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Publié : dim. août 20, 2006 9:59 am
par Fabine
Ça commence mal. Et les Français qui semblaient vouloir être les leader envoi une énorme troupe de 250 soldats.

Publié : dim. août 20, 2006 10:23 am
par praeteritum
Sur les fils de presse:

La Syrie a refusé de participer a une réunion spéciale de la Ligue Arabe tenue aujourd'hui au Caire, lors de laquelle les pays arabes ont discuté de l'aide a apporter pour la reconstruction du Liban.

L'Arabie Sadoudite, appuyé par l'Egypte, la Jordanie, le Koweit, les Emirats Arabes Unis, le Bahrain, l'Iraq et l'Autorité Palestinienne, avait qualifié les gestes du Hezbollah d'actes irresponsables et répréhensibles, ramenant toute la région des années en arrière.

La Syrie, ayant été forcée il y a quelques mois, de mettre fin a 29 années d'occupation du Liban, a accusé il y a quelques jours le gouvernement libanais de collaboration avec Israel et, sans doute sur ordre de l'Iran, et en appui au Hezbollah, a refusé de participer à la réunion d'aujourd'hui.

Publié : dim. août 20, 2006 3:11 pm
par Fabine
J'avais envie de mettre cette information et je ne sais où car je ne veux pas ouvrir un topic seulement pour ça. Ici, il me semble que ce peut être pertinent pour comprendre la poudrière du proche-orient.

La source provient de mon journal de ce matin La Presse.

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CE QUI ALIMENTE TOUS CES CONFLITS


L'Arabie Saoudite avec:

Israël: pour des motifs historiques
L'Iran et les chiites d'Irak: pour leur influence et l'exemple qu'ils donnent aux minorités chiites d'Arabie Saoudite.
La Syrie et le Hezbollah libanais: parce qu'ils déstabilisent le Liban.

L'Egypte avec:

L'Arabie Saoudite parce qu'elle appuie des groupes sunnigtes menaçants comme les Frères musulmans.
L'Iran et les chiites irakiens: pour des motifs religieux.
La Syrie: parce qu'elle appuie le Hezbollah chiite.

L'Irak avec:

L'Arabie Saoudite et d'autres pays sunnites: parce qu'ils inquiètent le pouvoir chiite irakien.
L'Iran: parce que l'influence de ce pays chiite inquiète les sunnites irakiens.
La Syrie: parce qu'elle laisse des combattants étrangers circuler entre les deux pays.

L'Iran avec:

L'Arabie saoudite, l'Égypte, la Jordanie et les sunnites d'Irak: pour des motifs religieux et politiques.
Israël: qu'il veut rayer de la carte.
Les Kurdes d'Irak: parce que leur accession au pouvoir pourrait inspirer la minorité kurde d'Iran.

Israël avec:

L'Arabie Saoudite: pour des motifs religieux.
Gaza et la Cisjordanie: parce que le Hamas ne reconnait pas Israël.
L'Iran: parce que son président souhaite la dispartion d'Israël.
Le Liban: parce que le Hezbollah libanais menace Israël.
La Syrie: parce qu'elle appuie le Hezbollah.

La Jordanie avec:

L'Iran et les chiites irakien: parce que leur puissance l'inquiète.
Le Hezbollah: parce qu'il provoque Israël et menace la stabilité de la région.
La Syrie: parce qu'elle appuie le Hezbollah.

Le Liban avec:

Israël: parce qu'il vient de lui livrer une guerre sanglance.
La Syrie: parce qu'elle appuie le Hezbollah et continue de vouloir tirer les ficelles même si son armée a dû se retirer du pays.

La Syrie avec:

L'Arabie Saoudite: qui lui reproche de déstabiliser le Liban.
L'Egypte et la Jordanie: qui lui reprochent d'appuyer le Hezbollah.
Israël: qualifié d'ennemi par le président syrien.
L'Irak: qui lui reproche de laisser s'infiltrer des combattants étrangers.



