Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 25 mai 2010 à 14h43 | Mis à jour à 14h50
Un deuxième procureur quitte la commission Bastarache
Alexandre Robillard
La Presse Canadienne
Québec
Un deuxième procureur a quitté la barque de la commission Bastarache, qui s'est résignée, mardi, à fonctionner avec les effectifs déjà recrutés.
Le porte-parole de l'enquête publique, Guy Versailles, a affirmé que cette deuxième démission était une conséquence du départ, annoncé la semaine dernière, du procureur chef Pierre Cimon.
Selon M. Versailles, Mylène Desrosiers-Harvey, qui appartenait au même cabinet que M. Cimon, devait agir à titre d'adjointe de l'avocat.
La semaine dernière, M. Cimon a annoncé qu'il démissionnait de son poste de procureur chef de l'enquête publique, qui doit déterminer si des collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec ont exercé une influence sur la nomination des juges.
Mardi, la commission a annoncé que le procureur chef associé de la commission, Giuseppe Battista, assurera les fonctions laissées par M. Cimon.
Par ailleurs, on a aussi annoncé que la commission tiendra ses deux premières journées d'audiences à Québec, les 14 et 15 juin. Elles seront consacrées à la confirmation du statut des parties et des intervenants.
M. Versailles a affirmé que la décision de n'embaucher aucun nouvel avocat avait été prise parce que c'était plus simple d'agir ainsi.
Le porte-parole a affirmé que d'éventuels délais ou problèmes de recrutement n'avaient rien à voir avec cette décision.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dos ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Un deuxième procureur quitte la commission Bastarache
Alexandre Robillard
La Presse Canadienne
Québec
Un deuxième procureur a quitté la barque de la commission Bastarache, qui s'est résignée, mardi, à fonctionner avec les effectifs déjà recrutés.
Le porte-parole de l'enquête publique, Guy Versailles, a affirmé que cette deuxième démission était une conséquence du départ, annoncé la semaine dernière, du procureur chef Pierre Cimon.
Selon M. Versailles, Mylène Desrosiers-Harvey, qui appartenait au même cabinet que M. Cimon, devait agir à titre d'adjointe de l'avocat.
La semaine dernière, M. Cimon a annoncé qu'il démissionnait de son poste de procureur chef de l'enquête publique, qui doit déterminer si des collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec ont exercé une influence sur la nomination des juges.
Mardi, la commission a annoncé que le procureur chef associé de la commission, Giuseppe Battista, assurera les fonctions laissées par M. Cimon.
Par ailleurs, on a aussi annoncé que la commission tiendra ses deux premières journées d'audiences à Québec, les 14 et 15 juin. Elles seront consacrées à la confirmation du statut des parties et des intervenants.
M. Versailles a affirmé que la décision de n'embaucher aucun nouvel avocat avait été prise parce que c'était plus simple d'agir ainsi.
Le porte-parole a affirmé que d'éventuels délais ou problèmes de recrutement n'avaient rien à voir avec cette décision.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dos ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
La «généreuse» parenté de Pauline Marois
(Québec) Au moment où ils étaient étudiants ou sans emploi lucratif, les enfants de Pauline Marois ont puissamment contribué au financement de la campagne de leur mère pour se faire élire à la tête du Parti québécois en 2005.
Trois des quatre enfants de Mme Marois ont versé le maximum permis par la loi, 3000 $, pour financer leur mère. Félix, étudiant en éducation physique âgé de 24 ans, Francois-Christophe, étudiant en biologie de 22 ans, et Jean-Sébastien, qui, à 20 ans, étudiait aux HEC, ont chacun donné le maximum admissible, 3000 $. L'aînée, Catherine, alors responsable d'un club vidéo, a fourni 2600 $.
Appelée mardi à commenter les contributions du frère du député Stéphane Bédard, Mme Marois avait soutenu que toutes ces contributions sont «normales». «Si on ne contribue pas, si nos parents et amis ne contribuent pas, qui va contribuer ?» avait-elle dit. Ces dons de très jeunes adultes encore aux études soulèvent la question des prête-noms, qui servent de paravents à un employeur qui a déjà atteint son maximum ou qui veut rester anonyme. Le Directeur général des élections enquête actuellement sur quelques cas où des secrétaires de bureaux de génie-conseil ont donné 3000 $, la contribution maximale, au Parti libéral du Québec. Dans la controverse autour du financement du PLQ, Stéphane Bédard, le leader parlementaire péquiste, avait lancé : «Qui peut donner 3000 $ à part quelqu'un qui s'attend à quelque chose en retour ?» Mme Marois préconise désormais de ramener à 500 $ le maximum des contributions, convaincue que ceux qui donnent 3000 $ vont souvent «se faire rembourser par la porte d'en arrière».
