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Publié : dim. sept. 09, 2012 12:02 am
par Danie
Tibibi a écrit : Il me semble que ça ne serait pas difficile d'écrire: "voulez-vous que le Québec se sépare du reste du Canada?" Oui, ou Non.
Quant aux clauses qui accompagneraient cette séparation, eh bien, elles pourraient être écrites clairement dans un feuillet quelconque distribué à chaque citoyen, et dans les journaux.
C'est pas toujours facile de comprendre les questions! Même des fois Pauline ne les comprend pas elle-même et elle répond que les fédéralistes devraient voter pour un autre parti que le PQ!
Plus sérieusement, différentes questions référendaires ont été testées par sondage après le référendum de 1995.
Voici quelques liens rapides si la question t'intéresse.
1998:
http://www.mapageweb.umontreal.ca/duran ... _crea.html" onclick="window.open(this.href);return false;
2001:
http://www.mapageweb.umontreal.ca/duran ... _crea.html" onclick="window.open(this.href);return false;
2003:
http://www.mapageweb.umontreal.ca/duran ... _crea.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Je pense que c'était pour fin de recherches universitaires.
Publié : dim. sept. 09, 2012 1:51 am
par Jannic
Pourquoi je suis resté dans le Québec de Jean Charest et pourquoi je resterai dans celui de Pauline Marois?
http://www.majorblog.net/2012/09/08/que ... /#comments" onclick="window.open(this.href);return false;
Publié : dim. sept. 09, 2012 6:36 am
par bouquet
ça fait plein de sens

Publié : dim. sept. 09, 2012 7:30 am
par Placeress
bouquet a écrit : [...]
ça fait plein de sens


Publié : dim. sept. 09, 2012 8:59 am
par Nikki
bouquet a écrit : [...]
après ça les anglais peuvent dire que les québécois sont racistes, raciste entre eux

Oui hein?... Franchement...
Avec des Québécois qui se bitchent autant entre eux, on a pas besoin d'anglais pour le faire!

Publié : dim. sept. 09, 2012 9:07 am
par Mamie Coucou
Capuchino a écrit : [...]
Je n'interprète rien de travers, car depuis tantôt tu invites les gens qui ne sont pas d'accord avec l'indépendance de sacrer leur camp avant le référendum pour vous laisser le libre champ. En ce qui me concerne, j'ai autant le droit de parole qu'un souverainiste sur l'avenir de MA province. Comme je l'ai déjà dit, ce n'est pas parce que vous vous l'appropriez que ça veut dire qu'elle vous appartient. Et si jamais vous gagnez le référendum en bonne et due forme et bien je sacrerai mon camp à ce moment là, car le "Vive le Québec Libre" sur toute les tribunes ça ne me ressemble pas. Donc, tant qu'à être étrangère chez moi, je serai étrangère ailleurs tout simplement.
Quand je dis que tu interprètes mal ce que je dis, est-ce que je peux? Après tout, comme c'est moi qui l'a écrit, je dois bien savoir ce que je voulais dire, non?
Je comprends très bien qu'on soit pour le NON et ce n'est pas moi qui va essayer de te faire changer d'avis, tu as droit à ton opinion et j'ai le droit d'être pour le OUI et j'ai droit à mon opinion aussi. Là où je n'embarque pas, c'est les campagnes de peur, que si on se sépare certains vont quitter. On est en démocratie et je laisse le peuple décider de ce qu'il veut. Est-ce qu'on menace de déménager nous, si c'est le NON qui remporte?
Une dernière chose - qu'est-ce qui vous fait si peur dans un référendum, parce qu'à lire un peu partout on va gaspiller de l'argent pour rien puisque c'est le NON qui va gagner de toute façon. Qu'avez-vous à perdre qu'on en fasse un quand même?
Publié : dim. sept. 09, 2012 9:11 am
par Mamie Coucou
Danie a écrit : [...]
C'est certains que d'autres vont partir aussi avant le prochain référendum.
Le PQ devrait faire un référendum aux six mois.
On peut être certains qu'au bout d'une couple d'années, il ne restera que ceux qui vont voter OUI.
C'est peut être ça LA solution!!!

Ne crois-tu pas que ces certains autres qui vont partir seraient partis quand même sans référendum?
La solution pour que le OUI passe serait d'avoir une question claire et précise - Voulez-vous que le Québec devienne un pays indépendant?

Publié : dim. sept. 09, 2012 9:13 am
par Mamie Coucou
Publié : dim. sept. 09, 2012 9:21 am
par mirabelle
Très en accord!

