Les agresseurs et les enfants victimes
- Fleur de Jasmin
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tuberale a écritMoi aussi je suis sans mot WinnDixie.......j,ai vécu l'inceste aussi même si la situation c,est déroulé dans un climat beaucoup moins dramatique que pour toi....paix à ton âme et gros calins
considérant la réflextion du topic...il y a 2 aperçus que j,aimerais apporter à la discussion...Premièrement il y a l'ignorance des faits.....pour une histoire sordide qui se sait, des centaines se passent dans le silence et si on regarde les faits divers sur le sujet, en général ce sont des adultes qui portent plaintes pour des évènements passés....donc dans leur enfance, suivit de l,adolescence, etc.....personne n'a pu les soutenir, vu que personne savait en principe....donc oui ces personnes font leur choix de vie seuls, prennent le bon ou le mauvais chemin si je peux m,exprimer ainsi, par eux-mêmes...et c,est le silence le gros responsable.....celui des familles, de l,entourage qui sait ou se doute mais qui ne fait rien...ce qui m'amène à dire qu'il y a peut-être un espoir présentement que vu que c,est maintenant plus dénoncé, que l'éducation sur le sujet se fait, etc.....que peut-être possiblement dans le futur.....il y aura un peu moins de ses enfances enveloppées de silence.....non pas qu'il y aura moins de prédateurs, mais moins d,enfants qui grandissent sans que leur milieu puisse leur venir en aide quand c,est le temps ... .en tk.. dans ma grande naîveté j'ose l'espérer..
le deuxième point lui est en regard de la notion de " maladie"....on dit que la pédophilie entre autre ne se guérit pas, etc...alors pour au moins ce point, ce pourrait-il que si 2 enfants grandissent dans le même enfer et que seul un des deux prend la voie de devenir abuseur à son tour qu'il y ait une notion d,un gêne, une hormone récurrente, de je ne sais pas quoi comme tel..qui du moins ne l,aide vraiment pas, contrairement à son frère, qui lui, en serait exempt...????
Personnellement, je dirai que la pédophilie ne se guérit pas, parce que je pense qu'au départ ce n'est pas une maladie. Je dis au départ, car bien entendu cette perversion, fait des dégâts énormes. À savoir bien sur, qu'ils font aussi mal que le mal qui les ronge.
Dans d'innombrables cas, ces pervers sont conscients de l'être et veulent le rester. N'ont-ils pas tendance à affirmer que leur préférence sexuelle, acceptée jadis, est normale ? Que nous n'avons aucune ouverture d'esprit ? Ect ect ect
Bref, tu as raison, le gros responsable, c'est le silence, mais la honte aussi.
La honte elle ? Peut-on la qualifier de maladie ? Car, elle fait énormément de ravages aussi.
considérant la réflextion du topic...il y a 2 aperçus que j,aimerais apporter à la discussion...Premièrement il y a l'ignorance des faits.....pour une histoire sordide qui se sait, des centaines se passent dans le silence et si on regarde les faits divers sur le sujet, en général ce sont des adultes qui portent plaintes pour des évènements passés....donc dans leur enfance, suivit de l,adolescence, etc.....personne n'a pu les soutenir, vu que personne savait en principe....donc oui ces personnes font leur choix de vie seuls, prennent le bon ou le mauvais chemin si je peux m,exprimer ainsi, par eux-mêmes...et c,est le silence le gros responsable.....celui des familles, de l,entourage qui sait ou se doute mais qui ne fait rien...ce qui m'amène à dire qu'il y a peut-être un espoir présentement que vu que c,est maintenant plus dénoncé, que l'éducation sur le sujet se fait, etc.....que peut-être possiblement dans le futur.....il y aura un peu moins de ses enfances enveloppées de silence.....non pas qu'il y aura moins de prédateurs, mais moins d,enfants qui grandissent sans que leur milieu puisse leur venir en aide quand c,est le temps ... .en tk.. dans ma grande naîveté j'ose l'espérer..
le deuxième point lui est en regard de la notion de " maladie"....on dit que la pédophilie entre autre ne se guérit pas, etc...alors pour au moins ce point, ce pourrait-il que si 2 enfants grandissent dans le même enfer et que seul un des deux prend la voie de devenir abuseur à son tour qu'il y ait une notion d,un gêne, une hormone récurrente, de je ne sais pas quoi comme tel..qui du moins ne l,aide vraiment pas, contrairement à son frère, qui lui, en serait exempt...????