«Une attention particulière»
Cynthia Gagnon, porte-parole du Directeur général des élections, a affirmé que le DGE avait «porté une attention particulière» aux informations publiées mardi par La Presse. On rassemble les faits avant de décider s'il y aura une «vérification», le passage obligé avant de décider si l'on fera enquête.
La Presse a révélé mardi que, en 2007, 62 personnes avaient versé pas moins de 123 000 $ à une éventuelle campagne de Pauline Marois, une moyenne de 2000 $ par personne environ. Plusieurs donateurs étaient associés à des entreprises de génie-conseil, et 44 % avaient donné le maximum admissible de 3000 $.
La loi est limpide, selon Mme Gagnon : celui qui donne à un parti doit donner son propre argent, sans qu'il y ait de remboursement pour sa contribution.
Rappelons que, pour la campagne à la direction du parti, en 2005, le PQ avait décidé que les contributions à la campagne des candidats à la succession de M. Landry devaient être confiées au parti. Elles étaient traitées comme des contributions ordinaires avant d'être réacheminées aux candidats.
Mme Gagnon ne veut pas se prononcer sur le fait que des étudiants sans emploi puissent injecter 3000 $ dans une campagne politique. En 2007, quand Mme Marois s'était présentée dans Charlevoix, les quatre enfants avaient versé 400 $ chacun.
Pour vérifier l'authenticité d'une contribution, on établit que les fonds ont été tirés à partir d'un chèque personnel.
17 membres de la famille
Lors de la campagne de 2005, pas moins de 17 membres de la famille immédiate de Pauline Marois et de son conjoint, Claude Blanchet, ont contribué à la campagne de la chef péquiste, dans la très grande majorité des cas au maximum de 3000 $. En tout, la parenté a fourni 55 575 $ à la campagne de la députée de Charlevoix, qui avait amassé 345 000 $ cette année-là.
Dans la quasi-totalité des cas, ce fut aussi leur seule contribution financière à un parti politique. La mère de Mme Marois, Marie-Paule Gingras, avait versé 3000 $ au trésor de guerre de sa fille.
La soeur de Mme Marois, Jeannine a donné 2225 $ en 2005. Son conjoint, Jean Caouette, a donné 2800 $. Sa seule autre contribution politique sera pour Pauline Marois encore, en 2007.
Le frère de Mme Marois, qui travaille en gestion immobilière, a versé 3000 $ tout comme sa conjointe, Denise Noreau, professeure. Leur fils, Marc-Antoine Noreau-Marois, ne voulait pas être en reste. Malgré ses 19 ans, l'étudiant a lancé lui aussi 3000 $ dans l'escarcelle. La soeur de la belle-soeur de Mme Marois, Marthe Noreau, ergothérapeute, y est allée aussi de 3000 $, tout comme son père, Paul-Émile, retraité.
Denis Marois, le frère de la chef péquiste, a fourni 3000 $. Ce travailleur social avait déjà contribué au PQ, à raison de 300 $ par année, de 2000 à 2002.
Du côté des Blanchet, Francine, la soeur de Claude, a aussi fait le sacrifice de 3000 $, tout comme son conjoint, Yvon Desloges. Encore là, les enfants ont répondu à l'appel : Marie-Ève et Alexandre, deux étudiants de 18 et 21 ans, ont donné chacun 3000 $ pour aider leur tante à devenir chef du PQ.
(Québec) Au moment où ils étaient étudiants ou sans emploi lucratif, les enfants de Pauline Marois ont puissamment contribué au financement de la campagne de leur mère pour se faire élire à la tête du Parti québécois en 2005.
Trois des quatre enfants de Mme Marois ont versé le maximum permis par la loi, 3000 $, pour financer leur mère. Félix, étudiant en éducation physique âgé de 24 ans, Francois-Christophe, étudiant en biologie de 22 ans, et Jean-Sébastien, qui, à 20 ans, étudiait aux HEC, ont chacun donné le maximum admissible, 3000 $. L'aînée, Catherine, alors responsable d'un club vidéo, a fourni 2600 $.
