Le conflit au Liban
Liban
L'ONU s'active
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan en compagnie de Javier Solana, le haut représentant de la politque étrangère de l'UE
Les Nations unies tentent de trouver une issue au conflit entre Israël et le Liban, qui a fait plus de 230 morts en une semaine.
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a invoqué à Bruxelles la possibilité de l'envoi d'une force internationale de stabilisation au Liban.
Cette force devrait être « considérablement plus importante » que l'actuelle force onusienne de 2000 hommes (FINUL), présente au Liban depuis 1978.
Par ailleurs, les troupes ne seraient déployées qu'après un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.
M. Annan a précisé que la force internationale devrait « avoir un concept opérationnel modifié, différent, avec des compétences différentes ». Il a souligné, notamment, qu'il attendait des « pays européens et d'autres régions » qu'ils y contribuent.
Cependant, le déploiement et la définition du mandat de cette force relèvent d'une décision du Conseil de sécurité de l'ONU. Un processus qui risque de prendre « du temps », selon le premier ministre britannique, Tony Blair.
Les diplomates s'activent
Sur le plan diplomatique, l'ancien émissaire des Nations unies au Proche-Orient, Terje Roed-Larsen, a déclaré mardi, à Jérusalem, que des propositions concrètes ont été soumises au gouvernement israélien. Selon M. Roed-Larsen, ces propositions pourraient mettre un terme à la crise. Mais le diplomate n'a donné aucune précision sur la nature de ces propositions.
De son côté, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a lancé un appel au désarmement de l'organisation islamiste et au déploiement de soldats libanais à la frontière avec Israël. Mme Livni a en outre réaffirmé qu'Israël exigeait une libération sans condition des trois soldats israéliens capturés.
La délégation onusienne est arrivée lundi à Jérusalem pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu et de mettre un terme à une semaine de combats.
Par ailleurs, la Russie a dépêché au Proche-Orient mardi Alexandre Saltanov, vice-ministre des Affaires étrangères, pour tenter de mettre un terme aux tensions au Liban et dans les territoires palestiniens.
Le diplomate russe plaidera en faveur de la force de stabilisation que les Nations unies voudraient déployer au Liban.
L'ONU s'active
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan en compagnie de Javier Solana, le haut représentant de la politque étrangère de l'UE
Les Nations unies tentent de trouver une issue au conflit entre Israël et le Liban, qui a fait plus de 230 morts en une semaine.
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a invoqué à Bruxelles la possibilité de l'envoi d'une force internationale de stabilisation au Liban.
Cette force devrait être « considérablement plus importante » que l'actuelle force onusienne de 2000 hommes (FINUL), présente au Liban depuis 1978.
Par ailleurs, les troupes ne seraient déployées qu'après un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.
M. Annan a précisé que la force internationale devrait « avoir un concept opérationnel modifié, différent, avec des compétences différentes ». Il a souligné, notamment, qu'il attendait des « pays européens et d'autres régions » qu'ils y contribuent.
Cependant, le déploiement et la définition du mandat de cette force relèvent d'une décision du Conseil de sécurité de l'ONU. Un processus qui risque de prendre « du temps », selon le premier ministre britannique, Tony Blair.
Les diplomates s'activent
Sur le plan diplomatique, l'ancien émissaire des Nations unies au Proche-Orient, Terje Roed-Larsen, a déclaré mardi, à Jérusalem, que des propositions concrètes ont été soumises au gouvernement israélien. Selon M. Roed-Larsen, ces propositions pourraient mettre un terme à la crise. Mais le diplomate n'a donné aucune précision sur la nature de ces propositions.
De son côté, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a lancé un appel au désarmement de l'organisation islamiste et au déploiement de soldats libanais à la frontière avec Israël. Mme Livni a en outre réaffirmé qu'Israël exigeait une libération sans condition des trois soldats israéliens capturés.
La délégation onusienne est arrivée lundi à Jérusalem pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu et de mettre un terme à une semaine de combats.
Par ailleurs, la Russie a dépêché au Proche-Orient mardi Alexandre Saltanov, vice-ministre des Affaires étrangères, pour tenter de mettre un terme aux tensions au Liban et dans les territoires palestiniens.
Le diplomate russe plaidera en faveur de la force de stabilisation que les Nations unies voudraient déployer au Liban.
- Blanche Neige
- Caïd de la Causette
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- Inscription : lun. janv. 26, 2004 1:00 am
Abysse a écrit
Je te comprend moi aussi je me sens impuissante, j'aimerais tant pouvoir faire quelque chose. J'espère sincèrement que ta gardienne aura des nouvelles de sa famille. Moi de famille immédiate il y'a mon oncle, sa femme et leurs enfants qui sont la bas mais heureusement j'ai eu des nouvelles pas plus tard qu'aujourd.hui. Les enfants sont assez troublés, eux qui n'ont jamais vécu la guerre, d'entendre des bombardements jours et nuit, qui les empêchent de dormir. Mon pere lui, connait pas mal plus de gens là bas. Je m'inquiète pour ma famille, mais aussi pour toute la population et pour ce si beau pays à l'origine, qui encore une fois ne pourra être rebati avant de très nombreuses années.
Je le sais que ce n'est pas le sujet mais j'adore ton avatar, les yeux me font frémir, voire la peur et l'adrénaline me monter en moi Je compatise avec toi et moi aussi, j'hais la guerre surtout que les victimes sont souvent des pauvres innocents ( enfants, femmes et personnes âgées).
Je sympathise avec toutes les victimes de les guerres à travers le monde. La solution est déjà connu mais on l'applique pas, l'argent est trop important que l'être humain.
J'adore ton avatar.
Je te comprend moi aussi je me sens impuissante, j'aimerais tant pouvoir faire quelque chose. J'espère sincèrement que ta gardienne aura des nouvelles de sa famille. Moi de famille immédiate il y'a mon oncle, sa femme et leurs enfants qui sont la bas mais heureusement j'ai eu des nouvelles pas plus tard qu'aujourd.hui. Les enfants sont assez troublés, eux qui n'ont jamais vécu la guerre, d'entendre des bombardements jours et nuit, qui les empêchent de dormir. Mon pere lui, connait pas mal plus de gens là bas. Je m'inquiète pour ma famille, mais aussi pour toute la population et pour ce si beau pays à l'origine, qui encore une fois ne pourra être rebati avant de très nombreuses années.
Je le sais que ce n'est pas le sujet mais j'adore ton avatar, les yeux me font frémir, voire la peur et l'adrénaline me monter en moi Je compatise avec toi et moi aussi, j'hais la guerre surtout que les victimes sont souvent des pauvres innocents ( enfants, femmes et personnes âgées).
Je sympathise avec toutes les victimes de les guerres à travers le monde. La solution est déjà connu mais on l'applique pas, l'argent est trop important que l'être humain.
