LE DOMAINE BLEU

Déjà que la personne se fait chier à aller à Montréal pour travailler, va-t-elle en plus devoir s'embétonner dans une ville obligatoirement parce que son travail s'y trouve ?

J'habite en banlieue de Québec et j'y étudie et y travaille, pourtant il est hors de question que j'aille y vivre. Je suis soulagée de revenir tous les soirs dans mon quartier tranquille, silencieux, entouré de nature et d'arbres, et c'est rien, attendez que je déménage enfin dans le fond d'un rang, là je serai choyée !

Travail = béton. Maison et détente = Nature et tranquilité. Pour moi, c'est indiscutable. Vivre en pleine ville, je serais profondément dépressive.

MsPontchartrain a écrit : Déjà que la personne se fait chier à aller à Montréal pour travailler, va-t-elle en plus devoir s'embétonner dans une ville obligatoirement parce que son travail s'y trouve ?

J'habite en banlieue de Québec et j'y étudie et y travaille, pourtant il est hors de question que j'aille y vivre. Je suis soulagée de revenir tous les soirs dans mon quartier tranquille, silencieux, entouré de nature et d'arbres, et c'est rien, attendez que je déménage enfin dans le fond d'un rang, là je serai choyée !

Travail = béton. Maison et détente = Nature et tranquilité. Pour moi, c'est indiscutable. Vivre en pleine ville, je serais profondément dépressive.

Meme chose ici, avant de tomber enceinte je travaillais sur René-Lévesque et mon chum travail toujours sur St-Joseph, pis maudit qu'on hait ca la ville et on est content de rentrés a la maison le soir ! Je me verrais mal vivre en ville avec les enfants. Déja que mon chum déteste au possible s'y rendre tous les matins pour son travail, la fin de semaine il veut meme pas y mettre un pieds, j'ai de la misere a le trainer pour le carnaval ou les festivals alors imaginez y vivre, la ville c'est pas fait pour tout le monde.

Très intéressant d'entendre les points de vue de chacun.

Publié le 06 novembre 2010 à 07h55 | Mis à jour à 07h55
Nouvelle taxe aux automobilistes: virage ou mirage?

Bruno Bisson
La Presse

En ne tenant compte que des projets de plus de 100 millions de dollars, il y a actuellement pour environ 11 milliards de dollars de projets de transports en commun en chantier ou à l'étude dans la région métropolitaine. C'est plus de quatre fois le total de tous les investissements consentis en la matière depuis 10 ans.

Selon des données compilées par le ministère des Transports du Québec à la demande de La Presse, environ 2,7 milliards de dollars ont été investis entre 2000 et 2008 dans de nouveaux services (trains de banlieue, prolongement du métro à Laval) dans l'acquisition d'autobus ou le maintien des infrastructures.

>>> Coûts estimés des projets de transport en commun en cours ou à l'étude dans la grande région métropolitaine
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Plusieurs projets qui devaient être réalisés durant ces années (prolongement des lignes 4 et 5 du métro, à Longueuil et dans l'est de la métropole, aménagement d'un train léger sur l'estacade du pont Champlain) sont toujours à l'étude ou en suspens.

D'autres s'y sont ajoutés: service rapide par bus sur le boulevard Pie-IX, tramway, trains de banlieue, navette ferroviaire pour l'aéroport de Dorval, gare intermodale au centre-ville, centres d'entretien du matériel roulant des trains de banlieue.

Dans la plupart des cas, ces projets n'ont pas encore reçu l'aval du gouvernement, qui serait leur principal bailleur de fonds. Plusieurs d'entre eux figurent toutefois parmi des projets prioritaires que la Ville de Montréal souhaite financer grâce à une nouvelle taxe sur l'immatriculation.

Cette taxe sur l'immatriculation, dont on ne sait pas encore à combien elle s'élèvera, s'ajoute à la taxe sur le stationnement entrée en vigueur au début de 2010 et à la hausse de 1,5 cent de la taxe sur l'essence, décrétée au printemps pour financer les transports collectifs à Montréal ou dans les banlieues.