Publié : dim. sept. 09, 2012 9:25 am
par mirabelle
Mamie Coucou a écrit : [...]
Quand je dis que tu interprètes mal ce que je dis, est-ce que je peux? Après tout, comme c'est moi qui l'a écrit, je dois bien savoir ce que je voulais dire, non?
Je comprends très bien qu'on soit pour le NON et ce n'est pas moi qui va essayer de te faire changer d'avis, tu as droit à ton opinion et j'ai le droit d'être pour le OUI et j'ai droit à mon opinion aussi. Là où je n'embarque pas, c'est les campagnes de peur, que si on se sépare certains vont quitter. On est en démocratie et je laisse le peuple décider de ce qu'il veut. Est-ce qu'on menace de déménager nous, si c'est le NON qui remporte?
Une dernière chose - qu'est-ce qui vous fait si peur dans un référendum, parce qu'à lire un peu partout on va gaspiller de l'argent pour rien puisque c'est le NON qui va gagner de toute façon. Qu'avez-vous à perdre qu'on en fasse un quand même?
Je suis contente que tu répondes mamiecoucou, je trouvais tellement que tes écris avaient été
mal interprétés

Publié : dim. sept. 09, 2012 9:26 am
par lolilou
Tibibi a écrit : Il me semble que ça ne serait pas difficile d'écrire: "voulez-vous que le Québec se sépare du reste du Canada?" Oui, ou Non.
Quant aux clauses qui accompagneraient cette séparation, eh bien, elles pourraient être écrites clairement dans un feuillet quelconque distribué à chaque citoyen, et dans les journaux.
Ben oui... j'ai lu les questions... celle de du 1er c'était du chinois... franchement. La 2e c'est moins pire...
Publié : dim. sept. 09, 2012 10:19 am
par Placeress
lolilou a écrit : [...]
Ben oui... j'ai lu les questions... celle de du 1er c'était du chinois... franchement. La 2e c'est moins pire...
En 1980 il faillait avoir suivi pas mal la politique pour comprendre l'ensemble de la question et elle était vraiment trop longue. En 1995, ça me semble quand même assez clair puisque ça demande: Acceptez-vous que le Québec devienne souverain comme première phrase.
Mais dans un cas comme dans l'autre.... le camp du OUI et le camp du NON étaient très bien définis.
Si en 1980 quelqu'un pensait que NON (Trudeau) voulait dire OUI ou que OUI (Lévesque) voulait dire NON, bien, c'est vraiment des gens qui ne suivent pas du tout, qui n'ont vu aucune pancarte, qui n'ont jamais écouté les nouvelles, qu'ils ne discutaient avec personne, etc... idem en 1995. Rare qu'on a entendu des gens voter OUI dire.... Hein...

quoi, je croyais vraiment que j'avais voter pour rester dans la constitution.... on entend ceux qui ont voter NON dire que ceux qui ont voté OUI ne comprenaient pas ce qu'ils faisaient... pour moi, la nuance importante est là.

Publié : dim. sept. 09, 2012 11:44 am
par mirabelle
Placeress a écrit : [...]
En 1980 il faillait avoir suivi pas mal la politique pour comprendre l'ensemble de la question et elle était vraiment trop longue. En 1995, ça me semble quand même assez clair puisque ça demande: Acceptez-vous que le Québec devienne souverain comme première phrase.
Mais dans un cas comme dans l'autre.... le camp du OUI et le camp du NON étaient très bien définis.
Si en 1980 quelqu'un pensait que NON (Trudeau) voulait dire OUI ou que OUI (Lévesque) voulait dire NON, bien, c'est vraiment des gens qui ne suivent pas du tout, qui n'ont vu aucune pancarte, qui n'ont jamais écouté les nouvelles, qu'ils ne discutaient avec personne, etc... idem en 1995. Rare qu'on a entendu des gens voter OUI dire.... Hein...

quoi, je croyais vraiment que j'avais voter pour rester dans la constitution.... on entend ceux qui ont voter NON dire que ceux qui ont voté OUI ne comprenaient pas ce qu'ils faisaient... pour moi, la nuance importante est là.

