Québec dans le rouge
Re: Québec dans le rouge
Si y a quelqu'un qui pourrait chialer contre les parcs c'est bien moi, je suis éducatrice et je fréquente les parc depuis 10 ans, voila 2 ans l'araigné de mon parc s'est effondré durant l'hiver et un autre truc vandaliser par des ados.
Deux ans plus tard toujours pas remplacé, notre parc ne contient qu'une glissade, un cochon qui branle et 4 balancoire wowwww on a tellement de plaisir que je n'y vais plus.
Mais je sais qu'il va bien falloir se serrer la ceinture a quelques part , je peu bien me passer des rénovations encore quelques années ma gang sera tres bien chez nous .
On pense trop a notre petit nombril je trouve.
Deux ans plus tard toujours pas remplacé, notre parc ne contient qu'une glissade, un cochon qui branle et 4 balancoire wowwww on a tellement de plaisir que je n'y vais plus.
Mais je sais qu'il va bien falloir se serrer la ceinture a quelques part , je peu bien me passer des rénovations encore quelques années ma gang sera tres bien chez nous .
On pense trop a notre petit nombril je trouve.
Re: Québec dans le rouge
Publié le 26 mai 2010 à 05h00 | Mis à jour à 11h01
Pension des gestionnaires: Marois refuse que son conjoint serve de bouc émissaire
Simon Boivin
Le Soleil
(Québec) La chef du PQ, Pauline Marois, est ouverte au débat sur les pensions versées par l'État à certains gestionnaires, mais refuse que son mari serve de bouc émissaire.
La rente de 80 000 $ par an accordée à Claude Blanchet, époux de Mme Marois, après ses cinq années à la tête de la Société générale de financement (SGF), revient périodiquement dans les attaques libérales. À plus forte raison depuis que le premier ministre Jean Charest a abandonné sa «rallonge» de 75 000 $ verséediscrètement pendant 12 ans par le PLQ.
Mardi, en point de presse, Mme Marois s'est dite «d'accord» avec une remise en question des montants octroyés. Mais pas avec le fait que le débat se fasse sur le dos de son conjoint. «Si c'est odieux, c'est odieux pour tous ceux qui la reçoivent, a indiqué Mme Marois. [...] Pourquoi discuterait-on de celle de mon conjoint alors qu'elle est moindre que celle de gens qui ont travaillé pendant la même période?»
La chef péquiste a pris l'exemple de l'ex-président de la Caisse de dépôt, Henri-Paul Rousseau, qui a droit à une rente annuelle de 235 000 $ et à une prime de départ de 380 000 $ malgré les pertes historiques de 40 milliards $ de l'institution.
Échanges vinaigrés
À l'heure où les débats éthiques occupent presque toute la scène politique, les échanges entre Mme Marois et le premier ministre Jean Charest ont à nouveau tourné au vinaigre, mardi.
Un article de La Presse a présenté comme une contradiction les nombreux dons de 3000 $ reçus par Mme Marois lors de sa course à la direction et sa volonté d'abaisser le plafond des donations de 3000 $ à 500 $. Une majorité des contributions provenaient de membres de firmes de génie-conseil.
Mme Marois «se drape d'un foulard blanc et dit aux Québécois : ''Je suis pure'', a lancé M. Charest. [...] On appelle ça de la pure hypocrisie.»
La réplique de la péquiste au premier ministre était préparée. «Peut-être qu'on devra lui rappeler que son frère [Robert Charest] a reçu 10 000 $ cash pour sa course au leadership en 1993 de la part de [l'homme d'affaires] Karlheinz Shreiber, qui est actuellement en prison», a rétorqué Mme Marois.
Le chef libéral a pris plaisir à noter que, parmi les donateurs à la campagne de Mme Marois, une ancienne employée du PQ, Ginette Boivin, a donné 3000 $.
Cette dernière était une responsable du financement au PQ qui a été incriminée, en 2006, par le rapport du juge Jean Moisan sur des contributions illégales au parti.
Pour un vote libre
Les partis d'opposition ont tenté d'obtenir que les députés libéraux puissent voter en leur âme et conscience, mercredi, à une motion qui demande une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction et le financement de tous les partis politiques. Sans être tenus par la ligne de parti.
«Nous avons encore espoir, affirme Mme Marois, qui ne croit pas que ce débat s'estompera avec les vacances d'été. [...] Il me semble que les députés libéraux devraient faire entendre raison à leur chef.»
Elle s'est aussi dite favorable à une plus grande transparence dans le dévoilement des allocations de dépenses des députés.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... ction_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Pension des gestionnaires: Marois refuse que son conjoint serve de bouc émissaire
Simon Boivin
Le Soleil
(Québec) La chef du PQ, Pauline Marois, est ouverte au débat sur les pensions versées par l'État à certains gestionnaires, mais refuse que son mari serve de bouc émissaire.
La rente de 80 000 $ par an accordée à Claude Blanchet, époux de Mme Marois, après ses cinq années à la tête de la Société générale de financement (SGF), revient périodiquement dans les attaques libérales. À plus forte raison depuis que le premier ministre Jean Charest a abandonné sa «rallonge» de 75 000 $ verséediscrètement pendant 12 ans par le PLQ.
Mardi, en point de presse, Mme Marois s'est dite «d'accord» avec une remise en question des montants octroyés. Mais pas avec le fait que le débat se fasse sur le dos de son conjoint. «Si c'est odieux, c'est odieux pour tous ceux qui la reçoivent, a indiqué Mme Marois. [...] Pourquoi discuterait-on de celle de mon conjoint alors qu'elle est moindre que celle de gens qui ont travaillé pendant la même période?»
La chef péquiste a pris l'exemple de l'ex-président de la Caisse de dépôt, Henri-Paul Rousseau, qui a droit à une rente annuelle de 235 000 $ et à une prime de départ de 380 000 $ malgré les pertes historiques de 40 milliards $ de l'institution.
Échanges vinaigrés
À l'heure où les débats éthiques occupent presque toute la scène politique, les échanges entre Mme Marois et le premier ministre Jean Charest ont à nouveau tourné au vinaigre, mardi.
Un article de La Presse a présenté comme une contradiction les nombreux dons de 3000 $ reçus par Mme Marois lors de sa course à la direction et sa volonté d'abaisser le plafond des donations de 3000 $ à 500 $. Une majorité des contributions provenaient de membres de firmes de génie-conseil.
Mme Marois «se drape d'un foulard blanc et dit aux Québécois : ''Je suis pure'', a lancé M. Charest. [...] On appelle ça de la pure hypocrisie.»
La réplique de la péquiste au premier ministre était préparée. «Peut-être qu'on devra lui rappeler que son frère [Robert Charest] a reçu 10 000 $ cash pour sa course au leadership en 1993 de la part de [l'homme d'affaires] Karlheinz Shreiber, qui est actuellement en prison», a rétorqué Mme Marois.
Le chef libéral a pris plaisir à noter que, parmi les donateurs à la campagne de Mme Marois, une ancienne employée du PQ, Ginette Boivin, a donné 3000 $.
Cette dernière était une responsable du financement au PQ qui a été incriminée, en 2006, par le rapport du juge Jean Moisan sur des contributions illégales au parti.
Pour un vote libre
Les partis d'opposition ont tenté d'obtenir que les députés libéraux puissent voter en leur âme et conscience, mercredi, à une motion qui demande une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction et le financement de tous les partis politiques. Sans être tenus par la ligne de parti.
«Nous avons encore espoir, affirme Mme Marois, qui ne croit pas que ce débat s'estompera avec les vacances d'été. [...] Il me semble que les députés libéraux devraient faire entendre raison à leur chef.»
Elle s'est aussi dite favorable à une plus grande transparence dans le dévoilement des allocations de dépenses des députés.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... ction_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Québec dans le rouge
MerciFleur de Jasmin a écrit : http://www.youtube.com/watch?v=mEj2gMj5eGw&feature=fvw" onclick="window.open(this.href);return false;
L'argent dette en 8 vidéos...c'est lonnnnnng,mais tout de même intéressant et bien fait.

[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Re: Québec dans le rouge
Le vendredi 4 juin 2010
Les Québécois affranchis d'impôt le 7 juin
4 juin 2010 | 07h14
LA PRESSE CANADIENNE
Les Québécois fêteront la journée d'affranchissement de l'impôt le 7 juin cette année, soit trois jours plus tard qu'en 2009, selon des calculs de l'Institut Fraser dont les résultats sont dévoilés ce vendredi.
Le Québec sera en queue de peloton parmi les provinces, ne devançant que la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador.
La journée d'affranchissement de l'impôt marque le moment où la famille québécoise moyenne a gagné assez d'argent pour payer les impôts prélevés par tous les paliers de gouvernement.
Si les Québécois devaient payer tous leurs impôts d'avance, il faudrait qu'ils remettent aux diverses administrations chaque dollar gagné avant la journée d'affranchissement de l'impôt.
Filip Palda, de l'Institut Fraser et professeur à l'Ecole nationale d'administration publique (ENAP), rappelle que dans la province voisine de l'Ontario, les contribuables fêtent la journée d'affranchissement de l'impôt le 31 mai, soit sept jours plus tôt qu'au Québec.
D'autre part, le retard québécois de trois jours cette année par rapport à 2009 s'explique par la reprise de l'économie canadienne après la récession et par les hausses d'impôt et de taxes annoncées dans le budget 2010 du gouvernement du Québec.
