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Re: Le botox chez les artistes

Publié : ven. nov. 26, 2010 10:03 pm
par NainDeJardin
Perso, j'ai rien contre un peu de botox ou la chirurgie esthétique si c'est fait de façon subtile... Tsé, Éric Salvail a environ 40 ans et il est complètement figé; je doute que ça serait pire s'il avait quelques rides... :gla:

Quant à Anne-Marie Losique, c'est un des pires cas au Québec... La fille était ordinaire avant toutes ses chirurgies mais là, elle a l'air d'une mutante... :gluk: J'peux pas croire qu'elle se trouve belle avec son look de Chrystal dans le Coeur a ses raisons... :gla: C'est vraiment triste de voir une fille brillante (pour être productrice d'autant d'émissions, c'est sûrement pas une tarte) se faire défigurer pour respecter les dictats de la mode... :/

Re: Le botox chez les artistes

Publié : ven. nov. 26, 2010 10:57 pm
par ChEw
NainDeJardin a écrit : Perso, j'ai rien contre un peu de botox ou la chirurgie esthétique si c'est fait de façon subtile... Tsé, Éric Salvail a environ 40 ans et il est complètement figé; je doute que ça serait pire s'il avait quelques rides... :gla:

Quant à Anne-Marie Losique, c'est un des pires cas au Québec... La fille était ordinaire avant toutes ses chirurgies mais là, elle a l'air d'une mutante... :gluk: J'peux pas croire qu'elle se trouve belle avec son look de Chrystal dans le Coeur a ses raisons... :gla: C'est vraiment triste de voir une fille brillante (pour être productrice d'autant d'émissions, c'est sûrement pas une tarte) se faire défigurer pour respecter les dictats de la mode... :/
Je suis daccord. C'Étais pas un pétard, mais elle avait un visage ''normal'' ... Plus maintenant !!! :lol:

Re: Le botox chez les artistes

Publié : sam. nov. 27, 2010 8:59 am
par Malike
bestiole78 a écrit : [...]

Tout simplement que lorsque la peau va pendre et rider, ça va donner de drôles de résultats! Ce n'est peut-être pas de la chirurgie esthétique mais ça reste tout de même le même principe: l'altération de l'apparence et disons que c'est définitif alors imaginez sur une peau de 80ans... :sarcastic:
C'est qu'on parle d'injection de botox ici et de chirurgies esthétiques, pas de l'effet normal du passage du temps sur la peau. :sarcastic: Qu'elle soit colorée ou non elle va se rider et pendre quand même si c'est qui doit arriver. Moi j'en ai un qui a "survécu" à une grossesse, il n'est pas devenu laid ni rien de drôle. ;) Aussi j'en ai déjà vu de vieux tatouages et non ca ne donne pas de drôles de résultats comme tu dis, c'est la peau un peu ridée point c'est tout comme sur n'importe quelle personne plus âgée, c'est pas plus laid, pas plus beau, c'est juste l'âge. Je pense que tu conclus des choses dans un domaine que tu ne connais pas.

Re: Le botox chez les artistes

Publié : sam. nov. 27, 2010 9:44 am
par Chico_Fan
C'était à prévoir qu'AML abuse de la chirurgie et du botox, vu qu'elle est dans un univers fake "Los Angelesien", "parishiltonien" de superficialité et de sexualité cheap. Ca fitte tout à fait avec le "personnage".

Est-ce qu'elle se trouve "belle" quand elle se regarde dans un miroir. Oui, probablement. J'ai l'impression que les stars ne sont pas capables de prendre une distance face à leur image et ne voient que les rides, ou n'importe quoi d'autre qui symbolise la vieillesse. Donc un visage plastifié est "beau" à leur yeux. Enfin, je pense. Sinon j'ai du mal à expliquer pourquoi Salvail et tous les autres se lissent la face; ils ne le feraient pas s'ils trouvaient ça pas beau.

Re: Le botox chez les artistes

Publié : sam. nov. 27, 2010 3:06 pm
par bestiole78
Malike a écrit : [...]