Ces ponctions successives dans les poches des automobilistes ne seront toutefois pas suffisantes pour financer le virage vers les transports collectifs dont rêvent Montréal et les autres municipalités de l'île.

Les projets énumérés dans la liste ci-contre (à l'exception des prolongements du métro, financés à 100% par le gouvernement, et de la navette aéroportuaire) doivent en effet être financés à 25% par les municipalités desservies et par leurs sociétés de transport respectives.

De plus, les projets de cette liste s'ajoutent à d'autres de plus petite envergure auxquels doivent aussi contribuer les municipalités, comme la rénovation des stations de métro, le remplacement des autobus en fin de vie utile, l'aménagement de voies réservées aux autobus, la construction de garages ou l'achat de systèmes d'exploitation.

Ces investissements de nature courante peuvent représenter une somme considérable dans un contexte où les transporteurs publics augmentent les heures de desserte et diversifient leur parc de véhicules pour assurer plus de services à leurs usagers.

À ce titre, dans son dernier plan d'immobilisation, la Société de transport de Montréal a constaté elle aussi une «accélération des investissements» prévus au cours des prochaines années.

De 2003 à 2009, donc en 7 ans, la STM a investi un total de 1,6 milliard de dollars dans ses infrastructures et son matériel roulant. Or, de 2010 à 2012, pour 3 ans, les dépenses d'immobilisation prévues s'élèvent à 2,1 milliards de dollars.

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Publié le 06 novembre 2010 à 08h27 | Mis à jour à 08h27
Si Montréal imitait Toronto: des revenus potentiels de 27 millions

Bruno Bisson
La Presse

Montréal et les autres villes liées de l'île pourraient prélever environ 27 millions de dollars par année en appliquant la taxe sur les véhicules immatriculés dans leur territoire au même taux que la Ville de Toronto.

Depuis le 1er septembre 2008, le gouvernement de l'Ontario perçoit pour la Ville de Toronto une «taxe sur les véhicules personnels» de 60$ par année, en même temps que les droits d'immatriculation.

>>> Véhicules immatriculés dans l'île de Montréal
http://pdf.cyberpresse.ca/lapresse/vehicules.jpg" onclick="window.open(this.href);return false;

À Montréal, comme dans le reste de la région métropolitaine, les résidants paient déjà, depuis les années 90, en même temps que l'immatriculation de leur voiture, une somme de 30$ par année destinée au financement des transports en commun.

Si l'on porte cette somme à 60$, multipliée par 894 419 (le nombre de véhicules immatriculés dans l'île de Montréal, selon les données les plus récentes de la Société de l'assurance automobile du Québec), les villes de l'agglomération de Montréal percevraient donc 26,8 millions de dollars par année.

Mais ce n'est là qu'une hypothèse puisque les maires Gérald Tremblay et Peter Trent n'ont pas précisé à combien s'élèverait la taxe ni à quel type de véhicules elle s'appliquerait. MM. Tremblay et Trent ont de plus indiqué que cette taxe pourrait varier selon le poids ou le type de véhicule. À Toronto, la taxe est perçue sur les véhicules personnels seulement.

Selon les données de la SAAQ, il y avait 702 000 automobiles et camions légers immatriculés dans l'île de Montréal en 2009, et près de 113 000 véhicules du même type immatriculés à des fins commerciales.

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Gillo a écrit : Ça pourrait intéresser les employeurs à installer leurs entreprises sur les rives nord et sud et arrêter la stupidité de déplacer des millions de personnes sur une ile dont ils n'ont rien à foutre à part gagner leur pain quotidien...

Je me cite parce que personne encore n'a relevé cette partie de mon message. Peut-être me suis-je mal exprimé?

Au lieu de se demander comment déplacer des millions d'habitants du Québec sur deux iles (Montréal-Québec) avec des accès et des coûts limités...