En général, lorsque l'économie se redresse et que les revenus augmentent, le fardeau fiscal d'une famille augmente plus vite que son revenu.
Lorsqu'on calcule une moyenne des taux d'imposition partout au pays, la journée nationale d'affranchissement de l'impôt tombe le 5 juin.
L'Alberta est toujours la première province canadienne à atteindre la journée d'affranchissement de l'impôt, le 19 mai. Elle est suivie ex aequo par le Nouveau-Brunswick et l'Île-du-Prince-Édouard.
En 2010, la famille québécoise moyenne gagnera 77 738 $ et paiera un total de 33 300 $ en impôts, selon l'Institut Fraser. La facture d'impôt totale représentera donc 42,8% de son revenu; elle augmentera de 1,9% ou de 629 $ en 2010.
Les taxes de vente, qui représentent une augmentation de 263 $, expliquent la plus grande part de cette hausse.
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/que ... 71441.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Les Québécois affranchis d'impôt le 7 juin
4 juin 2010 | 07h14
LA PRESSE CANADIENNE
Les Québécois fêteront la journée d'affranchissement de l'impôt le 7 juin cette année, soit trois jours plus tard qu'en 2009, selon des calculs de l'Institut Fraser dont les résultats sont dévoilés ce vendredi.
Le Québec sera en queue de peloton parmi les provinces, ne devançant que la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador.
La journée d'affranchissement de l'impôt marque le moment où la famille québécoise moyenne a gagné assez d'argent pour payer les impôts prélevés par tous les paliers de gouvernement.
Si les Québécois devaient payer tous leurs impôts d'avance, il faudrait qu'ils remettent aux diverses administrations chaque dollar gagné avant la journée d'affranchissement de l'impôt.
Filip Palda, de l'Institut Fraser et professeur à l'Ecole nationale d'administration publique (ENAP), rappelle que dans la province voisine de l'Ontario, les contribuables fêtent la journée d'affranchissement de l'impôt le 31 mai, soit sept jours plus tôt qu'au Québec.
D'autre part, le retard québécois de trois jours cette année par rapport à 2009 s'explique par la reprise de l'économie canadienne après la récession et par les hausses d'impôt et de taxes annoncées dans le budget 2010 du gouvernement du Québec.
En général, lorsque l'économie se redresse et que les revenus augmentent, le fardeau fiscal d'une famille augmente plus vite que son revenu.
Lorsqu'on calcule une moyenne des taux d'imposition partout au pays, la journée nationale d'affranchissement de l'impôt tombe le 5 juin.
L'Alberta est toujours la première province canadienne à atteindre la journée d'affranchissement de l'impôt, le 19 mai. Elle est suivie ex aequo par le Nouveau-Brunswick et l'Île-du-Prince-Édouard.
En 2010, la famille québécoise moyenne gagnera 77 738 $ et paiera un total de 33 300 $ en impôts, selon l'Institut Fraser. La facture d'impôt totale représentera donc 42,8% de son revenu; elle augmentera de 1,9% ou de 629 $ en 2010.
Les taxes de vente, qui représentent une augmentation de 263 $, expliquent la plus grande part de cette hausse.
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/que ... 71441.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Québec dans le rouge
Beppo a écrit : La chronique de Richard Martineau
Servez-vous !
Richard Martineau
Le journal de Montréal
11/03/2010 04h29
«La politique est l'art de se servir des hommes en leur faisant croire qu'on les sert.» -- Louis Dumur
Je suis peut-être naïf, mais il me semble qu'avant, les fonctionnaires et les politiciens avaient un certain sens de la noblesse.
Ils se considéraient comme des «serviteurs de l'État». Aujourd'hui, on a l'impression que c'est l'inverse.
Les gens qui travaillent au gouvernement ne servent pas l'État : ils se servent de l'État.
Ils pigent dans le Trésor public, comme si c'était un plat
de bonbons.
LA CRISE ? OÙ ÇA ?
Quand ce ne sont pas des représentants de la Reine qui mènent la vie de château sur le bras de la princesse, ce sont des fonctionnaires qui se paient des voyages à Disney World ou des politiciens qui empochent de généreuses primes de départ après avoir eux-mêmes claqué la porte de leur bureau.
D'un côté, on nous dit qu'il faut se serrer la ceinture parce que les temps sont durs.
De l'autre, on n'hésite pas deux secondes à payer 1 000 $ pour faire changer un interrupteur ou installer une sonnette.
Et après ça, on déplore le cynisme des citoyens...
«Bou hou hou, les citoyens ne vont plus voter. Bou hou hou, ils sont toujours en train de nous critiquer...»
LES AVENTURES DE FIFI BRINDACIER
Les «serviteurs de l'État» me font penser à Fifi Brindacier.
Vous vous souvenez ? Fifi Brindacier avait neuf ans, elle vivait seule avec un singe et un cheval, mais ne manquait jamais d'argent. Quand elle voulait acheter des bonbons, elle descendait dans la cave et revenait les poches remplies de pièces d'or, à la grande joie de ses amis.
Chaque fois que je regardais Fifi Brindacier, je me demandais tout le temps : «Mais où elle prend son argent ?»
Or, après quelques épisodes, j'ai enfin appris son secret : le père de Fifi Brindacier était un pirate qui lui avait laissé un coffre au trésor.
Les fonctionnaires font exactement la même chose.
Quand ils ont besoin de 2 000 $ pour acheter deux plantes (ils vont les chercher où, grands dieux ? Dans la forêt amazonienne ?), ils descendent dans la cave et se servent.
La seule différence est qu'ils ne pigent pas dans le coffre au trésor, mais dans le coffre du Trésor.
C'est-à-dire : dans nos poches.
BAR OPEN
Remarquez, les fonctionnaires et les politiciens ne sont pas seuls à agir ainsi.
Tout le monde pige dans le plat de bonbons. Et à deux mains, en plus.
Regardez la manière dont on utilise le système de santé.
Un petit rhume ? Allez, on va à l'urgence ! De toute façon, ça ne coûte rien, aussi bien en profiter...
Nous agissons tous comme si l'État était un gros «bar open». Comme si les services offerts par le gouvernement ne coûtaient rien.
Or, c'est NOUS qui payons ces services ! Avec NOTRE argent !
Mais on ne voit pas la couleur des factures, alors on croit que c'est gratuit.
SUR LA PAILLE
Vous connaissez l'histoire du gars qui vit dans une maison en bois et qui brûle une planche de sa maison chaque fois qu'il a froid ?
Un jour, il se retrouve sur la paille. Eh bien ça, c'est nous.
À force de piger dans le plat de bonbons, il ne restera plus rien.
http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/ric ... 42902.html" onclick="window.open(this.href);return false;

"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


Mark Twain


Re: Québec dans le rouge
Oû vont vos impôts?
Jean Charest touche encore son salaire d’appoint
Mathieu Turbide - 12 juin 2010
Étrange, cette fin de session parlementaire à Québec.
À couteaux tirés depuis des mois, le premier Jean Charest ministre et la chef de l’opposition, Pauline Marois, se sont encore crié des noms. Le premier accusant la seconde d’avoir voulu retarder l’adoption de projets de lois importants. La seconde accusant le premier d’avoir encore utilisé le bâillon pour pousser dans la gorge de l’opposition son projet de loi 100, qui contient notamment plusieurs mesures visant à rétablir l’équilibre budgétaire (comme des hausses de taxes et l’imposition de nouveaux tarifs)…
Le projet de loi 100 a finalement été adopté, comme le souligne ici ma collègue Geneviève Lajoie, mais pas le projet de loi 48 qui doit fixer les règles d’un nouveau code d’éthique pour les parlementaires. Celui-là, le premier ministre ne l’a pas forcé par le bâillon.
Ça fait peut-être son affaire, puisqu’il avait promis, en échange de la collaboration de l’opposition pour l’adopter, de renoncer à son salaire d’appoint de 75 000 $ que lui verse le Parti libéral.
Le PM a lui-même confirmé, hier, qu’il conservait son salaire tant et aussi longtemps que le projet de loi 48 ne sera pas adopté, c’est à dire pas avant l’automne prochain…
http://blogues.canoe.ca/impots/general/ ... -dappoint/" onclick="window.open(this.href);return false;
Jean Charest touche encore son salaire d’appoint
Mathieu Turbide - 12 juin 2010
Étrange, cette fin de session parlementaire à Québec.
À couteaux tirés depuis des mois, le premier Jean Charest ministre et la chef de l’opposition, Pauline Marois, se sont encore crié des noms. Le premier accusant la seconde d’avoir voulu retarder l’adoption de projets de lois importants. La seconde accusant le premier d’avoir encore utilisé le bâillon pour pousser dans la gorge de l’opposition son projet de loi 100, qui contient notamment plusieurs mesures visant à rétablir l’équilibre budgétaire (comme des hausses de taxes et l’imposition de nouveaux tarifs)…
Le projet de loi 100 a finalement été adopté, comme le souligne ici ma collègue Geneviève Lajoie, mais pas le projet de loi 48 qui doit fixer les règles d’un nouveau code d’éthique pour les parlementaires. Celui-là, le premier ministre ne l’a pas forcé par le bâillon.
Ça fait peut-être son affaire, puisqu’il avait promis, en échange de la collaboration de l’opposition pour l’adopter, de renoncer à son salaire d’appoint de 75 000 $ que lui verse le Parti libéral.
