LE DOMAINE BLEU

Anya a écrit :...



...

Bonne photo. Il a l'air d'un ****** * *******.

C'est ben parce qu'il s'appelle Pierre-Karl Péladeau qu'un avocat a voulu prendre cette cause et qu'un juge a accepté le l'entendre.

J'essaie d'imaginer la scène moi si le commun des mortels allait voir un avocat pour la même chose. Je suis à peu près sûre qu'on se ferait retourner de bord pis l'avocat ferait des yeux comme ça .

C'est de l'enfantillage. Moi à la place de Julie Snyder je ne serais pas outrée que mon mari se soit fait traiter de voyou, mais je serais extrêmement gênée de me retrouver à la cour pour faire semblant que je trouve ça ben ben grave. Ils devaient vouloir se payer un trip d'adrénaline, pis sont trop pissous pour faire du bungee.

Ce qui m'a accroché dans un des articles que Skarhet a mis ici, c'est le compte rendu du témoignage de PKP. D'après l'article, quand il a appris la nouvelle, il était à Toronto et sur le coup, ça ne lui a pas semblé si pire que ça. C'est seulement une fois de retour à Montréal, et après avoir parlé avec sa conjointe, qu'il a soudainement trouvé ça épouvantable.

Ça me donne l'impression que c'est sa conjointe qui l'a motivé à poursuivre. Ce n'est bien sûr que mon impression en lisant les comptes rendus et j'ai sûrement tort.

Un vrai cirque et on paie pour ca, ca m'écoeure pas mal.

En plus.... le Titre de la revue que le juge condamne: " L'amour dans l'adversité" ...

On peux-tu..... faut pas avoir eu ben de misère dans la vie pour qualifié adversité cette foutaise.... m'enfin....

Je me demande, cette femme Julie Snyder, elle a sûreméent des amis? Y'a personne qui lui dit le ridicule de cette poursuite? Ou est-ce comme le couple Angelil/Dion et personne n'ose les contredire?

Je pense que oui, un juge accepterait la poursuite si c'était Monsieur ou Madame tout le monde, c'est juste qu'à part un millionnaire, y'a personne qui a les moyens de se payer un avocat pour une poursuite futile qui a pour seul but d'intimider toute personne qui oserait parler contre le roi PKP dans le futur.

Malike a écrit : Un vrai cirque et on paie pour ca, ca m'écoeure pas mal.

En plus .. on ne sait trop peut etre payons nous aussi l'avocat du monsieur de Radio Canada puisque c'est une société d'état.... et pendant ce temps pas le temps pour des proces pour des criminels dangeureux...

lucide a écrit : [...]



En plus .. on ne sait trop peut etre payons nous aussi l'avocat du monsieur de Radio Canada puisque c'est une société d'état.... et pendant ce temps pas le temps pour des proces pour des criminels dangeureux...

C'est clair que c'est nous tous qui payons pour les avocats qui représentent Radio-Can..... si ce n'est pas directement, ce sont les assurances en responsabilité civile que RC paye pour ce genre de poursuite.

Julie. S. s'en mêle en plus, j'trouve que ça fait comme si c'étais elle qui mène . C'correct, on le sais que c'Est ton mari, le père de tes enfants pis l'homme que t'aime. Elle avait quoi à prouver à qui en faisant ça!? ...

Justice
La récusation du juge Larouche exigée
Mise à jour : 26/11/2010 09h57

Véritable bombe au procès opposant le grand patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, au vice-président de Radio-Canada, Sylvain Lafrance.

Ce matin, les avocats de Quebecor ont demandé la récusation du juge Claude Larouche au palais de justice de Montréal. Ils reprochent au magistrat d'avoir refusé de suspendre le procès le temps que l'avocat principal de Pierre Karl Péladeau, Me James Woods, assiste aux funérailles de sa soeur, décédée mardi dernier.

Ces funérailles auront lieu samedi, à 700 kilomètres au nord de Toronto. Me Woods a demandé au juge Larouche d'ajourner le procès jusqu'à lundi, mais ce dernier a refusé en disant qu'il ne s'agissait pas d'une raison suffisante. Selon lui, le deuxième avocat représentant M. Péladeau peut continuer à siéger en son absence.

