Publié le 23 août 2010 à 00h00 | Mis à jour à 08h04
Bellemare plus «crédible», selon les Québécois
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Les volte-face et les contradictions de l'ancien ministre de la Justice Marc Bellemare n'ont rien changé. À la veille de son témoignage devant la commission Bastarache, Me Bellemare est toujours aussi crédible aux yeux des Québécois, révèle un sondage réalisé par Angus Reid pour le compte de La Presse.
En corollaire, une mauvaise nouvelle pour Jean Charest: quand il est question de trafic d'influence et de nominations partisanes à la magistrature, la population ne le croit pas davantage qu'au printemps dernier.
Quand on leur demande qui est le plus «crédible» entre Marc Bellemare et le gouvernement, 53% des gens optent pour l'ex-ministre de la Justice, et 12% seulement retiennent la version du gouvernement. Le quart des répondants disent qu'aucun n'est digne de confiance et 11% restent indécis. Une personne sur quatre qui a voté pour le PLQ en 2008 croit l'ancien ministre, les trois quarts des électeurs péquistes font le même choix.
Le coup de sonde a été réalisé du 10 au 12 août, au moment même où l'ex-ministre Bellemare acceptait, finalement, de témoigner devant la commission Bastarache. Ce revirement survenait après bien des démarches judiciaires: l'avocat de Québec avait même demandé au tribunal de mettre fin à la commission mandatée par Québec en avril dernier pour tirer au clair ses allégations de trafic d'influence dans la nomination des magistrats. Le sondage réalisé par internet auprès de 804 répondants comporte une marge d'erreur de 3,4 points de pourcentage.
En avril dernier, Angus Reid avait posé la même question, et fait une lecture quasi identique: 58% des gens prêtaient foi aux dénonciations de Me Bellemare contre 11% qui faisaient davantage confiance au gouvernement.
Chassés-croisés
Pourtant, depuis le printemps, le parcours de Me Bellemare a pu paraître étrange. Sa demande d'annulation de la commission Bastarache était le dernier d'une série de chassés-croisés. Il s'était refusé à témoigner devant le Directeur général des élections, puis avait invoqué son serment comme membre du gouvernement pour refuser de se présenter à la commission, une obligation dont l'avait vite déchargé Jean Charest. Finalement après avoir, en cour, mis en doute l'intégrité de l'ancien juge de la Cour suprême Michel Bastarache et l'impartialité de toute cette opération - un plaidoyer accueilli bien froidement par le tribunal - Me Bellemare a finalement décidé de comparaître.
Son témoignage se déroulera demain, dès l'ouverture des audiences publiques. La commission Bastarache a réservé deux jours pour ce témoignage déterminant pour l'ensemble de ses travaux.
Massivement, encore, la population souhaite une commission d'enquête publique pour «faire la lumière sur les allégations de collusion entre les divers partis politiques et l'industrie de la construction». Plus des deux tiers des répondants - 69% - sont de cet avis, une proportion identique à ce qui avait été observé en avril dernier.
Pour le vice-président d'Angus Reid, Jaideep Mukerji, «cela n'a pas changé depuis le printemps, les gens croient toujours Marc Bellemare». Devant le parcours sinueux de l'ancien ministre au cours des dernières semaines, «ces résultats peuvent paraître étonnants. Mais les gens croient Me Bellemare parce qu'il dit aussi que la commission Bastarache ne suffit pas... et les gens sont massivement d'accord avec ça», analyse le spécialiste.
Le sondage est dans l'ensemble «une mauvaise nouvelle pour Jean Charest» bien qu'on ne doive pas oublier que 35% des gens ne croient ni Me Bellemare ni le gouvernement ou sont indécis. «Le verdict n'est pas encore tombé», résume M. Mukerji.
Quand on leur demande s'ils croient Me Bellemare «lorsqu'il dit que Jean Charest a participé à ce possible trafic d'influence», 59% des gens disaient «oui» en août, un score quasi identique à celui d'avril (60%). Les deux tiers des francophones, soit 64%, sont aussi d'accord avec cette affirmation. Un peu de baume pour le premier ministre, 45% de ceux qui ont voté libéral il y a dix-huit mois se disent en désaccord avec Me Bellemare - on n'en comptait que 36% en avril.
Confiance dans la commission
Quand on leur demande s'ils font confiance à la commission Bastarache pour «faire la lumière sur le processus de nomination des juges au Québec», 61% des répondants soutiennent avoir «peu ou aucune confiance» dans le processus. Aussi 35% des électeurs libéraux sont également méfiants, comme 82% des électeurs péquistes.
La décision de Marc Bellemare de se présenter finalement devant le juge Bastarache remporte l'adhésion: 63% des gens estiment qu'il devait témoigner, contre 23% qui estimaient qu'il n'avait pas à se prêter à cet exercice. Pas moins de 81% des libéraux voulaient voir Me Bellemare à la barre, mais un péquiste sur deux était de cet avis.
Interrogés sur la nécessité d'une enquête parallèle sur le financement des partis et l'industrie de la construction, 69% des gens sont favorables - contre 70% en avril. Dans cette cohorte, on retrouve 62% des libéraux et 75% des électeurs péquistes.
En soutenant avoir été forcé de nommer trois juges à l'instigation d'organisateurs du PLQ, Me Bellemare a probablement terni l'image de la magistrature. Selon le sondage, 55% des gens croient que les juges sont choisis en fonction de leurs relations avec le parti au pouvoir, seulement 22% estiment que les «qualités professionnelles» sont déterminantes (23% des gens sont indécis). Les partisans de l'ADQ sont nettement plus méfiants - 66% d'entre eux croient que le copinage politique permet d'accéder au banc.