Le PM a lui-même confirmé, hier, qu’il conservait son salaire tant et aussi longtemps que le projet de loi 48 ne sera pas adopté, c’est à dire pas avant l’automne prochain…
http://blogues.canoe.ca/impots/general/ ... -dappoint/" onclick="window.open(this.href);return false;
- parlezenpas
- Illustre Pie
- Messages : 262
- Inscription : mer. mai 06, 2009 10:53 am
Re: Québec dans le rouge
Il ne renoncera jamais a ça. Et c'est nous qui allons payer ces notes salées; a preuves les coupes qu'ils font à l'aide sociales,etc.Et c'est rien que le commencement...mon avis.Anya a écrit : Oû vont vos impôts?
Jean Charest touche encore son salaire d’appoint
Mathieu Turbide - 12 juin 2010
Étrange, cette fin de session parlementaire à Québec.
À couteaux tirés depuis des mois, le premier Jean Charest ministre et la chef de l’opposition, Pauline Marois, se sont encore crié des noms. Le premier accusant la seconde d’avoir voulu retarder l’adoption de projets de lois importants. La seconde accusant le premier d’avoir encore utilisé le bâillon pour pousser dans la gorge de l’opposition son projet de loi 100, qui contient notamment plusieurs mesures visant à rétablir l’équilibre budgétaire (comme des hausses de taxes et l’imposition de nouveaux tarifs)…
Le projet de loi 100 a finalement été adopté, comme le souligne ici ma collègue Geneviève Lajoie, mais pas le projet de loi 48 qui doit fixer les règles d’un nouveau code d’éthique pour les parlementaires. Celui-là, le premier ministre ne l’a pas forcé par le bâillon.
Ça fait peut-être son affaire, puisqu’il avait promis, en échange de la collaboration de l’opposition pour l’adopter, de renoncer à son salaire d’appoint de 75 000 $ que lui verse le Parti libéral.
Le PM a lui-même confirmé, hier, qu’il conservait son salaire tant et aussi longtemps que le projet de loi 48 ne sera pas adopté, c’est à dire pas avant l’automne prochain…
http://blogues.canoe.ca/impots/general/ ... -dappoint/" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Québec dans le rouge
Publié le 14 juin 2010 à 00h00 | Mis à jour à 07h45
Le nombre de hauts salariés explose
Karim Benessaieh
La Presse
Effet pervers de la décentralisation, selon les syndicats. Hausse des heures supplémentaires des pompiers impossible à limiter et indexation normale des salaires, réplique la Ville. Quoi qu'il en soit, le nombre de hauts salariés gagnant plus de 100 000 $ a littéralement explosé à la Ville de Montréal depuis 2003. De 149 cette année-là, il a plus que quadruplé en six ans et s'établissait à 626 en 2009, selon des documents que La Presse a obtenus en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.
Le sommet a été atteint en 2008 avec 772 fonctionnaires gagnant plus de 100 000 $. Fait à noter, le nombre de hauts salariés gagnant plus de 150 000 $ a suivi une tendance similaire, passant de 16 employés en 2003 à 40 en 2009.
Le plus haut salarié de la Ville est le directeur général, dont la rémunération a atteint 296 014 $ en 2009. Suivent tous les directeurs de service, notamment ceux des affaires corporatives et des finances, des pompiers et des cadres affectés temporairement à un mandat spécial.
Chez les non-cadres, au sommet figurent un ingénieur (173 883 $ en 2009, 14e position) et deux huissiers de la cour municipale (152 028 $ et 149 959 $, 33e et 41e positions). Dans ces derniers cas comme pour les pompiers, les heures supplémentaires sont incluses, ce qui n'est pas le cas des cadres, qui ne sont pas payés pour ces heures.
Selon un tableau qu'a fourni la Ville, sur les 626 employés gagnant 100 000 $ et plus en 2009, 122 étaient des cadres de direction. Ils étaient 60 en 2003. Toujours en 2009, on trouve sur cette liste 205 cadres administratifs, 20 professionnels, 73 membres de l'état-major des pompiers et 166 pompiers. Toutes ces catégories ont vu leur nombre exploser depuis 2003 : on comptait alors 25 cadres administratifs, un professionnel, 27 membres de l'état-major des pompiers et 15 pompiers.
Le Service de police de la Ville de Montréal, ainsi que les directions des sociétés paramunicipales, ne figurent pas dans la compilation, leur rémunération faisant l'objet d'une comptabilité séparée.
Selon Jean-Yves Hinse, directeur du capital humain à la Ville, c'est d'abord une explosion des heures supplémentaires des pompiers qui explique qu'autant d'employés de la Ville gagnent plus de 100 000 $. En 2004, la nouvelle convention collective de ces employés contenait des dispositions «qui sont littéralement devenues des machines à faire des heures supplémentaires», explique-t-il. «C'est une situation anormale de trouver autant de pompiers gagnant plus de 100 000 $. Notre objectif, c'est de ramener ça à des proportions normales, trois ou quatre personnes à l'état-major, et aucun pompier.» Le budget des heures supplémentaires est passé de 12 millions en 2003 à 19,5 millions en 2007. Un rapport du vérificateur général a justement relevé ce problème en 2008. La Ville est toujours en arbitrage sur ces clauses.
L'autre élément est l'indexation prévue du salaire des cadres en fonction des échelles salariales. Selon M. Hinse, elle expliquerait «une grande partie» de cette explosion de salariés de plus de 100 000 $. Il note que le salaire médian des cadres de direction, par exemple, est passé de 93 825 $ en 2003 à 114 805 $ en 2009.
Cette explication ne tient toutefois pas la route quand on compare Montréal à l'ensemble du Québec. En 2003, 134 000 contribuables ont déclaré un revenu de 100 000 $ et plus au Québec. Selon les statistiques les plus récentes de Revenu Québec, ce nombre était de 171 318 en 2008, ce qui constitue une hausse de 27%. Pendant les mêmes années, à Montréal, on est passé de 149 à 772 employés gagnant 100 000 $ et plus, une hausse de 418%.
Même si on exclut les pompiers du calcul, on constate la même situation : de 2003 à 2008, on est passé de 107 salariés ayant franchi le cap des 100 000 $ à 423. La hausse est de 295%, de loin supérieure à ce qui s'est passé à l'échelle de la province.
Une ville «désorganisée»
Ces données viennent à point nommé pour le syndicat des cols blancs, qui a lancé la semaine dernière une campagne dénonçant la décentralisation exagérée de Montréal. L'explosion du nombre de hauts salariés, et du nombre de cadres de façon générale, est une conséquence directe du débat sur les défusions, estime la présidente du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal, Monique Côté.
«Pour plaire aux élus et pour conserver le plus d'arrondissements, le maire et le gouvernement Charest leur ont redonné l'ensemble ou presque de leurs pouvoirs ; c'est une aberration. C'est le contraire de ce que les autres villes qui ont fusionné ont fait.»
Le syndicat a calculé que la masse salariale chez les cadres et les contremaîtres avait augmenté de 86,4% de 2001 à 2006, passant de 94 à 177 millions. Selon le budget 2010, elle est de 282 millions cette année, ce qui constitue une hausse de 59% en quatre ans. «L'impôt foncier qu'on paie va dans des structures d'encadrement, ça ne donne aucun service de plus aux citoyens, estime Mme Côté. On a carrément créé 19 villes, on se retrouve avec une ville complètement désorganisée.»
Pendant que les hauts salariés voyaient leur nombre augmenter, le salaire des cols blancs a stagné et les effectifs ont décru, précise-t-elle. Entre 2003 et 2009, les cols blancs, comme l'écrasante majorité des employés, ont eu droit à deux années de gel salarial et à des hausses de 2% pour les cinq autres années.
Cette hypothèse de la hausse du nombre de cadres, le directeur du capital humain de la Ville ne l'accepte pas. «Je ne partage pas cette vision des syndicats, dit Jean-Yves Hinse. La structure des arrondissements s'est installée en 2001, je ne pense pas que ça ait beaucoup changé depuis, c'est resté relativement stable.» Il reconnaît cependant avoir peu de données actuellement sur l'évolution du nombre de cadres. «On a besoin d'une analyse fine que je n'ai pas encore obtenue.»
Pas d'économies d'échelle
Il a été impossible d'obtenir une entrevue avec le président de l'autre grand syndicat, celui des cols bleus. Dans un article publié sur le site internet du Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal, Michel Parent a dénoncé en mars 2009 la «multiplication des cadres et des appareils politiques» entraînée par les arrondissements. L'administration, évaluait-il, «souffre d'embonpoint». «On est dans une situation où il y a de plus en plus de chefs et de moins en moins de soldats, a estimé le président. Ce n'est pas ainsi que les contribuables en ont pour leur argent.»
Il y a deux semaines, le nouveau directeur général de la Ville, Louis Roquet, s'interrogeait lui-même sur les effets de la décentralisation et le dédoublement de certains services entre la ville centre et les 19 arrondissements. Dans un article publié dans Le Devoir, il considérait le fait que la Ville et les arrondissements aient chacun leur propre service d'achats comme «un non-sens». Il proposait également de regrouper certains services administratifs des arrondissements, comme les ressources humaines.
