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Re: La réforme scolaire

Publié : jeu. janv. 21, 2010 4:24 am
par Panda
En passant, j'arrive d'une réunion de comité de parents au secondaire et...

ça a l'air que les CEGEP vont être toutte 'fourrés' avec les demandes d'admission des élèves de la réforme car (contrairement aux 35 dernières années) ils doivent se baser sur les notes qui sont simplement des cotes traduites en %. Le hic c'est les cotes sont pas uniformes dans tous les établissements.

Le gouvernement a donné des barêmes, ex: 4 = entre 80% et 88%

Autrement dit, un 4 à telle école secondaire ça équivaut à 80 %, Dans l'autre à 88%. Selon les dires de la direction, ici en Montérégie, toutes les directions d'écoles se sont entendues sur des cotes en % uniformes.

Et la conclusion dite fut : Heureusement qu'il y a désormais les moyennes dans les bulletins. Ainsi le seul moyen pour les CEGEP d'apprécier les résultats de Sec V sera l'écart par rapport à la moyenne.

Et encore là ... Comme il n'y a plus d'allégés, de réguliers ni d'enrichis, et que c'est des compétences et non des connaissances qui ont été évaluées, il semble que les CÉGEP vont être toutte 'fourrés' quand aux évaluations de demandes d'admission.

Un dossier à suivre ;)

Re: La réforme scolaire

Publié : jeu. janv. 21, 2010 9:33 am
par tuberale
Panda a écrit : [...]



Je suis favorable à l'idée car il arrive que la direction qui cotoie quotidiennement l'enseignant se retrouve, soit en conflit d'intérêt, soit en conflit avec les autres enseignants qui sont chums avec le fautifs, soit aux prises avec des considérations syndicales, soit elle baisse les bras en ayant hâte que l'année finisse.


La direction d'école ne peut être totalement neutre. Il y a pleins d'enjeux qui dictent ses moves (et ce peut être aussi basic que le manque de remplaçantes, que son désir de ne pas faire de vagues pour aller diriger une plus grosse école - lire promotion )

En ce sens si on discute de neutralité, les ordres professionnels non plus ne font pas trop preuve de neutralité car elles ont en tête la protection de la profession et non pas la protection des citoyens comme tel. Il y a juste à se référer comment celle des médecins a pu au fil du temps protéger les médecins malgré les erreurs commises par certain.

Re: La réforme scolaire

Publié : jeu. janv. 21, 2010 10:57 am
par Placeress
tuberale a écrit : [...]



En ce sens si on discute de neutralité, les ordres professionnels non plus ne font pas trop preuve de neutralité car elles ont en tête la protection de la profession et non pas la protection des citoyens comme tel. Il y a juste à se référer comment celle des médecins a pu au fil du temps protéger les médecins malgré les erreurs commises par certain.

Oui, mais le collège des médecins, est un des seuls à fonctionner de la sorte..... ne t'inquiète, si on se réfère à l'ordre des infirmières par exemple, ce n'est pas du tout le cas..... loin de là....

Comme j'ai déjà dit...... le collège des médecins...... qui ne se nomme pas un ordre professionnelle, n'est pas du tout un exemple à prendre pour argumenter sur les ordres professionnelles en général.

Les médecins, sont considérés comme des travailleurs autonomes..... et dans tous les métiers au Québec...... ils ont des règles complètement à part du reste...... à plusieurs niveaux. Ils ne sont pas comparables avec personne, sauf, avec des médecins d'ailleurs......

Re: La réforme scolaire

Publié : jeu. janv. 21, 2010 11:12 am
par Beppo
Panda a écrit : [...]



Je suis favorable à l'idée car il arrive que la direction qui cotoie quotidiennement l'enseignant se retrouve, soit en conflit d'intérêt, soit en conflit avec les autres enseignants qui sont chums avec le fautifs, soit aux prises avec des considérations syndicales, soit elle baisse les bras en ayant hâte que l'année finisse.


