Le gas de schiste

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Gillo
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Le gas de schiste

Message par Gillo »

C'est passé il y a deux semaines mais je l'ai trouvé sur Youtube pour ceux qui ne l'on pas vu. Jean René Dufort nous montre caméra au poing c'est quoi la réalité du gas de Schiste. Étrange qu'aucun journalistes n'ont pas fait pareil et qu'aucun suivi n'a été effectué suite à ce reportage.



[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=5itRzf1Q ... r_embedded[/youtube]
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Anya
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Re: Le gas de schiste

Message par Anya »

:lol: Le gardien hystérique... c'est le cas de le dire, il fait des pieds et des mains pour cacher la caméra.
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Gillo
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Re: Le gas de schiste

Message par Gillo »

Ouais... En même temps j'ai de la compassion pour lui. Il ne fait que son travail le pauvre. Ça ne doit pas être évident de passer tes journées seul à côté d'un puits et de voir débarquer Jean René Dufort, être son patron je lui donnerais une augmentation de salaire sur le champs. Il a quand même essayé d'accomplir sa tache.

Sauf que cet agent ne doit pas être la 24 heures sur 24 et c'est pas mal débile de voir les conditions dans lesquels ces puits sont exploités, c'est vraiment "investissement minimum pour risques maximum". je ne me sentirais vraiment pas en sécurité d'avoir ces puits autour de chez moi.
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Gillo
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Re: Le gas de schiste

Message par Gillo »


Publié le 31 octobre 2010 à 06h00 | Mis à jour à 06h00

Gaz de schiste: zéro assurance contre l'eau polluée

Il y a des gens qui ne verront jamais...

Il y a des gens qui ne verront jamais un puits apparaître à 100 mètres de leur demeure ou de leur chalet, avec un va-et-vient incessant de camions pendant le forage, et un bassin de décantation d'où s'évaporent des produits toxiques...

Marc Beaulé

Résidant de Saint-Jean-Baptiste, l'auteur réagit à la lettre de Gaëtan Lafrance, intitulée «Comprendre sans saboter», qui a été publiée jeudi dernier.

Je vais faire comme le PDG de Talisman Energy qui, dans une audience du BAPE à laquelle j'assistais, mettait de l'avant son expérience pour prouver que son industrie était sans danger puisqu'il n'y avait eu aucune preuve de quoi que ce soit qui aurait pu démontrer le contraire...

Les camions de Talisman Energy sont venus faire vibrer mon rang en août dernier. Personne n'avait été prévenu, pas même le maire. M. Lafrance, j'ai tenté de faire ce que vous prétendez que l'on devrait faire: s'informer et ainsi comprendre avant de saboter. Contrairement à ce que vous pouvez laisser sous-entendre, les gens que j'ai croisés au travers ma quête du Saint-Graal de la vérité gazière ne sont, pour la grande majorité, que des citoyens ordinaires, nullement payés ou motivés par les groupes écologistes. Bien certainement que les groupes écolos viennent scander aussi leur colère, mais cette colère et la demande de retenue et de moratoire peuvent se comprendre un peu, pour autant que l'on garde l'esprit ouvert.

J'habite un secteur agricole de la Montérégie. Je puise mon eau potable dans la nappe phréatique. Cherchant à comprendre les tenants et aboutissants de ce dossier, j'ai contacté ma compagnie d'assurances habitation (Desjardins) afin de savoir ce qui pourrait advenir en cas d'un sinistre sur ma propriété ou encore si mon puits s'en trouvait pollué. Vous savez ce que l'on m'a répondu? Que je n'étais nullement couvert par ces assurances.

Toujours cherchant à comprendre, j'ai demandé à ce que l'on ajoute une telle couverture à ma police actuelle. Vous savez ce que l'on m'a répondu, M. Lafrance? Qu'aucune compagnie d'assurances au Canada ne couvrait ce type de dommage... Toujours en poursuivant ma quête du savoir, comme vous nous encouragez à le faire, j'ai questionné le BAC (Bureau d'assurances du Canada). Vous savez ce que l'on m'a répondu? La même chose, mais plus encore, que si un tel dommage arrivait à ma maison ou à mon puits, je devrais donc poursuivre personnellement la compagnie qui exploite le puits «fautif».

