Les professionnels en éducation sont à risque élevé de burn-out
28 pour cent des professionnels en éducation sont à risque élevé de burn-out
Presse Canadienne
Une étude rendue publique aujourd'hui (lundi) démontre que 28 pour cent des professionnels du secteur de l'éducation sont à risque élevé de souffrir d'épuisement professionnel.
L'enquête réalisée auprès des orthopédagogues, des conseillers en orientation, de psychologues et autres professionnels qui travaillent avec les enfants, démontre tout de même que malgré le risque élevé de burn-out, les services dédiés aux élèves sont assumés avec le même niveau de compétence.
Mais selon son auteur, Angelo Soares, professeur au Département organisation et ressources humaines de l'Ecole de gestion de l'UQAM, il est difficile de comparer le pourcentage obtenu dans cette étude avec d'autres corps de métier puisque les prémisses ne sont pas les mêmes, mais il admet que le taux de 28 pour cent est très élevé.
La surchage de travail est le facteur majeur de ce haut taux de risque d'épuisement professionnel.
Selon lui, la solution passe essentiellement par une diminution de la charge de travail et par sa réorganisation.
M. Soares se défend d'avoir produit cette étude pour appuyer les demandes de la CSQ dans le cadre des négociations en cours dans le secteur public.
Il précise que l'étude avait été commandée en 2004 mais souligne que c'est un bon moment pour démontrer que c'est un dossier qu'il ne faut pas prendre à la légère.
Presse Canadienne
Une étude rendue publique aujourd'hui (lundi) démontre que 28 pour cent des professionnels du secteur de l'éducation sont à risque élevé de souffrir d'épuisement professionnel.
L'enquête réalisée auprès des orthopédagogues, des conseillers en orientation, de psychologues et autres professionnels qui travaillent avec les enfants, démontre tout de même que malgré le risque élevé de burn-out, les services dédiés aux élèves sont assumés avec le même niveau de compétence.
Mais selon son auteur, Angelo Soares, professeur au Département organisation et ressources humaines de l'Ecole de gestion de l'UQAM, il est difficile de comparer le pourcentage obtenu dans cette étude avec d'autres corps de métier puisque les prémisses ne sont pas les mêmes, mais il admet que le taux de 28 pour cent est très élevé.
La surchage de travail est le facteur majeur de ce haut taux de risque d'épuisement professionnel.
Selon lui, la solution passe essentiellement par une diminution de la charge de travail et par sa réorganisation.
M. Soares se défend d'avoir produit cette étude pour appuyer les demandes de la CSQ dans le cadre des négociations en cours dans le secteur public.
Il précise que l'étude avait été commandée en 2004 mais souligne que c'est un bon moment pour démontrer que c'est un dossier qu'il ne faut pas prendre à la légère.
Temujin a écritJe parie que ces gens là sont payés, d'une manière ou d'une autre, à faire leur burn-out.
Pourquoi ne seraient-ils pas payés alors qu'ils se paient une assurance salaire à longueur d'année? Ils ne sont pas pire que tout autre catégorie de travailleurs qui font des burn out...
Pour ceux qui ont de la misère à comprendre que plusieurs enseignants sont au bord du burn out, impliquez-vous dans une école primaire ou secondaire et passez du temps dans leurs murs C'est fou ce qu'on y voit
Pourquoi ne seraient-ils pas payés alors qu'ils se paient une assurance salaire à longueur d'année? Ils ne sont pas pire que tout autre catégorie de travailleurs qui font des burn out...
Pour ceux qui ont de la misère à comprendre que plusieurs enseignants sont au bord du burn out, impliquez-vous dans une école primaire ou secondaire et passez du temps dans leurs murs C'est fou ce qu'on y voit
Oh... mais je l'ai fait - et pas seulement pour y "passer du temps". C'était le bon vieux temps. Pas celui des épouses modèles, quand même pas, mais celui où les burn-out étaient inconnus, celui où les enseignants ne faisaient pas grève, celui où les élèves du secondaire savaient lire (oui, j'vous jure, ça a existé! En fait, ils savaient même lire et écrire au primaire) et celui où on leur enseignait non pas seulement les matières de base, mais aussi à se servir de leur tête. Ça semble loin, tout ça, nest-ce pas? Et les enseignants avaient plaisir à faire leur travail et à obtenir des résultats.
Pourquoi ne seraient-ils pas payés alors qu'ils se paient une assurance salaire à longueur d'année? Ils ne sont pas pire que tout autre catégorie de travailleurs qui font des burn out...
