Les professionnels en éducation sont à risque élevé de burn-out
c'es difficile d'enseigner quand les enfants arrivent le matin et qu'ils se sont couchés tard, qu'ils n'ont pas manger, qu'il y a eu de la violence à la maison etc... Je travaille dans une école où notre clientèle provient d'un milieu défavorisé. Dans ma classe mes enfants ont 9 ans et sont à peine en 1e année. Plusieurs devraient être placés mais les services sociaux sont débordés.. On a les enfants un an et on fait tout ce qu'on peut pour pour leur apprendre à lire et à écrire (je suis dans une classe spéciale) L'année suivante pour coupure de budget on prend ces enfants ont les réintègre dans une classe régulière et on me donne une autre liste d'élève.. donc tout ce que j'aurais réussi à faire pendant 10 mois n'aura pratiquement rien donné car ils ne seront pas habituer à travailler dans des collections . Mon enseignement est individuel. Donc on a l'impression d'avoir travaillé pour rien mais comme on est un peu maso on recommence le même pattern avec le prochain groupe qu'on aura....Je crois que pour éviter le burn-out dans mon cas c'est qu'il ne faut pas penser à long terme mais essayer de leur donner le meilleur pendant qu'on les a avec nous.... --Message edité par lia le 2005-12-15 06:17:04--
jaskab a écrit
Tu as raison sur ce point, professeur est utilisé pour désigner les enseignants du cégep et d'université. Je m'en souviens, car à l'université, je me faisais reprendre quand j'utilisais le mauvais terme. Je disais alors que je variais mon vocabulaire en utilisant des synonymes.
Mais qu'y a-t-il de mal à utiliser une terminologie ou une autre? L'important, c'est qu'on se comprenne. On n'est pas en train d'écrire un document officiel, on discute.
Tu as tout à fait raison, jaskab. Mais là, on s'éloigne du sujet du fil, d'où mes commentaires (il faut les prendre avec humour).
L'article que nous a affiché tuberale parle clairement des "professionnels en éducation" (ET NON PAS DU CORPS ENSEIGNANT). L'article le précise: "L'enquête réalisée auprès des orthopédagogues, des conseillers en orientation, de psychologues et autres professionnels qui travaillent avec les enfants". L'article ne parle pas de ceux qui se farcissent des classes de 60 enfants qui mordent.
J'ai fais mon p'tit commentaire parce que, franchement, un conseiller en orientation qui fait un "burn-out", faut pas qu'il soit trop trop résistant.
Arrive Annouk, qui commence à parler des "enseignants", ce qui est hors sujet. Ce n'est pas ce dont parle l'article. Annouk continue et Ti-radis nous exprime sa tristesse. Je ris, comprends-tu, jaskab et je fais une p'tite mise au point, comme ça, en passant.
Le fil a dévié dès le troisième message, et dans le fond, c'est bien, parce qu'il y en a qui ont dit des choses intéressantes (ceux qui ont apporté des éléments à la discussion, qui ont parlé de leurs expériences). C'est ça, discuter. Ce n'est pas afficher une niaiserie en réaction à quelque chose que l'on n'a pas compris.
En passant... on ne dit plus "maîtresse d'école". On devrait dire "instituteur". En passant encore, on ne dit pas "professeur" par discrimation, comme veut nous le faire croire Ti-radis. L'explication est beaucoup plus simple. En anglais, "teacher" signifie "professeur". Un "teacher" du secondaire est donc bien un professeur. Pour ce qui est du primaire, l'anglais différencie en disant "elementary school teacher", ce qui devrait se traduire, en français, par instituteur. Le gouvernement a nivelé en nous obligeant à parler d'enseignantes et d'enseignants, apauvrissant ainsi une fois de plus la langue française. (Au niveau universitaire, l'anglais parle de "professor"). --Message edité par Temujin le 2005-12-15 06:29:37--
Tu as raison sur ce point, professeur est utilisé pour désigner les enseignants du cégep et d'université. Je m'en souviens, car à l'université, je me faisais reprendre quand j'utilisais le mauvais terme. Je disais alors que je variais mon vocabulaire en utilisant des synonymes.
Mais qu'y a-t-il de mal à utiliser une terminologie ou une autre? L'important, c'est qu'on se comprenne. On n'est pas en train d'écrire un document officiel, on discute.
Tu as tout à fait raison, jaskab. Mais là, on s'éloigne du sujet du fil, d'où mes commentaires (il faut les prendre avec humour).
