercher. Nous sommes loin de l'homme mais c'est un début.
http://www.crsng.gc.ca/news/2004/c040311_bio1.htm
Par ingestion?
J'ai trouvé cet article sans trop chercher. Nous sommes loin de l'homme mais c'est un début.
http://www.crsng.gc.ca/news/2004/c040311_bio1.htm
Acrux a écrit Tu prends ça où ces informations là?
J'vais quand même pas te donner toute ma bibliographie. Tu peux commencer par les livres de Michael Denton, un scientifique rigoureux. Mais il est aussi très contesté parce que, justement, il remet en question le dogme évolutioniste.
La mauvaise foi intellectuelle n'est pas l'apanage des religions )
J'vais quand même pas te donner toute ma bibliographie. Tu peux commencer par les livres de Michael Denton, un scientifique rigoureux. Mais il est aussi très contesté parce que, justement, il remet en question le dogme évolutioniste.
La mauvaise foi intellectuelle n'est pas l'apanage des religions )
Mes propos n'engagent que moi.
Ralipsi
tuberale a écrit
> Les mutations connues sont toujours récessives (disparition de > quelque chose comme un organe) ou un dédoublement de ce qui
> existe déja (une mouche naissant avec une paire d'ailes
> suplémentaire).
> Mais jamais il a été observé la moindre mutation aléatoire qui > créerait quelque chose de nouveau. Pour avoir une évolution au > sens fonctionnel du terme, çca prend de nouveaux gènes. Et
> aucun nouveau gène ne peut arriver comme ca par hasard. Parce
> que trop complexe.
> La thèse de l'intelligence design amène la personne qui y
> réfléchis a constater que plus une réalité est complexe, moins > elle a de chance d'ëtre le fruit d'un accident ou du hasard.
> J'ai d'ailleurs un excellent DVD scientifique sur le sujet.
AH ben là...si tu as le DVD......ça change tout.
Cesse d'insulter mon intelligence tu veux? Je ne suis pas en train de te dire que, parce que j'ai un DVD sur le sujet, que c'est un dogme qu'il faut CROIRE comme un fanatique et sa bible!!
Je ne susi pas en train de te dire "CROIS MOI PARCE QUE LE MONSIEUR L'A DIT."
Je suis en train de te donner des exemples de références ou tu peux commencer à articuler une réflexion critique intelligente en tenant compte d'informations scientifiques valables qui vont à contre courant.
Citation :
non sérieusement les mutations ne sont pas toujours récessives ou doublant ce qui existe déjà
Trouve moi UNE SEULE mutation génétique qui crée de nouveaux gènes! Une seule SVP!
Citation :
........entre autre si tu étudies la vie des mollusques ( y en parle pas sur le DVD ? )
Quand t'aura envie de discuter intelligemment, fais-moi signe.
> Les mutations connues sont toujours récessives (disparition de > quelque chose comme un organe) ou un dédoublement de ce qui
> existe déja (une mouche naissant avec une paire d'ailes
> suplémentaire).
> Mais jamais il a été observé la moindre mutation aléatoire qui > créerait quelque chose de nouveau. Pour avoir une évolution au > sens fonctionnel du terme, çca prend de nouveaux gènes. Et
> aucun nouveau gène ne peut arriver comme ca par hasard. Parce
> que trop complexe.
> La thèse de l'intelligence design amène la personne qui y
> réfléchis a constater que plus une réalité est complexe, moins > elle a de chance d'ëtre le fruit d'un accident ou du hasard.
> J'ai d'ailleurs un excellent DVD scientifique sur le sujet.
AH ben là...si tu as le DVD......ça change tout.
Cesse d'insulter mon intelligence tu veux? Je ne suis pas en train de te dire que, parce que j'ai un DVD sur le sujet, que c'est un dogme qu'il faut CROIRE comme un fanatique et sa bible!!
Je ne susi pas en train de te dire "CROIS MOI PARCE QUE LE MONSIEUR L'A DIT."
Je suis en train de te donner des exemples de références ou tu peux commencer à articuler une réflexion critique intelligente en tenant compte d'informations scientifiques valables qui vont à contre courant.
Citation :
non sérieusement les mutations ne sont pas toujours récessives ou doublant ce qui existe déjà
Trouve moi UNE SEULE mutation génétique qui crée de nouveaux gènes! Une seule SVP!
Citation :
........entre autre si tu étudies la vie des mollusques ( y en parle pas sur le DVD ? )
Quand t'aura envie de discuter intelligemment, fais-moi signe.
Mes propos n'engagent que moi.
Ralipsi
tuberale a écrit
Que fais-tu des simples anti-corps développées à la rencontre d'un virus dans le système?.......
Il te serait profitable de lire sur le sujet. Toute créature vivante a un programme génétique possédant un coffre d'outil lui permettant de lutter contre les envahisseurs. La faculté d'adaptation des êtres vivant est programmée dans le génône. Mais ça n'a rien à voir avec une macro-évolution expliquant les différentes espèces. Le simple fait que tu m'amène ce genre d'argument me prouve que tu ne connais pas bien la thèse évolutioniste parce que, y a pas un évolutioniste qui me servirait un argument aussi bidon.
