Re: lock-out au Port de Montréal
Publié : mar. juil. 20, 2010 4:31 pm
Je ne comprend pas... ils sont sur appel 365 jours par année, 24 heures par jour? Ils sont payés 365 jours par année et 24 heures par jour?
Le Domaine Bleu - Forum Québécois - Le Québec branché!
https://www.domainebleu.ca/
Jadomo a écrit : Je ne comprend pas... ils sont sur appel 365 jours par année, 24 heures par jour? Ils sont payés 365 jours par année et 24 heures par jour?
a tous les soirs a 18h ils doivent appeller(mais maintenant depuis quelques mois ils vont sur le site off en rentrant leur numero (matricule)Jadomo a écrit : Je ne comprend pas... ils sont sur appel 365 jours par année, 24 heures par jour? Ils sont payés 365 jours par année et 24 heures par jour?
nancy31f a écrit : [...]
a tous les soirs a 18h ils doivent appeller(mais maintenant depuis quelques mois ils vont sur le site off en rentrant leur numero (matricule)
ils voient s'il travaillent le lendemain ou et quand
si vous voulez en apprendre plus regardez ici
http://www.syndicat375.org/
Bienvenue à toi!... J'espère que tu te plairas sur le DBnovembre a écrit : Bon, je me lance. J'aime bien lire les commentaires sur le Domaine bleu. Concernant la garantie de salaire, les débardeurs ont une garantie de 40 heures par semaine, soit 8 heures par jour du lundi au vendredi. Ils sont donc payés un minimum de 40 heures semaines, qu'ils travaillent ou non.
Bin moi, je trouve ça très excessif... Pour commencer, y'a plein de gens qui ne travaillent pas 40 heures par semaine. Et, ce n'est pas comme s'ils étaient les seuls à devoir être disponible, au cas où. J'en connais plein, c'est le lot de bien des travailleurs, dans bien des branches. À la limite, ils pourraient reçevoir une prime pour être disponible. Un peu comme les gens qui font le support technique dans certaines compagnies et qui doivent traîner un cellulaire 24/24, 7 jours.novembre a écrit : Bon, je me lance. J'aime bien lire les commentaires sur le Domaine bleu. Concernant la garantie de salaire, les débardeurs ont une garantie de 40 heures par semaine, soit 8 heures par jour du lundi au vendredi. Ils sont donc payés un minimum de 40 heures semaines, qu'ils travaillent ou non.
Strophe a écrit : [...]
Bin moi, je trouve ça très excessif... Pour commencer, y'a plein de gens qui ne travaillent pas 40 heures par semaine. Et, ce n'est pas comme s'ils étaient les seuls à devoir être disponible, au cas où. J'en connais plein, c'est le lot de bien des travailleurs, dans bien des branches. À la limite, ils pourraient reçevoir une prime pour être disponible. Un peu comme les gens qui font le support technique dans certaines compagnies et qui doivent traîner un cellulaire 24/24, 7 jours.
Perso, j'ai bien de la misère à être empathique à la cause des débardeurs. Surtout quand on sait qu'ils font un excellent salaire pour le boulot qu'ils font. Ils gagnent sans doute plus que nos infirmières, que nos profs. Je connais des profs suppléants qui savent le matin même s'ils travaillent et où ils vont travailler (parfois à l'autre bout de la ville). Et eux, ils sont payés que pour les heures qu'ils travaillent, avec un salaire très inférieur et de moins bonnes conditions. Pourtant, les profs ont un rôle très important dans la société... ils forment les adultes de demain. Ils éduquent nos jeunes.
Bin voilà, c'est pas une question de niveler vers le bas mais d'être réaliste. Bref, à mon avis, ils ne sont vraiment pas à plaindre. Je vais peut-être avoir l'air dure, mais bon...Malike a écrit : [...]
Moi aussi je trouve ca excessif, sans vouloir niveller par le bas y a toujours bien des limites à la sécurité d'emploi. Comme tu dis une prime oui mais 40 heures/semaine payées peu importe s'ils travaillent ... sti j'comprends qu'ils veulent pas que l'employeur revoit ce système. Moi aussi j'ai du mal à être empathique.
Jadomo a écrit : Mais c'est gros le port de Montréal. Il ne doit pas y avoir beaucoup de journées dans l'année ou rien ne se passe du tout... il doit surement y avoir moyen d'avoir un nombre X de travailleurs qui travaillent 40 heures par semaine pour couvrir tout les quarts de travail, et d'avoir recours à des temps partiels qui font moins d'heures par semaine.
C'est pas de réinventer la roue... ça se fait partout! Ça fonctionne dans toutes les entreprises d'avoir un nombre donné d'employés à temps plein et de temps partiels pour combler les trous et couvrir en cas de débordement.
Si ça nous paraît si simple que ça, comment se fait-il que la situation perdure depuis des lunes? Le problème n'apparaît pas avec la présente convention. C'est ce qui me chicote.Jadomo a écrit : Mais c'est gros le port de Montréal. Il ne doit pas y avoir beaucoup de journées dans l'année ou rien ne se passe du tout... il doit surement y avoir moyen d'avoir un nombre X de travailleurs qui travaillent 40 heures par semaine pour couvrir tout les quarts de travail, et d'avoir recours à des temps partiels qui font moins d'heures par semaine.