Le président de Junex a bien mentionné que chacun de ses puits avait une couverture de 10 millions de dollars pour de tels cas... Mais le hic dans tout ça, c'est que je devrai embaucher des avocats et des experts pour venir témoigner hors de tout doute que c'est bien la compagnie gazière qui a causé un tel dommage... Qui va m'aider à payer de tels frais? Mes assurances? Eh oui, j'ai posé la question, comme nous vous invitez à le faire afin de bien comprendre... Eh bien non, mes assurances ne m'aideront pas.Je serai seul contre une multinationale... Et le plus ironique dans tout ça, c'est que la compagnie gazière pourra embaucher les meilleurs experts et avocats pour discréditer les miens (si j'ai le moyen de les payer) et déduire ses dépenses de ses redevances puisque ça devient des «frais reliés à l'exploitation».

Lorsque j'ai soulevé cette question devant le BAPE, le premier soir des audiences publiques, le représentant des ressources naturelles de notre bon gouvernement a mentionné qu'il n'avait jamais entendu parler de ça, qu'il disait que c'était impossible que les compagnies d'assurances puissent se défiler ainsi. Tiens, tiens, un autre qui n'est pas si bien informé. Il aurait pu téléphoner au 1-888-desjardins avant la rencontre et il aurait eu sa réponse. Mais non, il se cachait derrière un titre, une fonction dans un ministère.

Et dans tout ça, cher M. Lafrance, ce que je trouve dommage, c'est que dans ce débat, il y a des gens comme vous qui ne verront jamais un puits apparaître à 100 mètres de leur demeure ou de leur chalet, avec un va-et-vient incessant de camions pendant le forage, vous n'aurez pas un bassin de décantation d'où s'évaporent des produits toxiques... Vous serez bien au chaud avec votre gaz naturel dans vos luxueuses demeures alors que nous, on subira tout le dommage et le désagrément.

Les arguments de gens comme vous qui nous demandent de tout accepter sans plier l'échine pour le bien commun alors que dans le fond, la très grande majorité des dollars engendrés par l'exploitation de nos ressources ne viendront pas enrichir la collectivité québécoise, mais les actionnaires.Lorsque vous êtes devant un miroir, êtes-vous réellement capable de vous dire que vous laisseriez forer un puits derrière votre maison ou que vous achèteriez une maison qui a comme voisin un puits de gaz de schiste avec des camions qui viennent sans arrêt pendant un mois? Vraiment? Si c'est le cas, je vous mets au défi d'échanger ma maison contre la vôtre et, comme on dit en région, «vos babines pourront suivre vos bottines»!

Je veux bien continuer de m'informer et chercher à comprendre tout ce qui se passe dans ce dossier. Je vois bien le travail de puissants lobbys qui grenouillent dans cette marre toxique, mais c'est curieux, ils semblent être bien plus du même côté que celui de l'industrie gazière. Tout comme vous d'ailleurs.

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Anya
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Re: Le gas de schiste

Message par Anya »

Gaz de schiste: le péril du mont Saint-Hilaire?
Publié le 10 novembre 2010 à 06h46 | Mis à jour à 06h46

Michel Girard
La Presse

(Montréal) Qui dit que l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste dans la Vallée-du-Richelieu ne mettront pas en péril le mont Saint-Hilaire, lequel a été nommé en 1978 première Réserve canadienne de la Biosphère dans le cadre du programme de l'UNESCO sur l'homme et la biosphère?

Comme rien, à l'heure actuelle, ne prouve le contraire, les mandataires de ce joyau mondial de la nature (avec sa forêt ancienne, ses 200 espèces d'oiseaux et nombre de mammifères et de plantes rares) lancent un cri d'alarme devant l'empressement du gouvernement Charest à aller de l'avant avec le gaz de schiste.

Dans le dossier du gaz de schiste (aussi appelé gaz de shale), je ne comprends pas le zèle du gouvernement Charest. D'une part, il a mandaté le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) de mener une vaste consultation publique afin de l'éclairer, entre autres, sur les dangers liés à l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste... Et, d'autre part, il permet à des sociétés pétrolières d'effectuer présentement des travaux de forage sur de controversés territoires habités, alors que le BAPE est loin d'avoir terminé son mandat.