La direction d'école ne peut être totalement neutre. Il y a pleins d'enjeux qui dictent ses moves (et ce peut être aussi basic que le manque de remplaçantes, que son désir de ne pas faire de vagues pour aller diriger une plus grosse école - lire promotion )
Le conseil d'établissement est là. Le commissaire est un représentant des parents. La direction générale de la CS est aussi le chien de garde des enfants. Et tu veux en ajouter?

Il existe un ordre professionnel pour différentes professions. Est-ce que ça nous met à l'abri de la médiocrité, de l'injustice ou de la bêtise humaine?

Re: La réforme scolaire

Publié : jeu. janv. 21, 2010 11:18 am
par Beppo
Dans La Presse de mardi dernier (19 janvier 2010) en page A 23 (Forum), un article a été écrit par Joseph Facal sur le système d'éducation. L'article s'intitule « Un immense gâchis ». Je fais des recherches pour le placer ici et je ne parviens pas à le trouver. Peut être qu'ensemble l'un d'entre nous pourra mettre la main dessus. Sinon, quand j'aurai du temps, je vous le transcrirai une bonne journée. Mais c'est long en titi à deux doigts mettons. mdr

Re: La réforme scolaire

Publié : jeu. janv. 21, 2010 11:23 am
par Placeress
C'est sur, que depuis le début de la discussion, je me questionne aussi au sujet des commissions scolaires...... chose que je ne connais pas du tout....... mais, c'est certain que c'est un pallié à part, qui n'existe pas dans d'autres corps professionnels.

Donc, peut-être qu'il pallie au fait qu'il n'y ait pas d'ordre professionnelle pour les profs.....

Maintenant, est-ce qu'un parent peut faire une plainte sur un prof ou sur la direction à la commission solaire ? ou il se fera retourner à la direction de l'école.... même s'il ne sent pas appuyé par celle-ci ?

Re: La réforme scolaire

Publié : jeu. janv. 21, 2010 11:31 am
par Placeress
Ce que j'ai trouvé de plus ressent de Facal sur le sujet......


Hurler sa colère
7 mai 2009 par Joseph Facal
Des fois, il ne reste plus qu’à hurler. Encore et encore.

L’implantation de la réforme scolaire sera entièrement terminée au Québec l’an prochain. Elle repose sur les mêmes principes que des réformes similaires lancées en Suisse, en Belgique et ailleurs : les «compétences transversales», et tout le bataclan que vous connaissez déjà.

Grosse différence toutefois : dans ces pays, dès qu’on a vu que les résultats scolaires commençaient à piquer du nez, on a immédiatement stoppé les machines. Ici, on a décidé de boire le calice jusqu’à la lie.

Depuis deux cent ans, nos élites ont une sainte peur de l’échec et, comme tout notre peuple, un profond complexe d’infériorité face à la culture. Elles ne pouvaient donc qu’être séduites par une réforme qui promettait la disparition de l’échec et la réussite pour tous.

En cours de route, on a certes corrigé les aspects les plus superficiels de la réforme, comme l’allure des bulletins. Mais l’esprit général est demeuré le même. On a changé les fenêtres et les poignées de porte, mais pas les fondations, ni la division des pièces.

Une enseignante dans une école difficile rapportait au journal La Presse : «C’est la première fois que je vois des enfants aussi perdus». «Quand j’ai vu ce que la réforme avait fait d’eux, j’ai eu un choc.». «Il leur manque des notions fondamentales».

Lorsqu’il veut secouer les jeunes, le prof de maths, lui, se fait dire : «Relax man, relax !». «Pourquoi se forcer puisque, de toute façon, on va passer ?».

Des cas isolés ? Pas du tout. Depuis l’introduction de la réforme, le décrochage scolaire a augmenté. Les résultats de nos élèves dans les comparaisons internationales reculent. Plusieurs sondages indiquent que les enseignants, dans leur grande majorité, sont d’avis que cette réforme nuit aux enfants.

