Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Mise à jour: 12/04/2010 18:29
Accusations de corruption au PLQ
Bellemare vide son sac
(Agence QMI)
L’ancien ministre de la Justice Marc Bellemare s’est vidé le cœur au cours d’une entrevue accordée à l’émission Enquête de Radio-Canada au sujet de pratiques pour le moins douteuses au sein du gouvernement Charest durant l’année qu’il en a fait partie.
M. Bellemare a notamment révélé au cours de cette entrevue qu’il avait eu connaissance d’échanges d'importantes sommes d'argent liquide accompagnées de listes de noms entre un permanent du parti et un individu considéré comme étant un collecteur influent du parti. Il dit en avoir informé le premier ministre Jean Charest et s’en être plaint auprès de celui-ci. Le collecteur de fonds en question serait un entrepreneur du milieu de la construction.
Marc Bellemare soutient également que les gens qui étaient considérés comme étant des collecteurs influents et significatifs du Parti libéral du Québec avaient leur mot à dire sur plusieurs nominations, dont des nominations de juges, du fait qu'il y avait des retours d'ascenseurs qui étaient exigés et qu'il fallait placer certaines personnes.
L’ancien ministre, qui est retourné à la pratique privée du droit lorsqu’il a quitté la politique provinciale en 2004, affirme même qu’il a lui-même procédé à diverses nominations, dont des nominations de juges, dans ce genre de contexte, c’est-à-dire, parce qu’il était l’objet de pressions de la part de collecteurs de fonds. Il dit l’avoir fait à trois reprises.
Marc Bellemare dit qu’encore là il en a parlé au premier ministre. Il dit s’en être plaint à ce dernier à l'automne 2003 comme au printemps 2004.
La carrière de Marc Bellemare en politique provinciale a été très courte, rappelle Radio-Canada sur son site Internet, ajoutant qu’il en garde un très mauvais souvenir.
«Ça m'inspire le dégoût, et c'est pour ça que je suis parti au printemps 2004», a déclaré l’ancien ministre dans l’entrevue accordée au journaliste Alain Gravel, de l’émission Enquête.
Pour l'instant, indique la société d’État, Marc Bellemare refuse de donner publiquement les noms des collecteurs de fonds dont il est question. «Il ne veut pas non plus les révéler au directeur général des élections, en qui il n'a pas confiance, peut-on lire sur le site Web de Radio-Canada. Il conteste d'ailleurs la citation à comparaître qu'il lui a envoyée pour le forcer à témoigner. M. Bellemare espère toujours témoigner devant une commission parlementaire, où il jouirait d'une immunité totale.»
Il y a quelques semaines, Marc Bellemare avait dit publiquement qu'il avait déjà fait part au premier ministre d'informations embarrassantes par rapport au Parti libéral du Québec, ce qu'a nié M. Charest.
Marc Bellemare avait été élu en avril 2003 dans la circonscription de Vanier; il a quitté la politique provinciale un an plus tard.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 82923.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Accusations de corruption au PLQ
Bellemare vide son sac
(Agence QMI)
L’ancien ministre de la Justice Marc Bellemare s’est vidé le cœur au cours d’une entrevue accordée à l’émission Enquête de Radio-Canada au sujet de pratiques pour le moins douteuses au sein du gouvernement Charest durant l’année qu’il en a fait partie.
M. Bellemare a notamment révélé au cours de cette entrevue qu’il avait eu connaissance d’échanges d'importantes sommes d'argent liquide accompagnées de listes de noms entre un permanent du parti et un individu considéré comme étant un collecteur influent du parti. Il dit en avoir informé le premier ministre Jean Charest et s’en être plaint auprès de celui-ci. Le collecteur de fonds en question serait un entrepreneur du milieu de la construction.
Marc Bellemare soutient également que les gens qui étaient considérés comme étant des collecteurs influents et significatifs du Parti libéral du Québec avaient leur mot à dire sur plusieurs nominations, dont des nominations de juges, du fait qu'il y avait des retours d'ascenseurs qui étaient exigés et qu'il fallait placer certaines personnes.
L’ancien ministre, qui est retourné à la pratique privée du droit lorsqu’il a quitté la politique provinciale en 2004, affirme même qu’il a lui-même procédé à diverses nominations, dont des nominations de juges, dans ce genre de contexte, c’est-à-dire, parce qu’il était l’objet de pressions de la part de collecteurs de fonds. Il dit l’avoir fait à trois reprises.