C'est complètement illogique de donner le feu vert à des travaux de forage alors qu'on ne connaît pas l'impact potentiellement dévastateur que ces mêmes travaux pourraient avoir sur l'environnement du territoire exploré. Mettre la foreuse devant le BAPE, c'est comme mettre la charrue devant les boeufs. Ce n'est vraiment pas efficace!

Pour démontrer concrètement l'illogisme de la stratégie du gouvernement Charest dans le dossier du gaz de schiste, regardons justement ce qui se passe dans la Vallée-du-Richelieu.

À partir de lundi prochain, 15 novembre, le BAPE amorcera à Longueuil la «deuxième partie de l'audience publique» de la commission d'enquête sur le développement durable de l'industrie du gaz de schiste au Québec. Cette deuxième partie sera consacrée exclusivement à l'audition des mémoires des municipalités, des organismes et des groupes interpelés par le controversé dossier.

Eh bien, pendant que tout ce beau monde va parader devant le BAPE pour faire part aux commissaires de leurs inquiétudes, préoccupations, questions et recommandations, le gouvernement Charest, lui, permet notamment à la société Canadian Forest Oil, de Calgary, d'effectuer des travaux de forage dans la municipalité de Saint-Denis-sur-Richelieu.

En effet, la société a avisé les citoyens de la municipalité que les travaux de forage de son «puits stratigraphique vertical d'exploration» allaient commencer autour du 15 novembre, pour se terminer vers la fin de novembre. En vue préparer le forage, la société effectue depuis deux semaines sur le terrain des travaux de décapage de terre avec de la machinerie lourde.

«Nous aimerions vous signaler que ce forage vise à évaluer les couches géologiques présentes jusqu'à une profondeur de 1200 à 1300 mètres et d'y effectuer des carottages de la roche en place, afin de pouvoir en évaluer son potentiel», indique Canadian Forest Oil dans la lettre distribuée aux citoyens de Saint-Denis-sur-Richelieu, que le maire Jacques Villemaire nous a fait parvenir à notre demande.

Mais comble de l'ironie: «Enfin, nous devons vous souligner que notre compagnie se doit absolument de procéder à l'exécution de ces travaux de forage vertical, avant la fin de 2010, et ce, afin de protéger nos droits et intérêts dans le permis d'exploration obtenu dans votre région.»

Quelle situation ridicule! À cause de l'empressement du gouvernement Charest à lancer le Québec dans l'exploitation du gaz de schiste, les sociétés se dépêchent d'effectuer des travaux d'exploration pour protéger leurs droits et intérêts... sur le dos de la population. Comme si les citoyens des municipalités ciblées par le gaz de schiste n'avaient pas, eux, des droits et des intérêts à protéger!

Revenons à la Réserve de biosphère du mont Saint-Hilaire. Dans le mémoire présenté la semaine prochaine au BAPE, le directeur du Centre de la nature du mont Saint-Hilaire (et responsable de ladite Réserve mondiale), Kees Vanderheyden, souhaite sensibiliser le BAPE en apportant «une perspective en matière de protection de la biodiversité» de nos forêts, de nos bois, de nos couloirs forestiers et de nos milieux humides. Quand on parle de protection de la Réserve de biosphère du mont Saint-Hilaire, cela englobe non seulement la montagne, mais également le territoire environnant de Mont-Saint-Hilaire. lequel touche les écosystèmes, les espèces et les paysages de plusieurs autres municipalités telles que Saint-Mathias-sur-Richelieu, Otterburn Park, Saint-Charles-sur-Richelieu, Saint-Denis-sur-Richelieu, Saint-Jean-Baptiste, La Présentation.

Le Centre de la nature du mont Saint-Hilaire réclame la protection inconditionnelle des bois et milieux humides et l'interdiction de les fragmenter davantage; l'imposition aux exploiteurs de gaz de schiste d'une distance vitale à respecter par rapport à la forêt, aux bois et aux milieux humides; la protection intégrale de la biodiversité à court et long terme. Pour établir des règles claires et fermes, il faut s'appuyer sur des recherches scientifiques appropriées.