Abondent aussi les témoignages d’enseignants qui rapportent les consignes qu’ils reçoivent, sous la menace de sanctions : dans les écoles «difficiles», il faut «évaluer» les enfants de façon à ce que les taux d’échec n’explosent pas. La réalité est donc pire que les statistiques, déjà catastrophiques.

Évidemment, dans les quartiers favorisés, la plupart des enfants n’auront pas de problèmes particuliers, mais ce n’est pas ce genre d’enfant que cette réforme voulait aider. Bref, les preuves de l’échec complet de cette réforme sont maintenant si massives qu’il faut être de mauvaise foi pour les nier.

Qu’on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas : la réforme n’explique pas tous nos problèmes. La plupart étaient antérieurs et ont des causes économiques, sociales et culturelles profondes, dont l’origine est dans le foyer familial et non dans la salle de classe.

Je dis seulement que les chiffres disponibles sont très inquiétants, qu’ils vont dans la mauvaise direction plutôt que dans la bonne, et que les témoignages des gens les mieux placés, les enseignants, sont, eux aussi, en grande majorité (pas unanimes, mais en grande majorité) , négatifs.

Toute la classe politique tourne cependant autour du pot pour ne pas dire ce qui crève les yeux : qu’il s’agit d’un naufrage total, dont nous allons payer le prix longtemps.

Le PQ ne veut pas porter l’odieux d’admettre que c’est pendant qu’il était au pouvoir (j’y étais) que s’est enclenché ce dérapage colossal. Dérapage si on compare les recommandations des États généraux de 1996 et ce qui fut introduit concrètement à partir de 2001.

Le PLQ, lui, au pouvoir depuis 2003, ne veut pas se faire dire qu’il dort au gaz depuis six ans, alors que s’accumulent les preuves de cet immense gâchis.

Personne ne veut être le premier à admettre s’être trompé. Pour ne pas en payer le prix politique. Pour ne pas donner de munitions à l’autre. Alors on se renvoie la balle. Et les enfants, pendant ce temps ? C’est à hurler, je vous dis.

Publié dans Journal de Montréal et Journal de Québec | 23 Commentaires »


Lien: http://www.josephfacal.org/hurler-sa-colere/" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: La réforme scolaire

Publié : jeu. janv. 21, 2010 9:25 pm
par Beppo
Un immense gâchis
L'école québécoise a été livrée à des apprentis sorciers

Joseph Facal (Ces textes sont extraits de son plus récent ouvrage, Quelque chose comme un grand peuple, publié chez Boréal).
La Presse, mardi le 19 janvier 2010 page A 23.

L'école québécoise, malgré de nombreuses exceptions, ne va pas bien, pas bien du tout, nonobstant la trajectoire en apparence sans problèmes majeurs de la majorité des enfants et le dévouement des dizaines de milliers de personnes qui oeuvrent en son sein. Ce n'est pas seulement une question d'intérêt bien compris que d'y voir, mais aussi d'authentique justice sociale, la vraie, celle qui refuse que les circonstances de la naissance ou la médiocrité érigée en système empêchent le développement des talents de chacun.

La plupart des enfants obtiendront certes leur diplôme d'études secondaires. Mais on peut se demander s'il est normal, comme le notait la journaliste Michèle Ouimet, « qu'à peine arrivés au cégep, des milliers de cégépiens doivent s'inscrire à des cours de rattrapage en français et en mathématiques afin d'apprendre ce qu'ils devraient pourtant savoir : les rudiments de l'algèbre et de la géométrie, les règles de grammaire, la syntaxe et l'orthographe. Même si ces étudiants détiennent un diplôme d'études secondaires, ils sont incapables d'additionner deux fractions et d'accorder les participes passés. »

Ce qui donne envie de hurler est qu'elle a écrit cela... en 1992, avant qu'on ne livre l'école québécoise aux élucubrations de la dernière fournée d'apprentis sorciers. Et encore ne parlait-elle que de l'insuffisante maîtrise des rudiments de la langue et du calcul.

