Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

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Beppo
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Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Beppo »

Cégeps

Pire taux d'échec en français depuis 10 ans
Agence QMI
Jean-Philippe Arcand
12/11/2009 12h28

Pour l’année 2008-2009, pas moins de 17% des cégépiens francophones ont échoué leur épreuve uniforme de français, nécessaire à l’obtention de leur diplôme d’études collégiales, l’un des taux d’échec les plus élevés en 10 ans.

Pis encore, La Presse indique que les exigences pour cet examen sont si basses que plusieurs étudiants médiocres arrivent tout de même à obtenir la note de passage.

L’épreuve consiste en une dissertation critique de 900 mots que l’étudiant doit pondre en 4h30, tout en «appuyant sa réflexion sur des termes littéraires». Pour cette année, on proposait des extraits du poème Le Voyage de Charles Baudelaire, La vie devant soi de Romain Gary et Le lit de Guy de Maupassant.

Cette année, 82,8% des cégépiens ont réussi l’examen, une performance jugée «excellente» par Caroline Tessier, directrice des communications de la Fédération des cégeps. Néanmoins, une seule cohorte d’étudiants, celle de 2005-2006, affiche un pire taux de réussite avec 81,1%.

Par ailleurs, pour cette année, 41% des étudiants francophones ont échoué «l’intégration des connaissances littéraires» à leur texte. Également, 28% ont une maîtrise de l’orthographe «insuffisante», «très faible» ou «nulle» et 17% ne réussissent pas la section portant sur la syntaxe et la ponctuation.

«Inacceptable»

Toutefois, le ministère de l’Éducation explique qu’un élève peut échouer l’une des parties et quand même réussir l’épreuve. Par contre, si un étudiant fait 30 fautes d’orthographes ou plus dans son texte, il est automatiquement recalé.

Ce dernier critère d’évaluation est cependant beaucoup trop mou au goût de nombreux intervenants du monde de l’éducation.

En entrevue au quotidien, Suzanne G. Chartrand, professeure à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, qualifie l’examen de «passoire» en raison de la possibilité pour les étudiants de faire jusqu’à 30 fautes dans leur texte.

La ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, reconnaît elle-même que les exigences pour ce test sont insuffisantes. «Ça n’a pas de sens. C’est inacceptable», a-t-elle dit à La Presse.

Mme Courchesne a du même souffle indiqué que les standards pour les examens écrits seraient rehaussés dès l’automne 2010.

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Beppo
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Beppo »

Français déficient au cégep

La faute au système

Agence QMI
Jean-Philippe Arcand
12/11/2009 12h30

Le taux d’échec alarmant des cégépiens francophones à l’épreuve uniforme de français en 2008-2009 témoigne de la «faillite du système d’éducation québécois» et du «déclin du français dans la société en général», estiment des spécialistes et défenseurs du français au Québec.

On apprenait aujourd'hui que cette année, 17% des étudiants francophones de niveau collégial ont échoué l’épreuve, nécessaire à l’obtention de leur diplôme. Il s’agit d’ailleurs du deuxième taux d’échec le plus élevé au cours des dix dernières années.

En entrevue à 24H, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Mario Beaulieu, explique ces piètres résultats par l’anglicisation du système éducatif en général, particulièrement au primaire et au secondaire.

«De plus en plus d’entreprises constatent qu’au sortir du secondaire V, plusieurs étudiants ne maîtrisent même pas les connaissances de base en français», souligne-t-il.

De son côté, le président d’Impératif Français, Jean-Paul Perreault, perçoit dans cette situation le résultat d’une «banalisation» du français à l’échelle de la province.

«Au sein de la société québécoise, le français n’est plus considéré comme une langue prestigieuse», déplore-t-il.

L’échec d’un système

Pour le sociologue Mathieu Bock-Côté, un tel nombre d’étudiants n’ayant pas réussi l’épreuve est «symptomatique de l’échec de l’ensemble du système d’éducation québécois».