Le hic: ces recherches ne sont pas encore faites. Que le gouvernement Charest prenne donc le temps de les faire avant de lancer le Québec dans l'exploitation du gaz de schiste. Il me semble qu'il n'est pas nécessaire d'habiter Mont-Saint-Hilaire, comme moi, pour comprendre cela!

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kapucine
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Re: Le gas de schiste

Message par kapucine »

J'ai beaucoup aimé le vidéo :lol:

Ca me fait tellement peur :( Il faut vraiment empêcher la continuité des forages sur nos terres ...
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Earendil
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Re: Le gas de schiste

Message par Earendil »

ils parlent du gaz de schiste a découverte à la src
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Gillo
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Re: Le gas de schiste

Message par Gillo »

Oui, je l'écoute moi aussi et le coeur me lève... :o
Dernière modification par Gillo le dim. nov. 14, 2010 8:12 pm, modifié 1 fois.
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Re: Le gas de schiste

Message par Earendil »

sur facebook le réseau liberté québec(defendu par une membre du forum) de marcotte et ca cliques sont contre le moratoire du gaz de schiste alors pro pollution

ils veulent vraiment retourné a lair duplessis ca parrait
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kapucine
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Re: Le gas de schiste

Message par kapucine »

Je ne savais pas qu'il y avait une manifestation hier a Longueuil... j'y serais aller !
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tuberale
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Re: Le gas de schiste

Message par tuberale »

Earendil a écrit : sur facebook le réseau liberté québec(defendu par une membre du forum) de marcotte et ca cliques sont contre le moratoire du gaz de schiste alors pro pollution

ils veulent vraiment retourné a lair duplessis ca parrait


Moi j'évite de politiser le débat sur ce dossier. C'est très dangereux de faire ça. Il suffit qu'un parti, qu'une concentration de politiciens X se déclarent pour pour que ces compagnies les bourrent de cash pour les soutenir à prendre le pouvoir.

Je suis contre dans l,esprit de sauver les terres arables qu'il reste au Qc en me foutant royalement de qui tient le pouvoir. Parce que malheureusement c'est dans le sous-sol des terres cultivées que se crée ce gaz. Autrement on aurait juste à exiger que ce développement se fasse loin dans le bois et bon même si cela demeure un polluant important quand même, là le rapport développement versus nouvel argent devient intéressant à discuter. Mais là, il ne peut y avoir aucune discussion.....on peut pas faire pousser des légumes, pis exploiter ce gaz sur le même lopin de terre, le risque est trop colossal pour les nappes phréatiques en plus.......dommage pour cet industrie, j,ai rien contre eux mais il y a un empêchement majeur et définitif qui clos le dossier.
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Earendil
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Re: Le gas de schiste

Message par Earendil »

en plus l'exploitation de ce gaz la menace l'écosystème du mont st-hilaire
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Re: Le gas de schiste

Message par Earendil »

Publié le 17 novembre 2010 à 14h44 | Mis à jour à 16h18

Des données insuffisantes pour évaluer les risques à la santé

Charles Côté
La Presse

La Santé publique n'a pas pu évaluer les risques à la santé que pose le projet d'exploitation du gaz de schiste.

C'est ce constat d'échec que sont venus porter au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) les directeurs de la santé publique des trois régions où se trouve le gisement gazier des shales d'Utica (Montérégie, Centre-du-Québec et Chaudière-Appalaches).

«Actuellement les données disponibles pour évaluer le risque à la santé sont insuffisantes pour bien circonscrire l'ampleur du risque à la santé publique associé aux activités de l'industrie des gaz de schiste au Québec», affirment les directeurs dans leur mémoire.

«On manque beaucoup d'information sur ce qui se fait déjà et on manque totalement d'information sur ce qui s'en vient», a précisé le Dr Jocelyne Sauvé, DSP de la Montérégie.

L'information manque en particulier sur le rythme de développement de l'industrie et l'endroit où elle se concentrera.

«Indéniablement, indique-t-on dans le mémoire, cette intensité (de l'activité gazière) aura un impact sur l'importance des risques potentiels: plus il y a de puits et de fracturations et plus les activités se prolongeront dans le temps, plus les risques d'incidents et d'accidents, plus les besoins en eau, les quantités d'eau usée produites, les risques de contamination de l'eau, la contamination de l'air, les nuisances et les impacts psychosociaux risquent d'augmenter, surtout si l'encadrement de ces activités s'avère insuffisant.»