C'est qu'on parle d'injection de botox ici et de chirurgies esthétiques, pas de l'effet normal du passage du temps sur la peau. :sarcastic: Qu'elle soit colorée ou non elle va se rider et pendre quand même si c'est qui doit arriver. Moi j'en ai un qui a "survécu" à une grossesse, il n'est pas devenu laid ni rien de drôle. ;) Aussi j'en ai déjà vu de vieux tatouages et non ca ne donne pas de drôles de résultats comme tu dis, c'est la peau un peu ridée point c'est tout comme sur n'importe quelle personne plus âgée, c'est pas plus laid, pas plus beau, c'est juste l'âge. Je pense que tu conclus des choses dans un domaine que tu ne connais pas.
Moi je crois seulement qu'elle a dévelopé sur un sujet qui peut sembler connexe au sujet principal..désolée de l'avoir compris ainsi et personne à ma connaissance n'a semblé offusqué de cela..je trouve qu'il y a des moments ou tu sembles te sentir concerné et que tu t'en choque, s'en vouloir te manquer de respct, oui c'est un sujet sur le botox mais si certaines personnes veulent développer sur l'esthétisme en général je ne vois pas où est le problème..je crois qu'il serait bien de demeurer un peu tempérée :sarcastic:

Re: Le botox chez les artistes

Publié : sam. nov. 27, 2010 3:34 pm
par Malike
bestiole78 a écrit : [...]

Moi je crois seulement qu'elle a dévelopé sur un sujet qui peut sembler connexe au sujet principal..désolée de l'avoir compris ainsi et personne à ma connaissance n'a semblé offusqué de cela..je trouve qu'il y a des moments ou tu sembles te sentir concerné et que tu t'en choque, s'en vouloir te manquer de respct, oui c'est un sujet sur le botox mais si certaines personnes veulent développer sur l'esthétisme en général je ne vois pas où est le problème..je crois qu'il serait bien de demeurer un peu tempérée :sarcastic:
Merci pour le conseil mais je pense que comme n'importe qui ici j'ai le droit de réagir à ce que je lis, puis je ne vois pas où j'ai semblée choquée. ;) J'ai trouvé le commentaire non pertinent et oui ca m'interpelle un peu puisque j'en ai des tatouages. Faaque c'est ca qui est ca.

Re: Le botox chez les artistes

Publié : sam. nov. 27, 2010 5:29 pm
par ChEw
Malike a écrit : [...]


C'est qu'on parle d'injection de botox ici et de chirurgies esthétiques, pas de l'effet normal du passage du temps sur la peau. :sarcastic: Qu'elle soit colorée ou non elle va se rider et pendre quand même si c'est qui doit arriver. Moi j'en ai un qui a "survécu" à une grossesse, il n'est pas devenu laid ni rien de drôle. ;) Aussi j'en ai déjà vu de vieux tatouages et non ca ne donne pas de drôles de résultats comme tu dis, c'est la peau un peu ridée point c'est tout comme sur n'importe quelle personne plus âgée, c'est pas plus laid, pas plus beau, c'est juste l'âge. Je pense que tu conclus des choses dans un domaine que tu ne connais pas.
Disons que c'est simplement une pensée populaire qui fait rire, de dire que les tatouages ratatinent et deviennent parfois étrange suite aux déformations...Je ne crois pas qu'elle aie voulu affirmer quoi que ce soit de façon sérieuse....;)

Re: Le botox chez les artistes

Publié : mar. déc. 14, 2010 12:17 pm
par Anya
Publié le 14 décembre 2010 à 05h00 | Mis à jour à 07h17
Les monologues du plastique

Image

Sylvie St-Jacques
La Presse

Nina Arsenault possède la somme des attributs requis pour rendre vertes de jalousie toutes les filles ordinairement constituées. Des jambes fines et interminables, une crinière de lionne, une silhouette exquise, des lèvres d'Angelina Jolie, une voix sensuelle...

Mais contrairement à la moyenne de ses frangines qui fréquentent le gym en dilettante, se contentent d'une épilation minimale et d'une séance de Botox les jours de fête, mademoiselle Arsenault a consacré à sa métamorphose extrême une énergie qui fait passer Madonna pour une grano négligée. Pour devenir une Geisha occidentale, cette artiste de performance est passée 61 fois sous le bistouri, transformation qu'elle relate dans The Silicone Diaries (qui prend l'affiche du Théâtre La Chapelle à compter de ce soir).

Détail: avant de devenir un incroyable pétard, Nina Arsenault était un mec malheureux au physique ingrat.


