Publié : mer. mai 12, 2004 2:27 pm
Francine a écritD’une fille violée qui donne quand même le bénéfice du doute à Guy Cloutier et à la plaignante.
Plutôt ordinaire mon titre han? Je n’aime pas du tout utiliser ce titre là ou ce terme là : violée, car la dernière chose que je veux, c’est de me sentir ou être considérée comme une victime. Et pourtant, oui, je l’ai été, battue, violée, menacée, manipulée, pendant des années, à chaque jour ou presque, par un homme qui avait autorité sur nous. Quand ce n’était pas moi-même, c’était un autre de mes frères et sœurs, et nous en étions témoins, ce qui est souvent autant, même parfois encore plus souffrant.
Je ne veux pas raconter mon histoire ou en discuter ici. Ce n’est pas le but de mon message. Ce que je peux dire, c’est que j’étais mineure et sous l’autorité et responsabilité d’adultes impliqués dans ces actes, et que nous étions assujettis à la loi du silence, même les enfants entre nous. Ce n’est qu’à l’âge adulte que nous avons commencé à en parler entre nous, et que je l’ai réglé du mieux que j’ai pu. Je peux dire que je m’en suis sortie, et que même si ça ne peut jamais complètement être effacé, on peut s’en sortir et être heureuse. Un de mes frères est celui qui a subi le plus souvent et le plus durement les actes de violence, et il s’en est sorti. Oui, il est devenu un adulte aussi équilibré et heureux qu’on peut l’être, malgré tout ce qu’il a subi, et je peux dire la même chose de moi et d’autres membres de ma famille, qui nous en sommes sortis d’autres façons.
J’ai une raison précise pour m’être finalement décidée à faire ce message. Même si moi-même j’ai été victime, je voulais dire que je ne suis pas du tout d’accord pour condamner sans aucun bénéfice du doute Guy Cloutier dans cette affaire qu’on connaît seulement par ce que les médias ou les rumeurs nous en disent (dont en grande majorité par les publications de Québécor de PKP, un grand rival professionnel de Guy Cloutier, qui peut aussi faire couvrir cette affaire à sa façon, puisque ça implique son grand rival). Personnellement, j’en suis rendue que j’évite ces revues et le JdM auxquelles je jetais avant parfois un coup d’œil, parce que je suis écoeurée par cette couverture médiatique omniprésente, incessante et répétitive de Québécor sur son arrestation, toutes ses publications écrites, reprises ensuite par plusieurs des postes de radio qui lui appartiennent aussi. J'espère ne pas me tromper en disant cela, mais il y a quelques semaines avant cette affaire, n'avait-il pas été question que Guy Cloutier aurait annoncé son intention de se rendre officiellement au CRTC ou même en cours civile (je ne suis pas certaine) pour contester la suprématie de l’empire Québécor et l’impact négatif que ça avait. Plusieurs personnes des divers secteurs artistiques et des médias auraient approuvé et supporté cette démarche officielle de Guy Cloutier. D’autres, au contraire, étaient très dérangés par cela et contestaient évidemment ces démarches de GC envers Québécor. Et bizarrement, cette affaire a éclaté et GC été arrêté juste au moment avant qu’il puisse ailler encore plus loin dans ces démarches, puisqu’à tort ou a raison, le nom de Guy Cloutier est maintenant gravement sali et qu’il a maintenant bien d'autres préoccupations que d’aller contester Québécor au CRTC ou en cours civile, et qu'il serait maintenant bien mal placé pour lui-même aller porter plainte au civil ou autrement contre qui que ce soit. Hasards comment ces deux événements arrivent en même temps?
Vous allez me dire ce que je sais aussi bien que tout le monde ici. Oui, Guy Cloutier a bel et bien été arrêté par la Sûreté du Québec et a été accusé d’actes très graves, que tous les médias du Québec l’ont évidemment annoncé immédiatement, (évidemment, une telle affaire impliquant de telles célébrités) que la Couronne a déposé du matériel qu’elle considère comme des preuves ou des aveux, et que les réels intervenants et le tribunal aura ou a déjà très sérieusement étudié.