Personnellement, je dirai que la pédophilie ne se guérit pas, parce que je pense qu'au départ ce n'est pas une maladie. Je dis au départ, car bien entendu cette perversion, fait des dégâts énormes. À savoir bien sur, qu'ils font aussi mal que le mal qui les ronge.
Dans d'innombrables cas, ces pervers sont conscients de l'être et veulent le rester. N'ont-ils pas tendance à affirmer que leur préférence sexuelle, acceptée jadis, est normale ? Que nous n'avons aucune ouverture d'esprit ? Ect ect ect
Bref, tu as raison, le gros responsable, c'est le silence, mais la honte aussi.
La honte elle ? Peut-on la qualifier de maladie ? Car, elle fait énormément de ravages aussi.


La pudeur sied bien à tout le monde; mais il faut savoir la vaincre et jamais la perdre. (Montesquieu)
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Je remercie tout le monde pour vos commentaires.
WinnDixie, c'est vraiment épouvantable ce qui t'es arrivé, mais vraiment un gros bravo de t'en être sortie. Merci d'avoir apporté ton point de vue.
Je veux cependant bien préciser une chose: en ce qui me concerne, je ne veux pas qu'on évacue complètement la responsabilité des agresseurs. En fait, je ne parle même pas de pardonner ou d'excuser, et d'ailleurs je serais bien mal placée pour parler de ça puisque je pense que le choix de le faire appartient aux victimes et à elles seules.
tuberale a écritle deuxième point lui est en regard de la notion de " maladie"....on dit que la pédophilie entre autre ne se guérit pas, etc...alors pour au moins ce point, ce pourrait-il que si 2 enfants grandissent dans le même enfer et que seul un des deux prend la voie de devenir abuseur à son tour qu'il y ait une notion d,un gêne, une hormone récurrente, de je ne sais pas quoi comme tel..qui du moins ne l,aide vraiment pas, contrairement à son frère, qui lui, en serait exempt...???? Sans parler nécessairement de maladie, c'est clair que deux personnes qui vivent dans le même milieu (bon ou mauvais) ne vont pas forcément bien ou mal tourner tous les deux. J'imagine qu'effectivement c'est une question de gènes, de personnalité quoi.
En fait, c'est justement là où le sujet est délicat. Le fait que la majorité des agresseurs sexuels ont été agressés eux-mêmes dans leur enfance démontre qu'il y a une corrélation (à moins qu'on ne puisse démontrer que la proportion de victimes est la même dans l'ensemble de la société), et c'est là où j'accroche. Mais il ne faut pas oublier que la majorité des victimes ne deviendront pas des agresseurs, ce qui peut rendre la corrélation d'autant plus difficile à comprendre. (Je parle d'abus sexuels, mais je pense que c'est assez safe d'extrapoler à d'autres types d'abus et de négligence).
WinnDixie, c'est vraiment épouvantable ce qui t'es arrivé, mais vraiment un gros bravo de t'en être sortie. Merci d'avoir apporté ton point de vue.
Je veux cependant bien préciser une chose: en ce qui me concerne, je ne veux pas qu'on évacue complètement la responsabilité des agresseurs. En fait, je ne parle même pas de pardonner ou d'excuser, et d'ailleurs je serais bien mal placée pour parler de ça puisque je pense que le choix de le faire appartient aux victimes et à elles seules.
tuberale a écritle deuxième point lui est en regard de la notion de " maladie"....on dit que la pédophilie entre autre ne se guérit pas, etc...alors pour au moins ce point, ce pourrait-il que si 2 enfants grandissent dans le même enfer et que seul un des deux prend la voie de devenir abuseur à son tour qu'il y ait une notion d,un gêne, une hormone récurrente, de je ne sais pas quoi comme tel..qui du moins ne l,aide vraiment pas, contrairement à son frère, qui lui, en serait exempt...???? Sans parler nécessairement de maladie, c'est clair que deux personnes qui vivent dans le même milieu (bon ou mauvais) ne vont pas forcément bien ou mal tourner tous les deux. J'imagine qu'effectivement c'est une question de gènes, de personnalité quoi.