L'absence de données ne veut pas dire pour autant qu'on ne peut pas identifier des risques potentiels.

«L'eau potable est la préoccupation la plus grande, dit le Dr Sauvé. On sait que l'industrie du gaz de schiste doit compter sur de grandes quantités d'eau et l'été dernier en particulier, les quantités d'eau étaient limitées dans plusieurs communautés.»

«Les produits utilisés dans les forages posent un risque s'ils ne sont pas gérés de façon serrée, a-elle poursuivi. Ce ne sont pas des exceptions, les cas de contamination. Aux États-Unis, les règles ont été resserrées après 15 ans d'exploitation. Le congrès a commandé une étude à l'EPA.»

La Santé publique mentionne aussi la pollution de l'air, le bruit et l'éclairage nocturnes comme des risques pour la santé, comme nuisance ou autrement.

Les audiences du BAPE se poursuivent avec les témoignages de l'Union des municipalités du Québec, l'Union des producteurs agricoles, l'Association québécoise de lutte à la pollution atmosphérique et Gaz Metro
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Re: Le gas de schiste

Message par Earendil »

lisez ceci un texte d'une fille de 13 ans qui a passé au bape

http://schiste-st-liboire.blogspot.com/ ... ns-au.html
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Re: Le gas de schiste

Message par Gillo »

Pour ceux qui l'ont manqué.

http://www.radio-canada.ca/tv/decouverte/

Pas pour rien que les USA ont tout arrêté. Même les politiciens américains ont compris et ont peur...
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Re: Le gas de schiste

Message par Earendil »

et en plus a une émission américaine sur casa ils ont montré que le Texas mise maintenant sur l'énergie éolienne et en ce sens a dépassé la californie en nombre d'éolienne
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
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Anya
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Re: Le gas de schiste

Message par Anya »

Publié le 18 novembre 2010 à 07h47 | Mis à jour à 07h47
Le gaz de schiste, une solution écologique?

Charles Côté
La Presse

Gaz Métro assure que l'exploitation du gisement québécois de gaz de schiste permettra de diminuer globalement les émissions de gaz à effet de serre (GES).

L'énergie dépensée dans le transport du gaz depuis l'Alberta compte pour 3% à 7% du volume de gaz livré, selon Martin Imbleau, vice-président exploitation et projets majeurs de Gaz Métro.

«On éviterait l'émission de 125 000 tonnes de GES en remplaçant seulement 20% du gaz importé par du local», a dit M. Imbleau. Il s'agit du millième des émissions totales de GES du Québec.

M. Imbleau reconnaît que le Québec héritera des émissions de GES liées au forage et à l'exploitation des puits. «Mais les émissions évitées pendant le transport, c'est un gain net», a-t-il dit.

Il a ajouté qu'il existe un autre potentiel de réduction de 2,3 millions de tonnes de GES avec le remplacement du mazout lourd par le gaz naturel. En effet, pour une production de chaleur équivalente, le gaz émet 25% moins de GES que le mazout. Le Québec consomme près de la moitié du mazout lourd utilisé au Canada, a souligné M. Imbleau.

Une «feuille de route»

L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) ne s'oppose pas à l'exploitation du gaz de schiste, mais propose une démarche s'étalant jusqu'en 2018 pour décider d'aller de l'avant ou non.

L'organisme exige d'abandonner l'analyse au cas par cas qui a cours actuellement. «Quand on entend parler de 5000, 10 000 ou 15 000 puits, il faut se préoccuper des impacts cumulatifs, et si on ne le fait pas, on a un grave problème», a dit André Bélisle, président de l'AQLPA.

La «feuille de route» de l'AQLPA commencerait par l'acquisition de connaissances et l'établissement du cadre législatif. Suivrait une étude environnementale stratégique qui servirait de base à des audiences du BAPE. Puis, des projets-pilotes seraient réalisés dans des communautés consentantes. Enfin, le cadre réglementaire serait ajusté en fonction des projets-pilotes.

L'organisme propose aussi une nouvelle formule pour soumettre les projets gaziers au processus d'autorisation environnementale.