Une entreprise de la taille de la Ville de Montréal, avec ses 29 000 employés, devrait compter 300 employés en ressources humaines. Or, la métropole en compte 500, répartis entre l'administration centrale et les 19 arrondissements. «La structure actuelle nous empêche d'avoir des économies d'échelle sur le plan des ressources humaines, des finances ou de l'administration», a-t-il déclaré lors des travaux de la commission des finances.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/re ... xplose.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Le nombre de hauts salariés explose
Karim Benessaieh
La Presse
Effet pervers de la décentralisation, selon les syndicats. Hausse des heures supplémentaires des pompiers impossible à limiter et indexation normale des salaires, réplique la Ville. Quoi qu'il en soit, le nombre de hauts salariés gagnant plus de 100 000 $ a littéralement explosé à la Ville de Montréal depuis 2003. De 149 cette année-là, il a plus que quadruplé en six ans et s'établissait à 626 en 2009, selon des documents que La Presse a obtenus en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.
Le sommet a été atteint en 2008 avec 772 fonctionnaires gagnant plus de 100 000 $. Fait à noter, le nombre de hauts salariés gagnant plus de 150 000 $ a suivi une tendance similaire, passant de 16 employés en 2003 à 40 en 2009.
Le plus haut salarié de la Ville est le directeur général, dont la rémunération a atteint 296 014 $ en 2009. Suivent tous les directeurs de service, notamment ceux des affaires corporatives et des finances, des pompiers et des cadres affectés temporairement à un mandat spécial.
Chez les non-cadres, au sommet figurent un ingénieur (173 883 $ en 2009, 14e position) et deux huissiers de la cour municipale (152 028 $ et 149 959 $, 33e et 41e positions). Dans ces derniers cas comme pour les pompiers, les heures supplémentaires sont incluses, ce qui n'est pas le cas des cadres, qui ne sont pas payés pour ces heures.
Selon un tableau qu'a fourni la Ville, sur les 626 employés gagnant 100 000 $ et plus en 2009, 122 étaient des cadres de direction. Ils étaient 60 en 2003. Toujours en 2009, on trouve sur cette liste 205 cadres administratifs, 20 professionnels, 73 membres de l'état-major des pompiers et 166 pompiers. Toutes ces catégories ont vu leur nombre exploser depuis 2003 : on comptait alors 25 cadres administratifs, un professionnel, 27 membres de l'état-major des pompiers et 15 pompiers.
Le Service de police de la Ville de Montréal, ainsi que les directions des sociétés paramunicipales, ne figurent pas dans la compilation, leur rémunération faisant l'objet d'une comptabilité séparée.
Selon Jean-Yves Hinse, directeur du capital humain à la Ville, c'est d'abord une explosion des heures supplémentaires des pompiers qui explique qu'autant d'employés de la Ville gagnent plus de 100 000 $. En 2004, la nouvelle convention collective de ces employés contenait des dispositions «qui sont littéralement devenues des machines à faire des heures supplémentaires», explique-t-il. «C'est une situation anormale de trouver autant de pompiers gagnant plus de 100 000 $. Notre objectif, c'est de ramener ça à des proportions normales, trois ou quatre personnes à l'état-major, et aucun pompier.» Le budget des heures supplémentaires est passé de 12 millions en 2003 à 19,5 millions en 2007. Un rapport du vérificateur général a justement relevé ce problème en 2008. La Ville est toujours en arbitrage sur ces clauses.
L'autre élément est l'indexation prévue du salaire des cadres en fonction des échelles salariales. Selon M. Hinse, elle expliquerait «une grande partie» de cette explosion de salariés de plus de 100 000 $. Il note que le salaire médian des cadres de direction, par exemple, est passé de 93 825 $ en 2003 à 114 805 $ en 2009.
Cette explication ne tient toutefois pas la route quand on compare Montréal à l'ensemble du Québec. En 2003, 134 000 contribuables ont déclaré un revenu de 100 000 $ et plus au Québec. Selon les statistiques les plus récentes de Revenu Québec, ce nombre était de 171 318 en 2008, ce qui constitue une hausse de 27%. Pendant les mêmes années, à Montréal, on est passé de 149 à 772 employés gagnant 100 000 $ et plus, une hausse de 418%.
Même si on exclut les pompiers du calcul, on constate la même situation : de 2003 à 2008, on est passé de 107 salariés ayant franchi le cap des 100 000 $ à 423. La hausse est de 295%, de loin supérieure à ce qui s'est passé à l'échelle de la province.
Une ville «désorganisée»
Ces données viennent à point nommé pour le syndicat des cols blancs, qui a lancé la semaine dernière une campagne dénonçant la décentralisation exagérée de Montréal. L'explosion du nombre de hauts salariés, et du nombre de cadres de façon générale, est une conséquence directe du débat sur les défusions, estime la présidente du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal, Monique Côté.
«Pour plaire aux élus et pour conserver le plus d'arrondissements, le maire et le gouvernement Charest leur ont redonné l'ensemble ou presque de leurs pouvoirs ; c'est une aberration. C'est le contraire de ce que les autres villes qui ont fusionné ont fait.»
Le syndicat a calculé que la masse salariale chez les cadres et les contremaîtres avait augmenté de 86,4% de 2001 à 2006, passant de 94 à 177 millions. Selon le budget 2010, elle est de 282 millions cette année, ce qui constitue une hausse de 59% en quatre ans. «L'impôt foncier qu'on paie va dans des structures d'encadrement, ça ne donne aucun service de plus aux citoyens, estime Mme Côté. On a carrément créé 19 villes, on se retrouve avec une ville complètement désorganisée.»
Pendant que les hauts salariés voyaient leur nombre augmenter, le salaire des cols blancs a stagné et les effectifs ont décru, précise-t-elle. Entre 2003 et 2009, les cols blancs, comme l'écrasante majorité des employés, ont eu droit à deux années de gel salarial et à des hausses de 2% pour les cinq autres années.
Cette hypothèse de la hausse du nombre de cadres, le directeur du capital humain de la Ville ne l'accepte pas. «Je ne partage pas cette vision des syndicats, dit Jean-Yves Hinse. La structure des arrondissements s'est installée en 2001, je ne pense pas que ça ait beaucoup changé depuis, c'est resté relativement stable.» Il reconnaît cependant avoir peu de données actuellement sur l'évolution du nombre de cadres. «On a besoin d'une analyse fine que je n'ai pas encore obtenue.»
Pas d'économies d'échelle
Il a été impossible d'obtenir une entrevue avec le président de l'autre grand syndicat, celui des cols bleus. Dans un article publié sur le site internet du Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal, Michel Parent a dénoncé en mars 2009 la «multiplication des cadres et des appareils politiques» entraînée par les arrondissements. L'administration, évaluait-il, «souffre d'embonpoint». «On est dans une situation où il y a de plus en plus de chefs et de moins en moins de soldats, a estimé le président. Ce n'est pas ainsi que les contribuables en ont pour leur argent.»
Il y a deux semaines, le nouveau directeur général de la Ville, Louis Roquet, s'interrogeait lui-même sur les effets de la décentralisation et le dédoublement de certains services entre la ville centre et les 19 arrondissements. Dans un article publié dans Le Devoir, il considérait le fait que la Ville et les arrondissements aient chacun leur propre service d'achats comme «un non-sens». Il proposait également de regrouper certains services administratifs des arrondissements, comme les ressources humaines.
Une entreprise de la taille de la Ville de Montréal, avec ses 29 000 employés, devrait compter 300 employés en ressources humaines. Or, la métropole en compte 500, répartis entre l'administration centrale et les 19 arrondissements. «La structure actuelle nous empêche d'avoir des économies d'échelle sur le plan des ressources humaines, des finances ou de l'administration», a-t-il déclaré lors des travaux de la commission des finances.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/re ... xplose.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Québec dans le rouge
Opération SharQc
Le délateur coûte aussi cher que les 17 procureurs
Agence QMI
Éric Thibault
14/06/2010 05h49
À lui seul, le délateur-vedette de l’opération SharQc touchera autant d’argent que les 17 procureurs de la poursuite qui travailleront à temps plein, pendant au moins deux ans, dans le but d’obtenir la condamnation de 156 membres et proches des Hells Angels.
C’est du moins le constat qui se dégage de compilations financières provenant du ministère de la Justice et du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), reliées à cette opération policière historique et dont le Journal a obtenu copie.
D’avril 2009 à mars 2010, Québec a versé 1,4 million $ en salaires aux 17 procureurs de la poursuite et aux deux secrétaires spécialement assignés à ce dossier (moyenne de 74 000 $ chacun), dont la quantité d’éléments de preuve est d’une ampleur jamais vue. Le DPCP prévoit une enveloppe budgétaire au moins équivalente pour leur rémunération durant l’année 2010-2011, selon les données récemment produites devant l’Assemblée nationale.
2,9 millions $
En échange de sa collaboration avec les policiers dans cette opération, l’ancien membre des Hells Angels Sylvain Boulanger s’est donc vu accorder le même montant que les deux années de salaire des 17 procureurs de la Couronne mis ensemble: 2,9 millions $.
Échelonné entre 2007 et 2013, le contrat de l’ex-Hells de Sherbrooke, dont les confidences ont aidé les policiers à démanteler le puissant groupe de motards au Québec, est le plus lucratif jamais accordé par l’État à un délateur.
Outre ce contrat, la facture en deniers publics associée aux procédures judiciaires de l’opération SharQc s’est élevée à plus de 5,4 millions $ en 2009-2010.