C'était aussi le temps où celui qui ne travaillait pas se sentait inutile et avait honte. Autres temps, autres moeurs... --Message edité par Temujin le 2005-12-14 09:14:46--
Pourquoi ne seraient-ils pas payés alors qu'ils se paient une assurance salaire à longueur d'année? Ils ne sont pas pire que tout autre catégorie de travailleurs qui font des burn out...
C'était aussi le temps où celui qui ne travaillait pas se sentait inutile et avait honte. Autres temps, autres moeurs... --Message edité par Temujin le 2005-12-14 09:14:46--
Alors le temps ou tu l'as fait doit être assez éloigné pour que tu ne sois pas au courant des conditions avec lesquelles les enseignants doivent composer aujourd'hui....Les enfants-roi, les parents indisponibles, les cas de comportement qui sont rendus extrêmes et ce, même au primaire, le manque de ressources pour les élèves en difficulté, la violence qui n'était pas aussi présente par le passé etc...
Mais cela ne change rien au fait que ceux qui sont malades ont droit à une assurance salaire. Crois-moi, pas une personne qui a fait un burn out ne l'a fait par paresse ou par manque de fierté Un burn out est une maladie au même titre que le cancer et personne ne fait un burn out par plaisir ou simplement pour ne pas travailler comme tu sembles le sous-entendre
Mais cela ne change rien au fait que ceux qui sont malades ont droit à une assurance salaire. Crois-moi, pas une personne qui a fait un burn out ne l'a fait par paresse ou par manque de fierté Un burn out est une maladie au même titre que le cancer et personne ne fait un burn out par plaisir ou simplement pour ne pas travailler comme tu sembles le sous-entendre
Annouk a écritAlors le temps ou tu l'as fait doit être assez éloigné pour que tu ne sois pas au courant des conditions avec lesquelles les enseignants doivent composer aujourd'hui....Les enfants-roi, les parents indisponibles, les cas de comportement qui sont rendus extrêmes et ce, même au primaire, le manque de ressources pour les élèves en difficulté, la violence qui n'était pas aussi présente par le passé etc...
Mais cela ne change rien au fait que ceux qui sont malades ont droit à une assurance salaire. Crois-moi, pas une personne qui a fait un burn out ne l'a fait par paresse ou par manque de fierté Un burn out est une maladie au même titre que le cancer et personne ne fait un burn out par plaisir ou simplement pour ne pas travailler comme tu sembles le sous-entendre
Bien d'accord avec toi, je trouve ça triste de lire des commentaire qui laisse sous-entendre que les professeurs sont une race de paresseux et d'incompétents. Présentement dans le monde de l'éducation parmi les enfants les plus violents se trouve... les petits de la maternelle, des enfants fatigués, sur stimulés, vivant des tensions familiales et parfois économiques et qui réagissent en frappant, en mordant, en criant, en brisant... un professeur en à 25 comme ça dans une classe, toute la journée, il doit se souvenir des jours de garderie, des jours chez papa et de ceux chez maman, etc. Une journée dans cette classe et je suis découragée.
Quand au fait de savoir lire et écrire correctement, ce n'est quand même pas les professeurs qui s'amusent à changer le programme du ministère de l'éducation, ils sont bien plutôt les victimes de ces réformes et contre-réformes qui leur sont lançées dans les pattes --Message edité par Ti-Radis le 2005-12-14 09:56:58--
Mais cela ne change rien au fait que ceux qui sont malades ont droit à une assurance salaire. Crois-moi, pas une personne qui a fait un burn out ne l'a fait par paresse ou par manque de fierté Un burn out est une maladie au même titre que le cancer et personne ne fait un burn out par plaisir ou simplement pour ne pas travailler comme tu sembles le sous-entendre
Bien d'accord avec toi, je trouve ça triste de lire des commentaire qui laisse sous-entendre que les professeurs sont une race de paresseux et d'incompétents. Présentement dans le monde de l'éducation parmi les enfants les plus violents se trouve... les petits de la maternelle, des enfants fatigués, sur stimulés, vivant des tensions familiales et parfois économiques et qui réagissent en frappant, en mordant, en criant, en brisant... un professeur en à 25 comme ça dans une classe, toute la journée, il doit se souvenir des jours de garderie, des jours chez papa et de ceux chez maman, etc. Une journée dans cette classe et je suis découragée.
Quand au fait de savoir lire et écrire correctement, ce n'est quand même pas les professeurs qui s'amusent à changer le programme du ministère de l'éducation, ils sont bien plutôt les victimes de ces réformes et contre-réformes qui leur sont lançées dans les pattes --Message edité par Ti-Radis le 2005-12-14 09:56:58--
Ti-radis a écrit
Bien d'accord avec toi, je trouve ça triste de lire des commentaire qui laisse sous-entendre que les professeurs sont une race de paresseux et d'incompétents.