Alors moi, je le répète, même si j’ai moi-même été victime et que je sais en maudit de quoi je parle de ce que ça fait d’avoir vécu ça, je ne penche pas forcément plus du coté de la Couronne que de la Défense dans cette affaire. Je ne condamne pas forcément l’accusé, ni la plaignante, je laisse à la justice toute cette enquête et ce que ça inclus, les deux parties ont des représentants, et ce n’est pas à moi de juger ou encore moins de décider s’il est coupable ou non.
Ce que je veux surtout dire, et ici, je parle pour moi-même et je ne veux pas inclure dans mes réactions toutes les personnes qui ont vécu le viol, la violence, la manipulation ou autre crime du genre étant enfant par des adultes ayant un lien de parenté ou de responsabilité ou d’autorité envers nous. Mais je peux dire en maudit qu’une des raisons majeures pourquoi on n’en parle pas pendant des années, ou parfois même jamais, ou qu’on choisit très prudemment à qui on en parle, c’est justement parce qu’on veut s’éviter à soi-même et aux personnes impliquées toutes les condamnations, jugements et autres rumeurs et ragots, autant envers nous-même que vers les personnes accusées, tous ces jugements et ragots publics qui nous empoisonnent la vie et qui nous nuisent même pour nous en sortir. Alors ceux et celles qui croit aider, défendre et sympathiser avec les présumées ou réelles victimes en condamnant systématiquement les accusés dans ces genres d'affaire, coupable ou non, sans vraiment connaître plusieurs faits dont on ne sait rien et qu’on a même pas à savoir, vous vous trompez. C'est vraiment très dur de voir ainsi être jugés et condamnés des gens qui ont été très près de nous, dans notre entourage, même s'il ont bel et bien été coupables de certains actes dont on a été victime, parce qu'il y a souvent quand même certains choses positives qu'il y a eu, et qu'on voudrait tant pouvoir leur pardonner et que ça se règle, quand ce n'est pas déjà fait.
C’est justement très souvent à cause de gens comme ces condamnateurs publics, sur les forums, dans les médias ou dans les conversations publiques, ces simili-justiciers qui prétendent même sympathiser et vouloir nous aider, que souvent, et longtemps, en tant que victime, on choisi de se taire justement. Encore ici, je le répète, je parle pour moi. Ma réaction n’est pas nécessairement la même que celles d’autres victimes. Mais je peux aussi dire une chose, quand on a besoin d’aide, il y a des ressources professionnelles et discrètes de disponibles, et je les ai utilisées avec succès. La raison majeure pourquoi je suis allé vers ces ressources, c’est la confidentialité, la discrétion, le climat de confiance et l’objectivité des intervenants compétents. C’était ce que j’avais personnellement besoin pour m’en sortir et ce fut efficace. Je sais que ce genre d’intervention compétente et discrète a aussi beaucoup aidé plusieurs autres personnes que je connais. Alors la thérapie par la dénonciation publique haut et fort, avec tout ce que ça inclut de jugements publics et de rumeurs, je m’excuse mais je suis sceptique, et je sais de quoi je parle. Je ne suis évidemment pas une célébrité, mais seulement ce que j’ai vécu comme réactions et jugements social contre mon entourage, même si c’était parfois soi-disant de la sympathie, de l’encouragement ou des conseils, m’a amenée à déménager et quitter ma région d’origine. Je ne dis pas que la plaignante, réelle ou présumée victime, ainsi que ceux qui l’y ont peut-être incitée à le faire, a eu raison ou tort de faire ces démarches légales. Je ne sais pas toute l’histoire, je ne veux pas la savoir et je ne veux pas juger. Car tous ces jugements, condamnations, ragots, rumeurs, grandes indiscrétions envers notre entourage font autant, parfois même encore plus mal que les actes qu’on a subis.
Les deux parties et personnes impliquées dans cette affaire ont les ressources et représentants pour les aider. Je préfère être discrète, leur souhaiter bonne chance et souhaiter que tout se règle pour le mieux. Ce n’est pas en les prenant en exemple parce que ce sont des célébrités qu’on règle personnellement ou socialement ce genre de problème. Ce qui a fait que c’est devenu affaire publique est que cela implique des célébrités, ou d’autres raisons qu’on ignore et qu’on n’a pas nécessairement à savoir. Ce qui a pu se passer n’est pas forcément pire ou moins pire que toutes les injustices qui se passent malheureusement dans la société, dans tous les milieux de la société, toute classe ou statut social, salaire, régions, âge, etc.
