Stoppons la réforme
Ah ben merci! J'en aurais tellement long à raconter sur la réforme... j'ai 2 enfants qui fonctionnent assez bien avec la réforme, mais j'en ai un à qui ça nuit passablement. J'irais même jusqu'à dire que la réforme hypothèque son avenir. C'est pas peu dire!

Some people deserve to be hi-fived.... in the face.... with a chair!
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- Seigneur de la Causerie
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Je capote peut-etre sur certaines choses quils apprennent , de la facon dont ils les apprennent ...mais clisss pour ce qui est de mes enfants ca va numéro 1 .Pas sure que j'aurais envie quils rechange tout ca et que la pouff ca fonctionne pu pour eux :/
Crime , mon plus jeune qui est le plus dur a gérer et bien d'autres choses , il a apprends comme ca se peut pas .il évolue super bien et rapidement en plus .Je suis vraiment étonné , je ne l'aurais pas cru capable . Il apprends plus vite que mon plus vieux a appris ces choses là il y a 3 ans de ca.
Et je vois pas non plus le plus vieux faire autrement que ce quils font aujourdhui Y lacherait surement , plus y en a plus il reste accroché , faut pas lui enlever ca
A moi ca plait pas , mais ca fonctionne avec eux
Crime , mon plus jeune qui est le plus dur a gérer et bien d'autres choses , il a apprends comme ca se peut pas .il évolue super bien et rapidement en plus .Je suis vraiment étonné , je ne l'aurais pas cru capable . Il apprends plus vite que mon plus vieux a appris ces choses là il y a 3 ans de ca.
Et je vois pas non plus le plus vieux faire autrement que ce quils font aujourdhui Y lacherait surement , plus y en a plus il reste accroché , faut pas lui enlever ca
A moi ca plait pas , mais ca fonctionne avec eux
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Moi, j'ai trois enfants, mon plus vieux n'a pas vécu la réforme, il est présentement en secondaire 5, fiou!, il l'a échappé bel!
Mes deux filles, elles, sont en plein dedans, la plus vieille des deux, est dans la cohorte "cobaye" c'est-à-dire, que la réforme est arrivée en même temps qu'elle à l'école.
Mes deux filles réussissent très bien aussi, mais, personnellement, je déteste la réforme. Vraiment!!!
Trop long à expliquer tout ce que j'y vois de négatif, mais je déteste, et, de plus en plus! --Message edité par Tulipe* le 2007-01-12 10:25:53--
Mes deux filles, elles, sont en plein dedans, la plus vieille des deux, est dans la cohorte "cobaye" c'est-à-dire, que la réforme est arrivée en même temps qu'elle à l'école.
Mes deux filles réussissent très bien aussi, mais, personnellement, je déteste la réforme. Vraiment!!!
Trop long à expliquer tout ce que j'y vois de négatif, mais je déteste, et, de plus en plus! --Message edité par Tulipe* le 2007-01-12 10:25:53--
L'Oasis
Il a des choses dans cette reforme qui ne fonctionne pas
ou si peu
Il a des enfants peu importe la methode, la reforme ils se surpasseront pareil . Mais ce qui est deplorable beaucoup
ne s'acclimateront jamais.
L'enfant brillant restera brillant, l'enfant en difficulte
rempira peut etre
Si la reforme actuelle il y ajouterait plus de personnel d'aide;
des orhophonistes, des educatrices specialises et autres
et surtout avant de l'activer dans les ecoles , informer les
parents de ses changements celà aurait ete une autre affaire
ou si peu
Il a des enfants peu importe la methode, la reforme ils se surpasseront pareil . Mais ce qui est deplorable beaucoup
ne s'acclimateront jamais.
L'enfant brillant restera brillant, l'enfant en difficulte
rempira peut etre
Si la reforme actuelle il y ajouterait plus de personnel d'aide;
des orhophonistes, des educatrices specialises et autres
et surtout avant de l'activer dans les ecoles , informer les
parents de ses changements celà aurait ete une autre affaire
Richard Martineau
L'école de la vie
Journal de Montréal
11/01/2007 21h49
En début de semaine, on apprenait que le ministère de l'Éducation prépare un plan d'action contre la violence à l'école. On s'attaquera au taxage, aux gangs de rue et à l'agressivité des enfants.