Pour éviter cette tristesse dont tu parles, Ti-radis, cesse de sous-entendre. Car c'est toi qui sous-entend. Pas moi. Relis. Je parle de ces 28 % de burn-outés. Je suis claire et nette.
Autre précision: je n'ai pas parlé de "professeurs", mais bien d'"enseignants". Au primaire, on parle d'enseignant, d'instituteur mais certainement pas de professeurs. Peut-être aimeraient-ils l'être, mais ils n'ont pas les qualifications nécessaires. Il ne faut pas tout mélanger.
Bien d'accord avec toi, je trouve ça triste de lire des commentaire qui laisse sous-entendre que les professeurs sont une race de paresseux et d'incompétents.
Pour éviter cette tristesse dont tu parles, Ti-radis, cesse de sous-entendre. Car c'est toi qui sous-entend. Pas moi. Relis. Je parle de ces 28 % de burn-outés. Je suis claire et nette.
Autre précision: je n'ai pas parlé de "professeurs", mais bien d'"enseignants". Au primaire, on parle d'enseignant, d'instituteur mais certainement pas de professeurs. Peut-être aimeraient-ils l'être, mais ils n'ont pas les qualifications nécessaires. Il ne faut pas tout mélanger.
Temujin a écrit
Pour éviter cette tristesse dont tu parles, Ti-radis, cesse de sous-entendre. Car c'est toi qui sous-entend. Pas moi. Relis. Je parle de ces 28 % de burn-outés. Je suis claire et nette.
Autre précision: je n'ai pas parlé de "professeurs", mais bien d'"enseignants". Au primaire, on parle d'enseignant, d'instituteur mais certainement pas de professeurs. Peut-être aimeraient-ils l'être, mais ils n'ont pas les qualifications nécessaires. Il ne faut pas tout mélanger.
ayoye, et qu'est-ce que c'est pour toi un professeur ? quelqu'un qui a un doctorat ça c'est un PHD...
Un enseignent du primaire ou pré-scolaire possède un baccalauréat comme celui du secondaire (bien que celui du secondaire soit maintenant de 4 ans à cause des 3 matières enseignables). Pour ce qui est du Cégep, l'engagement va selon la demande, et certains professeurs n'ont que leur bacchalauréat.
Je crois que c'est toi qui mélange tout finalement... --Message edité par Ti-Radis le 2005-12-14 12:34:06--
Pour éviter cette tristesse dont tu parles, Ti-radis, cesse de sous-entendre. Car c'est toi qui sous-entend. Pas moi. Relis. Je parle de ces 28 % de burn-outés. Je suis claire et nette.
Autre précision: je n'ai pas parlé de "professeurs", mais bien d'"enseignants". Au primaire, on parle d'enseignant, d'instituteur mais certainement pas de professeurs. Peut-être aimeraient-ils l'être, mais ils n'ont pas les qualifications nécessaires. Il ne faut pas tout mélanger.
ayoye, et qu'est-ce que c'est pour toi un professeur ? quelqu'un qui a un doctorat ça c'est un PHD...
Un enseignent du primaire ou pré-scolaire possède un baccalauréat comme celui du secondaire (bien que celui du secondaire soit maintenant de 4 ans à cause des 3 matières enseignables). Pour ce qui est du Cégep, l'engagement va selon la demande, et certains professeurs n'ont que leur bacchalauréat.
Je crois que c'est toi qui mélange tout finalement... --Message edité par Ti-Radis le 2005-12-14 12:34:06--
Il ne faut pas oublier que les professionnels de l'éducation ont souvent des problèmes à la maison (mariage, argent, enfants, mortalité et maladie) qui accentuent leur burn out.
Ca prend un tout pour subir la grosse fatigue extrème. Faire une dépression, c'est un ensemble de problèmes accumulés avec le temps qui n'ont pas été réglés quand c'était le temps, donc ca explose au point de vue physique et psychologique.
Ce n'est pas nécessairement le travail qui est la cause principale de leur problème. --Message edité par noiraud le 2005-12-14 12:55:39--
Ca prend un tout pour subir la grosse fatigue extrème. Faire une dépression, c'est un ensemble de problèmes accumulés avec le temps qui n'ont pas été réglés quand c'était le temps, donc ca explose au point de vue physique et psychologique.
Ce n'est pas nécessairement le travail qui est la cause principale de leur problème. --Message edité par noiraud le 2005-12-14 12:55:39--
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
noiraud a écritIl ne faut pas oublier que les professionnels de l'éducation ont souvent des problèmes à la maison (mariage, argent, enfants, mortalité et maladie) qui accentuent leur burn out.
