Le gas de schiste
Re: Le gas de schiste
Le Québec fait peur à l'industrie gazière et pétrolière
Le Québec n'a pas beaucoup d'expérience en matière de pétrole et de gaz, mais il a déjà une très mauvaise réputation auprès de l'industrie. À cause de la controverse sur le gaz de schiste, la province est maintenant considérée comme un des pires endroits du Canada et du monde pour investir dans l'exploration et l'exploitation d'hydrocarbures.
C'est ce qu'indique le dernier sondage réalisé par l'Institut Fraser auprès de 478 sociétés pétrolières et gazières actives dans le monde. Ensemble, ces entreprises ont injecté 60% des sommes dépensées dans ce secteur l'an dernier. Au Canada, le Québec est considéré par l'industrie comme un des endroits les moins attrayants pour y investir. Il vient à l'avant-dernier rang, devant les Territoires du Nord-Ouest.
À l'échelle mondiale, le Québec obtient le pire classement depuis qu'il a été inclus dans le sondage, en 2009. Cette année-là, la Belle Province était classée par l'industrie au 68e rang sur 143 pays ou territoires. L'an dernier, il était 77e sur 133 et cette année, il a dégringolé à la 92e place sur les 136 pays et territoires représentés dans le sondage.
«La polémique autour de l'exploitation du gaz de schiste au Québec donne certainement une image négative de la province aux sociétés pétrolières mondiales»?, estime un des coauteurs de l'étude, Gerry Angevine, qui est économiste principal à l'Institut Fraser.
Les entreprises sondées ont donné leur avis sur 17 aspects de leur environnement d'affaires, de la réglementation à la fiscalité en passant par la sécurité et la stabilité politique.
Les opposants au gaz de schiste ne sont pas les seuls à trouver la réglementation déficiente. Les entreprises ont la même opinion, selon le sondage.
Le Québec obtient d'ailleurs sa pire note à ce chapitre. Il arrive 17e parmi les pires administrations sondées dans le monde, alors qu'il était 55e l'an dernier.
L'auteur de l'étude attribue cette mauvaise note aux changements apportés par le gouvernement dans les règles du jeu pour répondre à l'opposition croissante des citoyens. «L'industrie n'avait aucune idée de ce qui s'en venait, explique-t-il. Les sociétés qui exerçaient des activités d'exploration et planifiaient la production depuis plusieurs années avec l'approbation du gouvernement se retrouvent bloquées.»
Récriminations
Invités à commenter leur évaluation, les représentants des entreprises sondées ont souligné l'hystérie qui entoure le débat sur le gaz de schiste au Québec et les fausses informations divulguées par des «écologistes trop zélés».
Mais l'industrie adresse des reproches à presque toutes les administrations, y compris celles qui offrent un meilleur accueil que le Québec.
Par exemple, en Alberta, classée 51e dans le monde, l'administration est jugée très lente à accorder des permis de forage.
Globalement, c'est en Amérique du Nord, en Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande que les entreprises pétrolières et gazières se sentent les mieux accueillies.
Quatre États américains font partie du top 10 année après année. Il s'agit du Mississippi, de l'Oklahoma, du Texas et de l'Alabama.
À l'inverse, les pires endroits sont le Venezuela d'Hugo Chavez, l'Équateur, la Bolivie, l'Iran et le Kazakhstan. Ces pays se retrouvaient eux aussi au dernier rang dans les sondages précédents.
L'Institut Fraser est un organisme indépendant qui défend le principe du libre marché. Son premier sondage mondial sur l'industrie pétrolière et gazière remonte à 2007. Le Québec y figure depuis 2009.
Les résultats complets du sondage 2011 sont publiés à l'adresse http://www.institutfraser.org" onclick="window.open(this.href);return false;
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... oliere.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Le Québec n'a pas beaucoup d'expérience en matière de pétrole et de gaz, mais il a déjà une très mauvaise réputation auprès de l'industrie. À cause de la controverse sur le gaz de schiste, la province est maintenant considérée comme un des pires endroits du Canada et du monde pour investir dans l'exploration et l'exploitation d'hydrocarbures.
C'est ce qu'indique le dernier sondage réalisé par l'Institut Fraser auprès de 478 sociétés pétrolières et gazières actives dans le monde. Ensemble, ces entreprises ont injecté 60% des sommes dépensées dans ce secteur l'an dernier. Au Canada, le Québec est considéré par l'industrie comme un des endroits les moins attrayants pour y investir. Il vient à l'avant-dernier rang, devant les Territoires du Nord-Ouest.
À l'échelle mondiale, le Québec obtient le pire classement depuis qu'il a été inclus dans le sondage, en 2009. Cette année-là, la Belle Province était classée par l'industrie au 68e rang sur 143 pays ou territoires. L'an dernier, il était 77e sur 133 et cette année, il a dégringolé à la 92e place sur les 136 pays et territoires représentés dans le sondage.
«La polémique autour de l'exploitation du gaz de schiste au Québec donne certainement une image négative de la province aux sociétés pétrolières mondiales»?, estime un des coauteurs de l'étude, Gerry Angevine, qui est économiste principal à l'Institut Fraser.