En revanche, 67% des gens estiment que les magistrats font un «bon ou excellent» travail, et 25% sont d'un avis contraire. En comparaison, les médecins et les policiers ont la cote auprès de 91 et 80% des gens respectivement. Les politiciens sont dans le peloton de queue: 22% des répondants estiment qu'ils font un bon travail.
* **
SONDAGE ANGUS REID - LA PRESSE
Qui selon vous est le plus crédible : l'ancien ministre Marc Bellemare, ou le gouvernement ?
Marc Bellemare 53%
Le gouvernement Charest 12%
Aucun 24%
Pas certain(e) 11%
Croyez-vous M. Bellemare lorsqu'il dit que le premier ministre Jean Charest a participé à ce possible trafic d'influence ?
Oui 59%
Non 17%
Pas certain(e) 24%
Quel est votre degré de confiance en la commission Bastarache pour faire la lumière sur le processus de nomination des juges au Québec ?
Beaucoup de confiance 5%
Assez de confiance 15%
Un peu de confiance 13%
Très peu de confiance 27%
Aucune confiance 34%
Pas certain(e) 6%
Selon vous, Marc Bellemare devrait-il témoigner devant la commission Bastarache ?
Oui 63%
Non 23%
Pas certain(e) 15%
Méthodologie : Du 10 au 12 août 2010, Opinion publique Angus Reid a mené un sondage en ligne auprès d'un échantillonnage représentatif de 804 adultes québécois, choisis au hasard, inscrits au Forum Angus Reid. La marge d'erreur qui mesure la variation de l'échantillonnage est de plus ou moins 3,46 points de pourcentage. Les résultats ont été statistiquement pondérés conformément aux plus récentes données de recensement sur la scolarité, l'âge, le sexe et la région, de façon à assurer un échantillonnage représentatif de la population adulte du Québec. Les différences dans ou entre les totaux sont attribuables aux arrondissements.
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Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 23 août 2010 à 06h24 | Mis à jour à 06h26
Du bon usage de la nitro
Yves Boisvert
La Presse
Rarement, sinon jamais, une commission d'enquête aura-t-elle commencé ses travaux avec si peu d'appui dans l'opinion publique.
D'ordinaire, les commissions d'enquête sont déclenchées pour répondre à une sorte d'urgence, pour désamorcer ou décortiquer un scandale. En partant, donc, elles jouissent à tout le moins d'une grande curiosité publique. Que ce soit celle sur le crime organisé dans les années 70 ou celle sur les commandites, elles démarrent d'ordinaire leurs travaux avec un taux de sympathie satisfaisant, malgré les critiques. On leur reproche plutôt leur désir de faire du spectacle aux dépens des témoins.
Dans le cas de la commission Bastarache, une majorité de répondants n'a que très peu ou aucunement confiance en elle. Ce n'est pas si étonnant. Cette commission n'est pas la réponse à une crise publique. Personne dans les autobus ne se bagarre au sujet du processus de nomination des juges. C'est essentiellement une riposte du gouvernement Charest aux attaques de son ancien et éphémère ministre de la Justice.
Depuis, Marc Bellemare a multiplié les attaques contre la commission et son personnel. Quand les défenseurs sont les membres d'un gouvernement discrédité, il ne faut pas s'attendre à des miracles.
Malgré tout, on observe que 63% des gens estiment que Marc Bellemare doit s'y présenter. Contradictoire? Pas nécessairement. On peut estimer que cette commission n'avait pas à être créée, tout en jugeant que le citoyen-dénonciateur Bellemare est obligé de s'y présenter maintenant qu'elle est créée.
* * *
Que sortira-t-il de cette commission? On le sait moins encore que d'habitude. La commission Gomery était précédée d'une enquête de la Vérificatrice générale qui dressait un portrait général du scandale des commandites. Il restait à éclaircir les mécanismes, identifier quelques coquins et responsables.
Mais ici? On «sait» que les nominations de juges sont teintées politiquement, ou du moins qu'il y a généralement une sorte de généalogie politique, un parrainage. On «sait» aussi que les candidats passent à travers un processus de sélection pour démontrer leur compétence.
Les répondants semblent d'avis que la connexion politique prime sur la compétence. Mais le sondage révèle en même temps une (rare) bonne nouvelle pour la magistrature: les deux tiers des répondants estiment le «rendement» des magistrats québécois bon ou excellent.
* * *
Je repose donc ma question: que va-t-on trouver dans cette commission, à propos de juges généralement inconnus, à commencer par les trois que Marc Bellemare dit avoir nommés sous la pression de financiers libéraux?
On sait que les trois derniers premiers ministres du Québec seront convoqués à la barre - Jean Charest, bien sûr, mais aussi Lucien Bouchard et Bernard Landry.
Si Jean Chrétien a été capable de lancer des balles de golf au juge Gomery, pour ainsi dire, que feront ces politiciens qui n'ont pas l'habitude de se laisser piler sur les orteils en disant merci?
Comme on examinera les nominations des 10 dernières années à la Cour du Québec, dans les cours municipales et dans les tribunaux administratifs, on peut penser que le portrait sera généralement positif. On pourra démontrer la compétence générale et individuelle des juges nommés.
Mais une commission d'enquête ne s'intéresse pas tellement aux choses «en général». Qui se souvient des premières phrases du rapport Gomery? John Gomery y parle de l'intégrité et de la compétence remarquables de la fonction publique fédérale. Il souligne que le scandale des commandites ne concerne qu'une portion minuscule des dépenses du gouvernement et que, somme toute, cette aberration confirme la règle voulant que la fonction publique soit honnête...
Non, ces vérités générales ont été balayées, évidemment, puisqu'il s'agissait d'examiner l'administration pourrie d'un programme bien particulier.
De même, il n'est pas possible d'examiner les nominations de juges depuis 10 ans sans trouver des cas évidents de choix largement politiques. C'est évidemment cette chasse qui risque de retenir l'attention, bien au-delà des cas cités par Marc Bellemare.
