J'ai peut-être mal interpréter tes propos, mais j'avoue que le bout qu'elle avait des couilles de faire ça contrairement à d'autres m'a titillée un peu.Raven a écrit : [...]
J'ai pas vu Marois se faire du capital politique sur ce renvoi. Au contraire, elle semblait triste d'en arriver à cette mesure. Je n'ai pas beaucoup plus d'informations que ce qui est sorti dans les médias. Tout ce que je sais, c'est que voilà déjà plus d'un an, des militants se sont pleins du travail de Gauvreau et de son manque de jugement. L'histoire de la dépression est alors sortie dans les médias. Marois semble lui avoir donné la chance de se remettre sur le piton, mais voilà un an plus tard, des militants critiquent encore son travail. C'est délicat comme situation, mais je crois que Marois a posé le bon geste. Si nous critiquons le mauvais rendement des députés adverses, il faut au préalable s'assurer que nos propres députés réalisent du bon travail!
Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Le député de Bertrand songe à se rallier à Legault
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Député péquiste de Bertrand depuis 1998, Claude Cousineau se prépare, avec deux ou trois collègues, à se joindre aux troupes de François Legault l'automne prochain.
Exaspéré par les chicanes incessantes au PQ, le député dit entendre ses commettants qui lui recommandent de réorienter sa carrière.
«Le climat au PQ n'est pas facile -des chicanes, des départs... Je ne vis pas ça de façon positive. Je consulte beaucoup les gens de ma circonscription, mes proches. Ils me disent: «C'est malheureux, au Parti québécois, c'est toujours de la chicane. Tu devrais prendre une décision pour toi!»», a-t-il résumé dans un entretien à La Presse, quelques heures avant une réunion destinée à calmer le jeu dans la députation, secouée par une cascade de démissions.
Publiquement, plus tard, il a été beaucoup plus évasif: il s'est borné à expliquer que l'été était «propice à la réflexion», et qu'il déciderait de son avenir à l'automne.
Après cinq heures de réunion à huis clos, Pauline Marois a soutenu qu'elle avait «eu l'engagement formel de chacun des députés qu'ils adhéraient au programme du PQ» et qu'ils avaient le goût de se rendre aux élections à ses côtés. «Je peux garantir aux militants que l'hémorragie est stoppée, a-t-elle affirmé. Ce soir, je suis rassurée pour la suite des choses.»
Elle a promis des changements dans son caucus et dans son cabinet politique, ce qu'elle avait sèchement refusé de faire au moment des démissions des Pierre Curzi, Lisette Lapointe, Louise Beaudoin et Jean-Martin Aussant, il y a deux semaines.
M. Cousineau fait partie, indique-t-on dans les cercles péquistes, d'un groupe de quatre députés qui envisagent sérieusement de se joindre au parti qui naîtra à l'automne. D'autres élus -François Rebello dans La Prairie, notamment- entretiennent des rapports soutenus avec des gens de l'entourage de M. Legault. D'un commun accord, toutefois, on a décidé que l'ancien ministre ne leur parlerait pas directement pour l'instant.
Quand on lui a demandé s'il garantit qu'il se présentera avec le PQ de Pauline Marois aux prochaines élections, le député Rebello a répliqué spontanément: «Je n'ai pas à répondre à ça!» Dans un appel subséquent, il a fait une profession de foi envers sa chef.
Selon Alexandre Cloutier, député de Lac-Saint-Jean, «deux ou trois autres élus» pourraient quitter le PQ, mais ceux qui restent seront déterminés à serrer les rangs derrière Mme Marois.
Plus tôt cette semaine, Benoit Charette, député de Deux-Montagnes, a annoncé qu'il quittait le PQ et souligné qu'il était près des idées de François Legault et de la Coalition pour l'avenir du Québec. Claude Cousineau, lui aussi, aime bien l'ancien ministre Legault. «Je l'estime beaucoup, dit-il. J'ai siégé avec lui au pouvoir comme dans l'opposition. Jamais je ne laisserai quelqu'un le diaboliser.»
Dans sa circonscription de Bertrand, des sources fiables indiquent que M. Cousineau sonde activement ses commettants et ses organisateurs pour savoir comment serait perçu son départ du PQ. Déjà, en 2005, il se préparait à appuyer François Legault avant que ce dernier n'annonce qu'il ne serait pas candidat à la succession de Bernard Landry. Les partisans de Richard Legendre, auxquels s'étaient ralliés les pro-Legault, étaient convaincus d'avoir son appui avant qu'il ne passe, par un concours de circonstances, dans le camp d'André Boisclair.
L'ego des démissionnaires
C'était donc l'heure du ralliement, hier, pour les députés péquistes. Après cinq démissions successives, les députés se sont réunis quelques heures dans une atmosphère tendue. Ils ne se retrouveront qu'à la fin août. Ils s'en sont pris sans retenue à leurs ex-collègues qui ont claqué la porte depuis deux semaines.
Plusieurs ont cassé du sucre sur le dos des démissionnaires, une réaction que dit comprendre Mme Marois. «C'est très décevant de voir des gens en qui on avait pleine confiance décider de quitter la barque. Cela choque beaucoup la députation de voir qu'ils ont été élus sous la bannière du PQ et qu'ils vont siéger comme indépendants.»
