Effectivement, je ne peux pas dire que c'était objectif à 100%, mais personnellement, j'ai revécu la soirée du référendum et la peine qu'il y avait avec, alors il a quand même réussi son mandat.
Aussi, c'est la première fois hier que je prenais conscience que les gens des autres provinces qui, à ce moment là, ne voulaient pas que le Canada éclate, étaient à notre merci. Un petit 100 000 voies de plus et le tour était joué.
Sur le référendum de 95: Point de rupture, R-C. 20 h., 7-8 sept.
Modérateur : Elise-Gisèle
raphaellec a écritJ'ai écouté et j'ai trouvé que c,était plutôt objectif...
Ils montraient l'opinion des deux camps...Les fédéralistes considéraient les souverainistes comme des gros méchants, alors c'est normal que dans l'émission quand ils parlent du point de vue des fédéralistes, les souverainistes aient l'air des gros méchants. Ce serait de modifier une tranche d'histoire autrement..
Comme tu es dans le milieu artistique, tu dois savoir qu'il y a plusieurs méthodes de transmettre un message
Oui ils montraient les deux camps, mais habituellement, quand on voyait le camp du Oui, c'était presque pour les caller encore plus. Par exemple, pour montrer les chicanes internes, le bâillonnement des Cris, les gaffes de Bouchard et surtout de Parizeau Aussi, as tu vu et entendu les arguments du camp du Oui ? Pas moi, pourtant ceux du non, ils étaient dur à manquer Selon le reportage, on votait Oui car on suivait Bouchard "le miraculé"
Je ne sais pas si tu as lu l'article que j'ai copié plus haut, si non je te le conseille, très intéressant. Je t'en copie un passage :
Citation :Tant dans le documentaire que dans les médias, on a donné l'impression de couvrir efficacement le camp du Oui et d'agir par conséquent de façon fort démocratique.Par contre, tous plus habiles qu'ils sont les uns que les autres, les experts des communications du camp fédéraliste évitent toujours soigneusement de présenter une image positive des souverainistes lorsqu'ils couvrent leurs réalisations.Quand ils se chicanent ou qu'ils sont sur la défensive, il n'y a aucun problème pour eux à leur donner la parole. Mais quand ils passent à l'offensive ou qu'ils viennent d'effectuer un bon coup, mieux vaut donner la parole aux fédéralistes qui se chargeront de les dénigrer.Bien que subtile, la stratégie de désinformation des fédéralistes est malgré tout évidente pour tous ceux qui se donnent la peine d'analyser méticuleusement leurs gestes.Point de rupture s'inscrit dans cette campagne de désinformation, c'est indéniable.
Ils montraient l'opinion des deux camps...Les fédéralistes considéraient les souverainistes comme des gros méchants, alors c'est normal que dans l'émission quand ils parlent du point de vue des fédéralistes, les souverainistes aient l'air des gros méchants. Ce serait de modifier une tranche d'histoire autrement..
Comme tu es dans le milieu artistique, tu dois savoir qu'il y a plusieurs méthodes de transmettre un message
Oui ils montraient les deux camps, mais habituellement, quand on voyait le camp du Oui, c'était presque pour les caller encore plus. Par exemple, pour montrer les chicanes internes, le bâillonnement des Cris, les gaffes de Bouchard et surtout de Parizeau Aussi, as tu vu et entendu les arguments du camp du Oui ? Pas moi, pourtant ceux du non, ils étaient dur à manquer Selon le reportage, on votait Oui car on suivait Bouchard "le miraculé"
Je ne sais pas si tu as lu l'article que j'ai copié plus haut, si non je te le conseille, très intéressant. Je t'en copie un passage :
Citation :Tant dans le documentaire que dans les médias, on a donné l'impression de couvrir efficacement le camp du Oui et d'agir par conséquent de façon fort démocratique.Par contre, tous plus habiles qu'ils sont les uns que les autres, les experts des communications du camp fédéraliste évitent toujours soigneusement de présenter une image positive des souverainistes lorsqu'ils couvrent leurs réalisations.Quand ils se chicanent ou qu'ils sont sur la défensive, il n'y a aucun problème pour eux à leur donner la parole. Mais quand ils passent à l'offensive ou qu'ils viennent d'effectuer un bon coup, mieux vaut donner la parole aux fédéralistes qui se chargeront de les dénigrer.Bien que subtile, la stratégie de désinformation des fédéralistes est malgré tout évidente pour tous ceux qui se donnent la peine d'analyser méticuleusement leurs gestes.Point de rupture s'inscrit dans cette campagne de désinformation, c'est indéniable.
