Une école juive contreviendrait à la Loi sur l'instruction publique
Fabine a écrit
Ils brassent de grosse affaires???? En fait je ne sait trop, si j'avais la recette je m'en servirais.
Nous pouvons quand même présumer qu'étant donné qu'ils font partie d'une société fermé, l'argent est accumulé depuis des générations et qu'ils sont quand même des hommes d'affaires avisés qui sont capable de faire fructifier leur avoir tout comme certaines congrégations religieuses catholique qui malgré leur voeu de pauvreté se sont ramassés collectivement un beau magot.
On a qu'à penser au Vacitan...
Ils brassent de grosse affaires???? En fait je ne sait trop, si j'avais la recette je m'en servirais.
Nous pouvons quand même présumer qu'étant donné qu'ils font partie d'une société fermé, l'argent est accumulé depuis des générations et qu'ils sont quand même des hommes d'affaires avisés qui sont capable de faire fructifier leur avoir tout comme certaines congrégations religieuses catholique qui malgré leur voeu de pauvreté se sont ramassés collectivement un beau magot.
On a qu'à penser au Vacitan...
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Fabine a écrit
Ils brassent de grosse affaires???? En fait je ne sait trop, si j'avais la recette je m'en servirais.
Nous pouvons quand même présumer qu'étant donné qu'ils font partie d'une société fermé, l'argent est accumulé depuis des générations et qu'ils sont quand même des hommes d'affaires avisés qui sont capable de faire fructifier leur avoir tout comme certaines congrégations religieuses catholique qui malgré leur voeu de pauvreté se sont ramassés collectivement un beau magot.
Mouais, ça a d'l'allure.
Je me demandais si vous en aviez vus, vous autres, des ces gens qui travaillaient .... j'sais pas moi, dans des bureaux du Centre-Ville, peut-être ?
Ils brassent de grosse affaires???? En fait je ne sait trop, si j'avais la recette je m'en servirais.
Nous pouvons quand même présumer qu'étant donné qu'ils font partie d'une société fermé, l'argent est accumulé depuis des générations et qu'ils sont quand même des hommes d'affaires avisés qui sont capable de faire fructifier leur avoir tout comme certaines congrégations religieuses catholique qui malgré leur voeu de pauvreté se sont ramassés collectivement un beau magot.
Mouais, ça a d'l'allure.
Je me demandais si vous en aviez vus, vous autres, des ces gens qui travaillaient .... j'sais pas moi, dans des bureaux du Centre-Ville, peut-être ?
École Toldos Yakov
Pas d'exception, clame le PQ
Louiselle Lévesque raconte que, pour Camil Bouchard, il n'y a pas de compromis à faire.
Le Parti québécois estime que le ministère de l'Éducation a le devoir de protéger le droit fondamental de tous les enfants du Québec à une éducation pleine et entière.
Le critique de l'opposition en matière d'éducation, Camil Bouchard, réagissait au fait qu'une soixantaine de garçons de 13 à 16 ans qui fréquentent l'école juive Toldos Yakov, à Montréal, reçoivent un enseignement exclusivement religieux, ce qui contrevient à la Loi sur l'instruction publique.
Aux yeux du député Bouchard, il n'y a pas de compromis à faire, et le ministre doit se montrer ferme dans ses négociations avec l'école pour faire respecter le programme scolaire. « Le législateur a été très clair là-dessus: les enfants doivent fréquenter l'école, et fréquenter des écoles reconnues par la Loi sur l'instruction publique, fréquenter le programme jusqu'à 16 ans », indique le député.
Le ministère est au courant de la situation à l'école Taldos Yakov. Des discussions sont en cours depuis des mois avec l'établissement pour trouver une solution. Camil Bouchard estime que le ministre doit envoyer un message clair, tant aux parents qu'à l'école, pour expliquer que l'accès à un programme scolaire complet n'est pas négociable. « Ça n'empêche pas, cependant, d'essayer d'associer les parents, les familles et l'administration de l'école à l'application et au respect de la loi. Mais tout doit être mis en oeuvre pour que le droit des enfants soit respecté », ajoute M. Bouchard.