«On constate l’échec de l’école québécoise dans sa tentative d’enseigner le français comme étant autre chose qu’une langue qu’on baragouine», explique-t-il.

Selon lui, le problème découle entre autres des nombreuses réformes éducatives décrétées par Québec au cours des années, qui privilégient notamment l’enseignement de compétences plutôt que de connaissances.

«Si l’école continue de renier sa mission traditionnelle, la situation va continuer de se disloquer», prévient-t-il.

Enfin, M. Bock-Côté trouve «désolant, mais pas surprenant» les critères d’évaluation considérés faibles par plusieurs, alors qu’on permet notamment aux élèves de faire jusqu’à 30 fautes d’orthographe dans leur texte avant de considérer l’examen comme étant échoué.

«C’est un maquillage technocratique de l’échec», lance-t-il.

La ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, a déjà indiqué que les exigences seraient revues d’ici l’automne 2010.

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Diane
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Diane »

Peut etre que si le francais serait une priorite dans les ecoles
le resultat ne serait pas le meme

Le gouvernement change les methodes aux 3 ans
souvent ce sont des methodes qui ont ete un echec en Europe

Lorsque ma fille etait au primaire, elle a ecrit les filles sans le S
dans une composition, apres correction, il fallait que je signe sa fille
Le professeur ne lui a mis de faute , et indiquait sur sa copie
un commentaire la felicitant

Choqué je ne signe pas la copie
elle m'appelle le lendemain pour me dire que ma fille avait jusqu'au Sec V
pour apprendre le pluriel

Avec des professeurs qui ne corrigent pas, cela ne me surprend pas que le francais ecrit est en pietre etat
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Mag-a-lye
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Mag-a-lye »

En tant qu'étudiante du CÉGEP , l'examen de français est plutôt difficile. Disons que nous sommes très mal préparé au secondaire, ce qui fait en sorte qu'arriver au CÉGEP , il est normal que certains échouent. Pour la partie grammaticale, c'est vrai que c'est incomprenable et innaceptable que tant de jeunes échouent. Nous avons tous les outils nécessairent à notre disposition : dictionnaire, beshrell, ect.

Mais disons qu'au secondaire, en secondaire 5, j'apprenais encore des verbes au présent !! Pis le pire, c'est que y'avait du monde qui coulait ... disons que y'a un gros manque quelque part !

0n arrive au Collégiale, les critères augmentent, mais plusieurs ne sont pas du tout prêts à cela et c'est normal.
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Diane
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Diane »

Normal qu'au CEGEP les criteres augmentent
La base s'apprend au primaire, secondaire mais il faut de bons programmes
et des professeurs competents
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fleurissimo
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par fleurissimo »

Ça n'est pas que les programmes scolaires qui sont fautifs. Il y a aussi la société qui ne respecte plus cette langue. On n'a qu'a écouter certains chroniqueurs de la télé, lire certains journalistes, même lire la bande défilante aux postes de nouvelles en continu. Fautes de grammaire, de syntaxe etc...
C'est un signe que ça se détériore partout.
Et l'étudiant dans tout ça, pourquoi ferait-il des efforts s'il n'y a pas de rigueur autour de lui?
[color=#0000FF][b]le hasard ne fait toujours que la moitié du chemin[/b][/color]
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topazebleu
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par topazebleu »

Mon fils vient de terminer son secondaire et je suis décourée au pluriel de le voir écrire...Épouvantable! Pourtant quand il doit écrire un texte sur un sujet donné, il a une grande et belle imagination, mais pour le reste c'est lamentable.

J'ai une fille qui est à l'université et oh my god. Parfois, elle a des travaux d'équipe obligatoires et elle me dit «lis cela maman, tu ne vas pas y croire». Des adultes qui ne peuvent écrire une phrase sans 3 à 4 fautes. Des textes incompréhensibles. Elle me demande de l'aider à corriger et je dois lui dire que le texte est à reprendre complètement.