L'article que nous a affiché tuberale parle clairement des "professionnels en éducation" (ET NON PAS DU CORPS ENSEIGNANT). L'article le précise: "L'enquête réalisée auprès des orthopédagogues, des conseillers en orientation, de psychologues et autres professionnels qui travaillent avec les enfants". L'article ne parle pas de ceux qui se farcissent des classes de 60 enfants qui mordent.
J'ai fais mon p'tit commentaire parce que, franchement, un conseiller en orientation qui fait un "burn-out", faut pas qu'il soit trop trop résistant.
Arrive Annouk, qui commence à parler des "enseignants", ce qui est hors sujet. Ce n'est pas ce dont parle l'article. Annouk continue et Ti-radis nous exprime sa tristesse. Je ris, comprends-tu, jaskab et je fais une p'tite mise au point, comme ça, en passant.
Le fil a dévié dès le troisième message, et dans le fond, c'est bien, parce qu'il y en a qui ont dit des choses intéressantes (ceux qui ont apporté des éléments à la discussion, qui ont parlé de leurs expériences). C'est ça, discuter. Ce n'est pas afficher une niaiserie en réaction à quelque chose que l'on n'a pas compris.
En passant... on ne dit plus "maîtresse d'école". On devrait dire "instituteur". En passant encore, on ne dit pas "professeur" par discrimation, comme veut nous le faire croire Ti-radis. L'explication est beaucoup plus simple. En anglais, "teacher" signifie "professeur". Un "teacher" du secondaire est donc bien un professeur. Pour ce qui est du primaire, l'anglais différencie en disant "elementary school teacher", ce qui devrait se traduire, en français, par instituteur. Le gouvernement a nivelé en nous obligeant à parler d'enseignantes et d'enseignants, apauvrissant ainsi une fois de plus la langue française. (Au niveau universitaire, l'anglais parle de "professor"). --Message edité par Temujin le 2005-12-15 06:29:37--
Temujin a écrit
Ni l'un ni l'autre, Annouk. Mais je n'ai pas voulu faire référence au terme "épuisement" (qui désigne le "burn-out" dans notre langue; substantif = épuisement, adjectif = épuisé et verbe = épuiser) de peur de ne pas être comprise. Ce qui témoigne de ma faculté d'adaptation à diverses catégories de lecteurs.
Ni l'un ni l'autre, Annouk. Mais je n'ai pas voulu faire référence au terme "épuisement" (qui désigne le "burn-out" dans notre langue; substantif = épuisement, adjectif = épuisé et verbe = épuiser) de peur de ne pas être comprise. Ce qui témoigne de ma faculté d'adaptation à diverses catégories de lecteurs.
Temujin a écrit
Tu as tout à fait raison, jaskab. Mais là, on s'éloigne du sujet du fil, d'où mes commentaires (il faut les prendre avec humour).
L'article que nous a affiché tuberale parle clairement des "professionnels en éducation" (ET NON PAS DU CORPS ENSEIGNANT). L'article le précise: "L'enquête réalisée auprès des orthopédagogues, des conseillers en orientation, de psychologues et autres professionnels qui travaillent avec les enfants". L'article ne parle pas de ceux qui se farcissent des classes de 60 enfants qui mordent.
J'ai fais mon p'tit commentaire parce que, franchement, un conseiller en orientation qui fait un "burn-out", faut pas qu'il soit trop trop résistant.
Arrive Annouk, qui commence à parler des "enseignants", ce qui est hors sujet. Ce n'est pas ce dont parle l'article. Annouk continue et Ti-radis nous exprime sa tristesse. Je ris, comprends-tu, jaskab et je fais une p'tite mise au point, comme ça, en passant.
Le fil a dévié dès le troisième message, et dans le fond, c'est bien, parce qu'il y en a qui ont dit des choses intéressantes (ceux qui ont apporté des éléments à la discussion, qui ont parlé de leurs expériences). C'est ça, discuter. Ce n'est pas afficher une niaiserie en réaction à quelque chose que l'on n'a pas compris.
