Chico_Fan a écritComme je l'avais dit dans une autre discussion, à mon avis le problème est que les connaissances "brutes" ne sont plus valorisées. Comme si apprendre n'est pas suffisant en lui-même. De ca découlent les bulletins vagues et tout le reste.
Sinon à mon avis, c'est bel et bien le rôle de l'école d'à la fois instruire et éduquer. Pas que l'école doit remplacer le rôle des parents, mais elle doit faire sa part.
Sauf que les professeurs n'arrivent pas à imposer le respect dans beaucoup de cas. Donc est-ce qu'on arrive vraiment à éduquer à l'école...
Je regrette de te le signifier mais je ne possède pas un diplôme d'éducateur mais bien d'enseignant. D'ailleurs les formations sont bien différentes au niveau universitaire. La mienne est plus axée sur la didactique des matières que sur les différentes approches psychologiques. Je ne peux quand même pas m'inventer un rôle.
Stoppons la réforme
Beppo a écrit
Je regrette de te le signifier mais je ne possède pas un diplôme d'éducateur mais bien d'enseignant. D'ailleurs les formations sont bien différentes au niveau universitaire. La mienne est plus axée sur la didactique des matières que sur les différentes approches psychologiques. Je ne peux quand même pas m'inventer un rôle.
Pour citer Martineau: "Car que veut dire «éduquer» ?
Apprendre à être poli, à respecter l'autorité, à dire merci et s'il vous plaît, à ne pas envoyer promener le professeur -- bref, à bien se comporter en société."
Pas besoin d'un diplôme d'éducateur pour faire imposer ca. Si un prof voit un élève être impoli avec un autre par exemple, il me semble que c'est son devoir de lui rappeler de bien se comporter.
Je regrette de te le signifier mais je ne possède pas un diplôme d'éducateur mais bien d'enseignant. D'ailleurs les formations sont bien différentes au niveau universitaire. La mienne est plus axée sur la didactique des matières que sur les différentes approches psychologiques. Je ne peux quand même pas m'inventer un rôle.
Pour citer Martineau: "Car que veut dire «éduquer» ?
Apprendre à être poli, à respecter l'autorité, à dire merci et s'il vous plaît, à ne pas envoyer promener le professeur -- bref, à bien se comporter en société."
Pas besoin d'un diplôme d'éducateur pour faire imposer ca. Si un prof voit un élève être impoli avec un autre par exemple, il me semble que c'est son devoir de lui rappeler de bien se comporter.
Il y a une certaine discipline qui se fait a l'école....comme de se mettre en rang , garder le silence , lever la main lorsqu'on veut poser une question etc....
Mais la base est fait a la maison.....la première :le respect du prof et de ses consignes.....
Si l'enfant ne les respectes pas ,même a la maison , comment voulez vous qu'un prof y arrive ?
Mais la base est fait a la maison.....la première :le respect du prof et de ses consignes.....
Si l'enfant ne les respectes pas ,même a la maison , comment voulez vous qu'un prof y arrive ?
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Chico_Fan a écrit
Pour citer Martineau: "Car que veut dire «éduquer» ?
Apprendre à être poli, à respecter l'autorité, à dire merci et s'il vous plaît, à ne pas envoyer promener le professeur -- bref, à bien se comporter en société."
Pas besoin d'un diplôme d'éducateur pour faire imposer ca. Si un prof voit un élève être impoli avec un autre par exemple, il me semble que c'est son devoir de lui rappeler de bien se comporter.
Oui c'est vrai......mais le mot clé c'est le lui RAPPELER... , faut qu'il en ai entendu parler avant..... ;)
Pour citer Martineau: "Car que veut dire «éduquer» ?
Apprendre à être poli, à respecter l'autorité, à dire merci et s'il vous plaît, à ne pas envoyer promener le professeur -- bref, à bien se comporter en société."
Pas besoin d'un diplôme d'éducateur pour faire imposer ca. Si un prof voit un élève être impoli avec un autre par exemple, il me semble que c'est son devoir de lui rappeler de bien se comporter.
Oui c'est vrai......mais le mot clé c'est le lui RAPPELER... , faut qu'il en ai entendu parler avant..... ;)
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Chico_Fan a écrit
Pour citer Martineau: "Car que veut dire «éduquer» ?
