Fillette musulmane interdite d'être exposée à de la musique
Mais est-ce bien un accommodement religieux?.. Je veux dire, oui les parents ont demandé ça au nom de leur religion, et l'école a accepté, mais moi aussi j'aurais pu demander n'importe quoi au nom de ma religion, mais est-ce que cela aurait été vrai?.. Par exemple, j'aurais pu dire que je refuse que ma fille mange sur l'heure du diner mais plutôt à 14 heures (j'invente là), parce que ma religion interdit de manger à midi... Ce serait une libre interprétation de ma part, mais si personne ne vérifier la véracité de l'article du livre religieux en question, j'en aurais passé une petite vite à la direction d'école...
Nikki a écrit : Mais est-ce bien un accommodement religieux?.. Je veux dire, oui les parents ont demandé ça au nom de leur religion, et l'école a accepté, mais moi aussi j'aurais pu demander n'importe quoi au nom de ma religion, mais est-ce que cela aurait été vrai?.. Par exemple, j'aurais pu dire que je refuse que ma fille mange sur l'heure du diner mais plutôt à 14 heures (j'invente là), parce que ma religion interdit de manger à midi... Ce serait une libre interprétation de ma part, mais si personne ne vérifier la véracité de l'article du livre religieux en question, j'en aurais passé une petite vite à la direction d'école...

J'ai fait une recherche et je viens de trouver les deux versets du coran qui sont supposer interdire d'écouter la musique .
« Et, parmi les hommes, il est [quelqu’un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d’Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux là subiront un châtiment avilissant. » (Sourate 31 / Verset 6)
ici l'interprétation de " plaisant discours " comme étant des chansons.
Dans l'autre verset du Coran, Allah fait allusion à la voix de Satan selon toujours des "interprétation":
« Et lorsque Nous avons dit aux Anges : "Prosternez-vous devant Adam", ils se prosternèrent, à l’exception d’Iblis, qui dit : "Me prosternerai-je devant quelqu’un que tu as créé d’argile ?"
Il dit encore : "Vois Tu ? Celui que Tu as honoré au-dessus de moi, si Tu me donnais du répit jusqu’au Jour de la Résurrection; j’éprouverai, certes sa descendance, excepté un petit nombre [parmi eux]".
Et [Allah] dit : "Va-t-en ! Quiconque d’entre eux te suivra ... votre sanction sera l'Enfer, une ample rétribution.
Excite, par ta voix , ceux d’entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leurs biens et leurs enfants et fais-leur des promesses". Or, le Diable ne leur fait des promesses qu’en tromperie.
Quant à Mes serviteurs, tu n’as aucun pouvoir sur eux". Et ton Seigneur suffit pour les protéger! »
(Sourate 17 / Verset 61 – 65)
- misscool45
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. janv. 24, 2009 10:19 am
En lien avec ça hier matin je me questionnais avec mon père: Ces gens là font quoi dans les centre d'achats ou il y a toujours de la musique et ces temps-ci de la musique des Fêtes ? Ils ne peuvent quand même pas demander d'arrêter la musique.Nikki a écrit : Mais est-ce bien un accommodement religieux?.. Je veux dire, oui les parents ont demandé ça au nom de leur religion, et l'école a accepté, mais moi aussi j'aurais pu demander n'importe quoi au nom de ma religion, mais est-ce que cela aurait été vrai?.. Par exemple, j'aurais pu dire que je refuse que ma fille mange sur l'heure du diner mais plutôt à 14 heures (j'invente là), parce que ma religion interdit de manger à midi... Ce serait une libre interprétation de ma part, mais si personne ne vérifier la véracité de l'article du livre religieux en question, j'en aurais passé une petite vite à la direction d'école...
Vraiment cette nouvelle me fait suer, c'est du gros n'importe quoi

Ne m'envoyer pas de ME s.v.p je ne les recois pas
- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5728
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
J'en reviens pas! C'est très grave que nos institutions accommodent ces fanatiques religieux en leur permettant d'isoler leur fillette et les laissant faire leurs chantages! Ces même accommodeux vont sortir la réplique de lâche habituelle comme quoi si ils ne se plient pas l'échine et ne cède pas à leur caprices, ces parents fanatiques vont carrément retirer leur fille de la maternelle? Alors qu'ils n'ont pas à négocier avec ces fanatiques ni à jouer leur jeux mais plutôt faire appel à la DPJ!
