Publié : ven. avr. 08, 2005 12:13 pm
Procès
Michael Jackson pris la main dans le short d'un petit garçon
Gersende Rambourg
Agence France-Presse
Santa Maria
L'accusation a bouclé vendredi une semaine riche en témoignages accablants contre Michael Jackson, jugé pour abus sexuels, avec les déclarations d'un cuisinier français disant l'avoir surpris la main dans le short d'un enfant.
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Phillip Lemarque, qui a travaillé dans le ranch californien de la star en 1991, a décrit cette scène impliquant l'acteur Macaulay Culkin, star de Maman, j'ai raté l'avion qui avait 10 ou 11 ans à l'époque.
Dans l'arcade de jeux de Neverland, Michael Jackson et le garçon jouaient ensemble à un jeu vidéo, le chanteur soulevant l'enfant trop petit pour atteindre les commandes tout seul, a raconté M. Lemarque, qui leur apportait des frites vers deux ou trois heures du matin.
«Sa main gauche était à l'intérieur du short du garçon, au niveau de la braguette», a-t-il déclaré. «J'ai été choqué, j'ai failli en faire tomber mes frites», a raconté le chef avec un accent français, s'attirant des sourires dans la salle.
Macaulay Culkin, aujourd'hui âgé de 24 ans, dément avoir été soumis à des attouchements lors de ses séjours à Neverland au début des années 1990. Il a indiqué n'avoir aucune intention de témoigner au procès de Jackson, qui risque 20 ans de prison.
La star de Thriller est jugée pour des attouchements présumés sur un garçon de 13 ans, entre février et mars 2003, à Neverland.
M. Lemarque fait partie de la dizaine de témoins autorisés à présenter aux jurés de Santa Maria des éléments concernant d'anciennes accusations d'abus sexuels contre la star. Une loi californienne permet d'évoquer d'anciens cas pour établir l'éventuel comportement récidiviste d'un accusé.
Tom Mesereau, le principal avocat de Jackson, a tenté de décrédibiliser M. Lemarque, en insinuant qu'il était motivé par l'appât du gain. Mais le cuisiner, avouant avoir été «tenté» de vendre son récit à la presse people, a affirmé n'avoir finalement «jamais touché un centime» de cette manière.
L'audience a pris fin avec plus de trois heures d'avance, le procureur Tom Sneddon avouant ne pas être en mesure de présenter d'autres témoins dans l'immédiat. «Je suis profondément désolé», a-t-il dit au tribunal.
Dans la matinée, l'audience avait repris avec la déposition d'une ancienne femme de ménage, qui avait indiqué la veille avoir vu le chanteur embrasser, parfois sur la joue, trois garçons en leur touchant les fesses ou la braguette, notamment Macaulay Culkin.
M. Mesereau a poursuivi son contre-interrogatoire de façon incisive. Il a fait reconnaître à Adrian McManus qu'elle avait menti de bout en bout dans une déclaration sous serment en 1993, insinuant qu'elle avait volé un croquis dessiné par M. Jackson pour le revendre à un tabloïd et tenté d'extorquer de l'argent à la star dans un procès qu'elle a perdu au milieu des années 1990.
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Il a cité cinq personnes à qui elle aurait dit que les rumeurs de pédophilie contre la star étaient infondées et qu'elle n'avait jamais surpris de geste déplacé de sa part à l'égard d'enfants. En chemisier émeraude, mâchonnant sans cesse des bonbons, elle a démenti avoir tenu de tels propos.
La semaine a vu se succéder des témoignages explosifs contre Jackson. Jeudi, un ancien garde à Neverland avait choqué le tribunal en disant avoir surpris la star embrassant «avec passion» un garçon de 13 ans et prenant son sexe dans la bouche. Lundi, un jeune homme avait évoqué avec émotion des attouchements traumatisants au début des années 1990.
Michael Jackson pris la main dans le short d'un petit garçon
Gersende Rambourg
Agence France-Presse
Santa Maria
L'accusation a bouclé vendredi une semaine riche en témoignages accablants contre Michael Jackson, jugé pour abus sexuels, avec les déclarations d'un cuisinier français disant l'avoir surpris la main dans le short d'un enfant.
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Phillip Lemarque, qui a travaillé dans le ranch californien de la star en 1991, a décrit cette scène impliquant l'acteur Macaulay Culkin, star de Maman, j'ai raté l'avion qui avait 10 ou 11 ans à l'époque.
Dans l'arcade de jeux de Neverland, Michael Jackson et le garçon jouaient ensemble à un jeu vidéo, le chanteur soulevant l'enfant trop petit pour atteindre les commandes tout seul, a raconté M. Lemarque, qui leur apportait des frites vers deux ou trois heures du matin.
«Sa main gauche était à l'intérieur du short du garçon, au niveau de la braguette», a-t-il déclaré. «J'ai été choqué, j'ai failli en faire tomber mes frites», a raconté le chef avec un accent français, s'attirant des sourires dans la salle.
Macaulay Culkin, aujourd'hui âgé de 24 ans, dément avoir été soumis à des attouchements lors de ses séjours à Neverland au début des années 1990. Il a indiqué n'avoir aucune intention de témoigner au procès de Jackson, qui risque 20 ans de prison.
La star de Thriller est jugée pour des attouchements présumés sur un garçon de 13 ans, entre février et mars 2003, à Neverland.
M. Lemarque fait partie de la dizaine de témoins autorisés à présenter aux jurés de Santa Maria des éléments concernant d'anciennes accusations d'abus sexuels contre la star. Une loi californienne permet d'évoquer d'anciens cas pour établir l'éventuel comportement récidiviste d'un accusé.
Tom Mesereau, le principal avocat de Jackson, a tenté de décrédibiliser M. Lemarque, en insinuant qu'il était motivé par l'appât du gain. Mais le cuisiner, avouant avoir été «tenté» de vendre son récit à la presse people, a affirmé n'avoir finalement «jamais touché un centime» de cette manière.
L'audience a pris fin avec plus de trois heures d'avance, le procureur Tom Sneddon avouant ne pas être en mesure de présenter d'autres témoins dans l'immédiat. «Je suis profondément désolé», a-t-il dit au tribunal.
Dans la matinée, l'audience avait repris avec la déposition d'une ancienne femme de ménage, qui avait indiqué la veille avoir vu le chanteur embrasser, parfois sur la joue, trois garçons en leur touchant les fesses ou la braguette, notamment Macaulay Culkin.
M. Mesereau a poursuivi son contre-interrogatoire de façon incisive. Il a fait reconnaître à Adrian McManus qu'elle avait menti de bout en bout dans une déclaration sous serment en 1993, insinuant qu'elle avait volé un croquis dessiné par M. Jackson pour le revendre à un tabloïd et tenté d'extorquer de l'argent à la star dans un procès qu'elle a perdu au milieu des années 1990.
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Il a cité cinq personnes à qui elle aurait dit que les rumeurs de pédophilie contre la star étaient infondées et qu'elle n'avait jamais surpris de geste déplacé de sa part à l'égard d'enfants. En chemisier émeraude, mâchonnant sans cesse des bonbons, elle a démenti avoir tenu de tels propos.
La semaine a vu se succéder des témoignages explosifs contre Jackson. Jeudi, un ancien garde à Neverland avait choqué le tribunal en disant avoir surpris la star embrassant «avec passion» un garçon de 13 ans et prenant son sexe dans la bouche. Lundi, un jeune homme avait évoqué avec émotion des attouchements traumatisants au début des années 1990.