Le juge refuse de suspendre le procès pour permettre à l'avocat principal de Quebecor d'assister aux funérailles de sa soeur.

La journée d'aujourd'hui est la 13e de ce procès et devait possiblement être la dernière.

Ce n'est pas la première fois que les avocats de Quebecor trouvent inhabituel le comportement du juge. Plus tôt cette semaine, ce dernier avait exhibé deux magazines consacrant leur une à M. Péladeau, L’actualité et La Semaine, en laissant insinuer que le président et chef de la direction de Quebecor se servait d'eux pour soigner son image publique. Or ces deux magazines sont des concurrents directs de ceux appartenant à Quebecor.

Pierre Karl Péladeau réclame 700 000$ à Sylvain Lafrance (photo de droite), la SRC et son ex-président, Robert Rabinovitch, pour des paroles qu’il juge diffamatoires.

Dans une entrevue accordée au journal Le Devoir le 31 janvier 2007, M. Lafrance avait vertement critiqué la décision de Quebecor de suspendre ses paiements mensuels au Fonds canadien de la télévision (FCT).

Il avait alors déclaré: «Ce gars-là (Pierre Karl Péladeau) se promène comme un voyou et il est en train de faire dérailler un des systèmes télévisuels qui a le plus de succès dans le monde». Il avait par la suite réitéré ses propos dans d’autres entrevues diffusées à l’antenne de la Première chaîne et de RDI.

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Perso, je suis souvent surpris par l'attitude des juges qui se prennent pour des "kings", et qui se permettent des commentaires, parfois pas toujours réfléchis. L'histoire des 2 revues qui sont même pas de Québécor, c'était pas fort.

Là, il dit que les funérailles de la soeur de l'avocat, c'est pas une raison suffisante? Il me semble que tout être humain a droit d'assister aux funérailles des membres proches de sa famille; c'est pas le grand-père du cousin de la belle-soeur.

C'est dommage parce que ça donne des munitions à Québécor tout ça pour faire continuer le cirque.

Perso, je pense plus que la juge trouve cette cause si ridicule qu'il ne croit pas pertinent que 2 avocats soient nécessaire au déroulement du dossier pareil..... c'est ben plate, mais je ne peux pas avoir une fraction de seconde de compassion pour cette cause.... ça m'horripile...

Ca a beau être une poursuite futile, à partir du moment que la Cour l'accepte et que le procès a lieu, il me semble qu'il faut la traiter avec sérieux comme toute autre poursuite.

Que le juge voit une conspiration dans des magasines qui sont concurrents à Québécor, c'est montrer un parti pris évident envers le plaignant.

La meilleure façon de dégonfler Péladeau, c'est de démontrer le ridicule de sa poursuite en toute neutralité. A partir du moment que le juge montre un biais, ça ne fait que renforcer la position de victime que Péladeau s'est donné.

Pour l'histoire des funérailles de la soeur, pas fort non plus! On n'en est pas à quelques journées près.

Chico_Fan a écrit : Ca a beau être une poursuite futile, à partir du moment que la Cour l'accepte et que le procès a lieu, il me semble qu'il faut la traiter avec sérieux comme toute autre poursuite.

Que le juge voit une conspiration dans des magasines qui sont concurrents à Québécor, c'est montrer un parti pris évident envers le plaignant.

La meilleure façon de dégonfler Péladeau, c'est de démontrer le ridicule de sa poursuite en toute neutralité. A partir du moment que le juge montre un biais, ça ne fait que renforcer la position de victime que Péladeau s'est donné.

Pour l'histoire des funérailles de la soeur, pas fort non plus! On n'en est pas à quelques journées près.

Je suis en accord avec ce point... je sais bien que tu as raison..... bon, selon le juge, aucun de ses collègues voulaient entendre la cause.....

Il se doit d'être neutre effectivement....... mais ça ne doit pas être facile.... quand généralement, tu juges des meurtriers, des voleurs, des batteurs de femme et des violeurs d'enfants... et que là tu te retrouves devant un milliardaire pas content parce que son rivale l'a traité de voyou à la télé et qu'il a du temps et de l'argent à perdre à aller en cours pour ça....