Doyen du parti, François Gendron, d'Abitibi-Ouest, s'était manifestement préparé à tourner en ridicule les arguments des dissidents.
«Il faut tout faire pour que le PQ s'en tire. Le parti a un passé, une histoire. Il faudrait qu'il y en ait plus qui s'en souviennent. Le parti a servi le Québec, et cela devrait transcender les petites réflexions sur les nuances. Il y a un message, c'est clair, pour ceux qui quittent le bateau. Je les connais. On veut la soupe un peu plus poivrée ou salée... cela n'a plus de sens, il faut arrêter ça. Un parti politique n'est pas un jouet!», a-t-il lancé avant de se rendre à la réunion à huis clos.
«Le danger d'implosion existe si on continue à se regarder le nombril et à dire: il y a un petit «guidi» qui me fatigue. La position a été adoptée par 1700 délégués, mais si on ne retire pas cette phrase-là, on va faire la souveraineté avec des souverainistes indépendants! La farce a assez duré.»
Sans le nommer, il a pris à partie son ancien collègue Pierre Curzi, qui, mardi soir, a dit qu'il envisageait de se présenter comme indépendant aux prochaines élections: «Il y a de fausses raisons, des gens qui disent: «Il n'est pas question que je me représente», et qui disent le contraire à la télévision une demi-heure après.»
«Pensez-vous que mon éthique, après 35 ans de vie politique, n'est pas aussi importante que les autres?», lance-t-il en visant les collègues qui ont soutenu quitter le navire pour des raisons de principe.
Nicolas Marceau, député de Rousseau, croit qu'il faut «se poser des questions sur la légitimité de ceux qui ont démissionné». «Quand on se fait élire, on le fait sous une bannière. Les gens qui ont voté pour Nicolas Marceau ont voté pour le Parti québécois, pour les valeurs qu'il représente. Les gens qui ont choisi de quitter le parti, selon moi, n'ont plus le mandat populaire pour les amener là où ils sont. Il y a un déficit démocratique. Ils ont le droit de changer de discours, mais ils doivent retourner devant le peuple. C'est ce que je vais dire à ceux qui seraient tentés de changer de camp.»
«Il n'y avait que des prétextes dans les démissions des trois députés», estime pour sa part André Villeneuve, député de Berthier. Le leadership de Mme Marois, selon lui, n'est pas atteint. «Faire de la politique, c'est être capable de se rallier. Démissionner, c'est un peu abandonner aussi», a-t-il dit.
«Il faudrait qu'il y ait moins de gens qui se prennent pour des chefs et qu'il y ait plus d'Indiens, a dit Denis Trottier, député de Roberval. C'est difficile à digérer, les ego des uns deviennent plus importants que la cause. Il y a des gens qui sont trop tournés vers leur nombril.»
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Député péquiste de Bertrand depuis 1998, Claude Cousineau se prépare, avec deux ou trois collègues, à se joindre aux troupes de François Legault l'automne prochain.
Exaspéré par les chicanes incessantes au PQ, le député dit entendre ses commettants qui lui recommandent de réorienter sa carrière.
«Le climat au PQ n'est pas facile -des chicanes, des départs... Je ne vis pas ça de façon positive. Je consulte beaucoup les gens de ma circonscription, mes proches. Ils me disent: «C'est malheureux, au Parti québécois, c'est toujours de la chicane. Tu devrais prendre une décision pour toi!»», a-t-il résumé dans un entretien à La Presse, quelques heures avant une réunion destinée à calmer le jeu dans la députation, secouée par une cascade de démissions.
Publiquement, plus tard, il a été beaucoup plus évasif: il s'est borné à expliquer que l'été était «propice à la réflexion», et qu'il déciderait de son avenir à l'automne.
Après cinq heures de réunion à huis clos, Pauline Marois a soutenu qu'elle avait «eu l'engagement formel de chacun des députés qu'ils adhéraient au programme du PQ» et qu'ils avaient le goût de se rendre aux élections à ses côtés. «Je peux garantir aux militants que l'hémorragie est stoppée, a-t-elle affirmé. Ce soir, je suis rassurée pour la suite des choses.»
Elle a promis des changements dans son caucus et dans son cabinet politique, ce qu'elle avait sèchement refusé de faire au moment des démissions des Pierre Curzi, Lisette Lapointe, Louise Beaudoin et Jean-Martin Aussant, il y a deux semaines.
M. Cousineau fait partie, indique-t-on dans les cercles péquistes, d'un groupe de quatre députés qui envisagent sérieusement de se joindre au parti qui naîtra à l'automne. D'autres élus -François Rebello dans La Prairie, notamment- entretiennent des rapports soutenus avec des gens de l'entourage de M. Legault. D'un commun accord, toutefois, on a décidé que l'ancien ministre ne leur parlerait pas directement pour l'instant.
Quand on lui a demandé s'il garantit qu'il se présentera avec le PQ de Pauline Marois aux prochaines élections, le député Rebello a répliqué spontanément: «Je n'ai pas à répondre à ça!» Dans un appel subséquent, il a fait une profession de foi envers sa chef.
Selon Alexandre Cloutier, député de Lac-Saint-Jean, «deux ou trois autres élus» pourraient quitter le PQ, mais ceux qui restent seront déterminés à serrer les rangs derrière Mme Marois.