Je ne veux pas passer pour un vieux schnock, mais quand j'étais jeune, l'école servait à instruire. C'est-à-dire : à apprendre à lire, à écrire et à compter.
Aujourd'hui, l'école sert à éduquer.
Comme on dit en anglais : it's a whole new ball game.
Car que veut dire «éduquer» ?
Apprendre à être poli, à respecter l'autorité, à dire merci et s'il vous plaît, à ne pas envoyer promener le professeur -- bref, à bien se comporter en société.
Auparavant, ce rôle était dévolu aux parents.
L'école «instruisait» les élèves, et les parents éduquaient les enfants.
Aujourd'hui, l'école doit faire les deux. Éduquer ET instruire.
Pas étonnant qu'autant de jeunes profs fassent des burn-out...
Le prof-orchestre
Vous souvenez-vous des Filles de Caleb ?
À l'époque où se déroulait le roman d'Arlette Cousture, les profs étaient considérés comme des notables. Les gens les traitaient avec déférence, et levaient leur chapeau chaque fois qu'ils croisaient un prof dans la rue.
Aujourd'hui, les professeurs sont à peine plus respectés que les huissiers.
Il y a quelques mois, j'ai interviewé le directeur d'une école secondaire située dans un quartier ouvrier. L'homme -- extrêmement sympathique et hyper dévoué -- m'a avoué qu'il a dû engager un gardien de sécurité pour faire le guet à la porte de sa polyvalente.
Pourquoi ? Tout simplement parce que le père d'un jeune qui avait coulé un examen de français voulait casser la gueule du prof qui avait osé donner une mauvaise note à son fils.
Vous avez bien lu.
Voici à quoi ressemble l'école de l'an 2000.
Les profs ne doivent plus seulement se contenter de montrer à lire et à écrire. Ils doivent montrer aux jeunes -- et à leurs parents -- à vivre.
Ce ne sont plus seulement des professeurs : ce sont des travailleurs sociaux, des policiers, des psychologues, des sociologues... Tout ça pour le même salaire, bien sûr.
L'État maman
L'objectif visé par le ministère de l'Éducation est respectable.
Mais l'État peut-il vraiment prendre la place des parents ?
Il y a quelque temps, à la télé, on pouvait voir une pub du gouvernement du Québec nous encourageant à parler à nos enfants.
Je m'excuse, mais est-ce le rôle de l'État de nous dire ça ? Ai-je besoin du gouvernement pour savoir qu'il est bon de parler à mes filles ?
C'est quoi, la suite ? Une pub encourageant les jeunes parents à changer la couche de leur bébé ?
Sommes-nous si stupides, si irresponsables ?
Le Québec agit comme un toxicomane. Nous sommes accrocs à l'État. C'est notre drogue numéro un. On lui demande de régler tous nos problèmes, même les plus intimes, même les plus personnels. On voudrait que l'État s'occupe de tout : la propreté des rues, la solidarité, les valeurs...
Je suis désolé, mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. PERSONNE ne peut élever nos enfants à notre place.
On élève nos enfants à coups de «tabarnac» ? Ils vont traiter les autres à coups de «tabarnac». L'État n'a rien à faire là-dedans.
Les profs sont là pour instruire les enfants. Pas pour ramasser la merde que les parents laissent traîner...
L'école de la vie
Journal de Montréal
11/01/2007 21h49
En début de semaine, on apprenait que le ministère de l'Éducation prépare un plan d'action contre la violence à l'école. On s'attaquera au taxage, aux gangs de rue et à l'agressivité des enfants.
Je ne veux pas passer pour un vieux schnock, mais quand j'étais jeune, l'école servait à instruire. C'est-à-dire : à apprendre à lire, à écrire et à compter.
Aujourd'hui, l'école sert à éduquer.
Comme on dit en anglais : it's a whole new ball game.
Car que veut dire «éduquer» ?
Apprendre à être poli, à respecter l'autorité, à dire merci et s'il vous plaît, à ne pas envoyer promener le professeur -- bref, à bien se comporter en société.
Auparavant, ce rôle était dévolu aux parents.
L'école «instruisait» les élèves, et les parents éduquaient les enfants.
Aujourd'hui, l'école doit faire les deux. Éduquer ET instruire.
Pas étonnant qu'autant de jeunes profs fassent des burn-out...