En fait, c'est justement là où le sujet est délicat. Le fait que la majorité des agresseurs sexuels ont été agressés eux-mêmes dans leur enfance démontre qu'il y a une corrélation (à moins qu'on ne puisse démontrer que la proportion de victimes est la même dans l'ensemble de la société), et c'est là où j'accroche. Mais il ne faut pas oublier que la majorité des victimes ne deviendront pas des agresseurs, ce qui peut rendre la corrélation d'autant plus difficile à comprendre. (Je parle d'abus sexuels, mais je pense que c'est assez safe d'extrapoler à d'autres types d'abus et de négligence).
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WinnDixie a écritIl y a longtemps que je vous lis, en silence et surtout les sections sur les télé-réalités, mais à la discussion amorcée par Boule à Mites est venue me toucher au plus profond de mon être.
C’est avec grande honte que je m’apprête à écrire ce qui suit, avec grande honte même si je n’y suis pour rien, même si je suis la victime.
Comme Mario Bastien, je suis issue d’une « union » incestueuse père et fille. Dans les faits, mon grand-père a abusé de ma mère toute se vie. Ensuite, ce sont mes deux sœurs et moi qui y sont passé. Nous vivions isolés, sans trop de contact avec l’extérieur. Donc, quand on vit embourbé dans l’inceste et les abus sexuels répétés presque quotidiennement depuis sa naissance, on finit par croire que c’est normal même si au fond de soi, on doute et on souffre.
Bref, je proviens d’une famille complètement tarée (c’est le seul mot qui me vient) où les abus étaient chose normale (mon père me « prêtait » à ses frère en échange de bière et de cigarette !)
Un jour, j’ai enfin eu la force de confronté mon (grand) père. Sa réponse ? « Tu crois que mon père ne m’a jamais défon*** ? »
Bref, lui aussi avait vécu l’enfer !
Devrais-je l’excuser pour cette raison. NON ! JAMAIS DE LA VIE ! Juste à entendre le mot « pardon » je pleure de rage. Jamais à mes yeux une enfance dramatique ne saurait excuser des abus que l’on commet soi-même.
Aujourd’hui je vis loin de ma région natale et j’ai coupé tout lien avec ma famille. J’ai deux enfants que j’élève avec amour même si leur père est l’un ou l’autre de mes agresseurs familiaux et jamais je ne les soumettrai à des mauvais traitements en invoquant mon enfance pour m'excuser. Et si je faisais, c’est la mort que je mériterais.
Merci d'avoir pris la peine de nous raconter cette partie de ta vie. Tu renforces encore plus mon point de vue qu'il faut mettre en état de nuire ces agresseurs qui font des victimes de générations en génération. Tu as bien fait de t'éloigner et d'éloigner tes enfants pour enfin briser la chaine d'inceste. Bravo a toi qui doit recommancer une vie a neuf . Je t'offre mes prières.
C’est avec grande honte que je m’apprête à écrire ce qui suit, avec grande honte même si je n’y suis pour rien, même si je suis la victime.
Comme Mario Bastien, je suis issue d’une « union » incestueuse père et fille. Dans les faits, mon grand-père a abusé de ma mère toute se vie. Ensuite, ce sont mes deux sœurs et moi qui y sont passé. Nous vivions isolés, sans trop de contact avec l’extérieur. Donc, quand on vit embourbé dans l’inceste et les abus sexuels répétés presque quotidiennement depuis sa naissance, on finit par croire que c’est normal même si au fond de soi, on doute et on souffre.
Bref, je proviens d’une famille complètement tarée (c’est le seul mot qui me vient) où les abus étaient chose normale (mon père me « prêtait » à ses frère en échange de bière et de cigarette !)
Un jour, j’ai enfin eu la force de confronté mon (grand) père. Sa réponse ? « Tu crois que mon père ne m’a jamais défon*** ? »
Bref, lui aussi avait vécu l’enfer !