Plus tôt cette semaine, Benoit Charette, député de Deux-Montagnes, a annoncé qu'il quittait le PQ et souligné qu'il était près des idées de François Legault et de la Coalition pour l'avenir du Québec. Claude Cousineau, lui aussi, aime bien l'ancien ministre Legault. «Je l'estime beaucoup, dit-il. J'ai siégé avec lui au pouvoir comme dans l'opposition. Jamais je ne laisserai quelqu'un le diaboliser.»
Dans sa circonscription de Bertrand, des sources fiables indiquent que M. Cousineau sonde activement ses commettants et ses organisateurs pour savoir comment serait perçu son départ du PQ. Déjà, en 2005, il se préparait à appuyer François Legault avant que ce dernier n'annonce qu'il ne serait pas candidat à la succession de Bernard Landry. Les partisans de Richard Legendre, auxquels s'étaient ralliés les pro-Legault, étaient convaincus d'avoir son appui avant qu'il ne passe, par un concours de circonstances, dans le camp d'André Boisclair.
L'ego des démissionnaires
C'était donc l'heure du ralliement, hier, pour les députés péquistes. Après cinq démissions successives, les députés se sont réunis quelques heures dans une atmosphère tendue. Ils ne se retrouveront qu'à la fin août. Ils s'en sont pris sans retenue à leurs ex-collègues qui ont claqué la porte depuis deux semaines.
Plusieurs ont cassé du sucre sur le dos des démissionnaires, une réaction que dit comprendre Mme Marois. «C'est très décevant de voir des gens en qui on avait pleine confiance décider de quitter la barque. Cela choque beaucoup la députation de voir qu'ils ont été élus sous la bannière du PQ et qu'ils vont siéger comme indépendants.»
Doyen du parti, François Gendron, d'Abitibi-Ouest, s'était manifestement préparé à tourner en ridicule les arguments des dissidents.
«Il faut tout faire pour que le PQ s'en tire. Le parti a un passé, une histoire. Il faudrait qu'il y en ait plus qui s'en souviennent. Le parti a servi le Québec, et cela devrait transcender les petites réflexions sur les nuances. Il y a un message, c'est clair, pour ceux qui quittent le bateau. Je les connais. On veut la soupe un peu plus poivrée ou salée... cela n'a plus de sens, il faut arrêter ça. Un parti politique n'est pas un jouet!», a-t-il lancé avant de se rendre à la réunion à huis clos.
«Le danger d'implosion existe si on continue à se regarder le nombril et à dire: il y a un petit «guidi» qui me fatigue. La position a été adoptée par 1700 délégués, mais si on ne retire pas cette phrase-là, on va faire la souveraineté avec des souverainistes indépendants! La farce a assez duré.»
Sans le nommer, il a pris à partie son ancien collègue Pierre Curzi, qui, mardi soir, a dit qu'il envisageait de se présenter comme indépendant aux prochaines élections: «Il y a de fausses raisons, des gens qui disent: «Il n'est pas question que je me représente», et qui disent le contraire à la télévision une demi-heure après.»
«Pensez-vous que mon éthique, après 35 ans de vie politique, n'est pas aussi importante que les autres?», lance-t-il en visant les collègues qui ont soutenu quitter le navire pour des raisons de principe.
Nicolas Marceau, député de Rousseau, croit qu'il faut «se poser des questions sur la légitimité de ceux qui ont démissionné». «Quand on se fait élire, on le fait sous une bannière. Les gens qui ont voté pour Nicolas Marceau ont voté pour le Parti québécois, pour les valeurs qu'il représente. Les gens qui ont choisi de quitter le parti, selon moi, n'ont plus le mandat populaire pour les amener là où ils sont. Il y a un déficit démocratique. Ils ont le droit de changer de discours, mais ils doivent retourner devant le peuple. C'est ce que je vais dire à ceux qui seraient tentés de changer de camp.»
«Il n'y avait que des prétextes dans les démissions des trois députés», estime pour sa part André Villeneuve, député de Berthier. Le leadership de Mme Marois, selon lui, n'est pas atteint. «Faire de la politique, c'est être capable de se rallier. Démissionner, c'est un peu abandonner aussi», a-t-il dit.
«Il faudrait qu'il y ait moins de gens qui se prennent pour des chefs et qu'il y ait plus d'Indiens, a dit Denis Trottier, député de Roberval. C'est difficile à digérer, les ego des uns deviennent plus importants que la cause. Il y a des gens qui sont trop tournés vers leur nombril.»
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
A t'il été renvoyer où a t'il quitter de lui-même ?Raven a écrit : [...]
J'ai pas vu Marois se faire du capital politique sur ce renvoi. Au contraire, elle semblait triste d'en arriver à cette mesure. Je n'ai pas beaucoup plus d'informations que ce qui est sorti dans les médias. Tout ce que je sais, c'est que voilà déjà plus d'un an, des militants se sont pleins du travail de Gauvreau et de son manque de jugement. L'histoire de la dépression est alors sortie dans les médias. Marois semble lui avoir donné la chance de se remettre sur le piton, mais voilà un an plus tard, des militants critiquent encore son travail. C'est délicat comme situation, mais je crois que Marois a posé le bon geste. Si nous critiquons le mauvais rendement des députés adverses, il faut au préalable s'assurer que nos propres députés réalisent du bon travail!