Le prof-orchestre
Vous souvenez-vous des Filles de Caleb ?
À l'époque où se déroulait le roman d'Arlette Cousture, les profs étaient considérés comme des notables. Les gens les traitaient avec déférence, et levaient leur chapeau chaque fois qu'ils croisaient un prof dans la rue.
Aujourd'hui, les professeurs sont à peine plus respectés que les huissiers.
Il y a quelques mois, j'ai interviewé le directeur d'une école secondaire située dans un quartier ouvrier. L'homme -- extrêmement sympathique et hyper dévoué -- m'a avoué qu'il a dû engager un gardien de sécurité pour faire le guet à la porte de sa polyvalente.
Pourquoi ? Tout simplement parce que le père d'un jeune qui avait coulé un examen de français voulait casser la gueule du prof qui avait osé donner une mauvaise note à son fils.
Vous avez bien lu.
Voici à quoi ressemble l'école de l'an 2000.
Les profs ne doivent plus seulement se contenter de montrer à lire et à écrire. Ils doivent montrer aux jeunes -- et à leurs parents -- à vivre.
Ce ne sont plus seulement des professeurs : ce sont des travailleurs sociaux, des policiers, des psychologues, des sociologues... Tout ça pour le même salaire, bien sûr.
L'État maman
L'objectif visé par le ministère de l'Éducation est respectable.
Mais l'État peut-il vraiment prendre la place des parents ?
Il y a quelque temps, à la télé, on pouvait voir une pub du gouvernement du Québec nous encourageant à parler à nos enfants.
Je m'excuse, mais est-ce le rôle de l'État de nous dire ça ? Ai-je besoin du gouvernement pour savoir qu'il est bon de parler à mes filles ?
C'est quoi, la suite ? Une pub encourageant les jeunes parents à changer la couche de leur bébé ?
Sommes-nous si stupides, si irresponsables ?
Le Québec agit comme un toxicomane. Nous sommes accrocs à l'État. C'est notre drogue numéro un. On lui demande de régler tous nos problèmes, même les plus intimes, même les plus personnels. On voudrait que l'État s'occupe de tout : la propreté des rues, la solidarité, les valeurs...
Je suis désolé, mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. PERSONNE ne peut élever nos enfants à notre place.
On élève nos enfants à coups de «tabarnac» ? Ils vont traiter les autres à coups de «tabarnac». L'État n'a rien à faire là-dedans.
Les profs sont là pour instruire les enfants. Pas pour ramasser la merde que les parents laissent traîner...
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Je trouve que cet article de Monsieur Martineau résume assez bien la situation....
On a crée une société ou les enfants déjeunent à l'école, se font garder à l'école, font leurs devoirs à l'école et même souvent doivent se faire soigner à l'école par l'infirmière scolaire. Et après on se demande pourquoi ils détestent ou décrochent de l'école.... Rien à voir avec la réforme scolaire. On pose pas les véritables questions parce que cà fait trop mal.....
On a crée une société ou les enfants déjeunent à l'école, se font garder à l'école, font leurs devoirs à l'école et même souvent doivent se faire soigner à l'école par l'infirmière scolaire. Et après on se demande pourquoi ils détestent ou décrochent de l'école.... Rien à voir avec la réforme scolaire. On pose pas les véritables questions parce que cà fait trop mal.....
Voici ce que j'ai envoyé par email à tous mes contacts:
-----------------------------------
Si vous ne comprenez rien au bulletin de votre/vos enfant(s).
Si un B ne vous dit rien (car vous ne savez pas si c'est 70% ou 84 %, et que vous n'avez aucune référence par rapport à la moyenne de la classe)
Ce site est pour vous :
http://www.stopponslareforme.qc.ca/
Signez la pétition et informez vous...
Bambi_Smiley
P.S. : Faut le dire que la réforme scolaire du Québec ça a pas d'allure pantoute au niveau du système de notation. Aucune moyenne de classe mathémathique et objective. Aucune note en pourcentage des différents contrôles de notre enfant. Ben non, on a juste : A, B, C ou D du prof dans le bulletin --Message edité par Bambi_Smiley le 2007-01-13 04:56:44--
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Si vous ne comprenez rien au bulletin de votre/vos enfant(s).