Ca prend un tout pour subir la grosse fatigue extrème. Faire une dépression, c'est un ensemble de problèmes accumulés avec le temps qui n'ont pas été réglés quand c'était le temps, donc ca explose au point de vue physique et psychologique.
Ce n'est pas nécessairement le travail qui est la cause principale de leur problème.
Tous peuvent avoir ce genre de problème. Ça fait parti de la vie courrante de tout le monde.
Si l'on parle du taux plus élevé de burn-out chez les enseignants, je ne pense pas qu'il faille mettre ça sur le dos de leurs problèmes familiaux, ça n'est qu'une petite partie du problème qui ne concerne pas qu'eux.
Ca prend un tout pour subir la grosse fatigue extrème. Faire une dépression, c'est un ensemble de problèmes accumulés avec le temps qui n'ont pas été réglés quand c'était le temps, donc ca explose au point de vue physique et psychologique.
Ce n'est pas nécessairement le travail qui est la cause principale de leur problème.
Tous peuvent avoir ce genre de problème. Ça fait parti de la vie courrante de tout le monde.
Si l'on parle du taux plus élevé de burn-out chez les enseignants, je ne pense pas qu'il faille mettre ça sur le dos de leurs problèmes familiaux, ça n'est qu'une petite partie du problème qui ne concerne pas qu'eux.
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Temujin a écritOh... mais je l'ai fait - et pas seulement pour y "passer du temps". C'était le bon vieux temps. Pas celui des épouses modèles, quand même pas, mais celui où les burn-out étaient inconnus, celui où les enseignants ne faisaient pas grève, celui où les élèves du secondaire savaient lire (oui, j'vous jure, ça a existé! En fait, ils savaient même lire et écrire au primaire) et celui où on leur enseignait non pas seulement les matières de base, mais aussi à se servir de leur tête. Ça semble loin, tout ça, nest-ce pas? Et les enseignants avaient plaisir à faire leur travail et à obtenir des résultats.
Pourquoi ne seraient-ils pas payés alors qu'ils se paient une assurance salaire à longueur d'année? Ils ne sont pas pire que tout autre catégorie de travailleurs qui font des burn out...
C'était aussi le temps où celui qui ne travaillait pas se sentait inutile et avait honte. Autres temps, autres moeurs...
Il semblait merveilleux ton temps. J'aurais aimé y vivre.
Pourquoi ne seraient-ils pas payés alors qu'ils se paient une assurance salaire à longueur d'année? Ils ne sont pas pire que tout autre catégorie de travailleurs qui font des burn out...
C'était aussi le temps où celui qui ne travaillait pas se sentait inutile et avait honte. Autres temps, autres moeurs...
Il semblait merveilleux ton temps. J'aurais aimé y vivre.
Temujin a écrit
Pour éviter cette tristesse dont tu parles, Ti-radis, cesse de sous-entendre. Car c'est toi qui sous-entend. Pas moi. Relis. Je parle de ces 28 % de burn-outés. Je suis claire et nette.
Autre précision: je n'ai pas parlé de "professeurs", mais bien d'"enseignants". Au primaire, on parle d'enseignant, d'instituteur mais certainement pas de professeurs. Peut-être aimeraient-ils l'être, mais ils n'ont pas les qualifications nécessaires. Il ne faut pas tout mélanger.
Et toi, es-tu enseignant(e) ou professeur(e) pour employer des termes tel que "burn-outés"?
Pour éviter cette tristesse dont tu parles, Ti-radis, cesse de sous-entendre. Car c'est toi qui sous-entend. Pas moi. Relis. Je parle de ces 28 % de burn-outés. Je suis claire et nette.
Autre précision: je n'ai pas parlé de "professeurs", mais bien d'"enseignants". Au primaire, on parle d'enseignant, d'instituteur mais certainement pas de professeurs. Peut-être aimeraient-ils l'être, mais ils n'ont pas les qualifications nécessaires. Il ne faut pas tout mélanger.
Et toi, es-tu enseignant(e) ou professeur(e) pour employer des termes tel que "burn-outés"?
Temujin a écrit
Autre précision: je n'ai pas parlé de "professeurs", mais bien d'"enseignants". Au primaire, on parle d'enseignant, d'instituteur mais certainement pas de professeurs. Peut-être aimeraient-ils l'être, mais ils n'ont pas les qualifications nécessaires. Il ne faut pas tout mélanger.
Tu as raison sur ce point, professeur est utilisé pour désigner les enseignants du cégep et d'université. Je m'en souviens, car à l'université, je me faisais reprendre quand j'utilisais le mauvais terme. Je disais alors que je variais mon vocabulaire en utilisant des synonymes.
Mais qu'y a-t-il de mal à utiliser une terminologie ou une autre? L'important, c'est qu'on se comprenne. On n'est pas en train d'écrire un document officiel, on discute.