Citation :
il y a là une nette amélioration je trouve...l'évolution étant que le corps apprends à se défendre contre l,envahisseur et amène l,immunisation pour les contacts prochains......belle évolution tant qu'à moi......
Ça n'a rien à voir avec l'évolution. Il s'agit d'adaptation. Et toute créature vivante à une certaine capacité d'adaptation au milieu. Mais cette capacité est limitée et ne peut pas expliquer L'apparition de nouveaux gènes.
Or, tout évolutioniste sait qu'il DOIT expliquer COMMENT sa thèse peut expliquer l'apparition de nouveaux gènes, ce ue AUCUN évolutioniste n'a réussi jusqu'à maintenant.
Que fais-tu des simples anti-corps développées à la rencontre d'un virus dans le système?.......
Il te serait profitable de lire sur le sujet. Toute créature vivante a un programme génétique possédant un coffre d'outil lui permettant de lutter contre les envahisseurs. La faculté d'adaptation des êtres vivant est programmée dans le génône. Mais ça n'a rien à voir avec une macro-évolution expliquant les différentes espèces. Le simple fait que tu m'amène ce genre d'argument me prouve que tu ne connais pas bien la thèse évolutioniste parce que, y a pas un évolutioniste qui me servirait un argument aussi bidon.
Citation :
il y a là une nette amélioration je trouve...l'évolution étant que le corps apprends à se défendre contre l,envahisseur et amène l,immunisation pour les contacts prochains......belle évolution tant qu'à moi......
Ça n'a rien à voir avec l'évolution. Il s'agit d'adaptation. Et toute créature vivante à une certaine capacité d'adaptation au milieu. Mais cette capacité est limitée et ne peut pas expliquer L'apparition de nouveaux gènes.
Or, tout évolutioniste sait qu'il DOIT expliquer COMMENT sa thèse peut expliquer l'apparition de nouveaux gènes, ce ue AUCUN évolutioniste n'a réussi jusqu'à maintenant.
Mes propos n'engagent que moi.
Ralipsi
Ralipsi a écrit
Cesse d'insulter mon intelligence tu veux? Je ne suis pas en train de te dire que, parce que j'ai un DVD sur le sujet, que c'est un dogme qu'il faut CROIRE comme un fanatique et sa bible!!
Je ne susi pas en train de te dire "CROIS MOI PARCE QUE LE MONSIEUR L'A DIT."
Je suis en train de te donner des exemples de références ou tu peux commencer à articuler une réflexion critique intelligente en tenant compte d'informations scientifiques valables qui vont à contre courant.
Trouve moi UNE SEULE mutation génétique qui crée de nouveaux gènes! Une seule SVP!
Quand t'aura envie de discuter intelligemment, fais-moi signe.
je crois que tu n,as pas compris des parties de mon message....je vais mieux l,exprimer.....ça ne m'intéresse pas d'échanger avec toi.....ni sur ce sujet-ci, ni sur un autre.....c'est ma pleine liberté.......quand bien même tu en viendrait aux insultes......alors cesse de reprendre mes messages pour me poser des questions ou ironiser dessus...je n'y répondrai pas........ là, il me semble que c,est bien clair .
Cesse d'insulter mon intelligence tu veux? Je ne suis pas en train de te dire que, parce que j'ai un DVD sur le sujet, que c'est un dogme qu'il faut CROIRE comme un fanatique et sa bible!!
Je ne susi pas en train de te dire "CROIS MOI PARCE QUE LE MONSIEUR L'A DIT."
Je suis en train de te donner des exemples de références ou tu peux commencer à articuler une réflexion critique intelligente en tenant compte d'informations scientifiques valables qui vont à contre courant.
Trouve moi UNE SEULE mutation génétique qui crée de nouveaux gènes! Une seule SVP!
Quand t'aura envie de discuter intelligemment, fais-moi signe.
je crois que tu n,as pas compris des parties de mon message....je vais mieux l,exprimer.....ça ne m'intéresse pas d'échanger avec toi.....ni sur ce sujet-ci, ni sur un autre.....c'est ma pleine liberté.......quand bien même tu en viendrait aux insultes......alors cesse de reprendre mes messages pour me poser des questions ou ironiser dessus...je n'y répondrai pas........ là, il me semble que c,est bien clair .
Ralipsi, je tiens à te dire que je ne suis pas assez connaissante sur le sujet pour en discuter bien longtemps.
Par contre après seulement une trentaine de tes messages, j'ai retenu tes arguments suivants:
Citation :Ce n'est pas parce que tu restreints l'accès à l'eau que les animaux apprennent à respirer à l'air libre. Ça ne se peut pas!
LOL Tu ne te rend pas compte du coté grotesque d'un tel conte de fée.
Citation :Tu parles de quelque chose que tu ne comprend pas suffisamment à mon avis.
Citation :On s'en fou de ce que, eux croient! MOI je parle de créationisme scientifique
Citation :La mauvaise foi intellectuelle n'est pas l'apanage des religions )
Citation :Cesse d'insulter mon intelligence tu veux? Je ne suis pas en train de te dire que, parce que j'ai un DVD sur le sujet, que c'est un dogme qu'il faut CROIRE comme un fanatique et sa bible!!