Appelée mardi à commenter les contributions du frère du député Stéphane Bédard, Mme Marois avait soutenu que toutes ces contributions sont «normales». «Si on ne contribue pas, si nos parents et amis ne contribuent pas, qui va contribuer ?» avait-elle dit. Ces dons de très jeunes adultes encore aux études soulèvent la question des prête-noms, qui servent de paravents à un employeur qui a déjà atteint son maximum ou qui veut rester anonyme. Le Directeur général des élections enquête actuellement sur quelques cas où des secrétaires de bureaux de génie-conseil ont donné 3000 $, la contribution maximale, au Parti libéral du Québec. Dans la controverse autour du financement du PLQ, Stéphane Bédard, le leader parlementaire péquiste, avait lancé : «Qui peut donner 3000 $ à part quelqu'un qui s'attend à quelque chose en retour ?» Mme Marois préconise désormais de ramener à 500 $ le maximum des contributions, convaincue que ceux qui donnent 3000 $ vont souvent «se faire rembourser par la porte d'en arrière».
«Une attention particulière»
Cynthia Gagnon, porte-parole du Directeur général des élections, a affirmé que le DGE avait «porté une attention particulière» aux informations publiées mardi par La Presse. On rassemble les faits avant de décider s'il y aura une «vérification», le passage obligé avant de décider si l'on fera enquête.
La Presse a révélé mardi que, en 2007, 62 personnes avaient versé pas moins de 123 000 $ à une éventuelle campagne de Pauline Marois, une moyenne de 2000 $ par personne environ. Plusieurs donateurs étaient associés à des entreprises de génie-conseil, et 44 % avaient donné le maximum admissible de 3000 $.
La loi est limpide, selon Mme Gagnon : celui qui donne à un parti doit donner son propre argent, sans qu'il y ait de remboursement pour sa contribution.
Rappelons que, pour la campagne à la direction du parti, en 2005, le PQ avait décidé que les contributions à la campagne des candidats à la succession de M. Landry devaient être confiées au parti. Elles étaient traitées comme des contributions ordinaires avant d'être réacheminées aux candidats.
Mme Gagnon ne veut pas se prononcer sur le fait que des étudiants sans emploi puissent injecter 3000 $ dans une campagne politique. En 2007, quand Mme Marois s'était présentée dans Charlevoix, les quatre enfants avaient versé 400 $ chacun.
Pour vérifier l'authenticité d'une contribution, on établit que les fonds ont été tirés à partir d'un chèque personnel.
17 membres de la famille
Lors de la campagne de 2005, pas moins de 17 membres de la famille immédiate de Pauline Marois et de son conjoint, Claude Blanchet, ont contribué à la campagne de la chef péquiste, dans la très grande majorité des cas au maximum de 3000 $. En tout, la parenté a fourni 55 575 $ à la campagne de la députée de Charlevoix, qui avait amassé 345 000 $ cette année-là.
Dans la quasi-totalité des cas, ce fut aussi leur seule contribution financière à un parti politique. La mère de Mme Marois, Marie-Paule Gingras, avait versé 3000 $ au trésor de guerre de sa fille.
La soeur de Mme Marois, Jeannine a donné 2225 $ en 2005. Son conjoint, Jean Caouette, a donné 2800 $. Sa seule autre contribution politique sera pour Pauline Marois encore, en 2007.
Le frère de Mme Marois, qui travaille en gestion immobilière, a versé 3000 $ tout comme sa conjointe, Denise Noreau, professeure. Leur fils, Marc-Antoine Noreau-Marois, ne voulait pas être en reste. Malgré ses 19 ans, l'étudiant a lancé lui aussi 3000 $ dans l'escarcelle. La soeur de la belle-soeur de Mme Marois, Marthe Noreau, ergothérapeute, y est allée aussi de 3000 $, tout comme son père, Paul-Émile, retraité.
Denis Marois, le frère de la chef péquiste, a fourni 3000 $. Ce travailleur social avait déjà contribué au PQ, à raison de 300 $ par année, de 2000 à 2002.