J'adore ton avatar.
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
Liban: les bombes tombent, la population fuit
Le Hezbollah continue de pilonner le nord d'Israël
AFP , Reuters , Libération
Édition du mercredi 19 juillet 2006
Les tirs de roquettes ripostent aux raids aériens, et vice versa. Les communiqués officiels entre dirigeants libanais et israéliens ont fait de même hier, au septième jour d'une guerre qui a déjà fait plus de 240 morts. L'Iran et la Syrie sont maintenant montrés du doigt par Éhoud Olmert et George W. Bush.
L'armée israélienne a intensifié ses raids meurtriers contre l'armée libanaise hier et bombardé des objectifs civils au Liban, au septième jour d'une offensive destructrice qui a poussé au départ des dizaines de milliers de personnes. L'ONU a lancé un cri d'alarme à Beyrouth sur la situation humanitaire catastrophique du Liban, avec le déplacement d'un demi-million de personnes fuyant les bombardements israéliens.
Sur le plan politique, la journée a été mouvementée. Ainsi, pendant que le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, apportait des précisions sur le projet d'envoi d'une force internationale au Liban, le premier ministre israélien Éhoud Olmert accusait le Hezbollah d'avoir coordonné avec l'Iran l'enlèvement des deux soldats israéliens, permettant ainsi à Téhéran de détourner l'attention de son programme nucléaire. Il a réaffirmé qu'il ne négocierait pas avec le Hezbollah et a dit qu'il était trop tôt pour parler d'une nouvelle force internationale pour stabiliser le Liban.
De son côté, le président américain George W. Bush a accusé la Syrie de tenter de «revenir» au Liban par le biais de son soutien au Hezbollah. «La racine du problème est le Hezbollah et il doit être réglé. Cela peut être fait mondialement en disant clairement à la Syrie qu'elle doit cesser de soutenir le Hezbollah. La Syrie essaie de revenir au Liban, selon moi», a déclaré M. Bush. «[...] Il y a des soupçons à l'effet que l'instabilité créée par les attaques du Hezbollah sont un moyen pour certains au Liban de faire revenir la Syrie. Ce serait contre la politique des Nations unies et contre la politique américaine», a ajouté le président américain.
Le Congrès américain se préparait hier à exprimer son soutien à Israël et à condamner le Hezbollah, lors de deux votes attendus au Sénat et à la Chambre des représentants d'ici la fin de la semaine. Aucune proposition de résolution n'avait été officiellement déposée hier à la mi-journée, mais un projet de texte diffusé au Sénat «réaffirme le ferme soutien [du Sénat] à l'État d'Israël [...]».
En outre, ce texte «condamne les gouvernements d'Iran et de Syrie pour leur soutien au Hezbollah et au Hamas, et les tient responsables des attaques lancées par le Hezbollah et le Hamas contre Israël».
Au Caire, les délégués permanents à la Ligue arabe se sont réunis hier pour examiner la possibilité de la tenue d'un sommet sur la situation au Liban.
Plus de 700 roquettes
Pendant que les diplomates s'affairent, les combats continuent à faire des victimes sur le terrain. Une vingtaine de roquettes tirées à partir du Liban se sont abattues dans la journée sur le nord d'Israël, dont la ville portuaire de Haïfa, faisant un mort à Nahariya. Depuis le 12 juillet, le nord du pays a été la cible de quelque 700 roquettes tirées par le Hezbollah chiite libanais qui ont tué 13 civils. Dans la soirée, la branche armée du Hezbollah a revendiqué de nouveaux tirs de roquettes sur le nord d'Israël.
Dans la nuit de lundi à hier, les raids israéliens ont visé plusieurs casernes de l'armée libanaise près de Beyrouth. L'un d'eux a coûté la vie à 11 soldats. Pourtant, Israël réclame haut et fort le déploiement cette même armée au Sud-Liban, à sa frontière nord, pour remplacer les combattants du Hezbollah.
L'aéroport de Beyrouth, fermé et déjà endommagé, a aussi été visé ainsi que des convois de camions au nord de Beyrouth et dans l'est du Liban. Cinq Libanais ont été tués et une quarantaine blessés, dont sept dans une église, dans des raids aériens sur le Sud-Liban et la Bekaa, selon la police.
Selon une porte-parole de l'armée israélienne, l'aviation a détruit hier quatre camions venant de Syrie, transportant des armes et des explosifs à destination du Hezbollah dans la Bekaa au nord-est du Liban.
Cessez-le feu écarté
Un cessez-le-feu a été écarté pour le moment par les protagonistes, malgré l'ébauche d'une amorce diplomatique sur la question du déploiement d'une force internationale au Sud-Liban, près de la frontière avec Israël, proposée par le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan et non exclue par l'État juif.
Une force de stabilisation devrait avoir suffisamment d'hommes et de moyens pour «donner le temps» à Beyrouth de désarmer les milices du Hezbollah, a estimé hier M. Annan, qui doit s'adresser demain au Conseil de sécurité sur la situation au Liban et les résultats d'une mission de médiation de l'ONU envoyée dans la région pour trouver une issue au conflit, selon des diplomates.
En une semaine, 245 personnes ont péri, 216 civils, 23 soldats libanais et cinq combattants du Hezbollah. Des centaines de personnes ont été blessées. Hier, 28 personnes ont été tuées. Les frappes israéliennes ont visé ou détruit les infrastructures, routes, ponts, ports et aéroport, dépôts d'essence, usines et centrales électriques.
Côté israélien, outre les 13 civils tués dans le nord d'Israël, 12 soldats ont péri depuis une semaine.
Fort du soutien des États-Unis et de son peuple ainsi que du laisser-faire de la communauté internationale, le premier ministre israélien Éhoud Olmert s'est dit déterminé à poursuivre la bataille contre le Hezbollah jusqu'à la libération de ses soldats et l'arrêt des tirs de roquettes sur son territoire.
M. Olmert, qui s'exprimait devant une délégation de l'ONU, a répété que son pays exigeait également «la pleine application de la résolution 1559, incluant le déploiement de l'armée libanaise à la frontière et le désarmement du Hezbollah».
Avant lui, la chef de la diplomatie israélienne Tzipi Livni a jugé nécessaire d'empêcher Damas et Téhéran d'armer le Hezbollah.
Le haut représentant de l'Union européenne pour la politique extérieure Javier Solana s'apprête à repartir au Proche-Orient. La secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice a déclaré qu'elle s'y rendrait quand ce serait approprié, laissant entendre que ce n'était pas imminent.
La Syrie, appelée par les États-Unis à faire pression sur le Hezbollah pour cesser les attaques, a accusé Washington et des pays européens qu'elle n'a pas nommés d'avoir «donné le feu vert à Israël» pour qu'il poursuive son offensive.