Finalement, je crois que le gouvernement canadien devrait ne surtout pas se mêler des conflits, continuer à ne donner que des supports pour la paix. En attendant, nous pourrons continuer à essayer de régler notre petite querelle démocratiquement.

Ecusez moi s'il y a des fautes mais j'ai tapé le tout à la 3ième vitesse.  

Publié : dim. août 20, 2006 3:18 pm
par mousseline
Tu nous a pas dessiné la carte avec toutes les flèches Fabine?

J'en avais mal au coco à essayer de démêler ça ce matin!

Publié : dim. août 20, 2006 3:33 pm
par Fabine
mousseline  a écritTu nous a pas dessiné la carte avec toutes les flèches Fabine?

J'en avais mal au coco à essayer de démêler ça ce matin!


Je me suis quasiment donné une tendinite à taper ça. Çafaque les flèches et la carte.....La Presse est en vente à 0,75$ taxes en sus- Edition provincial 0,85$.

Publié : lun. août 21, 2006 4:19 am
par tuberale
La propriété de l'Iran
Serge Truffaut
Édition du lundi 21 août 2006



Adoptée récemment, la résolution no 1701 n'envisage pas de solution au dilemme que pose la milice armée du Hezbollah. En fait, on laisse au gouvernement libanais toute latitude en cette matière en feignant d'ignorer que le dénouement de cette question se trouve à Téhéran.

Dans une de ses éditions parues la semaine dernière, le quotidien The Christian Science Monitor rapporte un fait troublant qui met en relief la mince marge de manoeuvre dont dispose le gouvernement libanais. De quoi s'agit-il ? Au début de la présente année, les autorités ont modifié la qualité légale, si on peut dire, du Hezbollah en gommant le label «milice» pour le remplacer par «mouvement de résistance». D'un trait de plume, le cabinet mettait ainsi entre parenthèses l'obligation qui lui était faite de désarmer le Hezbollah. Et ce, non pas par lâcheté, mais bien parce que ce gouvernement n'a pas les moyens d'affronter sur ce terrain les véritables patrons du Hezbollah : les Iraniens.

Pour bien saisir la nature de ce mouvement chiite et la stature qu'il a prise, il faut remonter à l'ayatollah Khomeiny. Dans une étude riche en enseignements que deux politologues libanais, Michel Hajji Georgiou et Michel Touma, de l'Université Saint-Joseph, ont consacrée au Hezbollah, on apprend que «la reconnaissance de l'autorité politique et religieuse absolue et supranationale du Guide suprême, le wali el fakih (actuellement Khameini et avant lui Khomeiny), représente l'une des principales caractéristiques, sinon la principale de la doctrine du Hezbollah».

Or cette notion de guide suprême ainsi que la définition des fonctions qui s'y rattachent ont été conçues, fixées et imposées par Khomeiny. Dans son livre L'Orientation de la révolution islamique, il va jusqu'à soutenir que les pouvoirs du guide doivent être équivalents à ceux de Mahomet, seul prophète à avoir été chef d'État et chef de guerre. Soit dit en passant, il est intéressant de noter que l'ayatollah al-Sistani, chef des chiites irakiens, s'est toujours opposé à la fusion du religieux et de la politique réalisée par Khomeiny. Fidèle à la tradition quiétiste qui a distingué le chiisme pendant des siècles, Sistani a fréquemment maille à partir avec Téhéran, qui lui préfère le jeune Moqtada al-Sadr en raison justement de la polémique que le premier a poursuivie sur ce sujet avec l'actuel guide suprême, Khameini.

Toujours est-il que, partisane des principes articulés par Khomeiny depuis sa création, l'actuelle direction du Hezbollah entretient, il va sans dire, des liens très étroits avec les théocrates iraniens. Ce sont ces derniers qui fournissent les armes, entraînent et financent une organisation qu'ils considèrent dans les faits comme un instrument au seul service de leur ambition première, soit que l'Iran devienne (et soit considéré comme) la superpuissance régionale.