Quand on fréquente les jeunes qui amorcent un parcours universitaire, on est aussi frappé par leur extrême difficulté à digérer une certaine quantité de documentation, a se l'approprier, à dégager une problématique qui leur appartienne vraiment, à mener une réflexion proprement personnelle plutôt qu'à coudre ensemble des citations dans le désordre.

Qu'on comprenne bien où je loge : depuis la fin des années 90 se déploie au Québec une réforme de l'éducation animée par une philosophie antihumaniste, autoritaire et pseudo-progressiste, qui repose sur des théories très douteuses et dépourvues de fondements empiriques solides et dont on se demande si elles n'ont pas pour but, comme l'a déjà dit Lise Bissonnette, de nous faire tolérer l'ignorance en la dissimulant. Les enseignants, que le bon sens n'a pas encore désertés et qui, pour la plupart, aiment les enfants et leur métier, résistent du mieux qu'ils le peuvent. Et rebaptiser « renouveau pédagogique » cette réforme pour essayer de mieux la gérer politiquement ne change rien au fond de l'affaire.

Il faut, selon moi, liquider les idées funestes qui fondent cette réforme, dénoncer les fantasmes idéologiques qu'elles dissimulent et les complicités politiques qui leur permettent de sévir, tordre le cou à cette langue de bois prétentieuse des milieux éducatifs qui intimide les parents, clarifier les enjeux et les priorités, bannir l'improvisation, revenir aux méthodes éprouvées, s'armer de prudence devant les nouveautés sans s'y fermer, et repartir avec énergie, enthousiasme et les moyens appropriés. Voilà.

Il faut cesser également de faire passer tous les critiques de cette réforme pour des élitistes nostalgiques des collèges classiques, que ni vous ni moi ni la très grande majorité de ceux qui n'aiment pas ce qu'ils voient en ce moment n'avons connus. Qu'on cesse aussi de réduire le débat à une « querelle de chapelles pédagogiques » (Josée Boileau, Le Devoir, 21 juin 2006) afin de renvoyer dos à dos les protagonistes, alors qu'il s'agit ici non seulement d'un débat sur les meilleures méthodes d'apprentissage, mais aussi sur les finalités de l'école et que, de surcroît, s'accumulent rapidement les preuves de l'immense gâchis qui se déploie sous nos yeux.

Depuis l'introduction de cette réforme, nos taux d'abandon scolaire au niveau secondaire, qui étaient déjà effarants depuis des décennies, ont en effet continué à augmenter, alors qu'on prétendait qu'elle renverserait la vapeur. Dans les classements internationaux mesurant les apprentissages aux niveaux primaire et secondaire brièvement évoqués au deuxième chapitre, nous glissons également.

Nous reculons aussi par rapport à nous-mêmes. Une comparaison des taux de réussite aux épreuves obligatoires d'écriture en français de 6e année du primaire en 2000 et en 2005 montre que le taux de réussite en orthographe est tombé de 87 % à 77 %, qu'il est tombé de 83 % à 73 % en syntaxe et ponctuation et que le taux global de réussite, lui, à chuté de 90 % à 83 %. (...)

Re: La réforme scolaire

Publié : jeu. janv. 21, 2010 10:59 pm
par Placeress
Idem.... :lol: :??: :??:

Re: La réforme scolaire

Publié : ven. janv. 22, 2010 2:20 am
par Panda
Serait-il possible que, quand on cite un texte, ensuite dire ce qu'on en pense ? :chepa: ;)

Moi je pense de ce texte de Chacal qu'il y a du vrai dans ses statistiques par rapport à l'apprentissage des élèves Québécois vs les autres pays.

Toutefois, rendu à l'ère internet où tout va vite (information, communication, jeux 3D, etc...) Les enseignants n'ont pas le choix d'adapter leurs méthodes.