Toutefois, selon l'Association des écoles juives, dont fait partie l'école Taldos Yakov, le droit des enfants à l'éducation n'est d'aucune façon bafoué, même si les compétences développées ne sont pas celles que l'on retrouve dans le programme scolaire québécois. « Est-ce qu'il y a éducation malgré tout? Est-ce qu'il y a une éducation poussée et quand même de qualité? Je crois qu'on devra convenir que oui. », soutient Charley Lévy, directeur général de l'Association.
M. Lévy répète que la situation est connue des autorités québécoises et souligne que cette section talmudique de l'école, non reconnue par le ministère, n'a rien de clandestin.
Un autre cas
Par ailleurs, Radio-canada a appris qu'une autre école juive hassidique dispense, sans permis, un cours secondaire uniquement religieux à une centaine d'élèves. Il s'agit du Collège rabbinique du Canada, situé à Montréal, et qui est fréquenté par 350 enfants.
Le collège ne détient qu'un permis d'enseignement pour le primaire. Le ministère de l'Éducation indique qu'il négocie avec cette école afin qu'elle régularise sa situation.
Pas d'exception, clame le PQ
Louiselle Lévesque raconte que, pour Camil Bouchard, il n'y a pas de compromis à faire.
Le Parti québécois estime que le ministère de l'Éducation a le devoir de protéger le droit fondamental de tous les enfants du Québec à une éducation pleine et entière.
Le critique de l'opposition en matière d'éducation, Camil Bouchard, réagissait au fait qu'une soixantaine de garçons de 13 à 16 ans qui fréquentent l'école juive Toldos Yakov, à Montréal, reçoivent un enseignement exclusivement religieux, ce qui contrevient à la Loi sur l'instruction publique.
Aux yeux du député Bouchard, il n'y a pas de compromis à faire, et le ministre doit se montrer ferme dans ses négociations avec l'école pour faire respecter le programme scolaire. « Le législateur a été très clair là-dessus: les enfants doivent fréquenter l'école, et fréquenter des écoles reconnues par la Loi sur l'instruction publique, fréquenter le programme jusqu'à 16 ans », indique le député.
Le ministère est au courant de la situation à l'école Taldos Yakov. Des discussions sont en cours depuis des mois avec l'établissement pour trouver une solution. Camil Bouchard estime que le ministre doit envoyer un message clair, tant aux parents qu'à l'école, pour expliquer que l'accès à un programme scolaire complet n'est pas négociable. « Ça n'empêche pas, cependant, d'essayer d'associer les parents, les familles et l'administration de l'école à l'application et au respect de la loi. Mais tout doit être mis en oeuvre pour que le droit des enfants soit respecté », ajoute M. Bouchard.
Toutefois, selon l'Association des écoles juives, dont fait partie l'école Taldos Yakov, le droit des enfants à l'éducation n'est d'aucune façon bafoué, même si les compétences développées ne sont pas celles que l'on retrouve dans le programme scolaire québécois. « Est-ce qu'il y a éducation malgré tout? Est-ce qu'il y a une éducation poussée et quand même de qualité? Je crois qu'on devra convenir que oui. », soutient Charley Lévy, directeur général de l'Association.
M. Lévy répète que la situation est connue des autorités québécoises et souligne que cette section talmudique de l'école, non reconnue par le ministère, n'a rien de clandestin.
Un autre cas
Par ailleurs, Radio-canada a appris qu'une autre école juive hassidique dispense, sans permis, un cours secondaire uniquement religieux à une centaine d'élèves. Il s'agit du Collège rabbinique du Canada, situé à Montréal, et qui est fréquenté par 350 enfants.
Le collège ne détient qu'un permis d'enseignement pour le primaire. Le ministère de l'Éducation indique qu'il négocie avec cette école afin qu'elle régularise sa situation.
Tibibi a écritJe suis curieuse.... s'ils sont riches, où gagnent-ils leur $$$ ? Quel genre de travail font-ils pour pouvoir subvenir avec leur grosse famille ?