exactement
La question de 1995, on en a tellement entendu parler à la télé, dans les journaux, elle a été expliquée
maintes et maintes fois, alors de nous faire croire que tout plein de gens aient attendu d'être dans l'isoloir pour se dire : hein qu'est-ce que ça veut dire ça, je comprends rien ... c'est de prendre les gens pour des épais pas mal.
Re: Soirée électorale provinciale 2012
Publié : dim. sept. 09, 2012 11:45 am
par *Raphaëlle*
Danie, quand bien même que 50% des gens qui ont voté oui se soient "trompés", qu'est ce que ça change? C'est quoi comme argument? Ça apporte quoi au débat? Je m'en sacre personnellement si Jean-Jacques a pas comprisbet qu'il voulait voter non, ça ne change ABSOLUMENT rien au fait que MOI je vote oui.
J'ajouterais que lorsque tu as parlé de ces bureaux que tu as acheté et qu'ils vendaient à rabais, puisqu'ils votaient OUI, je ne comprends pas plus l'argument... Es-tu en train de me dire que ces gens qui te l'ont vendus savaient qu'ils perdraient de l'argent dans l'éventualité d'un oui majoritaire mais qu'ils ont voté OUI pareil parce qu'ils voyaient plus loin que leur petit profit personnel, parce que pour eux, un pays vaut bien quelques années de perturbations économiques? Et bien wow, ces gens-là ont tout mon respect!
En terminant, j'en parle souvent, mais je répète que ceux qui pensent que la souverainté: PQ devraient vrrraiment se renseigner sur option
Nationale et écouter quelques discours de leur chef, Jean-martin Aussant.
Publié : dim. sept. 09, 2012 11:55 am
par Beppo
Mamie Coucou a écrit : [...]
Quand je dis que tu interprètes mal ce que je dis, est-ce que je peux? Après tout, comme c'est moi qui l'a écrit, je dois bien savoir ce que je voulais dire, non?
Je comprends très bien qu'on soit pour le NON et ce n'est pas moi qui va essayer de te faire changer d'avis, tu as droit à ton opinion et j'ai le droit d'être pour le OUI et j'ai droit à mon opinion aussi. Là où je n'embarque pas, c'est les campagnes de peur, que si on se sépare certains vont quitter. On est en démocratie et je laisse le peuple décider de ce qu'il veut. Est-ce qu'on menace de déménager nous, si c'est le NON qui remporte?
Une dernière chose - qu'est-ce qui vous fait si peur dans un référendum, parce qu'à lire un peu partout on va gaspiller de l'argent pour rien puisque c'est le NON qui va gagner de toute façon. Qu'avez-vous à perdre qu'on en fasse un quand même?
Personnellement c'est le mot «peur» qui me titille. Voir si des gens quittent pour faire peur. Ils quittent parce qu'ils veulent quitter et ne veulent pas vivre dans un Québec séparé. Sans doute que certains vont quitter ayant comme raison les turbulences à vivre, selon Marois, dans les 5 premières années. Quittent-ils par peur ou tout simplement parce qu'ils refusent «les turbulences»?
Même chose pour la tenue du référendum. Est-ce que les gens ont peur d'en tenir un ou ne veulent tout simplement pas en avoir un? De ne pas en vouloir c'est d'avoir peur? Il ne faut pas balayer sous le tapis le fait que pendant tout le temps que se tient le référendum des conséquences économiques (entre autres la prudence des investissements étrangers) s'ensuivent. C'est un fait reconnu. Est-ce d'avoir peur que de ne pas vouloir se lancer dans cette période de ralentissement?
Pourquoi utiliser le mot «peur» parce qu'en contrepartie ceux qui le tiennent sont «braves»? C'est assez spécial, me semble... Je n'ai pas peur d'un référendum, je n'en veux pas. Qu'on consacre temps et énergie à remettre la province sur les rails en budgétant intelligemment, en faisant lumière sur les allégations de la corruption, en apportant de sérieuses corrections aux urgences dans les hôpitaux, en augmentant le taux de diplômation dans le réseau scolaire, la qualité du français écrit et parlé, etc. On a suffisamment de problèmes à régler. Je n'ai pas peur d'un référendum mais je trouve que j'ai passablement d'autres chats à fouetter avant...
Publié : dim. sept. 09, 2012 11:59 am
par nancy31f
AngelOfDistress a écrit : Moi ce que j'ai de la difficulté à comprendre c'est que c'est pas la première fois que le PQ est au pouvoir alors pourquoi cette fois-ci c'est la fin du monde? Ils étaient où les anglophones y'a 10 ans? Ils étaient où y'a 17 ans lors du référendum? Là on est loin mais très loin d'un référendum et ca capote. Je comprends vraiment pas la panique