Apprendre à être poli, à respecter l'autorité, à dire merci et s'il vous plaît, à ne pas envoyer promener le professeur -- bref, à bien se comporter en société."
Pas besoin d'un diplôme d'éducateur pour faire imposer ca. Si un prof voit un élève être impoli avec un autre par exemple, il me semble que c'est son devoir de lui rappeler de bien se comporter.
Si tu n'apprends pas à ton enfant le respect et les valeurs, tu sais comme moi que ton influence sur lui est plus forte que la mienne puisque tu es son père. Comme l'écrit aussi Martineau, si le père te lâche quelques « tabarnak » bien sentis même si tu insistes auprès de l'enfant de ne pas le répéter, je prêche dans le désert. Je vais supporter l'éducation faite à la maison mais je n'en serai pas l'instigateur. C'est d'ailleurs là-dedans qu'on investit considérablement et que nous disséminons nos énergies.
Pour citer Martineau: "Car que veut dire «éduquer» ?
Apprendre à être poli, à respecter l'autorité, à dire merci et s'il vous plaît, à ne pas envoyer promener le professeur -- bref, à bien se comporter en société."
Pas besoin d'un diplôme d'éducateur pour faire imposer ca. Si un prof voit un élève être impoli avec un autre par exemple, il me semble que c'est son devoir de lui rappeler de bien se comporter.
Si tu n'apprends pas à ton enfant le respect et les valeurs, tu sais comme moi que ton influence sur lui est plus forte que la mienne puisque tu es son père. Comme l'écrit aussi Martineau, si le père te lâche quelques « tabarnak » bien sentis même si tu insistes auprès de l'enfant de ne pas le répéter, je prêche dans le désert. Je vais supporter l'éducation faite à la maison mais je n'en serai pas l'instigateur. C'est d'ailleurs là-dedans qu'on investit considérablement et que nous disséminons nos énergies.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écrit
Je suis d'accord avec toi et je t'écrirai une lettre que j'ai lue dans le Journal de Montréal, vendredi, qui aborde un peu le sujet que tu soulèves.
Merci, j'ai lu avec attention... Outre le fait que l'évaluation est probablement boiteuse, le contenu de la réforme n'est pas si mauvais et plutôt adapté à notre société plus technologique.
Et c'est plus facile pour les parents de frapper dans cette évaluation que de se pencher vraiment sur ce qu'eux font pour motiver leur enfant, quelle place laisse t'il et surtout exige t'il dans leur famille pour l'éducation etc....
Encore une fois ca devient la faute des autres.... --Message edité par lucide le 2007-01-13 12:31:11--
Je suis d'accord avec toi et je t'écrirai une lettre que j'ai lue dans le Journal de Montréal, vendredi, qui aborde un peu le sujet que tu soulèves.
Merci, j'ai lu avec attention... Outre le fait que l'évaluation est probablement boiteuse, le contenu de la réforme n'est pas si mauvais et plutôt adapté à notre société plus technologique.
Et c'est plus facile pour les parents de frapper dans cette évaluation que de se pencher vraiment sur ce qu'eux font pour motiver leur enfant, quelle place laisse t'il et surtout exige t'il dans leur famille pour l'éducation etc....
Encore une fois ca devient la faute des autres.... --Message edité par lucide le 2007-01-13 12:31:11--
Je n'ai pas d'enfants moi-même et je ne connais pas tous les détails de la réforme. Mais un des points qui me fâche le plus, c'est que les enfants ne peuvent plus redoubler d'années. Donc, l'enfant n'apprend plus de ses échecs et je déduis donc qu'il n'a pas le support et l'aide supplémentaire pour assimiler les connaissances avant de passer à l'année scolaire suivante.