Devrais-je l’excuser pour cette raison. NON ! JAMAIS DE LA VIE ! Juste à entendre le mot « pardon » je pleure de rage. Jamais à mes yeux une enfance dramatique ne saurait excuser des abus que l’on commet soi-même.
Aujourd’hui je vis loin de ma région natale et j’ai coupé tout lien avec ma famille. J’ai deux enfants que j’élève avec amour même si leur père est l’un ou l’autre de mes agresseurs familiaux et jamais je ne les soumettrai à des mauvais traitements en invoquant mon enfance pour m'excuser. Et si je faisais, c’est la mort que je mériterais.
Merci d'avoir pris la peine de nous raconter cette partie de ta vie. Tu renforces encore plus mon point de vue qu'il faut mettre en état de nuire ces agresseurs qui font des victimes de générations en génération. Tu as bien fait de t'éloigner et d'éloigner tes enfants pour enfin briser la chaine d'inceste. Bravo a toi qui doit recommancer une vie a neuf . Je t'offre mes prières.
Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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- Fleur de Jasmin
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Boule à mites a écritJe remercie tout le monde pour vos commentaires.
WinnDixie, c'est vraiment épouvantable ce qui t'es arrivé, mais vraiment un gros bravo de t'en être sortie. Merci d'avoir apporté ton point de vue.
Je veux cependant bien préciser une chose: en ce qui me concerne, je ne veux pas qu'on évacue complètement la responsabilité des agresseurs. En fait, je ne parle même pas de pardonner ou d'excuser, et d'ailleurs je serais bien mal placée pour parler de ça puisque je pense que le choix de le faire appartient aux victimes et à elles seules.
Sans parler nécessairement de maladie, c'est clair que deux personnes qui vivent dans le même milieu (bon ou mauvais) ne vont pas forcément bien ou mal tourner tous les deux. J'imagine qu'effectivement c'est une question de gènes, de personnalité quoi.
En fait, c'est justement là où le sujet est délicat. Le fait que la majorité des agresseurs sexuels ont été agressés eux-mêmes dans leur enfance démontre qu'il y a une corrélation (à moins qu'on ne puisse démontrer que la proportion de victimes est la même dans l'ensemble de la société), et c'est là où j'accroche. Mais il ne faut pas oublier que la majorité des victimes ne deviendront pas des agresseurs, ce qui peut rendre la corrélation d'autant plus difficile à comprendre. (Je parle d'abus sexuels, mais je pense que c'est assez safe d'extrapoler à d'autres types d'abus et de négligence).
Quant à moi, je doute que ce soit une question de gènes.
Dans tous les cas, je préfèrerais ne pas y croire. Sinon, on pourrait imaginer certains bien pensants, offrir comme solution...de les détruirent à la naissance.
WinnDixie, c'est vraiment épouvantable ce qui t'es arrivé, mais vraiment un gros bravo de t'en être sortie. Merci d'avoir apporté ton point de vue.
Je veux cependant bien préciser une chose: en ce qui me concerne, je ne veux pas qu'on évacue complètement la responsabilité des agresseurs. En fait, je ne parle même pas de pardonner ou d'excuser, et d'ailleurs je serais bien mal placée pour parler de ça puisque je pense que le choix de le faire appartient aux victimes et à elles seules.
Sans parler nécessairement de maladie, c'est clair que deux personnes qui vivent dans le même milieu (bon ou mauvais) ne vont pas forcément bien ou mal tourner tous les deux. J'imagine qu'effectivement c'est une question de gènes, de personnalité quoi.
En fait, c'est justement là où le sujet est délicat. Le fait que la majorité des agresseurs sexuels ont été agressés eux-mêmes dans leur enfance démontre qu'il y a une corrélation (à moins qu'on ne puisse démontrer que la proportion de victimes est la même dans l'ensemble de la société), et c'est là où j'accroche. Mais il ne faut pas oublier que la majorité des victimes ne deviendront pas des agresseurs, ce qui peut rendre la corrélation d'autant plus difficile à comprendre. (Je parle d'abus sexuels, mais je pense que c'est assez safe d'extrapoler à d'autres types d'abus et de négligence).