Je ne susi pas en train de te dire "CROIS MOI PARCE QUE LE MONSIEUR L'A DIT."
Je suis en train de te donner des exemples de références ou tu peux commencer à articuler une réflexion critique intelligente en tenant compte d'informations scientifiques valables qui vont à contre courant.
Citation :Quand t'aura envie de discuter intelligemment, fais-moi signe.
Citation :Il te serait profitable de lire sur le sujet.
Je suis certaine d'en oublier quelqu'uns.
Étant donné que tu as une intelligence supérieur, je me questionne sur la raison pour laquelle tu t'entêtes à discuter avec nous, petite gang de morons et d'imbéciles.
Tu peux toujours continuer ton monologue narcissique.
Tant qu'à moi avec mon QI de 60, je vais passer à autre chose de plus intéressant et jouissif.
Par contre après seulement une trentaine de tes messages, j'ai retenu tes arguments suivants:
Citation :Ce n'est pas parce que tu restreints l'accès à l'eau que les animaux apprennent à respirer à l'air libre. Ça ne se peut pas!
LOL Tu ne te rend pas compte du coté grotesque d'un tel conte de fée.
Citation :Tu parles de quelque chose que tu ne comprend pas suffisamment à mon avis.
Citation :On s'en fou de ce que, eux croient! MOI je parle de créationisme scientifique
Citation :La mauvaise foi intellectuelle n'est pas l'apanage des religions )
Citation :Cesse d'insulter mon intelligence tu veux? Je ne suis pas en train de te dire que, parce que j'ai un DVD sur le sujet, que c'est un dogme qu'il faut CROIRE comme un fanatique et sa bible!!
Je ne susi pas en train de te dire "CROIS MOI PARCE QUE LE MONSIEUR L'A DIT."
Je suis en train de te donner des exemples de références ou tu peux commencer à articuler une réflexion critique intelligente en tenant compte d'informations scientifiques valables qui vont à contre courant.
Citation :Quand t'aura envie de discuter intelligemment, fais-moi signe.
Citation :Il te serait profitable de lire sur le sujet.
Je suis certaine d'en oublier quelqu'uns.
Étant donné que tu as une intelligence supérieur, je me questionne sur la raison pour laquelle tu t'entêtes à discuter avec nous, petite gang de morons et d'imbéciles.
Tu peux toujours continuer ton monologue narcissique.
Tant qu'à moi avec mon QI de 60, je vais passer à autre chose de plus intéressant et jouissif.
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Fabine a écritRalipsi, je tiens à te dire que je ne suis pas assez connaissante sur le sujet pour en discuter bien longtemps.Honnêtement, je pense que personne ne l'est ici. Le hic, c'est que, comment dire? Il ne suffit pas de comprendre le darwinisme, ou le néo-darwinisme et les mutations génétiques, pour discuter ici:
Ralipsi a écrit Je suis en train de te donner des exemples de références ou tu peux commencer à articuler une réflexion critique intelligente en tenant compte d'informations scientifiques valables qui vont à contre courant.
Il faut lire absolument toutes les références de Ralipsi, sinon notre raisonnement scientifique ne pourra être valable.
Citation :Ralipsi a dit :Trouve moi UNE SEULE mutation génétique qui crée de nouveaux gènes! Une seule SVP!
Mutation = changement, pas création de gènes. Je peux t'en nommer, du genre "G 20210 A", mais je ne pense pas que ça va te suffire... --Message edité par BouleAMites_ le 2005-08-27 02:05:14--
Ralipsi a écrit Je suis en train de te donner des exemples de références ou tu peux commencer à articuler une réflexion critique intelligente en tenant compte d'informations scientifiques valables qui vont à contre courant.
Il faut lire absolument toutes les références de Ralipsi, sinon notre raisonnement scientifique ne pourra être valable.
Citation :Ralipsi a dit :Trouve moi UNE SEULE mutation génétique qui crée de nouveaux gènes! Une seule SVP!
Mutation = changement, pas création de gènes. Je peux t'en nommer, du genre "G 20210 A", mais je ne pense pas que ça va te suffire... --Message edité par BouleAMites_ le 2005-08-27 02:05:14--
- Fleur de Jasmin
- Intronisé au Panthéon
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LES ENTORSES A LA SCIENCE COMMISES PAR LES CREATIONNISTES
Les créationnistes commettent de fréquentes entorses aux règles énoncées ci-dessus.
La première est l’entorse au scepticisme, car dans toute expérience créationniste la foi imprime une idée préconçue du résultat qui devra sortir.
Il n’y a pas vraiment d’entorse à la logique, mais plutôt cette logique est en œuvre sur des prémisses fausses.
Les entorses au matérialisme méthodologique sont à l’œuvre indirectement, soit lorsque le résultat est suivi d’évocations incongrues d’entités immatérielles ou de mise en perspective des résultats dans le cadre du dogme, soit lorsque de véritables faux sont constitués.