-
Mimichouette
- Magicien des Mots
- Messages : 3567
- Inscription : jeu. févr. 10, 2005 1:00 am
et ce que tu dis chiro me fait penser a la façon que mon frère et sa femme ont élever leur fille
ils lui promettait une bicyclette neuve si elle aurait un beau bulletin et même si elle manquait des cours y lui donnait pareil la bicyclette en résumer elle a appris que peu importe si elle se forçait ou pas elle aurait ce qu'elle voulait résultat aujourd'hui elle vit aux crochets de ses parents sans avoir finit son secondaire
la réforme ces un peu sa non? que tu te force ou pas tu passe pareil anyway
ils lui promettait une bicyclette neuve si elle aurait un beau bulletin et même si elle manquait des cours y lui donnait pareil la bicyclette en résumer elle a appris que peu importe si elle se forçait ou pas elle aurait ce qu'elle voulait résultat aujourd'hui elle vit aux crochets de ses parents sans avoir finit son secondaire
la réforme ces un peu sa non? que tu te force ou pas tu passe pareil anyway
chiro a écritJe n'ai pas d'enfants moi-même et je ne connais pas tous les détails de la réforme. Mais un des points qui me fâche le plus, c'est que les enfants ne peuvent plus redoubler d'années. Donc, l'enfant n'apprend plus de ses échecs et je déduis donc qu'il n'a pas le support et l'aide supplémentaire pour assimiler les connaissances avant de passer à l'année scolaire suivante.
Le redoublement n'est pas l'apanage de la réforme. Dans ma commission scolaire, il y a belle lurette que le redoublement n'existe plus. Bien avant la réforme, bien bien avant mais il n'en était pas ainsi à la grandeur du Québec. La réforme l'a uniformisé.
--Message edité par Beppo le 2007-01-13 12:44:00--
Le redoublement n'est pas l'apanage de la réforme. Dans ma commission scolaire, il y a belle lurette que le redoublement n'existe plus. Bien avant la réforme, bien bien avant mais il n'en était pas ainsi à la grandeur du Québec. La réforme l'a uniformisé.
--Message edité par Beppo le 2007-01-13 12:44:00--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Mimichouette a écritet ce que tu dis chiro me fait penser a la façon que mon frère et sa femme ont élever leur fille
ils lui promettait une bicyclette neuve si elle aurait un beau bulletin et même si elle manquait des cours y lui donnait pareil la bicyclette en résumer elle a appris que peu importe si elle se forçait ou pas elle aurait ce qu'elle voulait résultat aujourd'hui elle vit aux crochets de ses parents sans avoir finit son secondaire
la réforme ces un peu sa non? que tu te force ou pas tu passe pareil anyway
C'est gros de lire ça mais un fond de vérité existe dans ta façon de le présenter.
ils lui promettait une bicyclette neuve si elle aurait un beau bulletin et même si elle manquait des cours y lui donnait pareil la bicyclette en résumer elle a appris que peu importe si elle se forçait ou pas elle aurait ce qu'elle voulait résultat aujourd'hui elle vit aux crochets de ses parents sans avoir finit son secondaire
la réforme ces un peu sa non? que tu te force ou pas tu passe pareil anyway
C'est gros de lire ça mais un fond de vérité existe dans ta façon de le présenter.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
chiro a écritJe n'ai pas d'enfants moi-même et je ne connais pas tous les détails de la réforme. Mais un des points qui me fâche le plus, c'est que les enfants ne peuvent plus redoubler d'années. Donc, l'enfant n'apprend plus de ses échecs et je déduis donc qu'il n'a pas le support et l'aide supplémentaire pour assimiler les connaissances avant de passer à l'année scolaire suivante.
Au secondaire tu peux redoubler... les deux premières années sont un cycle, tu redoubles juste après la deuxieme année mais tu peux le faire.
Le secondaire 3 est seul dans son cycle et tu peux le doubler et c'est là que tu as un choix de te diriger vers un secondaire 4 pour aller au DEP ou un général qui conduit au secondaire 5.
Au secondaire tu peux redoubler... les deux premières années sont un cycle, tu redoubles juste après la deuxieme année mais tu peux le faire.
Le secondaire 3 est seul dans son cycle et tu peux le doubler et c'est là que tu as un choix de te diriger vers un secondaire 4 pour aller au DEP ou un général qui conduit au secondaire 5.
En fait, je ne savais pas que c'était répandu également au secondaire.
Il faut apprendre aux enfants que la vie n'est pas toujours rose et que oui, les échecs ça peut arriver. Il faut apprendre à vivre avec ça, en retirer des leçons et en ressortir grandi.
De plus, un enfant ayant besoin d'aide supplémentaire et peut-être de redoubler pour mieux assimiller la matière ne semble pas nécessairement le soutien nécessaire, de la manière dont je le comprend.
Il faut apprendre aux enfants que la vie n'est pas toujours rose et que oui, les échecs ça peut arriver. Il faut apprendre à vivre avec ça, en retirer des leçons et en ressortir grandi.