Les entreprises sondées ont donné leur avis sur 17 aspects de leur environnement d'affaires, de la réglementation à la fiscalité en passant par la sécurité et la stabilité politique.
Les opposants au gaz de schiste ne sont pas les seuls à trouver la réglementation déficiente. Les entreprises ont la même opinion, selon le sondage.
Le Québec obtient d'ailleurs sa pire note à ce chapitre. Il arrive 17e parmi les pires administrations sondées dans le monde, alors qu'il était 55e l'an dernier.
L'auteur de l'étude attribue cette mauvaise note aux changements apportés par le gouvernement dans les règles du jeu pour répondre à l'opposition croissante des citoyens. «L'industrie n'avait aucune idée de ce qui s'en venait, explique-t-il. Les sociétés qui exerçaient des activités d'exploration et planifiaient la production depuis plusieurs années avec l'approbation du gouvernement se retrouvent bloquées.»
Récriminations
Invités à commenter leur évaluation, les représentants des entreprises sondées ont souligné l'hystérie qui entoure le débat sur le gaz de schiste au Québec et les fausses informations divulguées par des «écologistes trop zélés».
Mais l'industrie adresse des reproches à presque toutes les administrations, y compris celles qui offrent un meilleur accueil que le Québec.
Par exemple, en Alberta, classée 51e dans le monde, l'administration est jugée très lente à accorder des permis de forage.
Globalement, c'est en Amérique du Nord, en Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande que les entreprises pétrolières et gazières se sentent les mieux accueillies.
Quatre États américains font partie du top 10 année après année. Il s'agit du Mississippi, de l'Oklahoma, du Texas et de l'Alabama.
À l'inverse, les pires endroits sont le Venezuela d'Hugo Chavez, l'Équateur, la Bolivie, l'Iran et le Kazakhstan. Ces pays se retrouvaient eux aussi au dernier rang dans les sondages précédents.
L'Institut Fraser est un organisme indépendant qui défend le principe du libre marché. Son premier sondage mondial sur l'industrie pétrolière et gazière remonte à 2007. Le Québec y figure depuis 2009.
Les résultats complets du sondage 2011 sont publiés à l'adresse http://www.institutfraser.org" onclick="window.open(this.href);return false;
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... oliere.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Le gas de schiste
Pour une fois que c'est positif être en queue du classement.
Je ne suis pas inquiète, ces entreprises trouveront à polluer ailleurs.

Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

- Diplodocus
- Modeste Jacasseur
- Messages : 126
- Inscription : sam. mai 28, 2011 11:18 am
Re: Le gas de schiste
Je veux bien que les entreprises qui ne sont pas responsables s'en aillent polluer ailleurs.Malike a écrit : Pour une fois que c'est positif être en queue du classement.Je ne suis pas inquiète, ces entreprises trouveront à polluer ailleurs.
Éventuellement par contre, il va falloir se positionner et décider ce que l'on veux faire au Québec, parce que jusqu'à maintenant, on rejette toute forme d'énergie:
- le nucléaire est trop risqué;
- le charbon est trop polluant;
- les sables bitumineux consomment beaucoup d'eau et polluent l'environnement;
- les barrages détruisent des rivières et inondent des territoires;
- L'éolienne fait du bruit et pollue visuellement;
et maintenant les gaz de schiste
À ce compte, je suggère d'investir dans les cheveaux...

Re: Le gas de schiste
Diplodocus a écrit : [...]
Je veux bien que les entreprises qui ne sont pas responsables s'en aillent polluer ailleurs.
Éventuellement par contre, il va falloir se positionner et décider ce que l'on veux faire au Québec, parce que jusqu'à maintenant, on rejette toute forme d'énergie:
- le nucléaire est trop risqué;
- le charbon est trop polluant;
- les sables bitumineux consomment beaucoup d'eau et polluent l'environnement;
- les barrages détruisent des rivières et inondent des territoires;
- L'éolienne fait du bruit et pollue visuellement;
et maintenant les gaz de schiste
À ce compte, je suggère d'investir dans les cheveaux...
Le nucléaire est effectivement très risqué.......voir le Japon. Il me semble qu'il faut vouloir étirer la sauce pour prétendre le contraire.
Pour les gazs de schiste, les protestations visent à placer un moratoire sur son développement et non à l'interdire, Il y a assez de données présentement pour mettre un sérieux doute sur la fracturation du roc, l'écoulement de produits chimiques dans les nappes phréatiques, etc. Sans compter qu'il est totalement abusif de donner aux cie le droit de retonnir d'une journée à l,autre pour installer un puits dans ta cour, sans que les citoyens aient un mot à dire et sans que l,ensemble des citoyens reçoivent les redevances adéquates pour vendre ainsi nos ressources naturelles. Ce n'est pas dire non........c'est dire qu'il n'y a aucune fucking raison que ça se fasse tout croche, comme si on était un pays sous-développé tout content de voir une compagnie venir s'installer ici apporter un peu d'ouvrage. Quand la richesse t'appartient c'est toi qui pose les conditions à ceux qui veulent l'exploiter et cela prend un gouvernement de vendu pour avoir voulu tenter le contraire. L'odieux de la chose appartient à Normandeau et non aux citoyens qui réclament que cela se fasse de façon digne dans le respect de tous.