Dernière modification par Thewinneris le jeu. déc. 22, 2011 12:15 am, modifié 5 fois.
- NainDeJardin
- Immortel du Domaine
- Messages : 19561
- Inscription : jeu. oct. 30, 2003 1:00 am
Perso, ce que je trouve d'une tristesse infinie, c'est que ces parents musulmans intégristes à l'extrême font passer tous les musulmans qui ont immigré ici pour des gens comme eux alors que ce n'est vraiment pas le cas...
La grosse majorité des musulmans qui ont décidé de vivre au Canada est ben contente de la relative laïcité de notre pays. Ils ont quitté leur pays parce qu'ils n'en pouvaient pu des contraintes; je doute qu'ils veuillent les reproduire ici..
La grosse majorité des musulmans qui ont décidé de vivre au Canada est ben contente de la relative laïcité de notre pays. Ils ont quitté leur pays parce qu'ils n'en pouvaient pu des contraintes; je doute qu'ils veuillent les reproduire ici..
Il y a 17 ans ,dans la classe de maternelle de mon fils,il y avait une petite fille donc les parents étaient témoins de Jéhovah, la semaine avant Halloween, la petite avait pas le droit de colorier avec des crayons de la couleur orange, la semaine de l' Halloween elle allait même pas en classe pour ne pas qu'elle fasse des bricolage qui aurait rapport à cette fête...Nikki a écrit : Mais est-ce bien un accommodement religieux?.. Je veux dire, oui les parents ont demandé ça au nom de leur religion, et l'école a accepté, mais moi aussi j'aurais pu demander n'importe quoi au nom de ma religion, mais est-ce que cela aurait été vrai?.. Par exemple, j'aurais pu dire que je refuse que ma fille mange sur l'heure du diner mais plutôt à 14 heures (j'invente là), parce que ma religion interdit de manger à midi... Ce serait une libre interprétation de ma part, mais si personne ne vérifier la véracité de l'article du livre religieux en question, j'en aurais passé une petite vite à la direction d'école...
Plus ça change ,plus c'est pareil

[color=#0000FF][i][b]Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse. [/b][/i][/color]
- Tinker-Belle
- Manitou de la Parlotte
- Messages : 1403
- Inscription : ven. févr. 27, 2009 8:56 pm
Entièrement d'accord avec toi.Valerie78 a écrit : Si, comme l´auteure Djemila Benhabib le dit, tout bon musulman (conservateur) doit être hermétique face à la culture occidentale, alors expliquez-moi POURQUOI ils choisissent de venir VIVRE dans un pays occidental????? Et surtout, expliquez-moi POURQUOI nous on accepte ça ...
Je travaille dans une école primaire de Mtl-Nord, on a beaucoup de musulmans, mais dieu merci, on a une direction qui met ses culottes!
Re: Fillette musulmane interdite d'être exposée à de la musi
C'est aussi aberrant que le cas Shafia cette histoire. je ne peux pas imaginer que des gens soient aussi bouché par de l'obscurantisme. Je mettrais la dpj là-dedans, je leur retirerais les enfants, je les stériliserais avant de les mettre sur un bateau pour une destination inconnu. Voilà, je peux être aussi fou qu'eux sans même avoir fumé de la mosquée, juste du bon québécois laïc.
Des parents québécois dans un culte auraient demandé ça ils seraient devenus la risée du Québec chez les médias et la DPJ serait intervenu assez rapidement. Mais aussitôt que ce sont des musulmans, ces enfants doivent malheureusement vivre de cette manière, parce que tout d'un coup, c'est la loi qui leur permet? Non mais je comprend pas. La Loi marche pas là. Dans les deux cas, nous sommes en présence d'un(e) enfant, provenant de parents qui ont des croyances quelconque, qui se voient interdits d'écouter de la musique. Mais parce qu'ils viennent d'ailleurs il faut leur accorder? C'est tellement flou et ridicule. Messemble que je suis content de pas être né musulman des fois..