Mais bon, il devrait montrer plus de neutralité, c'est certain.... mais j'ai pas de pitié... c'est plate de même...

Chico_Fan a écrit : Ca a beau être une poursuite futile, à partir du moment que la Cour l'accepte et que le procès a lieu, il me semble qu'il faut la traiter avec sérieux comme toute autre poursuite.

Que le juge voit une conspiration dans des magasines qui sont concurrents à Québécor, c'est montrer un parti pris évident envers le plaignant.

La meilleure façon de dégonfler Péladeau, c'est de démontrer le ridicule de sa poursuite en toute neutralité. A partir du moment que le juge montre un biais, ça ne fait que renforcer la position de victime que Péladeau s'est donné.

Pour l'histoire des funérailles de la soeur, pas fort non plus! On n'en est pas à quelques journées près.

« ...L'affaire a culminé à la fin de la journée, jeudi, quand Me James Woods, avocat principal de PKP, a demandé au juge de suspendre l'audience vendredi, afin de la remettre à lundi. Le juge a refusé, même après que Me Woods lui ait dit qu'il faisait cette demande parce que sa soeur était morte, et qu'il devait assister aux funérailles, en Ontario, à plusieurs centaines de kilomètres de distance. Le juge a rétorqué que «l'acolyte» de Me Woods, soit Me Richard Vachon, pouvait très bien poursuivre en son absence.

Hier matin, Me Woods était absent, mais les avocats de PKP ont présenté une requête pour demander la récusation du juge Larouche. Ils allèguent que le juge a instauré un «climat d'intimidation» à leur égard, et disent douter de la capacité du magistrat à traiter adéquatement de cette cause. Celle-ci était pratiquement terminée. De fait, on en était à la fin des plaidoiries. Les avocats de PKP avaient fini les leurs, et Me Julie Chenette, de Radio-Canada, achevait la sienne. Restait tout de même un droit de réplique.

«Me faire changer d'idée»

Ce matin, le juge Larouche s'est retiré dans son bureau pour lire la requête, puis il est revenu dans la salle. «Hier, j'ai refusé une demande de remise, j'ai expliqué pourquoi. On est venu me courir après jusque dans mon bureau», a dit le juge, manifestement indisposé. Il a dit qu'il ne voulait pas d'avocats dans son bureau. «À la rigueur je peux les voir dans le corridor», a-t-il dit. Le juge s'est plaint d'avoir été harcelé par Me Woods, qui voulait le faire changer d'idée pour la remise.

«J'étais perturbé qu'on me coure après pour me faire changer d'idée», a-t-il ajouté, avant d'ajourner l'audition de la requête à lundi.

En sortant de la salle d'audience, Me Julie Chenette, a dit que c'était un incident très inhabituel, et que la situation était «très délicate.»

«On déplore beaucoup la tournure des événements, a pour sa part indiqué Serge Sasseville, porte-parole de Quebecor. On n'a plus le choix depuis sa décision de rejeter la requête de notre avocat principal qui a demandé la permission de se rendre aux funérailles de sa soeur.» M. Sasseville a ajouté qu'ils allaient amender leur requête avec les derniers propos du juge au sujet du «harcèlement» dont il aurait été la cible... »

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Ce procès m'écoeure au plus haut point! On gaspille l'argent des contribuables et le temps à la cour d'un juge, d'avocats, greffiers, etc. pour une stupide guéguerre d'égo d'un imbécile qui a malheureusement les moyens de se lancer dans un tel gaspillage! Triste, inutile et enrageant!

Chico_Fan a écrit : Perso, je suis souvent surpris par l'attitude des juges qui se prennent pour des "kings", et qui se permettent des commentaires, parfois pas toujours réfléchis. L'histoire des 2 revues qui sont même pas de Québécor, c'était pas fort.

Là, il dit que les funérailles de la soeur de l'avocat, c'est pas une raison suffisante? Il me semble que tout être humain a droit d'assister aux funérailles des membres proches de sa famille; c'est pas le grand-père du cousin de la belle-soeur.

C'est dommage parce que ça donne des munitions à Québécor tout ça pour faire continuer le cirque.