Terminés l’hiver dernier, les travaux de modernisation du Centre des services judiciaires Gouin ont entraîné des dépenses de 3,9 millions $. Construit en prévision des procès des Hells arrêtés lors de l’opération Printemps 2001, ce palais de justice avait besoin de réaménager « les espaces des procureurs, des jurés, des aires de service pour les avocats de la défense et des journalistes, ainsi que la mise à jour des équipements technologiques pour permettre la tenue des procès » liés à SharQc.
Impossible à prévoir
Le gouvernement prévoit que la note grimpera d’au moins deux autres millions d’ici au printemps 2011. C’est sans compter les honoraires de certains avocats de la défense qui seront payés par l’État (comme ce fut le cas dans Printemps 2001). Une somme pour laquelle le ministère de la Justice n’est pas en mesure d’avancer de prévisions.
Le calendrier de la série de mégaprocès des Hells devrait se préciser avec deux journées de conférence préparatoire prévues à la fin juin.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 54959.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Le délateur coûte aussi cher que les 17 procureurs
Agence QMI
Éric Thibault
14/06/2010 05h49
À lui seul, le délateur-vedette de l’opération SharQc touchera autant d’argent que les 17 procureurs de la poursuite qui travailleront à temps plein, pendant au moins deux ans, dans le but d’obtenir la condamnation de 156 membres et proches des Hells Angels.
C’est du moins le constat qui se dégage de compilations financières provenant du ministère de la Justice et du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), reliées à cette opération policière historique et dont le Journal a obtenu copie.
D’avril 2009 à mars 2010, Québec a versé 1,4 million $ en salaires aux 17 procureurs de la poursuite et aux deux secrétaires spécialement assignés à ce dossier (moyenne de 74 000 $ chacun), dont la quantité d’éléments de preuve est d’une ampleur jamais vue. Le DPCP prévoit une enveloppe budgétaire au moins équivalente pour leur rémunération durant l’année 2010-2011, selon les données récemment produites devant l’Assemblée nationale.
2,9 millions $
En échange de sa collaboration avec les policiers dans cette opération, l’ancien membre des Hells Angels Sylvain Boulanger s’est donc vu accorder le même montant que les deux années de salaire des 17 procureurs de la Couronne mis ensemble: 2,9 millions $.
Échelonné entre 2007 et 2013, le contrat de l’ex-Hells de Sherbrooke, dont les confidences ont aidé les policiers à démanteler le puissant groupe de motards au Québec, est le plus lucratif jamais accordé par l’État à un délateur.
Outre ce contrat, la facture en deniers publics associée aux procédures judiciaires de l’opération SharQc s’est élevée à plus de 5,4 millions $ en 2009-2010.
Terminés l’hiver dernier, les travaux de modernisation du Centre des services judiciaires Gouin ont entraîné des dépenses de 3,9 millions $. Construit en prévision des procès des Hells arrêtés lors de l’opération Printemps 2001, ce palais de justice avait besoin de réaménager « les espaces des procureurs, des jurés, des aires de service pour les avocats de la défense et des journalistes, ainsi que la mise à jour des équipements technologiques pour permettre la tenue des procès » liés à SharQc.
Impossible à prévoir
Le gouvernement prévoit que la note grimpera d’au moins deux autres millions d’ici au printemps 2011. C’est sans compter les honoraires de certains avocats de la défense qui seront payés par l’État (comme ce fut le cas dans Printemps 2001). Une somme pour laquelle le ministère de la Justice n’est pas en mesure d’avancer de prévisions.
Le calendrier de la série de mégaprocès des Hells devrait se préciser avec deux journées de conférence préparatoire prévues à la fin juin.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 54959.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Québec dans le rouge
Le Québec dans le rouge
L'assurance parentale se dirige vers un gouffre de 901 millions
Rémi Nadeau
Agence QMI
15/06/2010 07h14
Le généreux régime québécois d'assurance parentale continue de s'enfoncer et devrait atteindre un déficit accumulé de 901 millions $ en 2014.
Alors que le gouvernement Charest s'apprête à annoncer une hausse des cotisations qui sera imposée le 1er janvier, le nouveau rapport actuariel du conseil de gestion du RQAP (Régime québécois d'assurance parentale) révèle que les prévisions de naissances et les déficits annuels ont été encore revus à la hausse au terme de 2009.
Pour l'année en cours, les gestionnaires planifient maintenant 89 400 naissances et un déficit de 157 millions $, 32 millions $ de plus que ce qui avait été estimé il y a un an. Selon le document, les manques à gagner des prochaines années - devraient varier de 89 millions $ à 166 millions $.
Vers le milliard
«L'ajout de naissances projetées par rapport à l'évaluation précédente a pour effet d'augmenter les prestations de chacune des années de 10 millions $ à 20 millions $ environ», peut-on lire dans le rapport, qui signale aussi des variations dans le partage des congés entre les pères et les mères, ayant pour effet de gonfler la facture du régime.
Au terme de ces cinq ans, le déficit accumulé constituera un gouffre de 901 millions $.
Inlassablement, le ministre de l'Emploi, Sam Hamad, a pourtant défendu le maintien du RQAP dans sa forme actuelle au cours des derniers mois, soutenant qu'il pourrait s'équilibrer sur un «certain nombre d'années », notamment grâce à des hausses de cotisation. Ces augmentations ont été de 7,5% en 2008 et 2009, puis de 4,5% cette année.
C'est encore pire
Le porte-parole péquiste en matière de famille, Nicolas Girard, estime pour sa part que le «trou prend de l'ampleur» et que le ministre Hamad n'est pas crédible.
Le député signale que la situation est encore pire que ce que révèle le rapport du conseil de gestion du RQAP, puisqu'il ne tient pas compte d'une dette de 346 millions $ que le gouvernement Charest a contractée envers Ottawa lors de la création du régime québécois en 2006.
Il s'agit de la somme des versements faits par le gouvernement fédéral à des parents dont la période de prestations avait commencé avant le 1er janvier 2006.
Le remboursement de ce montant n'est pas reflété dans les tableaux du conseil de gestion, «puisque les modalités de paiement n'ont pas été convenues entre les deux niveaux de gouver nement», peut-on lire. En tenant compte de cette somme, le RQAP défoncerait le milliard de dollars de déficit accumulé dès 2012.
«Ce qui se passe, c'est clairement le fruit d'un manque de planification du gouvernement, et on se retrouve dans une situation très délicate», a déploré M. Girard.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 71410.html" onclick="window.open(this.href);return false;
L'assurance parentale se dirige vers un gouffre de 901 millions
Rémi Nadeau
Agence QMI
15/06/2010 07h14
Le généreux régime québécois d'assurance parentale continue de s'enfoncer et devrait atteindre un déficit accumulé de 901 millions $ en 2014.
Alors que le gouvernement Charest s'apprête à annoncer une hausse des cotisations qui sera imposée le 1er janvier, le nouveau rapport actuariel du conseil de gestion du RQAP (Régime québécois d'assurance parentale) révèle que les prévisions de naissances et les déficits annuels ont été encore revus à la hausse au terme de 2009.
Pour l'année en cours, les gestionnaires planifient maintenant 89 400 naissances et un déficit de 157 millions $, 32 millions $ de plus que ce qui avait été estimé il y a un an. Selon le document, les manques à gagner des prochaines années - devraient varier de 89 millions $ à 166 millions $.
Vers le milliard
«L'ajout de naissances projetées par rapport à l'évaluation précédente a pour effet d'augmenter les prestations de chacune des années de 10 millions $ à 20 millions $ environ», peut-on lire dans le rapport, qui signale aussi des variations dans le partage des congés entre les pères et les mères, ayant pour effet de gonfler la facture du régime.
Au terme de ces cinq ans, le déficit accumulé constituera un gouffre de 901 millions $.
Inlassablement, le ministre de l'Emploi, Sam Hamad, a pourtant défendu le maintien du RQAP dans sa forme actuelle au cours des derniers mois, soutenant qu'il pourrait s'équilibrer sur un «certain nombre d'années », notamment grâce à des hausses de cotisation. Ces augmentations ont été de 7,5% en 2008 et 2009, puis de 4,5% cette année.
C'est encore pire
Le porte-parole péquiste en matière de famille, Nicolas Girard, estime pour sa part que le «trou prend de l'ampleur» et que le ministre Hamad n'est pas crédible.
Le député signale que la situation est encore pire que ce que révèle le rapport du conseil de gestion du RQAP, puisqu'il ne tient pas compte d'une dette de 346 millions $ que le gouvernement Charest a contractée envers Ottawa lors de la création du régime québécois en 2006.
Il s'agit de la somme des versements faits par le gouvernement fédéral à des parents dont la période de prestations avait commencé avant le 1er janvier 2006.
Le remboursement de ce montant n'est pas reflété dans les tableaux du conseil de gestion, «puisque les modalités de paiement n'ont pas été convenues entre les deux niveaux de gouver nement», peut-on lire. En tenant compte de cette somme, le RQAP défoncerait le milliard de dollars de déficit accumulé dès 2012.
«Ce qui se passe, c'est clairement le fruit d'un manque de planification du gouvernement, et on se retrouve dans une situation très délicate», a déploré M. Girard.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 71410.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Québec dans le rouge
Où vont nos impôts ?
«Mission» en Europe pour six fonctionnaires scolaires
Sébastien Ménard
Journal de Montréal
16/06/2010 07h10
Après plusieurs cégeps et universités, voilà qu’une commission scolaire a envoyé six fonctionnaires en «mission» en Europe, au début de l’année 2009-2010, un périple effectué aux frais des contribuables qui n’a encore rien donné de concret.