La foi, entorse au scepticisme
Créationnistes et néo-theilhardiens aspirent soit à une réintroduction de la foi dans la démarche scientifique, soit une mise en compatibilité forcée des résultats de la science avec leurs dogmes, réalisant ainsi une "nouvelle alliance" entre science et spiritualité. La foi peut-elles s’intégrer dans une démarche scientifique ? Dans le Petit Robert, on trouve : "foi : le fait de croire à un principe par une adhésion profonde de l’esprit et du coœur qui emporte la certitude". On comprend tout de suite que lorsqu’on en est au stade de la foi, il n’y a plus besoin d’expérience scientifique. Lorsque l’on porte une oreille scientifique aux discours mystiques, la foi peut être soit source d’hypothèses à tester, soit elle-même moyen d’investigation.
Dans le premier cas, la foi est corruptrice puisque cette "certitude" ne tolère le test de l’expérience scientifique que s'il la conforte. La foi et l’idéologie jouent d’ailleurs le même rôle corrupteur à l’égard de la science, décrit dans «La pensée hiérarchique et l’évolution» par Patrick Tort (Aubier, 1983) et si bien illustré par S. J. Gould dans son célèbre ouvrage «La malmesure de l’Homme» (réédité au livre de Poche). Alors les expériences sont refusées sur le seul motif du résultat qu’elles donnent, ou bien sont truquées. Gould montre qu’un procédé courant est le tri conscient ou inconscient dans la collecte des «faits» ou des données. En revanche, l’expérimentateur scientifique se prépare à accepter n’importe quel résultat pourvu que sa mise en place soit rigoureuse.
Dans le second cas, c’est-à-dire lorsqu’elle se propose d’être intégrée à la méthode scientifique, la foi rend l’expérience non testable.
Pourquoi ? Parce que la foi est fille de l’endoctrinement ou de la révélation. Pour être outil de la science, elle nécessiterait que tous les expérimentateurs potentiels aient subi le même itinéraire mystique personnel avant même d’avoir commencé l’expérience, pour que celle-ci puisse être reproduite. Ce qui est déjà perdu d’avance : tous les hommes de ce monde ne se réclament pas de la même foi, loin de là. Et si cela était possible, cela annulerait finalement la nécessité d’une réitération de l’expérience.
Il manque à la spiritualité et à la foi deux propriétés essentielles pour prétendre être source ou outil de science : structuration et universalité de leur contenu. L’universalité de la science, elle, tient à l’universalité des réalités matérielles de ce monde et à celle de la logique.
Entorses à la logique
En général, tout créationniste bon stratège ne commettra pas la faute d’illogisme. La logique est respectée, mais elle agit sur des prémisses erronées, ou sur une sélection tendancieuse des faits.
Par exemple, Michael Denton dans L’évolution, une théorie en crise (Flammarion) exerce un esprit critique sur les bases d’une discipline qu’il n’a pas comprise, ou sur des données sélectionnées. L’intégration honnête de toutes les données et le respect de l’exacte armature logique des disciplines incriminées (par exemple l’anatomie comparée ou les phylogénies moléculaires) montrent clairement comment Denton était arrivé à montrer une logique apparente, mais mal fondée, et comment la restitution des fondements corrects éclaire alors des contradictions internes à Denton (voir Pour Darwin, sous la direction de P. Tort, P.U.F., 1997 ; et Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles, sous la direction de Jean Dubessy et Guillaume Lecointre, Syllepse, 2001).
De même, le livre récemment traduit en français de Michael Cremo et Richard Thompson «L’histoire secrète de l’humanité» (éditions du Rocher, 2003) est un exemple remarquable de sélection des données plus ou moins mises en cohérence de manière à "étayer" la présence humaine sur terre depuis le précambrien, conformément aux mythes bouddhiques.
Entorses au matérialisme méthodologique et entorses à l’expérimentation
La spiritualité est tout ce qui relève de l’Esprit et dégagé de toute matérialité. En introduisant des facteurs relevant de l’Esprit, le spiritualisme «scientifique» incarné par les créationnistes, par les promoteurs de la pseudo-théorie du «dessein intelligent», mais aussi en France par l’ «Université Interdisciplinaire de Paris», échoue à expliquer comment l’Esprit pourrait être appréhendé par les scientifiques à l’intérieur (comme en dehors) du matérialisme. Le spiritualisme «scientifique» est par définition aux antipodes de la science en ce sens qu’il nie la nécessité d’un recours exclusif aux réalités matérielles de ce monde pour établir des vérités. Or, le recours aux expériences et aux observations sur le monde matériel est la seule garantie de leur reproductibilité, critère fondamental du statut de connaissance objective, et donc de scientificité. Introduite comme élément de construction d’une quelconque affirmation sur le monde réel, la spiritualité rend donc cette affirmation non testable scientifiquement. Le problème réside dans le fait que le spiritualisme scientifique, créationniste ou autre, entend bien conserver ses activités sous l’appellation de «science». Il y a donc imposture.