En fait c'est pas qu'il refusait à l'avocat d'assister aux funérailles de sa soeur, mais il ne voulait pas remettre la journée d'audience pour ça. Comme il y a au moins 2 avocats de Québécor qui s'occupent de la cause ensemble, il disait à l'avocat que son collègue pouvait bien être une journée seul pendant qu'il était aux funérailles.

Publié le 29 novembre 2010 à 11h05 | Mis à jour à 12h00
Procès PKP: le juge refuse de se récuser
Christiane Desjardins
La Presse

Bien que les avocats de PKP estiment que le juge Claude Larouche doit se récuser parce qu'il a démontré de la partialité, et fait des commentaires diffamatoires à leur égar, celui-ci refuse d'obtempérer. Le juge Larouche persiste et signe: il se dit impartial.

Le procès est ainsi suspendu et la cause sera portée en appel par les avocats de Pierre Karl Péladeau.

Plus de détails à venir.

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Publié le 29 novembre 2010 à 00h00 | Mis à jour à 00h00
Procès PKP-Lafrance: une disgrâce
Yves Boisvert
La Presse

Consacrer deux semaines du précieux temps de la Cour supérieure à déterminer ce que «voyou» veut dire et si c'est un mot qui fait de la peine, c'est déjà une aberration.

N'y a-t-il pas un problème de délais devant nos tribunaux, ne voyez-vous pas tous ces gens qui font la queue pour obtenir justice? Pendant ce temps, dans le procès PKP-Lafrance, on entend un éminent linguiste deviser sur la place des mots dans une phrase.

Je laisse pour l'instant le fond de l'affaire de côté, en attendant qu'un jugement soit rendu dans cette poursuite en diffamation de Pierre Karl Péladeau contre Sylvain Lafrance. Je m'intéresse à la manière.

Le juge Claude Larouche, qui préside cette affaire hautement médiatique d'une façon chaotique, fait honte à toute la magistrature. Les avocats de Pierre Karl Péladeau ont bien raison de s'indigner.

Au départ, le juge Larouche a signifié sans gêne que ses collègues juges n'avaient pas voulu entendre ce procès et que l'affaire lui était tombée dessus, faute de volontaire. Ça commence bien!

Il a commencé par des commentaires et des observations intempestives, a rabroué PKP quant à ses opinions sur les subventions à Radio-Canada. «En quoi ça vous dérange, vous? Vous ne voulez pas qu'on lui en donne du tout?»

D'après les journalistes présents, c'était dit sur un ton plutôt impatient. Rien pour demander à un juge de se récuser, mais une petite saute d'humeur inutile et malvenue. Il y en a qui ne peuvent pas s'empêcher de penser tout haut.

Puis, la semaine dernière, voici le juge qui arrive en salle d'audience en citant la une de deux magazines où apparaît Pierre Karl Péladeau - L'actualité et La Semaine.

Et le juge de reprocher à M. Péladeau d'avoir utilisé son influence pour y figurer. Apparemment, pour le juge Larouche, tous les magazines qu'on trouve près de la caisse au IGA appartiennent à PKP...

Même si ces magazines avaient appartenu à PKP, on voit mal en quoi cela aurait été pertinent. Il pourrait bien redorer son image à son goût, quel rapport avec la question de savoir si la phrase prononcée par Sylvain Lafrance en 2007 est diffamatoire?

Mais à cause de cette enquête maison du magistrat, il a fallu faire venir les éditeurs de ces périodiques pour expliquer les réalités de la vie au juge Larouche. L'actualité appartient à Rogers, La Semaine à Claude J. Charron, et il n'y a pas beaucoup d'amitié entre ces gens-là et PKP...

Depuis quand un juge se mêle-t-il d'introduire de la preuve de son propre chef dans un procès? Et sans rien vérifier, le voici qui accuse le demandeur? Ce jour-là, le juge Larouche s'est discrédité définitivement.

Comme si ce n'était pas assez, l'avocat principal de M. Péladeau, James Woods, a perdu sa soeur jeudi dernier. Il a demandé qu'on reporte la cause à ce matin, parce qu'il doit s'occuper des funérailles. Une demande tout ce qu'il y a de plus correct, que n'importe quel juge aurait acceptée. Mais le juge Larouche l'a refusée. Que la cause continue avec le collègue de Me Woods, a-t-il dit.