De plus, un enfant ayant besoin d'aide supplémentaire et peut-être de redoubler pour mieux assimiller la matière ne semble pas nécessairement le soutien nécessaire, de la manière dont je le comprend.
Rénatane a écrit
Oui c'est vrai......mais le mot clé c'est le lui RAPPELER... , faut qu'il en ai entendu parler avant..... ;)
Ce n'est pas ca au fond l'éducation, rappeler sans cesse les mêmes choses? Les principes d'une bonne éducation tiennent en quelques lignes. Tout est question de renforcer sans cesse les mêmes principes.
Comme les enfants passent 25 heures par semaine à l'école, il me semble que c'est inévitable que l'éducation se complète à cet endroit.
Oui c'est vrai......mais le mot clé c'est le lui RAPPELER... , faut qu'il en ai entendu parler avant..... ;)
Ce n'est pas ca au fond l'éducation, rappeler sans cesse les mêmes choses? Les principes d'une bonne éducation tiennent en quelques lignes. Tout est question de renforcer sans cesse les mêmes principes.
Comme les enfants passent 25 heures par semaine à l'école, il me semble que c'est inévitable que l'éducation se complète à cet endroit.
Beppo a écritVoici la lettre en question.
Jounal de Montréal, vendredi le 12 janvier 2007, page 44
Réponse à ceux qui se demandent à qui la faute.
Je suis un jeune de 23 ans d'une famille de classe moyenne. La DPJ, cette dangereuse alliée de la jeunesse, m'a enlevé mes parents lorsque mon père, séparé de ma mère depuis que j'avais deux ans, m'a retrouvé seul dans l'appartement insalubre de cette dernière. J'ai été élevé dans des familles d'accueil avec pour seule explication : « On n'est pas tes vrais parents. » À l'âge de 11 ans environ, j'ai découvert la vérité quand un psychologue scolaire m'a éclairé sur mon passé.
La découverte m'a troublé. La haine et une grande tristesse m'ont envahi à l'idée d'avoir été abandonné. Je me suis alors révolté et j'ai passé les sept années suivantes dans un Cente jeunesse de la Montérégie. Élevé avec la crème des délinquants de cette province, j'ai appris tous les trucs du métier criminel. Arrivé à 18 ans, fabriqué de toutes pièces par une DPJ qui se croyait à la hauteur pour enlever et élever le jeune que j'étais, on m'a lancé tout seul dans la vraie vie. Je ne veux pas pleurer sur mon sort, mais plutôt vous faire comprendre certaines choses.
On dénonce à grands cris les gangs de rue, mais savez-vous qu'elles constituent la famille que leurs membres n'ont jamais eue? Saviez-vous qu'entre le jeune abandonné qui s'adonne au crime et sa victime il y a un lien direct, à savoir qu'au départ, les deux sont nés innocents. Personne ne demande à venir au monde, encore moins pour de devenir la balle de ping-pong que le monde se renvoie. Un simple abandon peut mener quelqu'un à commettre ces actes que la société réprouve et condamne, mais qui pour celui qui les commet, n'est qu'une façon de punir les adultes qui l'ont abandonné.
La société enferme des gens comme moi pour ne par nous voir avec nos problèmes. Pour nous effacer en somme. Quatre années se sont écoulées depuis ma sortie du Centre. Pour démontrer que rien n'a changé, je vous écris d'un établissement de détention pour adultes. Cela prouve qu'un jeune livré dans ce genre d'endroit finira un jour en prison. Arrêtez de mettre le blâme sur la jeunesse. Ce sont les adutes, en principe conscients, qui montrent le chemin à suivre aux jeunes innocents qu'ils ont sous leur aile. Je ne condamne pas tous les parents, mais disons que dans quelques cas, ils sont plus souvent la cause, sans le savoir, de ce qui est arrivé à leur enfant.
Keven Surprenant, un de vos fidèles lecteurs ici en prison.
Jounal de Montréal, vendredi le 12 janvier 2007, page 44
Réponse à ceux qui se demandent à qui la faute.