Un peu la même chose pour l'éolien. C'est certain que si comme citoyen, tu choisis de vivre à la campagne, dans le calme et la nature qu'il peut être désolant de voir un parc d'éoliennes s'installer si près de chez toi que le bruit t'empêche de dormir. Es-tu contre l'éolien pour autant?.......non, tu es contre les façons de faire du crétin qui a pensé que cette façon de faire faisait bien du bon sens. Il y a des étendues désertiques, pleins d'endroits qui peuvent servir pour en installer, dans certains pays, elles sont même installées carrément dans l,eau, permettant ainsi de pas pas nuire aux populations environnantes. Encore ici, le procédé, le produit n'est pas en cause mais la façon impertinente de soit le gouvernement ou les industries avec la bénédiction du gouvernement, ont de procéder à l'installation des systèmes éoliens.
Les barrages.....ont en a déjà, ils ont fait notre fierté et continue à le faire. Sauf que ceux qui peuvent être faits maintenant le sont à perte vu le prix sur le marché international de notre électricité. Le Vermont l'achèterait à 5,8¢/kWh et il revient à 6,4¢ le kWh à Hydro-Québec pour construire les 4 barrages sur La Romaine si toutefois les taux d'intérêt ne grimpent jamais.... qu'on m,explique la règle mathématique qui a pu être à la base du calcul déficitaire d'un tel projet? et qui en plus de ns coûter de l'argent en vient à détruire des milliers de kilomètres carrées de notre nature.
Tellement simple de dire que le monde chiale tout le temps et sont contre tout projet d'utilisation de notre énergie. Est-ce à dire qu'avoir le bon sens de réfléchir à ce que cela soit fait dans le respect des citoyens, de la nature dont ns dépendons et du futur de nos enfants est contre-productif et utopiste ?......
- Diplodocus
- Modeste Jacasseur
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Re: Le gas de schiste
Le nucléaire peut être plus risqué, sauf qu'il ne faut pas comparer avec le Japon. Les centrales ne se font plus de cette façon et surtout, elle ne se bâtisse pas sur le bord de l’océan, face au tsunami. Ce n'est pas la forme d'énergie que je privilégie de toute façon.tuberale a écrit : [...]
Le nucléaire est effectivement très risqué.......voir le Japon. Il me semble qu'il faut vouloir étirer la sauce pour prétendre le contraire.
Pour les gazs de schiste, les protestations visent à placer un moratoire sur son développement et non à l'interdire, Il y a assez de données présentement pour mettre un sérieux doute sur la fracturation du roc, l'écoulement de produits chimiques dans les nappes phréatiques, etc. Sans compter qu'il est totalement abusif de donner aux cie le droit de retonnir d'une journée à l,autre pour installer un puits dans ta cour, sans que les citoyens aient un mot à dire et sans que l,ensemble des citoyens reçoivent les redevances adéquates pour vendre ainsi nos ressources naturelles. Ce n'est pas dire non........c'est dire qu'il n'y a aucune fucking raison que ça se fasse tout croche, comme si on était un pays sous-développé tout content de voir une compagnie venir s'installer ici apporter un peu d'ouvrage. Quand la richesse t'appartient c'est toi qui pose les conditions à ceux qui veulent l'exploiter et cela prend un gouvernement de vendu pour avoir voulu tenter le contraire. L'odieux de la chose appartient à Normandeau et non aux citoyens qui réclament que cela se fasse de façon digne dans le respect de tous.
Un peu la même chose pour l'éolien. C'est certain que si comme citoyen, tu choisis de vivre à la campagne, dans le calme et la nature qu'il peut être désolant de voir un parc d'éoliennes s'installer si près de chez toi que le bruit t'empêche de dormir. Es-tu contre l'éolien pour autant?.......non, tu es contre les façons de faire du crétin qui a pensé que cette façon de faire faisait bien du bon sens. Il y a des étendues désertiques, pleins d'endroits qui peuvent servir pour en installer, dans certains pays, elles sont même installées carrément dans l,eau, permettant ainsi de pas pas nuire aux populations environnantes. Encore ici, le procédé, le produit n'est pas en cause mais la façon impertinente de soit le gouvernement ou les industries avec la bénédiction du gouvernement, ont de procéder à l'installation des systèmes éoliens.
Les barrages.....ont en a déjà, ils ont fait notre fierté et continue à le faire. Sauf que ceux qui peuvent être faits maintenant le sont à perte vu le prix sur le marché international de notre électricité. Le Vermont l'achèterait à 5,8¢/kWh et il revient à 6,4¢ le kWh à Hydro-Québec pour construire les 4 barrages sur La Romaine si toutefois les taux d'intérêt ne grimpent jamais.... qu'on m,explique la règle mathématique qui a pu être à la base du calcul déficitaire d'un tel projet? et qui en plus de ns coûter de l'argent en vient à détruire des milliers de kilomètres carrées de notre nature.