Moi aussi je me suis souvent demander ca
Peut-être qu'ils travaillent tousss a l'école Toldos Yakov Yosef, dans l'arrondissement Outremont.
Moi aussi je me suis souvent demander ca
Peut-être qu'ils travaillent tousss a l'école Toldos Yakov Yosef, dans l'arrondissement Outremont.
[url=http://www.casimages.com][img]http://nsa25.casimages.com/img/2011/01/11/110111032541180441.jpg[/img][/url] [url=http://www.casimages.com][img]http://nsa24.casimages.com/img/2010/10/18/101018034517279643.gif[/img][/url]
Ceux que j'ai vu lors de la manifestation pour la paix du Liban au parc Lafontaine étaient adolescents. Je les ai observés du coin de l'oeil, et je me souviens de m'être passé la remarque. "Trop c'est comme pas assez" tellement ils semblaient vivre sur une autre planète.
Je comprend mieux maintenant ma réflexion après avoir su cette semaine qu'ils n'étudiaient que la religion. Mais que veulent en faire les adultes? Des messagers? Il me semble que l'on doit donner à l'enfant des notions pour qu'il puisse se débrouiller plus tard. N'enseigner que la religion me semble exagéré. D'ailleurs au Québec, on insiste beaucoup pour donner une formation générale à tous.
Le problème que j'entrevois, c'est que si c'est permis pour les juifs, cela risque de l'être aussi pour les musulmans, les raéliens, les Jéhovah, les cheerleeders et les Macdonaldiens.
Comment va-t-on expliquer que l'on permette aux juifs d'agir ainsi et que cela soit refusé aux musulmans par exemple. Ces derniers n'ont-il pas d'ailleurs manifesté le désir récemment d'ouvrir une école à Québec, sur le site de Notre-Dame de Bellevue. C'est comme s'ils tentaient le début d’une amorce.
Ca risque de créer des enclaves religieuses un peu partout dans notre société et avec le principe de la multiplication des pains, on va se retrouver avec une multitude d’adultes qui rêvent la nuit à la religion, qui en mangent le matin pour le petit déjeuner, le midi et le soir pour le souper et qui vont former une masse non négligeable d'obsédés religieux qui vont vouloir revendiquer leurs droits.
Les juifs sont inclusifs, c'est-à-dire qu'ils restent entre eux, et font leurs propres affaires sans vouloir déranger personne. Pas trop menacant cela. D'autres religions par contre ont un désir d'expansion et ne s'en cache pas, ca c'est plus désagréable.
En tout cas, il va falloir mettre du monde à temps plein là-dessus pour établir des barêmes et faire les consultations nécessaires. Mais y aura-t-il un désir politique de toucher à cet aspect brulant de notre éducation. On en avait fini avec la religion dans nos écoles et maintenant, nous sommes contraints de nous soucier de la religion des autres parce qu’il y a eu exagération de leur part par l’exploitation des failles de nos lois permissives.
Sera-t-on bientôt devant un monstre accompli. En tout cas, cela semble le cas de ces jeunes adultes qui n’ont eu que la religion comme formation jusqu’à date. Est-ce une aberration ou si c’est moi qui n’est pas correct de penser ainsi?
Je suis malgré tout curieux, mais tout autant intrigué de voir le monde changer à vue d’œil depuis que le Québec est devenu un village global aux mains d’une politique multiculturelle d’un optimisme douteux. Si on n’y prête garde, chaque communauté religieuse va vouloir avoir ses écoles, ses règles de société, et nous deviendrons nous-même finalement qu’une minorité parmi tant d’autres, une souche déracinée. --Message edité par ploloto le 2006-09-08 22:25:28--
Je comprend mieux maintenant ma réflexion après avoir su cette semaine qu'ils n'étudiaient que la religion. Mais que veulent en faire les adultes? Des messagers? Il me semble que l'on doit donner à l'enfant des notions pour qu'il puisse se débrouiller plus tard. N'enseigner que la religion me semble exagéré. D'ailleurs au Québec, on insiste beaucoup pour donner une formation générale à tous.