Des documents obtenus par le Journal grâce à la Loi sur l’accès à l’information révèlent que la «mission» de ces gestionnaires de la Commission scolaire Marguerite- Bourgeoys, dans l’Ouest-de-l’Île, a coûté au moins 12 000 $ au trésor québécois.
Un peu plus de la moitié de la somme a été payée à l’aide de subventions gouvernementales, le reste étant épongé par la Commission scolaire.
Les contribuables ont aussi payé pour une «réception» tenue à la résidence du délégué général du Québec à Bruxelles, Cristos Sirros, mais les coûts de cette soirée restent inconnus.
Un «intérêt commun»
Les six employés qui ont participé à cette «mission», du 20 au 26 septembre dernier, ont séjourné dans la capitale belge durant trois jours, avant de se rendre à Paris.
Ils y sont allés pour «développer l’esprit d’entrepreneurship» chez les jeunes, dit la porte-parole de la Commission scolaire Marguerite- Bourgeoys, Brigitte Gauvreau.
«On est très actif, dans ce dossier, plaide-telle. Il y a comme une espèce d’intérêt commun qui s’est développé [entre la Commission scolaire, la France et la Belgique].» Une délégation belge était d’ailleurs venue au Québec, il y a quelques années, souligne Mme Gauvreau.
«Il y a eu des échanges et cette mission-là a été mise en place dans l’idée de pousser ça plus loin», fait-elle valoir.
Mais huit mois plus tard, cette fameuse mission n’a rien donné de concret, reconnaît la porte-parole. «Non, parce que le travail se fait davantage au niveau conceptuel, indique Brigitte Gauvreau. On est dans les approches pédagogiques et dans l’échange et l’adaptation de matériel.»
Invitée à expliquer pourquoi le «développement de l’esprit d’entrepreneurship» nécessitait d’envoyer six fonctionnaires en Europe, alors que le Québec croule sous le poids de sa dette, la porte-parole est demeurée évasive.
«Vous savez très bien que, dans n’importe quel domaine, partager avec des gens qui ont des problématiques semblables, ça ne peut qu’être positif. On avait d’abord reçu une délégation belge, dit-elle, et les gens qui travaillent sur l’entrepreneurship chez nous [...] jugeaient que le développement d’une expertise mutuelle était pertinent.»
De l’herboristerie
Au terme de ce voyage, les délégués avaient convenu avec leurs homologues européens d’élaborer un «projet pilote» de formation en « lancement d’entreprise [...] dans le domaine de l’herboristerie.»
Mais cette idée est tombée à l’eau.
«Ça avait été identifié comme un secteur de croissance possible de l’entrepreneurship artisanal, dit Mme Gauvreau, mais nous avons laissé tomber en raison de toute la réglementation [que ça implique].»
Un autre projet pilote, cette fois dans le secteur des arts de la scène, fera éventuellement l’objet de discussions, ajoute-t-elle.
Il n’est pas rare que des cégeps et universités effectuent ce genre de mission à l’étranger, a révélé le Journal l’an dernier. Ces voyages visent généralement, avec plus ou moins de succès, à recruter des étudiants.
Avec la collaboration de Serge Laplante, notre recherchiste à l’Assemblée nationale.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 71001.html" onclick="window.open(this.href);return false;
«Mission» en Europe pour six fonctionnaires scolaires
Sébastien Ménard
Journal de Montréal
16/06/2010 07h10
Après plusieurs cégeps et universités, voilà qu’une commission scolaire a envoyé six fonctionnaires en «mission» en Europe, au début de l’année 2009-2010, un périple effectué aux frais des contribuables qui n’a encore rien donné de concret.
Des documents obtenus par le Journal grâce à la Loi sur l’accès à l’information révèlent que la «mission» de ces gestionnaires de la Commission scolaire Marguerite- Bourgeoys, dans l’Ouest-de-l’Île, a coûté au moins 12 000 $ au trésor québécois.
Un peu plus de la moitié de la somme a été payée à l’aide de subventions gouvernementales, le reste étant épongé par la Commission scolaire.
Les contribuables ont aussi payé pour une «réception» tenue à la résidence du délégué général du Québec à Bruxelles, Cristos Sirros, mais les coûts de cette soirée restent inconnus.
Un «intérêt commun»
Les six employés qui ont participé à cette «mission», du 20 au 26 septembre dernier, ont séjourné dans la capitale belge durant trois jours, avant de se rendre à Paris.
Ils y sont allés pour «développer l’esprit d’entrepreneurship» chez les jeunes, dit la porte-parole de la Commission scolaire Marguerite- Bourgeoys, Brigitte Gauvreau.
«On est très actif, dans ce dossier, plaide-telle. Il y a comme une espèce d’intérêt commun qui s’est développé [entre la Commission scolaire, la France et la Belgique].» Une délégation belge était d’ailleurs venue au Québec, il y a quelques années, souligne Mme Gauvreau.
«Il y a eu des échanges et cette mission-là a été mise en place dans l’idée de pousser ça plus loin», fait-elle valoir.
Mais huit mois plus tard, cette fameuse mission n’a rien donné de concret, reconnaît la porte-parole. «Non, parce que le travail se fait davantage au niveau conceptuel, indique Brigitte Gauvreau. On est dans les approches pédagogiques et dans l’échange et l’adaptation de matériel.»
Invitée à expliquer pourquoi le «développement de l’esprit d’entrepreneurship» nécessitait d’envoyer six fonctionnaires en Europe, alors que le Québec croule sous le poids de sa dette, la porte-parole est demeurée évasive.
«Vous savez très bien que, dans n’importe quel domaine, partager avec des gens qui ont des problématiques semblables, ça ne peut qu’être positif. On avait d’abord reçu une délégation belge, dit-elle, et les gens qui travaillent sur l’entrepreneurship chez nous [...] jugeaient que le développement d’une expertise mutuelle était pertinent.»
De l’herboristerie
Au terme de ce voyage, les délégués avaient convenu avec leurs homologues européens d’élaborer un «projet pilote» de formation en « lancement d’entreprise [...] dans le domaine de l’herboristerie.»
Mais cette idée est tombée à l’eau.
«Ça avait été identifié comme un secteur de croissance possible de l’entrepreneurship artisanal, dit Mme Gauvreau, mais nous avons laissé tomber en raison de toute la réglementation [que ça implique].»
Un autre projet pilote, cette fois dans le secteur des arts de la scène, fera éventuellement l’objet de discussions, ajoute-t-elle.
Il n’est pas rare que des cégeps et universités effectuent ce genre de mission à l’étranger, a révélé le Journal l’an dernier. Ces voyages visent généralement, avec plus ou moins de succès, à recruter des étudiants.
Avec la collaboration de Serge Laplante, notre recherchiste à l’Assemblée nationale.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 71001.html" onclick="window.open(this.href);return false;
- Elise-Gisèle
- Modérateur
- Messages : 19330
- Inscription : sam. oct. 25, 2003 12:00 am
Re: Québec dans le rouge
Publié le 17 juin 2010 à 00h0
Informatisation des dossiers médicaux: 111 millions investis en pure perte
Denis Lessard - La Presse
(Québec) Le gouvernement Charest avait contourné toutes les règles pour accorder un contrat de 111 millions de dollars à Bell xwave dans le projet du Dossier de santé du Québec (DSQ). Or, la mise en oeuvre du DSQ a pris tellement de retard que l'interface mise au point par Bell xwave est déjà désuète.
Selon les informations colligées par La Presse, le «visualiseur», l'interface produite par Bell xwave pour avoir accès à la banque de données du Dossier de santé du Québec, ne servira pas dans les pharmacies. Il pourrait théoriquement être utilisé dans les cliniques, à la condition que tout soit mis en branle maintenant. Mais les longs délais prévisibles avant qu'une entente survienne avec les omnipraticiens fera en sorte que, en définitive, personne ne s'en servira, confie-t-on à La Presse.
Car ce «visualiseur» est vu comme une couche logicielle supplémentaire, un détour devenu inutile pour les professionnels qui veulent avoir accès aux données. Les logiciels dont disposent déjà les pharmaciens - et que sont à préparer les fournisseurs des cliniques des médecins - sont compatibles avec la base de données du DSQ.
L'interface fonctionne toutefois ; c'est «une solution fonctionnelle», a assuré l'ancien patron du DSQ, le sous-ministre Bernard Lefrançois, lors de l'étude des crédits du ministère de la Santé au printemps dernier. M. Lefrançois, qui se décrivait comme «le pilote dans l'avion» pour ce projet, a quitté ses fonctions tout récemment. Le DSQ avance à pas de tortue, bien que Québec paie des honoraires à des dizaines de consultants qui en sont réduits à s'occuper comme ils peuvent. Le Ministère tergiverse devant plusieurs décisions importantes, et bien des partenaires privés «boudent» et traînent les pieds en attendant que le gouvernement leur accorde les sommes supplémentaires qu'ils exigent, confie-t-on.
«Un énorme gaspillage»
Informé de ce nouveau dérapage, Bernard Drainville, député de Marie-Victorin et critique du Parti québécois en matière de santé, éclate : «C'est un énorme gaspillage d'argent. Plus de 100 millions, au moment même où le gouvernement veut aller chercher 180 millions dans la poche des gens avec sa taxe santé. Avec 100 millions, on crée 200 groupes de médecine familiale !»