Tsé qu'est-ce qui dit que c'est ÇA que leur enfant veut? Messemble que les droit et libertés de l'enfant sont pas mal plus importante que les droits et libertés du parent ENVERS l'enfant non?
Si la DPJ serait intervenu à l'enfant québécois cest pourquoi vous pensez? C'est parce que ce sont les droits de l'enfant. Il est étrange maintenant que les droits de l'enfant n'est même plus protégé, que parce que ses parents sont musulmans et insistent pour que l'enfant soit musulman à son tour.
Si ça venait d'un culte ou les parents imposés à leur enfant de faire partie du culte, les droits de l'enfant auraient été respectés et la demande aurait été refusé.
Tsé qu'est-ce qui dit que c'est ÇA que leur enfant veut? Messemble que les droit et libertés de l'enfant sont pas mal plus importante que les droits et libertés du parent ENVERS l'enfant non?
Si la DPJ serait intervenu à l'enfant québécois cest pourquoi vous pensez? C'est parce que ce sont les droits de l'enfant. Il est étrange maintenant que les droits de l'enfant n'est même plus protégé, que parce que ses parents sont musulmans et insistent pour que l'enfant soit musulman à son tour.
Si ça venait d'un culte ou les parents imposés à leur enfant de faire partie du culte, les droits de l'enfant auraient été respectés et la demande aurait été refusé.
Dernière modification par Citron500 le ven. déc. 23, 2011 4:30 am, modifié 3 fois.
- MerlinetteXXX
- Magicien des Mots
- Messages : 2278
- Inscription : sam. avr. 14, 2007 12:00 am
Ce n'est pas une pratique chez tous les musulmans, seulement les extrémistes comme les talibans, je ne comprends pas qu'on ait accepté ça, et lorsqu'elle sera en première année on va la forcer à se conformer, pourquoi pas tout de suite? RIDICULE.Citron500 a écrit : Des parents québécois dans un culte auraient demandé ça ils seraient devenus la risée du Québec chez les médias et la DPJ serait intervenu assez rapidement. Mais aussitôt que ce sont des musulmans, ces enfants doivent malheureusement vivre de cette manière, parce que tout d'un coup, c'est la loi qui leur permet? Non mais je comprend pas. La Loi marche pas là. Dans les deux cas, nous sommes en présence d'un(e) enfant, provenant de parents qui ont des croyances quelconque, qui se voient interdits d'écouter de la musique. Mais parce qu'ils viennent d'ailleurs il faut leur accorder? C'est tellement flou et ridicule. Messemble que je suis content de pas être né musulman des fois..
Tsé qu'est-ce qui dit que c'est ÇA que leur enfant veut? Messemble que les droit et libertés de l'enfant sont pas mal plus importante que les droits et libertés du parent ENVERS l'enfant non?
Si la DPJ serait intervenu à l'enfant québécois cest pourquoi vous pensez? C'est parce que ce sont les droits de l'enfant. Il est étrange maintenant que les droits de l'enfant n'est même plus protégé, que parce que ses parents sont musulmans et insistent pour que l'enfant soit musulman à son tour.
Si ça venait d'un culte ou les parents imposés à leur enfant de faire partie du culte, les droits de l'enfant auraient été respectés et la demande aurait été refusé.
- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5728
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
Voici un autre article de Richard Martineau assez pertinant sur la place que donne nos institutions aux fanatiques religieux!
Serrer la main du diable
Ceux qui me lisent depuis quelque temps savent l’admiration que j’ai pour Christopher Hitchens, un essayiste brillant qui est décédé la semaine dernière.
Un jour, j’écrirai peut-être une chronique sur le bonhomme. Pour l’instant, les mots me manquent.
Hitchens était une montagne, et tenter de faire le tour d’une montagne en 540 mots me semble une tâche ingrate, frustrante, pour ne pas dire impossible.
PAR LA GRANDE PORTE
La disparition de Hitchens, bien sûr, me désole.