Si un B ne vous dit rien (car vous ne savez pas si c'est 70% ou 84 %, et que vous n'avez aucune référence par rapport à la moyenne de la classe)
Ce site est pour vous :
http://www.stopponslareforme.qc.ca/
Signez la pétition et informez vous...
Bambi_Smiley
P.S. : Faut le dire que la réforme scolaire du Québec ça a pas d'allure pantoute au niveau du système de notation. Aucune moyenne de classe mathémathique et objective. Aucune note en pourcentage des différents contrôles de notre enfant. Ben non, on a juste : A, B, C ou D du prof dans le bulletin --Message edité par Bambi_Smiley le 2007-01-13 04:56:44--
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
lucide a écritJe trouve que cet article de Monsieur Martineau résume assez bien la situation....
On a crée une société ou les enfants déjeunent à l'école, se font garder à l'école, font leurs devoirs à l'école et même souvent doivent se faire soigner à l'école par l'infirmière scolaire. Et après on se demande pourquoi ils détestent ou décrochent de l'école.... Rien à voir avec la réforme scolaire. On pose pas les véritables questions parce que cà fait trop mal.....
Je suis d'accord avec toi et je t'écrirai une lettre que j'ai lue dans le Journal de Montréal, vendredi, qui aborde un peu le sujet que tu soulèves.
On a crée une société ou les enfants déjeunent à l'école, se font garder à l'école, font leurs devoirs à l'école et même souvent doivent se faire soigner à l'école par l'infirmière scolaire. Et après on se demande pourquoi ils détestent ou décrochent de l'école.... Rien à voir avec la réforme scolaire. On pose pas les véritables questions parce que cà fait trop mal.....
Je suis d'accord avec toi et je t'écrirai une lettre que j'ai lue dans le Journal de Montréal, vendredi, qui aborde un peu le sujet que tu soulèves.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Bambi_Smiley a écritVoici ce que j'ai envoyé par email à tous mes contacts:
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Si vous ne comprenez rien au bulletin de votre/vos enfant(s).
Si un B ne vous dit rien (car vous ne savez pas si c'est 70% ou 84 %, et que vous n'avez aucune référence par rapport à la moyenne de la classe)
Ce site est pour vous :
http://www.stopponslareforme.qc.ca/
Signez la pétition et informez vous...
Bambi_Smiley
P.S. : Faut le dire que la réforme scolaire du Québec ça a pas d'allure pantoute au niveau du système de notation. Aucune moyenne de classe mathémathique et objective. Aucune note en pourcentage des différents contrôles de notre enfant. Ben non, on a juste : A, B, C ou D du prof dans le bulletin
C'est toujours ben mieux des lettres .....mes filles dans leurs bulletins ont 3 pages de + ou crochet....regroupé par compétences qui sont noté par 1 2 ou 3.....
pendant l'année , les travaux sont noté par couleur : vert , bleu , jaune et rouge....si tu a juste des bleus ou verts tu aura un + dans le bulletin.....et pour avoir la cote 1 , il faut avoir que des verts...
Finalement , le bulletin est clair comme l'eau de roche....
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Si vous ne comprenez rien au bulletin de votre/vos enfant(s).
Si un B ne vous dit rien (car vous ne savez pas si c'est 70% ou 84 %, et que vous n'avez aucune référence par rapport à la moyenne de la classe)
Ce site est pour vous :
http://www.stopponslareforme.qc.ca/
Signez la pétition et informez vous...
Bambi_Smiley
P.S. : Faut le dire que la réforme scolaire du Québec ça a pas d'allure pantoute au niveau du système de notation. Aucune moyenne de classe mathémathique et objective. Aucune note en pourcentage des différents contrôles de notre enfant. Ben non, on a juste : A, B, C ou D du prof dans le bulletin
C'est toujours ben mieux des lettres .....mes filles dans leurs bulletins ont 3 pages de + ou crochet....regroupé par compétences qui sont noté par 1 2 ou 3.....
pendant l'année , les travaux sont noté par couleur : vert , bleu , jaune et rouge....si tu a juste des bleus ou verts tu aura un + dans le bulletin.....et pour avoir la cote 1 , il faut avoir que des verts...
Finalement , le bulletin est clair comme l'eau de roche....