En passant... on ne dit plus "maîtresse d'école". On devrait dire "instituteur". En passant encore, on ne dit pas "professeur" par discrimation, comme veut nous le faire croire Ti-radis. L'explication est beaucoup plus simple. En anglais, "teacher" signifie "professeur". Un "teacher" du secondaire est donc bien un professeur. Pour ce qui est du primaire, l'anglais différencie en disant "elementary school teacher", ce qui devrait se traduire, en français, par instituteur. Le gouvernement a nivelé en nous obligeant à parler d'enseignantes et d'enseignants, apauvrissant ainsi une fois de plus la langue française. (Au niveau universitaire, l'anglais parle de "professor").
et re
Tu as tout à fait raison, jaskab. Mais là, on s'éloigne du sujet du fil, d'où mes commentaires (il faut les prendre avec humour).
L'article que nous a affiché tuberale parle clairement des "professionnels en éducation" (ET NON PAS DU CORPS ENSEIGNANT). L'article le précise: "L'enquête réalisée auprès des orthopédagogues, des conseillers en orientation, de psychologues et autres professionnels qui travaillent avec les enfants". L'article ne parle pas de ceux qui se farcissent des classes de 60 enfants qui mordent.
J'ai fais mon p'tit commentaire parce que, franchement, un conseiller en orientation qui fait un "burn-out", faut pas qu'il soit trop trop résistant.
Arrive Annouk, qui commence à parler des "enseignants", ce qui est hors sujet. Ce n'est pas ce dont parle l'article. Annouk continue et Ti-radis nous exprime sa tristesse. Je ris, comprends-tu, jaskab et je fais une p'tite mise au point, comme ça, en passant.
Le fil a dévié dès le troisième message, et dans le fond, c'est bien, parce qu'il y en a qui ont dit des choses intéressantes (ceux qui ont apporté des éléments à la discussion, qui ont parlé de leurs expériences). C'est ça, discuter. Ce n'est pas afficher une niaiserie en réaction à quelque chose que l'on n'a pas compris.
En passant... on ne dit plus "maîtresse d'école". On devrait dire "instituteur". En passant encore, on ne dit pas "professeur" par discrimation, comme veut nous le faire croire Ti-radis. L'explication est beaucoup plus simple. En anglais, "teacher" signifie "professeur". Un "teacher" du secondaire est donc bien un professeur. Pour ce qui est du primaire, l'anglais différencie en disant "elementary school teacher", ce qui devrait se traduire, en français, par instituteur. Le gouvernement a nivelé en nous obligeant à parler d'enseignantes et d'enseignants, apauvrissant ainsi une fois de plus la langue française. (Au niveau universitaire, l'anglais parle de "professor").
et re
Temujin a écrit
Tu as tout à fait raison, jaskab. Mais là, on s'éloigne du sujet du fil, d'où mes commentaires (il faut les prendre avec humour).à part toi, je crois que personne n'a rit... mais si tu trouves nos commentaires risibles...
Temujin a écrit
L'article que nous a affiché tuberale parle clairement des "professionnels en éducation" (ET NON PAS DU CORPS ENSEIGNANT). L'article le précise: "L'enquête réalisée auprès des orthopédagogues, des conseillers en orientation, de psychologues et autres professionnels qui travaillent avec les enfants". L'article ne parle pas de ceux qui se farcissent des classes de 60 enfants qui mordent.
J'ai fais mon p'tit commentaire parce que, franchement, un conseiller en orientation qui fait un "burn-out", faut pas qu'il soit trop trop résistant.
Arrive Annouk, qui commence à parler des "enseignants", ce qui est hors sujet. Ce n'est pas ce dont parle l'article. Annouk continue et Ti-radis nous exprime sa tristesse. Je ris, comprends-tu, jaskab et je fais une p'tite mise au point, comme ça, en passant. tu ris du monde finalement
Temujin a écrit
Le fil a dévié dès le troisième message, et dans le fond, c'est bien, parce qu'il y en a qui ont dit des choses intéressantes (ceux qui ont apporté des éléments à la discussion, qui ont parlé de leurs expériences). C'est ça, discuter. Ce n'est pas afficher une niaiserie en réaction à quelque chose que l'on n'a pas compris.
Temujin a écrit
En passant... on ne dit plus "maîtresse d'école". On devrait dire "instituteur". En passant encore, on ne dit pas "professeur" par discrimation, comme veut nous le faire croire Ti-radis. L'explication est beaucoup plus simple. En anglais, "teacher" signifie "professeur". Un "teacher" du secondaire est donc bien un professeur. Pour ce qui est du primaire, l'anglais différencie en disant "elementary school teacher", ce qui devrait se traduire, en français, par instituteur. Le gouvernement a nivelé en nous obligeant à parler d'enseignantes et d'enseignants, apauvrissant ainsi une fois de plus la langue française. (Au niveau universitaire, l'anglais parle de "professor").