Tellement simple de dire que le monde chiale tout le temps et sont contre tout projet d'utilisation de notre énergie. Est-ce à dire qu'avoir le bon sens de réfléchir à ce que cela soit fait dans le respect des citoyens, de la nature dont ns dépendons et du futur de nos enfants est contre-productif et utopiste ?......
L'électricité, si on désire passer aux voitures électriques, il va falloir y penser.
Je pense effectivement que l'on s'oppose sur tout et nos gouvernements, de toute façon, n'ont pas de plan bien précis à ce sujet, ce qui fait qu'on tourne en rond. Il va falloir se brancher un jour (sans jeu de mot) car le pétrole ne sera pas éternel. Pis un steak sur le BBQ électrique, pas pour moi

Re: Le gas de schiste
tuberale a écrit : [...]
Le nucléaire est effectivement très risqué.......voir le Japon. Il me semble qu'il faut vouloir étirer la sauce pour prétendre le contraire.
Pour les gazs de schiste, les protestations visent à placer un moratoire sur son développement et non à l'interdire, Il y a assez de données présentement pour mettre un sérieux doute sur la fracturation du roc, l'écoulement de produits chimiques dans les nappes phréatiques, etc. Sans compter qu'il est totalement abusif de donner aux cie le droit de retonnir d'une journée à l,autre pour installer un puits dans ta cour, sans que les citoyens aient un mot à dire et sans que l,ensemble des citoyens reçoivent les redevances adéquates pour vendre ainsi nos ressources naturelles. Ce n'est pas dire non........c'est dire qu'il n'y a aucune fucking raison que ça se fasse tout croche, comme si on était un pays sous-développé tout content de voir une compagnie venir s'installer ici apporter un peu d'ouvrage. Quand la richesse t'appartient c'est toi qui pose les conditions à ceux qui veulent l'exploiter et cela prend un gouvernement de vendu pour avoir voulu tenter le contraire. L'odieux de la chose appartient à Normandeau et non aux citoyens qui réclament que cela se fasse de façon digne dans le respect de tous.
Un peu la même chose pour l'éolien. C'est certain que si comme citoyen, tu choisis de vivre à la campagne, dans le calme et la nature qu'il peut être désolant de voir un parc d'éoliennes s'installer si près de chez toi que le bruit t'empêche de dormir. Es-tu contre l'éolien pour autant?.......non, tu es contre les façons de faire du crétin qui a pensé que cette façon de faire faisait bien du bon sens. Il y a des étendues désertiques, pleins d'endroits qui peuvent servir pour en installer, dans certains pays, elles sont même installées carrément dans l,eau, permettant ainsi de pas pas nuire aux populations environnantes. Encore ici, le procédé, le produit n'est pas en cause mais la façon impertinente de soit le gouvernement ou les industries avec la bénédiction du gouvernement, ont de procéder à l'installation des systèmes éoliens.
Les barrages.....ont en a déjà, ils ont fait notre fierté et continue à le faire. Sauf que ceux qui peuvent être faits maintenant le sont à perte vu le prix sur le marché international de notre électricité. Le Vermont l'achèterait à 5,8¢/kWh et il revient à 6,4¢ le kWh à Hydro-Québec pour construire les 4 barrages sur La Romaine si toutefois les taux d'intérêt ne grimpent jamais.... qu'on m,explique la règle mathématique qui a pu être à la base du calcul déficitaire d'un tel projet? et qui en plus de ns coûter de l'argent en vient à détruire des milliers de kilomètres carrées de notre nature.
Tellement simple de dire que le monde chiale tout le temps et sont contre tout projet d'utilisation de notre énergie. Est-ce à dire qu'avoir le bon sens de réfléchir à ce que cela soit fait dans le respect des citoyens, de la nature dont ns dépendons et du futur de nos enfants est contre-productif et utopiste ?......


Re: Le gas de schiste
tuberale a écrit : Le Québec fait peur à l'industrie gazière et pétrolière
Le Québec n'a pas beaucoup d'expérience en matière de pétrole et de gaz, mais il a déjà une très mauvaise réputation auprès de l'industrie. À cause de la controverse sur le gaz de schiste, la province est maintenant considérée comme un des pires endroits du Canada et du monde pour investir dans l'exploration et l'exploitation d'hydrocarbures.
C'est ce qu'indique le dernier sondage réalisé par l'Institut Fraser auprès de 478 sociétés pétrolières et gazières actives dans le monde. Ensemble, ces entreprises ont injecté 60% des sommes dépensées dans ce secteur l'an dernier. Au Canada, le Québec est considéré par l'industrie comme un des endroits les moins attrayants pour y investir. Il vient à l'avant-dernier rang, devant les Territoires du Nord-Ouest.
À l'échelle mondiale, le Québec obtient le pire classement depuis qu'il a été inclus dans le sondage, en 2009. Cette année-là, la Belle Province était classée par l'industrie au 68e rang sur 143 pays ou territoires. L'an dernier, il était 77e sur 133 et cette année, il a dégringolé à la 92e place sur les 136 pays et territoires représentés dans le sondage.