C'est décourageant.
J'haïs l'hiver...
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Beppo
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Beppo »

Publié le 14 novembre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Descartes

Pierre Foglia
La Presse

La fausse nouvelle: le taux d'échec des cégépiens francophones à l'épreuve de français de 2008-2009 est le plus haut des 10 dernières années (17,2%).

La vraie nouvelle: pour être élevé, ce taux n'en est pas moins incroyablement bas en regard de ce qu'il serait si la correction de cette épreuve - une dissertation critique de 900 mots - n'était pas une correction bidon (1), notamment si les correcteurs comptaient vraiment les fautes et appliquaient la règle d'un échec automatique au-delà de 30 fautes.

Mais laissons les correcteurs. Ils n'ont pas le choix. Ils sont partie de cet incroyable projet éducatif qui tourne autour d'un impératif: éviter l'échec.

Au nom de quoi? Je ne sais trop. Tout ce que je sais, c'est qu'après chaque chronique comme celle-ci, on vient me murmurer à l'oreille: Bougre d'abruti, tu n'as donc pas encore compris ce que l'échec scolaire avait d'odieux: il élimine les enfants défavorisés d'abord.

Vous allez voir qu'ils vont me faire brailler, encore cette fois.

Qu'est-ce que l'éducation? Une image me vient. Naïve j'en ai peur, comme l'image que les âmes simples se font du Ciel, avec des anges qui jouent de la harpe. Je vois une classe de philo dans un cégep. Une classe de techniques policières, 25 futurs flics attentifs à ce qu'est en train de leur raconter un prof enthousiaste. Le cours porte disons sur Descartes et sur le doute. «Je doute donc je suis.» Mais peu importe le sujet, je me représente surtout un cours très animé. Un futur flic lève la main. M'sieur, comment ce Descartes qui doutait de tout en est-il arrivé à croire en Dieu?

Pour moi, l'éducation est essentiellement dans cette image, idyllique: un prof habité par la passion, des futurs policiers allumés. Ben non, ben non, ils ne parleront pas de Descartes le cours fini, ni dans leur auto de police cinq ans plus tard. Mais l'école leur a appris à organiser leur pensée, elle a surtout éveillé leur curiosité intellectuelle.

C'est un mirage bien sûr. Cela supposerait de la part des apprentis flics une maîtrise certaine du langage.

Descartes: «...je me résolus à feindre que toutes les choses qui m'étaient jamais entrées dans l'esprit n'étaient pas plus vraies que les illusions de mes songes.»

C'est déjà pas facile-facile. Si en plus ils ne savent pas ce que feindre veut dire, c'est foutu pour Le discours de la méthode. La maîtrise du langage. Pas la maîtrise du discours philosophique, ou des mathématiques, ou de l'écologie, qui ne sont que des matières. Le langage. La mère-matière. La passerelle vers toutes les autres.

Comment y parvenir autrement qu'en s'y prenant dès le primaire, par l'analyse de textes qui mène à la découverte du sens?

Un prof de français dans un cégep me disait l'autre jour: J'ai parfois l'impression de donner mon cours à des étrangers. Depuis le début, on leur a appris le français comme une langue étrangère, des mots, des phrases pas trop compliquées, juste ce qu'il faut pour se faire comprendre. Avec ça on leur a donné aussi une prof en forme de boîte à outils, et pas de matière à transformer. Démerdez-vous.

C'était le dernier dimanche de septembre à la radio de Radio-Canada, dans un reportage sur ce nouvel examen de français auquel devront satisfaire désormais les futurs enseignants. C'est trop difficile, se plaignaient plusieurs, dont une qui est venue dire: Moi je suis en enseignement spécialisé, je travaille avec des enfants qui ont des gros retards académiques; qu'est-ce que ça peut bien faire si je fais des fautes?

En effet. Ça lui servirait à quoi d'être un peu moins niaiseuse pour enseigner à des mongols, de toute façon? On ne trouvera pas meilleure illustration du pragmatisme de notre projet éducatif.