«Si on assujettit chaque forage à une autorisation, l'industrie va dire que ça n'a pas de sens, dit Dominique Neuman. Si on se dit: «Il y en a trop, alors on fait rien», ce n'est pas mieux. Nous proposons de regrouper les forages en projets gaziers, qui pourraient être évalués globalement devant le BAPE.»

La société Talisman a cependant indiqué qu'il y a une limite à concevoir des projets plus globaux. «Typiquement, nous avons des plans pour la prochaine année, a affirmé Jim Fraser, de Talisman. Nos plans à plus long terme ne sont pas assez précis et ils changent rapidement avec les conditions du marché.»

L'UPA craintive

Le président de l'Union des producteurs agricoles (UPA), Christian Lacasse, a aussi exhorté le BAPE d'obtenir un portrait d'ensemble de l'industrie et de ses impacts cumulatifs. «Les terres agricoles sont déjà très limitées au Québec, a-t-il dit. C'est à peine 2% du territoire.»

«Le gouvernement (...) devrait analyser les impacts cumulatifs du développement à grande échelle de cette industrie sur les activités agricoles de la plaine du Saint-Laurent, affirme l'UPA dans son mémoire. La concentration sur le territoire et la localisation des projets (gaziers) peuvent compromettre la pérennité des activités agricoles dans plusieurs régions.»

Alors que la plupart des mémoires déplorent le manque d'information sur les projets de l'industrie et ses impacts, pour certains, on en sait déjà assez. «On en sait suffisamment pour savoir qu'il faut écarter ce projet qui, de toute façon, n'a pas de sens, dit Lucie Sauvé, professeure à l'UQAM en éducation relative à l'environnement. Parce qu'il faut impérativement passer à des sources alternatives d'énergie. À quoi bon faire des accommodements raisonnables à l'industrie déraisonnable du gaz de schiste?»

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Anya
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Re: Le gas de schiste

Message par Anya »

Ressources énergétiques
Gaz de schiste : Québec doit réviser ses lois
Jean-François Cyr
17/11/2010 21h15

LONGUEUIL – Au moment où le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) recueille les recommandations des différents groupes et citoyens sur l'industrie du gaz de schiste au Québec, le gouvernement en autorise toujours l’exploration et permet même de nouveaux forages.

Une approche qui laisse perplexes Québec solidaire et l’Union des municipalités du Québec (UMQ), qui ont déposé des mémoires à l’audience de mercredi, à Longueuil, à l’instar de maires de la région.

«Avant de permettre à l’industrie d’aller de l’avant dans le domaine, il faut trouver une façon d’harmoniser l’exploitation avec les préoccupations des citoyens, qui pour l’instant, ne sont absolument pas rassurés. Pour l’instant, l’UMQ a de fortes réticences à endosser l’exploitation», a expliqué le maire de Mont-Saint-Hilaire, Michel Gilbert.

Quant à la présidente et porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, un moratoire sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste est plus que nécessaire. «Le travail du BAPE est pertinent. Peut-on seulement lui donner le temps d’écouter les recommandations et d’arriver à ses conclusions? Rien ne justifie la précipitation du gouvernement du Québec.»

Par ailleurs, Québec solidaire demande la suppression de l’article 246 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, qui limite l’autonomie des municipalités.

Le président de la Commission de l’environnement de l’UMQ, Denis Lapointe, croit que la situation doit changer.

«Comment accepter que les entreprises disposent, en vertu de la Loi sur les mines, du pouvoir de réaliser les activités d’exploration et d’exploitation sans tenir compte d’aucune façon des planifications élaborées par les autorités locales? Le régime de privilèges accordé aux entreprises des secteurs minier, pétrolier et gazier relève d’une autre époque. Cela doit changer.»

Malgré la ferme opposition de Québec à accorder un taux de redevances aux municipalités sur l’exploitation du gaz, ce dernier croit que l’on devrait envisager l’octroi d’une aide financière particulière, en plus des compensations offertes pour encadrer les compagnies.

«Il faut un minimum pour assurer la sécurité, l’entretien des routes et autres dépenses liées à la présence de l’industrie sur le territoire. On propose un fonds destiné aux projets municipaux ayant un impact positif sur l’environnement et la collectivité», a ajouté M. Lapointe qui est aussi maire de Salaberry-de-Valleyfield.