«Je n'ai pas eu la chance d'être une beauté naturelle», lâche en toute simplicité ce transsexuel de 36 ans, qui s'est fait un nom en écrivant des chroniques dans le magazine Fab, en apparaissant à la télé canadienne-anglaise et en se donnant en spectacle dans plusieurs festivals queer du ROC.

«Quand j'étais petite, comme la majorité des autres fillettes, Barbie était à mes yeux la plus belle fille du monde. J'adorais les poupées. Plus tard, dans les années 70, j'ai commencé à idéaliser les images pornographiques, les filles dans le Penthouse...» évoque en entrevue celle qui conserve une douce nostalgie des premières années de sa vie passée dans un parc de maisons mobiles de Beamsville, en Ontario.

Nina Arsenault était intimement convaincue d'être un garçon dans un corps de fille, dès l'âge de 3 ans. «J'avais tout en commun avec les filles et rien avec les petits gars de mon quartier.»

Parce qu'elle le méritait bien

Dans The Silicone Diaries, autoportrait théâtral qu'elle a joué à guichets fermés à Toronto, Nina Arsenault raconte sept des aventures les plus singulières de son voyage dans le monde de la chirurgie esthétique. «Je parle notamment de ma vision profonde de ce que cela signifie d'être une fille, je relate aussi mes péripéties dans l'industrie du sexe, puisque j'ai payé mes opérations en travaillant comme webcam girl.»

Or, Nina Arsenault souhaite surtout parler de sa recherche d'harmonie visuelle, dans une paradoxale époque où triomphe le culte de l'apparence, mais où il est considéré comme «superficiel» de vénérer la beauté.

«Je pense qu'il existe des gens à l'esprit très fermé, dans notre monde, qui refusent de croire que la beauté a une portée artistique. Mais quand on s'intéresse à l'histoire ancienne, aux Grecs, aux Égyptiens, aux Aztèques, on constate que l'être humain a toujours été fasciné par la beauté sous toutes ses formes. Associer l'esthétique à la superficialité, à mon avis, est une façon de punir les femmes.»

Artiste dans l'âme, Nina Arsenault a fait de ses transformations physiques le sujet de son oeuvre. «Je pense que mon idéal était de ressembler à une photo de femme.»

En modifiant la courbe de ses hanches, en faisant affiner sa taille, en se dotant d'une poitrine en silicone et en se fardant de beaucoup de maquillage, elle a atteint un point d'extrême féminité. Et à travers son voyage au coeur de la beauté, Nina Arsenault a toujours entretenu un journal où elle s'épanchait sur sa longue traversée vers la beauté idéale.

Est-elle plus heureuse aujourd'hui?

«En définitive, oui. À mes débuts, comme transsexuel, j'ai vécu beaucoup de discrimination, on se moquait de moi dans la rue. Mais au fil des interventions chirurgicales, je suis devenue de plus en plus féminine et ces incidents humiliants arrivaient moins souvent. En devenant plus attirante, j'ai commencé à fréquenter des hommes, à être plus à l'aise sexuellement...»

À compter de ce soir, Nina Arsenault offre en solo au public montréalais le récit de son périple vers son nouveau corps. Barbie peut aller se rhabiller.

http://www.cyberpresse.ca/arts/spectacl ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Le botox chez les artistes

Publié : mar. déc. 14, 2010 12:20 pm
par Anya
Publié le 14 décembre 2010 à 07h14 | Mis à jour à 07h14
La coquetterie: le dernier des luxes

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Sylvie St-Jacques
La Presse

En septembre dernier, le quotidien britannique The Guardian a annoncé dans ses pages Life and Style que ceux qui soumettent leurs corps à la chirurgie esthétique ne sont désormais plus marginaux. «À une certaine époque, une célébrité qui passait sous le bistouri faisait les manchettes. Mais en 2010, plus personne ne bat une paupière botoxée pour ça puisque la chirurgie esthétique est devenue la norme.» Dans un monde où la norme est d'être jeune (en âge ou en apparence), d'avoir la peau lisse, un corps de gymnaste et des vêtements griffés, que reste-t-il de la coquetterie?

Mariette Julien, docteure en communication et professeure à l'École supérieure de mode de Montréal, s'intéresse à tous les phénomènes de mode. Elle soutient que, dans notre société occidentale polarisée entre le style sport décontracté et l'allure ultraféminine (voire «hypersexuelle»), la bonne vieille coquetterie d'antan s'éteint.