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Mon amie enseignante (primaire) me dressait le portrait de quelques enfants et me parlaient de leur situation...Les enfants font souvent des horaires comme leurs parents..Ce sont des journées de souvent 10 heures que l'on leurs infligent et ce bien malgré eux...Ensuite pour compenser on leur évite les concept de l'échec et du non...Le parent est très manquant me disait-elle, parce qu'elle ne peux pas enseigner, éduquer, être amie, être mère, expliquer le bulletin aux parents et les sommer de faire leurs job de parents....
Elle me parlait que la réforme est basé sur des concepts tellement abstrait que les profs ne sont plus d'être les évaluateurs comme ils devraient être...Donc si leur rôle est maintenant devenu celui d'Accompager les élèves (ce qui à mon humble avis est le devoir du parents) dans leur cheminement faudrait d'abord qu'il revoit ces concepts afin que tout le monde comprennent de quoi il en retourne??Non??
Elle me parlait que la réforme est basé sur des concepts tellement abstrait que les profs ne sont plus d'être les évaluateurs comme ils devraient être...Donc si leur rôle est maintenant devenu celui d'Accompager les élèves (ce qui à mon humble avis est le devoir du parents) dans leur cheminement faudrait d'abord qu'il revoit ces concepts afin que tout le monde comprennent de quoi il en retourne??Non??
Voici la lettre en question.
Jounal de Montréal, vendredi le 12 janvier 2007, page 44
Réponse à ceux qui se demandent à qui la faute.
Je suis un jeune de 23 ans d'une famille de classe moyenne. La DPJ, cette dangereuse alliée de la jeunesse, m'a enlevé mes parents lorsque mon père, séparé de ma mère depuis que j'avais deux ans, m'a retrouvé seul dans l'appartement insalubre de cette dernière. J'ai été élevé dans des familles d'accueil avec pour seule explication : « On n'est pas tes vrais parents. » À l'âge de 11 ans environ, j'ai découvert la vérité quand un psychologue scolaire m'a éclairé sur mon passé.
La découverte m'a troublé. La haine et une grande tristesse m'ont envahi à l'idée d'avoir été abandonné. Je me suis alors révolté et j'ai passé les sept années suivantes dans un Cente jeunesse de la Montérégie. Élevé avec la crème des délinquants de cette province, j'ai appris tous les trucs du métier criminel. Arrivé à 18 ans, fabriqué de toutes pièces par une DPJ qui se croyait à la hauteur pour enlever et élever le jeune que j'étais, on m'a lancé tout seul dans la vraie vie. Je ne veux pas pleurer sur mon sort, mais plutôt vous faire comprendre certaines choses.
On dénonce à grands cris les gangs de rue, mais savez-vous qu'elles constituent la famille que leurs membres n'ont jamais eue? Saviez-vous qu'entre le jeune abandonné qui s'adonne au crime et sa victime il y a un lien direct, à savoir qu'au départ, les deux sont nés innocents. Personne ne demande à venir au monde, encore moins pour de devenir la balle de ping-pong que le monde se renvoie. Un simple abandon peut mener quelqu'un à commettre ces actes que la société réprouve et condamne, mais qui pour celui qui les commet, n'est qu'une façon de punir les adultes qui l'ont abandonné.
La société enferme des gens comme moi pour ne par nous voir avec nos problèmes. Pour nous effacer en somme. Quatre années se sont écoulées depuis ma sortie du Centre. Pour démontrer que rien n'a changé, je vous écris d'un établissement de détention pour adultes. Cela prouve qu'un jeune livré dans ce genre d'endroit finira un jour en prison. Arrêtez de mettre le blâme sur la jeunesse. Ce sont les adutes, en principe conscients, qui montrent le chemin à suivre aux jeunes innocents qu'ils ont sous leur aile. Je ne condamne pas tous les parents, mais disons que dans quelques cas, ils sont plus souvent la cause, sans le savoir, de ce qui est arrivé à leur enfant.
Keven Surprenant, un de vos fidèles lecteurs ici en prison.
Jounal de Montréal, vendredi le 12 janvier 2007, page 44
Réponse à ceux qui se demandent à qui la faute.