On aura beau faire toutes les nuances imaginables, le but de cette commission est de braquer les projecteurs sur le système et ses dysfonctions. On ne trouvera sans doute personne qui a acheté sa place. Mais sans doute trouvera-t-on certains qui sont passés dans le haut de la liste avec une petite poussée politique. Si on en trouve un rouge, il faudra en faire sortir un bleu... Et ainsi de suite. Voyez le style?
C'est pourquoi le sujet est explosif. C'est pourquoi, si elle est mal menée, cette commission par sa seule existence peut causer des dommages collatéraux considérables à l'appareil judiciaire, qui sera dans une position de vulnérabilité constante. Les occasions d'attaques et de contre-attaques entre le PQ et le PLQ seront innombrables et les juges visés pourront difficilement se défendre.
Pour être optimiste, on peut espérer que l'opération aboutisse à une meilleure dépolitisation des nominations qui, même si elle n'est pas une urgence nationale, est à notre portée et souhaitable.
Mais ce matin, pour être optimiste, il faut se forcer un peu. Le juge Bastarache s'est fait remettre entre les mains de la nitroglycérine institutionnelle...
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Du bon usage de la nitro
Yves Boisvert
La Presse
Rarement, sinon jamais, une commission d'enquête aura-t-elle commencé ses travaux avec si peu d'appui dans l'opinion publique.
D'ordinaire, les commissions d'enquête sont déclenchées pour répondre à une sorte d'urgence, pour désamorcer ou décortiquer un scandale. En partant, donc, elles jouissent à tout le moins d'une grande curiosité publique. Que ce soit celle sur le crime organisé dans les années 70 ou celle sur les commandites, elles démarrent d'ordinaire leurs travaux avec un taux de sympathie satisfaisant, malgré les critiques. On leur reproche plutôt leur désir de faire du spectacle aux dépens des témoins.
Dans le cas de la commission Bastarache, une majorité de répondants n'a que très peu ou aucunement confiance en elle. Ce n'est pas si étonnant. Cette commission n'est pas la réponse à une crise publique. Personne dans les autobus ne se bagarre au sujet du processus de nomination des juges. C'est essentiellement une riposte du gouvernement Charest aux attaques de son ancien et éphémère ministre de la Justice.
Depuis, Marc Bellemare a multiplié les attaques contre la commission et son personnel. Quand les défenseurs sont les membres d'un gouvernement discrédité, il ne faut pas s'attendre à des miracles.
Malgré tout, on observe que 63% des gens estiment que Marc Bellemare doit s'y présenter. Contradictoire? Pas nécessairement. On peut estimer que cette commission n'avait pas à être créée, tout en jugeant que le citoyen-dénonciateur Bellemare est obligé de s'y présenter maintenant qu'elle est créée.
* * *
Que sortira-t-il de cette commission? On le sait moins encore que d'habitude. La commission Gomery était précédée d'une enquête de la Vérificatrice générale qui dressait un portrait général du scandale des commandites. Il restait à éclaircir les mécanismes, identifier quelques coquins et responsables.
Mais ici? On «sait» que les nominations de juges sont teintées politiquement, ou du moins qu'il y a généralement une sorte de généalogie politique, un parrainage. On «sait» aussi que les candidats passent à travers un processus de sélection pour démontrer leur compétence.
Les répondants semblent d'avis que la connexion politique prime sur la compétence. Mais le sondage révèle en même temps une (rare) bonne nouvelle pour la magistrature: les deux tiers des répondants estiment le «rendement» des magistrats québécois bon ou excellent.
* * *
Je repose donc ma question: que va-t-on trouver dans cette commission, à propos de juges généralement inconnus, à commencer par les trois que Marc Bellemare dit avoir nommés sous la pression de financiers libéraux?
On sait que les trois derniers premiers ministres du Québec seront convoqués à la barre - Jean Charest, bien sûr, mais aussi Lucien Bouchard et Bernard Landry.
Si Jean Chrétien a été capable de lancer des balles de golf au juge Gomery, pour ainsi dire, que feront ces politiciens qui n'ont pas l'habitude de se laisser piler sur les orteils en disant merci?
Comme on examinera les nominations des 10 dernières années à la Cour du Québec, dans les cours municipales et dans les tribunaux administratifs, on peut penser que le portrait sera généralement positif. On pourra démontrer la compétence générale et individuelle des juges nommés.
Mais une commission d'enquête ne s'intéresse pas tellement aux choses «en général». Qui se souvient des premières phrases du rapport Gomery? John Gomery y parle de l'intégrité et de la compétence remarquables de la fonction publique fédérale. Il souligne que le scandale des commandites ne concerne qu'une portion minuscule des dépenses du gouvernement et que, somme toute, cette aberration confirme la règle voulant que la fonction publique soit honnête...
Non, ces vérités générales ont été balayées, évidemment, puisqu'il s'agissait d'examiner l'administration pourrie d'un programme bien particulier.
De même, il n'est pas possible d'examiner les nominations de juges depuis 10 ans sans trouver des cas évidents de choix largement politiques. C'est évidemment cette chasse qui risque de retenir l'attention, bien au-delà des cas cités par Marc Bellemare.
On aura beau faire toutes les nuances imaginables, le but de cette commission est de braquer les projecteurs sur le système et ses dysfonctions. On ne trouvera sans doute personne qui a acheté sa place. Mais sans doute trouvera-t-on certains qui sont passés dans le haut de la liste avec une petite poussée politique. Si on en trouve un rouge, il faudra en faire sortir un bleu... Et ainsi de suite. Voyez le style?
C'est pourquoi le sujet est explosif. C'est pourquoi, si elle est mal menée, cette commission par sa seule existence peut causer des dommages collatéraux considérables à l'appareil judiciaire, qui sera dans une position de vulnérabilité constante. Les occasions d'attaques et de contre-attaques entre le PQ et le PLQ seront innombrables et les juges visés pourront difficilement se défendre.
