LE DOMAINE BLEU

Marisopa a écrit : [...]


Désolée, mais je trouve que vous extrapolez beaucoup. Quand je dis que je comprends les médecins, je ne dis pas que les autres fonctionnaires sont des cons.

On était rendu dans la droite/gch...... je parle de la philosophie de droite qui a ce discours.... et non de toi....

Marisopa a écrit : [...]


Chacun ses opinions politiques et je respecte ça.

Perso, je suis travailleur autonome et avec mon genou qui m'empêche de me déplacer, j'aurais bien aimé être encore cadre dans le milieu hôtelier et vivre de mes assurances. Ce n'est pas le cas et c'est la vie. J'ai choisi d'être travailleur autonome et j'en accepte les conséquences sans problème. En ce qui me concerne, je préfère vivre plus difficilement en ce moment, mais savoir que j'ai le plein contrôle sur mon travail et sur ma vie en quelque sorte.

Anyways. Ce qui me gosse un peu c'est que la droite est toujours perçue comme la "méchante" dans l'histoire.

Je crois qu'à trop déresponsabiliser les gens avec une trop grande présence de l'état on sape l'initiative personnelle et l'effort individuel. Pour moi, une société trop de gauche fini par ressembler à un gros syndicat. Il y a pas mal de citoyens confortables qui ne mettent plus l'épaule à la roue . Trop de "free riders" pour moi.

En tout cas, c'est mon opinion. Je respecte la vôtre et si vous ne partagez pas mon opinion, je la considère tout de même comme étant légitime.

C'est bizarre, parce que j'ai l'impression que tu appuies les médecins dans leur recherche individualiste justement, et c'est justement ce qu'ils cherchent à ne plus faire (mettre l'épaule à la roue)... Ils veulent juste des conditions, et le besoin du public, ils semblent s'en ficher pas mal... C'est pas justement ça que tu décris dans ta phrase que j'ai surlignée?

Marisopa a écrit : [...]


Chacun ses opinions politiques et je respecte ça.

Perso, je suis travailleur autonome et avec mon genou qui m'empêche de me déplacer, j'aurais bien aimé être encore cadre dans le milieu hôtelier et vivre de mes assurances. Ce n'est pas le cas et c'est la vie. J'ai choisi d'être travailleur autonome et j'en accepte les conséquences sans problème. En ce qui me concerne, je préfère vivre plus difficilement en ce moment, mais savoir que j'ai le plein contrôle sur mon travail et sur ma vie en quelque sorte.

Anyways. Ce qui me gosse un peu c'est que la droite est toujours perçue comme la "méchante" dans l'histoire.

Je crois qu'à trop déresponsabiliser les gens avec une trop grande présence de l'état on sape l'initiative personnelle et l'effort individuel. Pour moi, une société trop de gauche fini par ressembler à un gros syndicat. Il y a pas mal de citoyens confortables qui ne mettent plus l'épaule à la roue. Trop de "free riders" pour moi.

En tout cas, c'est mon opinion. Je respecte la vôtre et si vous ne partagez pas mon opinion, je la considère tout de même comme étant légitime.

Moi aussi je suis travailleuse autonome et je ne vois pas de rapport là-dedans.

Un médecin c'est un fonctionnaire point à la ligne et en leur permettant d'aller au privé pour se remplir les poches ce n,est pas juste le système public qui saute mais dans un proche avenir c'est la vie en société tout cours. Pourquoi qu'un prof, qui a lui aussi étudié continuerait à enseigner aux enfants pour le salaire que la société lui donne ?.....pourquoi le réparateur de ligne d'hydro ferait-il la même chose?+......etc,. etc.......

Faut voir plus loin que le leitmotiv......chercher à faire plus d,argent est plus que légitime.

Nikki a écrit : [...]


C'est bizarre, parce que j'ai l'impression que tu appuies les médecins dans leur recherche individualiste justement, et c'est justement ce qu'ils cherchent à ne plus faire (mettre l'épaule à la roue)... Ils veulent juste des conditions, et le besoin du public, ils semblent s'en ficher pas mal... C'est pas justement ça que tu décris dans ta phrase que j'ai surlignée?

Je décris le citoyen qui attends qu'on lui donne tout crû dans la bouche.

Pour moi, les médecins n'ont pas à mettre l'épaule à la roue pour un système qui les désavantage.

Placeress a écrit : [...]



Oui, les méchants fonctionnaires syndiqués, qui font que le système est en train de mourir, c'est leur faute à eux.... même si autant en 1979 qu'en 1995, c'est eux qui ont acceptés de faire les plus grandes concessions pour le bien commun...... avec entente que cela serait rectifié à la prochaine négo........ actuelle..... mais là...... c'est des gros méchants encore parce qu'ils demandent qu'on respecte l'entente initiale... .....