«Nous vivons dans un monde où la volonté d'atteindre des rapports plus égalitaires se traduit dans une mode sportive que l'on porte dans toutes les occasions. Même dans les soirées chic, on peut porter un beau jean avec un veston, alors qu'autrefois une femme pouvait se changer jusqu'à cinq, six fois dans la même journée. Aujourd'hui, on ne fait plus ça: on adapte sa tenue pour le cocktail du soir avec un foulard ou un bijou.»

Notre époque, poursuit Mariette Julien, est celle où la femme expose le plus son anatomie. «Après le look austère des années 80 est apparue la mode des sous-vêtements et des nombrils à l'air, qui s'est poursuivie dans les années 2000. Aujourd'hui, je vois mes nièces et mes élèves changer souvent de look, expérimenter. Cela crée une nouvelle forme de coquetterie fondée sur un désir constant de séduction.»

Coquetterie internationale

La coquetterie n'est pas la même à Westmount que dans les bars du centre-ville ou à Parc-Extension. Carla Beauvais, rédactrice en chef du magazine féminin Souche (qui s'adresse aux Québécoises de diverses origines ethniques), fait état de la dimension culturelle de cet art de vivre apparu bien avant l'invention du string, de la métamorphose extrême et du power shopping.

Dans sa communauté (haïtienne), toutes les occasions sont bonnes pour revêtir ses plus beaux vêtements, souligne Carla Beauvais.

«Les Haïtiens s'habillent pour n'importe quel événement, dit la jeune femme. Qu'il s'agisse d'un bal, d'une soirée cocktail, d'un mariage, il est de la plus grande importance pour un Haïtien d'être beau et de bien paraître.» Elle ajoute que, dans la culture haïtienne, on ne peut jamais être «trop habillé». Après les muses sexy comme Naomi Campbell, Halle Berry et Beyoncé, les coquettes haïtiennes vénèrent désormais Michelle Obama comme symbole ultime de classe.

«Elle incarne force et détermination, les attributs de la femme haïtienne», soutient Carla Beauvais, qui admet que ses congénères et elle s'amusent parfois (gentiment) de la décontraction québécoise en matière d'habillement. «On le fait de façon humoristique, pas pour dénigrer. C'est juste qu'on trouve ça «différent». Par exemple, on ne comprend pas comment, dans les mariages québécois, les hommes peuvent arriver en jean et certaines femmes en sandales et robe fleurie.»

En septembre dernier, Souche a publié un article signé Takwa Souissi sur la «coquetterie du voile». «Même si elle est voilée, la femme aime se sentir belle. Dans les occasions spéciales, elle en profite pour être un peu plus extravagante», y explique Elsy Freiche, jeune Québécoise d'origine libanaise qui affectionne les hijabs colorés et ornés de bijoux scintillants.

Les habits du dimanche

Carla Beauvais raconte avec un amusement attendri une situation vécue lors d'un voyage en Haïti en 2007. Cette anecdote témoigne selon elle de la coquetterie et de la dignité que l'on remarque souvent chez les moins nantis.

«J'étais à Léogâne, dans une plaine où vivent des gens qui n'ont ni électricité ni eau courante. Au moment où j'ai sorti mon appareil photo, tout le monde est allé se changer. Les femmes sont revenues avec leurs chapeaux et leurs plus belles robes. C'était pour ces gens un événement de se faire prendre en photo et il était de la plus grande importance de bien paraître.»

Mais dans le contexte occidental actuel, où l'on s'exhibe en photo quotidiennement (sur Facebook ou ailleurs), la coquetterie est passée en mode «exhibitionnisme». Et idéalement, les coquettes ont l'épiderme lisse, la fesse ferme et le ventre plat. Mariette Julien explique que, «dans une société comme la nôtre, où la mode est hypersexualisée, il faut forcer le désir. Dans les pubs de produits de beauté ou de vêtements, il faut que la femme annonce le plaisir sexuel. Cela a changé les règles de la coquetterie.»

La blogueuse et créatrice de bijoux Julia Vallelunga (http://www.alamodemontreal.com" onclick="window.open(this.href);return false;) a assisté à de nombreux mariages où, origines italiennes obligent, brille la coquetterie.