On en doute ? Dans leur étude, les deux universitaires libanais soulignent qu'en «tout état de cause, les écrits du Hezbollah, notamment l'ouvrage de cheikh Kassem [le numéro deux du groupe], précisent sans aucune équivoque possible que les grandes décisions politiques, notamment les options de guerre ou de paix, sont du seul ressort du wali el fakih», ou guide suprême. C'est d'ailleurs à se demander si ce dernier n'est pas un adepte du Livre des ruses, écrit par un stratège arabe il y a des siècles et dans lequel il est stipulé qu'un général gagne une guerre s'il évite le champ de bataille.

Cela précisé, il est évident, du moins pour l'instant, que les membres du Conseil de sécurité se sont défaussés de leur responsabilité, soit épauler le gouvernement libanais afin qu'il hérite de l'intégralité des pouvoirs généralement dévolus. Compte tenu de l'évolution du dossier au cours des derniers jours, on comprend pourquoi le Hezbollah ne cesse pas de clamer victoire.

À ce propos, la position de la France est particulièrement décevante. Après avoir joué la carte de la diplomatie avec un empressement aussi justifié que fébrile, après avoir milité pour la confection d'un contingent robuste, pour reprendre le mot du président Chirac, voilà que ce pays fait le service minimum. Envoyer 200 soldats alors qu'il en faudrait au moins dix fois plus, c'est se moquer du monde, et des Libanais en particulier.

À moins que l'Élysée, très actif dans les négociations ayant trait au nucléaire iranien, ne se soit rendu compte que l'issue au problème que pose un Hezbollah solidement armé passe par une discussion directe avec Téhéran. Problème ? De cela, l'administration Bush ne veut rien entendre. Bref, la situation est totalement bloquée.




Publié : lun. août 21, 2006 9:39 am
par evlou
Fabine  a écritJ'avais envie de mettre cette information et je ne sais où car je ne veux pas ouvrir un topic seulement pour ça. Ici, il me semble que ce peut être pertinent pour comprendre la poudrière du proche-orient.

La source provient de mon journal de ce matin La Presse.

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CE QUI ALIMENTE TOUS CES CONFLITS


L'Arabie Saoudite avec:

Israël: pour des motifs historiques
L'Iran et les chiites d'Irak: pour leur influence et l'exemple qu'ils donnent aux minorités chiites d'Arabie Saoudite.
La Syrie et le Hezbollah libanais: parce qu'ils déstabilisent le Liban.

L'Egypte avec:

L'Arabie Saoudite parce qu'elle appuie des groupes sunnigtes menaçants comme les Frères musulmans.
L'Iran et les chiites irakiens: pour des motifs religieux.
La Syrie: parce qu'elle appuie le Hezbollah chiite.

L'Irak avec:

L'Arabie Saoudite et d'autres pays sunnites: parce qu'ils inquiètent le pouvoir chiite irakien.
L'Iran: parce que l'influence de ce pays chiite inquiète les sunnites irakiens.
La Syrie: parce qu'elle laisse des combattants étrangers circuler entre les deux pays.

L'Iran avec:

L'Arabie saoudite, l'Égypte, la Jordanie et les sunnites d'Irak: pour des motifs religieux et politiques.
Israël: qu'il veut rayer de la carte.
Les Kurdes d'Irak: parce que leur accession au pouvoir pourrait inspirer la minorité kurde d'Iran.

Israël avec:

L'Arabie Saoudite: pour des motifs religieux.
Gaza et la Cisjordanie: parce que le Hamas ne reconnait pas Israël.
L'Iran: parce que son président souhaite la dispartion d'Israël.
Le Liban: parce que le Hezbollah libanais menace Israël.
La Syrie: parce qu'elle appuie le Hezbollah.

La Jordanie avec:

L'Iran et les chiites irakien: parce que leur puissance l'inquiète.
Le Hezbollah: parce qu'il provoque Israël et menace la stabilité de la région.
La Syrie: parce qu'elle appuie le Hezbollah.