Je suis un jeune de 23 ans d'une famille de classe moyenne. La DPJ, cette dangereuse alliée de la jeunesse, m'a enlevé mes parents lorsque mon père, séparé de ma mère depuis que j'avais deux ans, m'a retrouvé seul dans l'appartement insalubre de cette dernière. J'ai été élevé dans des familles d'accueil avec pour seule explication : « On n'est pas tes vrais parents. » À l'âge de 11 ans environ, j'ai découvert la vérité quand un psychologue scolaire m'a éclairé sur mon passé.
La découverte m'a troublé. La haine et une grande tristesse m'ont envahi à l'idée d'avoir été abandonné. Je me suis alors révolté et j'ai passé les sept années suivantes dans un Cente jeunesse de la Montérégie. Élevé avec la crème des délinquants de cette province, j'ai appris tous les trucs du métier criminel. Arrivé à 18 ans, fabriqué de toutes pièces par une DPJ qui se croyait à la hauteur pour enlever et élever le jeune que j'étais, on m'a lancé tout seul dans la vraie vie. Je ne veux pas pleurer sur mon sort, mais plutôt vous faire comprendre certaines choses.
On dénonce à grands cris les gangs de rue, mais savez-vous qu'elles constituent la famille que leurs membres n'ont jamais eue? Saviez-vous qu'entre le jeune abandonné qui s'adonne au crime et sa victime il y a un lien direct, à savoir qu'au départ, les deux sont nés innocents. Personne ne demande à venir au monde, encore moins pour de devenir la balle de ping-pong que le monde se renvoie. Un simple abandon peut mener quelqu'un à commettre ces actes que la société réprouve et condamne, mais qui pour celui qui les commet, n'est qu'une façon de punir les adultes qui l'ont abandonné.
La société enferme des gens comme moi pour ne par nous voir avec nos problèmes. Pour nous effacer en somme. Quatre années se sont écoulées depuis ma sortie du Centre. Pour démontrer que rien n'a changé, je vous écris d'un établissement de détention pour adultes. Cela prouve qu'un jeune livré dans ce genre d'endroit finira un jour en prison. Arrêtez de mettre le blâme sur la jeunesse. Ce sont les adutes, en principe conscients, qui montrent le chemin à suivre aux jeunes innocents qu'ils ont sous leur aile. Je ne condamne pas tous les parents, mais disons que dans quelques cas, ils sont plus souvent la cause, sans le savoir, de ce qui est arrivé à leur enfant.
Keven Surprenant, un de vos fidèles lecteurs ici en prison.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écritVoici la lettre en question.
Jounal de Montréal, vendredi le 12 janvier 2007, page 44
Réponse à ceux qui se demandent à qui la faute.
Je suis un jeune de 23 ans d'une famille de classe moyenne. La DPJ, cette dangereuse alliée de la jeunesse, m'a enlevé mes parents lorsque mon père, séparé de ma mère depuis que j'avais deux ans, m'a retrouvé seul dans l'appartement insalubre de cette dernière. J'ai été élevé dans des familles d'accueil avec pour seule explication : « On n'est pas tes vrais parents. » À l'âge de 11 ans environ, j'ai découvert la vérité quand un psychologue scolaire m'a éclairé sur mon passé.
La découverte m'a troublé. La haine et une grande tristesse m'ont envahi à l'idée d'avoir été abandonné. Je me suis alors révolté et j'ai passé les sept années suivantes dans un Cente jeunesse de la Montérégie. Élevé avec la crème des délinquants de cette province, j'ai appris tous les trucs du métier criminel. Arrivé à 18 ans, fabriqué de toutes pièces par une DPJ qui se croyait à la hauteur pour enlever et élever le jeune que j'étais, on m'a lancé tout seul dans la vraie vie. Je ne veux pas pleurer sur mon sort, mais plutôt vous faire comprendre certaines choses.
On dénonce à grands cris les gangs de rue, mais savez-vous qu'elles constituent la famille que leurs membres n'ont jamais eue? Saviez-vous qu'entre le jeune abandonné qui s'adonne au crime et sa victime il y a un lien direct, à savoir qu'au départ, les deux sont nés innocents. Personne ne demande à venir au monde, encore moins pour de devenir la balle de ping-pong que le monde se renvoie. Un simple abandon peut mener quelqu'un à commettre ces actes que la société réprouve et condamne, mais qui pour celui qui les commet, n'est qu'une façon de punir les adultes qui l'ont abandonné.