Crise humanitaire en vue
La poursuite des violences fait craindre une crise humanitaire en raison de la fuite de dizaines de milliers de Libanais de leurs villages bombardés ou détruits, surtout au sud, pour des zones moins exposées.
Ces déplacés ont trouvé refuge dans les écoles, les jardins publics et des parkings de centres commerciaux en attendant l'aide humanitaire, alors qu'Israël impose un blocus aérien et maritime au Liban. La principale route encore praticable reliant Beyrouth à la Syrie a été bombardée et coupée.
Quelque 500 000 personnes ont été déplacées par l'offensive israélienne, a indiqué le représentant de l'UNICEF à Beyrouth, Roberto Laurenti.
Parallèlement, l'évacuation des étrangers du Liban s'accélère. Des milliers d'entre eux fuyaient hier par mer ou par la route les bombardements israéliens, alors que l'ONU a annoncé le début de l'évacuation d'une partie de son personnel.
De nombreux pays, parmi lesquels la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, ont continué hier à évacuer leurs ressortissants du Liban par voie maritime vers Chypre.
Plusieurs États ont également envoyé des avions à Damas pour rapatrier les milliers de personnes qui ont emprunté la route périlleuse menant vers la Syrie pour fuir les bombardements qui frappent sans discontinuer le pays depuis sept jours.
Damas a indiqué hier que plus de 100 000 personnes, pour les trois quarts des étrangers, avaient rejoint la Syrie depuis le début de l'offensive.
Les États-Unis ont fait savoir hier qu'ils seraient en mesure aujourd'hui d'évacuer plus de 2400 Américains par voies aérienne et maritime du Liban, où résident près de 8000 de leurs ressortissants.
Les États-Unis pourront évacuer mercredi 240 personnes par avion et utiliser deux bateaux disposant au total de 2200 places pour les évacués, a déclaré la secrétaire d'État adjointe Maura Harty, en précisant que Washington espérait en faire autant jeudi.
Le Hezbollah continue de pilonner le nord d'Israël
AFP , Reuters , Libération
Édition du mercredi 19 juillet 2006
Les tirs de roquettes ripostent aux raids aériens, et vice versa. Les communiqués officiels entre dirigeants libanais et israéliens ont fait de même hier, au septième jour d'une guerre qui a déjà fait plus de 240 morts. L'Iran et la Syrie sont maintenant montrés du doigt par Éhoud Olmert et George W. Bush.
L'armée israélienne a intensifié ses raids meurtriers contre l'armée libanaise hier et bombardé des objectifs civils au Liban, au septième jour d'une offensive destructrice qui a poussé au départ des dizaines de milliers de personnes. L'ONU a lancé un cri d'alarme à Beyrouth sur la situation humanitaire catastrophique du Liban, avec le déplacement d'un demi-million de personnes fuyant les bombardements israéliens.
Sur le plan politique, la journée a été mouvementée. Ainsi, pendant que le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, apportait des précisions sur le projet d'envoi d'une force internationale au Liban, le premier ministre israélien Éhoud Olmert accusait le Hezbollah d'avoir coordonné avec l'Iran l'enlèvement des deux soldats israéliens, permettant ainsi à Téhéran de détourner l'attention de son programme nucléaire. Il a réaffirmé qu'il ne négocierait pas avec le Hezbollah et a dit qu'il était trop tôt pour parler d'une nouvelle force internationale pour stabiliser le Liban.
De son côté, le président américain George W. Bush a accusé la Syrie de tenter de «revenir» au Liban par le biais de son soutien au Hezbollah. «La racine du problème est le Hezbollah et il doit être réglé. Cela peut être fait mondialement en disant clairement à la Syrie qu'elle doit cesser de soutenir le Hezbollah. La Syrie essaie de revenir au Liban, selon moi», a déclaré M. Bush. «[...] Il y a des soupçons à l'effet que l'instabilité créée par les attaques du Hezbollah sont un moyen pour certains au Liban de faire revenir la Syrie. Ce serait contre la politique des Nations unies et contre la politique américaine», a ajouté le président américain.
Le Congrès américain se préparait hier à exprimer son soutien à Israël et à condamner le Hezbollah, lors de deux votes attendus au Sénat et à la Chambre des représentants d'ici la fin de la semaine. Aucune proposition de résolution n'avait été officiellement déposée hier à la mi-journée, mais un projet de texte diffusé au Sénat «réaffirme le ferme soutien [du Sénat] à l'État d'Israël [...]».
En outre, ce texte «condamne les gouvernements d'Iran et de Syrie pour leur soutien au Hezbollah et au Hamas, et les tient responsables des attaques lancées par le Hezbollah et le Hamas contre Israël».
Au Caire, les délégués permanents à la Ligue arabe se sont réunis hier pour examiner la possibilité de la tenue d'un sommet sur la situation au Liban.
Plus de 700 roquettes
Pendant que les diplomates s'affairent, les combats continuent à faire des victimes sur le terrain. Une vingtaine de roquettes tirées à partir du Liban se sont abattues dans la journée sur le nord d'Israël, dont la ville portuaire de Haïfa, faisant un mort à Nahariya. Depuis le 12 juillet, le nord du pays a été la cible de quelque 700 roquettes tirées par le Hezbollah chiite libanais qui ont tué 13 civils. Dans la soirée, la branche armée du Hezbollah a revendiqué de nouveaux tirs de roquettes sur le nord d'Israël.
Dans la nuit de lundi à hier, les raids israéliens ont visé plusieurs casernes de l'armée libanaise près de Beyrouth. L'un d'eux a coûté la vie à 11 soldats. Pourtant, Israël réclame haut et fort le déploiement cette même armée au Sud-Liban, à sa frontière nord, pour remplacer les combattants du Hezbollah.
L'aéroport de Beyrouth, fermé et déjà endommagé, a aussi été visé ainsi que des convois de camions au nord de Beyrouth et dans l'est du Liban. Cinq Libanais ont été tués et une quarantaine blessés, dont sept dans une église, dans des raids aériens sur le Sud-Liban et la Bekaa, selon la police.
Selon une porte-parole de l'armée israélienne, l'aviation a détruit hier quatre camions venant de Syrie, transportant des armes et des explosifs à destination du Hezbollah dans la Bekaa au nord-est du Liban.
Cessez-le feu écarté
Un cessez-le-feu a été écarté pour le moment par les protagonistes, malgré l'ébauche d'une amorce diplomatique sur la question du déploiement d'une force internationale au Sud-Liban, près de la frontière avec Israël, proposée par le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan et non exclue par l'État juif.
Une force de stabilisation devrait avoir suffisamment d'hommes et de moyens pour «donner le temps» à Beyrouth de désarmer les milices du Hezbollah, a estimé hier M. Annan, qui doit s'adresser demain au Conseil de sécurité sur la situation au Liban et les résultats d'une mission de médiation de l'ONU envoyée dans la région pour trouver une issue au conflit, selon des diplomates.