Du côté des Blanchet, Francine, la soeur de Claude, a aussi fait le sacrifice de 3000 $, tout comme son conjoint, Yvon Desloges. Encore là, les enfants ont répondu à l'appel : Marie-Ève et Alexandre, deux étudiants de 18 et 21 ans, ont donné chacun 3000 $ pour aider leur tante à devenir chef du PQ.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Je viens de comprendre. Quand dans ma famille, mes neveux ou nièces feront des ventes de gugusses pour ramasser des fonds pour leur école ou leur passe-temps, je ne contribuerai plus. Je croyais normal qu'entre membre d'une même famille on s'épaule mais cet époque me semble révolue.
Ah bin coudon!

Ah bin coudon!

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Ça n'a pas rapport du tout... Si Pauline la bienvaillante n'a pas remboursé cet argent à ses enfants y en a pas de problème, mais selon leur situation financière laisses moi en douter...Beppo a écrit : Je viens de comprendre. Quand dans ma famille, mes neveux ou nièces feront des ventes de gugusses pour ramasser des fonds pour leur école ou leur passe-temps, je ne contribuerai plus. Je croyais normal qu'entre membre d'une même famille on s'épaule mais cet époque me semble révolue.
Ah bin coudon!

On parle ici d'un limite maximale par personne d'un don que l'on peut donner... Si Pauline paie ses enfants pour qu'ils fassent un don c'est qu'elle "crosse" le système de la même façon que les entreprise qu'elle dénonce aujour'hui...

Dernière modification par Acrux le jeu. mai 27, 2010 1:16 pm, modifié 1 fois.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
C'est normal de donner, mais disons que donner $2000 à $3000 dollars par personne, donc $4000 à $6000 dollars par couple, c'est plutôt rare...
edit: Je voulais dire $4000 à $6000
edit: Je voulais dire $4000 à $6000
Dernière modification par Anya le jeu. mai 27, 2010 1:29 pm, modifié 1 fois.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
La règle c'est 3000 par personne. Si Pauline Marois paie ses enfants "édudiants" pour qu'ils fasse eux aussi un don, ça revient à dire qu'elle fait un don de 15 000 $.Anya a écrit : C'est normal de donner, mais disons que donner $2000 à $3000 dollars par personne, donc $4000 à $9000 dollars par couple, c'est plutôt rare...
C'est exactement cela qu'elle dénonce aujourd'hui pour au PLQ

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Le rapport c'est de recevoir des dons et de favoriser tes tinamis parce qu'ils donnent. C'est ça le rapport. Que ta famille participe à ta campagne et que tu n'en retires aucun bénéfice, ce n'est pas trop trop dangereux. Demande à Tomassi, il est expert là-dedans. Les enfants de Pauline n'ont reçu aucun échange de services pour leur contribution.Acrux a écrit : [...]
Ça n'a pas rapport du tout... Si Pauline la bienvaillante n'a pas remboursé cet argent à ses enfants y en a pas de problème, mais selon leur situation financière laisses moi en douter...
On parle ici d'un limite maximale par personne d'un don que l'on peut donner... Si Pauline paie ses enfants pour qu'ils fassent un don c'est qu'elle "crosse" le système de la même façon que les entreprise qu'elle dénonce aujour'hui...
Au plaisir!
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Comment on empêche la favorisation de tinamis par rapport à leur dons? En limitant le montant du don par personne.Beppo a écrit : [...]
Le rapport c'est de recevoir des dons et de favoriser tes tinamis parce qu'ils donnent. C'est ça le rapport. Que ta famille participe à ta campagne et que tu n'en retires aucun bénéfice, ce n'est pas trop trop dangereux. Demande à Tomassi, il est expert là-dedans. Les enfants de Pauline n'ont reçu aucun échange de services pour leur contribution.
Pas par famille ou par entreprise, par personne !

Dernière modification par Acrux le jeu. mai 27, 2010 1:22 pm, modifié 2 fois.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Ben la il est évident que ce ne sont pas les enfants qui ont contribué mais qu'ILS ONT SERVIS DE PRETE NOMS.
Je suis telllllllement contente que tout cela sorte au grand jours, j'espère que ca servira a quelques choses et que les prochaines élections et le prochain premier ministre agisse d'une façon plus éclairé, plus transparente, plus "légal" .
Finalement ce n'est pas le Québec qui est dans le trouble mais ses dirigeants loll vaut mieux en rire héhé.