En passant, ni moi-même ni aucun membre de mon entourage n’avons aucun lien ni personnel, ni professionnel, ni de parenté avec Guy Cloutier ou son entourage personnel ou professionnel, pas plus qu’avec la plaignante, en supposant que ce soit celle qu’on croit ou qui que ce soit d’autre. Je n’ai aucun intérêt personnel ou professionnel à défendre qui que ce soit dans cette affaire. Je n’ai fait ici qu’exprimer mon témoignage et réactions personnelles, en espérant sincèrement que ça puisse peut-être aider certaines personnes.
Je suis consciente de l’avoir très possiblement écrit maladroitement mon message, et je m’excuse si j’ai peut-être blessé certaines personnes qui ont pu vivre des choses et qui réagissent autrement. C’est quelque chose très délicat à parler par écrit et à envoyer dans un forum, et je me doute que mon message ne sera pas nécessairement bien reçu. Je ne veux pas et je ne peux pas empêcher les forums de discussions d’avoir lieu, et je sais que je n’y peux rien. De toutes façons, les forums de discussions en général sont souvent comme ça. Je n’ai qu’à ne pas retourner les voir si ça me dérange, bien sûr, je le sais, et c’est ce que j’ai décidé de faire. Mais je voulais simplement exprimer une partie de mon témoignage, en souhaitant vraiment que ça puisse peut-être éclairer des gens en exprimant une partie de ce que ça fait quand on a été impliquée dans des choses comme ça.
Bonne soirée et bonne chance tout le monde. --Message edité par francine le 2004-05-11 20:27:11--
Je suis très touchée par ton message. Il prouve qu'on peut passer à travers bien des tempêtes dans la vie, sans nécessairement être enragée... j'ai l'impression que tu assumes totalement ton passé et je pense que tu peux en être fière.
Merci pour ton témoignage.
Plutôt ordinaire mon titre han? Je n’aime pas du tout utiliser ce titre là ou ce terme là : violée, car la dernière chose que je veux, c’est de me sentir ou être considérée comme une victime. Et pourtant, oui, je l’ai été, battue, violée, menacée, manipulée, pendant des années, à chaque jour ou presque, par un homme qui avait autorité sur nous. Quand ce n’était pas moi-même, c’était un autre de mes frères et sœurs, et nous en étions témoins, ce qui est souvent autant, même parfois encore plus souffrant.
Je ne veux pas raconter mon histoire ou en discuter ici. Ce n’est pas le but de mon message. Ce que je peux dire, c’est que j’étais mineure et sous l’autorité et responsabilité d’adultes impliqués dans ces actes, et que nous étions assujettis à la loi du silence, même les enfants entre nous. Ce n’est qu’à l’âge adulte que nous avons commencé à en parler entre nous, et que je l’ai réglé du mieux que j’ai pu. Je peux dire que je m’en suis sortie, et que même si ça ne peut jamais complètement être effacé, on peut s’en sortir et être heureuse. Un de mes frères est celui qui a subi le plus souvent et le plus durement les actes de violence, et il s’en est sorti. Oui, il est devenu un adulte aussi équilibré et heureux qu’on peut l’être, malgré tout ce qu’il a subi, et je peux dire la même chose de moi et d’autres membres de ma famille, qui nous en sommes sortis d’autres façons.