En une semaine, 245 personnes ont péri, 216 civils, 23 soldats libanais et cinq combattants du Hezbollah. Des centaines de personnes ont été blessées. Hier, 28 personnes ont été tuées. Les frappes israéliennes ont visé ou détruit les infrastructures, routes, ponts, ports et aéroport, dépôts d'essence, usines et centrales électriques.
Côté israélien, outre les 13 civils tués dans le nord d'Israël, 12 soldats ont péri depuis une semaine.
Fort du soutien des États-Unis et de son peuple ainsi que du laisser-faire de la communauté internationale, le premier ministre israélien Éhoud Olmert s'est dit déterminé à poursuivre la bataille contre le Hezbollah jusqu'à la libération de ses soldats et l'arrêt des tirs de roquettes sur son territoire.
M. Olmert, qui s'exprimait devant une délégation de l'ONU, a répété que son pays exigeait également «la pleine application de la résolution 1559, incluant le déploiement de l'armée libanaise à la frontière et le désarmement du Hezbollah».
Avant lui, la chef de la diplomatie israélienne Tzipi Livni a jugé nécessaire d'empêcher Damas et Téhéran d'armer le Hezbollah.
Le haut représentant de l'Union européenne pour la politique extérieure Javier Solana s'apprête à repartir au Proche-Orient. La secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice a déclaré qu'elle s'y rendrait quand ce serait approprié, laissant entendre que ce n'était pas imminent.
La Syrie, appelée par les États-Unis à faire pression sur le Hezbollah pour cesser les attaques, a accusé Washington et des pays européens qu'elle n'a pas nommés d'avoir «donné le feu vert à Israël» pour qu'il poursuive son offensive.
Crise humanitaire en vue
La poursuite des violences fait craindre une crise humanitaire en raison de la fuite de dizaines de milliers de Libanais de leurs villages bombardés ou détruits, surtout au sud, pour des zones moins exposées.
Ces déplacés ont trouvé refuge dans les écoles, les jardins publics et des parkings de centres commerciaux en attendant l'aide humanitaire, alors qu'Israël impose un blocus aérien et maritime au Liban. La principale route encore praticable reliant Beyrouth à la Syrie a été bombardée et coupée.
Quelque 500 000 personnes ont été déplacées par l'offensive israélienne, a indiqué le représentant de l'UNICEF à Beyrouth, Roberto Laurenti.
Parallèlement, l'évacuation des étrangers du Liban s'accélère. Des milliers d'entre eux fuyaient hier par mer ou par la route les bombardements israéliens, alors que l'ONU a annoncé le début de l'évacuation d'une partie de son personnel.
De nombreux pays, parmi lesquels la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, ont continué hier à évacuer leurs ressortissants du Liban par voie maritime vers Chypre.
Plusieurs États ont également envoyé des avions à Damas pour rapatrier les milliers de personnes qui ont emprunté la route périlleuse menant vers la Syrie pour fuir les bombardements qui frappent sans discontinuer le pays depuis sept jours.
Damas a indiqué hier que plus de 100 000 personnes, pour les trois quarts des étrangers, avaient rejoint la Syrie depuis le début de l'offensive.
Les États-Unis ont fait savoir hier qu'ils seraient en mesure aujourd'hui d'évacuer plus de 2400 Américains par voies aérienne et maritime du Liban, où résident près de 8000 de leurs ressortissants.
Les États-Unis pourront évacuer mercredi 240 personnes par avion et utiliser deux bateaux disposant au total de 2200 places pour les évacués, a déclaré la secrétaire d'État adjointe Maura Harty, en précisant que Washington espérait en faire autant jeudi.
Le mercredi 19 juillet 2006
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Stephen Harper a été accueilli par le président français Jacques Chirac.
Photo AFP
DANS UN AVION DU GOUVERNEMENT
Harper ira à Chypre et ramènera 120 Canadiens
Presse Canadienne
Paris
Quelque 120 Canadiens fuyant la guerre qui ravage le Liban auront l'opportunité de rentrer au pays à bord d'un avion du gouvernement du Canada dans lequel prendra place le premier ministre Stephen Harper.
La nouvelle a été confirmée aujourd'hui (mercredi) par le premier ministre lui-même, à Paris, au sortir de l'Elysée où il venait d'avoir un entretien avec le président français, Jacques Chirac.
M.Harper a du même souffle confirmé qu'il se rendra dans quelques heures à Chypre à la rencontre des Canadiens fuyant le Liban par navires.
Il s'agit d'un changement radical d'itinéraire pour le premier ministre, son épouse et leur suite; M.Harper devait rentrer au Canada après sa rencontre avec le président Chirac.
Questionné à savoir si la présence du premier ministre au Proche-Orient n’allait pas nuire au travail des fonctionnaires à Chypre, Stephen Harper a assuré que non: «Il y a un besoin à Chypre pour des avions. C'est plus qu'un acte symbolique. Nous sommes en position d'agir.»
Son gouvernement est soumis à un feu de critiques à cause de la présumée lenteur des autorités canadiennes à permettre l'évacuation des gens désirant quitter le Liban au plus vite.
Quelque 50 000 citoyens canadiens se trouveraient au Liban, l'une des diasporas les plus importantes de ce pays. Pourtant, bien des pays ont déjà évacué leurs ressortissants il y a plusieurs heures, alors que le premier navire devant transporter des Canadiens vient d'arriver au port de Beyrouth.
Ce matin, une Canadienne enceinte de six mois rapporte s'être fait dire de se présenter au port de Beyrouth aujourd'hui pour quitter le Liban, mais affirme qu'on l'aurait refoulée.
Lara Tcholakian ajoute que des milliers de Canadiens sont massés à l'entrée du port, sous un soleil accablant; elle qualifie la situation de véritable cauchemar et déplore l'absence d'informations correctes en provenance des autorités canadiennes.
Avant d'arriver en France, hier (mardi), le premier ministre Harper a participé au sommet des pays membres du G8, à Saint-Pétersbourg, en Russie, et a séjourné à Londres où il a successivement rencontré son homologue britannique Tony Blair et le chef de l'État canadien, la reine Elisabeth II.
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Stephen Harper a été accueilli par le président français Jacques Chirac.
Photo AFP
DANS UN AVION DU GOUVERNEMENT
Harper ira à Chypre et ramènera 120 Canadiens
Presse Canadienne
Paris
Quelque 120 Canadiens fuyant la guerre qui ravage le Liban auront l'opportunité de rentrer au pays à bord d'un avion du gouvernement du Canada dans lequel prendra place le premier ministre Stephen Harper.