Et en passant, je vois que plusieurs personnes semblent avoir été intéressées par un reportage sur le référendum de 95. Si vous voulez vivre la même expérience avec le référendum de 1980, mais en beaucoup plus objectif en mon sens, je vous conseille ce documentaire :
"Le confort et l'indifférence"
Réalisé par nul autre que Denys Arcand
http://www.us.imdb.com/title/tt0123730/
"Le confort et l'indifférence"
Réalisé par nul autre que Denys Arcand
http://www.us.imdb.com/title/tt0123730/
- Millilitre
- Manitou de la Parlotte
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- Inscription : lun. juin 21, 2004 12:00 am
Que d'émotions ce reportage. À chaque fois que je vois les images de 1976 quand le PQ a pris le pouvoir ou bien la défaite du 20 mai 1980, j'en ai les larmes aux yeux. Pourtant, je n'étais même pas née en 76 et tout juste un petit bébé en 80. Malgré tout je ressens ces émotions comme si je les avais vécu. Cela s'explique sans doute que je viens d'une famille très politisée. Mon père a été député pour le PQ en 1976 et a tellement souhaité et rêvé la victoire du OUI en 1980. On voit d'ailleurs la maison de mon oncle peinte en bleue durant la campagne de 80 au début du reportage. En 1995, j'avais 15 ans et j'étais à l'auditorium de Verdun lors du grand rassemblement du OUI. L'atmosphère était magique. La soirée du 30 octobre 1995, rivée sur l'écran de télévision, je voyais le OUI en avant. Que de déceptions quand le vent a tourné. Ce n'est que partie remise, une question de temps...
Journal Le Québécois
www.lequebecois.org
-Communiqué-
Pour diffusion immédiate
Ici Radio-Pravda
Québec, le 9 septembre 2005 - Si le premier volet du documentaire Point de
rupture présenté sur les ondes de Radio-Canada le 7 septembre nous a
considérablement indisposés, le second volet, lui, est carrément choquant.Le
traitement de l'information effectué par les auteurs rappelle drôlement ce qui se
faisait dans les médias russes lors des jours les plus sombres de l'Union
soviétique : démagogie, distorsion de la vérité, sensationnalisme au profit du
régime.À n'en point douter, en collaborant à un tel documentaire, Radio-Canada
s'est bien méritée l'étiquette que plusieurs lui accolent :Radio-Pravda.
Lors du visionnement du premier volet du documentaire, nous avions remarqué que ce
document présentait un déséquilibre certain entre les points de vue des
fédéralistes et des souverainistes.Dans le deuxième volet, ce déséquilibre n'en est
que plus flagrant. Il fallut attendre le troisième segment du documentaire (pour
nous, un segment est une portion d'émission entre deux séries de messages
publicitaires) pour voir enfin des souverainistes expliquer leurs points de vue eu
égard au référendum de 1995.Bien que le reste du documentaire a permis un certain
rattrapage pour des souverainistes qui se sont ainsi fait accorder un peu plus la
parole, il n'en demeure pas moins que l'ensemble du documentaire contenait beaucoup
plus d'interventions fédéralistes que souverainistes. Et quelles interventions!
Le deuxième volet de Point de rupture a également présenté une perfide innovation
par rapport au premier volet : l'utilisation d'images en mesure de servir une
stratégie de terrorisme intellectuel.De fait, en abordant les positions que les
Amérindiens avaient défendues lors du référendum de 1995, les auteurs ont eu
recours à des images violentes de la crise d'Oka de 1990 qui étaient complètement
sorties de leur contexte.Soldats et Amérindiens se tiraillant sur autant de
barricades laissaient présager que ce serait encore pire après un Oui victorieux.
Tout aussi de mauvais goût fut le fait que les auteurs incorporèrent des images
d'équipements militaires lorsqu'il était question des différents scénarios que le
camp du Non aurait pu mettre de l'avant après une victoire souverainiste. On tente
rien de moins que de terroriser les Québécois!
Les auteurs ont également donné une mauvaise image aux souverainistes dans le choix
de certaines images destinés à les décrire.Ce n'est pas à une, ni à deux, mais bien
à trois occasions qu'on a pu voir dans ce documentaire le militant souverainiste
présent lors du rassemblement du Oui de Verdun qui faisait des doigts d'honneur
alors que Jean Chrétien prononçait son discours à l'écran. Comme si ce type était
représentatif de l'ensemble du mouvement!Le moins que l'on puisse dire, c'est que
ça laissait l'impression que les souverainistes manquaient considérablement de
classe.La diffusion des images présentant des membres de minorités visibles lors du
fameux discours de Jacques Parizeau relevait elle aussi d'une stratégie de
manipulation de l'opinion des téléspectateurs.