Cela étant dit, je ne suis pas complètement en accord avec la totalité des demandes du front commun...... mais un moment donné...... j'en ai plus qu'assez que l'argent est une valeur différente selon le groupe auquel elle va.......

Moi non plus je ne suis pas en accord avec la totalité des demandes... Mais je trouve quand même que selon le ''poids'' qu'on a dans le système public, on tourne facilement l'opinion publique....

Nikki a écrit : [...]


Pourquoi ils ne devraient pas eux aussi faire leur effort dans un contexte où on nous rabbat toujours les oreilles avec les revendications des employés du secteur public?... On fait passer ces personnes pour des vampires alors qu'ils demandent des augmentations qui tient compte de l'inflation, il faudrait accepter des augmentations ridicules pour ''faire notre part'', mais les médecins eux, ils n'ont aucun effort à faire?...

Bizarre, je trouve que c'est 2 poids 2 mesures, et comme par hasard, la balance semble pencher du côté du plus riche...

Et voilà! Surtout que depuis quelques semaines on nous rabâche les oreilles en criant de toutes les façons possibles et inimaginables que « le Québec est dans le rouge ». Les employés du secteur public vont être amenés de force à contribuer à assainir les finances publiques alors que les médecins se verront offrir des augmentations plus que substantielles. L'importance de leur travail fait en sorte que leurs revendications tournent pratiquement à une prise d'otages...

tuberale a écrit : [...]



Moi aussi je suis travailleuse autonome et je ne vois pas de rapport là-dedans.

Un médecin c'est un fonctionnaire point à la ligne et en leur permettant d'aller au privé pour se remplir les poches ce n,est pas juste le système public qui saute mais dans un proche avenir c'est la vie en société tout cours. Pourquoi qu'un prof, qui a lui aussi étudié continuerait à enseigner aux enfants pour le salaire que la société lui donne ?.....pourquoi le réparateur de ligne d'hydro ferait-il la même chose?+......etc,. etc.......

Faut voir plus loin que le leitmotiv......chercher à faire plus d,argent est plus que légitime.

Ben moi, je le vois le rapport en ce sens que oui le privé offre des avantages, mais aussi des inconvénients, mais suffit d'assumer nos décisions.

La société entière ne va pas sauter parce qu'il y a maintenant 2 systèmes de santé. Je vais me répéter, parce que je pense que mon post est passé dans le beurre. Dans le mesure où les médecins ont le choix d'aller au privé, il faut penser de façon réaliste pour sauvegarder le bien commun, parce que eux aussi doivent retirer des avantages du système publique pour qu'il soit viable.

Marisopa a écrit : [...]

Je décris le citoyen qui attends qu'on lui donne tout crû dans la bouche.

Pour moi, les médecins n'ont pas à mettre l'épaule à la roue pour un système qui les désavantage.

Mais c'est normal qu'il attende ça... On lui prend des fortunes à chaque semaine sur sa paie en lui disant que ça lui donne droit à des services... C'est pas gratuit les services, je ne t'apprend rien!...

Au montant d'impôts qu'on prend sur ma paye, je suis totalement en droit de m'attendre à la prestation de services qu'on me fait payer de force, d'accord ou pas avec le principe.
Mes taxes municipales servent notamment à faire enlever les déchets de mon bac, je suis en droit de m'attendre à ce que ce soit fait... Non?

Marisopa a écrit : [...]

Je décris le citoyen qui attends qu'on lui donne tout crû dans la bouche.

Pour moi, les médecins n'ont pas à mettre l'épaule à la roue pour un système qui les désavantage.

Mais qu'est-ce qu'il peut le citoyen dans les soins de santé, quand il est malade ca lui prend toujours bien qqun pour le soigner non?! C'est pas comme s'il y pouvait quelque chose. Se responsabiliser je veux bien mais toutes les sphères s'y prêtent et à mon avis la santé et l'éducation en sont. C'est le minimum qu'un être humain peut avoir d'être soigné et instruit pour réussir à s'élever de sa condition.

Nikki a écrit : [...]



Mais c'est normal qu'il attende ça... On lui prend des fortunes à chaque semaine sur sa paie en lui disant que ça lui donne droit à des services... C'est pas gratuit les services, je ne t'apprend rien!...

Au montant d'impôts qu'on prend sur ma paye, je suis totalement en droit de m'attendre à la prestation de services qu'on me fait payer de force, d'accord ou pas avec le principe.
Mes taxes municipales servent notamment à faire enlever les déchets de mon bac, je suis en droit de m'attendre à ce que ce soit fait... Non?

