J'ai trouvé deux autres trucs intéressants par rapport au sujet :
La spéciation
En biologie, la spéciation est le processus évolutif par lequel de nouvelles espèces apparaissent.
Les espèces nouvelles ne se forment pas spontanément, mais s'individualisent à partir de populations appartenant à une espèce d'origine (sauf pour le cas de certains végétaux, voir plus bas). Il s'agit donc de l'évolution de populations interfécondes - car appartenant à une même espèce - en population non-interfécondes, c'est à dire isolées sur le plan reproducteur. C'est pourquoi elle prennent le statut d'espèces biologiques vraies. La spéciation résulte de la sélection naturelle et/ou la dérive génétique, qui sont les deux moteurs de l'évolution. Son concept a été essentiellement développé par Ernst Mayr.
On distingue plusieurs types de spéciation, basés sur la répartition géographique des populations en divergence au cours du processus :
Spéciation allopatrique : selon ce mode de spéciation, des populations initialement interfécondes évoluent en espèces distinctes, car elles sont isolées géographiquement. C'est le mode de spéciation de loin le plus fréquent chez les animaux. Il se décline en trois modalités :
Spéciation vicariante : une barrière géographique (rivière, montagne, océan, glacier...) coupe l'aire de répartition d'une espèce en plusieurs zones. Dans chacune des zones, chaque population évolue indépendamment des autres, pouvant donner naissance à une nouvelle espèce.
Spéciation péripatrique ou spéciation par effet fondateur : une petit nombre d'individus fonde une nouvelle population en marge de l'air de répartition de l'espèce d'origine, par exemple suite à la colonisation d'une île près de la côte. Cette nouvelle population de petite taille peut évoluer rapidement en une nouvelle espèce.
Spéciation parapatrique : des populations en divergence ne sont pas totalement isolées géographiquement mais possèdent une zone de contact étroite. Les migrations entre populations sont cependant limitées puisque ces dernières se perpétuent dans des conditions environnementales différentes (gradient climatique par exemple). La sélection naturelle a donc un rôle important dans ce mode de spéciation.
Spéciation sympatrique : des populations non isolées géographiquement peuvent évoluer en espèces distinctes. Ici, la sélection naturelle joue un rôle central dans la divergence des populations. Ce phénomène reste controversé, mais semble prouvé chez une famille de poissons (les cichlidés) voire chez certains insectes phytophages.
Variante : chez certains végétaux supérieures (les plantes à fleurs), deux espèces normalement non-interfécondes peuvent s'hybrider sous certaines conditions liées au nombre de chromosomes présent dans l'hybride formé. Il peut alors lui-même se perpétuer sans pouvoir se reproduire avec des individus appartenant aux espèces de ses parents. C'est donc le premier représentant d'une nouvelle espèce, sans faire intervenir un isolement géographique. C'est le cas de nombreuses espèces herbacées.
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9ciation
Evolution humaine, le meilleur est déjà passé
Une des questions que l'on pourrait se poser est de savoir si l'humanité va évoluer de la même manière (en importance) que l'australopithèque a évolué jusqu'à notre espèce. Et bien il semblerait que non.
Tout d'abord, un petit récapitulatif, il y a deux manières pour qu'une espèce évolue, ou qu'une nouvelle espèce apparaisse (spéciation) :
1. Soit son environnement change, et les descendants présentant les mutations favorables dans ce nouvel environnement supplante l'ancienne espèce : cas par exemple de l'évolution du cheval, depuis une petite espèce de la taille d'un chien adaptée à la vie en sous-bois, vers le cheval actuel adapté aux plaines.
2. Soit l'espèce va subir ce que l'on appelle une dérive génétique: l'aspect extérieur ne change pas, mais le génome évolue au grè de mutations légères. Un des cas les plus visible est celui du coelacanthe : ce poisson ressemble en tout point à ses ancêtres d'il y a 300 millions d'années, mais l'espèce est génétiquement distincte de son ancêtre.
Dans ces deux cas, il faut un élément primordial : l'isolement du groupe amené à évoluer. En effet, si ce groupe se mélange avec d'autres membres du groupe originel, le brassage génétique qui va s'ensuivre entrainera une "dilution" des mutations, et donc génera voire empêchera l'apparition de la nouvelle espèce. De plus, plus le groupe isolé est petit, plus les chances d'apparitions de la nouvelle espèce augmente. Un grand nombre d'individus induis un brassage génétique interne. De plus, ce même grand groupe, étant plus étendu, à plus de chance d'avoir des contacts avec d'autres groupes de l'espèce originelle.
L'évolution de la ligné humaine jusqu'à il y a environ 20 000 ans.
L'être humain a grandement évolué entre l'autralopithèque il y a 2 millions d'années, et l'homo-sapiens d'il y a 20 000 ans (qui est le même que l'actuel). Cette évolution a été forcé par son changement d'environnement, l'apparition du rift continental est africain ayant isolé une partie des jungles, qui ont ensuite disparuent à cause d'un climat plus sec. Les grand singes arboricoles de cette époque ont évolué pour s'adapter à la savane, ce qui a entrainé l'apparition de la bipédie.