J’ai une raison précise pour m’être finalement décidée à faire ce message. Même si moi-même j’ai été victime, je voulais dire que je ne suis pas du tout d’accord pour condamner sans aucun bénéfice du doute Guy Cloutier dans cette affaire qu’on connaît seulement par ce que les médias ou les rumeurs nous en disent (dont en grande majorité par les publications de Québécor de PKP, un grand rival professionnel de Guy Cloutier, qui peut aussi faire couvrir cette affaire à sa façon, puisque ça implique son grand rival). Personnellement, j’en suis rendue que j’évite ces revues et le JdM auxquelles je jetais avant parfois un coup d’œil, parce que je suis écoeurée par cette couverture médiatique omniprésente, incessante et répétitive de Québécor sur son arrestation, toutes ses publications écrites, reprises ensuite par plusieurs des postes de radio qui lui appartiennent aussi. J'espère ne pas me tromper en disant cela, mais il y a quelques semaines avant cette affaire, n'avait-il pas été question que Guy Cloutier aurait annoncé son intention de se rendre officiellement au CRTC ou même en cours civile (je ne suis pas certaine) pour contester la suprématie de l’empire Québécor et l’impact négatif que ça avait. Plusieurs personnes des divers secteurs artistiques et des médias auraient approuvé et supporté cette démarche officielle de Guy Cloutier. D’autres, au contraire, étaient très dérangés par cela et contestaient évidemment ces démarches de GC envers Québécor. Et bizarrement, cette affaire a éclaté et GC été arrêté juste au moment avant qu’il puisse ailler encore plus loin dans ces démarches, puisqu’à tort ou a raison, le nom de Guy Cloutier est maintenant gravement sali et qu’il a maintenant bien d'autres préoccupations que d’aller contester Québécor au CRTC ou en cours civile, et qu'il serait maintenant bien mal placé pour lui-même aller porter plainte au civil ou autrement contre qui que ce soit. Hasards comment ces deux événements arrivent en même temps?
Vous allez me dire ce que je sais aussi bien que tout le monde ici. Oui, Guy Cloutier a bel et bien été arrêté par la Sûreté du Québec et a été accusé d’actes très graves, que tous les médias du Québec l’ont évidemment annoncé immédiatement, (évidemment, une telle affaire impliquant de telles célébrités) que la Couronne a déposé du matériel qu’elle considère comme des preuves ou des aveux, et que les réels intervenants et le tribunal aura ou a déjà très sérieusement étudié.
Alors moi, je le répète, même si j’ai moi-même été victime et que je sais en maudit de quoi je parle de ce que ça fait d’avoir vécu ça, je ne penche pas forcément plus du coté de la Couronne que de la Défense dans cette affaire. Je ne condamne pas forcément l’accusé, ni la plaignante, je laisse à la justice toute cette enquête et ce que ça inclus, les deux parties ont des représentants, et ce n’est pas à moi de juger ou encore moins de décider s’il est coupable ou non.
Ce que je veux surtout dire, et ici, je parle pour moi-même et je ne veux pas inclure dans mes réactions toutes les personnes qui ont vécu le viol, la violence, la manipulation ou autre crime du genre étant enfant par des adultes ayant un lien de parenté ou de responsabilité ou d’autorité envers nous. Mais je peux dire en maudit qu’une des raisons majeures pourquoi on n’en parle pas pendant des années, ou parfois même jamais, ou qu’on choisit très prudemment à qui on en parle, c’est justement parce qu’on veut s’éviter à soi-même et aux personnes impliquées toutes les condamnations, jugements et autres rumeurs et ragots, autant envers nous-même que vers les personnes accusées, tous ces jugements et ragots publics qui nous empoisonnent la vie et qui nous nuisent même pour nous en sortir. Alors ceux et celles qui croit aider, défendre et sympathiser avec les présumées ou réelles victimes en condamnant systématiquement les accusés dans ces genres d'affaire, coupable ou non, sans vraiment connaître plusieurs faits dont on ne sait rien et qu’on a même pas à savoir, vous vous trompez. C'est vraiment très dur de voir ainsi être jugés et condamnés des gens qui ont été très près de nous, dans notre entourage, même s'il ont bel et bien été coupables de certains actes dont on a été victime, parce qu'il y a souvent quand même certains choses positives qu'il y a eu, et qu'on voudrait tant pouvoir leur pardonner et que ça se règle, quand ce n'est pas déjà fait.