Pour bien servir la mission de désinformation de Radio-Pravda, la narration a
également été mise à contribution.Alors qu'il était question de l'intervention du
président américain, Bill Clinton, qui disait souhaiter le maintien de l'unité
canadienne, la narration stipulait que Jacques Parizeau refusait d'admettre son
échec dans sa stratégie destinée à contraindre les Etats-Unis à ne pas
intervenir.Ce commentaire, à l'évidence, servait à mettre Jacques Parizeau en
boîte, lui qui, quelques instants plus tard, soutenait dans le documentaire qu'il
n'avait pas été indisposé outre mesure par la sortie de Clinton, sortie qu'il
affirmait d'ailleurs comprendre très bien.
Autre élément extrêmement choquant de ce documentaire fut les longueurs que les
auteurs ont intentionnellement incorporées au document pour servir les thèses
fédéralistes.Il était en effet tout à fait inutile de présenter pratiquement dans
son intégralité un discours de Jean Chrétien, comme le fait de laisser jouer le ô
Canada au complet n'ajoutait rien aux propos des auteurs.Mais le pire fut très
certainement d'avoir présenté de larges extraits du journal personnel de Jane
Stewart qui décrivait alors, adoptant un ton larmoyant et mélodramatique, la grande
peine que les souverainistes avaient fait à Jean Chrétien.À cause du PQ, de son
référendum, et des mensonges que les représentants de ce parti auraient formulés à
profusion, Jean Chrétien était ébranlé et souffrait.Via Point de rupture ,
Radio-Canada tenta de culpabiliser comme jamais les Québécois qui ont fait de
souffrir leurs compatriotes du Canada.Évidemment, les portions du documentaire
concernant le Love-In du 27 octobre poursuivaient le même objectif, tout comme
cette séquence où l'on a vu un à un les « beaux » portraits de TOUS les premiers
ministres du Canada, les pauvres qui se sont tant battus pour ne pas qu'éclate le
beau grand Canada... Pitoyable!
Finalement, ce second volet est venu confirmer que les auteurs ont jugé bon faire
complètement abstraction de la tricherie perpétrée par les fédéralistes lors du
référendum de 1995.Nulle part il ne fut question des naturalisations précipitées
d'immigrants à la veille du référendum, nulle part il ne fut mentionné que bon
nombre d'étudiants du Canada ont voté illégalement lors de la consultation
référendaire, ni que le camp du Non a bénéficié de sommes d'argent beaucoup plus
importantes que le camp du Oui.
En cela, il est clair que ce documentaire relève purement et simplement de
pratiques propagandistes des plus crasses. De plus, il est à l'exacte image de la
place qu'accorde Ottawa aux Québécois (mêmes fédéralistes) : seule la voix du
Canada anglais compte. Mais fallait-il s'attendre vraiment à autre chose de
Radio-Pravda ?
www.lequebecois.org
-Communiqué-
Pour diffusion immédiate
Ici Radio-Pravda
Québec, le 9 septembre 2005 - Si le premier volet du documentaire Point de
rupture présenté sur les ondes de Radio-Canada le 7 septembre nous a
considérablement indisposés, le second volet, lui, est carrément choquant.Le
traitement de l'information effectué par les auteurs rappelle drôlement ce qui se
faisait dans les médias russes lors des jours les plus sombres de l'Union
soviétique : démagogie, distorsion de la vérité, sensationnalisme au profit du
régime.À n'en point douter, en collaborant à un tel documentaire, Radio-Canada
s'est bien méritée l'étiquette que plusieurs lui accolent :Radio-Pravda.
Lors du visionnement du premier volet du documentaire, nous avions remarqué que ce
document présentait un déséquilibre certain entre les points de vue des
fédéralistes et des souverainistes.Dans le deuxième volet, ce déséquilibre n'en est
que plus flagrant. Il fallut attendre le troisième segment du documentaire (pour
nous, un segment est une portion d'émission entre deux séries de messages
publicitaires) pour voir enfin des souverainistes expliquer leurs points de vue eu
égard au référendum de 1995.Bien que le reste du documentaire a permis un certain
rattrapage pour des souverainistes qui se sont ainsi fait accorder un peu plus la
parole, il n'en demeure pas moins que l'ensemble du documentaire contenait beaucoup
plus d'interventions fédéralistes que souverainistes. Et quelles interventions!