Pour être optimiste, on peut espérer que l'opération aboutisse à une meilleure dépolitisation des nominations qui, même si elle n'est pas une urgence nationale, est à notre portée et souhaitable.
Mais ce matin, pour être optimiste, il faut se forcer un peu. Le juge Bastarache s'est fait remettre entre les mains de la nitroglycérine institutionnelle...
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Moi je suis contente que Bellemare exige que le tout soit télédiffusé, ca fait assez longtemps que Charest et tout les politicien d,ailleurs travail en dessous de la couverte sans que nous les électeurs n'ayons rien a y redire, moi en tant qu'électeur je veux savoir ce que Bellemare a à dire et je veux pouvoir me faire ma propre idée a ce sujet, avec ca je pourrai apres décidé si charest est digne d'etre remis au pouvoir ou non.
On a peut ere un gouvernement aussi corrompu que dans les pire pays mais on en sait rien parce que on est civilisé et évolué économiquement et que c'est facile de tout caché sans que rien ne paraisse.
J'en ai ma claque de pouvoir juste faire un X sur un carton de vote, pis tsé les prochaines élection ca va etre quoi? Charest contre Marois wowwwwwwwww ...
Au moins LA Bellemare exige une certaine transparence auquel j'aspire depuis tres longtemps et si y en avait d'autre des Bellemare qui ose dénoncer ca obligerais le gouvernement a travailler un peu moins croche. On leur donne des milliard et des milliard de $$$ chaque année et pourtant plus rien de va, la constrution, le milieu scolaire, la santé tout va a la dérive, il est temps qu'on sache pourquoi.
On a peut ere un gouvernement aussi corrompu que dans les pire pays mais on en sait rien parce que on est civilisé et évolué économiquement et que c'est facile de tout caché sans que rien ne paraisse.
J'en ai ma claque de pouvoir juste faire un X sur un carton de vote, pis tsé les prochaines élection ca va etre quoi? Charest contre Marois wowwwwwwwww ...
Au moins LA Bellemare exige une certaine transparence auquel j'aspire depuis tres longtemps et si y en avait d'autre des Bellemare qui ose dénoncer ca obligerais le gouvernement a travailler un peu moins croche. On leur donne des milliard et des milliard de $$$ chaque année et pourtant plus rien de va, la constrution, le milieu scolaire, la santé tout va a la dérive, il est temps qu'on sache pourquoi.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Cass! a écrit : Moi je suis contente que Bellemare exige que le tout soit télédiffusé, ca fait assez longtemps que Charest et tout les politicien d,ailleurs travail en dessous de la couverte sans que nous les électeurs n'ayons rien a y redire, moi en tant qu'électeur je veux savoir ce que Bellemare a à dire et je veux pouvoir me faire ma propre idée a ce sujet, avec ca je pourrai apres décidé si charest est digne d'etre remis au pouvoir ou non.
On a peut ere un gouvernement aussi corrompu que dans les pire pays mais on en sait rien parce que on est civilisé et évolué économiquement et que c'est facile de tout caché sans que rien ne paraisse.
J'en ai ma claque de pouvoir juste faire un X sur un carton de vote, pis tsé les prochaines élection ca va etre quoi? Charest contre Marois wowwwwwwwww ...
Au moins LA Bellemare exige une certaine transparence auquel j'aspire depuis tres longtemps et si y en avait d'autre des Bellemare qui ose dénoncer ca obligerais le gouvernement a travailler un peu moins croche. On leur donne des milliard et des milliard de $$$ chaque année et pourtant plus rien de va, la constrution, le milieu scolaire, la santé tout va a la dérive, il est temps qu'on sache pourquoi .
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Sondage
Une majorité de Québécois souhaite le départ de Jean Charest
Agence QMI
23/08/2010 03h50
MONTRÉAL – Le premier ministre du Québec, Jean Charest, n’a définitivement plus la cote auprès de la population québécoise.
Un sondage Léger Marketing-Le Devoir-The Gazette publié lundi révèle qu’une majorité claire de Québécois, soit 57 %, voudrait que M.Charest quitte son poste alors les Québécois sont très insatisfaits de son gouvernement.
En fait, 76 % des Québécois, selon ce sondage, se disent « peu satisfaits» ou « pas du tout satisfaits» du gouvernement de Jean Charest.
C’est un taux record qui est demeuré inchangé depuis le dernier sondage Léger Marketing en juin dernier.
La nouvelle enquête révèle qu’à peine 20 % des 1162 répondants se disent «satisfaits » des actions du gouvernement.
Successeurs potentiels
Parmi ceux qui pourraient remplacer M.Charest, le sondage nous apprend qu’en tête de liste des remplaçants possibles on note le médecin Philippe Couillard et le député libéral fédéral Denis Coderre à égalité avec 11 % d’appui.
Ils sont suivis notamment de la vice-première ministre, Nathalie Normandeau (6 %), des ministres Claude Béchard (5%) et Raymond Bachand (4%).
Le sondage a été mené sur internet du 16 au 19 août derniers.
Sa marge d’erreur est de 3,1 % 19 fois sur 20.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 35010.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Une majorité de Québécois souhaite le départ de Jean Charest
Agence QMI
23/08/2010 03h50
MONTRÉAL – Le premier ministre du Québec, Jean Charest, n’a définitivement plus la cote auprès de la population québécoise.
Un sondage Léger Marketing-Le Devoir-The Gazette publié lundi révèle qu’une majorité claire de Québécois, soit 57 %, voudrait que M.Charest quitte son poste alors les Québécois sont très insatisfaits de son gouvernement.
En fait, 76 % des Québécois, selon ce sondage, se disent « peu satisfaits» ou « pas du tout satisfaits» du gouvernement de Jean Charest.