Marc Bellemare dit qu’encore là il en a parlé au premier ministre. Il dit s’en être plaint à ce dernier à l'automne 2003 comme au printemps 2004.
La carrière de Marc Bellemare en politique provinciale a été très courte, rappelle Radio-Canada sur son site Internet, ajoutant qu’il en garde un très mauvais souvenir.
«Ça m'inspire le dégoût, et c'est pour ça que je suis parti au printemps 2004», a déclaré l’ancien ministre dans l’entrevue accordée au journaliste Alain Gravel, de l’émission Enquête.
Pour l'instant, indique la société d’État, Marc Bellemare refuse de donner publiquement les noms des collecteurs de fonds dont il est question. «Il ne veut pas non plus les révéler au directeur général des élections, en qui il n'a pas confiance, peut-on lire sur le site Web de Radio-Canada. Il conteste d'ailleurs la citation à comparaître qu'il lui a envoyée pour le forcer à témoigner. M. Bellemare espère toujours témoigner devant une commission parlementaire, où il jouirait d'une immunité totale.»
Il y a quelques semaines, Marc Bellemare avait dit publiquement qu'il avait déjà fait part au premier ministre d'informations embarrassantes par rapport au Parti libéral du Québec, ce qu'a nié M. Charest.
Marc Bellemare avait été élu en avril 2003 dans la circonscription de Vanier; il a quitté la politique provinciale un an plus tard.
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Dernière modification par Lison48 le lun. avr. 12, 2010 9:28 pm, modifié 1 fois.
Lison de Gatineau
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 12 avril 2010 à 20h26 | Mis à jour à 20h46
Charest va envoyer une mise en demeure à Bellemare
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Le premier ministre Jean Charest fera parvenir mardi une mise en demeure à l'ancien ministre de la Justice, Marc Bellemare, le sommant de se rétracter. Me Bellemare y est allé de déclarations percutantes aujourd'hui soulignant qu'il avait été témoin d'échange d'argent liquide entre un important bailleur de fonds du PLQ et un permanent du PLQ.
Pour Me Bellemare ce bailleur de fond était même intervenu en faveur de trois candidat au poste de Juge à Cour du Québec, des nominations auxquelles Me Bellemare, ministre de la Justice pendant un an, avait acquiescé.
À Biloxi, au Missisippi, M. Charest a communiqué son intention à la vice-première ministre Nahalie Normandeau. S'il ne se rétracte pas, Me Bellemare s'expose à des poursuites en justice pour libelle diffamatoire.
Me Bellemare veut comparaître devant une commission parlementaire spéciale ou une commission d'enquête sur la construction, des forums qui lui garantiraient l'immunité contre d'éventuelles poursuites. Le gouvernement souhaite plutôt qu'il rencontre les enquêteurs du Directeur général des élections, Marcel Blanchet.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Charest va envoyer une mise en demeure à Bellemare
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Le premier ministre Jean Charest fera parvenir mardi une mise en demeure à l'ancien ministre de la Justice, Marc Bellemare, le sommant de se rétracter. Me Bellemare y est allé de déclarations percutantes aujourd'hui soulignant qu'il avait été témoin d'échange d'argent liquide entre un important bailleur de fonds du PLQ et un permanent du PLQ.
Pour Me Bellemare ce bailleur de fond était même intervenu en faveur de trois candidat au poste de Juge à Cour du Québec, des nominations auxquelles Me Bellemare, ministre de la Justice pendant un an, avait acquiescé.
À Biloxi, au Missisippi, M. Charest a communiqué son intention à la vice-première ministre Nahalie Normandeau. S'il ne se rétracte pas, Me Bellemare s'expose à des poursuites en justice pour libelle diffamatoire.
Me Bellemare veut comparaître devant une commission parlementaire spéciale ou une commission d'enquête sur la construction, des forums qui lui garantiraient l'immunité contre d'éventuelles poursuites. Le gouvernement souhaite plutôt qu'il rencontre les enquêteurs du Directeur général des élections, Marcel Blanchet.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Quel sera la tactique de Jean Charest? Probablement la même utilisée par la FTQ quand elle a été attaquée, l'attaque, le démenti ou la couleuvre pour distraire.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Charest qui tombe dans les menaces...Doit-on vraiment être surpris?
Et je vous rappelle que cet homme là nous gouverne....