Mais est-ce que ça devait être sous la forme actuelle imposée par le ministère ?

Pas sûre...

En tout cas, ma plus jeune malentendante qui allait dans une école de malentendants a eue le 'privilège' d'aller à son rythme. Résultat : à 13 ans elle est de niveau 4e année en français et mathémathique :/

Re: La réforme scolaire

Publié : ven. janv. 29, 2010 7:17 pm
par jaskab
Entendu aux nouvelles, car je n'ai pas trouvé d'article:
Il y aurait des changements apportés à la réforme dès septembre prochain.

Et selon ce que j'ai entendu, ce serait un retour à l'évaluation des connaissances. Les enseignants pourront consacrer moins de temps à l'évaluation des compétences et plus à l'enseignement.

J'ai hâte de voir ça, parce que oui, j'en passe du temps en évaluation des compétences et c'est un point qui revient souvent chez les enseignants.

Re: La réforme scolaire

Publié : ven. janv. 29, 2010 7:20 pm
par Elise-Gisèle
jaskab a écrit : Entendu aux nouvelles, car je n'ai pas trouvé d'article:
Il y aurait des changements apportés à la réforme dès septembre prochain.

Et selon ce que j'ai entendu, ce serait un retour à l'évaluation des connaissances. Les enseignants pourront consacrer moins de temps à l'évaluation des compétences et plus à l'enseignement.

J'ai hâte de voir ça, parce que oui, j'en passe du temps en évaluation des compétences et c'est un point qui revient souvent chez les enseignants.
J'ai entendu dans les nouvelles hier que la Commission scolaire de Montréal parlait de mettre 2 professeurs par classe. :gla:

Re: La réforme scolaire

Publié : lun. févr. 01, 2010 9:41 pm
par Panda
jaskab a écrit : Entendu aux nouvelles, car je n'ai pas trouvé d'article:
Il y aurait des changements apportés à la réforme dès septembre prochain.

Et selon ce que j'ai entendu, ce serait un retour à l'évaluation des connaissances. Les enseignants pourront consacrer moins de temps à l'évaluation des compétences et plus à l'enseignement.

J'ai hâte de voir ça, parce que oui, j'en passe du temps en évaluation des compétences et c'est un point qui revient souvent chez les enseignants.
:jap: Ben oui ! Je viens de lire ça dans la presse: Ils vont désormains évaluer davantage les connaissances (le savoir), et moins les compétences (le savoir faire). Ils vont maintenant avoir 9 (au lieu de 15) compétences à évaluer.

Ça m'a mêlée car me semble qu'il faut avoir les connaissances (le savoir), pis un coup que c'est fait, on peut l'appliquer (en savoir faire). Je me trompe-tu en pensant que les connaissances sont le pré-requis aux compétences ?

Est-ce possible d'avoir les connaissances sans avoir les compétences ? Et pour l'inverse ? (avoir les compétences mais pas les connaissances)?

En tout cas, chapeau aux profs !

Re: La réforme scolaire

Publié : mar. févr. 02, 2010 12:07 pm
par Cass!
Et l'avenir de qui on est en train de scrapper avec tout ses changements en si peu d'année? C'est l'avenir de mon fils qui est en péril a cause de tout ca, une année c'est comme ca, une autre année c'est autrement, honnetement je pense qu'un jour un recours collectif pourrait etre possible pour les étudiants qui ont fait les frais de cette réforme !

Ca commence juste a bien aller, les prof nouvellement formé arrive dans les écoles et le tout commence a prendre forme et la ils veulent rechangé tout ca?

Sti on est pas des marionnettes, nos enfants en font les frais chaque jour.

Re: La réforme scolaire

Publié : mar. févr. 02, 2010 12:09 pm
par Placeress
Cass! a écrit : Et l'avenir de qui on est en train de scrapper avec tout ses changements en si peu d'année? C'est l'avenir de mon fils qui est en péril a cause de tout ca, une année c'est comme ca, une autre année c'est autrement, honnetement je pense qu'un jour un recours collectif pourrait etre possible pour les étudiants qui ont fait les frais de cette réforme !