«La polémique autour de l'exploitation du gaz de schiste au Québec donne certainement une image négative de la province aux sociétés pétrolières mondiales»?, estime un des coauteurs de l'étude, Gerry Angevine, qui est économiste principal à l'Institut Fraser.
Les entreprises sondées ont donné leur avis sur 17 aspects de leur environnement d'affaires, de la réglementation à la fiscalité en passant par la sécurité et la stabilité politique.
Les opposants au gaz de schiste ne sont pas les seuls à trouver la réglementation déficiente. Les entreprises ont la même opinion, selon le sondage.
Le Québec obtient d'ailleurs sa pire note à ce chapitre. Il arrive 17e parmi les pires administrations sondées dans le monde, alors qu'il était 55e l'an dernier.
L'auteur de l'étude attribue cette mauvaise note aux changements apportés par le gouvernement dans les règles du jeu pour répondre à l'opposition croissante des citoyens. «L'industrie n'avait aucune idée de ce qui s'en venait, explique-t-il. Les sociétés qui exerçaient des activités d'exploration et planifiaient la production depuis plusieurs années avec l'approbation du gouvernement se retrouvent bloquées.»
Récriminations
Invités à commenter leur évaluation, les représentants des entreprises sondées ont souligné l'hystérie qui entoure le débat sur le gaz de schiste au Québec et les fausses informations divulguées par des «écologistes trop zélés».
Mais l'industrie adresse des reproches à presque toutes les administrations, y compris celles qui offrent un meilleur accueil que le Québec.
Par exemple, en Alberta, classée 51e dans le monde, l'administration est jugée très lente à accorder des permis de forage.
Globalement, c'est en Amérique du Nord, en Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande que les entreprises pétrolières et gazières se sentent les mieux accueillies.
Quatre États américains font partie du top 10 année après année. Il s'agit du Mississippi, de l'Oklahoma, du Texas et de l'Alabama.
À l'inverse, les pires endroits sont le Venezuela d'Hugo Chavez, l'Équateur, la Bolivie, l'Iran et le Kazakhstan. Ces pays se retrouvaient eux aussi au dernier rang dans les sondages précédents.
L'Institut Fraser est un organisme indépendant qui défend le principe du libre marché. Son premier sondage mondial sur l'industrie pétrolière et gazière remonte à 2007. Le Québec y figure depuis 2009.
Les résultats complets du sondage 2011 sont publiés à l'adresse http://www.institutfraser.org" onclick="window.open(this.href);return false;
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... oliere.php" onclick="window.open(this.href);return false;

En plus on n'exploite pas ce qui est avantageux et permanent comme la géothermie, les hydroliennes, la récupération du méthane ou le solaire.
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Re: Le gas de schiste
Diplodocus a écrit : [...]
Le nucléaire peut être plus risqué, sauf qu'il ne faut pas comparer avec le Japon. Les centrales ne se font plus de cette façon et surtout, elle ne se bâtisse pas sur le bord de l’océan, face au tsunami. Ce n'est pas la forme d'énergie que je privilégie de toute façon.
L'électricité, si on désire passer aux voitures électriques, il va falloir y penser.
Je pense effectivement que l'on s'oppose sur tout et nos gouvernements, de toute façon, n'ont pas de plan bien précis à ce sujet, ce qui fait qu'on tourne en rond. Il va falloir se brancher un jour (sans jeu de mot) car le pétrole ne sera pas éternel. Pis un steak sur le BBQ électrique, pas pour moi
Parfaitement d'accord que nos gouvernements n'ont pas de plan précis, du moins quand on sort de l,après carrière qu'il projette faire après la politique pour recevoir de ces Cie ce qu'ils ont dilapidé de notre fortune collective.
Regarde l'ouverture de la première usine solaire au Brésil....ainsi que le projet semblable en Angleterre
http://lenergiedavancer.com/a-macae-edf ... um=twitter" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.guardian.co.uk/environment/2 ... ional-grid" onclick="window.open(this.href);return false;
Il y a de quoi fouiller là-dedans ici très certainement vu que le Qc, malgré nos hivers est un des meilleurs endroits au monde paraît-il pour l'énergie solaire. En plus de réduire l'émission de CO2, on mise plus sur l'énergie renouvelable dans ce projet que d'épuiser celle qui ne l'est pas.
Pour le nucléaire, ns ne sommes pas tant à l'abri que cela ici......
http://www.radio-canada.ca/regions/maur ... ly-2.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
si c'est si différent qu'au Japon et dix fois plus sécuritaire que le vieux nucléaire en place à Fukushima......comment il peut y avoir des fuites? L’Allemagne, si dynamique, si économiquement performante décide de clore l'aventure nucléaire ainsi que plusieurs autres pays......sont-ils tous à côté de la plaque, chialeux , peureux et pas rapport?
Dernière modification par tuberale le lun. juin 27, 2011 10:44 pm, modifié 1 fois.