Certes, la cause est presque finie, il ne reste que la fin de la plaidoirie de Sylvain Lafrance et, peut-être, une réplique de PKP. Mais M. Péladeau a le droit d'être représenté par son avocat jusqu'à la fin - sans rien enlever à celui qui l'assiste, James Woods est un des plaideurs les plus réputés en ville. Finalement, il a accepté la remise, mais non sans manifester sa mauvaise humeur.

Il ne manque pourtant pas de juges qualifiés à la Cour supérieure pour entendre ce procès. Une cause parmi les plus simples, en plus, où on ne réinventera pas le droit. Il n'y a pas tant de causes civiles suivies par les médias dans une année (on couvre essentiellement les jugements, rarement les audiences, contrairement aux affaires criminelles). Est-ce trop demander au juge en chef qu'il trouve un juge montrable à la télévision quand c'est le cas?

Le juge Larouche doit dire ce matin s'il se récuse, comme le demande l'avocat de Pierre Karl Péladeau. On devine que c'est une demande très délicate à faire, qui ne fait pas très plaisir aux juges, surtout si elle arrive à la toute fin du procès.

Alors, si le juge accorde la requête, il faudra tout reprendre devant un autre juge? Et s'il ne se récuse pas et qu'il finit d'entendre la cause (aujourd'hui, probablement), que dira la Cour d'appel?

Dans une équipe de hockey, le coach connaît ses joueurs. Dans une cour, le juge en chef connaît ses juges. On a envoyé Georges Laraque pour les tirs de barrage. Pas une bonne idée.

Le plus ironique, c'est que cette affaire arrive au moment où cette cour n'a peut-être jamais été aussi obsédée de compétence, d'organisation, d'efficacité, si soucieuse de gérer les dossiers rigoureusement, de réduire les délais.

Voilà qui, au contraire, nous fait reculer dans un folklore judiciaire qu'on croyait révolu.

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Publié le 01 décembre 2010 à 09h56 | Mis à jour à 12h29
PKP sera convoqué en commission parlementaire

Tommy Chouinard
La Presse

(Québec) Le patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, sera convoqué à une commission parlementaire à Québec qui portera sur le lock-out au Journal de Montréal et sur les dispositions antibriseur de grève du Code du travail.

Le président de la commission de l'économie et du travail, le député libéral François Ouimet, et le whip en chef du gouvernement, Pierre Moreau, ont confirmé l'information cet avant-midi. M. Moreau a indiqué que la convocation qui sera envoyée à M. Péladeau prendra la forme d'une «invitation» qui n'obligerait pas, d'un point de vue légal, le patron de Quebecor à se présenter en commission parlementaire. «J'estime qu'il serait bien mal vu, bien mal venu pour une partie invitée de refuser de se présenter. Les parlementaires en tireraient certainement des conclusions», a affirmé M. Moreau.

MM Ouimet et Moreau trouvent important d'entendre M. Péladeau au même titre que le syndicat qui représente les employés en lock-out depuis le 24 janvier 2009.

Ce matin, par voie de communiqué, les sept députés libéraux membres de la commission de l'économie et du travail ont manifesté leurs «inquiétudes» quant à la durée du conflit, le plus long de l'histoire de la presse écrite au Québec. Ils veulent «se pencher sur les dispositions antibriseur de grève du Code du travail, dans le contexte actuel des médias de l'information, sur leur efficacité, que plusieurs remettent en question».

Lors d'une réunion qui s'est tenue mardi soir, ils ont fait le point sur les deux pétitions déposées le 25 novembre dernier, qui portent sur le conflit de travail au Journal de Montréal et sur la modernisation des dispositions antibriseur de grève.

«Les députés libéraux croient que le temps est maintenant venu d'entendre les pétitionnaires qui veulent parler du rapport de force entre les travailleurs et l'employeur, qu'ils jugent déséquilibré», peut-on lire dans leur communiqué.

Ils veulent que la commission se donne un mandat d'initiative portant sur ce dossier. On s'attend à ce que l'opposition donne son appui. La commission parlementaire se tiendrait en janvier.

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