En passant, pourquoi prendrions-nous ton explication pour la vérité plutôt que la mienne ? quelles sont donc tes compétences en la matière ? De plus la distinction que tu faisais entre le terme enseignant et professeur dans ton deuxième message parlait bien de "qualification".
Personnellement je préfère me fier au dictionnaire français, plutôt qu'à l'anglais:
Enseignant: Qui enseigne, est chargé de l'enseignement. Le corps enseignant: l'ensemble des professeurs et instituteurs. N. enseignant de l'université, assistant, lecteur, maître, professeur.
Professeur:Personne qui enseigne une discipline, un art, une technique ou des connaissances. Enseignant.
Instituteur: Personne qui institue. Personne chargée de l'instruction de l'éducation. Personne qui enseigne dans une école prmaire ou maternelle. ....à mon avis, ce terme est partiquement tombé en désuétude, comme celui de maître.
Techniquement, le terme "enseignant" recouvrirait donc le primaire, le préscolaire et l'éducation des adultes à cause des matières multiples et "professeur" les autres niveaux(et non pas la seule université)à cause de la matière unique (en principe).
Cependant dans la pratique ces termes viennent qu'à se confondre entre autre depuis que tout ces gens étudient dans la même faculté et font tous un "baccalauréat en enseignement" (et qu'ils prennent tous leur café dans la salle des ...professeurs lol)
Mais en effet, nous nous éloingnons de ton propos qui était te t'indigner que les professionels de l'enseignement étaient payés pendant leur congé maladie.... --Message edité par Ti-Radis le 2005-12-15 11:02:32--
Tu as tout à fait raison, jaskab. Mais là, on s'éloigne du sujet du fil, d'où mes commentaires (il faut les prendre avec humour).à part toi, je crois que personne n'a rit... mais si tu trouves nos commentaires risibles...
Temujin a écrit
L'article que nous a affiché tuberale parle clairement des "professionnels en éducation" (ET NON PAS DU CORPS ENSEIGNANT). L'article le précise: "L'enquête réalisée auprès des orthopédagogues, des conseillers en orientation, de psychologues et autres professionnels qui travaillent avec les enfants". L'article ne parle pas de ceux qui se farcissent des classes de 60 enfants qui mordent.
J'ai fais mon p'tit commentaire parce que, franchement, un conseiller en orientation qui fait un "burn-out", faut pas qu'il soit trop trop résistant.
Arrive Annouk, qui commence à parler des "enseignants", ce qui est hors sujet. Ce n'est pas ce dont parle l'article. Annouk continue et Ti-radis nous exprime sa tristesse. Je ris, comprends-tu, jaskab et je fais une p'tite mise au point, comme ça, en passant. tu ris du monde finalement
Temujin a écrit
Le fil a dévié dès le troisième message, et dans le fond, c'est bien, parce qu'il y en a qui ont dit des choses intéressantes (ceux qui ont apporté des éléments à la discussion, qui ont parlé de leurs expériences). C'est ça, discuter. Ce n'est pas afficher une niaiserie en réaction à quelque chose que l'on n'a pas compris.
Temujin a écrit
En passant... on ne dit plus "maîtresse d'école". On devrait dire "instituteur". En passant encore, on ne dit pas "professeur" par discrimation, comme veut nous le faire croire Ti-radis. L'explication est beaucoup plus simple. En anglais, "teacher" signifie "professeur". Un "teacher" du secondaire est donc bien un professeur. Pour ce qui est du primaire, l'anglais différencie en disant "elementary school teacher", ce qui devrait se traduire, en français, par instituteur. Le gouvernement a nivelé en nous obligeant à parler d'enseignantes et d'enseignants, apauvrissant ainsi une fois de plus la langue française. (Au niveau universitaire, l'anglais parle de "professor").
En passant, pourquoi prendrions-nous ton explication pour la vérité plutôt que la mienne ? quelles sont donc tes compétences en la matière ? De plus la distinction que tu faisais entre le terme enseignant et professeur dans ton deuxième message parlait bien de "qualification".
Personnellement je préfère me fier au dictionnaire français, plutôt qu'à l'anglais:
Enseignant: Qui enseigne, est chargé de l'enseignement. Le corps enseignant: l'ensemble des professeurs et instituteurs. N. enseignant de l'université, assistant, lecteur, maître, professeur.