Quand je dis que certains citoyens attendent du tout crû, je ne parle pas de la légitimité d'obtenir des services médicaux.

Je parlais plus at large.

Anyways.

Marisopa a écrit : [...]

Je décris le citoyen qui attends qu'on lui donne tout crû dans la bouche.

Pour moi, les médecins n'ont pas à mettre l'épaule à la roue pour un système qui les désavantage.

C'est vraiment deux poids deux mesures ton truc............

Qui veut tout crut dans la bouche........ les autres fonctionnaires... .. ? ils ne travaillent pas, ne font rien.... ils font juste être payés.. ?

Et les médecins, leurs demandes c'est quoi, si tu considères que un veut tout crut dans le bec, mais que l'autre fait des demandes légitimes... ?

Malike a écrit : [...]


Mais qu'est-ce qu'il peut le citoyen dans les soins de santé, quand il est malade ca lui prend toujours bien qqun pour le soigner non?! C'est pas comme s'il y pouvait quelque chose. Se responsabiliser je veux bien mais toutes les sphères s'y prêtent et à mon avis la santé et l'éducation en sont. C'est le minimum qu'un être humain peut avoir d'être soigné et instruit pour réussir à s'élever de sa condition.

Oui.

Et à ce que je sache, c'est toujours possible au Québec.

Marisopa a écrit : [...]


Ben moi, je le vois le rapport en ce sens que oui le privé offre des avantages, mais aussi des inconvénients, mais suffit d'assumer nos décisions.

La société entière ne va pas sauter parce qu'il y a maintenant 2 systèmes de santé. Je vais me répéter, parce que je pense que mon post est passé dans le beurre. Dans le mesure où les médecins ont le choix d'aller au privé, il faut penser de façon réaliste pour sauvegarder le bien commun, parce que eux aussi doivent retirer des avantages du système publique pour qu'il soit viable.

toi tu travailles dans l'organisation des mariages et moi dans la vente d,antiquités...........on a aucune utilité en soit pour la société, c,est juste pour la partie luxe que des gens se payent nos services, c,est dans ce sens que rapport au domaine de la santé ce n'est pas du tout la même chose.

permettre le privé ne peux en aucun temps sauvegarder le bien commun....puisque le 3/4 des gens ne pourront s'offrir une seule opération ben c,est le secteur public qui va devoir payer pour les gens parce que dans le secteur public il n'y en aura plus de médecins.........et qui dit payer pour les plus pauvres dit qu'on va continuer à être les plus taxés........ça changera rien pour personne sauf pour les médecins.....c'est irrationnel de croire que c,est un avancement pour la société.....car bientôt d'autres secteurs voudront aussi se partir au privé et ils bousilleront leur travail au public pour l'obtenir tout comme les médecins le font dans le public présentement.

Placeress a écrit : [...]


C'est vraiment deux poids deux mesures ton truc............

Qui veut tout crut dans la bouche........ les syndicats... ? ils ne travaillent pas, ne font rien.... ils font juste être payés.. ?

Et les médecins, leurs demandes c'est quoi, si tu considères que un veut tout crut dans le bec, mais que l'autre fait des demandes légitimes... ?

Je ne demande pas qu'on augmente les médecins parce qu'ils le veulent. Je ne veux juste pas qu'on leur chialent après parce qu'ils prennent la décision de se tourner vers le privé. Recevoir un salaire supérieur dans le privé, payer par des clients qui ont les moyens, n'a rien à voir avec augmenter un salaire payer à même nos impôts.

Ce n'est pas 2 poids 2 mesures, c'est 2 situations différentes.

Je ne connais aucun médecin à date qui fait pitié et je dirais même qu'ils ont contribué largement à ce que le système de santé coûte cher aujourd'hui.

Oui c'est mal géré, mais les médecins ne se gênent pas non plus pour envoyer des grosses factures au gouvernement, je connais une fille qui travaille pour un médecin et elle me disait justement que lorsqu'elle facture le gouvernement, elle en revient pas des frais haussés que les médecins demandent.

Et lorsque tu as besoin de ton médecin, prends toi de bonne heure, parce que souvent, il ne sera pas là après 3 heures pm, et parfois, bien avant, il ne commence tout de même pas ses journées à 7h00 am dans une clinique, souvent, ils sont là passé 8h30 am; donc, cela ne leur fait pas une journée très longue.

Et cherchons pas un médecin le week-end, ils ne travaillent pas.

Et une visite d'un médecin privé, c'est assez dispendieux merci, ce que beaucoup de gens peuvent pas se permettre, faque, en fait, les cliniques privées c'est fait pour les gens riches.