Et je vous rappelle que cet homme là nous gouverne....

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Tiens, est-ce que Monsieur Charest serait descendu de son %$&$?*?%* de nuage et cesserait de faire la sourde oreille? Pourquoi est ce qu'il faut que sa LE touche personnellement pour qu'il daigne s'interéssé à ce qu'il se passe ici
Il a certainement quelque chose a se reprocher s'il réagit ainsi...

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Ouffff.... une bombe ça là...... et d'un homme plus que crédible....... ça va fesser fort....
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Placeress a écrit : Ouffff.... une bombe ça là...... et d'un homme plus que crédible....... ça va fesser fort....
Assez pour faire tomber Charest?
Hmmm...ce serait trop beau!
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Allégations de trafic d'influence
Charest menace de poursuivre Bellemare
Mise à jour le lundi 12 avril 2010 à 21 h 37
Le Parti libéral du Québec (PLQ) dément catégoriquement les propos de Marc Bellemare qui, en entrevue à Radio-Canada, dit avoir été au centre d'un trafic d'influence de collecteurs de fonds importants du parti.
En entrevue au Téléjournal de Radio-Canada, la vice-première ministre du Québec et ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, a indiqué qu'une mise en demeure sera envoyée à Marc Bellemare pour qu'il se rétracte, sinon il sera poursuivi.
La ministre Normandeau a affirmé que les allégations de l'ex-ministre libéral étaient « fausses ».
Toujours en entrevue au réseau RDI, la ministre a évité à deux reprises des questions sur la possibilité de permettre à Marc Bellemarre de témoigner devant une commissison d'enquête publique, affirmant qu'il peut s'adresser au directeur général des élections et ses enquêteurs.
Marc Bellemarre a déjà dit qu'il ne faisait pas confiance au DGE, qu'il qualifie d'« homme de main » de Jean Charest.
La ministre Normandeau se demande par ailleurs quel est « l'agenda » de l'ex-ministre de la Justice du Québec.
De son côté, le ministre des Finances, Raymond Bachand, a qualifié les paroles de M. Bellemare d'inacceptables. Il a ajouté que le PLQ, selon lui, respecte les règles de financement des partis politiques. « Des sacs de cash? Moi, je le crois pas. J'ai pas vu de cash dans aucun des financements depuis quatre ans que je suis là. J'en voyais pas quand j'étais au Parti québécois non plus », a-t-il déclaré.
Au chapitre de la nomination des juges, il a ajouté « si le ministre de la Justice a nommé des juges avec lesquels il était en désaccord, c'est son jugement qu'il faut questionner. »
Pour sa part, Québec solidaire a réagi en demandant au premier ministre Charest de choisir entre la démission ou le déclenchement d'une enquête publique.
« Il est urgent de déclencher une commission d'enquête élargie. Tout semble démontrer que gouvernement est sous influence. Alors, soit il laisse M. Bellemare témoigner devant une commission parlementaire pour que la lumière soit faite, soit M. Charest démissionne immédiatement, car dans l'état actuel des choses, avec un budget matraque qui favorise les riches amis du parti, la confiance du public est presque irrémédiablement brisée », a déclaré le porte-parole Amir Khadir.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... reax.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Charest menace de poursuivre Bellemare
Mise à jour le lundi 12 avril 2010 à 21 h 37
Le Parti libéral du Québec (PLQ) dément catégoriquement les propos de Marc Bellemare qui, en entrevue à Radio-Canada, dit avoir été au centre d'un trafic d'influence de collecteurs de fonds importants du parti.
En entrevue au Téléjournal de Radio-Canada, la vice-première ministre du Québec et ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, a indiqué qu'une mise en demeure sera envoyée à Marc Bellemare pour qu'il se rétracte, sinon il sera poursuivi.
La ministre Normandeau a affirmé que les allégations de l'ex-ministre libéral étaient « fausses ».
Toujours en entrevue au réseau RDI, la ministre a évité à deux reprises des questions sur la possibilité de permettre à Marc Bellemarre de témoigner devant une commissison d'enquête publique, affirmant qu'il peut s'adresser au directeur général des élections et ses enquêteurs.
Marc Bellemarre a déjà dit qu'il ne faisait pas confiance au DGE, qu'il qualifie d'« homme de main » de Jean Charest.
La ministre Normandeau se demande par ailleurs quel est « l'agenda » de l'ex-ministre de la Justice du Québec.