Autre précision: je n'ai pas parlé de "professeurs", mais bien d'"enseignants". Au primaire, on parle d'enseignant, d'instituteur mais certainement pas de professeurs. Peut-être aimeraient-ils l'être, mais ils n'ont pas les qualifications nécessaires. Il ne faut pas tout mélanger.
Tu as raison sur ce point, professeur est utilisé pour désigner les enseignants du cégep et d'université. Je m'en souviens, car à l'université, je me faisais reprendre quand j'utilisais le mauvais terme. Je disais alors que je variais mon vocabulaire en utilisant des synonymes.
Mais qu'y a-t-il de mal à utiliser une terminologie ou une autre? L'important, c'est qu'on se comprenne. On n'est pas en train d'écrire un document officiel, on discute.
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
jaskab a écrit
Tu as raison sur ce point, professeur est utilisé pour désigner les enseignants du cégep et d'université. Je m'en souviens, car à l'université, je me faisais reprendre quand j'utilisais le mauvais terme. Je disais alors que je variais mon vocabulaire en utilisant des synonymes.
Mais qu'y a-t-il de mal à utiliser une terminologie ou une autre? L'important, c'est qu'on se comprenne. On n'est pas en train d'écrire un document officiel, on discute.
De fait ces titres sont discriminatoires et servaient à une certaine époque à séparer "la cours des grands" soit l'enseignement du niveau collégial et unversitaire, majoritairement masculin et mieux payé, de "la cours des petits" soit la "petite école" domaine majoritaire féminin et moins bien payé qui à l'époque de l'école de rang ne nécéssitait pas une formation universitaire, mais ce qu'on appelait un brevet. Cependant ma mère qui a cessé d'enseigner au primaire, il y a six ans et qui avait commencé à 16 ans dans une école de rang avait quand même été cherché du perfectionnement dans plusieurs cours de pédagogie universitaire.
Peu importe, aujourd'hui ces distictions sont désuètes. Un professeur de Cégep peut avoir un baccalauréat tout comme un professeur du primaire ou du secondaire. --Message edité par Ti-Radis le 2005-12-14 18:50:01--
Tu as raison sur ce point, professeur est utilisé pour désigner les enseignants du cégep et d'université. Je m'en souviens, car à l'université, je me faisais reprendre quand j'utilisais le mauvais terme. Je disais alors que je variais mon vocabulaire en utilisant des synonymes.
Mais qu'y a-t-il de mal à utiliser une terminologie ou une autre? L'important, c'est qu'on se comprenne. On n'est pas en train d'écrire un document officiel, on discute.
De fait ces titres sont discriminatoires et servaient à une certaine époque à séparer "la cours des grands" soit l'enseignement du niveau collégial et unversitaire, majoritairement masculin et mieux payé, de "la cours des petits" soit la "petite école" domaine majoritaire féminin et moins bien payé qui à l'époque de l'école de rang ne nécéssitait pas une formation universitaire, mais ce qu'on appelait un brevet. Cependant ma mère qui a cessé d'enseigner au primaire, il y a six ans et qui avait commencé à 16 ans dans une école de rang avait quand même été cherché du perfectionnement dans plusieurs cours de pédagogie universitaire.
Peu importe, aujourd'hui ces distictions sont désuètes. Un professeur de Cégep peut avoir un baccalauréat tout comme un professeur du primaire ou du secondaire. --Message edité par Ti-Radis le 2005-12-14 18:50:01--
Tous ceux qui travaillent dans les relations humaines, en intervention avec des êtres humains, sont plus à risque de burn-out. Pourquoi? Parce qu'ils s'investissent émotivement dans leur travail: ils en travaillent pas avec des chiffres, mais bien avec des êtres humains et ça, c'set brûlant (sauf quand tu te sacres de tes clients ou élèves mais ça, c'set une autre histoire).
De plus, les coupures au niveau du gouvernement font mal car comme la plupart des postes ne sont plus comblés (à mon ministère on comble 2 postes sur 5), ceux qui restent se brûlent, sont pris avec un nombre épeurant de cas, sans compter qu'il y en aura toujours pour dire que les employés du gouvernement se pogne le beigne, notre travail n'est pas reconnu. Nous n'avons que très peu de reconnaissance professionnelle, tant de la population que de l'employeur. Alors disons que ce n'est pas toujours jojo d'aller travailler. Ça explique bien des choses...