Professeur:Personne qui enseigne une discipline, un art, une technique ou des connaissances. Enseignant.
Instituteur: Personne qui institue. Personne chargée de l'instruction de l'éducation. Personne qui enseigne dans une école prmaire ou maternelle. ....à mon avis, ce terme est partiquement tombé en désuétude, comme celui de maître.
Techniquement, le terme "enseignant" recouvrirait donc le primaire, le préscolaire et l'éducation des adultes à cause des matières multiples et "professeur" les autres niveaux(et non pas la seule université)à cause de la matière unique (en principe).
Cependant dans la pratique ces termes viennent qu'à se confondre entre autre depuis que tout ces gens étudient dans la même faculté et font tous un "baccalauréat en enseignement" (et qu'ils prennent tous leur café dans la salle des ...professeurs lol)
Mais en effet, nous nous éloingnons de ton propos qui était te t'indigner que les professionels de l'enseignement étaient payés pendant leur congé maladie.... --Message edité par Ti-Radis le 2005-12-15 11:02:32--
tipet a écrit
Ben quoi Annouk? Tu n'es pas contente que Temujin s'adapte à notre catégorie à notre catégorie de lecteur?
Tsé nous autres, on comprend pas les mots difficiles...épuisement comprend pas!
J'avais déjà fait mon coming out dans une autre section à savoir que je ne faisais pas partie de la gang qui sait tout. Je suis très heureuse que des grands de ce monde abaissent leur niveau d'écriture pour nous rendre tout ça un peu plus accessible
Ben quoi Annouk? Tu n'es pas contente que Temujin s'adapte à notre catégorie à notre catégorie de lecteur?
Tsé nous autres, on comprend pas les mots difficiles...épuisement comprend pas!
J'avais déjà fait mon coming out dans une autre section à savoir que je ne faisais pas partie de la gang qui sait tout. Je suis très heureuse que des grands de ce monde abaissent leur niveau d'écriture pour nous rendre tout ça un peu plus accessible
Annouk a écrit
J'avais déjà fait mon coming out dans une autre section à savoir que je ne faisais pas partie de la gang qui sait tout. Je suis très heureuse que des grands de ce monde abaissent leur niveau d'écriture pour nous rendre tout ça un peu plus accessible
Attend là...ça veut dire quoi accessible
Pis "coming out"
Tsé là, moé j'comprend arien pantoute des mots que tu marqués...ma catégorie de lacteur doit pas être ben ben haute han?
J'avais déjà fait mon coming out dans une autre section à savoir que je ne faisais pas partie de la gang qui sait tout. Je suis très heureuse que des grands de ce monde abaissent leur niveau d'écriture pour nous rendre tout ça un peu plus accessible
Attend là...ça veut dire quoi accessible
Pis "coming out"
Tsé là, moé j'comprend arien pantoute des mots que tu marqués...ma catégorie de lacteur doit pas être ben ben haute han?
oufffffffffffff respire respire....zennnn pretzeli zennnnnnnnnnnn....
bon maintenant que je me suis un peu calmée, je peux peut-être vous apporter mon point de vue d'enseignante du primaire, euh de professeur, euh...de teacher...euh... en tous cas
Si on s'en tient au sujet PROFESSIONNEL de l'éducation (pour pas que quelqu'un soit tenté de penser que le sujet dévie...)je peux vous dire que pour les cotoyer chaque jour, ils sont loin d'avoir la tâche plus facile que nous.
Depuis que le super gouvernement coupe (c'est-à-dire les 10 dernieres années), les professionnels sont les premiers touchés. Le résultat est fort simple: ils doivent avoir des contrats dans 2-3 et meme parfois 4 écoles pour remplir une seule semaine de travail. Essayez de vous imaginer tout ce que ça implique: des dossiers à transporter, un sentiment d'appartenance à son milieu de travail qui est inexistant, des cas qui s'accumulent et qui leur sont remis dès qu'ils mettent les pieds dans l'école. Les enseignants qui courent après eux pour avoir un MINIMUM de soutien, des paperasses à remplir qui n'en finissent plus, des besoins de plus en plus criants, des cas de plus en plus lourds, des parents et des enseignants qui attendent d'eux des miracles ou au minimum un répit...etc etc...Qui ne serait pas à risque d'un épuisement professionnel dans une telle situation. Et ajoutez à tout ceci le stress constant de ne pas savoir si les budgets seront renouvelés et si tout le travail accompli pourra être poursuivi l'année d'ensuite. Sans oublier la précarité d'emploi qui fait en sorte que d'une année à l'autre, ils doivent changer d'école, donc de clientèle etc.