Re: Le gas de schiste
Les gaz de schiste
Intervenants : Marie-France Bazzo, Paul Arcand, Mario Dumont
Durée : 5:43 Date : 28/06/2011
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=105027" onclick="window.open(this.href);return false;
Intervenants : Marie-France Bazzo, Paul Arcand, Mario Dumont
Durée : 5:43 Date : 28/06/2011
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Gaz de schiste - Lucien Bouchard invite Québec à investir
1 octobre 2011 Actualités sur l'environnement
Mélissa Guillemette
La proposition de Lucien Bouchard de faire du gouvernement du Québec un partenaire dans le développement des gaz de schiste a fait bondir les environnementalistes.
Dans une allocution devant la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), à Victoriaville, le président de l'Association pétrolière et gazière du Québec a invité le gouvernement à investir avec le secteur privé pour l'exploitation de la filière énergétique controversée. «Je peux vous dire [...] qu'un grand nombre d'entreprises considéreraient comme bienvenue l'entrée en scène de l'État québécois comme partenaire, rapporte le journal local La Nouvelle Union. Et comme citoyen québécois, je souhaite vivement que puisse s'effectuer ce genre de coopération entre secteur public et secteur privé. De toute façon, cette synergie s'inscrit dans la tradition d'économie mixte qui, au Québec, s'est avérée bénéfique dans d'autres domaines.»
De plus, une participation directe du gouvernement dans l'industrie rassurerait les citoyens, a ajouté M. Bouchard.
Le président de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, André Bélisle, trouve cette proposition «absolument absurde». «On a été expropriés sur nos propres terres, les compagnies ont pris possession de la ressource, et au moment où ils reconnaissent des problèmes financiers de plus en plus sérieux, on invite la population à devenir partenaire via le gouvernement. C'est odieux.»
L'industrie veut faire payer aux Québécois une éventuelle faillite de l'exploitation au Québec, croit Serge Fortier, du Comité vigilance gaz de schiste Lotbinière. «On voit que l'industrie cherche des moyens pour se sortir la tête de l'eau et j'ai l'impression qu'ils veulent impliquer l'État, c'est-à-dire nous autres, les citoyens, dans les risques qu'ils courent de devoir quitter le Québec s'il n'y a pas d'acceptabilité sociale.» M. Fortier craint que le gouvernement du Québec réponde à cette invitation.
De plus, André Bélisle dénonce que l'ancien premier ministre du Québec se soit dit certain que les conclusions du comité d'évaluation environnementale stratégique seront favorables à l'exploitation des gaz de schiste, en entrevue à RDI.
La FCCQ, qui a invité hier M. Bouchard au cours de son congrès annuel portant cette année sur le développement économique durable, a donné son appui à la vision de Lucien Bouchard et voit dans le développement des gaz de schiste une façon pour les Québécois de «s'enrichir collectivement».
http://www.ledevoir.com/environnement/a ... a-investir" onclick="window.open(this.href);return false;
1 octobre 2011 Actualités sur l'environnement
Mélissa Guillemette
La proposition de Lucien Bouchard de faire du gouvernement du Québec un partenaire dans le développement des gaz de schiste a fait bondir les environnementalistes.
Dans une allocution devant la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), à Victoriaville, le président de l'Association pétrolière et gazière du Québec a invité le gouvernement à investir avec le secteur privé pour l'exploitation de la filière énergétique controversée. «Je peux vous dire [...] qu'un grand nombre d'entreprises considéreraient comme bienvenue l'entrée en scène de l'État québécois comme partenaire, rapporte le journal local La Nouvelle Union. Et comme citoyen québécois, je souhaite vivement que puisse s'effectuer ce genre de coopération entre secteur public et secteur privé. De toute façon, cette synergie s'inscrit dans la tradition d'économie mixte qui, au Québec, s'est avérée bénéfique dans d'autres domaines.»
De plus, une participation directe du gouvernement dans l'industrie rassurerait les citoyens, a ajouté M. Bouchard.
Le président de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, André Bélisle, trouve cette proposition «absolument absurde». «On a été expropriés sur nos propres terres, les compagnies ont pris possession de la ressource, et au moment où ils reconnaissent des problèmes financiers de plus en plus sérieux, on invite la population à devenir partenaire via le gouvernement. C'est odieux.»
L'industrie veut faire payer aux Québécois une éventuelle faillite de l'exploitation au Québec, croit Serge Fortier, du Comité vigilance gaz de schiste Lotbinière. «On voit que l'industrie cherche des moyens pour se sortir la tête de l'eau et j'ai l'impression qu'ils veulent impliquer l'État, c'est-à-dire nous autres, les citoyens, dans les risques qu'ils courent de devoir quitter le Québec s'il n'y a pas d'acceptabilité sociale.» M. Fortier craint que le gouvernement du Québec réponde à cette invitation.
De plus, André Bélisle dénonce que l'ancien premier ministre du Québec se soit dit certain que les conclusions du comité d'évaluation environnementale stratégique seront favorables à l'exploitation des gaz de schiste, en entrevue à RDI.