Les audiences du BAPE se poursuivent jeudi, à Longueuil.

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Anya
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Re: Le gas de schiste

Message par Anya »

Publié le 18 novembre 2010 à 14h19 | Mis à jour à 14h19
Gaz de schiste: le maire Gendron a de l'eau à vendre

Charles Côté
La Presse

Le maire de Huntingdon Stéphane Gendron est prêt à vendre son eau à l'industrie du gaz de schiste, qui pourrait selon lui aider sa municipalité à se relever de la disparition de l'industrie textile.

«On a une des usines de filtration parmi les plus puissantes en Montérégie, a-t-il dit devant le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE). On a une capacité de 20 millions de litres par jour et on en donnait pratiquement 15 millions à l'industrie textile. La même chose pour l'épuration. Il est évident que l'usine de traitement de la Ville pourrait être mise à contribution.»

Le maire veut par contre que le gouvernement donne un droit de veto aux villes sur l'exploitation du gaz de schiste de leur territoire.

«J'espère qu'on appliquera le principe de la double autorisation, du gouvernement et de la ville, a-t-il dit. Il faut qu'on puisse freiner ce développement si on n'en veut pas. Je ne voudrais pas qu'on répète l'erreur de la mine Osisko à Malartic. Dans ce dossier on traité les gens comme du bétail. Si collectivement, les gens n'en veulent pas, il faut les respecter.»

Il réprouve le «vol organisé de nos ressources naturelles». «Il faut une redevance pour les municipalités, il faut qu'une partie de la richesse collective, pour réinvestir dans le réseau social. Chez nous le revenu est de 17 000$ par personne, c'est très pauvre.»

Il compte sur le gouvernement pour bien réglementer l'industrie et épauler les citoyens dans leurs négociations avec l'industrie.

Fidèle à son personnage, M. Gendron a causé un esclandre en critiquant les personnes qui signaient des pétitions pour s'opposer au développement de la filière gazière.

«On est un peuple de caribous, on se précipite pour signer des pétitions», a-t-il dit.

Plusieurs citoyens présents se sont indignés.

«Je me sens totalement offusqué», a lancé Michel St-Pierre, un citoyen qui venait de présenter un mémoire appuyant le développement des énergies renouvelables et qui avait conclu sa présentation en pressant les gens de signer une pétition contre le gaz de schiste sur le site de l'Assemblée nationale.

«M. Gendron n'a pas visé une personne en particulier, a jugé le président de la commission du BAPE, Pierre Fortin. Le droit le plus légitime en démocratie est de s'exprimer.»

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lucide
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Re: Le gas de schiste

Message par lucide »

Dans un champ près de chez vous
Jean-Robert Tarte accuse Canadian Forest Oil, entreprise de forage, d'avoir causé des dommages menant à la contamination de son puits artésien lors d'une opération d'exploration impliquant des charges explosives.

La Presse



Le 28 octobre, au milieu d'un champ de Saint-Denis-sur-Richelieu, la société Canadian Forest Oil a entamé des travaux de forage exploratoires dans le but de trouver du gaz de schiste. Pour l'instant, on est loin de l'eau du robinet qui prend feu ou des hectolitres de produits chimiques qui suintent du sol. Mais déjà, certains résidants vivent des nuits blanches.
Le 13 juillet 2010 en début soirée, alors qu'il se trouvait au sous-sol de sa maison, Jean-Robert Tarte a ressenti une immense vibration. Une charge explosive, enfouie dans le sol précisément à 208 mètres à l'arrière de sa propriété, venait de détoner. «Ce que j'ai ressenti à ce moment-là est comparable à ce qu'on peut ressentir en tirant une salve de canon», raconte l'ex-militaire, qui a déjà manié les explosifs.

Un peu énervé, il a alors appelé la police, qui l'a dirigé vers l'hôtel de ville, qui à son tour l'a aiguillé vers le représentant de Forest Oil.

«C'est là qu'on m'a expliqué que des charges explosives avaient été utilisées dans le bois à l'arrière de chez moi», explique M. Tarte.