La nouvelle a été confirmée aujourd'hui (mercredi) par le premier ministre lui-même, à Paris, au sortir de l'Elysée où il venait d'avoir un entretien avec le président français, Jacques Chirac.
M.Harper a du même souffle confirmé qu'il se rendra dans quelques heures à Chypre à la rencontre des Canadiens fuyant le Liban par navires.
Il s'agit d'un changement radical d'itinéraire pour le premier ministre, son épouse et leur suite; M.Harper devait rentrer au Canada après sa rencontre avec le président Chirac.
Questionné à savoir si la présence du premier ministre au Proche-Orient n’allait pas nuire au travail des fonctionnaires à Chypre, Stephen Harper a assuré que non: «Il y a un besoin à Chypre pour des avions. C'est plus qu'un acte symbolique. Nous sommes en position d'agir.»
Son gouvernement est soumis à un feu de critiques à cause de la présumée lenteur des autorités canadiennes à permettre l'évacuation des gens désirant quitter le Liban au plus vite.
Quelque 50 000 citoyens canadiens se trouveraient au Liban, l'une des diasporas les plus importantes de ce pays. Pourtant, bien des pays ont déjà évacué leurs ressortissants il y a plusieurs heures, alors que le premier navire devant transporter des Canadiens vient d'arriver au port de Beyrouth.
Ce matin, une Canadienne enceinte de six mois rapporte s'être fait dire de se présenter au port de Beyrouth aujourd'hui pour quitter le Liban, mais affirme qu'on l'aurait refoulée.
Lara Tcholakian ajoute que des milliers de Canadiens sont massés à l'entrée du port, sous un soleil accablant; elle qualifie la situation de véritable cauchemar et déplore l'absence d'informations correctes en provenance des autorités canadiennes.
Avant d'arriver en France, hier (mardi), le premier ministre Harper a participé au sommet des pays membres du G8, à Saint-Pétersbourg, en Russie, et a séjourné à Londres où il a successivement rencontré son homologue britannique Tony Blair et le chef de l'État canadien, la reine Elisabeth II.
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Je comprend pas pourquoi blâmer le gouvernement. Tu es citoyen du Canada, tu as droit à t'attendre que ton pays prenne soin de toi et te protège à l'intérieur de ton pays.
Si tous les immigrants qui deviennent citoyens du Canada veulent être protéger lorsqu'ils retournent dans leur pays d'origine, le Canada va manquer de matériel.
Je pense que si tu veux voyager où tu veux, tu dois le faire à tes propres risques où restent dans ton pays.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Jumbo a écrit
Je comprend pas pourquoi blâmer le gouvernement. Tu es citoyen du Canada, tu as droit à t'attendre que ton pays prenne soin de toi et te protège à l'intérieur de ton pays.
Si tous les immigrants qui deviennent citoyens du Canada veulent être protéger lorsqu'ils retournent dans leur pays d'origine, le Canada va manquer de matériel.
Je pense que si tu veux voyager où tu veux, tu dois le faire à tes propres risques où restent dans ton pays.
bien moi si mes parents ou amis étaient pris dans un tsunami ou dans une guerre ou dans une tornade ou je ne sais trop quoi, et de par le fait que je suis loin donc impuissante car il nn'y a plus d'aéroport, de bons moyens de communication, etc....j'aimerais bien savoir que le gouvernement fait quelque chose pour eux puisque je ne peux le faire moi-même. C'est à ça aussi que servent les impôts et les ambassades.
Si tu étais toi-même pris au milieu d'une guerre sans règles précises et respectées, je pense que tu aimerais savoir qu'on va venir t'aider au plus sacrant. --Message edité par pretzeli le 2006-07-20 06:51:27--
Je comprend pas pourquoi blâmer le gouvernement. Tu es citoyen du Canada, tu as droit à t'attendre que ton pays prenne soin de toi et te protège à l'intérieur de ton pays.
Si tous les immigrants qui deviennent citoyens du Canada veulent être protéger lorsqu'ils retournent dans leur pays d'origine, le Canada va manquer de matériel.
Je pense que si tu veux voyager où tu veux, tu dois le faire à tes propres risques où restent dans ton pays.
bien moi si mes parents ou amis étaient pris dans un tsunami ou dans une guerre ou dans une tornade ou je ne sais trop quoi, et de par le fait que je suis loin donc impuissante car il nn'y a plus d'aéroport, de bons moyens de communication, etc....j'aimerais bien savoir que le gouvernement fait quelque chose pour eux puisque je ne peux le faire moi-même. C'est à ça aussi que servent les impôts et les ambassades.
Si tu étais toi-même pris au milieu d'une guerre sans règles précises et respectées, je pense que tu aimerais savoir qu'on va venir t'aider au plus sacrant. --Message edité par pretzeli le 2006-07-20 06:51:27--
Jumbo a écrit
Je comprend pas pourquoi blâmer le gouvernement. Tu es citoyen du Canada, tu as droit à t'attendre que ton pays prenne soin de toi et te protège à l'intérieur de ton pays.
Si tous les immigrants qui deviennent citoyens du Canada veulent être protéger lorsqu'ils retournent dans leur pays d'origine, le Canada va manquer de matériel.
Je pense que si tu veux voyager où tu veux, tu dois le faire à tes propres risques où restent dans ton pays.
Cibole quessé ça?????
Ces gens ont le droit d'aller voir leur famille dans leur pays natal, s'ils ont immigrés c'est à cause de la guerre il y a quelques années. Tout canadien a droit de s'attendre à être évacué d'urgence si une situation semblable arrivait. Le Canada n'a tout simplement pas de plan d'urgence et oui ça été très long dans ce cas-ci. Harper sa place est à Ottawa pour monter un plan d'urgence au lieu d'aller faire le beau en France.
Si c'était quelqu'un de ta famille qui avait décidé d'aller visiter le Liban tu ne tiendrais pas un tel discours.
Je comprend pas pourquoi blâmer le gouvernement. Tu es citoyen du Canada, tu as droit à t'attendre que ton pays prenne soin de toi et te protège à l'intérieur de ton pays.
Si tous les immigrants qui deviennent citoyens du Canada veulent être protéger lorsqu'ils retournent dans leur pays d'origine, le Canada va manquer de matériel.
Je pense que si tu veux voyager où tu veux, tu dois le faire à tes propres risques où restent dans ton pays.
Cibole quessé ça?????
Ces gens ont le droit d'aller voir leur famille dans leur pays natal, s'ils ont immigrés c'est à cause de la guerre il y a quelques années. Tout canadien a droit de s'attendre à être évacué d'urgence si une situation semblable arrivait. Le Canada n'a tout simplement pas de plan d'urgence et oui ça été très long dans ce cas-ci. Harper sa place est à Ottawa pour monter un plan d'urgence au lieu d'aller faire le beau en France.