Je suis telllllllement contente que tout cela sorte au grand jours, j'espère que ca servira a quelques choses et que les prochaines élections et le prochain premier ministre agisse d'une façon plus éclairé, plus transparente, plus "légal" .
Finalement ce n'est pas le Québec qui est dans le trouble mais ses dirigeants loll vaut mieux en rire héhé.
Dernière modification par Cass! le jeu. mai 27, 2010 3:19 pm, modifié 1 fois.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 27 mai 2010 à 13h48 | Mis à jour à 15h21
Marois accuse Charest d'avoir reçu des dons d'un marchand d'armes
Martin Ouellet
La Presse Canadienne
Québec
La chef péquiste Pauline Marois a mis Jean Charest au défi jeudi de rendre publique la liste des donateurs à ses campagnes au leadership de 1993 et 1998.
Mme Marois a servi cette réplique au premier ministre qui l'accusait de se draper du foulard de la vertu alors qu'elle est, selon lui, la championne «toutes catégories dans le domaine des prête-noms».
Pour appuyer ses dires, le premier ministre s'est inspiré de la manchette de La Presse rapportant que trois des quatre enfants de Mme Marois, tous étudiants, ont versé le maximum permis par la loi, 3000 $, pour financer la campagne au leadership de leur mère en 2005.
L'aînée de la famille, alors responsable d'un club vidéo, a pour sa part contribué à hauteur de 2600 $.Pour M. Charest, cette affaire illustre le double discours que tient la chef de l'opposition officielle en matière d'éthique.
«La chef de l'opposition officielle rit des Québécois. Elle se moque des Québécois en faisant la morale», a lancé le premier ministre à l'Assemblée nationale au cours d'un échange acrimonieux pendant lequel les deux chefs se sont invectivés sans ménagement.
«Les Québécois ont devant eux le spectacle d'une personne qui s'est présentée la semaine dernière drapée d'un foulard blanc, disant: Je suis pure, je respecte les plus hauts standards, pas juste de loi, de pureté. Or, on apprend au fil des jours (...) qu'elle faisait exactement le contraire de ce qu'elle prétendait», a ajouté M. Charest.
Piquée au vif, la chef péquiste a exigé de son homologue libéral qu'il révèle le nom des donateurs qui ont financé ses campagnes à la direction en 1993 et en 1998.
«Ni ma mère ni mes enfants n'auront de contrats d'asphalte ni de permis de garderie», a-t-elle fait remarquer.
Mme Marois en a rajouté, disant préférer le soutien financier des membres de sa famille à celui de Karlheinz Schreiber, le lobbyiste extradé en Allemagne qui avait versé des centaines de milliers de dollars à l'ancien chef conservateur Brian Mulroney.
«Je préfère être financée par ma famille que par Karlheinz Schreiber qui est en prison. D'ailleurs, est-ce que le premier ministre peut nous dire si c'est 10 000 $ ou 30 000 $ que son frère a négocié avec ce marchand d'armes?», a relevé la leader souverainiste.
Plus tard dans un communiqué, Mme Marois a défendu la légitimité des dons versés par ses enfants. La loi et les règles de financement des partis politiques ont été respectées, a-t-elle assuré.
Au bureau du Directeur général des élections (DGE), une porte-parole a fait savoir que les dons provenant des proches et des familles étaient tout à fait légaux.
«Rien dans la loi n'empêche des membres de la famille d'un politicien à contribuer à une campagne de financement, pour autant que le plafond des contributions est respecté et que le versement est par chèque», a dit la porte-parole.
Quant à eux, les leaders des deux autres partis d'opposition à l'Assemblée nationale ont eu des réactions divergentes sur la nature du financement de la campagne de Mme Marois.
Pour Amir Khadir, de Québec solidaire, il est dans l'ordre des choses que des proches participent au financement politique.
Mais pour le chef de l'Action démocratique, Gérard Deltell, les montants versés par les enfants de Mme Marois suggèrent l'utilisation de prête-noms.
«Mme Marois prend ses enfants pour contribuer à son financement. De très jeunes adultes, des gens à l'école, des gens aux études. Je ne connais pas grand monde qui peuvent donner 3000 $ (...) que ce soit ses enfants qui font cet exercice-là, c'est décevant», a-t-il dit.