De son côté, le ministre des Finances, Raymond Bachand, a qualifié les paroles de M. Bellemare d'inacceptables. Il a ajouté que le PLQ, selon lui, respecte les règles de financement des partis politiques. « Des sacs de cash? Moi, je le crois pas. J'ai pas vu de cash dans aucun des financements depuis quatre ans que je suis là. J'en voyais pas quand j'étais au Parti québécois non plus », a-t-il déclaré.
Au chapitre de la nomination des juges, il a ajouté « si le ministre de la Justice a nommé des juges avec lesquels il était en désaccord, c'est son jugement qu'il faut questionner. »
Pour sa part, Québec solidaire a réagi en demandant au premier ministre Charest de choisir entre la démission ou le déclenchement d'une enquête publique.
« Il est urgent de déclencher une commission d'enquête élargie. Tout semble démontrer que gouvernement est sous influence. Alors, soit il laisse M. Bellemare témoigner devant une commission parlementaire pour que la lumière soit faite, soit M. Charest démissionne immédiatement, car dans l'état actuel des choses, avec un budget matraque qui favorise les riches amis du parti, la confiance du public est presque irrémédiablement brisée », a déclaré le porte-parole Amir Khadir.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Myrica a écrit : [...]
Assez pour faire tomber Charest?
Hmmm...ce serait trop beau!
Ça va vraiment pousser vers une enquête publique..... et ça pourrait faire comme le PLQ au Fédéral... ça peut faire très mal oui.....
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
On dirait un abcès qui n'arrête pas d'enfler semaine après semaine, mois après mois. Il faut que ça éclate.
Depuis qu'ils sont au pouvoir ce n'est que magouilles par dessus magouilles, ils défendent des positions becs et ongles qui n'ont aucun sens. Même au départ avec le mont Orford c'était douteux. Ils ont baissés les impôts et refusés de hausser la tvq alors que la planète au grand complet voyait la tempête de merde qui s'en venait. Eux niaient en se pétant les bretelles... Et ils ont étés réélus. Il faut que ça cesse parce que je n'aime pas du tout l'endroit ou ils sont en train de nous trainer.
Si le courage de Marc Bellemare peut avoir un effet d'entrainement et en faire parler d'autres.
Depuis qu'ils sont au pouvoir ce n'est que magouilles par dessus magouilles, ils défendent des positions becs et ongles qui n'ont aucun sens. Même au départ avec le mont Orford c'était douteux. Ils ont baissés les impôts et refusés de hausser la tvq alors que la planète au grand complet voyait la tempête de merde qui s'en venait. Eux niaient en se pétant les bretelles... Et ils ont étés réélus. Il faut que ça cesse parce que je n'aime pas du tout l'endroit ou ils sont en train de nous trainer.
Si le courage de Marc Bellemare peut avoir un effet d'entrainement et en faire parler d'autres.
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
- NainDeJardin
- Immortel du Domaine
- Messages : 19561
- Inscription : jeu. oct. 30, 2003 1:00 am
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Placeress a écrit : [...]
Ça va vraiment pousser vers une enquête publique..... et ça pourrait faire comme le PLQ au Fédéral... ça peut faire très mal oui.....
Ça serait vraiment pas un luxe de faire une enquête sur cette bande de crosseurs-là!




- geneviève-2
- Immortel du Domaine
- Messages : 13820
- Inscription : jeu. août 25, 2005 12:00 am
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Je suis d'accord avec Amir Khadir une commission d'enquête ou la démission de Jean Charest.
Je ne reçois pas les messages éclairs
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
geneviève-2 a écrit : Je suis d'accord avec Amir Khadir une commission d'enquête ou la démission de Jean Charest.
Tout à fait.....
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Pensez vous que CHarest va encore faire la sourde oreille? (fais tellement longtemps que j'ai je suis plus la politique,je me trouve naive de poser la question mais avec lui onne sait jamais
)

- mllecoconut
- Magicien des Mots
- Messages : 3056
- Inscription : mer. oct. 04, 2006 12:00 am
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Le problème c'est qu'il n'est surement pas le seul à être corrompu. S'il est le seul à démissionner, les autres vont continuer. C'est le gouvernement au complet qu'il faudrait remplacer en espérant que d'autres fasse mieux.geneviève-2 a écrit : Je suis d'accord avec Amir Khadir une commission d'enquête ou la démission de Jean Charest.