Quant à moi, je doute que ce soit une question de gènes.
Dans tous les cas, je préfèrerais ne pas y croire. Sinon, on pourrait imaginer certains bien pensants, offrir comme solution...de les détruirent à la naissance.


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WinnDixie a écritNon. Il a été reconnu coupable d'agression sexuelle sur un grille-pain et il a été condamné à exécuter 350 heures de travaux communautaires dans un centre de la petite enfance.
Ton premier message est particulièrement touchant mais je dois t'avouer que celui-ci me laisse un petit peu perplexe.. je ne comprends pas sa signification et je ne veux pas en tirer une conclusion trop hâtive.. --Message edité par fripono le 2007-10-01 18:18:44--
Ton premier message est particulièrement touchant mais je dois t'avouer que celui-ci me laisse un petit peu perplexe.. je ne comprends pas sa signification et je ne veux pas en tirer une conclusion trop hâtive.. --Message edité par fripono le 2007-10-01 18:18:44--
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Fleur de Jasmin a écrit
Quant à moi, je doute que ce soit une question de gènes.
Dans tous les cas, je préfèrerais ne pas y croire. Sinon, on pourrait imaginer certains bien pensants, offrir comme solution...de les détruirent à la naissance.
Détruire dès la naissance? Oufffff, je pense que ce que j'ai dit a dû drôlement mal passer, car j'essaie au contraire d'expliquer que de la manière dont je vois les choses, ce que nous sommes dépend en bonne partie de notre environnement. Quand un enfant manque d'amour ou est maltraité, ça n'a rien à voir avec ses gènes.
Ce que tuberale disait, c'est que tous les individus sont différents et que placés dans un environnement néfaste, certains individus vont tout de même s'en sortir et d'autres pas. Pourquoi? Parce qu'il n'y a pas deux personnes pareilles. Et si ce n'est pas le milieu qui nous différencie, où est la différence? C'est là où tuberale a amené la question des gènes ou des hormones (je sais pas à quoi elle pensait exactement quand elle parlait d'hormone, mais c'est un fait que même des jumeaux identiques ne se développeront pas tout à fait de la même manière).
Quant à moi, je doute que ce soit une question de gènes.
Dans tous les cas, je préfèrerais ne pas y croire. Sinon, on pourrait imaginer certains bien pensants, offrir comme solution...de les détruirent à la naissance.
Détruire dès la naissance? Oufffff, je pense que ce que j'ai dit a dû drôlement mal passer, car j'essaie au contraire d'expliquer que de la manière dont je vois les choses, ce que nous sommes dépend en bonne partie de notre environnement. Quand un enfant manque d'amour ou est maltraité, ça n'a rien à voir avec ses gènes.
Ce que tuberale disait, c'est que tous les individus sont différents et que placés dans un environnement néfaste, certains individus vont tout de même s'en sortir et d'autres pas. Pourquoi? Parce qu'il n'y a pas deux personnes pareilles. Et si ce n'est pas le milieu qui nous différencie, où est la différence? C'est là où tuberale a amené la question des gènes ou des hormones (je sais pas à quoi elle pensait exactement quand elle parlait d'hormone, mais c'est un fait que même des jumeaux identiques ne se développeront pas tout à fait de la même manière).
Boule à mites a écrit Détruire dès la naissance? Oufffff, je pense que ce que j'ai dit a dû drôlement mal passer, car j'essaie au contraire d'expliquer que de la manière dont je vois les choses, ce que nous sommes dépend en bonne partie de notre environnement. Quand un enfant manque d'amour ou est maltraité, ça n'a rien à voir avec ses gènes.
