LE DOMAINE BLEU

Krysantheme a écrit : Juste de même : Jusqu'a qu'elle age pour vous ce ne serait plus considéré comme '' négligence '' de laisser l'enfant seul dans le bain?

°zabel° a écrit : pour vous donner un exemple : quand mes garçons étaient en bas de 5 ans les deux, j'apportais avec moi dans la salle de bain, le téléphone et un bouquin éventuellement pendant qu'ils s'amusaient... je les avais à l'oeil. (j'avais aussi réglé le chauffe-eau pour que l'eau ne chauffe pas plus que 60° pour éviter les brûlures). C'était un moment privilégié mais aussi qui demandait toute mon attention... je ne pouvais pas les laisser une minute, j'en étais incapable (vous me direz que je suis mère poule et vous aurez raison !). Quand je reculais mon van ou ma voiture, je m'assurais toujours de VOIR mes gamins avant d'enclencher... Je ne sais pas, peut-être que ma formation de premier répondant me conscientise plus à ce genre de dangers... je ne jette pas la pierre à personne, chacun son bagage et son contexte de vie. Moi c'est comme ça. À voir la quantité de noyade dans les bains et les piscines de nos jours, c'est effarant On est jamais à l'abri et j'abonde dans le sens de Dr Doolittle, on a pas la paix intérieure tant qu'ils sont pas couchés et endormis (et encore !)... Je ne vois pas le danger partout mais il est tout de même allumé quelque part dans ma tête et c'est toujours ce qui vient en premier (la sécurité) quand je m'occupe de mes enfants, dans une activité ou l'autre... je dois être très angoissée hein ?

Ely a écrit : Ca prend quelques secondes seulement, vers 1 an Zach jouait dans son bain et il est glissé sur le dos, sa tête c'est retrouvé submergée et avec la panique il n'était pas capable de se relever. Cela a peut-être prit 3 seconde, le temps que je me lève du siège de toilette et que je l'agrippe par un bras pour le sortir de l'eau, il avait eu le temps de prendre une bonne gorgée d'eau.

Chaque fois que j'entend des histoires de bébé noyé, je ne peux m'empêcher de revoir cette scène au ralenti dans ma tête et je n'ose pas m'imaginer ce qui aurait pu arriver si je n'avait pas gardé mes yeux fixés sur mon fils.