C'est dommage pour ceux qui sont dans ce "nid de guêpes" et qui sont honnêtes, ca éclabousse sur tout le monde malheureusement.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
mllecoconut a écrit : [...]
Le problème c'est qu'il n'est surement pas le seul à être corrompu. S'il est le seul à démissionner, les autres vont continuer. C'est le gouvernement au complet qu'il faudrait remplacer en espérant que d'autres fasse mieux.
C'est dommage pour ceux qui sont dans ce "nid de guêpes" et qui sont honnêtes, ca éclabousse sur tout le monde malheureusement.
C'est vrai.... ce qu'il faut, c'est une enquête publique......
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
L'ex-ministre Bellemare lance sa bombe
Il affirme avoir été forcé de nommer des juges sous la pression de contributeurs du PLQ
Antoine Robitaille 13 avril 2010 Québec
Québec — L'ancien ministre de la Justice Marc Bellemare a lâché sa bombe, développant les allégations «embarrassantes» qu'il évoquait depuis un mois. Mais Jean Charest entend dès aujourd'hui le mettre en demeure de se rétracter et de s'excuser.
Dans des entrevues accordées à Radio-Canada et à TVA, M. Bellemare a soutenu avoir été contraint, lorsqu'il faisait partie du gouvernement Charest en 2003-2004, de nommer à des postes de juges certaines personnes pour satisfaire des collecteurs influents du Parti libéral du Québec. Au moins un de ceux-ci évoluait dans le domaine de la construction, a-t-il précisé.
M. Bellemare soutient avoir dénoncé en vain au premier ministre Charest ce mode de nomination sous influence. «Je m'en suis plaint à l'automne 2003 comme au printemps 2004 [...] en disant: "Je me demandais qui nommait les juges. C'était le ministre de la Justice ou c'était tel ou tel qui avait collecté significativement des fonds pour le parti qui avait à prendre la décision?" Je m'en plaignais, mais ça ne changeait pas, parce qu'il fallait agir dans ce sens-là», a relaté l'ancien ministre. Le gouvernement du Québec nomme les juges de la Cour du Québec et des tribunaux administratifs.
M. Bellemare affirme que les collecteurs de fonds du parti «ne se gênaient pas pour solliciter des nominations de ma part à l'époque, en 2003 et en 2004, en tenant compte du fait qu'il y avait des retours d'ascenseurs qui étaient exigés, qu'il fallait "placer notre monde", comme on disait à l'époque». Les collecteurs de fonds du PLQ auraient aussi, aux dires de M. Bellemare, empêché la réforme des tribunaux administratifs qu'il avait entamée. «On sentait qu'il y avait un veto financier sur certains projets de loi.»
Ces dernières semaines, Jean Charest a mis au défi son ancien collègue de révéler ce qu'il savait, affirmant que M. Bellemare ne l'avait jamais informé de quelque irrégularité que ce soit. Ce qui a conduit ce dernier à déclarer que le premier ministre «ment comme il respire». Dans une interview accordée au Devoir, le 26 mars, Jean Charest avait toutefois nuancé ses propos en ces termes: «Je n'ai pas une mémoire parfaite, je suis comme vous. Avec le temps. Les affaires d'il y a cinq, dix ou quinze ans, évidemment...»
Échanges d'argent comptant
D'ailleurs, aux allégations de trafic d'influence, M. Bellemare a ajouté, dans son entrevue à Radio-Canada, des fracassants récits sur le «financement douteux» du PLQ. À deux reprises, l'avocat aurait par exemple été témoin d'échanges de «sommes substantielles» en argent comptant. Ces échanges de billets auraient eu lieu dans un lieu public et à la permanence du Parti libéral.
Du reste, Le Devoir a rencontré de façon fortuite M. Bellemare hier matin dans le train Québec-Montréal. L'avocat a alors indiqué que dès «cette semaine», il entend contester en Cour supérieure l'assignation à comparaître que lui a fait parvenir fin mars le directeur général des élections. «Moi, je ne parle pas au DGE», a-t-il tranché, soutenant que ce dernier jouait le jeu du premier ministre dans ce dossier. À Radio-Canada, il a ajouté ce qui suit: «Le premier ministre qui, en Chambre, décide que je devrais aller m'adresser au DGE et 30 minutes plus tard, le téléphone sonne au bureau pour que j'aille rencontrer le DGE. J'ai trouvé que ça manquait d'indépendance et d'impartialité. Je trouvais que le DGE agissait comme un homme de main du premier ministre, et ça m'agace.»