Ce que tuberale disait, c'est que tous les individus sont différents et que placés dans un environnement néfaste, certains individus vont tout de même s'en sortir et d'autres pas. Pourquoi? Parce qu'il n'y a pas deux personnes pareilles. Et si ce n'est pas le milieu qui nous différencie, où est la différence? C'est là où tuberale a amené la question des gènes ou des hormones (je sais pas à quoi elle pensait exactement quand elle parlait d'hormone, mais c'est un fait que même des jumeaux identiques ne se développeront pas tout à fait de la même manière).
bien je n,ai aucune connaissance en gêne et hormones comme tel......mais pour les hormones je pensais à un débalancement lorsque les hormones de croissance affecte les ados qui ferait que 2 frères pris dans le même cirque infernal grandissent et que l'un des 2 à cause d'un débalancement d,hormones aurait une adolescente plus mouvementée que son frère....exemple....et que cela pourrait le mener à développer des tendances violentes ou pédophiles. Je sais que ça ne doit pas tenir debout comme hypothèse mais je voulais juste mentionner une possibilité autre que la personnalité ou encore le fameux gêne récurrent..pour expliquer le comportement du pédophile récidiviste qui ne peut se retenir.....car s'il ne peut se retenir il me semble que la faiblesse de caractère ne suffit pas à tout expliquer il me semble..il doit y avoir un truc physiologique quelconque chez ces personnes qui les fait agir et non pas juste psychologique --Message edité par tuberale le 2007-10-01 19:26:36--
Ce que tuberale disait, c'est que tous les individus sont différents et que placés dans un environnement néfaste, certains individus vont tout de même s'en sortir et d'autres pas. Pourquoi? Parce qu'il n'y a pas deux personnes pareilles. Et si ce n'est pas le milieu qui nous différencie, où est la différence? C'est là où tuberale a amené la question des gènes ou des hormones (je sais pas à quoi elle pensait exactement quand elle parlait d'hormone, mais c'est un fait que même des jumeaux identiques ne se développeront pas tout à fait de la même manière).
bien je n,ai aucune connaissance en gêne et hormones comme tel......mais pour les hormones je pensais à un débalancement lorsque les hormones de croissance affecte les ados qui ferait que 2 frères pris dans le même cirque infernal grandissent et que l'un des 2 à cause d'un débalancement d,hormones aurait une adolescente plus mouvementée que son frère....exemple....et que cela pourrait le mener à développer des tendances violentes ou pédophiles. Je sais que ça ne doit pas tenir debout comme hypothèse mais je voulais juste mentionner une possibilité autre que la personnalité ou encore le fameux gêne récurrent..pour expliquer le comportement du pédophile récidiviste qui ne peut se retenir.....car s'il ne peut se retenir il me semble que la faiblesse de caractère ne suffit pas à tout expliquer il me semble..il doit y avoir un truc physiologique quelconque chez ces personnes qui les fait agir et non pas juste psychologique --Message edité par tuberale le 2007-10-01 19:26:36--
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Boule à mites a écrit Détruire dès la naissance? Oufffff, je pense que ce que j'ai dit a dû drôlement mal passer, car j'essaie au contraire d'expliquer que de la manière dont je vois les choses, ce que nous sommes dépend en bonne partie de notre environnement. Quand un enfant manque d'amour ou est maltraité, ça n'a rien à voir avec ses gènes.
Ce que tuberale disait, c'est que tous les individus sont différents et que placés dans un environnement néfaste, certains individus vont tout de même s'en sortir et d'autres pas. Pourquoi? Parce qu'il n'y a pas deux personnes pareilles. Et si ce n'est pas le milieu qui nous différencie, où est la différence? C'est là où tuberale a amené la question des gènes ou des hormones (je sais pas à quoi elle pensait exactement quand elle parlait d'hormone, mais c'est un fait que même des jumeaux identiques ne se développeront pas tout à fait de la même manière).
Tu trouve que j'y suis allée raide ? Peut être
Que veux-tu, je ne peux croire, ni même envisager que la criminalité sous toutes ses formes, ait un rapport héréditaire. Donc, en voyant le mot "gène" je me suis empressée de dire que je n'y croyait pas.
Rassure-toi, ce que tu as dis a été très bien exprimé.
Aussi, je comprends bien "entre autres", l'expression de détermination psychologique que tu tente d'apporter.
Ce que tuberale disait, c'est que tous les individus sont différents et que placés dans un environnement néfaste, certains individus vont tout de même s'en sortir et d'autres pas. Pourquoi? Parce qu'il n'y a pas deux personnes pareilles. Et si ce n'est pas le milieu qui nous différencie, où est la différence? C'est là où tuberale a amené la question des gènes ou des hormones (je sais pas à quoi elle pensait exactement quand elle parlait d'hormone, mais c'est un fait que même des jumeaux identiques ne se développeront pas tout à fait de la même manière).