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Député du PQ expulsé
René Gauvreau rectifie le tir
Agence QMI
Josiane Yelle
22/06/2011 16h17
QUÉBEC - «C’est faux de prétendre que le PQ m’a expulsé du parti.» C’est en ces mots que le député de Groulx, René Gauvreau, a tenté de réparer quelques pots cassés.
«Nous avons décidé tous les deux, Pauline Marois et moi, qu’il était favorable que je demeure à l’extérieur du caucus compte tenu des enquêtes en cours concernant mon ancien attaché politique, Jean Paquette», a-t-il indiqué, d’entrée de jeu.
Celui-ci a avoué «vouloir enlever une épine du pied» de Mme Marois. «L’entente entre nous deux a été très claire. Dès que les choses vont s’être clarifiées, je vais reprendre le chemin du caucus. On s’est quitté en très bons amis.»
Or, il n’aurait fallu que peu de temps pour qu’une mauvaise information soit véhiculée. «Je trouve ça grave. Malheureusement, ça a fait des dommages. J’ai passé la nuit à répondre à des gens qui m’ont envoyé des messages», a ajouté le député.
René Gauvreau a précisé qu’il était ouvert à toutes les options lorsqu’il a rencontré la chef du Parti québécois. «J’étais prêt à revenir au caucus. Je savais toutefois que la situation inquiétait des gens. J’ai donc suggéré de me tenir sur le siège d’à côté. Le PQ est un grand parti auquel je crois. Mais je suis comme tout le monde. Je vois les défections et je n’aime pas ça. Je ne voulais pas devenir un pion de plus», a-t-il expliqué.
Déçu et attristé
Le député s’est dit surpris des propos du président de l’exécutif du PQ de Groulx, Mario Charron. «Ça me déçoit. Je considère les gens de l’exécutif comme des amis.» M. Gauvreau aurait souhaité que cette amitié soit plus forte, d’autant plus que les membres de l’exécutif auraient réitéré un vote de confiance envers lui lors d’une rencontre tenue plus tôt cette année.
René Gauvreau affirme n’avoir rien à se reprocher. «Parmi les sièges de l’Assemblée nationale, il n’y en a pas un qui soit plus pesant qu’un autre, qu’on soit assis avec un parti ou non. Je vais donc continuer à faire le travail que j’ai toujours fait.»
Questionné sur le départ de cinq de ses collègues, M. Gauvreau s’est dit attristé. «C’est sûr que dans le meilleur des mondes, on voudrait que tout le monde reste. Disons qu’il y a eu des journées plus ensoleillées.»
René Gauvreau rectifie le tir
Agence QMI
Josiane Yelle
22/06/2011 16h17
QUÉBEC - «C’est faux de prétendre que le PQ m’a expulsé du parti.» C’est en ces mots que le député de Groulx, René Gauvreau, a tenté de réparer quelques pots cassés.
«Nous avons décidé tous les deux, Pauline Marois et moi, qu’il était favorable que je demeure à l’extérieur du caucus compte tenu des enquêtes en cours concernant mon ancien attaché politique, Jean Paquette», a-t-il indiqué, d’entrée de jeu.
Celui-ci a avoué «vouloir enlever une épine du pied» de Mme Marois. «L’entente entre nous deux a été très claire. Dès que les choses vont s’être clarifiées, je vais reprendre le chemin du caucus. On s’est quitté en très bons amis.»
Or, il n’aurait fallu que peu de temps pour qu’une mauvaise information soit véhiculée. «Je trouve ça grave. Malheureusement, ça a fait des dommages. J’ai passé la nuit à répondre à des gens qui m’ont envoyé des messages», a ajouté le député.
René Gauvreau a précisé qu’il était ouvert à toutes les options lorsqu’il a rencontré la chef du Parti québécois. «J’étais prêt à revenir au caucus. Je savais toutefois que la situation inquiétait des gens. J’ai donc suggéré de me tenir sur le siège d’à côté. Le PQ est un grand parti auquel je crois. Mais je suis comme tout le monde. Je vois les défections et je n’aime pas ça. Je ne voulais pas devenir un pion de plus», a-t-il expliqué.
Déçu et attristé
Le député s’est dit surpris des propos du président de l’exécutif du PQ de Groulx, Mario Charron. «Ça me déçoit. Je considère les gens de l’exécutif comme des amis.» M. Gauvreau aurait souhaité que cette amitié soit plus forte, d’autant plus que les membres de l’exécutif auraient réitéré un vote de confiance envers lui lors d’une rencontre tenue plus tôt cette année.
René Gauvreau affirme n’avoir rien à se reprocher. «Parmi les sièges de l’Assemblée nationale, il n’y en a pas un qui soit plus pesant qu’un autre, qu’on soit assis avec un parti ou non. Je vais donc continuer à faire le travail que j’ai toujours fait.»
Questionné sur le départ de cinq de ses collègues, M. Gauvreau s’est dit attristé. «C’est sûr que dans le meilleur des mondes, on voudrait que tout le monde reste. Disons qu’il y a eu des journées plus ensoleillées.»