Si c'était quelqu'un de ta famille qui avait décidé d'aller visiter le Liban tu ne tiendrais pas un tel discours.
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- Blanche Neige
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Évacuation des Canadiens
Arrivés à Larnaca
Le premier groupe de 260 Canadiens évacués du Liban mercredi est arrivé à Larnaca ce matin, à bord du bateau Blue Dawn.
Une quarantaine d'employés du ministère des Affaires étrangères sont mobilisés sur place pour les prendre en charge et les orienter sur les suites de l'opération.
Soulagés mais exténués par une traversée de 15 heures sans climatisation, plusieurs passagers ont exprimé leur colère à l'endroit du gouvernement fédéral pour sa réaction à cette crise. Certains ont même recommandé aux ressortissants toujours à Beyrouth de ne pas prendre le Blue Dawn pour quitter le Liban.
Néanmoins, ce navire fera encore deux aller-retour entre Beyrouth et Larnaca.
Des passagers ont raconté avoir eu à subir plusieurs contrôles avant de pouvoir embarquer.
Par ailleurs, six autres bateaux, des catamarans beaucoup plus rapides, d'une capacité de 600 à 800 places, ont été affrétés par le gouvernement canadien pour rapatrier les autres Canadiens qui se trouvent encore au Liban.
Des milliers de personnes attendent toujours de se rendre à Chypre ou en Turquie avant de rentrer chez eux.
Des avions nolisés les emmèneront directement au Canada. De passage en France, le premier ministre Stephen Harper a annoncé qu'il se rendait lui-même à Chypre pour ramener à bord de l'avion des Forces armées jusqu'à 120 ressortissants canadiens.
D'autres familles de Canadiens d'origine libanaise sont parvenues à fuir le pays par leur propres moyens. Certaines d'entre elles sont arrivées au pays mardi et mercredi, au plus grand soulagement de leurs proches.
Par ailleurs, le Canada négocie présentement avec Israël pour en arriver à une entente qui permettrait à ses ressortissants toujours dans le sud du Liban de se rendre à Beyrouth.
Première évacuation
L'opération d'évacuation au Centre international des expositions, dans le port de Beyrouth, se déroulait dans le calme jeudi, après avoir débuté dans la confusion et la panique la veille.
Mercredi, au moins 1800 ressortissants canadiens ont tenté, dans la bousculade, de se faire admettre à bord des navires affrétés par le Canada. Massés le long d'un grillage, ils ont attendu pendant des heures sous un soleil brûlant, sans eau ni installations sanitaires.
Ceux qui étaient dûment inscrits pour partir ont finalement été rassemblés dans une salle, où ils ont encore attendu pendant de nombreuses heures. L'ambassadeur du Canada au Liban, Louis de Lorimier, s'est adressé à la foule, qui l'a chahuté à quelques reprises.
Entre 20 000 et 25 000 personnes se sont inscrites à l'ambassade canadienne à Beyrouth. Le nombre de ces personnes qui souhaitent être évacuées demeure cependant inconnu.
Le Canada est le pays qui compte le plus grand nombre de ressortissants au Liban, soit environ 50 000.
------------------------------------------------------------------
Je trouve ça incroyable qu'on sauve le monde et qu'ils continuent à se plaindre pareils. Des vrai Canadiens qui ne sont jamais contents.
Moi, je les aurai embarqué dans le bateau pour les jetés par dessus bord au beau milieu de la mer avec les requins.
Vous voulez chialer, alors chialer aux requins.
Arrivés à Larnaca
Le premier groupe de 260 Canadiens évacués du Liban mercredi est arrivé à Larnaca ce matin, à bord du bateau Blue Dawn.
Une quarantaine d'employés du ministère des Affaires étrangères sont mobilisés sur place pour les prendre en charge et les orienter sur les suites de l'opération.
Soulagés mais exténués par une traversée de 15 heures sans climatisation, plusieurs passagers ont exprimé leur colère à l'endroit du gouvernement fédéral pour sa réaction à cette crise. Certains ont même recommandé aux ressortissants toujours à Beyrouth de ne pas prendre le Blue Dawn pour quitter le Liban.
Néanmoins, ce navire fera encore deux aller-retour entre Beyrouth et Larnaca.
Des passagers ont raconté avoir eu à subir plusieurs contrôles avant de pouvoir embarquer.
Par ailleurs, six autres bateaux, des catamarans beaucoup plus rapides, d'une capacité de 600 à 800 places, ont été affrétés par le gouvernement canadien pour rapatrier les autres Canadiens qui se trouvent encore au Liban.
Des milliers de personnes attendent toujours de se rendre à Chypre ou en Turquie avant de rentrer chez eux.
Des avions nolisés les emmèneront directement au Canada. De passage en France, le premier ministre Stephen Harper a annoncé qu'il se rendait lui-même à Chypre pour ramener à bord de l'avion des Forces armées jusqu'à 120 ressortissants canadiens.
D'autres familles de Canadiens d'origine libanaise sont parvenues à fuir le pays par leur propres moyens. Certaines d'entre elles sont arrivées au pays mardi et mercredi, au plus grand soulagement de leurs proches.
Par ailleurs, le Canada négocie présentement avec Israël pour en arriver à une entente qui permettrait à ses ressortissants toujours dans le sud du Liban de se rendre à Beyrouth.
Première évacuation
L'opération d'évacuation au Centre international des expositions, dans le port de Beyrouth, se déroulait dans le calme jeudi, après avoir débuté dans la confusion et la panique la veille.
Mercredi, au moins 1800 ressortissants canadiens ont tenté, dans la bousculade, de se faire admettre à bord des navires affrétés par le Canada. Massés le long d'un grillage, ils ont attendu pendant des heures sous un soleil brûlant, sans eau ni installations sanitaires.
Ceux qui étaient dûment inscrits pour partir ont finalement été rassemblés dans une salle, où ils ont encore attendu pendant de nombreuses heures. L'ambassadeur du Canada au Liban, Louis de Lorimier, s'est adressé à la foule, qui l'a chahuté à quelques reprises.
Entre 20 000 et 25 000 personnes se sont inscrites à l'ambassade canadienne à Beyrouth. Le nombre de ces personnes qui souhaitent être évacuées demeure cependant inconnu.
Le Canada est le pays qui compte le plus grand nombre de ressortissants au Liban, soit environ 50 000.
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Je trouve ça incroyable qu'on sauve le monde et qu'ils continuent à se plaindre pareils. Des vrai Canadiens qui ne sont jamais contents.
Moi, je les aurai embarqué dans le bateau pour les jetés par dessus bord au beau milieu de la mer avec les requins.
Vous voulez chialer, alors chialer aux requins.