C’est justement très souvent à cause de gens comme ces condamnateurs publics, sur les forums, dans les médias ou dans les conversations publiques, ces simili-justiciers qui prétendent même sympathiser et vouloir nous aider, que souvent, et longtemps, en tant que victime, on choisi de se taire justement. Encore ici, je le répète, je parle pour moi. Ma réaction n’est pas nécessairement la même que celles d’autres victimes. Mais je peux aussi dire une chose, quand on a besoin d’aide, il y a des ressources professionnelles et discrètes de disponibles, et je les ai utilisées avec succès. La raison majeure pourquoi je suis allé vers ces ressources, c’est la confidentialité, la discrétion, le climat de confiance et l’objectivité des intervenants compétents. C’était ce que j’avais personnellement besoin pour m’en sortir et ce fut efficace. Je sais que ce genre d’intervention compétente et discrète a aussi beaucoup aidé plusieurs autres personnes que je connais. Alors la thérapie par la dénonciation publique haut et fort, avec tout ce que ça inclut de jugements publics et de rumeurs, je m’excuse mais je suis sceptique, et je sais de quoi je parle. Je ne suis évidemment pas une célébrité, mais seulement ce que j’ai vécu comme réactions et jugements social contre mon entourage, même si c’était parfois soi-disant de la sympathie, de l’encouragement ou des conseils, m’a amenée à déménager et quitter ma région d’origine. Je ne dis pas que la plaignante, réelle ou présumée victime, ainsi que ceux qui l’y ont peut-être incitée à le faire, a eu raison ou tort de faire ces démarches légales. Je ne sais pas toute l’histoire, je ne veux pas la savoir et je ne veux pas juger. Car tous ces jugements, condamnations, ragots, rumeurs, grandes indiscrétions envers notre entourage font autant, parfois même encore plus mal que les actes qu’on a subis.
Les deux parties et personnes impliquées dans cette affaire ont les ressources et représentants pour les aider. Je préfère être discrète, leur souhaiter bonne chance et souhaiter que tout se règle pour le mieux. Ce n’est pas en les prenant en exemple parce que ce sont des célébrités qu’on règle personnellement ou socialement ce genre de problème. Ce qui a fait que c’est devenu affaire publique est que cela implique des célébrités, ou d’autres raisons qu’on ignore et qu’on n’a pas nécessairement à savoir. Ce qui a pu se passer n’est pas forcément pire ou moins pire que toutes les injustices qui se passent malheureusement dans la société, dans tous les milieux de la société, toute classe ou statut social, salaire, régions, âge, etc.
En passant, ni moi-même ni aucun membre de mon entourage n’avons aucun lien ni personnel, ni professionnel, ni de parenté avec Guy Cloutier ou son entourage personnel ou professionnel, pas plus qu’avec la plaignante, en supposant que ce soit celle qu’on croit ou qui que ce soit d’autre. Je n’ai aucun intérêt personnel ou professionnel à défendre qui que ce soit dans cette affaire. Je n’ai fait ici qu’exprimer mon témoignage et réactions personnelles, en espérant sincèrement que ça puisse peut-être aider certaines personnes.
Je suis consciente de l’avoir très possiblement écrit maladroitement mon message, et je m’excuse si j’ai peut-être blessé certaines personnes qui ont pu vivre des choses et qui réagissent autrement. C’est quelque chose très délicat à parler par écrit et à envoyer dans un forum, et je me doute que mon message ne sera pas nécessairement bien reçu. Je ne veux pas et je ne peux pas empêcher les forums de discussions d’avoir lieu, et je sais que je n’y peux rien. De toutes façons, les forums de discussions en général sont souvent comme ça. Je n’ai qu’à ne pas retourner les voir si ça me dérange, bien sûr, je le sais, et c’est ce que j’ai décidé de faire. Mais je voulais simplement exprimer une partie de mon témoignage, en souhaitant vraiment que ça puisse peut-être éclairer des gens en exprimant une partie de ce que ça fait quand on a été impliquée dans des choses comme ça.
Bonne soirée et bonne chance tout le monde. --Message edité par francine le 2004-05-11 20:27:11--
Je suis très touchée par ton message. Il prouve qu'on peut passer à travers bien des tempêtes dans la vie, sans nécessairement être enragée... j'ai l'impression que tu assumes totalement ton passé et je pense que tu peux en être fière.
Merci pour ton témoignage.