Alors voilà, maintenant y a-t-il encore quelqu'un pour douter du fait qu'ils sont très très à risque???
bon maintenant que je me suis un peu calmée, je peux peut-être vous apporter mon point de vue d'enseignante du primaire, euh de professeur, euh...de teacher...euh... en tous cas
Si on s'en tient au sujet PROFESSIONNEL de l'éducation (pour pas que quelqu'un soit tenté de penser que le sujet dévie...)je peux vous dire que pour les cotoyer chaque jour, ils sont loin d'avoir la tâche plus facile que nous.
Depuis que le super gouvernement coupe (c'est-à-dire les 10 dernieres années), les professionnels sont les premiers touchés. Le résultat est fort simple: ils doivent avoir des contrats dans 2-3 et meme parfois 4 écoles pour remplir une seule semaine de travail. Essayez de vous imaginer tout ce que ça implique: des dossiers à transporter, un sentiment d'appartenance à son milieu de travail qui est inexistant, des cas qui s'accumulent et qui leur sont remis dès qu'ils mettent les pieds dans l'école. Les enseignants qui courent après eux pour avoir un MINIMUM de soutien, des paperasses à remplir qui n'en finissent plus, des besoins de plus en plus criants, des cas de plus en plus lourds, des parents et des enseignants qui attendent d'eux des miracles ou au minimum un répit...etc etc...Qui ne serait pas à risque d'un épuisement professionnel dans une telle situation. Et ajoutez à tout ceci le stress constant de ne pas savoir si les budgets seront renouvelés et si tout le travail accompli pourra être poursuivi l'année d'ensuite. Sans oublier la précarité d'emploi qui fait en sorte que d'une année à l'autre, ils doivent changer d'école, donc de clientèle etc.
Alors voilà, maintenant y a-t-il encore quelqu'un pour douter du fait qu'ils sont très très à risque???
pretzeli a écritoufffffffffffff respire respire....zennnn pretzeli zennnnnnnnnnnn....
bon maintenant que je me suis un peu calmée, je peux peut-être vous apporter mon point de vue d'enseignante du primaire, euh de professeur, euh...de teacher...euh... en tous cas
Si on s'en tient au sujet PROFESSIONNEL de l'éducation (pour pas que quelqu'un soit tenté de penser que le sujet dévie...)je peux vous dire que pour les cotoyer chaque jour, ils sont loin d'avoir la tâche plus facile que nous.
Depuis que le super gouvernement coupe (c'est-à-dire les 10 dernieres années), les professionnels sont les premiers touchés. Le résultat est fort simple: ils doivent avoir des contrats dans 2-3 et meme parfois 4 écoles pour remplir une seule semaine de travail. Essayez de vous imaginer tout ce que ça implique: des dossiers à transporter, un sentiment d'appartenance à son milieu de travail qui est inexistant, des cas qui s'accumulent et qui leur sont remis dès qu'ils mettent les pieds dans l'école. Les enseignants qui courent après eux pour avoir un MINIMUM de soutien, des paperasses à remplir qui n'en finissent plus, des besoins de plus en plus criants, des cas de plus en plus lourds, des parents et des enseignants qui attendent d'eux des miracles ou au minimum un répit...etc etc...Qui ne serait pas à risque d'un épuisement professionnel dans une telle situation. Et ajoutez à tout ceci le stress constant de ne pas savoir si les budgets seront renouvelés et si tout le travail accompli pourra être poursuivi l'année d'ensuite. Sans oublier la précarité d'emploi qui fait en sorte que d'une année à l'autre, ils doivent changer d'école, donc de clientèle etc.
Alors voilà, maintenant y a-t-il encore quelqu'un pour douter du fait qu'ils sont très très à risque???
exactement ce que je pense , merci " personne qui transmet des connaissances" ;) .
bon maintenant que je me suis un peu calmée, je peux peut-être vous apporter mon point de vue d'enseignante du primaire, euh de professeur, euh...de teacher...euh... en tous cas
Si on s'en tient au sujet PROFESSIONNEL de l'éducation (pour pas que quelqu'un soit tenté de penser que le sujet dévie...)je peux vous dire que pour les cotoyer chaque jour, ils sont loin d'avoir la tâche plus facile que nous.