«Mes cousines sont toutes très coquettes. Et j'ai vu ma mère tellement souvent en talons hauts! Ma grand-mère et elle ne sortent jamais sans rouge à lèvres. Pour elles, c'est naturel», raconte la jeune femme, qui se dit inspirée par la coquetterie des années 50 pour la création de ses bijoux.

Julia Vallelunga milite d'ailleurs pour le retour d'une coquetterie bon chic, bon genre que n'aurait pas reniée sa propre grand-mère italienne (qui a porté du noir pendant 20 ans après la mort de son mari).

«Récemment, une designer et moi nous sommes demandé à quoi nous ressemblerons quand nous serons âgées. Quand j'étais adolescente, la mode était aux Doc Martens (que je n'aurais jamais osé porter devant ma grand-mère). Mais je regarde les jeunes filles, aujourd'hui, et je les trouve vraiment coquettes et bien habillées.»

http://www.cyberpresse.ca/vivre/mode/be ... ticle_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Le botox chez les artistes

Publié : mar. déc. 14, 2010 4:32 pm
par Moumousse
Anya a écrit : Publié le 14 décembre 2010 à 05h00 | Mis à jour à 07h17
Les monologues du plastique

Image

Sylvie St-Jacques
La Presse

Nina Arsenault possède la somme des attributs requis pour rendre vertes de jalousie toutes les filles ordinairement constituées. Des jambes fines et interminables, une crinière de lionne, une silhouette exquise, des lèvres d'Angelina Jolie, une voix sensuelle...

Mais contrairement à la moyenne de ses frangines qui fréquentent le gym en dilettante, se contentent d'une épilation minimale et d'une séance de Botox les jours de fête, mademoiselle Arsenault a consacré à sa métamorphose extrême une énergie qui fait passer Madonna pour une grano négligée. Pour devenir une Geisha occidentale, cette artiste de performance est passée 61 fois sous le bistouri, transformation qu'elle relate dans The Silicone Diaries (qui prend l'affiche du Théâtre La Chapelle à compter de ce soir).

Détail: avant de devenir un incroyable pétard, Nina Arsenault était un mec malheureux au physique ingrat.


«Je n'ai pas eu la chance d'être une beauté naturelle», lâche en toute simplicité ce transsexuel de 36 ans, qui s'est fait un nom en écrivant des chroniques dans le magazine Fab, en apparaissant à la télé canadienne-anglaise et en se donnant en spectacle dans plusieurs festivals queer du ROC.

«Quand j'étais petite, comme la majorité des autres fillettes, Barbie était à mes yeux la plus belle fille du monde. J'adorais les poupées. Plus tard, dans les années 70, j'ai commencé à idéaliser les images pornographiques, les filles dans le Penthouse...» évoque en entrevue celle qui conserve une douce nostalgie des premières années de sa vie passée dans un parc de maisons mobiles de Beamsville, en Ontario.

Nina Arsenault était intimement convaincue d'être un garçon dans un corps de fille, dès l'âge de 3 ans. «J'avais tout en commun avec les filles et rien avec les petits gars de mon quartier.»

Parce qu'elle le méritait bien

Dans The Silicone Diaries, autoportrait théâtral qu'elle a joué à guichets fermés à Toronto, Nina Arsenault raconte sept des aventures les plus singulières de son voyage dans le monde de la chirurgie esthétique. «Je parle notamment de ma vision profonde de ce que cela signifie d'être une fille, je relate aussi mes péripéties dans l'industrie du sexe, puisque j'ai payé mes opérations en travaillant comme webcam girl.»

Or, Nina Arsenault souhaite surtout parler de sa recherche d'harmonie visuelle, dans une paradoxale époque où triomphe le culte de l'apparence, mais où il est considéré comme «superficiel» de vénérer la beauté.

«Je pense qu'il existe des gens à l'esprit très fermé, dans notre monde, qui refusent de croire que la beauté a une portée artistique. Mais quand on s'intéresse à l'histoire ancienne, aux Grecs, aux Égyptiens, aux Aztèques, on constate que l'être humain a toujours été fasciné par la beauté sous toutes ses formes. Associer l'esthétique à la superficialité, à mon avis, est une façon de punir les femmes.»

Artiste dans l'âme, Nina Arsenault a fait de ses transformations physiques le sujet de son oeuvre. «Je pense que mon idéal était de ressembler à une photo de femme.»