Le problème que j'entrevois, c'est que si c'est permis pour les juifs, cela risque de l'être aussi pour les musulmans, les raéliens, les Jéhovah, les cheerleeders et les Macdonaldiens.
Comment va-t-on expliquer que l'on permette aux juifs d'agir ainsi et que cela soit refusé aux musulmans par exemple. Ces derniers n'ont-il pas d'ailleurs manifesté le désir récemment d'ouvrir une école à Québec, sur le site de Notre-Dame de Bellevue. C'est comme s'ils tentaient le début d’une amorce.
Ca risque de créer des enclaves religieuses un peu partout dans notre société et avec le principe de la multiplication des pains, on va se retrouver avec une multitude d’adultes qui rêvent la nuit à la religion, qui en mangent le matin pour le petit déjeuner, le midi et le soir pour le souper et qui vont former une masse non négligeable d'obsédés religieux qui vont vouloir revendiquer leurs droits.
Les juifs sont inclusifs, c'est-à-dire qu'ils restent entre eux, et font leurs propres affaires sans vouloir déranger personne. Pas trop menacant cela. D'autres religions par contre ont un désir d'expansion et ne s'en cache pas, ca c'est plus désagréable.
En tout cas, il va falloir mettre du monde à temps plein là-dessus pour établir des barêmes et faire les consultations nécessaires. Mais y aura-t-il un désir politique de toucher à cet aspect brulant de notre éducation. On en avait fini avec la religion dans nos écoles et maintenant, nous sommes contraints de nous soucier de la religion des autres parce qu’il y a eu exagération de leur part par l’exploitation des failles de nos lois permissives.
Sera-t-on bientôt devant un monstre accompli. En tout cas, cela semble le cas de ces jeunes adultes qui n’ont eu que la religion comme formation jusqu’à date. Est-ce une aberration ou si c’est moi qui n’est pas correct de penser ainsi?
Je suis malgré tout curieux, mais tout autant intrigué de voir le monde changer à vue d’œil depuis que le Québec est devenu un village global aux mains d’une politique multiculturelle d’un optimisme douteux. Si on n’y prête garde, chaque communauté religieuse va vouloir avoir ses écoles, ses règles de société, et nous deviendrons nous-même finalement qu’une minorité parmi tant d’autres, une souche déracinée. --Message edité par ploloto le 2006-09-08 22:25:28--
-
- Intronisé au Panthéon
- Messages : 26327
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
Tibibi a écrit
Mouais, ça a d'l'allure.
Je me demandais si vous en aviez vus, vous autres, des ces gens qui travaillaient .... j'sais pas moi, dans des bureaux du Centre-Ville, peut-être ?
Effectivement Tibibi, on en rencontre au Centre-ville...où ils possèdent entre autre plusieurs grosses tours où des entreprises connus sont établies!
Mouais, ça a d'l'allure.
Je me demandais si vous en aviez vus, vous autres, des ces gens qui travaillaient .... j'sais pas moi, dans des bureaux du Centre-Ville, peut-être ?
Effectivement Tibibi, on en rencontre au Centre-ville...où ils possèdent entre autre plusieurs grosses tours où des entreprises connus sont établies!
https://pic.aceboard.net/img/5397/19958/1193531103.jpg
-
- Intronisé au Panthéon
- Messages : 26327
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
mousseline a écritJe crois que le 700 La Gauchetière aussi. Et quelques cliniques médicales du centre-ville! Comme dit Fripono, ils doivent faire visiter des locaux!
Je les ai assez vu avant que nos bureaux déménagent... ... pis la même chose dans nos nouveaux locaux... je serais pas surpris que le 3/4 du centre-ville leur appartiennent....
Je les ai assez vu avant que nos bureaux déménagent... ... pis la même chose dans nos nouveaux locaux... je serais pas surpris que le 3/4 du centre-ville leur appartiennent....