C’est un taux record qui est demeuré inchangé depuis le dernier sondage Léger Marketing en juin dernier.
La nouvelle enquête révèle qu’à peine 20 % des 1162 répondants se disent «satisfaits » des actions du gouvernement.
Successeurs potentiels
Parmi ceux qui pourraient remplacer M.Charest, le sondage nous apprend qu’en tête de liste des remplaçants possibles on note le médecin Philippe Couillard et le député libéral fédéral Denis Coderre à égalité avec 11 % d’appui.
Ils sont suivis notamment de la vice-première ministre, Nathalie Normandeau (6 %), des ministres Claude Béchard (5%) et Raymond Bachand (4%).
Le sondage a été mené sur internet du 16 au 19 août derniers.
Sa marge d’erreur est de 3,1 % 19 fois sur 20.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Pour ma part je pense qu'il est grandement temps que Jean Charest prenne sa retraite politique ET super important je pense qu'il doit totalement disparaitre de la carte du partie politique fédéral lui et sa clique proche de gens influent pour permettre un changement de ligne de penser et repartir completement a neuf avec du sang nouveau.
si Charest doit partie sont remplacent ne doit pas rester les mains liées avec tout les donneux de conseils sont prédécesseur.
si Charest doit partie sont remplacent ne doit pas rester les mains liées avec tout les donneux de conseils sont prédécesseur.
Dernière modification par Cass! le lun. août 23, 2010 12:59 pm, modifié 1 fois.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Mon clin d'oeil du mardi 24 août
Stéphane Laporte, collaboration spéciale
La Presse
«Aujourd'hui, je regarde Télétoon toute la journée.»
- Jean Charest
Stéphane Laporte, collaboration spéciale
La Presse
«Aujourd'hui, je regarde Télétoon toute la journée.»
- Jean Charest
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 24 août 2010 à 10h59 | Mis à jour à 12h53
Bellemare évoque les pressions de l'argentier libéral Franco Fava
Martin Ouellet
La Presse Canadienne
Québec
Avec la bénédiction de Jean Charest, l'argentier libéral Franco Fava et le comptable Charles Rondeau ont imposé la nomination des juges Marc Bisson et Michel Simard, a soutenu mardi l'ex-ministre de la Justice, Marc Bellemare.
«Il m'a dit: si Franco t'a dit de nommer Simard et Bisson, nomme-les», a raconté l'avocat Bellemare, au sujet d'une rencontre en tête-à-tête avec le premier ministre Charest tenue le 2 septembre 2003 à Québec.
Après avoir vainement tenté de faire dérailler la commission d'enquête sur le processus de nomination des juges, l'ancien ministre et député de Vanier a finalement déballé son sac mardi devant le commissaire Michel Bastarache.
Me Bellemare a affirmé avoir subi «une influence colossale» de la part de M. Fava, un entrepreneur de Québec, et d'un ami de ce dernier, Charles Rondeau, pour la nomination des magistrats.
M. Fava en menait tellement large au sein du parti qu'il savait «avant moi que je serais nommé ministre», a évoqué l'avocat de Québec, ministre de la Justice de 2003 jusqu'à sa démission en avril 2004.
L'entrepreneur était aussi particulièrement «plogué» puisqu'il était au courant que le nom de Marc Bisson figurait sur la liste des candidats à la magistrature, a souligné Me Bellemare.
Jugeant inacceptable qu'un tiers s'immisce dans son travail, l'ancien ministre de la Justice en avait appelé au premier ministre mais celui-ci aurait plutôt défendu les financiers et organisateurs du Parti libéral.
«Franco est un ami personnel, un collecteur influent et on a besoin de ces gens-là», aurait déclaré M. Charest à M. Bellemare.
À partir de ce moment, «il est clair que MM. Bisson et Simard allaient être nommés» parce qu'il s'agissait «d'une décision de Jean Charest», a témoigné Me Bellemare, interrogé par l'avocat de la commission, Giuseppe Battista.
Nommé le 26 novembre 2003 à la Cour du Québec, Marc Bisson est le fils de Guy Bisson, un organisateur libéral de l'Outaouais.
Compte tenu des services rendus au parti par le père de M. Bisson - il avait contribué à l'élection de Norman MacMillan - M. Fava estimait qu'il fallait «nommer son fils», a relaté M. Bellemare.
Selon lui, deux autres magistrats ont été nommés sous influence, soit Michel Simard, juge en chef adjoint à la Chambre civile de la Cour du Québec et Line Gosselin-Després, promue à la Chambre de la jeunesse en mars 2004.
Nommé en novembre 2003, le juge Simard est un ami personnel de Charles Rondeau, un intime de M. Fava.
Prévue pour deux jours, l'audience hautement attendue et médiatisée de Me Bellemare a débuté peu avant 10h20 devant le commissaire Michel Bastarache à Québec.
Mandatée par le premier ministre Charest, la commission vise à faire la lumière sur les allégations de trafic d'influence dans la nomination des juges soulevées le printemps dernier par Me Bellemare.
Peu avant le témoignage de l'ex-ministre, le commissaire Bastarache a dit vouloir «établir les faits» et déterminer si le processus en vigueur permet l'influence de «tiers» dans la nomination des juges de la Cour du Québec et des tribunaux administratifs.
Une quarantaine de témoins devraient être entendus au cours des audiences à venir, d'ici au dépôt du rapport de la commission le 15 octobre.
La commission, a dit le juge Bastarache, aura à déterminer si le système actuel est adéquat ou s'il devrait être modifié de façon à «garantir son intégrité».
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Bellemare évoque les pressions de l'argentier libéral Franco Fava
Martin Ouellet
La Presse Canadienne
Québec
Avec la bénédiction de Jean Charest, l'argentier libéral Franco Fava et le comptable Charles Rondeau ont imposé la nomination des juges Marc Bisson et Michel Simard, a soutenu mardi l'ex-ministre de la Justice, Marc Bellemare.