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Marois accuse Charest d'avoir reçu des dons d'un marchand d'armes
Martin Ouellet
La Presse Canadienne
Québec
La chef péquiste Pauline Marois a mis Jean Charest au défi jeudi de rendre publique la liste des donateurs à ses campagnes au leadership de 1993 et 1998.
Mme Marois a servi cette réplique au premier ministre qui l'accusait de se draper du foulard de la vertu alors qu'elle est, selon lui, la championne «toutes catégories dans le domaine des prête-noms».
Pour appuyer ses dires, le premier ministre s'est inspiré de la manchette de La Presse rapportant que trois des quatre enfants de Mme Marois, tous étudiants, ont versé le maximum permis par la loi, 3000 $, pour financer la campagne au leadership de leur mère en 2005.
L'aînée de la famille, alors responsable d'un club vidéo, a pour sa part contribué à hauteur de 2600 $.Pour M. Charest, cette affaire illustre le double discours que tient la chef de l'opposition officielle en matière d'éthique.
«La chef de l'opposition officielle rit des Québécois. Elle se moque des Québécois en faisant la morale», a lancé le premier ministre à l'Assemblée nationale au cours d'un échange acrimonieux pendant lequel les deux chefs se sont invectivés sans ménagement.
«Les Québécois ont devant eux le spectacle d'une personne qui s'est présentée la semaine dernière drapée d'un foulard blanc, disant: Je suis pure, je respecte les plus hauts standards, pas juste de loi, de pureté. Or, on apprend au fil des jours (...) qu'elle faisait exactement le contraire de ce qu'elle prétendait», a ajouté M. Charest.
Piquée au vif, la chef péquiste a exigé de son homologue libéral qu'il révèle le nom des donateurs qui ont financé ses campagnes à la direction en 1993 et en 1998.
«Ni ma mère ni mes enfants n'auront de contrats d'asphalte ni de permis de garderie», a-t-elle fait remarquer.
Mme Marois en a rajouté, disant préférer le soutien financier des membres de sa famille à celui de Karlheinz Schreiber, le lobbyiste extradé en Allemagne qui avait versé des centaines de milliers de dollars à l'ancien chef conservateur Brian Mulroney.
«Je préfère être financée par ma famille que par Karlheinz Schreiber qui est en prison. D'ailleurs, est-ce que le premier ministre peut nous dire si c'est 10 000 $ ou 30 000 $ que son frère a négocié avec ce marchand d'armes?», a relevé la leader souverainiste.
Plus tard dans un communiqué, Mme Marois a défendu la légitimité des dons versés par ses enfants. La loi et les règles de financement des partis politiques ont été respectées, a-t-elle assuré.
Au bureau du Directeur général des élections (DGE), une porte-parole a fait savoir que les dons provenant des proches et des familles étaient tout à fait légaux.
«Rien dans la loi n'empêche des membres de la famille d'un politicien à contribuer à une campagne de financement, pour autant que le plafond des contributions est respecté et que le versement est par chèque», a dit la porte-parole.
Quant à eux, les leaders des deux autres partis d'opposition à l'Assemblée nationale ont eu des réactions divergentes sur la nature du financement de la campagne de Mme Marois.
Pour Amir Khadir, de Québec solidaire, il est dans l'ordre des choses que des proches participent au financement politique.
Mais pour le chef de l'Action démocratique, Gérard Deltell, les montants versés par les enfants de Mme Marois suggèrent l'utilisation de prête-noms.
«Mme Marois prend ses enfants pour contribuer à son financement. De très jeunes adultes, des gens à l'école, des gens aux études. Je ne connais pas grand monde qui peuvent donner 3000 $ (...) que ce soit ses enfants qui font cet exercice-là, c'est décevant», a-t-il dit.
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Au plaisir!
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Limite-le à 1000$ (supposition). Dans une entreprise, 5 personnes pouvaient donner 3 000$ chacun alors que dans la nouvelle proposition tu auras 15 personnes à 1 000$. Ça change quoi?Acrux a écrit : [...]
Comment on empêche la favorisation de tinamis par rapport à leur dons? En limitant le montant du don par personne.
Pas par famille ou par entreprise, par personne !
Dernière modification par Beppo le jeu. mai 27, 2010 4:46 pm, modifié 1 fois.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Premièrement, je ne crois pas qu'on puisse considérer ses enfants comme des étudiants ordinaires. Papa est quand même très très fortuné, ils sont pas sur les prêts et bourses certain eux alors ca reste plausible qu'ils aient la capacité financière de faire un tel don.