Le deuxième volet de Point de rupture a également présenté une perfide innovation
par rapport au premier volet : l'utilisation d'images en mesure de servir une
stratégie de terrorisme intellectuel.De fait, en abordant les positions que les
Amérindiens avaient défendues lors du référendum de 1995, les auteurs ont eu
recours à des images violentes de la crise d'Oka de 1990 qui étaient complètement
sorties de leur contexte.Soldats et Amérindiens se tiraillant sur autant de
barricades laissaient présager que ce serait encore pire après un Oui victorieux.
Tout aussi de mauvais goût fut le fait que les auteurs incorporèrent des images
d'équipements militaires lorsqu'il était question des différents scénarios que le
camp du Non aurait pu mettre de l'avant après une victoire souverainiste. On tente
rien de moins que de terroriser les Québécois!
Les auteurs ont également donné une mauvaise image aux souverainistes dans le choix
de certaines images destinés à les décrire.Ce n'est pas à une, ni à deux, mais bien
à trois occasions qu'on a pu voir dans ce documentaire le militant souverainiste
présent lors du rassemblement du Oui de Verdun qui faisait des doigts d'honneur
alors que Jean Chrétien prononçait son discours à l'écran. Comme si ce type était
représentatif de l'ensemble du mouvement!Le moins que l'on puisse dire, c'est que
ça laissait l'impression que les souverainistes manquaient considérablement de
classe.La diffusion des images présentant des membres de minorités visibles lors du
fameux discours de Jacques Parizeau relevait elle aussi d'une stratégie de
manipulation de l'opinion des téléspectateurs.
Pour bien servir la mission de désinformation de Radio-Pravda, la narration a
également été mise à contribution.Alors qu'il était question de l'intervention du
président américain, Bill Clinton, qui disait souhaiter le maintien de l'unité
canadienne, la narration stipulait que Jacques Parizeau refusait d'admettre son
échec dans sa stratégie destinée à contraindre les Etats-Unis à ne pas
intervenir.Ce commentaire, à l'évidence, servait à mettre Jacques Parizeau en
boîte, lui qui, quelques instants plus tard, soutenait dans le documentaire qu'il
n'avait pas été indisposé outre mesure par la sortie de Clinton, sortie qu'il
affirmait d'ailleurs comprendre très bien.
Autre élément extrêmement choquant de ce documentaire fut les longueurs que les
auteurs ont intentionnellement incorporées au document pour servir les thèses
fédéralistes.Il était en effet tout à fait inutile de présenter pratiquement dans
son intégralité un discours de Jean Chrétien, comme le fait de laisser jouer le ô
Canada au complet n'ajoutait rien aux propos des auteurs.Mais le pire fut très
certainement d'avoir présenté de larges extraits du journal personnel de Jane
Stewart qui décrivait alors, adoptant un ton larmoyant et mélodramatique, la grande
peine que les souverainistes avaient fait à Jean Chrétien.À cause du PQ, de son
référendum, et des mensonges que les représentants de ce parti auraient formulés à
profusion, Jean Chrétien était ébranlé et souffrait.Via Point de rupture ,
Radio-Canada tenta de culpabiliser comme jamais les Québécois qui ont fait de
souffrir leurs compatriotes du Canada.Évidemment, les portions du documentaire
concernant le Love-In du 27 octobre poursuivaient le même objectif, tout comme
cette séquence où l'on a vu un à un les « beaux » portraits de TOUS les premiers
ministres du Canada, les pauvres qui se sont tant battus pour ne pas qu'éclate le
beau grand Canada... Pitoyable!
Finalement, ce second volet est venu confirmer que les auteurs ont jugé bon faire
complètement abstraction de la tricherie perpétrée par les fédéralistes lors du
référendum de 1995.Nulle part il ne fut question des naturalisations précipitées
d'immigrants à la veille du référendum, nulle part il ne fut mentionné que bon
nombre d'étudiants du Canada ont voté illégalement lors de la consultation
référendaire, ni que le camp du Non a bénéficié de sommes d'argent beaucoup plus
importantes que le camp du Oui.
En cela, il est clair que ce documentaire relève purement et simplement de
pratiques propagandistes des plus crasses. De plus, il est à l'exacte image de la
place qu'accorde Ottawa aux Québécois (mêmes fédéralistes) : seule la voix du
Canada anglais compte. Mais fallait-il s'attendre vraiment à autre chose de
Radio-Pravda ?