«Il m'a dit: si Franco t'a dit de nommer Simard et Bisson, nomme-les», a raconté l'avocat Bellemare, au sujet d'une rencontre en tête-à-tête avec le premier ministre Charest tenue le 2 septembre 2003 à Québec.
Après avoir vainement tenté de faire dérailler la commission d'enquête sur le processus de nomination des juges, l'ancien ministre et député de Vanier a finalement déballé son sac mardi devant le commissaire Michel Bastarache.
Me Bellemare a affirmé avoir subi «une influence colossale» de la part de M. Fava, un entrepreneur de Québec, et d'un ami de ce dernier, Charles Rondeau, pour la nomination des magistrats.
M. Fava en menait tellement large au sein du parti qu'il savait «avant moi que je serais nommé ministre», a évoqué l'avocat de Québec, ministre de la Justice de 2003 jusqu'à sa démission en avril 2004.
L'entrepreneur était aussi particulièrement «plogué» puisqu'il était au courant que le nom de Marc Bisson figurait sur la liste des candidats à la magistrature, a souligné Me Bellemare.
Jugeant inacceptable qu'un tiers s'immisce dans son travail, l'ancien ministre de la Justice en avait appelé au premier ministre mais celui-ci aurait plutôt défendu les financiers et organisateurs du Parti libéral.
«Franco est un ami personnel, un collecteur influent et on a besoin de ces gens-là», aurait déclaré M. Charest à M. Bellemare.
À partir de ce moment, «il est clair que MM. Bisson et Simard allaient être nommés» parce qu'il s'agissait «d'une décision de Jean Charest», a témoigné Me Bellemare, interrogé par l'avocat de la commission, Giuseppe Battista.
Nommé le 26 novembre 2003 à la Cour du Québec, Marc Bisson est le fils de Guy Bisson, un organisateur libéral de l'Outaouais.
Compte tenu des services rendus au parti par le père de M. Bisson - il avait contribué à l'élection de Norman MacMillan - M. Fava estimait qu'il fallait «nommer son fils», a relaté M. Bellemare.
Selon lui, deux autres magistrats ont été nommés sous influence, soit Michel Simard, juge en chef adjoint à la Chambre civile de la Cour du Québec et Line Gosselin-Després, promue à la Chambre de la jeunesse en mars 2004.
Nommé en novembre 2003, le juge Simard est un ami personnel de Charles Rondeau, un intime de M. Fava.
Prévue pour deux jours, l'audience hautement attendue et médiatisée de Me Bellemare a débuté peu avant 10h20 devant le commissaire Michel Bastarache à Québec.
Mandatée par le premier ministre Charest, la commission vise à faire la lumière sur les allégations de trafic d'influence dans la nomination des juges soulevées le printemps dernier par Me Bellemare.
Peu avant le témoignage de l'ex-ministre, le commissaire Bastarache a dit vouloir «établir les faits» et déterminer si le processus en vigueur permet l'influence de «tiers» dans la nomination des juges de la Cour du Québec et des tribunaux administratifs.
Une quarantaine de témoins devraient être entendus au cours des audiences à venir, d'ici au dépôt du rapport de la commission le 15 octobre.
La commission, a dit le juge Bastarache, aura à déterminer si le système actuel est adéquat ou s'il devrait être modifié de façon à «garantir son intégrité».
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
C'est un peu triste que toute cette histoire vire en concours de popularité et de "je le crois, il a l'air crédible"... Ce n'est pas une question d'avoir l'air crédible, c'est une question de dire la vérité. En gros, si Bellemare joue la comédie de façon crédible, il faudrait que Charest démissionne??
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
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Grain de sel
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Comment un gars peut-il trouver important de garder des notes prises sur un carton mais ne pas trouver pertinent de conserver ses agendas 
J'ai de plus en plus l'impression que Marc Bellemare attendait ben patiemment sa chance de faire payer à Charest l'échec du dossier no fault ...
J'ai de plus en plus l'impression que Marc Bellemare attendait ben patiemment sa chance de faire payer à Charest l'échec du dossier no fault ...
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Et s'il disait la vérité? J'imagine bien que le scénario qu'il nous présente n'est pas une invention de la dernière décennie, hein? Le trafic d'influence a toujours existé. Pourquoi le gouvernement Charest, et la politique en général, en serait à l'abri?Consult1 a écrit : C'est un peu triste que toute cette histoire vire en concours de popularité et de "je le crois, il a l'air crédible"... Ce n'est pas une question d'avoir l'air crédible, c'est une question de dire la vérité. En gros, si Bellemare joue la comédie de façon crédible, il faudrait que Charest démissionne??
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Commission Bastarache: ça s'annonce mal pour Charest
Blogues - Marco Fortier sur le trottoir
Mardi, 24 août 2010 18:05
Échange d’argent comptant, pressions de collecteurs de fonds et d’un ministre libéral en faveur de nominations de juges : la commission Bastarache a tous les ingrédients pour devenir un roman-feuilleton aussi dévastateur que la célèbre commission Gomery.
Les Québécois avaient suivi religieusement, en direct à la télé, les témoignages des acteurs du scandale des commandites en 2005. Le pauvre gouvernement de Paul Martin n’avait pas survécu aux histoires abracadabrantes des Jean Brault, Jean Lafleur et autres témoins du scandale. La marque de commerce libérale demeure encore ternie par cette affaire.
Jean Charest craint évidemment de subir le même effet explosif des suites de la commission Bastarache. À la lumière du témoignage solide de Marc Bellemare, les libéraux ont matière à s’inquiéter.