Il est impossible de réaliser une expérience scientifique qui se voudrait sérieuse et qui, en même temps, ferait appel aux forces de l’Esprit. Les créationnistes le savent, et ont pourtant besoin de «prouver» scientifiquement le dogme. Ils ont donc recours pour cela à la fabrication de faits, c’est-à-dire à des fraudes caractérisées. Les limites de la fraude sont floues. On ne peut vraiment qualifier de «fraude» des interprétations aberrantes. Mais la fabrication de pièces est clairement une fraude. Stephen J. Gould a souvent raconté les pièces exposées dans des musées créationnistes, comme par exemple un moulage montrant un trilobite (un animal fossile de l’ère primaire, c’est-à-dire vieux d’environ 400 millions d’années) superposé à un pied humain, moulage supposé «attester» la coexistence de l’homme et du trilobite durant le déluge. Ian Plimer, géologue australien de l’Université de Melbourne, a clairement exposé les fraudes créationnismes dans «Telling lies for God, Reason versus creationism» publié en Australie en 1994. Il a démontré publiquement lors des procès contre les créationnistes australiens leurs fraudes scientifiques et financières. Le livre de Cremo et Thompson (voir ci-dessus) est saisissant d’aveuglement mystique dans l’interprétation de pièces qui vont de l’artéfact non intentionnel à ce qui ressemble à des pièces fabriquées intentionnellement.
Dove* a écritEs-tu raelien Ralipsi???... ce sont les seuls qui croient encore à cette théorie qui a été démolie partout...
Je crois que tu touches un bon point Dove...
Je crois que tu touches un bon point Dove...
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
Acrux a écrit
LES ENTORSES A LA SCIENCE COMMISES PAR LES CREATIONNISTES
Les créationnistes commettent de fréquentes entorses aux règles énoncées ci-dessus.
La première est l’entorse au scepticisme, car dans toute expérience créationniste la foi imprime une idée préconçue du résultat qui devra sortir.
Il n’y a pas vraiment d’entorse à la logique, mais plutôt cette logique est en œuvre sur des prémisses fausses.
Les entorses au matérialisme méthodologique sont à l’œuvre indirectement, soit lorsque le résultat est suivi d’évocations incongrues d’entités immatérielles ou de mise en perspective des résultats dans le cadre du dogme, soit lorsque de véritables faux sont constitués.
La foi, entorse au scepticisme
Créationnistes et néo-theilhardiens aspirent soit à une réintroduction de la foi dans la démarche scientifique, soit une mise en compatibilité forcée des résultats de la science avec leurs dogmes, réalisant ainsi une "nouvelle alliance" entre science et spiritualité. La foi peut-elles s’intégrer dans une démarche scientifique ? Dans le Petit Robert, on trouve : "foi : le fait de croire à un principe par une adhésion profonde de l’esprit et du coœur qui emporte la certitude". On comprend tout de suite que lorsqu’on en est au stade de la foi, il n’y a plus besoin d’expérience scientifique. Lorsque l’on porte une oreille scientifique aux discours mystiques, la foi peut être soit source d’hypothèses à tester, soit elle-même moyen d’investigation.
Dans le premier cas, la foi est corruptrice puisque cette "certitude" ne tolère le test de l’expérience scientifique que s'il la conforte. La foi et l’idéologie jouent d’ailleurs le même rôle corrupteur à l’égard de la science, décrit dans «La pensée hiérarchique et l’évolution» par Patrick Tort (Aubier, 1983) et si bien illustré par S. J. Gould dans son célèbre ouvrage «La malmesure de l’Homme» (réédité au livre de Poche). Alors les expériences sont refusées sur le seul motif du résultat qu’elles donnent, ou bien sont truquées. Gould montre qu’un procédé courant est le tri conscient ou inconscient dans la collecte des «faits» ou des données. En revanche, l’expérimentateur scientifique se prépare à accepter n’importe quel résultat pourvu que sa mise en place soit rigoureuse.
Dans le second cas, c’est-à-dire lorsqu’elle se propose d’être intégrée à la méthode scientifique, la foi rend l’expérience non testable.
Pourquoi ? Parce que la foi est fille de l’endoctrinement ou de la révélation. Pour être outil de la science, elle nécessiterait que tous les expérimentateurs potentiels aient subi le même itinéraire mystique personnel avant même d’avoir commencé l’expérience, pour que celle-ci puisse être reproduite. Ce qui est déjà perdu d’avance : tous les hommes de ce monde ne se réclament pas de la même foi, loin de là. Et si cela était possible, cela annulerait finalement la nécessité d’une réitération de l’expérience.
Il manque à la spiritualité et à la foi deux propriétés essentielles pour prétendre être source ou outil de science : structuration et universalité de leur contenu. L’universalité de la science, elle, tient à l’universalité des réalités matérielles de ce monde et à celle de la logique.
Entorses à la logique
En général, tout créationniste bon stratège ne commettra pas la faute d’illogisme. La logique est respectée, mais elle agit sur des prémisses erronées, ou sur une sélection tendancieuse des faits.