La société savante. Moi je suis policier. Moi je suis couvreur. Moi je pose des tuiles de céramique. Moi je suis inspecteur des viandes. Moi je répare des vélos. Moi je suis pompiste. Moi je tiens un Couche-Tard. C'est moi qui fais les signaux quand votre avion s'approche du débarcadère. Moi je suis à la maison avec trois enfants. On a tous notre DEC. Lalalère. Et que Descartes mange d'la marde.

Dans une lettre aux parents, cette prof écrit: «Les vacances sont terminées et l'année scolaire est bel et bien commencé.» Je trouve que ça commence plutôt mal, ou plutôt que ça continue comme l'an passé, m'écrit la mère de l'enfant qui poursuit: C'est la même prof qui, l'an dernier, notait sur le bulletin de mon fils cette fois: «Bonne chance dans ta nouvelle école. J'espère que de nouveaux projets te stimulera.»

Bof, stimulera, stimuleront, pas de quoi en faire un fromage. Ce qui m'inquièterait moi, comme parent, c'est cette allusion à des projets. Tout fonctionne par projet à l'école d'aujourd'hui. C'est quoi ton projet, ma chérie? Julie Payette. Le jardin de mon grand-père. La Chine. L'écologie. Sur 27 élèves dans la classe, 12 font leur projet sur l'écologie. Trois ont eu le même flash de prendre en photo leur bac à recyclage. Sont vites, les petits mosus.

L'étude des formes et des structures de la phrase qui mènent à la curiosité intellectuelle, au sens, éventuellement à Descartes, je veux dire au doute, ce doute qui est au coeur même de l'apprentissage, ne peut malheureusement se faire par projet. Ça prend des profs. Pas des boîtes à outils.

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Diane
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Diane »

Normalisé des notes à tous les niveaux depuis plusieurs années
pour les examens du ministere

Voila le resultat
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Cass!
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Cass! »

Quand je vois les notes au secondaire réduite au rang de simple A_B_C_D je ne m'étone pas de la méchante débarque qu'il prennent en arrivant au cégep.

C'est rendu que mon fils de 14 ans me dit qu'un C c'est une note tout a fait acceptable!!!! Voyons donc c'est dans les 70% un C il me réplique qui te dit que c'est pas 78??? Ouain qui te dit toi que c'est pas 71???

Ca rend les enfants lache et inconscient des effort qu'on doit fournir, un éleve qui aura un 78% aura le meme C qu'un éleve ayant un 71% si c'est le cas pour moi c'est inconcevable qu'un tel écart ne soit pas visible sur les bulletin.

En sachant ca comment s'étonner qu'un éleve qui se pensait bon arrive au cégep et passe d'échec en échec? C,est pas juste en francais je suis sur que ca se répercute sur toute les autres notes de matiere général obligatoire.
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Diane
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Diane »

Tout a fait d'accord
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Mayrance
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Mayrance »

Oui il y a l'école qui est responsable de ce taux d'échec, mais il ne faut pas oublier les parents. Une de mes amies reprochait à sa fille de faire plein de fautes. Elle lui a répondu: mais toi même tu n'es pas capable d'écrire une phrase sans faute! Que peut-on répondre à ça? Il n'y a pas que l'école qui a failli, il y a aussi les parents à mon sens :)
Dernière modification par Mayrance le sam. nov. 14, 2009 9:55 pm, modifié 1 fois.
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Diane
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Diane »

L'ecole en premier
la generation de parents, aujourd'hui dans la trentaine
n'ont pas plus appris le français , c'etai l'epoque de bouleversement
dans les programmes d'education. Le changement des methodes
en français au deux ans, sans trop de recyclage pour les professeurs
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Mayrance »

Diane a écrit : L'ecole en premier
la generation de parents, aujourd'hui dans la trentaine
n'ont pas plus appris le français , c'etai l'epoque de bouleversement
dans les programmes d'education. Le changement des methodes
en français au deux ans, sans trop de recyclage pour les professeurs
Je ne vois pas vraiment le rapport. Apprendre à bien écrire le français n'est pas, selon moi, une question d'âge
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Diane
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Diane »

tu comprends mal

je dis que le probleme d'apprendre le francais remonte à loin
que ceux qui sont dans la trentaine ont subit un changement de methodes
aux 2 ans
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Mayrance »