-
- Intronisé au Panthéon
- Messages : 26327
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
fripono a écrit
Je les ai assez vu avant que nos bureaux déménagent... ... pis la même chose dans nos nouveaux locaux... je serais pas surpris que le 3/4 du centre-ville leur appartiennent....
Ils se partagent le parc immobilier avec beaucoup d'investisseurs arabes aussi!
Je les ai assez vu avant que nos bureaux déménagent... ... pis la même chose dans nos nouveaux locaux... je serais pas surpris que le 3/4 du centre-ville leur appartiennent....
Ils se partagent le parc immobilier avec beaucoup d'investisseurs arabes aussi!
https://pic.aceboard.net/img/5397/19958/1193531103.jpg
ÉCOLE ILLÉGALES
Au moins 700 enfants juifs échappent au système scolaire
Presse Canadienne
Montréal
Il y a beaucoup plus d'enfants juifs hassidiques qui échappent au système scolaire québécois que ce que l'on croyait d'abord, a affirmé Radio-Canada vendredi.
Le ministère de l'Education du Québec estime qu'ils sont entre 700 et 800 dans la province. Au moins cinq écoles juives hassidiques dispensent donc un enseignement exclusivement religieux pendant tout le secondaire.
Le ministre Jean-Marc Fournier a admis que la situation était problématique, surtout pour les enfants qui ne recevaient pas la formation prévue par la Loi sur l'instruction publique.
Le ministre précise toutefois que même si la situation perdure depuis des années, le gouvernement privilégie la négociation avec cette communauté orthodoxe, plutôt que des moyens plus draconiens.
M. Fournier ajoute que de plus en plus d'écoles primaires privées hassidiques se conforment au régime pédagogique québécois, preuve que le dialogue a fait avancer les choses.
Du côté de l'opposition, le critique du Parti québécois en matière d'éducation, Camil Bouchard, a demandé au ministre de faire son travail. «Il y a un ministre en poste, une responsabilité, celle du ministre. (...) Qu'on convienne que le droit des enfants passe avant toute chose», a dit M. Bouchard.
Pour sa part, le premier ministre Jean Charest a tout simplement dit qu'il fallait respecter la loi.
Enfin, Pierre Anctil, de l'Institut d'études canadiennes, précise que les élèves des écoles hassidiques reçoivent un enseignement rigoureux, comprenant de plus longues heures d'études, surtout en après-midi, et des connaissances différentes, en raisonnement par exemple.
Au moins 700 enfants juifs échappent au système scolaire
Presse Canadienne
Montréal
Il y a beaucoup plus d'enfants juifs hassidiques qui échappent au système scolaire québécois que ce que l'on croyait d'abord, a affirmé Radio-Canada vendredi.
Le ministère de l'Education du Québec estime qu'ils sont entre 700 et 800 dans la province. Au moins cinq écoles juives hassidiques dispensent donc un enseignement exclusivement religieux pendant tout le secondaire.
Le ministre Jean-Marc Fournier a admis que la situation était problématique, surtout pour les enfants qui ne recevaient pas la formation prévue par la Loi sur l'instruction publique.
Le ministre précise toutefois que même si la situation perdure depuis des années, le gouvernement privilégie la négociation avec cette communauté orthodoxe, plutôt que des moyens plus draconiens.
M. Fournier ajoute que de plus en plus d'écoles primaires privées hassidiques se conforment au régime pédagogique québécois, preuve que le dialogue a fait avancer les choses.
Du côté de l'opposition, le critique du Parti québécois en matière d'éducation, Camil Bouchard, a demandé au ministre de faire son travail. «Il y a un ministre en poste, une responsabilité, celle du ministre. (...) Qu'on convienne que le droit des enfants passe avant toute chose», a dit M. Bouchard.
Pour sa part, le premier ministre Jean Charest a tout simplement dit qu'il fallait respecter la loi.
Enfin, Pierre Anctil, de l'Institut d'études canadiennes, précise que les élèves des écoles hassidiques reçoivent un enseignement rigoureux, comprenant de plus longues heures d'études, surtout en après-midi, et des connaissances différentes, en raisonnement par exemple.
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]