Par exemple, Michael Denton dans L’évolution, une théorie en crise (Flammarion) exerce un esprit critique sur les bases d’une discipline qu’il n’a pas comprise, ou sur des données sélectionnées. L’intégration honnête de toutes les données et le respect de l’exacte armature logique des disciplines incriminées (par exemple l’anatomie comparée ou les phylogénies moléculaires) montrent clairement comment Denton était arrivé à montrer une logique apparente, mais mal fondée, et comment la restitution des fondements corrects éclaire alors des contradictions internes à Denton (voir Pour Darwin, sous la direction de P. Tort, P.U.F., 1997 ; et Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles, sous la direction de Jean Dubessy et Guillaume Lecointre, Syllepse, 2001).
De même, le livre récemment traduit en français de Michael Cremo et Richard Thompson «L’histoire secrète de l’humanité» (éditions du Rocher, 2003) est un exemple remarquable de sélection des données plus ou moins mises en cohérence de manière à "étayer" la présence humaine sur terre depuis le précambrien, conformément aux mythes bouddhiques.
Entorses au matérialisme méthodologique et entorses à l’expérimentation
La spiritualité est tout ce qui relève de l’Esprit et dégagé de toute matérialité. En introduisant des facteurs relevant de l’Esprit, le spiritualisme «scientifique» incarné par les créationnistes, par les promoteurs de la pseudo-théorie du «dessein intelligent», mais aussi en France par l’ «Université Interdisciplinaire de Paris», échoue à expliquer comment l’Esprit pourrait être appréhendé par les scientifiques à l’intérieur (comme en dehors) du matérialisme. Le spiritualisme «scientifique» est par définition aux antipodes de la science en ce sens qu’il nie la nécessité d’un recours exclusif aux réalités matérielles de ce monde pour établir des vérités. Or, le recours aux expériences et aux observations sur le monde matériel est la seule garantie de leur reproductibilité, critère fondamental du statut de connaissance objective, et donc de scientificité. Introduite comme élément de construction d’une quelconque affirmation sur le monde réel, la spiritualité rend donc cette affirmation non testable scientifiquement. Le problème réside dans le fait que le spiritualisme scientifique, créationniste ou autre, entend bien conserver ses activités sous l’appellation de «science». Il y a donc imposture.
Il est impossible de réaliser une expérience scientifique qui se voudrait sérieuse et qui, en même temps, ferait appel aux forces de l’Esprit. Les créationnistes le savent, et ont pourtant besoin de «prouver» scientifiquement le dogme. Ils ont donc recours pour cela à la fabrication de faits, c’est-à-dire à des fraudes caractérisées. Les limites de la fraude sont floues. On ne peut vraiment qualifier de «fraude» des interprétations aberrantes. Mais la fabrication de pièces est clairement une fraude. Stephen J. Gould a souvent raconté les pièces exposées dans des musées créationnistes, comme par exemple un moulage montrant un trilobite (un animal fossile de l’ère primaire, c’est-à-dire vieux d’environ 400 millions d’années) superposé à un pied humain, moulage supposé «attester» la coexistence de l’homme et du trilobite durant le déluge. Ian Plimer, géologue australien de l’Université de Melbourne, a clairement exposé les fraudes créationnismes dans «Telling lies for God, Reason versus creationism» publié en Australie en 1994. Il a démontré publiquement lors des procès contre les créationnistes australiens leurs fraudes scientifiques et financières. Le livre de Cremo et Thompson (voir ci-dessus) est saisissant d’aveuglement mystique dans l’interprétation de pièces qui vont de l’artéfact non intentionnel à ce qui ressemble à des pièces fabriquées intentionnellement.
Merci Acrux pour cet article... En conclusion on pourrait à la limite dire que le créationnisme scientifique est un exemple de sophisme à l'état pur --Message edité par Dove* le 2005-08-27 16:01:22--
LES ENTORSES A LA SCIENCE COMMISES PAR LES CREATIONNISTES
Les créationnistes commettent de fréquentes entorses aux règles énoncées ci-dessus.
La première est l’entorse au scepticisme, car dans toute expérience créationniste la foi imprime une idée préconçue du résultat qui devra sortir.
Il n’y a pas vraiment d’entorse à la logique, mais plutôt cette logique est en œuvre sur des prémisses fausses.
Les entorses au matérialisme méthodologique sont à l’œuvre indirectement, soit lorsque le résultat est suivi d’évocations incongrues d’entités immatérielles ou de mise en perspective des résultats dans le cadre du dogme, soit lorsque de véritables faux sont constitués.
La foi, entorse au scepticisme
Créationnistes et néo-theilhardiens aspirent soit à une réintroduction de la foi dans la démarche scientifique, soit une mise en compatibilité forcée des résultats de la science avec leurs dogmes, réalisant ainsi une "nouvelle alliance" entre science et spiritualité. La foi peut-elles s’intégrer dans une démarche scientifique ? Dans le Petit Robert, on trouve : "foi : le fait de croire à un principe par une adhésion profonde de l’esprit et du coœur qui emporte la certitude". On comprend tout de suite que lorsqu’on en est au stade de la foi, il n’y a plus besoin d’expérience scientifique. Lorsque l’on porte une oreille scientifique aux discours mystiques, la foi peut être soit source d’hypothèses à tester, soit elle-même moyen d’investigation.
