LE DOMAINE BLEU

Claude Poirier a bien dit aux nouvelles hier soir d'attendre le procès pour en savoir plus. L'épouse de M. Plourde a dit à Claude qu'ils ne pouvaient pas en dire plus pour le moment. Ce ne sont pas ses paroles exactes mais ça voulait dire ça. Il va certainement en reparler dans son émission de ce matin.

tipet a écrit : [...]


Ouais sauf qu'il y a beaucoup de personnes qui ont donné anonymement, qui ne pourront jamais être retracés...

S'ils ont donné anonymement, que Plourde se présente ou non, qu'il soit coupable ou non, ils avaient déjà décidé qu'ils ne récupéreraient pas leur don, quoiqu'il arrive.

Nikki a écrit : [...]


S'ils ont donné anonymement, que Plourde se présente ou non, qu'il soit coupable ou non, ils avaient déjà décidé qu'ils ne récupéreraient pas leur don, quoiqu'il arrive.

Je suis de la région et la campagne de financement a été fait sous prétexte que le gars n'était pas coupable, je sais, j'ai été approchée. C'est de la fausse représentation. Si les gens avaient su ils n'auraient probablement pas donné de bonne foi comme ça, anonymement ou non.

tipet a écrit : [...]


Je suis de la région et la campagne de financement a été fait sous prétexte que le gars n'était pas coupable, je sais, j'ai été approchée. C'est de la fausse représentation. Si les gens avaient su ils n'auraient probablement pas donné de bonne foi comme ça, anonymement ou non.

Je suis d'accord avec toi que faire une campagne de pitié pour ramasser des fonds quand c'est même pas vrai, c'est très malhonnête.
Mon point était juste que lorsque l'accusé se présente en cours, je crois que la caution est récupérée parce que c'est à ça qu'elle sert: s'assurer de la présence de l'accusé. Qu'il soit déclaré coupable ou pas.

Publié le 25 mars 2009 à 05h00 | Mis à jour à 08h11
Un clignotant oublié aura mené à l'arrestation de Mario Plourde

Jean Pascal Lavoie
Le Soleil

(Québec) C'est une simple omission de signaler un changement de voie et un chien nommé Homer qui auront finalement mené à l'arrestation de Mario Plourde, selon des documents de cour du Maryland.

Le camionneur de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup avait été arrêté aux États-Unis quelques jours avant Noël quand des policiers avaient trouvé une importante quantité de drogues dans son camion-remorque.

Des documents rendus publics dans le dossier d'un autre Québécois arrêté dans cette affaire permettent d'en apprendre un peu plus sur les circonstances qui ont mené à l'arrestation de Mario Plourde.

Mains tremblantes et bégaiement

Bruno Bendo, de Laval, a été arrêté à Frederick au Maryland, le 18 décembre, lorsqu'il a omis de signaler un changement de voie. Le policier qui a procédé à l'arrestation a remarqué que les mains de Bendo tremblaient de manière incontrôlable et qu'il bégayait. Il a alors appelé en renfort l'escouade des narcotiques, qui s'est amenée avec un chien nommé Homer, spécialisé dans la détection de drogues. Le flair de Homer a mené à la découverte de 11 sacs remplis d'ecstasy.

Quand les enquêteurs ont interrogé Bendo au poste de police, celui-ci a admis être venu aux États-Unis dans le seul but de prendre livraison d'un chargement d'ecstasy et de marijuana. Il a également fait un croquis d'un entrepôt de Frederick et du camion-remorque en provenance du Canada qu'il avait rejoint à cet endroit pour prendre possession de la drogue.

Quelques heures plus tard, les policiers saisissaient une importante quantité de drogues dans cet entrepôt et dans la remorque du camion de Mario Plourde. Celui-ci a été arrêté non loin de là, dans le stationnement d'un restaurant où il s'était arrêté pour la nuit.

Bruno Bendo a plaidé coupable à une accusation de possession de drogues dans le but d'en faire le trafic et encourt une peine de

20 ans de prison et 1 million $ d'amende. Il reviendra en cour en mai pour recevoir sa sentence. Ni lui ni son avocate, Me Deborah Boardman, n'ont voulu commenter l'affaire.

Méchant moineau, mais quand on prend connaissance du comment il a été perquisitionné, disons qu'il reste pas beaucoup de doutes quant à sa culpabilité, d'autant qu'il la reconnaît lui-même. Pourquoi aller risquer 20 ans de prison s'il n'est pas coupable, c'est ridicule.

tipet a écrit : [...]


Je suis de la région et la campagne de financement a été fait sous prétexte que le gars n'était pas coupable, je sais, j'ai été approchée. C'est de la fausse représentation. Si les gens avaient su ils n'auraient probablement pas donné de bonne foi comme ça, anonymement ou non.

je confirme.....je suis de la région aussi

Je crois que le gars a plaidé coupable car c'est la seul manière de revenir au Québec en attente d'un procès; sinon c'est un proces au USA et la sentence risque d'être encore plus sévère

Nouvelles révélations dans l’affaire Mario Plourde, l’audience du 4 février ne s’est pas déroulée à huit clos

« Rien de ce qui s’est passé dans la salle d’audience ne doit en sortir. » C’est ce que l’on pouvait lire dans l’édition du 28 mars du quotidien Le Soleil. Pourtant, le plaidoyer de culpabilité de Mario Plourde, était bel et bien ouvert au public. C’est ce qui nous a été confirmé par le superviseur des commis Buzz Working au palais de justice de Frederick.

Nous avons également pu obtenir une copie audio de cette audience. Document qui selon la loi, ne peut être diffusé.

Sur ce disque, nous pouvons toutefois entendre Mario Plourde plaider coupable aux deux chefs d’accusations auxquels il fait face. À un certain moment, le juge Edward Dwyer lui demande : « Est-ce que vous plaidez coupable de complot pour possession de marijuana avec l’intention d’en faire le trafic parce que vous êtes coupable de cette acte ? » … « Oui! » répond Mario Plourde après un moment d’hésitation.

Le juge Dwyer lui demande également si quelqu’un l’a forcé ou même menacé de plaider coupable. À ces deux questions, le camionneur répond que non.

À la fin de l’audience, la procureure de l’État du Maryland relit les faits concernant l’arrestation de Mario Plourde. Elle relate que suite à l’arrestation de Bruno Bendo, Mario Plourde a été trouvé près de l’entrepôt en question puis interrogé sur place. Ce dernier a indiqué que le camion lui appartenait, mais pas la remorque. On lui avait également promis 10 mille dollars pour ce voyage, somme qu’il n’a pas touché. Pour sa part, Bruno Bendo a indiqué qu’il coopérait avec Mario Plourde et Mario Plourde a mentionné la même chose.

Rappelons que l’homme de 45 ans fait face à une peine 10 ans d’emprisonnement et d’une amende de 30 mille dollars. Il connaîtra sa sentence le 30 avril.

Un texte de Pierre-Gabriel Turgeon
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