Le Liban avec:

Israël: parce qu'il vient de lui livrer une guerre sanglance.
La Syrie: parce qu'elle appuie le Hezbollah et continue de vouloir tirer les ficelles même si son armée a dû se retirer du pays.

La Syrie avec:

L'Arabie Saoudite: qui lui reproche de déstabiliser le Liban.
L'Egypte et la Jordanie: qui lui reprochent d'appuyer le Hezbollah.
Israël: qualifié d'ennemi par le président syrien.
L'Irak: qui lui reproche de laisser s'infiltrer des combattants étrangers.



Finalement, je crois que le gouvernement canadien devrait ne surtout pas se mêler des conflits, continuer à ne donner que des supports pour la paix. En attendant, nous pourrons continuer à essayer de régler notre petite querelle démocratiquement.

Ecusez moi s'il y a des fautes mais j'ai tapé le tout à la 3ième vitesse.  


wow jen ai mal a la tete!!! Et Harper qui veut rentrer la dedans... tu as oublier :
Etats unis avec :
Tout le monde parce qu'il se melent de ce qui ne les regardent pas.

Publié : ven. août 25, 2006 9:41 am
par praeteritum
Selon une dépèche de Associated Press aujourd'hui:

La Syrie coupe l'électricité au Liban

Ayant été forcé, il y a quelques mois,  de mettre fin a 29 années d'occupation coloniale du Liban, la Syrie, qui, contrairement à Israel,  n'a jamais tenu d'élection libre,  est fachée rouge, et agit à la manière des laches.
C'est la qu'on voit le vrai visage de ces gens-là.

Publié : mer. août 30, 2006 1:22 am
par tuberale
La bloquiste Mourani accuse Israël de crimes de guerre
Hélène Buzzetti
Édition du mercredi 30 août 2006



Ottawa -- La députée bloquiste Maria Mourani, qui a participé à une délégation parlementaire canadienne d'observation au Moyen-Orient, revient de son voyage avec la conviction qu'Israël a commis au Liban des crimes de guerre. Elle raconte aussi avoir senti un changement d'attitude des populations envers le drapeau canadien et exhorte le premier ministre Stephen Harper à rectifier le tir avant que la réputation du pays à l'étranger ne soit définitivement ternie.

Maria Mourani revient troublée par la destruction dont elle a été témoin pendant les trois jours qu'elle est restée au Liban. «Le Liban est détruit du nord au sud. Et quand je dis destruction, je ne parle par juste des infrastructures comme les ponts et les centrales électriques, mais aussi des maisons et des commerces.» Elle décrit les plages polluées et l'écume jaune de la mer. De retour au pays depuis jeudi, elle rédige maintenant son rapport d'observation destiné à ses collègues du caucus du Bloc, consignant photos et témoignages. Ce rapport façonnera ensuite la lecture bloquiste de la situation.

Selon Mme Mourani, qui s'appuie sur ses propres observations et sur les constats de groupes neutres, Israël s'est montré coupable de crimes de guerre lors de son offensive contre le Hezbollah en territoire libanais. «Je n'ai pas encore remis mon rapport. C'est clair que moi, ce que j'ai vu, ce que Amnesty International a vu, ce que Louise Arbour [la haute-commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme] a vu, c'est qu'il y a eu des crimes de guerre au Liban. Alors, il va y avoir un débat qui va se faire au caucus.» Quand on lui demande de préciser par qui ces crimes ont été commis, elle ajoute : «Les Israéliens.»

Mme Mourani a été marquée par les nombreuses bombes à fragmentation qu'elle a vues dans les zones civiles, des bombes qui, une fois dispersées, jouent à peu près le même rôle que des mines antipersonnel. Les États-Unis ont d'ailleurs annoncé il y a quelques jours l'ouverture d'une enquête sur l'utilisation alléguée de ces dispositifs fournis par eux à l'État hébreu et dont l'usage en zone civile est en principe interdit par le droit international.