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
- Blanche Neige
- Caïd de la Causette
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- Inscription : lun. janv. 26, 2004 1:00 am
Bombardements israéliens
Québec se prépare à accueillir les ressortissants québécois du Liban
Presse Canadienne (PC) par Michel Dolbec
20/07/2006 10h02
Le Québec prend ses dispositions pour accueillir au cours des prochains jours des milliers de ressortissants libano-canadiens fuyant les bombardements israéliens.
Les ministres de la Solidarité sociale, Michèle Courchesne, et son collègue du Travail Laurent Lessard, dévoileront jeudi après-midi le dispositif que le gouvernement compte mettre en place pour héberger et soigner ces réfugiés.
À Paris, le premier ministre Jean Charest a évoqué ce «plan ministériel» avec la presse à l'issue d'un entretien d'une heure avec le président français Jacques Chirac, avec lequel il a d'ailleurs longuement évoqué la crise libanaise.
Jean Charest s'attend «à accueillir à Montréal et au Québec un très grand nombre de ressortissants canadiens qui voudront retrouver la paix chez nous».
«Nous devons être solidaires de ces Québécois qui reviennent à la maison et qui ont besoin d'aide, et nous serons là pour les aider», a dit le premier ministre dans la cour de l'Elysée.
«On va déployer des moyens avec la communauté libanaise et la Croix-Rouge pour que nous puissions les accueillir, les soutenir et leur permettre de s'installer», a expliqué le premier ministre.
Les services de santé et les services sociaux seront mobilisés, ainsi que les services psycho-sociaux, «parce qu'il y aura sans doute des traumatismes vécus», a souligné M. Charest.
Pour l'instant, Québec «suit de très près» les opérations d'évacuation et est «constamment en communication» avec le gouvernement fédéral, a poursuivi le premier ministre, en soulignant l'ampleur de la tâche à laquelle doit faire face le gouvernement fédéral de Stephen Harper.
«Ils ont fait ce qu'ils ont pu dans les circonstances. Ca a été difficile pour l'ensemble de la communauté mondiale», a estimé le premier ministre.
Pendant leur rencontre, le président Chirac a proposé à Jean Charest une «concertation étroite» pour l'évacuation des ressortissants québécois.
«Le président a été très généreux», a raconté le premier ministre. Il a spontanément exprimé la volonté et le souhait que nous puissions collaborer, si le besoin est là, et si c'est possible, il a offert une collaboration française pour que nous puissions déplacer des gens.
«Les gens sont très inquiets, a fait remarquer M. Charest. On le voit à Beyrouth. Les ressortissants canadiens sont inquiets, leurs familles aussi, et pour cette raison, il faut s'entraider.»
L'entretien entre le président Chirac et le premier ministre québécois a duré un peu plus d'une heure. Il marquait la fin de la mission européenne de Jean Charest, mission qui l'a conduit en France, en Autriche et en Allemagne. Le premier ministre rentre au Québec dimanche.
---------------------------------------------------------------
Charest est beaucoup plus compréhensif que moi, moi je suis envers et contre tous.
Québec se prépare à accueillir les ressortissants québécois du Liban
Presse Canadienne (PC) par Michel Dolbec
20/07/2006 10h02
Le Québec prend ses dispositions pour accueillir au cours des prochains jours des milliers de ressortissants libano-canadiens fuyant les bombardements israéliens.
Les ministres de la Solidarité sociale, Michèle Courchesne, et son collègue du Travail Laurent Lessard, dévoileront jeudi après-midi le dispositif que le gouvernement compte mettre en place pour héberger et soigner ces réfugiés.
À Paris, le premier ministre Jean Charest a évoqué ce «plan ministériel» avec la presse à l'issue d'un entretien d'une heure avec le président français Jacques Chirac, avec lequel il a d'ailleurs longuement évoqué la crise libanaise.
Jean Charest s'attend «à accueillir à Montréal et au Québec un très grand nombre de ressortissants canadiens qui voudront retrouver la paix chez nous».
«Nous devons être solidaires de ces Québécois qui reviennent à la maison et qui ont besoin d'aide, et nous serons là pour les aider», a dit le premier ministre dans la cour de l'Elysée.
«On va déployer des moyens avec la communauté libanaise et la Croix-Rouge pour que nous puissions les accueillir, les soutenir et leur permettre de s'installer», a expliqué le premier ministre.
Les services de santé et les services sociaux seront mobilisés, ainsi que les services psycho-sociaux, «parce qu'il y aura sans doute des traumatismes vécus», a souligné M. Charest.
Pour l'instant, Québec «suit de très près» les opérations d'évacuation et est «constamment en communication» avec le gouvernement fédéral, a poursuivi le premier ministre, en soulignant l'ampleur de la tâche à laquelle doit faire face le gouvernement fédéral de Stephen Harper.
«Ils ont fait ce qu'ils ont pu dans les circonstances. Ca a été difficile pour l'ensemble de la communauté mondiale», a estimé le premier ministre.
Pendant leur rencontre, le président Chirac a proposé à Jean Charest une «concertation étroite» pour l'évacuation des ressortissants québécois.
«Le président a été très généreux», a raconté le premier ministre. Il a spontanément exprimé la volonté et le souhait que nous puissions collaborer, si le besoin est là, et si c'est possible, il a offert une collaboration française pour que nous puissions déplacer des gens.
«Les gens sont très inquiets, a fait remarquer M. Charest. On le voit à Beyrouth. Les ressortissants canadiens sont inquiets, leurs familles aussi, et pour cette raison, il faut s'entraider.»
L'entretien entre le président Chirac et le premier ministre québécois a duré un peu plus d'une heure. Il marquait la fin de la mission européenne de Jean Charest, mission qui l'a conduit en France, en Autriche et en Allemagne. Le premier ministre rentre au Québec dimanche.
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Charest est beaucoup plus compréhensif que moi, moi je suis envers et contre tous.
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
La jeune fille de 10 ans faisant partis de la famille
Fadlala (Diana) dans le journal de Montreal de ce matin
est dans la classe de ma fille...
Quand ma fille a vu sa photo dans le journal elle est
devenue toute triste. Elle a peur qu'elle meurt a cause
d'un bombardement... Elle espere la revoir a l'ecole
en septembre.
Fadlala (Diana) dans le journal de Montreal de ce matin
est dans la classe de ma fille...
Quand ma fille a vu sa photo dans le journal elle est
devenue toute triste. Elle a peur qu'elle meurt a cause
d'un bombardement... Elle espere la revoir a l'ecole
en septembre.
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
Blanche Neige, j'ai de la difficulté à comprendre tes commentaires à la suite des articles que tu rapportes. Est-ce de l'ironie ou bien si tu penses vraiment ce que tu écris?