Mais ce qui me désole le plus est que si cet infatigable pourfendeur de la bêtise (que j’ai rencontré en 2008) avait vécu quelques jours de plus, il aurait pu lire qu’au Québec, la ministre de l’Éducation (de l’Éducation !!!!) avait permis à une idéologie obscurantiste d’entrer dans une école préscolaire par la grande porte et de contaminer en toute liberté (et avec l’aval du système) l’esprit encore vierge d’une enfant de cinq ans.
Qu’on se le dise : au Québec, l’école ne protège pas les jeunes enfants des idées empoisonnées que leurs parents intégristes leur enfoncent de force dans la tête, au contraire, elle les livre corps et âme à leurs tortionnaires !
Je me demande ce que Hitchens aurait pensé de tout ça. Il aurait sûrement explosé.
Line Beauchamp est chanceuse. Quelques heures de plus, et elle aurait probablement goûté à la plume la plus acérée de notre temps.
PASSONS AUX CHOSES « SÉRIEUSES »
Désolé de revenir là-dessus, mais pour moi, cette histoire d’écouteurs anti-bruit est majeure.
Le symbole parfait du marasme intellectuel et moral dans lequel le Québec patauge.
L’école, qui est censée être un lieu encourageant la curiosité et l’épanouissement, joue maintenant le jeu des fous. Auparavant rampart contre l’obscurité, elle négocie maintenant avec les forces de l’ombre et leur tend amicalement la main pour éviter les problèmes « inutiles » et passer tout de suite aux choses « sérieuses » et « importantes », c’est-à-dire l’économie.
Par la bouche de sa ministre de l’Éducation, le gouvernement du Québec a littéralement sacrifié une jeune fille de cinq ans sur l’autel de la raison d’État.
L’ÉTAT N’EST PLUS NEUTRE
Que dit la ministre Beauchamp, en fait ? Que la liberté est pour NOS enfants. Ceux des autres n’en ont pas vraiment besoin. C’est un luxe dont ils peuvent se passer.
Si les parents de cette petite fille avaient dit à la prof que leur enfant ne pouvait pas regarder certaines images, l’enseignante aurait-elle permis qu’elle porte un bandeau sur les yeux ?
Ne voyez-vous pas la pente sur laquelle nous glissons, madame la ministre ? Le trou dans lequel nous nous enfonçons ?
C’est même rendu que l’État — qui est censé être neutre en matière de religion — va fournir des hidjabs aux gardiennes de prisons musulmanes pour leur permettre d’effectuer leur travail sans encourir les foudres misogynes d’Allah !
ÉTEINDRE LES LUMIÈRES
Honte à vous, madame Beauchamp. Honte à vous, monsieur Charest.
Honte à vous, madame Catheline Bien-Aimé, directrice de l’école fréquentée par cette jeune fille.
Au lieu de dire haut et fort que les idéologies liberticides n’ont pas leur place au Québec, vous leur tirez une chaise et leur permettez de s’asseoir à notre table.
Vous éteignez les lumières au lieu de les allumer
Source : http://martineau.blogue.canoe.ca/" onclick="window.open(this.href);return false;
Serrer la main du diable
Ceux qui me lisent depuis quelque temps savent l’admiration que j’ai pour Christopher Hitchens, un essayiste brillant qui est décédé la semaine dernière.
Un jour, j’écrirai peut-être une chronique sur le bonhomme. Pour l’instant, les mots me manquent.
Hitchens était une montagne, et tenter de faire le tour d’une montagne en 540 mots me semble une tâche ingrate, frustrante, pour ne pas dire impossible.
PAR LA GRANDE PORTE
La disparition de Hitchens, bien sûr, me désole.
Mais ce qui me désole le plus est que si cet infatigable pourfendeur de la bêtise (que j’ai rencontré en 2008) avait vécu quelques jours de plus, il aurait pu lire qu’au Québec, la ministre de l’Éducation (de l’Éducation !!!!) avait permis à une idéologie obscurantiste d’entrer dans une école préscolaire par la grande porte et de contaminer en toute liberté (et avec l’aval du système) l’esprit encore vierge d’une enfant de cinq ans.