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Franchement, c'est vraiment un article pourri de la part de PowerCorporation encore une fois... Voici la réplique de Yves-François Blanchet sur FB :lucide a écrit : Le député de Bertrand songe à se rallier à Legault
Denis Lessard
La Presse
"Je sais... je sais... Il ne faut pas s'en prendre aux journalistes... Lessard en est-il un? Rien dans le texte ne justifie le titre parce que tout date d'avant le caucus. Je répète: tout date d'avant le caucus. Qu'il voit avec Claude aujourd'hui, et là, on verra."
Comme dirait Bruneau : rigueur, rigueur, rigueur...
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
C'est bien ecrit dans l'article que c'était avant le caucus ....Raven a écrit : [...]
Franchement, c'est vraiment un article pourri de la part de PowerCorporation encore une fois... Voici la réplique de Yves-François Blanchet sur FB :
"Je sais... je sais... Il ne faut pas s'en prendre aux journalistes... Lessard en est-il un? Rien dans le texte ne justifie le titre parce que tout date d'avant le caucus. Je répète: tout date d'avant le caucus. Qu'il voit avec Claude aujourd'hui, et là, on verra."
Comme dirait Bruneau : rigueur, rigueur, rigueur...
«Le climat au PQ n'est pas facile -des chicanes, des départs... Je ne vis pas ça de façon positive. Je consulte beaucoup les gens de ma circonscription, mes proches. Ils me disent: «C'est malheureux, au Parti québécois, c'est toujours de la chicane. Tu devrais prendre une décision pour toi!»», a-t-il résumé dans un entretien à La Presse, quelques heures avant une réunion destinée à calmer le jeu dans la députation, secouée par une cascade de démissions.
Publiquement, plus tard, il a été beaucoup plus évasif: il s'est borné à expliquer que l'été était «propice à la réflexion», et qu'il déciderait de son avenir à l'automne.
Est ce qu'il a nié avoir donné cet entretien au journaliste de la Presse ou avoir été mal cité ?
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Le point c'est que l'article tombe caduque après le caucus où il a discuté 5 heures avec ses collègues et pris la décision, comme tous les autres, de demeurer au PQ, de réitéré sa confiance au plan de la gouvernance souverainiste, puis de redonner son appui à Pauline Marois!lucide a écrit : [...]
C'est bien ecrit dans l'article que c'était avant le caucus ....
«Le climat au PQ n'est pas facile -des chicanes, des départs... Je ne vis pas ça de façon positive. Je consulte beaucoup les gens de ma circonscription, mes proches. Ils me disent: «C'est malheureux, au Parti québécois, c'est toujours de la chicane. Tu devrais prendre une décision pour toi!»», a-t-il résumé dans un entretien à La Presse, quelques heures avant une réunion destinée à calmer le jeu dans la députation, secouée par une cascade de démissions.
Publiquement, plus tard, il a été beaucoup plus évasif: il s'est borné à expliquer que l'été était «propice à la réflexion», et qu'il déciderait de son avenir à l'automne.
Est ce qu'il a nié avoir donné cet entretien au journaliste de la Presse ou avoir été mal cité ?
Que Claude Cousineau ait envisagé de joindre Legault, c'est possible. Mais lors du caucus, il a finalement pris la décision de demeurer au PQ. L'article de Lessard, et surtout le titre, n'est donc pas d'actualité, et ne vise qu'à alimenter la crise comme le fait La Presse depuis déjà deux semaines. Lessard manque vraiment de rigueur et de professionnalisme....
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
A t'il prêter serment ou seulement des paroles en l'air comme tout bon politicien sait si bien le faire.Raven a écrit : [...]
Le point c'est que l'article tombe caduque après le caucus où il a discuté 5 heures avec ses collègues et pris la décision, comme tous les autres, de demeurer au PQ, de réitéré sa confiance au plan de la gouvernance souverainiste, puis de redonner son appui à Pauline Marois! Que Claude Cousineau ait envisagé de joindre Legault, c'est possible. Mais lors du caucus, il a finalement pris la décision de demeurer au PQ. L'article de Lessard, et surtout le titre, n'est donc pas d'actualité, et ne vise qu'à alimenter la crise comme le fait La Presse depuis déjà deux semaines. Lessard manque vraiment de rigueur et de professionnalisme....

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Est-ce tous les sympathisants du Parti Conservateur qui sont aussi cynique face à la politique? Si oui, c'est peut-être une conséquence de votre façon de faire de la politique?jumbo a écrit : [...]
A t'il prêter serment ou seulement des paroles en l'air comme tout bon politicien sait si bien le faire.

Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
PQ: les méfaits de la thérapie de groupeRaven a écrit : [...]
Est-ce tous les sympathisants du Parti Conservateur qui sont aussi cynique face à la politique? Si oui, c'est peut-être une conséquence de votre façon de faire de la politique?
Péquisteries terminales
Yves Boisvert
La Presse
Il y avait jadis une coalition souverainiste qui s'appelait le Parti québécois.
On en voit maintenant qui le quittent, parlent de créer un nouveau parti et... de former une coalition.
Pourquoi faire simple quand on peut se compliquer la vie?
Après trois semaines de démissions et de discussions stratégiques, les péquisteries printanières donnent leurs fruits amers. Le parti s'effondre à vue d'oeil.