Je suis un jeune de 23 ans d'une famille de classe moyenne. La DPJ, cette dangereuse alliée de la jeunesse, m'a enlevé mes parents lorsque mon père, séparé de ma mère depuis que j'avais deux ans, m'a retrouvé seul dans l'appartement insalubre de cette dernière. J'ai été élevé dans des familles d'accueil avec pour seule explication : « On n'est pas tes vrais parents. » À l'âge de 11 ans environ, j'ai découvert la vérité quand un psychologue scolaire m'a éclairé sur mon passé.
La découverte m'a troublé. La haine et une grande tristesse m'ont envahi à l'idée d'avoir été abandonné. Je me suis alors révolté et j'ai passé les sept années suivantes dans un Cente jeunesse de la Montérégie. Élevé avec la crème des délinquants de cette province, j'ai appris tous les trucs du métier criminel. Arrivé à 18 ans, fabriqué de toutes pièces par une DPJ qui se croyait à la hauteur pour enlever et élever le jeune que j'étais, on m'a lancé tout seul dans la vraie vie. Je ne veux pas pleurer sur mon sort, mais plutôt vous faire comprendre certaines choses.
On dénonce à grands cris les gangs de rue, mais savez-vous qu'elles constituent la famille que leurs membres n'ont jamais eue? Saviez-vous qu'entre le jeune abandonné qui s'adonne au crime et sa victime il y a un lien direct, à savoir qu'au départ, les deux sont nés innocents. Personne ne demande à venir au monde, encore moins pour de devenir la balle de ping-pong que le monde se renvoie. Un simple abandon peut mener quelqu'un à commettre ces actes que la société réprouve et condamne, mais qui pour celui qui les commet, n'est qu'une façon de punir les adultes qui l'ont abandonné.
La société enferme des gens comme moi pour ne par nous voir avec nos problèmes. Pour nous effacer en somme. Quatre années se sont écoulées depuis ma sortie du Centre. Pour démontrer que rien n'a changé, je vous écris d'un établissement de détention pour adultes. Cela prouve qu'un jeune livré dans ce genre d'endroit finira un jour en prison. Arrêtez de mettre le blâme sur la jeunesse. Ce sont les adutes, en principe conscients, qui montrent le chemin à suivre aux jeunes innocents qu'ils ont sous leur aile. Je ne condamne pas tous les parents, mais disons que dans quelques cas, ils sont plus souvent la cause, sans le savoir, de ce qui est arrivé à leur enfant.
Keven Surprenant, un de vos fidèles lecteurs ici en prison.
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Chico_Fan a écrit
Ce n'est pas ca au fond l'éducation, rappeler sans cesse les mêmes choses? Les principes d'une bonne éducation tiennent en quelques lignes. Tout est question de renforcer sans cesse les mêmes principes.
Comme les enfants passent 25 heures par semaine à l'école, il me semble que c'est inévitable que l'éducation se complète à cet endroit.
Si tu crois que de le dire une fois et le tour est joué, on a un problème. Enseigner, tout comme éduquer, c'est dire, redire, répéter, affirmer et malheureusement, ce qui fait un peu défaut de nos jours, imposer.
Je veux bien la compléter mais pour compléter un travail c'est qu'il a dû avoir été initié, entrepris, débuté avant...
Ce n'est pas ca au fond l'éducation, rappeler sans cesse les mêmes choses? Les principes d'une bonne éducation tiennent en quelques lignes. Tout est question de renforcer sans cesse les mêmes principes.
Comme les enfants passent 25 heures par semaine à l'école, il me semble que c'est inévitable que l'éducation se complète à cet endroit.
Si tu crois que de le dire une fois et le tour est joué, on a un problème. Enseigner, tout comme éduquer, c'est dire, redire, répéter, affirmer et malheureusement, ce qui fait un peu défaut de nos jours, imposer.
Je veux bien la compléter mais pour compléter un travail c'est qu'il a dû avoir été initié, entrepris, débuté avant...
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écrit
Si tu crois que de le dire une fois et le tour est joué, on a un problème.
J'ai pas dit justement l'inverse. Pour le reste, je suis pas trop certain de saisir où se situe l'argumentation. J'ai bien précisé dans mon premier message que l'école ne peut pas remplacer l'éducation des parents.
Si tu crois que de le dire une fois et le tour est joué, on a un problème.
J'ai pas dit justement l'inverse. Pour le reste, je suis pas trop certain de saisir où se situe l'argumentation. J'ai bien précisé dans mon premier message que l'école ne peut pas remplacer l'éducation des parents.