Résidant de Saint-Denis-sur-Richelieu, en Montérégie, depuis une vingtaine d'années, M. Tarte habite à environ 1 km de l'endroit où Canadian Forest Oil a disposé ses installations de forage à la fin octobre, pour y faire de l'exploration. En juillet, dans le cadre de travaux préparatoires, l'entreprise a confié à un sous-traitant de Calgary le soin de faire une série de levés sismiques dans la région, une technique qui permet d'établir une carte du sous-sol grâce à des vibrations. Normalement, des camions vibreurs sont utilisés pour ce genre de travaux. Mais dans le secteur où habite M. Tarte, inaccessible aux camions vibreurs, l'entreprise a procédé en enfouissant des charges de dynamite de 1 kg à 10 mètres de profondeur, une procédure normale, mais relativement rare.

Dommages sur sa propriété

Quelques jours après les événements, le puits d'eau potable de M. Tarte a commencé à faire défaut. De l'eau très trouble sortait des robinets.

«La vibration provoquée par l'implosion a fait décoller les résidus qui s'étaient accumulés au fil des ans dans les tuyaux du puits», croit M. Tarte. Les résidus ont fini par boucher le filtre de la pompe.


Agrandir

Des installations destinées au forage exploratoire ont été érigées par la société Canadian Forest Oil dans un champ de Saint-Denis-sur-Richelieu, en Montérégie.

En étudiant de plus près les fondations de sa maison, M. Tarte a aussi décelé des fissures dans le béton et dans la brique qui, selon lui, n'étaient pas présentes avant le levé sismique.

En août, Canadian Forest Oil a fait nettoyer à ses frais le puits de M. Tarte, et lui a offert 500?$ en dédommagement pour, entre autres, remplir son puits d'eau potable. Mais l'entreprise a refusé de payer pour les fissures dans les fondations. «C'était à moi de prouver que les dommages étaient liés aux implosions. Ils m'ont dirigé vers une entreprise spécialisée dans le datage des fissures. J'imagine que ça ne coûte pas des pinottes de faire ce genre d'expertise», lance l'homme.

Voulant clore le dossier, M. Tarte a accepté l'offre et signé une quittance qui l'empêche de faire toute autre réclamation à Canadian Forest Oil. «Ça s'est passé très vite. Le monsieur de la compagnie repartait pour Calgary le jour même. Il fallait que ça se signe là, sinon c'était reporté à on ne sait pas quand», explique-t-il.

Aucun avertissement nécessaire

Joint au téléphone à Calgary, le responsable de Forest Oil, Doug Axani, affirme que 511 personnes dont les propriétés touchaient au tracé des levés sismiques ont été rencontrées avant le début des travaux. Mais en vertu des règlements en vigueur au Québec, l'entreprise et son sous-traitant n'avaient pas à avertir M. Tarte que des explosifs seraient utilisés près de chez lui, puisque la décharge a eu lieu à plus de 200 mètres de sa propriété.

Même la municipalité de Saint-Denis-sur-Richelieu n'a pas été mise au courant du détail de l'opération, soutient le maire Jacques Villemaire, à qui La Presse a appris l'incident. «Personne ne m'a jamais dit que des charges explosives avaient été utilisées», a-t-il assuré.

Doutes sérieux

Canadian Forest Oil soutient par ailleurs qu'une charge de dynamite de 1 kg plantée à 10 mètres de profondeur ne dégage pas assez d'énergie pour provoquer des dommages à un immeuble. Ces affirmations sont corroborées par un consultant indépendant vers qui La Presse s'est tournée. «Avant de faire craquer le solage, une implosion ferait craquer le placoplâtre de la maison», affirme ce c nsultant, qui a demandé qu'on taise son nom.

Jean-Robert Tarte reste malgré tout convaincu du contraire. «La compagnie a agi de façon totalement cavalière. Si au moins j'avais su à l'avance qu'il y aurait des implosions à quelques mètres de chez moi, j'aurais inspecté ma maison un peu avant. Au moins, j'aurais eu une preuve. Mais c'est plus simple pour eux de me mettre le fardeau de la preuve sur les épaules. Et là, je suis coincé. J'ai signé pour me débarrasser de ce problème au plus vit
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