Depuis que le super gouvernement coupe (c'est-à-dire les 10 dernieres années), les professionnels sont les premiers touchés. Le résultat est fort simple: ils doivent avoir des contrats dans 2-3 et meme parfois 4 écoles pour remplir une seule semaine de travail. Essayez de vous imaginer tout ce que ça implique: des dossiers à transporter, un sentiment d'appartenance à son milieu de travail qui est inexistant, des cas qui s'accumulent et qui leur sont remis dès qu'ils mettent les pieds dans l'école. Les enseignants qui courent après eux pour avoir un MINIMUM de soutien, des paperasses à remplir qui n'en finissent plus, des besoins de plus en plus criants, des cas de plus en plus lourds, des parents et des enseignants qui attendent d'eux des miracles ou au minimum un répit...etc etc...Qui ne serait pas à risque d'un épuisement professionnel dans une telle situation. Et ajoutez à tout ceci le stress constant de ne pas savoir si les budgets seront renouvelés et si tout le travail accompli pourra être poursuivi l'année d'ensuite. Sans oublier la précarité d'emploi qui fait en sorte que d'une année à l'autre, ils doivent changer d'école, donc de clientèle etc.
Alors voilà, maintenant y a-t-il encore quelqu'un pour douter du fait qu'ils sont très très à risque???
exactement ce que je pense , merci " personne qui transmet des connaissances" ;) .
pretzeli a écritSi on s'en tient au sujet PROFESSIONNEL de l'éducation (pour pas que quelqu'un soit tenté de penser que le sujet dévie...)je peux vous dire que pour les cotoyer chaque jour, ils sont loin d'avoir la tâche plus facile que nous.
Depuis que le super gouvernement coupe (c'est-à-dire les 10 dernieres années), les professionnels sont les premiers touchés. Le résultat est fort simple: ils doivent avoir des contrats dans 2-3 et meme parfois 4 écoles pour remplir une seule semaine de travail. Essayez de vous imaginer tout ce que ça implique: des dossiers à transporter, un sentiment d'appartenance à son milieu de travail qui est inexistant, des cas qui s'accumulent et qui leur sont remis dès qu'ils mettent les pieds dans l'école. Les enseignants qui courent après eux pour avoir un MINIMUM de soutien, des paperasses à remplir qui n'en finissent plus, des besoins de plus en plus criants, des cas de plus en plus lourds, des parents et des enseignants qui attendent d'eux des miracles ou au minimum un répit...etc etc...Qui ne serait pas à risque d'un épuisement professionnel dans une telle situation. Et ajoutez à tout ceci le stress constant de ne pas savoir si les budgets seront renouvelés et si tout le travail accompli pourra être poursuivi l'année d'ensuite. Sans oublier la précarité d'emploi qui fait en sorte que d'une année à l'autre, ils doivent changer d'école, donc de clientèle etc.
Alors voilà, maintenant y a-t-il encore quelqu'un pour douter du fait qu'ils sont très très à risque???
C'est tellement vrai ce que tu dis! Je trouve que tu as bien décrit la réalité de beaucoup de professionnels de l'éducation. Et je rajouterais, pour l'avoir entendu, que parfois ils ont l'impression de ne pas accomplir leur travail comme il faut, car ils passent peu de temps dans la même école. Alors cela entraîne des déceptions. --Message edité par jaskab le 2005-12-15 17:38:54--
Depuis que le super gouvernement coupe (c'est-à-dire les 10 dernieres années), les professionnels sont les premiers touchés. Le résultat est fort simple: ils doivent avoir des contrats dans 2-3 et meme parfois 4 écoles pour remplir une seule semaine de travail. Essayez de vous imaginer tout ce que ça implique: des dossiers à transporter, un sentiment d'appartenance à son milieu de travail qui est inexistant, des cas qui s'accumulent et qui leur sont remis dès qu'ils mettent les pieds dans l'école. Les enseignants qui courent après eux pour avoir un MINIMUM de soutien, des paperasses à remplir qui n'en finissent plus, des besoins de plus en plus criants, des cas de plus en plus lourds, des parents et des enseignants qui attendent d'eux des miracles ou au minimum un répit...etc etc...Qui ne serait pas à risque d'un épuisement professionnel dans une telle situation. Et ajoutez à tout ceci le stress constant de ne pas savoir si les budgets seront renouvelés et si tout le travail accompli pourra être poursuivi l'année d'ensuite. Sans oublier la précarité d'emploi qui fait en sorte que d'une année à l'autre, ils doivent changer d'école, donc de clientèle etc.