Sinon ca me fait cette effet-là cette nouvelle.
Ce sont ses enfants et sa famille come on, personne va en retirer de privilège et ce ne sont certainement pas les seuls à encourager un proche dans un campagne électorale quand même. 





Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Malike a écrit : Premièrement, je ne crois pas qu'on puisse considérer ses enfants comme des étudiants ordinaires. Papa est quand même très très fortuné, ils sont pas sur les prêts et bourses certain eux alors ca reste plausible qu'ils aient la capacité financière de faire un tel don.Sinon ca me fait cette effet-là cette nouvelle.
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Ce sont ses enfants et sa famille come on, personne va en retirer de privilège et ce ne sont certainement pas les seuls à encourager un proche dans un campagne électorale quand même.

Les enfants de Pauline Marois ont dû avoir de l'argent. Leurs parents sont millionnaires.
Dernière modification par Lison48 le ven. mai 28, 2010 5:46 am, modifié 1 fois.
Lison de Gatineau
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Acrux a écrit : La «généreuse» parenté de Pauline Marois
(Québec) Au moment où ils étaient étudiants ou sans emploi lucratif, les enfants de Pauline Marois ont puissamment contribué au financement de la campagne de leur mère pour se faire élire à la tête du Parti québécois en 2005.
Trois des quatre enfants de Mme Marois ont versé le maximum permis par la loi, 3000 $, pour financer leur mère. Félix, étudiant en éducation physique âgé de 24 ans, Francois-Christophe, étudiant en biologie de 22 ans, et Jean-Sébastien, qui, à 20 ans, étudiait aux HEC, ont chacun donné le maximum admissible, 3000 $. L'aînée, Catherine, alors responsable d'un club vidéo, a fourni 2600 $.
Wow... Accrux... quel scoop.....

Voyons, on vient de découvrir un réseau très important de propagande "séparatiste"..... youyouyou.....
Cibole.... les enfants de Pauline ont contribué à sa campagne comme chef de parti....









Dernière modification par Placeress le jeu. mai 27, 2010 6:31 pm, modifié 1 fois.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Beppo a écrit : Je viens de comprendre. Quand dans ma famille, mes neveux ou nièces feront des ventes de gugusses pour ramasser des fonds pour leur école ou leur passe-temps, je ne contribuerai plus. Je croyais normal qu'entre membre d'une même famille on s'épaule mais cet époque me semble révolue.
Ah bin coudon!




Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Cass! a écrit : Ben la il est évident que ce ne sont pas les enfants qui ont contribué mais qu'ILS ONT SERVIS DE PRETE NOMS.
Je suis telllllllement contente que tout cela sorte au grand jours, j'espère que ca servira a quelques choses et que les prochaines élections et le prochain premier ministre agisse d'une façon plus éclairé, plus transparente, plus "légal" .
Finalement ce n'est pas le Québec qui est dans le trouble mais ses dirigeants loll vaut mieux en rire héhé.
Ses enfants ont servi de prête nom..... eee.... non, ils sont ses enfants, et ils ont contribué à la campagne de leur mère... avec l'argent de papa fort probablement... et ils sont 3..... eeee..... ça fait 9 milles dollars... on peut quand même rester les deux pieds sur terre un ti-peu.....
Un peu normal que les enfants contribuent au maximum prévu par la lois à la campagne de leur mère.... voyons là....
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Si mon pere se présentais au élection je serais ben fiere de lui mais je suis pas sur que j'irais lui donner mes sous a cet age on a besoin de notre argent.
Mais si c'est vrai qu'ils sont riche ca change la donne je les savais aisé mais pas millionaire.
Mais si c'est vrai qu'ils sont riche ca change la donne je les savais aisé mais pas millionaire.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Cass! a écrit : Si mon pere se présentais au élection je serais ben fiere de lui mais je suis pas sur que j'irais lui donner mes sous a cet age on a besoin de notre argent.
Mais si c'est vrai qu'ils sont riche ca change la donne je les savais aisé mais pas millionaire.
Le conjoint de Mme. Marois est millionnaire, ça toujours été d'actualité publique... donc... 3 milles dollars par enfant... c'est du p'tit change pour toi pis moi.....