De plus, les coupures au niveau du gouvernement font mal car comme la plupart des postes ne sont plus comblés (à mon ministère on comble 2 postes sur 5), ceux qui restent se brûlent, sont pris avec un nombre épeurant de cas, sans compter qu'il y en aura toujours pour dire que les employés du gouvernement se pogne le beigne, notre travail n'est pas reconnu. Nous n'avons que très peu de reconnaissance professionnelle, tant de la population que de l'employeur. Alors disons que ce n'est pas toujours jojo d'aller travailler. Ça explique bien des choses...
Temujin jmexcuse de te dire ca mais lire tes messages jt'aurais sacré une taloche sur le bord dla tête!!!
Je travaille comme éducatrice spécialisée dans une école et je te met au défi de venir passé seulement une semaine dans les classes où je me trouve p-e tu vas comprendre...
c'est p-e pas les enseignants le problème mais bien la super génération des enfants roi qui commencent à entrer à l'école...
On se fait sacrer après par des enfants de maternelle quand tu parles à leur parent y nous disent ben éduquait les c'est votre rôle...
J'm'excuse là... mais la mais les ENSEIGNANTS sont faitugée en plus d'élever leur enfants ils doivent en éduquer pas mal d'autres car des parents croit que c'est leur rôle d'ENSEIGNANTS!!
Bien sûr c'est pas tous..
mais regarder dans ma classe de maternelle sur 17 enfants dans une classe dites "normal" et bien nous avons 9 garcons... 4 avec des problèmes d'apprentissage (manque de stimulation) et 5 avec des troubles de comportements (3 enfant roi la dedans)
Dans les 8 filles nous avons 2 troubles d'apprentissage 2 troubles de comportement... et les 4 autres sont en développement normal...
Alors jm'excuse mais quand t'es en maternelle et tu détectes déjà plein de cas ainsi c'est surement pas l'ENSEIGNANT le problèm et puis oui à fin de la semaine t'es fatigué en maudit...
La prof avec qui je suis est chanceuse car elle a mon aide 3 périodes sur 5 de la journée... Mais ca c'est pas tous les enseignants qui ont ca....
P.S. il est présentement 18h41 donc je ne travailles pas... donc mes bonnes facons d'éducatrice sont laissé de coté et mon orthographe aussi... donc chiale pas que je suis une éducatrice a chier a cause de mon langage et de mon orthographe... j'ai une vie autre que l'école et ma vie profesionnelle je la laisse à ma job justement pour pas BURN OUTTÉ!
Je travaille comme éducatrice spécialisée dans une école et je te met au défi de venir passé seulement une semaine dans les classes où je me trouve p-e tu vas comprendre...
c'est p-e pas les enseignants le problème mais bien la super génération des enfants roi qui commencent à entrer à l'école...
On se fait sacrer après par des enfants de maternelle quand tu parles à leur parent y nous disent ben éduquait les c'est votre rôle...
J'm'excuse là... mais la mais les ENSEIGNANTS sont faitugée en plus d'élever leur enfants ils doivent en éduquer pas mal d'autres car des parents croit que c'est leur rôle d'ENSEIGNANTS!!
Bien sûr c'est pas tous..
mais regarder dans ma classe de maternelle sur 17 enfants dans une classe dites "normal" et bien nous avons 9 garcons... 4 avec des problèmes d'apprentissage (manque de stimulation) et 5 avec des troubles de comportements (3 enfant roi la dedans)
Dans les 8 filles nous avons 2 troubles d'apprentissage 2 troubles de comportement... et les 4 autres sont en développement normal...
Alors jm'excuse mais quand t'es en maternelle et tu détectes déjà plein de cas ainsi c'est surement pas l'ENSEIGNANT le problèm et puis oui à fin de la semaine t'es fatigué en maudit...
La prof avec qui je suis est chanceuse car elle a mon aide 3 périodes sur 5 de la journée... Mais ca c'est pas tous les enseignants qui ont ca....
P.S. il est présentement 18h41 donc je ne travailles pas... donc mes bonnes facons d'éducatrice sont laissé de coté et mon orthographe aussi... donc chiale pas que je suis une éducatrice a chier a cause de mon langage et de mon orthographe... j'ai une vie autre que l'école et ma vie profesionnelle je la laisse à ma job justement pour pas BURN OUTTÉ!
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NightFall a écritTemujin jmexcuse de te dire ca mais lire tes messages jt'aurais sacré une taloche sur le bord dla tête!!!
Je travaille comme éducatrice spécialisée dans une école et je te met au défi de venir passé seulement une semaine dans les classes où je me trouve p-e tu vas comprendre...
c'est p-e pas les enseignants le problème mais bien la super génération des enfants roi qui commencent à entrer à l'école...
On se fait sacrer après par des enfants de maternelle quand tu parles à leur parent y nous disent ben éduquait les c'est votre rôle...