Je n'ai aucune pitié pour les médecins, j'en ai bien plus pour les infirmières qui font des doubles chiffres parce qu'il manque d'infirmières et cela n'encourage surement pas les jeunes à suivre leurs cours d'infirmières après tout ce qu'on entend.

Il y a une grande pénurie d'infirmières et c'est pas demain la veille que le tout va se régler, et même, si le Gouvernement met encore de l'argent dans la santé, ce ne sera pas suffisant, il faudrait commencer par la base: la gérance du système de santé et considérer aussi les belles grosses factures des médecins pour leurs services, lesquelles sont très exagérées.

tuberale a écrit : [...]



toi tu travailles dans l'organisation des mariages et moi dans la vente d,antiquités...........on a aucune utilité en soit pour la société, c,est juste pour la partie luxe que des gens se payent nos services, c,est dans ce sens que rapport au domaine de la santé ce n'est pas du tout la même chose.

permettre le privé ne peux en aucun temps sauvegarder le bien commun....puisque le 3/4 des gens ne pourront s'offrir une seule opération ben c,est le secteur public qui va devoir payer pour les gens parce que dans le secteur public il n'y en aura plus de médecins.........et qui dit payer pour les plus pauvres dit qu'on va continuer à être les plus taxés........ça changera rien pour personne sauf pour les médecins.....c'est irrationnel de croire que c,est un avancement pour la société.....car bientôt d'autres secteurs voudront aussi se partir au privé et ils bousilleront leur travail au public pour l'obtenir tout comme les médecins le font dans le public présentement.

Je n'ai jamais prétendu que c'était un avancement pour la société. Je prends juste la situation d'un point de vue réaliste et je me demande pourquoi les médecins devraient se sacrifier pour le bien commun?

Par grandeur d'âme?

Marisopa a écrit : [...]


Quand je dis que certains citoyens attendent du tout crû, je ne parle pas de la légitimité d'obtenir des services médicaux.

Je parlais plus at large.

Anyways.

Je ne parle pas non plus que de ça, j'ai même volontairement mis un exemple qui ne parlait pas de soins de santé...
Perso, pour moi c'est clair que si on me dit qu'avec mes impôts j'ai droit à telle brochette de services, non seulement je vais m'en servir au besoin, mais je ne me sentirai pas une charge pour la société puisque je fais ma part pour les obtenir. Au même titre que si je paye pour obtenir des services de coiffure mettons. Je paye le salon le prix demandé, j'ai droit à une coupe et un shampoing...
Pareil pour les services publics: Sur ma paye, on prent tant d'argent, ça me donne droit notamment aux soins de santé... Ce n'est pas de la déresponsabilisation, c'est un service payé à l'avance...

Marisopa a écrit : [...]


Je ne demande pas qu'on augmente les médecins parce qu'ils le veulent. Je ne veux juste pas qu'on leur chialent après parce qu'ils prennent la décision de se tourner vers le privé. Recevoir un salaire supérieur dans le privé, payer par des clients qui ont les moyens, n'a rien à voir avec augmenter un salaire payer à même nos impôts.

Ce n'est pas 2 poids 2 mesures, c'est 2 situations différentes.

Ben oui ça un incidence.........tu crois réellement que les médecins qui vont décider de demeurer au public vont se contenter d'un hausse respectant l,augmentation de la vie?........ils vont faire un mauzus de chantage constant pour se faire augmenter à même nos taxes et non plus parce qu'ils sont nécessaires mais juste pour obtenir autant que ceux en clinique privés. C'est l'ouverture d'un boîte de pandore insatiable qui va jeter le système public à terre

Marisopa a écrit : [...]


Je n'ai jamais prétendu que c'était un avancement pour la société. Je prends juste la situation d'un point de vue réaliste et je me demande pourquoi les médecins devraient se sacrifier pour le bien commun?

Par grandeur d'âme?

Certainement. Pourquoi doivent-ils être différents des autres employés du secteur public à qui on demande la même chose? Parce qu'ils sont riches?.. Parce qu'ils ont le pouvoir de le faire?.. Parce qu'ils ont les moyens financiers de payer leur hypothèque même s'ils font des moyens de pression en en rendant pas les prestations de services attendues?

tuberale a écrit : [...]



Ben oui ça un incidence.........tu crois réellement que les médecins qui vont décider de demeurer au public vont se contenter d'un hausse respectant l,augmentation de la vie?........ils vont faire un mauzus de chantage constant pour se faire augmenter à même nos taxes et non plus parce qu'ils sont nécessaires mais juste pour obtenir autant que ceux en clinique privés. C'est l'ouverture d'un boîte de pandore insatiable qui va jeter le système public à terre

Je n'ai pas dit que ça n'avait pas d'incidence...