De fil en aiguille, l'espèce humaine a évolué vers une plus grande taille, vers une plus grande capacité cranienne, et à vu sa fourrure disparaitre au profil des glandes sudoripares (un chasseur coureur dégage une grande chaleur musculaire, la fourrure est une gêne, la transpiration quand à elle permet de refroidir le corps par évaporation). Cette espèce humaine à commencé à se répandre sur la surface de la planète, et là a commencé à se différencier en différentes sous espèces. En effet, la différenciation a pu apparaitre parce que les grands groupes humains étaient isolés les uns des autres. Chaque groupe a dû s'adapter à son environnement (par exemple, les peuplades du nord ont vu leur peau s'éclaircir, afin de mieux capter les UV solaires et pouvoir synthétiser la vitamine D). Ces groupes humains étant isolés, il aurait du normalement évoluer génétiquement chacun de leur côté, l'absence de brassage génétique aidant à la création de nouvelles espèces. Ceci était aidé par la faible population humaine. La survie par la chasse et la cueillette étant dépendante de beaucoups d'éléments extérieurs, les famines pouvaient arriver rapidement, ce qui régulait la population humaine. Les différents groupes ethniques actuels sont les vestiges de ce début de spéciation.
Il y a 20 000 ans, la révolution.
Que c'est-il passé il y a 20 000 ans ? Tout simplement la naissance de l'agriculture et de l'élevage. Ces méthodes de subsistances permettent un meilleur contrôle de l'apport en nourriture par rapport à la chasse et à la cueillette. De plus, avec plus de facilité pour créer des réserves de nourritures, les périodes de famines se font moins nombreuses.
Ceci fait que grâce à cet apport en nourriture, la population humaine à explosé, déclenchant des mouvements migratoires à la recherche de terres cultivables. Ces migrations ont permis de rétablir les contacts entre les populations humaines, et de ce fait rétablir le brassage génétique fatal à tout évolution importante. Depuis cette période, l'humanité à peu évolué. Les changements les plus visibles comme l'augmentation de la taille et de la longévité sont principalement dus à un meilleur apport de nourriture et une meilleure hygiène de vie. Par exemple, si la taille moyenne de la population augmente, ce n'est pas parce qu'il y a plus de gens de plus en plus grands, mais qu'il y a moins de gens de petite taille. Une bonne hygiène permet à l'organisme d'exploiter au maximum son potentiel génétique en terme de croissante. Il en est de même pour l'âge. Dans l'idéal, on ne va pas être de plus en plus grand et vivre de plus en plus vieux, mais simplement atteindre de plus en plus facilement la taille et l'âge maximal que nous permettent nos gênes.
Evolution future de l'humanité
L'humanité devrait peu évoluer. La population mondiale et les échanges humains sont maintenant trop important pour que des mutations ait la chance de s'exprimer. Il est à la rigueur possible que la dérive génétique est lieu, mais celle ci va être extrêmement lente, et ne devait pratiquement rien changer par rapport à ce que nous somme aujourd'hui. De plus, l'espèce humaine n'a plus à s'adapter à son environnement, mais au contraire adapte son environnement à elle.
Une des évolutions que l'on pourrait voir par exemple est celle qui oblige de pratiquer une césarienne pour les accouchements. En effet, la césarienne est obligatoire dans le cas où le bassin de la femme est trop étroit. Avant l'apparition de cette pratique, le bassin trop étroit empêchait l'accouchement, et de ce fait entrainait le décès de la mère et de l'enfant, et par là limitait la présence de cette mutation négative. Actuellement, la césarienne permet de sauver l'enfant (qui pourra hériter de sa mère du bassin étroit), et de sauver la mère qui pourra faire d'autres enfant ayant le même problème. Je ne dis pas par là que dans l'avenir il n'y aura que des accouchements par césarienne (cette mutation n'apporte aucun avantage par rapport à un bassin normal, donc ne pourra pas le concurrencer), mais que leur fréquence ira en augmentant jusqu'à se stabiliser.
Les autres évolutions que l'on risque de voir vont être des évolutions culturelles (d'un point de vue connaissance, on en sait plus qu'en savaient nos ancêtre il y a 1000 ans), tout comme des évolutions artificielles afin de pouvoir nous adapter à l'environnement que l'on se crée : stress de la vie active, accélérations des traitement que l'on doit effectuer (en faire de plus en plus, en un temps de plus en plus réduit). Ce sont les béquilles que l'on se créé pour s'adapter à ce nouvel environnement qui devrait être les supports de notre future évolution.
Source :
http://goddess-gate.com/index.php/2005/ ... deja-passe (Il y a des commentaires intéressants à la fin...)
Ça ferait un bon topic pour Le Labo ça...