Demandons nous pourquoi ces millions de personnes doivent à tout prix aller travailler sur ces iles alors que le Québec compte 1 115 municipalités? Même si demain matin tout ceux qui travaillent à Mtl-Québec décidaient d'aller vivre dans ces villes il n'y aurait pas assez de place pour accueillir tout le monde.

Alors c'est quoi cette obsession de vouloir y paqueter tout les emplois? Je ne veux pas savoir comment me rendre efficacement à Mtl à tout les jours pour un travail, je veux savoir pourquoi il n'y a pas plus d'emploi au Québec ailleurs que sur ces deux iles?

Quand c'est rendu qu'une ville comme St-Jérôme (68 000 habitants, 180 ans d'histoire) est considérée comme une banlieue de Mtl et n'est pas libre de développer ses quartiers industriel sans avoir le OK de Mtl et en plus est taxée pour aider le développement du transport vers mtl il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.

Pourtant de bons exemples existent. Je n'ai qu'à penser à la caisse populaire qui a ouvert son département de prêt étudiant en Gaspésie. Ils donnent un service hors-pair et ils sont en région. Les multi-nationales ont leurs centres d'appels en Inde et donnent quand même un service. Pas besoin d'être au coin de "University" et De La Gauchetière pour ce faire.

Et pourquoi n'y a t-il pas une vraie ceinture routière autour de Mtl pour que ceux qui n'y ont pas d'affaire n'y aillent pas? C'est normal que des camions qui proviennent du sud doivent traverser Mtl dans la congestion pour aller au nord et l'inverse?

Si je suis un fabriquant de portes et fenêtres de la rive sud qui a un contrat sur la rive nord je dois me taper les bouchons de mtl et traverser la ville matin et soir alors que je n'y ai même pas à faire? c'est normal?

Plutôt que de me demander combien de rames de métro ou de millions je dois investir (Ce qui ne sera jamais assez) pour que le Québec au complet accède à des iles aux capacités limités je me demanderais pourquoi faut-il vraiment qu'on y aille non?

Et en plus en transférant les emplois de ces villes aux autres villes on se trouverait à enlever du béton/routes et ajouter de l'espace et rendre plus paisibles et attrayantes Montréal et Québec pour ceux qui veulent y vivre?

Il n'y a pas si longtemps (50 ans) mes grands-parents avaient une ferme à Ahuntsic et il y a 30 ans j'allais camper dans les bois sur le bord de la rivière des prairies. Sans revenir à ça peut-on conclure que Montréal est assez habité et bétonné et qu'il faut que l'économie du Québec se fasse aussi ailleurs? Au lieu de la quantité Montréal ne devrait elle pas cibler la qualité plutôt?

Pourquoi jamais personne ne parle de ce que je viens d'écrire? Je ne parle pas nécessairement des forumistes d'ici mais aussi les médias et politiciens "crédibles". Il y a une limite au nombre de personnes et aux activités qu'on peut faire sur une ile, il me semble que c'est le gros bon sens non?

Nadjal a écrit : [...]


Meme chose ici, avant de tomber enceinte je travaillais sur René-Lévesque et mon chum travail toujours sur St-Joseph, pis maudit qu'on hait ca la ville et on est content de rentrés a la maison le soir ! Je me verrais mal vivre en ville avec les enfants. Déja que mon chum déteste au possible s'y rendre tous les matins pour son travail, la fin de semaine il veut meme pas y mettre un pieds, j'ai de la misere a le trainer pour le carnaval ou les festivals alors imaginez y vivre, la ville c'est pas fait pour tout le monde .

Voilà ! Je ne veux pas critiquer ceux qui y habite, j'ai exprimé mon point de vue de façon affirmative, mais c'était vraiment juste pour parler de moi. Il y a des gens qui aiment que ça bouge, qu'il y a toujours de quoi à faire, de tout soit accessible à pied, etc. Plusieurs de mes amis souhaitent vivre en vivre, dans un condo, et ne jamais s'ennuyer.