L’ex-ministre a fourni des noms, des dates et des souvenirs précis en lien avec les allégations graves qu’il a étayées devant le juge Bastarache. Il a eu l’air pas mal plus sérieux que depuis ses premières sorties publiques du printemps. Marc Bellemare a gagné en crédibilité.
L’ancien ministre de la Justice a paru tellement solide que le premier ministre Charest a cru bon de répliquer personnellement, après la première journée d’audiences de la commission Bastarache. Jean Charest a tenu un point de presse en toute hâte pour nier les allégations de Marc Bellemare.
Le gouvernement sort amoché de cette première journée d’audiences. Avant même le début des travaux de la commission, les Québécois faisaient davantage confiance à Marc Bellemare qu’à Jean Charest, a révélé un sondage paru lundi dans La Presse.
Comme les libéraux de Paul Martin en 2005, le gouvernement Charest traîne l’usure du pouvoir. Les libéraux fédéraux gouvernaient depuis quatre mandats consécutifs au lancement de la commission Gomery; Jean Charest en est à son troisième mandat.
La répétition inlassable des mots «scandale», «corruption» et «argent sale», jour après jour, dans les audiences du juge Gomery et dans les médias était venue à bout du gouvernement Martin. Les libéraux ne pouvaient franchement rien faire pour lutter contre la perception négative du public.
Il reste à voir si le gouvernement Charest subira le même sort. Mais il est clair que les libéraux ont pris une méchante débarque dans l’opinion publique depuis l’automne dernier avec toutes ces histoires sur les firmes d’ingénierie et le financement du parti.
Jean Charest doit se croiser les doigts pour que le Parti québécois, qui sera aussi scruté à la loupe par le juge Bastarache, ait des squelettes dans son placard.
http://ruefrontenac.com/marcofortier/26 ... -bellemare" onclick="window.open(this.href);return false;
Blogues - Marco Fortier sur le trottoir
Mardi, 24 août 2010 18:05
Échange d’argent comptant, pressions de collecteurs de fonds et d’un ministre libéral en faveur de nominations de juges : la commission Bastarache a tous les ingrédients pour devenir un roman-feuilleton aussi dévastateur que la célèbre commission Gomery.
Les Québécois avaient suivi religieusement, en direct à la télé, les témoignages des acteurs du scandale des commandites en 2005. Le pauvre gouvernement de Paul Martin n’avait pas survécu aux histoires abracadabrantes des Jean Brault, Jean Lafleur et autres témoins du scandale. La marque de commerce libérale demeure encore ternie par cette affaire.
Jean Charest craint évidemment de subir le même effet explosif des suites de la commission Bastarache. À la lumière du témoignage solide de Marc Bellemare, les libéraux ont matière à s’inquiéter.
L’ex-ministre a fourni des noms, des dates et des souvenirs précis en lien avec les allégations graves qu’il a étayées devant le juge Bastarache. Il a eu l’air pas mal plus sérieux que depuis ses premières sorties publiques du printemps. Marc Bellemare a gagné en crédibilité.
L’ancien ministre de la Justice a paru tellement solide que le premier ministre Charest a cru bon de répliquer personnellement, après la première journée d’audiences de la commission Bastarache. Jean Charest a tenu un point de presse en toute hâte pour nier les allégations de Marc Bellemare.
Le gouvernement sort amoché de cette première journée d’audiences. Avant même le début des travaux de la commission, les Québécois faisaient davantage confiance à Marc Bellemare qu’à Jean Charest, a révélé un sondage paru lundi dans La Presse.
Comme les libéraux de Paul Martin en 2005, le gouvernement Charest traîne l’usure du pouvoir. Les libéraux fédéraux gouvernaient depuis quatre mandats consécutifs au lancement de la commission Gomery; Jean Charest en est à son troisième mandat.
La répétition inlassable des mots «scandale», «corruption» et «argent sale», jour après jour, dans les audiences du juge Gomery et dans les médias était venue à bout du gouvernement Martin. Les libéraux ne pouvaient franchement rien faire pour lutter contre la perception négative du public.
Il reste à voir si le gouvernement Charest subira le même sort. Mais il est clair que les libéraux ont pris une méchante débarque dans l’opinion publique depuis l’automne dernier avec toutes ces histoires sur les firmes d’ingénierie et le financement du parti.
Jean Charest doit se croiser les doigts pour que le Parti québécois, qui sera aussi scruté à la loupe par le juge Bastarache, ait des squelettes dans son placard.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Beppo a écrit : [...]
Et s'il disait la vérité? J'imagine bien que le scénario qu'il nous présente n'est pas une invention de la dernière décennie, hein? Le trafic d'influence a toujours existé. Pourquoi le gouvernement Charest, et la politique en général, en serait à l'abri?
Travaillant au gouvernement fédéral j'en ai vue et entendue des vertes et des pas murs de la part de collègues de travail crois moi. Même lors d'une formation la formatrice nous avaient avisez si vous voyez quelques choses de pas correctes acceptez pas de produire les requêtes (dépenses car c'était côté finances à ce moment là). C'est pas d'aujourd'hui qu'il y a des crocheries dans toutes les sphères du gouvernement et même des syndicats.
[img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/DSCN1249.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/thbeebeb.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/divers037.jpg[/img]
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Je prédit la démission de Jean Charest d'ici la fin septembre
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chatboubou
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- Inscription : sam. févr. 21, 2009 5:24 pm
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
j'espere de tout mon coeur que charest démissionne .. en plus il devance la commission en parlant au peuple cette apres midi , il se cale en faisant ca
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
cowgirls a écrit : Je prédit la démission de Jean Charest d'ici la fin septembre
J'aimerais bien mais je crois pas... ce qu'il pourrait faire est demander une élection comme ca, sa paraitrait mieux si il est pas élue que démissionner (démission voudrait dire je suis coupable ou veut pas avouer ses tords et/ou influence de bailleurs de fonds du parti) ben pour moi..