Tu trouve que j'y suis allée raide ? Peut être
Que veux-tu, je ne peux croire, ni même envisager que la criminalité sous toutes ses formes, ait un rapport héréditaire. Donc, en voyant le mot "gène" je me suis empressée de dire que je n'y croyait pas.
Rassure-toi, ce que tu as dis a été très bien exprimé.
Aussi, je comprends bien "entre autres", l'expression de détermination psychologique que tu tente d'apporter.


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WinnDixie a écritIl y a longtemps que je vous lis, en silence et surtout les sections sur les télé-réalités, mais à la discussion amorcée par Boule à Mites est venue me toucher au plus profond de mon être.
C’est avec grande honte que je m’apprête à écrire ce qui suit, avec grande honte même si je n’y suis pour rien, même si je suis la victime.
Comme Mario Bastien, je suis issue d’une « union » incestueuse père et fille. Dans les faits, mon grand-père a abusé de ma mère toute se vie. Ensuite, ce sont mes deux sœurs et moi qui y sont passé. Nous vivions isolés, sans trop de contact avec l’extérieur. Donc, quand on vit embourbé dans l’inceste et les abus sexuels répétés presque quotidiennement depuis sa naissance, on finit par croire que c’est normal même si au fond de soi, on doute et on souffre.
Bref, je proviens d’une famille complètement tarée (c’est le seul mot qui me vient) où les abus étaient chose normale (mon père me « prêtait » à ses frère en échange de bière et de cigarette !)
Un jour, j’ai enfin eu la force de confronté mon (grand) père. Sa réponse ? « Tu crois que mon père ne m’a jamais défon*** ? »
Bref, lui aussi avait vécu l’enfer !
Devrais-je l’excuser pour cette raison. NON ! JAMAIS DE LA VIE ! Juste à entendre le mot « pardon » je pleure de rage. Jamais à mes yeux une enfance dramatique ne saurait excuser des abus que l’on commet soi-même.
Aujourd’hui je vis loin de ma région natale et j’ai coupé tout lien avec ma famille. J’ai deux enfants que j’élève avec amour même si leur père est l’un ou l’autre de mes agresseurs familiaux et jamais je ne les soumettrai à des mauvais traitements en invoquant mon enfance pour m'excuser. Et si je faisais, c’est la mort que je mériterais.
C’est avec grande honte que je m’apprête à écrire ce qui suit, avec grande honte même si je n’y suis pour rien, même si je suis la victime.
Comme Mario Bastien, je suis issue d’une « union » incestueuse père et fille. Dans les faits, mon grand-père a abusé de ma mère toute se vie. Ensuite, ce sont mes deux sœurs et moi qui y sont passé. Nous vivions isolés, sans trop de contact avec l’extérieur. Donc, quand on vit embourbé dans l’inceste et les abus sexuels répétés presque quotidiennement depuis sa naissance, on finit par croire que c’est normal même si au fond de soi, on doute et on souffre.
Bref, je proviens d’une famille complètement tarée (c’est le seul mot qui me vient) où les abus étaient chose normale (mon père me « prêtait » à ses frère en échange de bière et de cigarette !)
Un jour, j’ai enfin eu la force de confronté mon (grand) père. Sa réponse ? « Tu crois que mon père ne m’a jamais défon*** ? »
Bref, lui aussi avait vécu l’enfer !
Devrais-je l’excuser pour cette raison. NON ! JAMAIS DE LA VIE ! Juste à entendre le mot « pardon » je pleure de rage. Jamais à mes yeux une enfance dramatique ne saurait excuser des abus que l’on commet soi-même.
Aujourd’hui je vis loin de ma région natale et j’ai coupé tout lien avec ma famille. J’ai deux enfants que j’élève avec amour même si leur père est l’un ou l’autre de mes agresseurs familiaux et jamais je ne les soumettrai à des mauvais traitements en invoquant mon enfance pour m'excuser. Et si je faisais, c’est la mort que je mériterais.
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