Depuis un mois seulement, les libéraux sont passés de 23% à 35% dans les intentions de vote, tandis que le PQ, qui menait par 9 points, est maintenant 6 points derrière le PLQ.
En février, seulement 13% des Québécois estimaient que Jean Charest était la meilleure personne pour occuper le poste de premier ministre. Pauline Marois le devançait par sept points. M. Charest a maintenant un meilleur résultat que Pauline Marois en février.
N'allez pas me dire que c'est le Plan Nord qui a sauvé le premier ministre!
Non, c'est le PQ lui-même qui a fait le travail. Il s'est montré plus chicanier et chaotique que jamais. Et certains de ses membres les plus éminents ont dit à tout le monde que Pauline Marois n'est pas digne de confiance et manque d'éthique. Et ce, quand le gouvernement Charest est rongé par une crise d'éthique depuis deux ans!
Jean Charest n'a pas eu grand-chose à faire...
Si au moins on lisait une cohérence quelconque. L'un veut plus de conviction indépendantiste, l'autre moins, un troisième se dit «en réflexion»...
Et les tentatives de réparation ne font qu'empirer la situation. La pathétique lettre des «jeunes députés» à Jacques Parizeau, présumé inspirateur des quatre premiers démissionnaires, a provoqué une réplique cinglante de l'ancien premier ministre. Pauline Marois en appelle à l'unité, Bernard Landry vient lui faire la leçon gravement.Hier, François Gendron, député d'Abitibi-Ouest depuis 1976, a ridiculisé les motifs des démissionnaires. Ils sont partis pour «un petit mal de ventre», a-t-il dit. Dans un parti, on doit mettre son ego de côté pour la cause commune - une allusion claire à Pierre Curzi.
Il a bien raison: faire éclater le PQ en divers partis pour... se coaliser? Drôle d'idée, en effet.
* * *
Pendant ce temps, le taux de satisfaction envers le gouvernement Charest est passé du plancher des 20% en mars à 32% en juin. Rien pour déclencher des élections anticipées. Mais ce sont 12 points gratuits, donnés par les péquistes. Et pas parce que l'option souverainiste est en chute libre. Elle est à peu près stable depuis plusieurs mois.
Non, vraiment, à un an et demi d'une probable échéance électorale, c'est un acte d'automutilation politique inédit.
* * *
L'autre grande évidence dans ce sondage, et qui n'a pas de quoi réjouir les libéraux, c'est la soif d'une option nouvelle.
Elle s'appelle François Legault. Et la soif est si grande que 50% des répondants qui disent appuyer Québec solidaire se disent aussi prêts à voter pour son futur parti...
Passons sur la cohérence idéologique: ceux qui ont élu le NPD étaient en partie péquistes, en partie adéquistes, en partie libéraux. Le sondage indique d'ailleurs que le NPD est encore plus populaire aujourd'hui que le 2 mai!
Quoi qu'il en soit, cet enthousiasme pour une nouvelle vague politique plus «positive» semble transférable à François Legault.
Ce n'est encore qu'une hypothèse politique et il faut donc être prudent. Mais même sans parti, même sans candidat, il récolte 40% des intentions de vote, loin devant les libéraux, bouffant carrément l'électorat adéquiste et allant chercher le tiers des votes péquistes. La moitié de ceux qui ont voté NPD se disent prêts à voter pour lui. On voit que le vote orange n'était pas un vote de gauche et que François Legault ratisse bien au-delà de la droite.
Il y a un mois, François Legault ne récoltait que 26% des intentions de vote. Et on ne peut pas dire qu'il se soit multiplié à l'infini en présences médiatiques.
Pas besoin: le PQ fait tout le travail.
L'ironie, c'est que sa présence menaçante est une des causes de l'implosion péquiste. Et cette implosion lui profite formidablement...
Les élections sont bien loin, c'est vrai. Mais on cherche en vain des exemples plus spectaculaires d'automutilation politique.
Il faudrait étendre ce parti sur un divan.
À moins que ce ne soit exactement le contraire. Peut-être devrait-il faire de toute urgence une pause dans sa thérapie de groupe à ciel ouvert
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Le prix à payer est élevé
Lise Payette 29 juillet 2011
Actualités en société
Nous ne nous étions pas vu depuis un bon moment J. et moi. Nous avons commencé par faire le tour des amis, histoire de nous raconter ce qu'ils avaient fait au cours des derniers mois et de nous rappeler tous ces gens «que nous avions de si près tenus» comme dit la chanson, et qui avaient disparu de nos écrans radars. On se promet de ne pas se perdre de vue, de se donner des nouvelles, de se revoir souvent et le temps passe. C'est chaque fois la même chose. Les promesses sont si rarement tenues.
Nous avions entendu tous les deux la conférence de presse de Jack Layton. Nous en étions sonnés. Le nombre de personnes autour de nous, en ce moment, qui meurent du cancer, c'est dément. On cite des noms... on échange des détails que l'autre ne savait pas, on avoue qu'on a le coeur gros chaque fois que ça se produit. On se demande comment il va s'en sortir, l'optimiste Jack, et on fait des pronostics qu'on s'empresse de nier, car personne n'est sûr de rien avec cette fichue maladie.