La FCCQ, qui a invité hier M. Bouchard au cours de son congrès annuel portant cette année sur le développement économique durable, a donné son appui à la vision de Lucien Bouchard et voit dans le développement des gaz de schiste une façon pour les Québécois de «s'enrichir collectivement».
http://www.ledevoir.com/environnement/a ... a-investir" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Le gas de schiste
Journal les echos de France. et plusieurs journaux francais, la décision a été rendu hier
Gaz de schiste : le gouvernement retire le permis de Total à Montélimar
Ecrit par
Thibaut MADELIN
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Le plan d'action du gouvernement incapable d'arrêter la spirale infernale
Tous ses articles L'espoir de Total de rendre « acceptable » les gaz de schiste en France aura fait long feu. Hier, le gouvernement a décidé d'abroger le permis d'exploration de la compagnie pétrolière à Montélimar (Drôme). L'américain Schuepbach s'est vu lui aussi retirer ses permis à Nant (Aveyron) et Villeneuve-de-Berg (Ardèche). « La loi du 13 juillet 2011 a permis d'interdire le recours en France à une technologie posant problème, à savoir la fracturation hydraulique, ont déclaré les ministres de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, et de l'Energie, Eric Besson. Pour ces trois permis, la loi aura conduit à leur abrogation. »
« Total déclare vouloir maintenant chercher des hydrocarbures classiques, donc non gaz de schiste, dans une zone où le potentiel est très limité et alors même que Total se désintéresse de la recherche du conventionnel sur le territoire terrestre français depuis des années, a expliqué Nathalie Kosciusko-Morizet. Et Total annonce aussi vouloir continuer à rechercher du gaz de schiste avec des techniques qui ne sont pas la fracturation hydraulique, or on sait aujourd'hui que ces techniques ne sont pas opérationnelles », a-t-elle ajouté. Le groupe pétrolier n'a pas commenté.
La Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC) a reçu le mois dernier les rapports de 64 détenteurs de permis de recherche, dans lesquels ceux-ci devaient préciser « les techniques employées ou envisagées ». Visant des huiles de schiste, des gaz de houille ou d'autres objectifs géologiques de type conventionnel, la plupart ont exclu le recours à la fracturation hydraulique, perçue comme dangereuse pour l'environnement. La DGEC avait jusqu'au 13 octobre pour rendre son verdict. Un déplacement du président de la République, qui se rend aujourd'hui dans le Gard, près de Nant, où Schuepbach voulait chercher des gaz de schiste, semble avoir précipité les choses.
T. M., Les Echos
Gaz de schiste : le gouvernement retire le permis de Total à Montélimar
Ecrit par
Thibaut MADELIN
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Le plan d'action du gouvernement incapable d'arrêter la spirale infernale
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« Total déclare vouloir maintenant chercher des hydrocarbures classiques, donc non gaz de schiste, dans une zone où le potentiel est très limité et alors même que Total se désintéresse de la recherche du conventionnel sur le territoire terrestre français depuis des années, a expliqué Nathalie Kosciusko-Morizet. Et Total annonce aussi vouloir continuer à rechercher du gaz de schiste avec des techniques qui ne sont pas la fracturation hydraulique, or on sait aujourd'hui que ces techniques ne sont pas opérationnelles », a-t-elle ajouté. Le groupe pétrolier n'a pas commenté.
La Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC) a reçu le mois dernier les rapports de 64 détenteurs de permis de recherche, dans lesquels ceux-ci devaient préciser « les techniques employées ou envisagées ». Visant des huiles de schiste, des gaz de houille ou d'autres objectifs géologiques de type conventionnel, la plupart ont exclu le recours à la fracturation hydraulique, perçue comme dangereuse pour l'environnement. La DGEC avait jusqu'au 13 octobre pour rendre son verdict. Un déplacement du président de la République, qui se rend aujourd'hui dans le Gard, près de Nant, où Schuepbach voulait chercher des gaz de schiste, semble avoir précipité les choses.
T. M., Les Echos
Gaz de schiste: des Québécois aux É.-U. pour «vérifier»
16 octobre 2011 à 16h16

Lise Millette
La Presse Canadienne
Avec l'objectif d'obtenir des réponses que l'industrie gazière refuse de lui fournir, une délégation québécoise opposée à l'exploitation et l'exploration des gaz de schiste s'est rendue aux États-Unis pour étudier quelle était la situation de cette région dans ce domaine.
Le groupe s'est dirigé vers la Pennsylvanie vendredi, et dans l'autobus de retour, dimanche, le porte-parole de la délégation, Serge Fortier, considérait que le déplacement leur avait permis d'en apprendre davantage.
La filière schiste existe depuis plus de 10 ans aux États-Unis. Les puits sont en pleine activité et les autorités environnementales et scientifiques ont déjà entre les mains les impacts de l'industrie sur le quotidien des gens vivant à proximité des installations.
Au cours de leur bref séjour, les opposants au gaz de schiste ont pu constater par eux-mêmes les conséquences de cette exploitation.
Ils ont notamment rencontré des citoyens -qui ont participé au film Gasland- composant avec de l'eau contaminée depuis que des puits ont été aménagés sur leurs territoires.
Outre ces citoyens, des professeurs d'université et des médecins leur ont fourni des informations jugées pertinentes pour la suite de leur combat contre l'industrie.
