Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.
Publié : jeu. mars 25, 2010 11:11 pm
Je suis bien d'accord avec ce que tu écris....Boule à mites a écrit : [...]
C'est hélas un autre exemple anecdotique. Je veux bien croire que ta soeur ou ton fils se sentent plus à l'aise en anglais, mais je ne sais rien de la réelle maîtrise de l'anglais et du français des personnes dont tu parles ici. Je ne peux pas comparer comment ils s'expriment dans une langue et dans l'autre et je ne suis pas prête à généraliser à partir de ça.
Je me permets de faire des comparaisons avec l'anglais parce que je passe plus de temps sur des forums anglais que français. J'ai beau ne pas être aussi à l'aise en anglais qu'en français, je vois quand même des fautes à la pelletée, le même genre de fautes que je vois en français. Des gens qui ne savent pas faire la différence entre "should of been" et "should have been", des "his" mélangés avec des "he's", d'autres moins évidentes mais tout de même bien visibles, et pourtant ce sont bien des gens qui ont l'anglais pour langue maternelle! Alors "maîtrise" est un bien grand mot. Pas prête à dire que ces gens "maîtrisent" cette langue, moi. Et pas capable de comprendre non plus pourquoi on ne serait pas capable de savoir quand il faut écrire "leur" vs "leurs", mais qu'on aurait de la facilité à savoir quand écrire "their" vs "theirs". Alors permettez-moi d'être sceptique quand on m'annonce qu'un francophone qui a passé un bien plus petite portion de son temps à étudier l'anglais maîtriserait l'anglais, mais aurait été incapable de maîtriser le français. Je suppose que cela peut se produire; en fait ça pourrait très bien se produire si quelqu'un est plus motivé à maîtriser l'anglais, mais cela en dirait plus sur les intérêts de la personne que sur sa capacité réelle d'apprendre la langue ou des moyens qui ont été à sa disposition.
Je pense au contraire qu'il y a une trop grande partie de la population qui ne fait pas attention (et qui ne se trouve pas nécessairement dans cette discussion). Même à l'université, c'est catastrophique chez un bon nombre d'étudiants. Il y en a beaucoup dont le français est digne d'une 4e année du primaire à mon avis. Mais je pense surtout que la première étape pour améliorer la situation, c'est de reconnaître le problème et l'importance de la question. Sinon, je ne vois même pas à quoi ça sert d'essayer d'agir.Je pense qu'il y a déja une tres grande proportion de la population qui font attention a leur francais il n'y a qu'a voir la discution ici nous ne sommes que deux a dire que dans certaine circonstance ce n,est pas si important que ca.
Dieu merci, y'a des gens qui reconnaissent le problème; je pense à des étudiants de l'École des sciences de la gestion de l'UQAM qui ont décidé de mettre en place un concours de dictée en réponse à un ancien prof qui disait que les étudiants écrivaient comme des pieds...
C'est sûr que ce ne sera pas la majorité des étudiants qui participeront à cette activité mais ça permettra peut-être de conscientiser les autres étudiants sur le fait que même si tu étudies dans un domaine où le français n'est peut-être pas "prioritaire" à première vue, il demeure important de pouvoir communiquer ses idées en évitant de faire 25 fautes dans un paragraphe.