Les observations de Mme Mourani ne se limitent toutefois pas à ces bombes. Elle cite aussi le pilonnage «délibéré» de zones civiles. «Ils ont ciblé des structures civiles vitales comme l'eau, l'électricité, les points de ralliement de nourriture. Ça aussi, ce sont des crimes de guerre, selon le droit international.» Elle relate l'histoire de cet homme qui lui a raconté qu'à son retour du marché, où il était allé acheter du pain, sa maison avait été anéantie. Sous les décombres se trouvaient sa femme et ses enfants.

Elle doute aussi de la bonne foi israélienne dans le bombardement accidentel du village de Cana. «Ils avaient dit que Cana avait été bombardé parce qu'ils avaient vu des camions avec des armes qui rentraient dans une espèce de garage. Je n'en ai même pas vu ! J'ai fouillé, j'ai cherché le fameux garage. Il n'y avait que de petites maisons les unes à côté des autres avec des basses-cours.»

Libanaise d'origine elle-même, Mme Mourani n'avait aucun souvenir de son pays. Il faut dire qu'étant une enfant de la diaspora, elle a vu le jour en Côte d'Ivoire. «Je suis comme tous ces enfants de la guerre civile qui sont nés à l'extérieur. J'ai toujours vécu avec un passeport libanais sans avoir même mis les pieds au Liban.» Mme Mourani avait une fois auparavant foulé le sol de son pays d'origine, mais elle n'avait que deux ans et ne conservait aucun souvenir de ce voyage familial.

Drapeau mal en point

Maria Mourani a remarqué pendant son séjour que la réputation du Canada à l'étranger avait souffert des déclarations du premier ministre Stephen Harper, qui a qualifié en début de conflit que la riposte israélienne était «mesurée». La délégation parlementaire roulait avec un unifolié attaché sur le toit de la voiture et s'est fait à deux reprises désigner par des hommes qui pointaient le pouce vers le bas, dit-elle. D'autres, en apprenant que le trio siégeait au Parlement, leur disaient : «Merci, mais on ne remercie pas votre gouvernement.»

«Avant, quand j'appelais ma famille au Liban, raconte la députée, ils disaient : "Ah ! le Canada ! Ah, oui ! Les Canadiens, on les aime, ce sont des gens de la paix, des Casques bleus." Mais là, d'entendre ce discours, non pas de haine, mais de résignation face au Canada, j'ai trouvé cela triste en tant que parlementaire canadienne.» Elle croit que le sentiment négatif n'est pas «généralisé» ni même irréversible, mais enjoint au gouvernement de rectifier le tir. «Si cela se poursuit, le Canada sera associé aux États-Unis.»

Pas de langue de bois

Mme Mourani refuse de divulguer les grandes lignes du rapport qu'elle concocte par respect pour ses collègues députés, mais elle promet qu'elle ne se censurera pas. D'ailleurs, elle dit qu'elle le doit à tous les électeurs qui lui ont écrit pour la féliciter d'avoir participé à la mission.

«J'ai reçu beaucoup de courriels du reste du Canada -- j'ai trouvé cela cocasse -- qui me disent : "Bravo ! Merci d'être allée au Liban et de rapporter vraiment ce que vous avez vu." [Les gens me demandent] de ne pas avoir la langue de bois. De dire : oui, j'ai vu des actes qui à mon sens sont des crimes de guerre. De dire les vrais mots.»

Mme Mourani a participé à ce voyage d'une semaine à l'invitation du Conseil national des relations canado-arabes. Elle était accompagnée du député libéral Borys Wrzesnewskyj et de la néo-démocrate Peggy Nash. À eux trois, ils ont soulevé une tempête pendant le voyage en déclarant (Mme Mourani moins directement que les deux autres) que la communication devrait être rétablie avec le Hezbollah, tout groupe terroriste soit-il. M. Wrzesnewskyj a depuis démissionné de son poste de critique adjoint en matière d'affaires étrangères.