Moi mon idéal est dans la tranquilité. Un grand terrain intime, les voisins très loin. Peu importe que tout ne soit pas à 5 minutes de chez moi, cela m'obligera à mieux prévoir mes emplettes. Je vis en appartement depuis 6 ans et j'étouffe, j'ai très hâte qu'on achète notre fermettre en campagne ...

Entk...Le maire est déja pas aimé, il aide pas son cas

Taxes

Hausse des frais d’immatriculation: Montréal ira de l’avant
Agence QMI
Jean-Louis Fortin
11/11/2010 17h36 - Mise à jour 11/11/2010 19h50



MONTRÉAL – La métropole et les 15 villes liées de l’île de Montréal feront cavalier seul en imposant, dès janvier 2011, une hausse des frais d’immatriculation pour les automobilistes résidant sur leur territoire.

Jeudi matin, lors d’une assemblée de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), qui regroupe les 82 municipalités de la région métropolitaine, les maires de Laval et de Longueuil ont signifié à leur homologue Gérald Tremblay qu’ils ne l'appuieraient pas.

Par contre, les 15 autres villes de l’île, représentées par le maire de Westmount, Peter Trent, ont toujours l’intention d’aller de l’avant avec Montréal.

La taxe spéciale, dont le montant reste à déterminer, sera «de moins de 50 $», a confirmé le maire Tremblay lors d’un point de presse et servira notamment à financer les transports en commun.

Bien que seuls les résidents de l’Île aient à payer cette surtaxe en 2011, Gérald Tremblay a encore bon espoir de convaincre les villes de banlieue de hausser les frais d’immatriculation dès 2012.

«C’est une réaction normale, parce qu’on ne leur a pas encore expliqué les effets concrets de cette taxe. Pour les convaincre, on va identifier des projets, et vous allez voir que leur état d’esprit va changer», a dit le maire. D’ici là, a-t-il assuré, la situation ne sera pas inéquitable pour les Montréalais.

«Cela serait injuste si on ne prolongeait pas la ligne bleue du métro, si on ne prolongeait pas la ligne orange jusqu’à Bois-Francs, si on ne faisant pas le Train de l’Est et le Train de l’Ouest», a dit Gérald Tremblay.

Actuellement, la plupart des automobilistes de la région de Montréal paient 261 $ par année pour immatriculer leur véhicule.

Cette somme inclut déjà une taxe de 30 $ dédiée au transport en commun, versée directement au ministère des Transports du Québec.

Les politiques des maires de la CMM pourraient s’harmoniser avant la fin de l’année, parce qu’ils doivent adopter un plan de transport intégré. Ils se réuniront le 1er décembre.

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 73643.html" onclick="window.open(this.href);return false;

La nouvelle taxe montréalaise sur l'immatriculation coûterait jusqu'à 50$
Écrit par Marilou Séguin
Mise à jour le Mardi, 23 novembre 2010 10:57

La nouvelle taxe sur l’immatriculation que veut instaurer le maire de Montréal serait d’un montant maximal moyen de 50$ par véhicule et devrait être modulée dans la mesure du possible en fonction de la cylindrée du moteur.

C’est ce qui est résolu dans une déclaration concernant l’instauration de la nouvelle taxe sur le territoire de l’agglomération en 2011 et déposée au conseil municipal lundi soir. Le document stipule de plus que les revenus de cette taxe seraient dédiés au transport en commun.

Les automobilistes montréalais, qui paient déjà une prime de 30$ sur leur immatriculation pour financer le réseau de transport collectif, pourraient ainsi voir leur contribution au transport en commun plus que doubler dans certains cas si le gouvernement donne le feu vert au projet de taxation.

Selon le chef de la 2e opposition, une taxe de 50$ appliquée à 800 000 véhicules immatriculés permettrait d’engranger environ 40M$ additionnels par an. L’opposition officielle a quant à elle soulevé des questions sur le «montant maximal moyen de 50$» par véhicule, prétextant que cette formule floue pourrait réserver des surprises aux citoyens.