J'm'excuse là... mais la mais les ENSEIGNANTS sont faitugée en plus d'élever leur enfants ils doivent en éduquer pas mal d'autres car des parents croit que c'est leur rôle d'ENSEIGNANTS!!
Bien sûr c'est pas tous..
mais regarder dans ma classe de maternelle sur 17 enfants dans une classe dites "normal" et bien nous avons 9 garcons... 4 avec des problèmes d'apprentissage (manque de stimulation) et 5 avec des troubles de comportements (3 enfant roi la dedans)
Dans les 8 filles nous avons 2 troubles d'apprentissage 2 troubles de comportement... et les 4 autres sont en développement normal...
Alors jm'excuse mais quand t'es en maternelle et tu détectes déjà plein de cas ainsi c'est surement pas l'ENSEIGNANT le problèm et puis oui à fin de la semaine t'es fatigué en maudit...
La prof avec qui je suis est chanceuse car elle a mon aide 3 périodes sur 5 de la journée... Mais ca c'est pas tous les enseignants qui ont ca....
P.S. il est présentement 18h41 donc je ne travailles pas... donc mes bonnes facons d'éducatrice sont laissé de coté et mon orthographe aussi... donc chiale pas que je suis une éducatrice a chier a cause de mon langage et de mon orthographe... j'ai une vie autre que l'école et ma vie profesionnelle je la laisse à ma job justement pour pas BURN OUTTÉ!
Nigh Fall moi aussi j'ai parlé de la maternelle
Il y a des enfants à bout de nerfs c'est sur, des tous petits qui font la garderie du matin, la classe, la garderie du midi, la classe, la garderie du soir et une semaine chez papa et une semaine chez maman Si ça pète c'est la faute du prof ??? Pour être présidente de mon conseil d'établissement et pour avoir 3 enfants, je sais que les professeurs sont pas parfaits, mais la grande majorité travaillent fort, surtout au primaire !
Je travaille comme éducatrice spécialisée dans une école et je te met au défi de venir passé seulement une semaine dans les classes où je me trouve p-e tu vas comprendre...
c'est p-e pas les enseignants le problème mais bien la super génération des enfants roi qui commencent à entrer à l'école...
On se fait sacrer après par des enfants de maternelle quand tu parles à leur parent y nous disent ben éduquait les c'est votre rôle...
J'm'excuse là... mais la mais les ENSEIGNANTS sont faitugée en plus d'élever leur enfants ils doivent en éduquer pas mal d'autres car des parents croit que c'est leur rôle d'ENSEIGNANTS!!
Bien sûr c'est pas tous..
mais regarder dans ma classe de maternelle sur 17 enfants dans une classe dites "normal" et bien nous avons 9 garcons... 4 avec des problèmes d'apprentissage (manque de stimulation) et 5 avec des troubles de comportements (3 enfant roi la dedans)
Dans les 8 filles nous avons 2 troubles d'apprentissage 2 troubles de comportement... et les 4 autres sont en développement normal...
Alors jm'excuse mais quand t'es en maternelle et tu détectes déjà plein de cas ainsi c'est surement pas l'ENSEIGNANT le problèm et puis oui à fin de la semaine t'es fatigué en maudit...
La prof avec qui je suis est chanceuse car elle a mon aide 3 périodes sur 5 de la journée... Mais ca c'est pas tous les enseignants qui ont ca....
P.S. il est présentement 18h41 donc je ne travailles pas... donc mes bonnes facons d'éducatrice sont laissé de coté et mon orthographe aussi... donc chiale pas que je suis une éducatrice a chier a cause de mon langage et de mon orthographe... j'ai une vie autre que l'école et ma vie profesionnelle je la laisse à ma job justement pour pas BURN OUTTÉ!
Nigh Fall moi aussi j'ai parlé de la maternelle
Il y a des enfants à bout de nerfs c'est sur, des tous petits qui font la garderie du matin, la classe, la garderie du midi, la classe, la garderie du soir et une semaine chez papa et une semaine chez maman Si ça pète c'est la faute du prof ??? Pour être présidente de mon conseil d'établissement et pour avoir 3 enfants, je sais que les professeurs sont pas parfaits, mais la grande majorité travaillent fort, surtout au primaire !
Ti-radis a écrit
De fait ces titres sont discriminatoires et servaient à une certaine époque à séparer "la cours des grands" soit l'enseignement du niveau collégial et unversitaire, majoritairement masculin et mieux payé, de "la cours des petits" soit la "petite école" domaine majoritaire féminin et moins bien payé qui à l'époque de l'école de rang ne nécéssitait pas une formation universitaire, mais ce qu'on appelait un brevet. Cependant ma mère qui a cessé d'enseigner au primaire, il y a six ans et qui avait commencé à 16 ans dans une école de rang avait quand même été cherché du perfectionnement dans plusieurs cours de pédagogie universitaire.