Ca commence juste a bien aller, les prof nouvellement formé arrive dans les écoles et le tout commence a prendre forme et la ils veulent rechangé tout ca?

Sti on est pas des marionnettes, nos enfants en font les frais chaque jour.
:jap: :jap:

Re: La réforme scolaire

Publié : mar. févr. 02, 2010 12:10 pm
par Diane
J'etais cobaye lors de mes etudes
mes enfants ont ete cobayes lors de leur scolarite
Il aura toujours des cobayes

Re: La réforme scolaire

Publié : mar. févr. 02, 2010 12:15 pm
par Cass!
Je n'ai pas été cobaye de rien durant mes études, j'ai 40 ans et je n'ai pas ni au primaire, secondaire et collégial garoché dans aucune réforme de changement de volumes, de changement de méthodes d'enseignement, de changement de comptage de note, la seule chose que j'ai vécu a été la note de passage qui est passé de 50 a 60% rien d'autre.

Re: La réforme scolaire

Publié : mar. févr. 02, 2010 1:18 pm
par Placeress
Diane a écrit : J'etais cobaye lors de mes etudes
mes enfants ont ete cobayes lors de leur scolarite
Il aura toujours des cobayes

Disons que j'ai l'impression que c'est bcp plus aigus depuis quelques années..... non ?

Re: La réforme scolaire

Publié : mer. févr. 03, 2010 1:53 am
par Panda
J'arrive d'une réunion pour les parents d'élèves de sec III qui devront faire leur choix de mathémathique dans 2 semaines pour la suite de leurs études en sec IV et V.

Il n'y a plus de 410, 420 et 430 (régulier, allégé et enrichi)

Il y a en gros (je vous résume ça), une manière pratique et une manière abstraite d'apprendre les maths.

La manière abstraite est celle qui mène vers les sciences aux CEGEP (et à l'université).

La manière pratique (appelée technologique) mène vers les techniques au CEGEP.

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Exemple de la manière pratique.

Il y a un dessin de l'affaire.

Ensuite on leur dit :

La ronde a une superficie de x metres carrés.

Tel manège occupe tant et génère tant de $

l'autre manège a une pente de b mais avec une pente de d qui couterait x, les revenus croitraient de tant.

Les manèges pour adulte occupent x de superficie et génèrent tant de $ alors que ceux pour enfant occupent x et apportent y$

etc..

Question : Quels devraient être les tarifs pour adultes et pour enfants
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Pour la manière abstraite, c'est comme dans mon temps :

De l'algèbre
Des statistiques
etc...

Mais sans exemples pratico-pratique d'une situation de la vie.

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C'était mon résumé des infos de ma réunion de ce soir :)



Ha oui, un papa a posé une question à ce sujet :
http://www.domainebleu.ca/post7327123.html#p7327123" onclick="window.open(this.href);return false;
Pis la directrice des services pédagogiques semblait marcher sur des oeufs et ne pas avoir de réponse claire et précise. :(

Re: La réforme scolaire

Publié : mer. févr. 03, 2010 12:19 pm
par tuberale
Je n'ai pas de jeunes enfants touchés par cette réforme mais comme ça à vu de nez n,est-ce pas débilitant d'orienter ainsi les enfants entre les sciences et les techniques ? Tsé j'imagine tellement le ti-cul de 12-13 ans qui choisira d'y aller avec les maths moins difficiles juste parce qu'il est à l'âge de la révolte, de la facilité immédiate et qui plus tard sera automatiquement évacuée sur les techniques. Il n'y a plus de libre-choix, de possibilités de se mettre à travailler pour de bon quand il a en tête finalement un métier axés sur les sciences. Il faudra alors qu'il reprenne toutes ses maths de secondaire avant de pouvoir accéder à la bonne faculté au CEGEEP lui causant des frais et du retard.