Les élus divisés

Le maire n’a cependant pas obtenu l’appui unanime du conseil municipal comme il le souhaitait pour envoyer un message clair au gouvernement. Quelque 39 élus ont voté pour et 14 contre. Jugeant le projet inéquitable, l’opposition officielle a refusé de s’y rallier.

«Cette taxe doit être métropolitaine, à défaut de quoi elle est inéquitable et injuste», estime la chef de Vision Montréal, Louise Harel.

«Il y a une limite à faire de la petite politique avec l’avenir du transport en commun à Montréal», a répliqué le maire Tremblay, furieux.

Pierre Lampron, représentant de Vision Montréal à la Commission des finances, a quitté la salle au moment du vote alors que son parti s’apprêtait à voter contre.

De son côté, Projet Montréal a voté en faveur de la nouvelle taxe malgré un inconfort dû à l’iniquité qu’elle engendre puisque pour l’instant, elle ne s’appliquerait qu’à Montréal. La 2e opposition a misé sur un amendement à la déclaration stipulant que dans le but d’assurer l’équité pour les résidants de Montréal, le maire poursuivra des représentations afin que la taxation sur le stationnement et les véhicules immatriculés s’applique à l’échelle métropolitaine dans les meilleurs délais et que les travaux menant à un péage régional soient accélérés.

Équitable?

Questionné sur la nouvelle taxe par la 2e opposition, le maire Gérald Tremblay a assuré au conseil que les sommes perçues seraient réservées à des nouveaux projets de financement soit dans l’est de Montréal, soit dans l’ouest de la métropole.

«Ce sont des projets pour les Montréalais avec l’argent des Montréalais, dit-il. Ça fait trop longtemps qu’on attend pour la réalisation de ces projets, donc on a décidé d’aller de l’avant.»

«Je ne considère pas que c’est inéquitable pour les Montréalais pour la raison que ces sommes vont être réservées pour des nouveaux projets», explique M. Tremblay.

http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-g ... n-montreal" onclick="window.open(this.href);return false;

c'est vraiment de l'exagération....... celà va causer un précédent et j'imagine d'autres villes québécoises vont suivre...ca veut dire quand vous allez acheter une voiture vous allez avoir une taxe de bienvenue pour pouvoir utiliser votre véhicule dans notre belle ville(quasiment ca)

Taxe pour l'eau, le carburant, les vidanges, le transport en commun etcccccc....... bientôt va falloir payer une taxe pour se laver et utliser les toilettes? ...disont que c'est déjà fait pour certaines villes avec la taxe d'eau. Prend pas ta douche trop longtemps sa coute cher...finit les bains, les piscines, l'arrosage de piscine, les abreuvoires etccccc.......... j'exagère peut-être mais c'est la réalité en fait

Je dis ca à mon chum et il me répondre ont va acheter des bicyclettes... oin ont va aller faire la grocerie en bicyclette?... remarquez que j'habite pas Montréal heureusement. Mais je viens de penser que il va avoir une nouvelle taxe pour les bicyclettes? pour faire des pistes cyclabes?

Ça en est triste et risible...Y a pas de vision à Montréal ! Et au Québec en entier tant qu'à faire ! On a même plus les moyens d'entretenir ce qu'on a ...alors les nouveaux projets on repassera...quel marasme ! Les gens sont surtaxés...si on dit oui à une nouvelle taxe, une augmentaion d'impôt ou autre...ils ne changeront pas leur façon de gérer et dans quelques années..il y aura une autre nouvelle taxe ! Ridicule !

lemurcatta a écrit : Ça en est triste et risible...Y a pas de vision à Montréal ! Et au Québec en entier tant qu'à faire ! On a même plus les moyens d'entretenir ce qu'on a ...alors les nouveaux projets on repassera...quel marasme ! Les gens sont surtaxés...si on dit oui à une nouvelle taxe, une augmentaion d'impôt ou autre...ils ne changeront pas leur façon de gérer et dans quelques années..il y aura une autre nouvelle taxe ! Ridicule !