C'est pas de réinventer la roue... ça se fait partout! Ça fonctionne dans toutes les entreprises d'avoir un nombre donné d'employés à temps plein et de temps partiels pour combler les trous et couvrir en cas de débordement.
Si je me fie à la version de Novembre, c'est que les travailleurs ont un 40heures garanti chaque semaine, qu'ils travaillent ou pas.Beppo a écrit : Premièrement, si ces travailleurs sont régis par de telles règles, personne n'a mis le revolver sur la tempe du patron pour signer de telles conventions collectives. J'imagine bien que quelque part quelqu'un doit assumer sa part de responsabilités. Si le patron a signé une telle entente qu'il vive avec.
Deuxièmement, je ne connais pas beaucoup de personnes qui vont rester sur appel pour travailler peut être un 12 ou 15 heures/semaine ou un 8 heures comme ça en passant quand tu as une maisonnée sous ta responsabilité. Si on ne garantit pas un 35 heures ferme qui peut se permettre de s'exposer à une telle incertitude? La formule du yoyo n'est pas toujours intéressante à vivre car les fins de mois sont elles implacables.
Ce que je comprends de cette situation c'est l'incertitude à laquelle doivent faire face ces personnes-là. Une semaine, tu peux travailler 35 ou 40 heures et la semaine suivante tu peux avoir un gros 12 heures. Quand tu as une famille et des obligations qui peut se permettre une telle situation?
Soleil47 a écrit : [...]
Si je me fie à la version de Novembre, c'est que les travailleurs ont un 40heures garanti chaque semaine, qu'ils travaillent ou pas.
Alors, si je comprends bien, un employé qui ne travaillerait que 15 heures par semaine reçoit son salaire tout comme s'il avait travaillé 40 heures dans sa semaine.
Justement, si on a assuré l'employé d'une telle mesure c'est que sans doute le temps travaillé peut parfois être inférieur aux 40 heures et sûrement pour plusieurs semaines consécutives ou espacées.Soleil47 a écrit : [...]
Si je me fie à la version de Novembre, c'est que les travailleurs ont un 40heures garanti chaque semaine, qu'ils travaillent ou pas.
Alors, si je comprends bien, un employé qui ne travaillerait que 15 heures par semaine reçoit son salaire tout comme s'il avait travaillé 40 heures dans sa semaine.
Quelle entreprise privée non syndiquée pourrait offrir ce genre de conditions à ses employés??
Je trouve cela exagéré, celui qui a signé cette convention aupravant va avoir de la difficulté maintenant à convaincre les employés qu'il ne peut plus le faire, il va devoir savoir patiner.difficile d'enlever aux employés un bien acquis.
Là-dessus, je suis bien d'accord ! Disons qu'il y a eu une mauvaise gestion et un gros manque de logique et d'organisation quelque part et pas qu'un peu. On ne peut pas nier que la partie patronale à ses torts.Beppo a écrit : Premièrement, si ces travailleurs sont régis par de telles règles, personne n'a mis le revolver sur la tempe du patron pour signer de telles conventions collectives. J'imagine bien que quelque part quelqu'un doit assumer sa part de responsabilités. Si le patron a signé une telle entente qu'il vive avec.
Deuxièmement, je ne connais pas beaucoup de personnes qui vont rester sur appel pour travailler peut être un 12 ou 15 heures/semaine ou un 8 heures comme ça en passant quand tu as une maisonnée sous ta responsabilité. Si on ne garantit pas un 35 heures ferme qui peut se permettre de s'exposer à une telle incertitude? La formule du yoyo n'est pas toujours intéressante à vivre car les fins de mois sont elles implacables.
Ce que je comprends de cette situation c'est l'incertitude à laquelle doivent faire face ces personnes-là. Une semaine, tu peux travailler 35 ou 40 heures et la semaine suivante tu peux avoir un gros 12 heures. Quand tu as une famille et des obligations qui peut se permettre une telle situation?
JUstement on ne sait rien de ce qui a été offert en contrepartie par l'employeur. Je ne vois pas pourquoi il faudrait perdurer avec un système coûteux s'il y a moyen de mieux structurer les équipes de travail et des horaires plus stables. Les employés je les comprends de ne vouloir rien changer, d'un coup ils se verraient obligés de les travailler au complet ces heures, que l'organisation du travail se fasse différement et qu'ils puissent peut-être se trouver un autre travail si celui qu'ils ont est à temps partiel, quelle manne perdue.Beppo a écrit : [...]
Justement, si on a assuré l'employé d'une telle mesure c'est que sans doute le temps travaillé peut parfois être inférieur aux 40 heures et sûrement pour plusieurs semaines consécutives ou espacées.
Ce que je comprends aussi, c'est la clause de disponibilité assurée. Tu appelles une journée et tu travailles. Tu appelles le lendemain et tu ne travailles pas. C'est l'incertitude, mettons. Tu dois toujours demeurer disponible pour tenter de compléter ton 40 heures. Quand tu prends tes vacances? Si tu n'as pas plus de certitude et que tu doives demeurer à la disposition du patron, tu planifies comment ton emploi du temps?
Il doit aussi y avoir sûrement une pénalité ou une conséquence pour la personne qui décide de ne pas se présenter au travail au moment demandé pour une raison x.
Ce qui me questionne davantage c'est le fait que nous ayons octroyé ces conditions-là dans des conventions antérieures et que maintenant on veuille faire tabula rasa de tout ça .