Le DGE avait convoqué l'ancien politicien le 26 mars à 10h à ses bureaux. Mais la veille, «monsieur Bellemare et son avocat ont demandé un délai» au DGE. Le service juridique de ce dernier a jugé la demande raisonnable et lui a accordé, a précisé le service de communication du DGE hier. «Une nouvelle assignation lui a été remise par huissier pour le 22 avril prochain.»
Le 22 mars, M. Bellemare avait toutefois dit qu'il accepterait, comme le souhaitaient les partis d'opposition, de témoigner au Parlement, devant la Commission de l'administration publique. Le gouvernement a empêché qu'un tel scénario se produise en s'opposant à une motion déposée par le PQ, l'ADQ et QS.
Poursuivre Bellemare?
Les allégations de l'ancien ministre libéral avaient été niées en bloc par la vice-première ministre, Nathalie Normandeau, avant que Jean Charest, en déplacement aux États-Unis, fasse savoir son intention de mettre en demeure son ancien ministre de se rétracter. «Si j'étais premier ministre du Québec, je poursuivrais M. Bellemare. Nous allons assumer toutes nos responsabilités parce qu'on ne peut pas permettre à M. Bellemare d'affirmer des choses qui sont fausses qui ne correspondent ni à la vérité, ni à la réalité.» En vertu de la Loi électorale, il est interdit aux entreprises de contribuer à la caisse des partis politiques. Mme Normandeau a soutenu que le PLQ s'était toujours conformé aux règles. «On n'a pas d'informations qui nous laissent croire qu'il y a du financement illégal qui s'est fait au Parti libéral du Québec», a-t-elle certifié.
Demande de démission
Du côté des partis d'opposition, on s'indignait hier soir. Par courriel, le chef de l'ADQ, Gérard Deltell, a réagi en ces termes: «Le premier ministre n'a plus le choix: il doit absolument demander à Marc Bellemare de se présenter en commission parlementaire. Il faut absolument aller au fond des choses. C'est l'institution du premier ministre et celle des juges qui sont entachées. Jean Charest ne peut plus se cacher!»
La présidente de Québec solidaire, Françoise David, dans un communiqué, a soutenu que si les allégations de M. Bellemare s'avéraient fondées, «M. Charest et son gouvernement n'auront d'autre choix que de démissionner et de se soumettre au jugement du peuple en déclenchant des élections». L'unique député de QS, Amir Khadir, a déploré le fait que le gouvernement ait «systématiquement refusé», dans les derniers mois, de «faire la lumière sur les nombreuses allégations». Cela démontre selon lui l'urgence de tenir une commission d'enquête élargie. «Tout semble démontrer que le gouvernement est sous influence», a commenté le député de Mercier, réclamant que M. Bellemare commence par témoigner le plus rapidement possible devant une commission parlementaire.
***
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Il affirme avoir été forcé de nommer des juges sous la pression de contributeurs du PLQ
Antoine Robitaille 13 avril 2010 Québec
Québec — L'ancien ministre de la Justice Marc Bellemare a lâché sa bombe, développant les allégations «embarrassantes» qu'il évoquait depuis un mois. Mais Jean Charest entend dès aujourd'hui le mettre en demeure de se rétracter et de s'excuser.
Dans des entrevues accordées à Radio-Canada et à TVA, M. Bellemare a soutenu avoir été contraint, lorsqu'il faisait partie du gouvernement Charest en 2003-2004, de nommer à des postes de juges certaines personnes pour satisfaire des collecteurs influents du Parti libéral du Québec. Au moins un de ceux-ci évoluait dans le domaine de la construction, a-t-il précisé.
M. Bellemare soutient avoir dénoncé en vain au premier ministre Charest ce mode de nomination sous influence. «Je m'en suis plaint à l'automne 2003 comme au printemps 2004 [...] en disant: "Je me demandais qui nommait les juges. C'était le ministre de la Justice ou c'était tel ou tel qui avait collecté significativement des fonds pour le parti qui avait à prendre la décision?" Je m'en plaignais, mais ça ne changeait pas, parce qu'il fallait agir dans ce sens-là», a relaté l'ancien ministre. Le gouvernement du Québec nomme les juges de la Cour du Québec et des tribunaux administratifs.