Qu’on se le dise : au Québec, l’école ne protège pas les jeunes enfants des idées empoisonnées que leurs parents intégristes leur enfoncent de force dans la tête, au contraire, elle les livre corps et âme à leurs tortionnaires !
Je me demande ce que Hitchens aurait pensé de tout ça. Il aurait sûrement explosé.
Line Beauchamp est chanceuse. Quelques heures de plus, et elle aurait probablement goûté à la plume la plus acérée de notre temps.
PASSONS AUX CHOSES « SÉRIEUSES »
Désolé de revenir là-dessus, mais pour moi, cette histoire d’écouteurs anti-bruit est majeure.
Le symbole parfait du marasme intellectuel et moral dans lequel le Québec patauge.
L’école, qui est censée être un lieu encourageant la curiosité et l’épanouissement, joue maintenant le jeu des fous. Auparavant rampart contre l’obscurité, elle négocie maintenant avec les forces de l’ombre et leur tend amicalement la main pour éviter les problèmes « inutiles » et passer tout de suite aux choses « sérieuses » et « importantes », c’est-à-dire l’économie.
Par la bouche de sa ministre de l’Éducation, le gouvernement du Québec a littéralement sacrifié une jeune fille de cinq ans sur l’autel de la raison d’État.
L’ÉTAT N’EST PLUS NEUTRE
Que dit la ministre Beauchamp, en fait ? Que la liberté est pour NOS enfants. Ceux des autres n’en ont pas vraiment besoin. C’est un luxe dont ils peuvent se passer.
Si les parents de cette petite fille avaient dit à la prof que leur enfant ne pouvait pas regarder certaines images, l’enseignante aurait-elle permis qu’elle porte un bandeau sur les yeux ?
Ne voyez-vous pas la pente sur laquelle nous glissons, madame la ministre ? Le trou dans lequel nous nous enfonçons ?
C’est même rendu que l’État — qui est censé être neutre en matière de religion — va fournir des hidjabs aux gardiennes de prisons musulmanes pour leur permettre d’effectuer leur travail sans encourir les foudres misogynes d’Allah !
ÉTEINDRE LES LUMIÈRES
Honte à vous, madame Beauchamp. Honte à vous, monsieur Charest.
Honte à vous, madame Catheline Bien-Aimé, directrice de l’école fréquentée par cette jeune fille.
Au lieu de dire haut et fort que les idéologies liberticides n’ont pas leur place au Québec, vous leur tirez une chaise et leur permettez de s’asseoir à notre table.
Vous éteignez les lumières au lieu de les allumer
Source : http://martineau.blogue.canoe.ca/" onclick="window.open(this.href);return false;
Dernière modification par Thewinneris le ven. déc. 23, 2011 11:29 pm, modifié 2 fois.
Re: Fillette musulmane interdite d'être exposée à de la musi
Martineau a un bon point. Qu'est-ce qu'on ferait si la famille d'un élève s'opposait à ce que son enfant soit exposé à des images d'égalité des sexes ou de voir un medecin masculin traiter une femme ou voir des gens mangeant du porc?
Le système scolaire a évacué les règles catholiques (est-ce qu'on sert que du poissonà la cafétéria le vendredi??) et il n'est pas question d'y introduire d'autres règles religieuses...
Le système scolaire a évacué les règles catholiques (est-ce qu'on sert que du poissonà la cafétéria le vendredi??) et il n'est pas question d'y introduire d'autres règles religieuses...
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
Un accommodement absurde
23 décembre 2011

Marie-Michelle Poisson
L'auteure enseigne la philosophie au collégial.
Contraindre une petite fille à porter un atténuateur de bruit à l'école revient à la priver de l'usage d'un de ses sens.
Cet accommodement où une petite musulmane est contrainte à porter un atténuateur de bruit en classe est intolérable! Il s'agit d'une atteinte à l'intégrité physique de cette enfant qui est privée, pour une partie de la journée, de l'usage de l'un de ses sens.