Dans le premier cas, la foi est corruptrice puisque cette "certitude" ne tolère le test de l’expérience scientifique que s'il la conforte. La foi et l’idéologie jouent d’ailleurs le même rôle corrupteur à l’égard de la science, décrit dans «La pensée hiérarchique et l’évolution» par Patrick Tort (Aubier, 1983) et si bien illustré par S. J. Gould dans son célèbre ouvrage «La malmesure de l’Homme» (réédité au livre de Poche). Alors les expériences sont refusées sur le seul motif du résultat qu’elles donnent, ou bien sont truquées. Gould montre qu’un procédé courant est le tri conscient ou inconscient dans la collecte des «faits» ou des données. En revanche, l’expérimentateur scientifique se prépare à accepter n’importe quel résultat pourvu que sa mise en place soit rigoureuse.
Dans le second cas, c’est-à-dire lorsqu’elle se propose d’être intégrée à la méthode scientifique, la foi rend l’expérience non testable.
Pourquoi ? Parce que la foi est fille de l’endoctrinement ou de la révélation. Pour être outil de la science, elle nécessiterait que tous les expérimentateurs potentiels aient subi le même itinéraire mystique personnel avant même d’avoir commencé l’expérience, pour que celle-ci puisse être reproduite. Ce qui est déjà perdu d’avance : tous les hommes de ce monde ne se réclament pas de la même foi, loin de là. Et si cela était possible, cela annulerait finalement la nécessité d’une réitération de l’expérience.
Il manque à la spiritualité et à la foi deux propriétés essentielles pour prétendre être source ou outil de science : structuration et universalité de leur contenu. L’universalité de la science, elle, tient à l’universalité des réalités matérielles de ce monde et à celle de la logique.
Entorses à la logique
En général, tout créationniste bon stratège ne commettra pas la faute d’illogisme. La logique est respectée, mais elle agit sur des prémisses erronées, ou sur une sélection tendancieuse des faits.
Par exemple, Michael Denton dans L’évolution, une théorie en crise (Flammarion) exerce un esprit critique sur les bases d’une discipline qu’il n’a pas comprise, ou sur des données sélectionnées. L’intégration honnête de toutes les données et le respect de l’exacte armature logique des disciplines incriminées (par exemple l’anatomie comparée ou les phylogénies moléculaires) montrent clairement comment Denton était arrivé à montrer une logique apparente, mais mal fondée, et comment la restitution des fondements corrects éclaire alors des contradictions internes à Denton (voir Pour Darwin, sous la direction de P. Tort, P.U.F., 1997 ; et Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles, sous la direction de Jean Dubessy et Guillaume Lecointre, Syllepse, 2001).
De même, le livre récemment traduit en français de Michael Cremo et Richard Thompson «L’histoire secrète de l’humanité» (éditions du Rocher, 2003) est un exemple remarquable de sélection des données plus ou moins mises en cohérence de manière à "étayer" la présence humaine sur terre depuis le précambrien, conformément aux mythes bouddhiques.
Entorses au matérialisme méthodologique et entorses à l’expérimentation
La spiritualité est tout ce qui relève de l’Esprit et dégagé de toute matérialité. En introduisant des facteurs relevant de l’Esprit, le spiritualisme «scientifique» incarné par les créationnistes, par les promoteurs de la pseudo-théorie du «dessein intelligent», mais aussi en France par l’ «Université Interdisciplinaire de Paris», échoue à expliquer comment l’Esprit pourrait être appréhendé par les scientifiques à l’intérieur (comme en dehors) du matérialisme. Le spiritualisme «scientifique» est par définition aux antipodes de la science en ce sens qu’il nie la nécessité d’un recours exclusif aux réalités matérielles de ce monde pour établir des vérités. Or, le recours aux expériences et aux observations sur le monde matériel est la seule garantie de leur reproductibilité, critère fondamental du statut de connaissance objective, et donc de scientificité. Introduite comme élément de construction d’une quelconque affirmation sur le monde réel, la spiritualité rend donc cette affirmation non testable scientifiquement. Le problème réside dans le fait que le spiritualisme scientifique, créationniste ou autre, entend bien conserver ses activités sous l’appellation de «science». Il y a donc imposture.
Il est impossible de réaliser une expérience scientifique qui se voudrait sérieuse et qui, en même temps, ferait appel aux forces de l’Esprit. Les créationnistes le savent, et ont pourtant besoin de «prouver» scientifiquement le dogme. Ils ont donc recours pour cela à la fabrication de faits, c’est-à-dire à des fraudes caractérisées. Les limites de la fraude sont floues. On ne peut vraiment qualifier de «fraude» des interprétations aberrantes. Mais la fabrication de pièces est clairement une fraude. Stephen J. Gould a souvent raconté les pièces exposées dans des musées créationnistes, comme par exemple un moulage montrant un trilobite (un animal fossile de l’ère primaire, c’est-à-dire vieux d’environ 400 millions d’années) superposé à un pied humain, moulage supposé «attester» la coexistence de l’homme et du trilobite durant le déluge. Ian Plimer, géologue australien de l’Université de Melbourne, a clairement exposé les fraudes créationnismes dans «Telling lies for God, Reason versus creationism» publié en Australie en 1994. Il a démontré publiquement lors des procès contre les créationnistes australiens leurs fraudes scientifiques et financières. Le livre de Cremo et Thompson (voir ci-dessus) est saisissant d’aveuglement mystique dans l’interprétation de pièces qui vont de l’artéfact non intentionnel à ce qui ressemble à des pièces fabriquées intentionnellement.