Tu as entièrement raison car même si on dit instaurer une nouvelle taxe pour une durée temporaire et bien tenez vous le pour dit c'est pour toujours.

en voici un exemple : source Renevu Québec http://www.revenu.gouv.qc.ca/fr/ministe ... toire.aspx" onclick="window.open(this.href);return false;

L'impôt sur le revenu des particuliers et la taxe de vente sont instaurés au Canada à partir de 1917, à titre temporaire , à cause des « dépenses extraordinaires » reliées à la Première Guerre mondiale de 1914-1918. La fin du conflit armé n'amène cependant pas leur disparition comme prévu, car la dette de guerre du Canada s'élève à 2 milliards de dollars. La crise économique de 1929 et la Seconde Guerre mondiale de 1939-1945 n'aident pas les finances canadiennes à se relever, et l'histoire des impôts « temporaires » se répète. Tous les Canadiens, y compris les Québécois, paient donc des impôts au gouvernement fédéral depuis 1917.

Une hausse de taxes limitée à 2,5 % à Montréal
30 novembre 2010 | 06h24

Les Montréalais s'en tireront finalement avec une hausse de taxes foncières de 2,5 % pour l'année 2011, selon ce qu'a appris le Journal de Montréal.

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay et le responsable des finances au comité exécutif, Alan de Sousa, confirmeront demain, lors du dépôt du budget, que la hausse des taxes foncières sera limitée à 2,5 %, ce qui est légèrement en deçà du taux d'inflation, que la Ville estime à 3,2 %, selon des données du Conference Board of Canada.

Au cours des derniers mois, le maire Tremblay a laissé entendre que la hausse de la taxe foncière pour 2011 serait équivalente au taux d'inflation.
Inflation à la hausse

Or, selon un récent rapport du Conference Board commandé par la Ville, le taux d'inflation pour la grande région de Montréal atteindra 3,2 % en 2011, a indiqué le porte-parole du comité exécutif de la Ville, Darren Becker.

«Ce sont les chiffres que nous avons pour les prévisions d'inflation à Montréal», a-t-il indiqué.

M. Becker n'a toutefois pas voulu indiquer si l'augmentation de la taxe foncière suivrait cette tendance à la hausse, prévue par le Conference Board. «Vous le saurez lors du dépôt du budget», a-t-il répondu.

Toutefois, selon nos sources, la hausse sera bel et bien de 2,5 %, comme on le prévoit depuis plusieurs mois.

Taxes de services

À cette hausse s'ajoutera cependant une augmentation de 1,2 % pour la taxe d'eau et une augmentation de 0,5 % de la taxe de voirie. Ces deux taxes de services, qui avaient été gelées en 2010, servent à financer des fonds dédiés, réservés aux travaux de voirie et à l'amélioration du réseau d'aqueduc.

On ne peut toutefois pas additionner les augmentations de ces différentes taxes, puisqu'elles s'appliquent sur des taux de taxation très différents. Par exemple, selon les arrondissements, la taxe d'eau (moins de 5 ¢ du 100 $ d'évaluation) est environ 20 fois plus petite que la taxe foncière (de 89 ¢ à 1,01 $ du 100 $ d'évaluation).

La Ville confirmera aussi demain que la taxe spéciale d'immatriculation s'élèvera à 45 $ par voiture immatriculée sur l'île de Montréal, c'est-à-dire autant dans la ville de Montréal et que les autres villes «liées», mais défusionnées.

Encore plus pour la STM

Toujours selon les informations obtenues par le Journal, la Ville de Montréal augmentera encore sa contribution au budget de la Société de transport de Montréal (STM).

Au cours des dernières années, la Ville a sans cesse augmenté cette contribution, qui est passée de 301,7 M$ en 2008 à près de 360 M$ cette année.

Les hausses à prévoir

Hausse de la taxe foncière: 2,5 %

Hausse de la taxe de voirie: 1,2 %

Hausse de la taxe d'eau: 0,5 %

Nouvelle taxe spéciale sur l'immatriculation: 45 $ par voiture

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Une pluie de taxes (David Descôteaux)
01/12/2010
Ouf… Je suis content d’être déménagé en banlieue il y a trois ans.