On parle de Servan-Schreiber mort à 50 ans. On se demande ce que serait notre réaction si on nous annonçait à nous que nous venons de «tester positif»... On s'avoue qu'on n'est pas sûrs qu'on aurait le moral de Layton, ni la foi de Servan-Schreiber. Les framboises c'est bon, mais il ne faut pas s'emballer trop vite, disons.
J. et moi, nous nous sommes beaucoup vus quand j'étais en politique. J'ai cependant quitté ce monde-là bien avant lui. Il porte encore les blessures de la dernière campagne électorale fédérale et il est évident qu'il n'est pas encore complètement désintoxiqué. Il me raconte comment ça s'est passé dans son coin et à quoi il attribue les résultats. Il fait une analyse intéressante, mais qui n'a probablement pas grand-chose à voir avec la réalité. Il est encore trop blessé pour jeter un regard froid sur ce qu'il a vécu.
Je lui demande ce qu'il va faire maintenant. Il rit de bon coeur pour la première fois. Il n'en a aucune idée. Il a postulé pour un certain nombre d'emplois, mais on ne lui donne aucune réponse. On agit avec lui comme s'il avait la gale. Il dit aussi qu'il n'est pas le seul dans sa situation. Que d'autres sont encore plus mal pris. Qu'ils risquent de se retrouver à remplir des sacs dans un supermarché.
Sa prochaine question me prend par surprise. «Qu'est-ce que tu ferais, toi, à la place de Pauline?» Je reste bouche bée.
Qu'est-ce que je ferais à la place de Pauline? Je n'en sais rien. Je suis incapable de répondre à cette question. Je lui rappelle le discours d'adieu de Pauline à l'Assemblée nationale le jour où elle a décidé qu'elle avait fait le tour et qu'elle a dû penser qu'elle n'était plus utile. Elle n'a pas parlé de ses problèmes de conscience par rapport à plein de situations qui avaient dû la mettre dans l'embarras au cours de ses années politiques. Elle a plutôt dit: le coeur n'y est plus...
Elle est revenue parce qu'on l'a suppliée de revenir. Elle a cédé aux pressions qui lui ont fait quitter son potager, ses fleurs, sa famille. Elle avait à peine commencé à guérir de toutes ses années de guerre et le coeur avait repris du mieux. Le Parti, son parti était en panne. Elle a trouvé dans le défi qu'on lui proposait la motivation nécessaire pour reprendre le collier.
Moi, à sa place, je pense que je ne serais pas revenue. Mais une fois que tu as remis le pied dedans... J'imagine que c'est comme celui qui vient d'arrêter de boire et à qui on offre un premier verre.
J. veut savoir ce que je pense des députés qui ont démissionné. J'explique que pour moi, quand on devient candidat, on signe un contrat moral de quatre ans. On vit avec cette décision. Après quatre ans, au lieu de prétendre qu'on quitte la politique pour aller élever sa famille comme beaucoup l'ont fait dans le passé, on a enfin le droit d'expliquer qu'on a des problèmes de conscience. Pas avant. On ne rompt pas un contrat de quatre ans. On a des obligations envers ceux qui ont voté pour nous. Il me semble que c'est la moindre des choses.
Ce que je sais, c'est que Pauline a un handicap qui est une provocation pour beaucoup de monde: elle est une femme. Le Québec est-il prêt à élire une femme à la tête du pays? On va me jurer qu'un homme ou une femme, c'est la même chose. Que l'égalité existe. Je suis sceptique. Je le croirai quand je le verrai.
http://www.ledevoir.com/societe/actuali ... -est-eleve" onclick="window.open(this.href);return false;
Lise Payette 29 juillet 2011
Actualités en société
Nous ne nous étions pas vu depuis un bon moment J. et moi. Nous avons commencé par faire le tour des amis, histoire de nous raconter ce qu'ils avaient fait au cours des derniers mois et de nous rappeler tous ces gens «que nous avions de si près tenus» comme dit la chanson, et qui avaient disparu de nos écrans radars. On se promet de ne pas se perdre de vue, de se donner des nouvelles, de se revoir souvent et le temps passe. C'est chaque fois la même chose. Les promesses sont si rarement tenues.
Nous avions entendu tous les deux la conférence de presse de Jack Layton. Nous en étions sonnés. Le nombre de personnes autour de nous, en ce moment, qui meurent du cancer, c'est dément. On cite des noms... on échange des détails que l'autre ne savait pas, on avoue qu'on a le coeur gros chaque fois que ça se produit. On se demande comment il va s'en sortir, l'optimiste Jack, et on fait des pronostics qu'on s'empresse de nier, car personne n'est sûr de rien avec cette fichue maladie.
On parle de Servan-Schreiber mort à 50 ans. On se demande ce que serait notre réaction si on nous annonçait à nous que nous venons de «tester positif»... On s'avoue qu'on n'est pas sûrs qu'on aurait le moral de Layton, ni la foi de Servan-Schreiber. Les framboises c'est bon, mais il ne faut pas s'emballer trop vite, disons.