En modifiant la courbe de ses hanches, en faisant affiner sa taille, en se dotant d'une poitrine en silicone et en se fardant de beaucoup de maquillage, elle a atteint un point d'extrême féminité. Et à travers son voyage au coeur de la beauté, Nina Arsenault a toujours entretenu un journal où elle s'épanchait sur sa longue traversée vers la beauté idéale.

Est-elle plus heureuse aujourd'hui?

«En définitive, oui. À mes débuts, comme transsexuel, j'ai vécu beaucoup de discrimination, on se moquait de moi dans la rue. Mais au fil des interventions chirurgicales, je suis devenue de plus en plus féminine et ces incidents humiliants arrivaient moins souvent. En devenant plus attirante, j'ai commencé à fréquenter des hommes, à être plus à l'aise sexuellement...»

À compter de ce soir, Nina Arsenault offre en solo au public montréalais le récit de son périple vers son nouveau corps. Barbie peut aller se rhabiller.

http://www.cyberpresse.ca/arts/spectacl ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;


Elle est notre Amanda à nous Québecois! :roi:

Re: Le botox chez les artistes

Publié : mar. déc. 14, 2010 5:35 pm
par Skarhet
Moumousse a écrit : [...]




Elle est notre Amanda à nous Québecois! :roi:
Elle est Ontarienne je crois.

Re: Le botox chez les artistes

Publié : mar. déc. 14, 2010 8:15 pm
par MsPontchartrain
Malike a écrit : [...]


C'est qu'on parle d'injection de botox ici et de chirurgies esthétiques, pas de l'effet normal du passage du temps sur la peau. :sarcastic: Qu'elle soit colorée ou non elle va se rider et pendre quand même si c'est qui doit arriver. Moi j'en ai un qui a "survécu" à une grossesse, il n'est pas devenu laid ni rien de drôle. ;) Aussi j'en ai déjà vu de vieux tatouages et non ca ne donne pas de drôles de résultats comme tu dis, c'est la peau un peu ridée point c'est tout comme sur n'importe quelle personne plus âgée, c'est pas plus laid, pas plus beau, c'est juste l'âge. Je pense que tu conclus des choses dans un domaine que tu ne connais pas.
Rendu à 80 ans ... il n'y a pas grand chose qui ne soit pas naturellement ridé et ratatiné. Oui un tatouage va sans doute avoir l'air bizarre, ce que Bestiole dit est entièrement vrai, par contre là ou Malike a raison, c'est que le reste l'est aussi vu le vieillissement naturel, donc avec ou sans tatouage, ça reste de la peau qui a l'air de ce qu'elle a l'air à 80 ans ...

Personnellement je pense subir une augmentation mammaire dans les prochaines années et oui, j'y pense à ce que ça aura l'air à 60 ,70, 80 ans ... mais rendu là, le reste du corps suit. Ma poitrine au naturel ne serait pas plus belle que celle refaite. Et la peau autour ne serait pas moins ridée, décolorée ou pigmentée (taches brunes). C'est normal avec l'âge.

Re: Le botox chez les artistes

Publié : mar. déc. 14, 2010 10:25 pm
par nancy31f
Anya a écrit : Publié le 14 décembre 2010 à 05h00 | Mis à jour à 07h17
Les monologues du plastique

Image

Sylvie St-Jacques
La Presse

Nina Arsenault possède la somme des attributs requis pour rendre vertes de jalousie toutes les filles ordinairement constituées. Des jambes fines et interminables, une crinière de lionne, une silhouette exquise, des lèvres d'Angelina Jolie, une voix sensuelle...

Mais contrairement à la moyenne de ses frangines qui fréquentent le gym en dilettante, se contentent d'une épilation minimale et d'une séance de Botox les jours de fête, mademoiselle Arsenault a consacré à sa métamorphose extrême une énergie qui fait passer Madonna pour une grano négligée. Pour devenir une Geisha occidentale, cette artiste de performance est passée 61 fois sous le bistouri, transformation qu'elle relate dans The Silicone Diaries (qui prend l'affiche du Théâtre La Chapelle à compter de ce soir).

Détail: avant de devenir un incroyable pétard, Nina Arsenault était un mec malheureux au physique ingrat.