l'immigration
Publié : dim. sept. 09, 2012 12:27 pm
par nic30
Beppo a écrit : [...]
Personnellement c'est le mot «peur» qui me titille. Voir si des gens quittent pour faire peur. Ils quittent parce qu'ils veulent quitter et ne veulent pas vivre dans un Québec séparé. Sans doute que certains vont quitter ayant comme raison les turbulences à vivre, selon Marois, dans les 5 premières années. Quittent-ils par peur ou tout simplement parce qu'ils refusent «les turbulences»?
Même chose pour la tenue du référendum. Est-ce que les gens ont peur d'en tenir un ou ne veulent tout simplement pas en avoir un? De ne pas en vouloir c'est d'avoir peur? Il ne faut pas balayer sous le tapis le fait que pendant tout le temps que se tient le référendum des conséquences économiques (entre autres la prudence des investissements étrangers) s'ensuivent. C'est un fait reconnu. Est-ce d'avoir peur que de ne pas vouloir se lancer dans cette période de ralentissement?
Pourquoi utiliser le mot «peur» parce qu'en contrepartie ceux qui le tiennent sont «braves»? C'est assez spécial, me semble... Je n'ai pas peur d'un référendum, je n'en veux pas. Qu'on consacre temps et énergie à remettre la province sur les rails en budgétant intelligemment, en faisant lumière sur les allégations de la corruption, en apportant de sérieuses corrections aux urgences dans les hôpitaux, en augmentant le taux de diplômation dans le réseau scolaire, la qualité du français écrit et parlé, etc. On a suffisamment de problèmes à régler. Je n'ai pas peur d'un référendum mais je trouve que j'ai passablement d'autres chats à fouetter avant...

Publié : dim. sept. 09, 2012 12:29 pm
par Tibibi
Beppo a écrit : [...]
Personnellement c'est le mot «peur» qui me titille. Voir si des gens quittent pour faire peur. Ils quittent parce qu'ils veulent quitter et ne veulent pas vivre dans un Québec séparé. Sans doute que certains vont quitter ayant comme raison les turbulences à vivre, selon Marois, dans les 5 premières années. Quittent-ils par peur ou tout simplement parce qu'ils refusent «les turbulences»?
Même chose pour la tenue du référendum. Est-ce que les gens ont peur d'en tenir un ou ne veulent tout simplement pas en avoir un? De ne pas en vouloir c'est d'avoir peur? Il ne faut pas balayer sous le tapis le fait que pendant tout le temps que se tient le référendum des conséquences économiques (entre autres la prudence des investissements étrangers) s'ensuivent. C'est un fait reconnu. Est-ce d'avoir peur que de ne pas vouloir se lancer dans cette période de ralentissement?
Pourquoi utiliser le mot «peur» parce qu'en contrepartie ceux qui le tiennent sont «braves»? C'est assez spécial, me semble... Je n'ai pas peur d'un référendum, je n'en veux pas. Qu'on consacre temps et énergie à remettre la province sur les rails en budgétant intelligemment, en faisant lumière sur les allégations de la corruption, en apportant de sérieuses corrections aux urgences dans les hôpitaux, en augmentant le taux de diplômation dans le réseau scolaire, la qualité du français écrit et parlé, etc. On a suffisamment de problèmes à régler. Je n'ai pas peur d'un référendum mais je trouve que j'ai passablement d'autres chats à fouetter avant...
Je n'aurais pas pu mieux dire

Publié : dim. sept. 09, 2012 1:38 pm
par Capuchino
Tibibi a écrit : [...]
Je n'aurais pas pu mieux dire

Moi non plus.

Publié : dim. sept. 09, 2012 7:12 pm
par lucide
Beppo a écrit : [...]
Personnellement c'est le mot «peur» qui me titille. Voir si des gens quittent pour faire peur. Ils quittent parce qu'ils veulent quitter et ne veulent pas vivre dans un Québec séparé. Sans doute que certains vont quitter ayant comme raison les turbulences à vivre, selon Marois, dans les 5 premières années. Quittent-ils par peur ou tout simplement parce qu'ils refusent «les turbulences»?
Même chose pour la tenue du référendum. Est-ce que les gens ont peur d'en tenir un ou ne veulent tout simplement pas en avoir un? De ne pas en vouloir c'est d'avoir peur? Il ne faut pas balayer sous le tapis le fait que pendant tout le temps que se tient le référendum des conséquences économiques (entre autres la prudence des investissements étrangers) s'ensuivent. C'est un fait reconnu. Est-ce d'avoir peur que de ne pas vouloir se lancer dans cette période de ralentissement?
Pourquoi utiliser le mot «peur» parce qu'en contrepartie ceux qui le tiennent sont «braves»? C'est assez spécial, me semble... Je n'ai pas peur d'un référendum, je n'en veux pas. Qu'on consacre temps et énergie à remettre la province sur les rails en budgétant intelligemment, en faisant lumière sur les allégations de la corruption, en apportant de sérieuses corrections aux urgences dans les hôpitaux, en augmentant le taux de diplômation dans le réseau scolaire, la qualité du français écrit et parlé, etc. On a suffisamment de problèmes à régler. Je n'ai pas peur d'un référendum mais je trouve que j'ai passablement d'autres chats à fouetter avant...
J,aurais pu mieux dire ...voila !