Montréal subit une pluie record, selon Météomédia. Les Montréalais, eux, ont subi une pluie de taxes hier. En tout, leur fardeau fiscal grimpe de 4,3 % en moyenne – qui s’ajoute à la hausse de 5,3 % en janvier dernier, rappelez-vous.

Impôt foncier, taxes sur le fonds de l’eau et des infrastructures, taxe sur les terrains de stationnement, taxe d’immatriculation de 45 $, hausse de votre carte mensuelle de Métro… Ça, c’est votre effort. L’effort de l’administration pour réduire ses dépenses? Rien. Au contraire, on va engager quelque 600 employés de plus, et augmenter les dépenses de 5 %.

Oh, j’oubliais. Il y a une vague promesse d’essayer de réduire les dépenses de 250 millions. Sans mesures concrètes, sans plan pour y arriver. Faites-nous confiance, contribuables.

Ça ressemble au dernier budget du gouvernement du Québec, vous ne trouvez pas? Tout ce qui implique de fouiller plus profond dans vos poches, c’est très concret. Noir sur blanc. Mais pour réduire les dépenses : que des promesses floues.

Réduction de dépenses : mode d’emploi

Avant de saigner davantage les Montréalais et les banlieusards avec des péages ou d’autres sources de revenus, commençons par réduire les dépenses. Sinon, on se retrouvera l’an prochain avec le même problème… et encore des taxes.

Montréal compte trop d’élus. Une centaine, contre seulement cinquante à Toronto, une ville pourtant plus populeuse. Chaque élu a une équipe autour de lui. Combien les Montréalais payent-ils en trop pour cet excès de bureaucratie?

L’organigramme de Montréal est trop lourd. Les fusions n’ont pas livré les promesses d’efficacité qu’elles promettaient. On a créé encore plus de postes payés dans les six chiffres. On se retrouve aujourd’hui avec trop de dédoublements de structures, trop de cadres, trop de dépenses inutiles.

Des mesures cosmétiques, vous dites? OK. Parlons de vraies réformes alors. Comme introduire (attention : bouchez-vous les oreilles et couchez les enfants!) la concurrence dans la livraison de services, comme le transport en commun, la collecte de déchets ou la réfection des rues.

Ça se fait à Londres, en Suède, au Danemark et aux États-Unis. Avec succès. La ville finance et encadre le service, mais des entreprises se concurrencent pour remporter des contrats d’opération d’une durée de 3-4 ans. (Vous me direz : réglons les problèmes de corruption à Montréal avant de se lancer là-dedans, et je suis bien d’accord.)

Avec cette formule, est-ce que la Société de transport de Montréal – qui a haussé les frais à ses usagers de 40 % en huit ans – aurait toujours le contrat des métros et des autobus aujourd’hui? Peut-être, mais ce serait intéressant de pouvoir le vérifier.

Un Rob Ford à Montréal?

Lentement, Montréal pave la voie à un Rob Ford. Ce nouveau maire de Toronto, un ancien coach de football qui ne mâche pas ses mots, s’est fait élire en promettant de faire le ménage dans l’administration de la ville. De réduire les dépenses, d’arrêter de diaboliser l’automobile, et de baisser les taxes des Torontois.

Si Montréal continue à taxer ses citoyens sans réduire ses dépenses, c’est ce qui va arriver d’ici 2-3 ans. D’abord, l’exode vers les banlieues va s’accentuer (les maisons sont déjà hors de prix pour les jeunes familles. Ajoutez les hausses de taxes à répétition, et bonjour la banlieue!) Ensuite, un politicien opportuniste va se pointer. Il va promettre aux Montréalais de faire le ménage à l’Hôtel de Ville, confronter le syndicat des cols bleus, et baisser les taxes.

Et vous savez quoi? Il va probablement se faire élire.

Avouez au moins que ce serait drôle. Écouter un Rob Ford jaser de parcomètres à Montréal avec le maire du Plateau, Luc Ferrandez….