Parce que si vraiment tu penses ce que tu écris, eh bien je trouve que c'est un peu facile de parler comme ça quand on a les deux pieds et le coeur en sécurité pendant que des gens entendent des bombardements, vivent la peur, la faim et la panique depuis des jours. Vraiment je trouve tes propos déplacés
Parce que si vraiment tu penses ce que tu écris, eh bien je trouve que c'est un peu facile de parler comme ça quand on a les deux pieds et le coeur en sécurité pendant que des gens entendent des bombardements, vivent la peur, la faim et la panique depuis des jours. Vraiment je trouve tes propos déplacés
si on aurais été la nous quebecois de souche canadinne francaise au liban et on verrait que le canada reagit pas vite on demanderait a la france qui nous evacuerait vite surement
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Blanche Neige a écritJe trouve ça incroyable qu'on sauve le monde et qu'ils continuent à se plaindre pareils. Des vrai Canadiens qui ne sont jamais contents.
Moi, je les aurai embarqué dans le bateau pour les jetés par dessus bord au beau milieu de la mer avec les requins.
Vous voulez chialer, alors chialer aux requins.
c'est si facile de critiquer de cette façon quand on est dans son petit confort, j'suis pas certaine que tu ne chialerais pas si c'était toi qui était prise là-bas
Moi, je les aurai embarqué dans le bateau pour les jetés par dessus bord au beau milieu de la mer avec les requins.
Vous voulez chialer, alors chialer aux requins.
c'est si facile de critiquer de cette façon quand on est dans son petit confort, j'suis pas certaine que tu ne chialerais pas si c'était toi qui était prise là-bas
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- Blanche Neige
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tipet a écrit
Toi aussi tu es vrai canadien chialeux à ce que je vois...
Je peux comprendre ta réaction mais je ne comprendrais jamais ceux qui vivent l’enfer, qui se retrouve dans un endroit sécuriser et qui chiale pareil. Croyez-vous que le bateau serait celui de la croisière s’amuse????
Voyons donc, il faut accepter dans la vie, les ressortissants ne sont pas morts, alors ils devraient être contents de respirer en toute sécurité. Moi, j’ai déjà vécu l’enfer et le seul fait de vivre et respirer me rend heureux, ça l’air que ce n’est pas le cas de tout le monde. Quand on sait sur quel pied danser, on sait où on s’en va.
Aller mon vieux vient danser, on n’est pas loin de la vérité…
Toi aussi tu es vrai canadien chialeux à ce que je vois...
Je peux comprendre ta réaction mais je ne comprendrais jamais ceux qui vivent l’enfer, qui se retrouve dans un endroit sécuriser et qui chiale pareil. Croyez-vous que le bateau serait celui de la croisière s’amuse????
Voyons donc, il faut accepter dans la vie, les ressortissants ne sont pas morts, alors ils devraient être contents de respirer en toute sécurité. Moi, j’ai déjà vécu l’enfer et le seul fait de vivre et respirer me rend heureux, ça l’air que ce n’est pas le cas de tout le monde. Quand on sait sur quel pied danser, on sait où on s’en va.
Aller mon vieux vient danser, on n’est pas loin de la vérité…
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
Blanche Neige a écrit
Je peux comprendre ta réaction mais je ne comprendrais jamais ceux qui vivent l’enfer, qui se retrouve dans un endroit sécuriser et qui chiale pareil. Croyez-vous que le bateau serait celui de la croisière s’amuse????
Voyons donc, il faut accepter dans la vie, les ressortissants ne sont pas morts, alors ils devraient être contents de respirer en toute sécurité. Moi, j’ai déjà vécu l’enfer et le seul fait de vivre et respirer me rend heureux, ça l’air que ce n’est pas le cas de tout le monde. Quand on sait sur quel pied danser, on sait où on s’en va.
Aller mon vieux vient danser, on n’est pas loin de la vérité…
bien justement tu devrais être bien placé pour ne pas dire des choses comme: on devrait les jeter aux requins. Si les gens disent ce qu'ils ont ressenti et ce qu'ils n'ont pas apprécié, peut-être que la prochaine fois où le Canada aura à intervenir de façon rapide,ils seront plus en mesure de bien le faire.
Je peux comprendre ta réaction mais je ne comprendrais jamais ceux qui vivent l’enfer, qui se retrouve dans un endroit sécuriser et qui chiale pareil. Croyez-vous que le bateau serait celui de la croisière s’amuse????
Voyons donc, il faut accepter dans la vie, les ressortissants ne sont pas morts, alors ils devraient être contents de respirer en toute sécurité. Moi, j’ai déjà vécu l’enfer et le seul fait de vivre et respirer me rend heureux, ça l’air que ce n’est pas le cas de tout le monde. Quand on sait sur quel pied danser, on sait où on s’en va.
Aller mon vieux vient danser, on n’est pas loin de la vérité…
bien justement tu devrais être bien placé pour ne pas dire des choses comme: on devrait les jeter aux requins. Si les gens disent ce qu'ils ont ressenti et ce qu'ils n'ont pas apprécié, peut-être que la prochaine fois où le Canada aura à intervenir de façon rapide,ils seront plus en mesure de bien le faire.
Blanche Neige a écrit
Je peux comprendre ta réaction mais je ne comprendrais jamais ceux qui vivent l’enfer, qui se retrouve dans un endroit sécuriser et qui chiale pareil. Croyez-vous que le bateau serait celui de la croisière s’amuse????
Voyons donc, il faut accepter dans la vie, les ressortissants ne sont pas morts, alors ils devraient être contents de respirer en toute sécurité. Moi, j’ai déjà vécu l’enfer et le seul fait de vivre et respirer me rend heureux, ça l’air que ce n’est pas le cas de tout le monde. Quand on sait sur quel pied danser, on sait où on s’en va.
Aller mon vieux vient danser, on n’est pas loin de la vérité…
Blanche-Neige, tu le sais qu'il n'est pas nécessaire pour indiquer ton opinion sur les plaintes que font les ressortissants d,aller jusqu'à dire de les jeter aux requins....c,est déplacé dans le contexte actuel
Je peux comprendre ta réaction mais je ne comprendrais jamais ceux qui vivent l’enfer, qui se retrouve dans un endroit sécuriser et qui chiale pareil. Croyez-vous que le bateau serait celui de la croisière s’amuse????
Voyons donc, il faut accepter dans la vie, les ressortissants ne sont pas morts, alors ils devraient être contents de respirer en toute sécurité. Moi, j’ai déjà vécu l’enfer et le seul fait de vivre et respirer me rend heureux, ça l’air que ce n’est pas le cas de tout le monde. Quand on sait sur quel pied danser, on sait où on s’en va.
Aller mon vieux vient danser, on n’est pas loin de la vérité…
Blanche-Neige, tu le sais qu'il n'est pas nécessaire pour indiquer ton opinion sur les plaintes que font les ressortissants d,aller jusqu'à dire de les jeter aux requins....c,est déplacé dans le contexte actuel