La société enferme des gens comme moi pour ne par nous voir avec nos problèmes. Pour nous effacer en somme. Quatre années se sont écoulées depuis ma sortie du Centre. Pour démontrer que rien n'a changé, je vous écris d'un établissement de détention pour adultes. Cela prouve qu'un jeune livré dans ce genre d'endroit finira un jour en prison. Arrêtez de mettre le blâme sur la jeunesse. Ce sont les adutes, en principe conscients, qui montrent le chemin à suivre aux jeunes innocents qu'ils ont sous leur aile. Je ne condamne pas tous les parents, mais disons que dans quelques cas, ils sont plus souvent la cause, sans le savoir, de ce qui est arrivé à leur enfant.
Keven Surprenant, un de vos fidèles lecteurs ici en prison.
Jounal de Montréal, vendredi le 12 janvier 2007, page 44
Réponse à ceux qui se demandent à qui la faute.
Je suis un jeune de 23 ans d'une famille de classe moyenne. La DPJ, cette dangereuse alliée de la jeunesse, m'a enlevé mes parents lorsque mon père, séparé de ma mère depuis que j'avais deux ans, m'a retrouvé seul dans l'appartement insalubre de cette dernière. J'ai été élevé dans des familles d'accueil avec pour seule explication : « On n'est pas tes vrais parents. » À l'âge de 11 ans environ, j'ai découvert la vérité quand un psychologue scolaire m'a éclairé sur mon passé.
La découverte m'a troublé. La haine et une grande tristesse m'ont envahi à l'idée d'avoir été abandonné. Je me suis alors révolté et j'ai passé les sept années suivantes dans un Cente jeunesse de la Montérégie. Élevé avec la crème des délinquants de cette province, j'ai appris tous les trucs du métier criminel. Arrivé à 18 ans, fabriqué de toutes pièces par une DPJ qui se croyait à la hauteur pour enlever et élever le jeune que j'étais, on m'a lancé tout seul dans la vraie vie. Je ne veux pas pleurer sur mon sort, mais plutôt vous faire comprendre certaines choses.
On dénonce à grands cris les gangs de rue, mais savez-vous qu'elles constituent la famille que leurs membres n'ont jamais eue? Saviez-vous qu'entre le jeune abandonné qui s'adonne au crime et sa victime il y a un lien direct, à savoir qu'au départ, les deux sont nés innocents. Personne ne demande à venir au monde, encore moins pour de devenir la balle de ping-pong que le monde se renvoie. Un simple abandon peut mener quelqu'un à commettre ces actes que la société réprouve et condamne, mais qui pour celui qui les commet, n'est qu'une façon de punir les adultes qui l'ont abandonné.
La société enferme des gens comme moi pour ne par nous voir avec nos problèmes. Pour nous effacer en somme. Quatre années se sont écoulées depuis ma sortie du Centre. Pour démontrer que rien n'a changé, je vous écris d'un établissement de détention pour adultes. Cela prouve qu'un jeune livré dans ce genre d'endroit finira un jour en prison. Arrêtez de mettre le blâme sur la jeunesse. Ce sont les adutes, en principe conscients, qui montrent le chemin à suivre aux jeunes innocents qu'ils ont sous leur aile. Je ne condamne pas tous les parents, mais disons que dans quelques cas, ils sont plus souvent la cause, sans le savoir, de ce qui est arrivé à leur enfant.
Keven Surprenant, un de vos fidèles lecteurs ici en prison.
Comme je l'avais dit dans une autre discussion, à mon avis le problème est que les connaissances "brutes" ne sont plus valorisées. Comme si apprendre n'est pas suffisant en lui-même. De ca découlent les bulletins vagues et tout le reste.
Sinon à mon avis, c'est bel et bien le rôle de l'école d'à la fois instruire et éduquer. Pas que l'école doit remplacer le rôle des parents, mais elle doit faire sa part.
Sauf que les professeurs n'arrivent pas à imposer le respect dans beaucoup de cas. Donc est-ce qu'on arrive vraiment à éduquer à l'école...
Sinon à mon avis, c'est bel et bien le rôle de l'école d'à la fois instruire et éduquer. Pas que l'école doit remplacer le rôle des parents, mais elle doit faire sa part.
Sauf que les professeurs n'arrivent pas à imposer le respect dans beaucoup de cas. Donc est-ce qu'on arrive vraiment à éduquer à l'école...