M. Bellemare affirme que les collecteurs de fonds du parti «ne se gênaient pas pour solliciter des nominations de ma part à l'époque, en 2003 et en 2004, en tenant compte du fait qu'il y avait des retours d'ascenseurs qui étaient exigés, qu'il fallait "placer notre monde", comme on disait à l'époque». Les collecteurs de fonds du PLQ auraient aussi, aux dires de M. Bellemare, empêché la réforme des tribunaux administratifs qu'il avait entamée. «On sentait qu'il y avait un veto financier sur certains projets de loi.»
Ces dernières semaines, Jean Charest a mis au défi son ancien collègue de révéler ce qu'il savait, affirmant que M. Bellemare ne l'avait jamais informé de quelque irrégularité que ce soit. Ce qui a conduit ce dernier à déclarer que le premier ministre «ment comme il respire». Dans une interview accordée au Devoir, le 26 mars, Jean Charest avait toutefois nuancé ses propos en ces termes: «Je n'ai pas une mémoire parfaite, je suis comme vous. Avec le temps. Les affaires d'il y a cinq, dix ou quinze ans, évidemment...»
Échanges d'argent comptant
D'ailleurs, aux allégations de trafic d'influence, M. Bellemare a ajouté, dans son entrevue à Radio-Canada, des fracassants récits sur le «financement douteux» du PLQ. À deux reprises, l'avocat aurait par exemple été témoin d'échanges de «sommes substantielles» en argent comptant. Ces échanges de billets auraient eu lieu dans un lieu public et à la permanence du Parti libéral.
Du reste, Le Devoir a rencontré de façon fortuite M. Bellemare hier matin dans le train Québec-Montréal. L'avocat a alors indiqué que dès «cette semaine», il entend contester en Cour supérieure l'assignation à comparaître que lui a fait parvenir fin mars le directeur général des élections. «Moi, je ne parle pas au DGE», a-t-il tranché, soutenant que ce dernier jouait le jeu du premier ministre dans ce dossier. À Radio-Canada, il a ajouté ce qui suit: «Le premier ministre qui, en Chambre, décide que je devrais aller m'adresser au DGE et 30 minutes plus tard, le téléphone sonne au bureau pour que j'aille rencontrer le DGE. J'ai trouvé que ça manquait d'indépendance et d'impartialité. Je trouvais que le DGE agissait comme un homme de main du premier ministre, et ça m'agace.»
Le DGE avait convoqué l'ancien politicien le 26 mars à 10h à ses bureaux. Mais la veille, «monsieur Bellemare et son avocat ont demandé un délai» au DGE. Le service juridique de ce dernier a jugé la demande raisonnable et lui a accordé, a précisé le service de communication du DGE hier. «Une nouvelle assignation lui a été remise par huissier pour le 22 avril prochain.»
Le 22 mars, M. Bellemare avait toutefois dit qu'il accepterait, comme le souhaitaient les partis d'opposition, de témoigner au Parlement, devant la Commission de l'administration publique. Le gouvernement a empêché qu'un tel scénario se produise en s'opposant à une motion déposée par le PQ, l'ADQ et QS.
Poursuivre Bellemare?
Les allégations de l'ancien ministre libéral avaient été niées en bloc par la vice-première ministre, Nathalie Normandeau, avant que Jean Charest, en déplacement aux États-Unis, fasse savoir son intention de mettre en demeure son ancien ministre de se rétracter. «Si j'étais premier ministre du Québec, je poursuivrais M. Bellemare. Nous allons assumer toutes nos responsabilités parce qu'on ne peut pas permettre à M. Bellemare d'affirmer des choses qui sont fausses qui ne correspondent ni à la vérité, ni à la réalité.» En vertu de la Loi électorale, il est interdit aux entreprises de contribuer à la caisse des partis politiques. Mme Normandeau a soutenu que le PLQ s'était toujours conformé aux règles. «On n'a pas d'informations qui nous laissent croire qu'il y a du financement illégal qui s'est fait au Parti libéral du Québec», a-t-elle certifié.
Demande de démission
Du côté des partis d'opposition, on s'indignait hier soir. Par courriel, le chef de l'ADQ, Gérard Deltell, a réagi en ces termes: «Le premier ministre n'a plus le choix: il doit absolument demander à Marc Bellemare de se présenter en commission parlementaire. Il faut absolument aller au fond des choses. C'est l'institution du premier ministre et celle des juges qui sont entachées. Jean Charest ne peut plus se cacher!»