«Je n'ai pas eu la chance d'être une beauté naturelle», lâche en toute simplicité ce transsexuel de 36 ans, qui s'est fait un nom en écrivant des chroniques dans le magazine Fab, en apparaissant à la télé canadienne-anglaise et en se donnant en spectacle dans plusieurs festivals queer du ROC.

«Quand j'étais petite, comme la majorité des autres fillettes, Barbie était à mes yeux la plus belle fille du monde. J'adorais les poupées. Plus tard, dans les années 70, j'ai commencé à idéaliser les images pornographiques, les filles dans le Penthouse...» évoque en entrevue celle qui conserve une douce nostalgie des premières années de sa vie passée dans un parc de maisons mobiles de Beamsville, en Ontario.

Nina Arsenault était intimement convaincue d'être un garçon dans un corps de fille, dès l'âge de 3 ans. «J'avais tout en commun avec les filles et rien avec les petits gars de mon quartier.»

Parce qu'elle le méritait bien

Dans The Silicone Diaries, autoportrait théâtral qu'elle a joué à guichets fermés à Toronto, Nina Arsenault raconte sept des aventures les plus singulières de son voyage dans le monde de la chirurgie esthétique. «Je parle notamment de ma vision profonde de ce que cela signifie d'être une fille, je relate aussi mes péripéties dans l'industrie du sexe, puisque j'ai payé mes opérations en travaillant comme webcam girl.»

Or, Nina Arsenault souhaite surtout parler de sa recherche d'harmonie visuelle, dans une paradoxale époque où triomphe le culte de l'apparence, mais où il est considéré comme «superficiel» de vénérer la beauté.

«Je pense qu'il existe des gens à l'esprit très fermé, dans notre monde, qui refusent de croire que la beauté a une portée artistique. Mais quand on s'intéresse à l'histoire ancienne, aux Grecs, aux Égyptiens, aux Aztèques, on constate que l'être humain a toujours été fasciné par la beauté sous toutes ses formes. Associer l'esthétique à la superficialité, à mon avis, est une façon de punir les femmes.»

Artiste dans l'âme, Nina Arsenault a fait de ses transformations physiques le sujet de son oeuvre. «Je pense que mon idéal était de ressembler à une photo de femme.»

En modifiant la courbe de ses hanches, en faisant affiner sa taille, en se dotant d'une poitrine en silicone et en se fardant de beaucoup de maquillage, elle a atteint un point d'extrême féminité. Et à travers son voyage au coeur de la beauté, Nina Arsenault a toujours entretenu un journal où elle s'épanchait sur sa longue traversée vers la beauté idéale.

Est-elle plus heureuse aujourd'hui?

«En définitive, oui. À mes débuts, comme transsexuel, j'ai vécu beaucoup de discrimination, on se moquait de moi dans la rue. Mais au fil des interventions chirurgicales, je suis devenue de plus en plus féminine et ces incidents humiliants arrivaient moins souvent. En devenant plus attirante, j'ai commencé à fréquenter des hommes, à être plus à l'aise sexuellement...»

À compter de ce soir, Nina Arsenault offre en solo au public montréalais le récit de son périple vers son nouveau corps. Barbie peut aller se rhabiller.

http://www.cyberpresse.ca/arts/spectacl ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
affreuse :gluk:

Re: Le botox chez les artistes

Publié : dim. déc. 19, 2010 5:31 pm
par Pico82
C'est rendu que presque toutes les vedettes se font botoxer... J'aime pas
tellement le resultat pour ma part.

Par contre qu'on ton gagne-pain c'est ta face, peut-etre que c'est inevitable
dans le genre de societe que l'on vit aujourd'hui. Si t'est trop ridee, t'a pas
de contract alors les vedettes ont pas le choix.

Re: Le botox chez les artistes

Publié : dim. déc. 19, 2010 11:56 pm
par jojo3couleurs
:hello: Pico! ça fait longtemps!

Re: Le botox chez les artistes

Publié : lun. déc. 20, 2010 9:25 pm
par Pico82
jojo3couleurs a écrit : :hello: Pico! ça fait longtemps!


:hello: Toi!

C'est vrai que ca fait un gros bout que je suis pas venue
ecrire.

Moins de temps et aussi gros mal d'epaule et de poignet
des que je touche a la souris de l'ordi... :sarcastic:

Ca doit etre l'age... :gla: