Placeress a écrit : [...]
En 1980 il faillait avoir suivi pas mal la politique pour comprendre l'ensemble de la question et elle était vraiment trop longue. En 1995, ça me semble quand même assez clair puisque ça demande: Acceptez-vous que le Québec devienne souverain comme première phrase.
Mais dans un cas comme dans l'autre.... le camp du OUI et le camp du NON étaient très bien définis.
Si en 1980 quelqu'un pensait que NON (Trudeau) voulait dire OUI ou que OUI (Lévesque) voulait dire NON, bien, c'est vraiment des gens qui ne suivent pas du tout, qui n'ont vu aucune pancarte, qui n'ont jamais écouté les nouvelles, qu'ils ne discutaient avec personne, etc... idem en 1995. Rare qu'on a entendu des gens voter OUI dire.... Hein...

quoi, je croyais vraiment que j'avais voter pour rester dans la constitution....
on entend ceux qui ont voter NON dire que ceux qui ont voté OUI ne comprenaient pas ce qu'ils faisaient... pour moi, la nuance importante est là.
Le second lien que j'ai mis et qui stipule que 61% n'auraient pas bien compris la question est également un site pour la promotion de l'indépendance. À un moment donné, faut appeler un chat, un chat.
La question de 1995: « Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du
projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995 ? »
Voter OUI supposait qu'il fallait bien bien comprendre ce qu'étaient ce projet de loi ainsi que l'entente signée le 12 juin 1995 de même que leurs implications. Voici le texte pour référence:
http://www.saic.gouv.qc.ca/publications ... ment30.pdf" onclick="window.open(this.href);return false; - Les négociation avec le Canada ne devaient pas durer plus d'un an et en cas d'échec, l'Assemblée nationale pouvait déclarer unilatéralement la souveraineté du Québec.
En fait, voter OUI à la question voulait dire que
peu importe le résultat des négociations, le Québec devenait souverain. Il semble que ça n'a pas été compris de la même façon par ceux qui votaient OUI. Plusieurs pensaient que voter OUI était
seulement un mandat formel de négociation avec le Canada et qu'en cas d'échec, il n'y aurait pas de séparation. Si Parizeau a lui-même appelé ça une "cage à homards", c'est qu'il n'y avait plus de porte de sortie pour ceux qui avaient voté OUI. D'où l'odieux de son commentaire.
Il n'est pas facile de formuler et de bien faire comprendre une question référendaire quand elle elle est assortie de conditions. On le sait tous, rien qu'à penser ici que nos échanges portent parfois à interprétation en est une preuve.