«Cela fait trois ans qu'on dit qu'il y a des problèmes avec le DSQ, a pesté M. Drainville. On disait déjà que le projet était mal géré, qu'on s'en allait dans le mur. Philippe Couillard soutenait que tout allait bien. Yves Bolduc dit aussi que le projet avance bien. On sait depuis le début que les retards vont entraîner des coûts supplémentaires.»
La Fédération des médecins omnipraticiens voudrait avant tout que ses membres aient accès à un «dossier médical électronique». Les résultats d'examens, mais aussi beaucoup d'autres renseignements, dont les notes du médecin, deviendraient accessibles. Ces données auraient été bien plus utiles que ce que contiendra le DSQ, observe, dépité, le président des omnipraticiens, le Dr Louis Godin. Sa fédération demande environ 3000 $ par médecin pour acheter le matériel informatique nécessaire pour avoir accès au DSQ.
Une épine au pied du ministre
Relancé mercredi, le ministre Yves Bolduc a mis fin à un point de presse dès qu'il a été interrogé sur le DSQ. Le projet de 563 millions, qui devait être cofinancé par Ottawa, est devenu une épine au pied du ministre et du gouvernement. Tout devait être en place pour l'été 2010. On a reporté l'échéance d'un an, mais des sources proches du projet estiment que des volets importants ne seront pas prêts, en particulier la mise en ligne des dossiers dans les cliniques médicales.
Dans son rapport de mars 2008, le Vérificateur général avait réprimandé vigoureusement le gouvernement pour l'attribution de ce contrat à Bell xwave. Renaud Lachance avait relevé que le Ministère, alors dirigé par Philippe Couillard, avait demandé à l'agence de la santé et des services sociaux de Montréal de signer le contrat afin que Bell xwave n'ait pas de concurrent. Le Vérificateur concluait : «Le processus d'appel d'offres et d'évaluation alors mis en oeuvre n'était pas conforme aux règles.» Il se questionnait aussi sur le fait que Bell xwave avait commencé ses travaux pas moins de 10 mois avant que le contrat ne lui soit accordé.
Le DSQ fait face à bon nombre de problèmes. Dès le départ, les décideurs avaient tranché pour qu'une clé USB soit nécessaire pour accéder aux données. Avec le temps, on s'est rendu compte que cette obligation causerait d'énormes problèmes logistiques. Par mesure de sécurité, une fois ouvert, le système se débranche automatiquement au bout de 20 minutes. Cela ne pose guère de problème en clinique mais, dans les hôpitaux, c'est une autre affaire. «C'est un problème... en même temps, il faut que ce soit sécuritaire. Ils travaillent encore là-dessus», a expliqué le Dr Godin.
Informatisation des dossiers médicaux: 111 millions investis en pure perte
Denis Lessard - La Presse
(Québec) Le gouvernement Charest avait contourné toutes les règles pour accorder un contrat de 111 millions de dollars à Bell xwave dans le projet du Dossier de santé du Québec (DSQ). Or, la mise en oeuvre du DSQ a pris tellement de retard que l'interface mise au point par Bell xwave est déjà désuète.
Selon les informations colligées par La Presse, le «visualiseur», l'interface produite par Bell xwave pour avoir accès à la banque de données du Dossier de santé du Québec, ne servira pas dans les pharmacies. Il pourrait théoriquement être utilisé dans les cliniques, à la condition que tout soit mis en branle maintenant. Mais les longs délais prévisibles avant qu'une entente survienne avec les omnipraticiens fera en sorte que, en définitive, personne ne s'en servira, confie-t-on à La Presse.
Car ce «visualiseur» est vu comme une couche logicielle supplémentaire, un détour devenu inutile pour les professionnels qui veulent avoir accès aux données. Les logiciels dont disposent déjà les pharmaciens - et que sont à préparer les fournisseurs des cliniques des médecins - sont compatibles avec la base de données du DSQ.
L'interface fonctionne toutefois ; c'est «une solution fonctionnelle», a assuré l'ancien patron du DSQ, le sous-ministre Bernard Lefrançois, lors de l'étude des crédits du ministère de la Santé au printemps dernier. M. Lefrançois, qui se décrivait comme «le pilote dans l'avion» pour ce projet, a quitté ses fonctions tout récemment. Le DSQ avance à pas de tortue, bien que Québec paie des honoraires à des dizaines de consultants qui en sont réduits à s'occuper comme ils peuvent. Le Ministère tergiverse devant plusieurs décisions importantes, et bien des partenaires privés «boudent» et traînent les pieds en attendant que le gouvernement leur accorde les sommes supplémentaires qu'ils exigent, confie-t-on.
«Un énorme gaspillage»
Informé de ce nouveau dérapage, Bernard Drainville, député de Marie-Victorin et critique du Parti québécois en matière de santé, éclate : «C'est un énorme gaspillage d'argent. Plus de 100 millions, au moment même où le gouvernement veut aller chercher 180 millions dans la poche des gens avec sa taxe santé. Avec 100 millions, on crée 200 groupes de médecine familiale !»
«Cela fait trois ans qu'on dit qu'il y a des problèmes avec le DSQ, a pesté M. Drainville. On disait déjà que le projet était mal géré, qu'on s'en allait dans le mur. Philippe Couillard soutenait que tout allait bien. Yves Bolduc dit aussi que le projet avance bien. On sait depuis le début que les retards vont entraîner des coûts supplémentaires.»
La Fédération des médecins omnipraticiens voudrait avant tout que ses membres aient accès à un «dossier médical électronique». Les résultats d'examens, mais aussi beaucoup d'autres renseignements, dont les notes du médecin, deviendraient accessibles. Ces données auraient été bien plus utiles que ce que contiendra le DSQ, observe, dépité, le président des omnipraticiens, le Dr Louis Godin. Sa fédération demande environ 3000 $ par médecin pour acheter le matériel informatique nécessaire pour avoir accès au DSQ.
Une épine au pied du ministre
Relancé mercredi, le ministre Yves Bolduc a mis fin à un point de presse dès qu'il a été interrogé sur le DSQ. Le projet de 563 millions, qui devait être cofinancé par Ottawa, est devenu une épine au pied du ministre et du gouvernement. Tout devait être en place pour l'été 2010. On a reporté l'échéance d'un an, mais des sources proches du projet estiment que des volets importants ne seront pas prêts, en particulier la mise en ligne des dossiers dans les cliniques médicales.
Dans son rapport de mars 2008, le Vérificateur général avait réprimandé vigoureusement le gouvernement pour l'attribution de ce contrat à Bell xwave. Renaud Lachance avait relevé que le Ministère, alors dirigé par Philippe Couillard, avait demandé à l'agence de la santé et des services sociaux de Montréal de signer le contrat afin que Bell xwave n'ait pas de concurrent. Le Vérificateur concluait : «Le processus d'appel d'offres et d'évaluation alors mis en oeuvre n'était pas conforme aux règles.» Il se questionnait aussi sur le fait que Bell xwave avait commencé ses travaux pas moins de 10 mois avant que le contrat ne lui soit accordé.
Le DSQ fait face à bon nombre de problèmes. Dès le départ, les décideurs avaient tranché pour qu'une clé USB soit nécessaire pour accéder aux données. Avec le temps, on s'est rendu compte que cette obligation causerait d'énormes problèmes logistiques. Par mesure de sécurité, une fois ouvert, le système se débranche automatiquement au bout de 20 minutes. Cela ne pose guère de problème en clinique mais, dans les hôpitaux, c'est une autre affaire. «C'est un problème... en même temps, il faut que ce soit sécuritaire. Ils travaillent encore là-dessus», a expliqué le Dr Godin.

Re: Québec dans le rouge
Je suis tellement contente qu'on commence a s'attaquer a tout ces projets lancer sans trop de consultation qui stagne a payé des employés a rien faute , c'est pathétique....
Je pense que c'est une belle politique qui s'en vient dans le futur, nous vivons la crise, nous avons l'impression qu'il est impossible d'avoir un gouvernement qui gere sainement mais malgré tout ca ne peu pas faire autrement que de voir poindre de nouvelles lois de gestion, d'obligation a une vrai transparence, ca ne se fera pas en 1 journée mais dans le futur je suis certaine que ca ne peu etre que positif pour le Québec.
sur que ca ne sera jamais parfais mais il n'est pas vraiment dificile de faire un peu mieux que maintenant lolllll.
Je pense que c'est une belle politique qui s'en vient dans le futur, nous vivons la crise, nous avons l'impression qu'il est impossible d'avoir un gouvernement qui gere sainement mais malgré tout ca ne peu pas faire autrement que de voir poindre de nouvelles lois de gestion, d'obligation a une vrai transparence, ca ne se fera pas en 1 journée mais dans le futur je suis certaine que ca ne peu etre que positif pour le Québec.
sur que ca ne sera jamais parfais mais il n'est pas vraiment dificile de faire un peu mieux que maintenant lolllll.
Re: Québec dans le rouge
111 millions gaspillés, tiens ca aiderait bien une couple de miséreux sur l'aide sociale à bouffer ca.
C'est assez fâchant quand on lit des choses pareilles et qu'on pense que ces mêmes personnes songent à aller piger dans le p'tit change des pauvres pour trouver à patcher leur déficit. 


Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Québec dans le rouge
lolll je dois t'accorder ce point malike
.