Alors voilà, maintenant y a-t-il encore quelqu'un pour douter du fait qu'ils sont très très à risque???
C'est tellement vrai ce que tu dis! Je trouve que tu as bien décrit la réalité de beaucoup de professionnels de l'éducation. Et je rajouterais, pour l'avoir entendu, que parfois ils ont l'impression de ne pas accomplir leur travail comme il faut, car ils passent peu de temps dans la même école. Alors cela entraîne des déceptions. --Message edité par jaskab le 2005-12-15 17:38:54--
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- gingerstar
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- Inscription : dim. sept. 21, 2003 12:00 am
Temujin a écritOh... mais je l'ai fait - et pas seulement pour y "passer du temps". C'était le bon vieux temps. Pas celui des épouses modèles, quand même pas, mais celui où les burn-out étaient inconnus, celui où les enseignants ne faisaient pas grève, celui où les élèves du secondaire savaient lire (oui, j'vous jure, ça a existé! En fait, ils savaient même lire et écrire au primaire) et celui où on leur enseignait non pas seulement les matières de base, mais aussi à se servir de leur tête. Ça semble loin, tout ça, nest-ce pas? Et les enseignants avaient plaisir à faire leur travail et à obtenir des résultats.
Pourquoi ne seraient-ils pas payés alors qu'ils se paient une assurance salaire à longueur d'année? Ils ne sont pas pire que tout autre catégorie de travailleurs qui font des burn out...
C'était aussi le temps où celui qui ne travaillait pas se sentait inutile et avait honte. Autres temps, autres moeurs...
Quelle chance tu as eue!
Aujourd'hui les professeurs n'ont pas la même chance que toi, ils travaillent avec des enfants qui ont des problèmes de comportements, des problèmes d'apprentissage, de concentration, ils sont agités, les parents aujourd'hui n'appuient pas toujours les professeurs comme dans le temps. Ils sont victimes de toutes les réformes et cie.
Alors quand au bout de leur rouleau, ils se tapent une dépression et bien oui ils sont payés, manquerait plus qu'on ne les paie pas.
Pourquoi ne seraient-ils pas payés alors qu'ils se paient une assurance salaire à longueur d'année? Ils ne sont pas pire que tout autre catégorie de travailleurs qui font des burn out...
C'était aussi le temps où celui qui ne travaillait pas se sentait inutile et avait honte. Autres temps, autres moeurs...
Quelle chance tu as eue!
Aujourd'hui les professeurs n'ont pas la même chance que toi, ils travaillent avec des enfants qui ont des problèmes de comportements, des problèmes d'apprentissage, de concentration, ils sont agités, les parents aujourd'hui n'appuient pas toujours les professeurs comme dans le temps. Ils sont victimes de toutes les réformes et cie.
Alors quand au bout de leur rouleau, ils se tapent une dépression et bien oui ils sont payés, manquerait plus qu'on ne les paie pas.
- gingerstar
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Temujin a écrit
Tu as tout à fait raison, jaskab. Mais là, on s'éloigne du sujet du fil, d'où mes commentaires (il faut les prendre avec humour).
L'article que nous a affiché tuberale parle clairement des "professionnels en éducation" (ET NON PAS DU CORPS ENSEIGNANT). L'article le précise: "L'enquête réalisée auprès des orthopédagogues, des conseillers en orientation, de psychologues et autres professionnels qui travaillent avec les enfants". L'article ne parle pas de ceux qui se farcissent des classes de 60 enfants qui mordent.
J'ai fais mon p'tit commentaire parce que, franchement, un conseiller en orientation qui fait un "burn-out", faut pas qu'il soit trop trop résistant.
Ok, là je comprends mieux.
Tu as tout à fait raison, jaskab. Mais là, on s'éloigne du sujet du fil, d'où mes commentaires (il faut les prendre avec humour).
L'article que nous a affiché tuberale parle clairement des "professionnels en éducation" (ET NON PAS DU CORPS ENSEIGNANT). L'article le précise: "L'enquête réalisée auprès des orthopédagogues, des conseillers en orientation, de psychologues et autres professionnels qui travaillent avec les enfants". L'article ne parle pas de ceux qui se farcissent des classes de 60 enfants qui mordent.
J'ai fais mon p'tit commentaire parce que, franchement, un conseiller en orientation qui fait un "burn-out", faut pas qu'il soit trop trop résistant.
Ok, là je comprends mieux.