À l'origine, un accommodement raisonnable visait à atténuer un handicap. C'est le monde à l'envers! Prenons l'exemple de la surdité: l'école doit fournir à l'élève des appareils et les services d'une orthophoniste pour que l'élève handicapé puisse avoir accès au même programme que les autres. Dans le cas de cette petite, l'accommodement absurde qui a été trouvé fait en sorte que l'on prive une enfant normalement constituée de l'usage de ses oreilles. Cette enfant n'est pas seulement privée d'une partie de l'enseignement auquel tous les autres enfants auront eu droit, elle est privée de l'usage de son propre corps.
A-t-on seulement idée des conséquences que pourrait avoir une telle privation de l'usage normal de ses sens pour une enfant en plein développement? Quelle conséquence ce handicap artificiel pourrait-il avoir non seulement sur les apprentissages de cet enfant, mais aussi sur son épanouissement personnel?
Est-ce qu'un adulte peut seulement imaginer passer une partie de la journée privé de l'un de ses sens? La situation lui semblera vite intolérable. Que ferait la directrice si l'enfant, légitimement excédée ou attristée, refusait tout à coup de se plier à ces simagrées? La direction de l'école a-t-elle prévu en ce cas de rétablir les pleins droits de l'enfant conformément à la volonté de cette dernière (eh oui, à six ans, il est possible de trouver des mots tout simples pour revendiquer sa dignité...) ou a-t-elle plutôt prévu d'appeler les parents en renfort?
Voilà un autre accommodement déraisonnable résultant de l'improvisation causée par ce mode de gestion des demandes d'accommodement au «cas par cas» érigé en système par le gouvernement Charest.
On est loin de ces balises claires, élaborées et approuvées par des comités compétents qui encadreraient et soutiendraient de manière responsable le travail des gestionnaires, ceux-ci étant devenus extrêmement vulnérables en raison de la multiplication des demandes, religieuses ou non, de plus en plus insensées.
http://www.cyberpresse.ca/debats/opinio ... cueil_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
23 décembre 2011

Marie-Michelle Poisson
L'auteure enseigne la philosophie au collégial.
Contraindre une petite fille à porter un atténuateur de bruit à l'école revient à la priver de l'usage d'un de ses sens.
Cet accommodement où une petite musulmane est contrainte à porter un atténuateur de bruit en classe est intolérable! Il s'agit d'une atteinte à l'intégrité physique de cette enfant qui est privée, pour une partie de la journée, de l'usage de l'un de ses sens.
À l'origine, un accommodement raisonnable visait à atténuer un handicap. C'est le monde à l'envers! Prenons l'exemple de la surdité: l'école doit fournir à l'élève des appareils et les services d'une orthophoniste pour que l'élève handicapé puisse avoir accès au même programme que les autres. Dans le cas de cette petite, l'accommodement absurde qui a été trouvé fait en sorte que l'on prive une enfant normalement constituée de l'usage de ses oreilles. Cette enfant n'est pas seulement privée d'une partie de l'enseignement auquel tous les autres enfants auront eu droit, elle est privée de l'usage de son propre corps.
A-t-on seulement idée des conséquences que pourrait avoir une telle privation de l'usage normal de ses sens pour une enfant en plein développement? Quelle conséquence ce handicap artificiel pourrait-il avoir non seulement sur les apprentissages de cet enfant, mais aussi sur son épanouissement personnel?
Est-ce qu'un adulte peut seulement imaginer passer une partie de la journée privé de l'un de ses sens? La situation lui semblera vite intolérable. Que ferait la directrice si l'enfant, légitimement excédée ou attristée, refusait tout à coup de se plier à ces simagrées? La direction de l'école a-t-elle prévu en ce cas de rétablir les pleins droits de l'enfant conformément à la volonté de cette dernière (eh oui, à six ans, il est possible de trouver des mots tout simples pour revendiquer sa dignité...) ou a-t-elle plutôt prévu d'appeler les parents en renfort?
Voilà un autre accommodement déraisonnable résultant de l'improvisation causée par ce mode de gestion des demandes d'accommodement au «cas par cas» érigé en système par le gouvernement Charest.
On est loin de ces balises claires, élaborées et approuvées par des comités compétents qui encadreraient et soutiendraient de manière responsable le travail des gestionnaires, ceux-ci étant devenus extrêmement vulnérables en raison de la multiplication des demandes, religieuses ou non, de plus en plus insensées.
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