Re: Québec dans le rouge
Dire qu'encore une fois, personne ne sera imputable... Quand j'étais caissière, si ma caisse ne balançait pas à la fin de la journée, je devais payer le ''shorts'' ; pourquoi c'est pas pareil pour les décideurs du gouvernement ? Simplement parce que, contrairement à une compagnie, le gouvernement ne peut faire faillite ?
Tout ce gaspillage m'attriste et me choque

Tout ce gaspillage m'attriste et me choque
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Re: Québec dans le rouge
À compter de 2012
Québec pourrait couper les congés parentaux
Agence QMI
18/06/2010 19h31
QUÉBEC - Le gouvernement Charest pourrait diminuer les congés parentaux à compter de 2012, afin de contrer l’explosion des coûts du populaire Régime québécois d’assurance parentale.
Pour la première fois, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, a évoqué cette possibilité en entrevue vendredi, après avoir annoncé qu’une hausse de 6,25 % des cotisations au régime sera imposée à compter du 1er janvier prochain.
«Pour les années à venir, nous sommes en train de regarder des alternatives qui respecteraient quand même l’esprit du programme», a-t-il admis, alors qu’il était questionné sur l’opportunité de couper le nombre de semaines de congé accordées aux nouveaux parents.
«Nous sommes conscients qu’il y a une importante pression sur le RQAP, alors c’est notre responsabilité de regarder toutes les alternatives sur la table. Ça ne veut pas dire qu’on va les choisir, mais on doit les regarder», a-t-il ajouté, insistant sur le fait que rien n’est encore décidé.
Hausse des cotisations
Pour renflouer les coffres du régime largement déficitaire, le gouvernement puisera 105 millions $ supplémentaires dans les poches des employés et des employeurs l’an prochain, après avoir déjà imposé des hausses de cotisation de près de 20 % entre 2008 et 2010.
Selon le Conseil de gestion de l’assurance parentale, cette nouvelle augmentation permettra de mettre un terme aux déficits annuels qui rongent le RQAP en 2012.
Le plus récent rapport actuariel de l’organisme prévoyait un déficit accumulé de 901 millions $ en 2014, mais cette nouvelle entrée d’argent récurrente laisse entrevoir un gouffre réduit de moitié à 440 millions $.
Afin d’éviter d’augmenter les cotisations année après année, Québec pourrait toutefois revoir le nombre maximum de semaines de congé dont profitent les parents, qui s’élève actuellement à 50 pour la mère et à cinq pour le père.
«Mais le fait de couper une semaine entraîne seulement un impact de quelques millions de dollars, alors il faudrait que ce soit plusieurs pour que ce soit significatif», a laissé tomber le ministre, visiblement indécis.
Pour sa part, la présidente-directrice générale du Conseil de gestion, Geneviève Bouchard, explique cette impasse financière par un important bond des naissances et une implication croissante des pères auprès de leur nouvel enfant.
En 2009, 126 120 parents ont reçu des prestations du RQAP totalisant 1,7 milliard $.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 93102.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Québec pourrait couper les congés parentaux
Agence QMI
18/06/2010 19h31
QUÉBEC - Le gouvernement Charest pourrait diminuer les congés parentaux à compter de 2012, afin de contrer l’explosion des coûts du populaire Régime québécois d’assurance parentale.
Pour la première fois, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, a évoqué cette possibilité en entrevue vendredi, après avoir annoncé qu’une hausse de 6,25 % des cotisations au régime sera imposée à compter du 1er janvier prochain.
«Pour les années à venir, nous sommes en train de regarder des alternatives qui respecteraient quand même l’esprit du programme», a-t-il admis, alors qu’il était questionné sur l’opportunité de couper le nombre de semaines de congé accordées aux nouveaux parents.
«Nous sommes conscients qu’il y a une importante pression sur le RQAP, alors c’est notre responsabilité de regarder toutes les alternatives sur la table. Ça ne veut pas dire qu’on va les choisir, mais on doit les regarder», a-t-il ajouté, insistant sur le fait que rien n’est encore décidé.
Hausse des cotisations
Pour renflouer les coffres du régime largement déficitaire, le gouvernement puisera 105 millions $ supplémentaires dans les poches des employés et des employeurs l’an prochain, après avoir déjà imposé des hausses de cotisation de près de 20 % entre 2008 et 2010.
Selon le Conseil de gestion de l’assurance parentale, cette nouvelle augmentation permettra de mettre un terme aux déficits annuels qui rongent le RQAP en 2012.
Le plus récent rapport actuariel de l’organisme prévoyait un déficit accumulé de 901 millions $ en 2014, mais cette nouvelle entrée d’argent récurrente laisse entrevoir un gouffre réduit de moitié à 440 millions $.
Afin d’éviter d’augmenter les cotisations année après année, Québec pourrait toutefois revoir le nombre maximum de semaines de congé dont profitent les parents, qui s’élève actuellement à 50 pour la mère et à cinq pour le père.
«Mais le fait de couper une semaine entraîne seulement un impact de quelques millions de dollars, alors il faudrait que ce soit plusieurs pour que ce soit significatif», a laissé tomber le ministre, visiblement indécis.
Pour sa part, la présidente-directrice générale du Conseil de gestion, Geneviève Bouchard, explique cette impasse financière par un important bond des naissances et une implication croissante des pères auprès de leur nouvel enfant.
En 2009, 126 120 parents ont reçu des prestations du RQAP totalisant 1,7 milliard $.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 93102.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Québec dans le rouge
Y ont rien qu'a faire le ménage sti voyons!
Pas besoin d'enlever les congé parentaux, juste a arreter de tout payer en meme temps. Présentement une femme peut etre en congé parental son mari également etre en parental en meme temps qu'elle ET ses enfant plus vieux voir meme le bébé soit dans une garderie soit a 7$ ou soit qui donne droit au rabais sur le raport d'impot alors que les deux parents sont a la maison en parental, ca c'est quelques choses que je ne comprend vraiment pas, on a vraiment les moyens de se payer ca au Québec???
Ca fait pas un sacré paquet d'argent de gaspillé ca? Un choix devrait etre exigé, soit vous garder vos enfants a la maison durant votre congé de maternité soit votre contribution sera coupé d'un % pour chaque enfant de la famille qui fréquente un milieu de garde pour lequel vous obtenez un rabais gouvernemental.
Déja la on aurait un peu plus de cohérance!
Pas besoin d'enlever les congé parentaux, juste a arreter de tout payer en meme temps. Présentement une femme peut etre en congé parental son mari également etre en parental en meme temps qu'elle ET ses enfant plus vieux voir meme le bébé soit dans une garderie soit a 7$ ou soit qui donne droit au rabais sur le raport d'impot alors que les deux parents sont a la maison en parental, ca c'est quelques choses que je ne comprend vraiment pas, on a vraiment les moyens de se payer ca au Québec???
Ca fait pas un sacré paquet d'argent de gaspillé ca? Un choix devrait etre exigé, soit vous garder vos enfants a la maison durant votre congé de maternité soit votre contribution sera coupé d'un % pour chaque enfant de la famille qui fréquente un milieu de garde pour lequel vous obtenez un rabais gouvernemental.
Déja la on aurait un peu plus de cohérance!
Re: Québec dans le rouge
Cass! a écrit : Y ont rien qu'a faire le ménage sti voyons!
Pas besoin d'enlever les congé parentaux, juste a arreter de tout payer en meme temps. Présentement une femme peut etre en congé parental son mari également etre en parental en meme temps qu'elle ET ses enfant plus vieux voir meme le bébé soit dans une garderie soit a 7$ ou soit qui donne droit au rabais sur le raport d'impot alors que les deux parents sont a la maison en parental, ca c'est quelques choses que je ne comprend vraiment pas, on a vraiment les moyens de se payer ca au Québec???
Ca fait pas un sacré paquet d'argent de gaspillé ca? Un choix devrait etre exigé, soit vous garder vos enfants a la maison durant votre congé de maternité soit votre contribution sera coupé d'un % pour chaque enfant de la famille qui fréquente un milieu de garde pour lequel vous obtenez un rabais gouvernemental.
Déja la on aurait un peu plus de cohérance!


[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Re: Québec dans le rouge
Ce que tu cites là beaucoup de parentes le dénoncent, ce n'est pas qu'elles veulent envoyer leur enfant à la garderie durant leur congé de maternité ces mamans, c'est qu'elles n'ont tout simplement pas le choix sinon elles perdent les places de leurs deux enfants! S'il y a des ajustements à faire ce n'est pas aux parents qu'il faut s'adresser mais à ceux qui gèrent les programmes et qui établissent les règles.Cass! a écrit : Y ont rien qu'a faire le ménage sti voyons!
Pas besoin d'enlever les congé parentaux, juste a arreter de tout payer en meme temps. Présentement une femme peut etre en congé parental son mari également etre en parental en meme temps qu'elle ET ses enfant plus vieux voir meme le bébé soit dans une garderie soit a 7$ ou soit qui donne droit au rabais sur le raport d'impot alors que les deux parents sont a la maison en parental, ca c'est quelques choses que je ne comprend vraiment pas, on a vraiment les moyens de se payer ca au Québec???
Ca fait pas un sacré paquet d'argent de gaspillé ca? Un choix devrait etre exigé, soit vous garder vos enfants a la maison durant votre congé de maternité soit votre contribution sera coupé d'un % pour chaque enfant de la famille qui fréquente un milieu de garde pour lequel vous obtenez un rabais gouvernemental.
Déja la on aurait un peu plus de cohérance!
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