Diane a écrit : tu comprends mal

je dis que le probleme d'apprendre le francais remonte à loin
que ceux qui sont dans la trentaine ont subit un changement de methodes
aux 2 ans
Non non j'avais très bien compris. Mais mes questions demeurent. Est-il impossible d'apprendre à bien écrire le français malgré les lacunes de l'école. Est-ce que les parents qui voient leur enfant avoir de la difficulté avec l'écrit en français ne peuvent vraiment rien y faire? Et y a-t-il un âge pour parfaire ses connaissances en français?

Pour moi il est évident qu'un parent qui ne sait pas écrire le français correctement ne peut aider son enfant. Faut-il vraiment que son enfant suive le même parcours? N'y a-t-il aucun espoir?
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Mayrance »

Diane a écrit : tu comprends mal

je dis que le probleme d'apprendre le francais remonte à loin
que ceux qui sont dans la trentaine ont subit un changement de methodes
aux 2 ans
As-tu un clavier anglais Diane?

Excuse ma question je viens de voir que tu peux faire le à, ça répond à ma question.
Dernière modification par Mayrance le sam. nov. 14, 2009 11:07 pm, modifié 1 fois.
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Diane
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Diane »

Il a encore des parents qui ne prennent pas le temps
de s'asseoir le soir pour aider l'enfant . Alors l'enfant manque de motivation
Pour mon clavier :
depuis que j'ai change mon modem , avec vista il a des
fonctions que le clavier ne veut pas faire
je connais pas tous les astuces pour qu'elles se fassent
Dernière modification par Diane le sam. nov. 14, 2009 11:31 pm, modifié 1 fois.
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Skeletan
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Skeletan »

Je pense, aussi, qu'un autre facteur pourrait être Internet. Avant l'apparition d'Internet, les gens lisaient les journaux ou lisaient des livres et les textes étaient toujours validés et corrigés avant d'être sur le marché. Maintenant, avec Internet, aucune correction n'est apportée. Les gens écrivent ce qu'ils veulent et publient leurs textes sur Internet, erreurs d'orthographe ou non. On apprend à bien écrire en lisant. Beaucoup de gens ne portent aucune attention à leur écriture sur Internet. Je pense que c'est un des problèmes. Comment sont-ils supposés apprendre à bien écrire si ce qu'ils lisent est rempli d'erreurs. Soyons réalistes: les jeunes passent plus de temps sur Internet qu'à lire des livres. C'est bien d'apprendre à bien écrire à l'école, mais si ces jeunes-là lisent des textes bourrés de fautes en dehors de l'école, ça sert à quoi? C'est comme si on leur démontrait que ça n'a aucune importance de s'appliquer à bien écrire.
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fleurissimo
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par fleurissimo »

Paradoxale a écrit : Je pense, aussi, qu'un autre facteur pourrait être Internet. Avant l'apparition d'Internet, les gens lisaient les journaux ou lisaient des livres et les textes étaient toujours validés et corrigés avant d'être sur le marché. Maintenant, avec Internet, aucune correction n'est apportée. Les gens écrivent ce qu'ils veulent et publient leurs textes sur Internet, erreurs d'orthographe ou non. On apprend à bien écrire en lisant. Beaucoup de gens ne portent aucune attention à leur écriture sur Internet. Je pense que c'est un des problèmes. Comment sont-ils supposés apprendre à bien écrire si ce qu'ils lisent est rempli d'erreurs. Soyons réalistes: les jeunes passent plus de temps sur Internet qu'à lire des livres. C'est bien d'apprendre à bien écrire à l'école, mais si ces jeunes-là lisent des textes bourrés de fautes en dehors de l'école, ça sert à quoi? C'est comme si on leur démontrait que ça n'a aucune importance de s'appliquer à bien écrire.
:jap: tu as parfaitement raison
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