Merci Acrux pour cet article... En conclusion on pourrait à la limite dire que le créationnisme scientifique est un exemple de sophisme à l'état pur --Message edité par Dove* le 2005-08-27 16:01:22--
Il y a une chose qui m'énerve et je veux (quand j'en aurai le temps vous apporter des bons arguments la-dessus, mais pour tout de suite ma connexion ou mon routeur me font un peu suer), mais je vais y revenir.
Ce qui m'énerve c'est que l'on accorde une confiance aveugle à monsieur x qui porte le joli titre Docteur PHD quelque chose de ronflant et qui écrit un article dans une revue scientifique et hop on le croit car c'est un sciiiiientifique. Un saaaaaaaaaavant ça ne ment pas, c'est intégre, ça ne rapporte que des faits. Monsieur x publie, monsieur z, le cite, monsieur y l'enseigne à l'université et voilà c'est devenu une théorie universitaire, c'est un fait établi.
Hé bien c'est faux... Dix ans dans le milieu de la recherche universitaire, du côté de des sciences humaines pour moi, ou des sciences pures pour mon mari, nous apprenent vite que des résultats biaisés, partiels, à moitié démontré, des courses aux bourses, subventions, des résultats qui échappent aux chercheurs et qui sont repris et déformés par le publique, ça existe.
Vite vite je vous donne un exemple, si je vous dit
Nommez moi les 3 bateaux de Christophe Colomb, sans hésitation La Nina La Pinta et la Santa Maria... et pourtant voici un extrait d'un article sérieux:
"Rien ne permet d'affirmer que Christophe Colomb ait utilisé trois caravelles plutôt que des caraques pour son premier voyage et la plus grande incertitude règne sur le nom de ses trois bateaux...
Qui ne connaît la Santa Maria ? Le bateau de Christophe Colomb est à la fois le plus célèbre voilier du Monde et le plus méconnu, car le mythe s'est emparé de l'Histoire et l'on n'a pas pour autant modifié les manuels scolaires...
Le Journal de bord de Christophe Colomb nous est connu grâce au chroniqueur Bartolomeo de Las Casas. Celui-ci ne cite jamais le nom de son bâtiment...
En dépit de ces récits troublants, l'histoire officielle n'a voulu retenir depuis le XVIe siècle que la version du fils de Christophe Colomb, Fernando. Depuis lors, tous les livres scolaires d'histoire du monde écrivent faussement : «Les trois caravelles de Christophe Colomb : la Pinta, la Niña, et la Santa Maria» !" --Message edité par ti-radis le 2005-08-27 16:51:52--
Ce qui m'énerve c'est que l'on accorde une confiance aveugle à monsieur x qui porte le joli titre Docteur PHD quelque chose de ronflant et qui écrit un article dans une revue scientifique et hop on le croit car c'est un sciiiiientifique. Un saaaaaaaaaavant ça ne ment pas, c'est intégre, ça ne rapporte que des faits. Monsieur x publie, monsieur z, le cite, monsieur y l'enseigne à l'université et voilà c'est devenu une théorie universitaire, c'est un fait établi.
Hé bien c'est faux... Dix ans dans le milieu de la recherche universitaire, du côté de des sciences humaines pour moi, ou des sciences pures pour mon mari, nous apprenent vite que des résultats biaisés, partiels, à moitié démontré, des courses aux bourses, subventions, des résultats qui échappent aux chercheurs et qui sont repris et déformés par le publique, ça existe.
Vite vite je vous donne un exemple, si je vous dit
Nommez moi les 3 bateaux de Christophe Colomb, sans hésitation La Nina La Pinta et la Santa Maria... et pourtant voici un extrait d'un article sérieux:
"Rien ne permet d'affirmer que Christophe Colomb ait utilisé trois caravelles plutôt que des caraques pour son premier voyage et la plus grande incertitude règne sur le nom de ses trois bateaux...
Qui ne connaît la Santa Maria ? Le bateau de Christophe Colomb est à la fois le plus célèbre voilier du Monde et le plus méconnu, car le mythe s'est emparé de l'Histoire et l'on n'a pas pour autant modifié les manuels scolaires...
Le Journal de bord de Christophe Colomb nous est connu grâce au chroniqueur Bartolomeo de Las Casas. Celui-ci ne cite jamais le nom de son bâtiment...
En dépit de ces récits troublants, l'histoire officielle n'a voulu retenir depuis le XVIe siècle que la version du fils de Christophe Colomb, Fernando. Depuis lors, tous les livres scolaires d'histoire du monde écrivent faussement : «Les trois caravelles de Christophe Colomb : la Pinta, la Niña, et la Santa Maria» !" --Message edité par ti-radis le 2005-08-27 16:51:52--