Dernière modification par Carmelle le mar. août 24, 2010 11:13 pm, modifié 3 fois.
[img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/DSCN1249.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/thbeebeb.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/divers037.jpg[/img]
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
chatboubou a écrit : j'espere de tout mon coeur que charest démissionne .. en plus il devance la commission en parlant au peuple cette apres midi , il se cale en faisant ca
Ha oui? Pourrais-tu me dire quel station?
J'ai pas vu l'entrevue mais je crois qu'il aurait du se fermer la gueule
et pas faire d'entrevue
[img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/DSCN1249.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/thbeebeb.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/divers037.jpg[/img]
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Bellemare face à Bastarache
Mathieu Turbide - 24 août 2010
Journal de Montréal
Alors, avez-vous regardé la première portion du témoignage de l’ex-ministre Marc Bellemare, devant la commission Bastarache ?
Comment l’avez-vous trouvé ?
Chose certaine: il semble avoir impressionné plusieurs analystes (moi y compris) par son calme, la précision de son témoignage qui est rempli de détails, de dates, d’heures et de beaucoup d’éléments circonstanciels.
Le seul hic, à mon sens, c’est que la Commission porte sur le PROCESSUS de nomination des juges, pas sur les pressions exercées par des financiers et des collecteurs de fond du Parti libéral. Et c’est là pourtant le coeur des allégations de Me Bellemare. En tant que tel, le processus de nominations des juges ne semble pas poser problème. C’est une fois que la décision se prend par le ministre de la Justice que les pressions s’exerceraient, selon ce que je comprend du témoignage de l’ex-ministre.
De deux choses l’une: soit cet homme est un fabulateur et un menteur, soit il dit la vérité. S’il fabule, il me semble que cela devrait être assez facile pour les avocats de Jean Charest, du PLQ et du gouvernement de le démontrer. S’il dit vrai, Jean Charest aura de la difficulté à se défendre et le jugement populaire sera sévère.
À suivre…
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Mathieu Turbide - 24 août 2010
Journal de Montréal
Alors, avez-vous regardé la première portion du témoignage de l’ex-ministre Marc Bellemare, devant la commission Bastarache ?
Comment l’avez-vous trouvé ?
Chose certaine: il semble avoir impressionné plusieurs analystes (moi y compris) par son calme, la précision de son témoignage qui est rempli de détails, de dates, d’heures et de beaucoup d’éléments circonstanciels.
Le seul hic, à mon sens, c’est que la Commission porte sur le PROCESSUS de nomination des juges, pas sur les pressions exercées par des financiers et des collecteurs de fond du Parti libéral. Et c’est là pourtant le coeur des allégations de Me Bellemare. En tant que tel, le processus de nominations des juges ne semble pas poser problème. C’est une fois que la décision se prend par le ministre de la Justice que les pressions s’exerceraient, selon ce que je comprend du témoignage de l’ex-ministre.
De deux choses l’une: soit cet homme est un fabulateur et un menteur, soit il dit la vérité. S’il fabule, il me semble que cela devrait être assez facile pour les avocats de Jean Charest, du PLQ et du gouvernement de le démontrer. S’il dit vrai, Jean Charest aura de la difficulté à se défendre et le jugement populaire sera sévère.
À suivre…
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Ce matin , j'étais à 9 heures devans mon téléviseur, j'ai suivi toute la journée jusqu'à 15 heures, c'est très interressant et je vais suivre cette commision.
Mon idée... depuis que le monde de la politique existe, il y a de la corruption et il est est temps que les gens s'en rendrent compte un jour, maintenant Charest est dans l'eau chaude et il le sait déjà depuis belle lurette, j'ai bien hâte de voir ses nouveaux mensonges pour s'en sortir, déjà sa sortie publique en panique d'aujourd'hui en dit long. Charest a paniqué et il n'a su que répéter le discours écris par son conseiller de presse. Il n'était même pas capable de répondre aux quatres questions des journalistes à part répéter comme un perroquet la même chose au 4 questions sans rapport
C'est un plaisir à suivre cette commission, Charest l'a voulu et bien l'arroseur se fait arroser maintenant.
Mon idée... depuis que le monde de la politique existe, il y a de la corruption et il est est temps que les gens s'en rendrent compte un jour, maintenant Charest est dans l'eau chaude et il le sait déjà depuis belle lurette, j'ai bien hâte de voir ses nouveaux mensonges pour s'en sortir, déjà sa sortie publique en panique d'aujourd'hui en dit long. Charest a paniqué et il n'a su que répéter le discours écris par son conseiller de presse. Il n'était même pas capable de répondre aux quatres questions des journalistes à part répéter comme un perroquet la même chose au 4 questions sans rapport
C'est un plaisir à suivre cette commission, Charest l'a voulu et bien l'arroseur se fait arroser maintenant.
[url]http://www.youtube.com/watch?v=-WVm38B6hhw[/url]
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
La seule chose qui me dérange dans tout ca est que Charest va contredire Bellemare donc se sera qui d'y la vérité. Je croyrais pas que Bellemare a pas dit la vérité car avec toutes les notes qu'il avait pris lors de son mandat me dit qu'il est crédible. C'est surtout quand la loi 35 je crois a pas été accepté et les rencontres avec FF qui a fait en sorte que Bellemare a pris encore plus de note. Mais le fait d'avoir été avocat c'était probablement sa méthode de travail de tout prendre en note et celà veut dire pour moi c'était un avocat consciencieux surtout après avoir écouté une bonne parti de la commission aujourd'hui. Reste à voir comment les avocats de Charest vont attaquer Bellemard et commend il va répondre et aussi lors de la Comparution des gens mentionnés par Bellemare incluant Charest
[img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/DSCN1249.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/thbeebeb.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/divers037.jpg[/img]