La présidente de Québec solidaire, Françoise David, dans un communiqué, a soutenu que si les allégations de M. Bellemare s'avéraient fondées, «M. Charest et son gouvernement n'auront d'autre choix que de démissionner et de se soumettre au jugement du peuple en déclenchant des élections». L'unique député de QS, Amir Khadir, a déploré le fait que le gouvernement ait «systématiquement refusé», dans les derniers mois, de «faire la lumière sur les nombreuses allégations». Cela démontre selon lui l'urgence de tenir une commission d'enquête élargie. «Tout semble démontrer que le gouvernement est sous influence», a commenté le député de Mercier, réclamant que M. Bellemare commence par témoigner le plus rapidement possible devant une commission parlementaire.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Tout à fait mais Charest a un gouvernement majoritaire actuellement, la seule chose qui pourrait le faire plonger c'est le peuple Québéquois qui se soulève et demande un renversement de gouvernement. Pas mêlant, il faudrait une mini-guerre civile pour l'enlever de son poste, pas drôle mais c'est la réalité.Placeress a écrit : Ouffff.... une bombe ça là...... et d'un homme plus que crédible....... ça va fesser fort....
C'est bien certain que Charest n'autorisera jamais une commission d'enquête sur ce sujet comme il l'a fait pour la construction. Actuellement, il a tous les pouvoir en étant majoritaire, c'est lui qui décide, point à la ligne. C'est le Big Brother du Québec et élu par les québequois.
Je peux déjà imaginer la suite... Il va poursuive en justice Bellemare, le procès va durer 3-4 ans jusqu'au prochaine élection et Charest va se retirer de la politique les poches pleine de nos beaux dollars.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Il pourrait être poussé à la porte par son parti. Les libéraux sont très fort dans les jeux de coulisses, Ça serait une bonne stratégie pour faire diverssion ,ils sont passé maitre là dedans.Frasie a écrit : [...]
Tout à fait mais Charest a un gouvernement majoritaire actuellement, la seule chose qui pourrait le faire plonger c'est le peuple Québéquois qui se soulève et demande un renversement de gouvernement. Pas mêlant, il faudrait une mini-guerre civile pour l'enlever de son poste, pas drôle mais c'est la réalité.
C'est bien certain que Charest n'autorisera jamais une commission d'enquête sur ce sujet comme il l'a fait pour la construction. Actuellement, il a tous les pouvoir en étant majoritaire, c'est lui qui décide, point à la ligne. C'est le Big Brother du Québec et élu par les québequois.
Je peux déjà imaginer la suite... Il va poursuive en justice Bellemare, le procès va durer 3-4 ans jusqu'au prochaine élection et Charest va se retirer de la politique les poches pleine de nos beaux dollars.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Frasie a écrit : [...]
Tout à fait mais Charest a un gouvernement majoritaire actuellement, la seule chose qui pourrait le faire plonger c'est le peuple Québéquois qui se soulève et demande un renversement de gouvernement. Pas mêlant, il faudrait une mini-guerre civile pour l'enlever de son poste, pas drôle mais c'est la réalité.
C'est bien certain que Charest n'autorisera jamais une commission d'enquête sur ce sujet comme il l'a fait pour la construction. Actuellement, il a tous les pouvoir en étant majoritaire, c'est lui qui décide, point à la ligne. C'est le Big Brother du Québec et élu par les québequois.
Je peux déjà imaginer la suite... Il va poursuive en justice Bellemare, le procès va durer 3-4 ans jusqu'au prochaine élection et Charest va se retirer de la politique les poches pleine de nos beaux dollars.
Je sais qu'il est majoritaire, mais un gouvernement en place accusé de corruption par un ancien ministre de la justice qui à quitté son parti de lui-même, avec tout ce qui sort dans le domaine de la construction depuis plusieurs mois...... ça ne pourra pas se terminer ainsi....
Marc Bellemare est un avocat renommé, qui défend des victimes de prestations de la SAAQ, qui est très fort dans son domaine, en sortant dans les médias ainsi, il sait très bien ce qu'il fait, tout est calculé.....
Charest sera poussé à démissionner de son parti, et le suivant n'aura pas le choix de demander un enquête publique, c'est beaucoup trop gros actuellement ce qui se passe.