Le groupe Talisman Energy a aussi offert une visite d'une station de compression, un aménagement qui n'a pas encore fait son entrée au Québec, mais qui pourrait apparaître si l'industrie poursuit son essor.
Cet arrêt auprès de membres de l'industrie a laissé les participants de la caravane sur leur appétit.
«Nous n'avons pas été satisfaits, parce que les réponses qu'on souhaite avoir, on ne les a pas eues. On nous a servi encore le même discours», a mentionné Serge Fortier.
La délégation souhaitait en savoir plus, jugeant que le point de vue de l'industrie a été abondamment répandu, mais que l'embellie présentée par les promoteurs gaziers ne saurait traduire fidèlement la réalité.
«Pour nous, c'était un voyage dans le futur. Il y a énormément d'informations que l'industrie refuse ou ne peut pas nous donner. Alors il fallait aller chercher ces informations ailleurs», a indiqué Serge Fortier.
En tout, une cinquantaine de militants et d'élus municipaux ont participé à cette tournée en Pennsylvanie.
«Nous avons aussi confirmé plusieurs éléments au chapitre environnemental, de contamination de l'air et de l'eau. Vous savez, on ne remédie pas à la contamination de la nappe phréatique contaminée, pas plus qu'au tissu social défait par les divisions sociales créées», a-t-il ajouté.
Lundi, ils feront le point devant les médias pour résumer ce qu'ils ont appris.
«Tout le monde doit faire ses devoirs, avant que l'industrie ne s'installe et continue de violer le territoire, parce que nous considérons ça comme un viol. On ne nous a pas demandé de permission et on le fait sans avoir commandé une étude d'impact », a tranché M. Fortier.
http://www.cyberpresse.ca/environnement ... rifier.php" onclick="window.open(this.href);return false;
16 octobre 2011 à 16h16

Lise Millette
La Presse Canadienne
Avec l'objectif d'obtenir des réponses que l'industrie gazière refuse de lui fournir, une délégation québécoise opposée à l'exploitation et l'exploration des gaz de schiste s'est rendue aux États-Unis pour étudier quelle était la situation de cette région dans ce domaine.
Le groupe s'est dirigé vers la Pennsylvanie vendredi, et dans l'autobus de retour, dimanche, le porte-parole de la délégation, Serge Fortier, considérait que le déplacement leur avait permis d'en apprendre davantage.
La filière schiste existe depuis plus de 10 ans aux États-Unis. Les puits sont en pleine activité et les autorités environnementales et scientifiques ont déjà entre les mains les impacts de l'industrie sur le quotidien des gens vivant à proximité des installations.
Au cours de leur bref séjour, les opposants au gaz de schiste ont pu constater par eux-mêmes les conséquences de cette exploitation.
Ils ont notamment rencontré des citoyens -qui ont participé au film Gasland- composant avec de l'eau contaminée depuis que des puits ont été aménagés sur leurs territoires.
Outre ces citoyens, des professeurs d'université et des médecins leur ont fourni des informations jugées pertinentes pour la suite de leur combat contre l'industrie.
Le groupe Talisman Energy a aussi offert une visite d'une station de compression, un aménagement qui n'a pas encore fait son entrée au Québec, mais qui pourrait apparaître si l'industrie poursuit son essor.
Cet arrêt auprès de membres de l'industrie a laissé les participants de la caravane sur leur appétit.
«Nous n'avons pas été satisfaits, parce que les réponses qu'on souhaite avoir, on ne les a pas eues. On nous a servi encore le même discours», a mentionné Serge Fortier.
La délégation souhaitait en savoir plus, jugeant que le point de vue de l'industrie a été abondamment répandu, mais que l'embellie présentée par les promoteurs gaziers ne saurait traduire fidèlement la réalité.
«Pour nous, c'était un voyage dans le futur. Il y a énormément d'informations que l'industrie refuse ou ne peut pas nous donner. Alors il fallait aller chercher ces informations ailleurs», a indiqué Serge Fortier.
En tout, une cinquantaine de militants et d'élus municipaux ont participé à cette tournée en Pennsylvanie.
«Nous avons aussi confirmé plusieurs éléments au chapitre environnemental, de contamination de l'air et de l'eau. Vous savez, on ne remédie pas à la contamination de la nappe phréatique contaminée, pas plus qu'au tissu social défait par les divisions sociales créées», a-t-il ajouté.
Lundi, ils feront le point devant les médias pour résumer ce qu'ils ont appris.
«Tout le monde doit faire ses devoirs, avant que l'industrie ne s'installe et continue de violer le territoire, parce que nous considérons ça comme un viol. On ne nous a pas demandé de permission et on le fait sans avoir commandé une étude d'impact », a tranché M. Fortier.
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Gaz de schiste: il rentre troublé d'un voyage en Pennsylvanie. ''C'est pire que ce que je pensais'' - Jean-Claude Milot, maire de St-Luc-de-Vincennes.
Intervenants : Paul Arcand
Durée : 2:57
Date : 17/10/2011
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Intervenants : Paul Arcand
Durée : 2:57
Date : 17/10/2011
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