Peu importe, aujourd'hui ces distictions sont désuètes. Un professeur de Cégep peut avoir un baccalauréat tout comme un professeur du primaire ou du secondaire.
Me semblait aussi que le prof qui me disait ça était dans les patates!
J'utilise les deux, des fois professeur, des fois enseignant. Mais pas maîtresse d'école.
Et merci de ton explication. Je trouve ça logique et j'en n'avais jamais entendu parler. --Message edité par jaskab le 2005-12-14 19:25:14--
De fait ces titres sont discriminatoires et servaient à une certaine époque à séparer "la cours des grands" soit l'enseignement du niveau collégial et unversitaire, majoritairement masculin et mieux payé, de "la cours des petits" soit la "petite école" domaine majoritaire féminin et moins bien payé qui à l'époque de l'école de rang ne nécéssitait pas une formation universitaire, mais ce qu'on appelait un brevet. Cependant ma mère qui a cessé d'enseigner au primaire, il y a six ans et qui avait commencé à 16 ans dans une école de rang avait quand même été cherché du perfectionnement dans plusieurs cours de pédagogie universitaire.
Peu importe, aujourd'hui ces distictions sont désuètes. Un professeur de Cégep peut avoir un baccalauréat tout comme un professeur du primaire ou du secondaire.
Me semblait aussi que le prof qui me disait ça était dans les patates!
J'utilise les deux, des fois professeur, des fois enseignant. Mais pas maîtresse d'école.
Et merci de ton explication. Je trouve ça logique et j'en n'avais jamais entendu parler. --Message edité par jaskab le 2005-12-14 19:25:14--
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Fourmi a écritTous ceux qui travaillent dans les relations humaines, en intervention avec des êtres humains, sont plus à risque de burn-out. Pourquoi? Parce qu'ils s'investissent émotivement dans leur travail: ils en travaillent pas avec des chiffres, mais bien avec des êtres humains et ça, c'set brûlant (sauf quand tu te sacres de tes clients ou élèves mais ça, c'set une autre histoire).
De plus, les coupures au niveau du gouvernement font mal car comme la plupart des postes ne sont plus comblés (à mon ministère on comble 2 postes sur 5), ceux qui restent se brûlent, sont pris avec un nombre épeurant de cas, sans compter qu'il y en aura toujours pour dire que les employés du gouvernement se pogne le beigne, notre travail n'est pas reconnu. Nous n'avons que très peu de reconnaissance professionnelle, tant de la population que de l'employeur. Alors disons que ce n'est pas toujours jojo d'aller travailler. Ça explique bien des choses...
Tu as bien raison.. On a bien beau nous dire qu'on doit se faire une carapace mais à quelque part, si on choisit les sciences sociales c'est que l'humain nous touche et s'il nous toucherait plus, ce serait notre devoir de quitter le domaine je crois
De plus, les coupures au niveau du gouvernement font mal car comme la plupart des postes ne sont plus comblés (à mon ministère on comble 2 postes sur 5), ceux qui restent se brûlent, sont pris avec un nombre épeurant de cas, sans compter qu'il y en aura toujours pour dire que les employés du gouvernement se pogne le beigne, notre travail n'est pas reconnu. Nous n'avons que très peu de reconnaissance professionnelle, tant de la population que de l'employeur. Alors disons que ce n'est pas toujours jojo d'aller travailler. Ça explique bien des choses...
Tu as bien raison.. On a bien beau nous dire qu'on doit se faire une carapace mais à quelque part, si on choisit les sciences sociales c'est que l'humain nous touche et s'il nous toucherait plus, ce serait notre devoir de quitter le domaine je crois
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Annouk a écrit
Et toi, es-tu enseignant(e) ou professeur(e) pour employer des termes tel que "burn-outés"?
Ni l'un ni l'autre, Annouk. Mais je n'ai pas voulu faire référence au terme "épuisement" (qui désigne le "burn-out" dans notre langue; substantif = épuisement, adjectif = épuisé et verbe = épuiser) de peur de ne pas être comprise. Ce qui témoigne de ma faculté d'adaptation à diverses catégories de lecteurs.
Et toi, es-tu enseignant(e) ou professeur(e) pour employer des termes tel que "burn-outés"?
Ni l'un ni l'autre, Annouk. Mais je n'ai pas voulu faire référence au terme "épuisement" (qui désigne le "burn-out" dans notre langue; substantif = épuisement, adjectif = épuisé et verbe = épuiser) de peur de ne pas être comprise. Ce qui témoigne de ma faculté d'adaptation à diverses catégories de lecteurs.