J. et moi, nous nous sommes beaucoup vus quand j'étais en politique. J'ai cependant quitté ce monde-là bien avant lui. Il porte encore les blessures de la dernière campagne électorale fédérale et il est évident qu'il n'est pas encore complètement désintoxiqué. Il me raconte comment ça s'est passé dans son coin et à quoi il attribue les résultats. Il fait une analyse intéressante, mais qui n'a probablement pas grand-chose à voir avec la réalité. Il est encore trop blessé pour jeter un regard froid sur ce qu'il a vécu.
Je lui demande ce qu'il va faire maintenant. Il rit de bon coeur pour la première fois. Il n'en a aucune idée. Il a postulé pour un certain nombre d'emplois, mais on ne lui donne aucune réponse. On agit avec lui comme s'il avait la gale. Il dit aussi qu'il n'est pas le seul dans sa situation. Que d'autres sont encore plus mal pris. Qu'ils risquent de se retrouver à remplir des sacs dans un supermarché.
Sa prochaine question me prend par surprise. «Qu'est-ce que tu ferais, toi, à la place de Pauline?» Je reste bouche bée.
Qu'est-ce que je ferais à la place de Pauline? Je n'en sais rien. Je suis incapable de répondre à cette question. Je lui rappelle le discours d'adieu de Pauline à l'Assemblée nationale le jour où elle a décidé qu'elle avait fait le tour et qu'elle a dû penser qu'elle n'était plus utile. Elle n'a pas parlé de ses problèmes de conscience par rapport à plein de situations qui avaient dû la mettre dans l'embarras au cours de ses années politiques. Elle a plutôt dit: le coeur n'y est plus...
Elle est revenue parce qu'on l'a suppliée de revenir. Elle a cédé aux pressions qui lui ont fait quitter son potager, ses fleurs, sa famille. Elle avait à peine commencé à guérir de toutes ses années de guerre et le coeur avait repris du mieux. Le Parti, son parti était en panne. Elle a trouvé dans le défi qu'on lui proposait la motivation nécessaire pour reprendre le collier.
Moi, à sa place, je pense que je ne serais pas revenue. Mais une fois que tu as remis le pied dedans... J'imagine que c'est comme celui qui vient d'arrêter de boire et à qui on offre un premier verre.
J. veut savoir ce que je pense des députés qui ont démissionné. J'explique que pour moi, quand on devient candidat, on signe un contrat moral de quatre ans. On vit avec cette décision. Après quatre ans, au lieu de prétendre qu'on quitte la politique pour aller élever sa famille comme beaucoup l'ont fait dans le passé, on a enfin le droit d'expliquer qu'on a des problèmes de conscience. Pas avant. On ne rompt pas un contrat de quatre ans. On a des obligations envers ceux qui ont voté pour nous. Il me semble que c'est la moindre des choses.
Ce que je sais, c'est que Pauline a un handicap qui est une provocation pour beaucoup de monde: elle est une femme. Le Québec est-il prêt à élire une femme à la tête du pays? On va me jurer qu'un homme ou une femme, c'est la même chose. Que l'égalité existe. Je suis sceptique. Je le croirai quand je le verrai.
http://www.ledevoir.com/societe/actuali ... -est-eleve" onclick="window.open(this.href);return false;
Parti québécois
Une lettre pour reconquérir les démissionnaires
Agence QMI
Robert Plouffe
19/08/2011 22h52

QUÉBEC – L'échange de lettres se poursuit au Parti québécois, alors qu'un petit collectif a destiné une lettre aux députés démissionnaires pour les convaincre de rentrer au bercail.
La lettre, qui paraîtra samedi dans les quotidiens québécois, est un plaidoyer pour le PQ, le seul parti qui peut amener le Québec vers l'indépendance, disent-ils.
Ce collectif de signataires est composé entre autres de l'ancien ministre sous René Lévesque, Jacques-Yvan Morin, l'ancien président de la FTQ, Fernand Daoust, et l'ancien président de la Société St-Jean Baptiste, Gilles Rhéaume.
Dans leur tentative de séduction, les auteurs de cette missive insistent sur l'unité du mouvement souverainiste: « Certains parlent d'un nouveau mouvement, d'autres d'un nouveau Parti indépendantiste. Quoi encore ? À pointer la lune du doigt, certains ne voient que leur doigt…»
«À nos amis démissionnaires, nous vous exhortons de revenir, vous n'en serez que plus grands. Les raisons qui ont motivé votre geste ont suscité réflexions et discussions.»
En quelque sorte une erreur avouée dans l'histoire récente de la souveraineté, les signataires ajoutent que la façon de faire s'améliorera au PQ, advenant leur retour.
«Collectivement et regroupés, nous serons plus forts que divisés et désunis : c'est le Québec qui en sortira gagnant.»
Les démissionnaires, Louise Beaudoin, Lisette Lapointe et Jean-Martin Aussant, saluent cette initiative mais disent vouloir des actions concrètes et peut-être même un nouvel équipage au parti.
Mmes Beaudoin et Lapointe apprécient également la décision de la chef Pauline Marois de tenir une série d'assemblées citoyennes, à compter de mardi prochain, pour accorder une écoute attentive aux Québécois.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 25223.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Une lettre pour reconquérir les démissionnaires
Agence QMI
Robert Plouffe
19/08/2011 22h52

QUÉBEC – L'échange de lettres se poursuit au Parti québécois, alors qu'un petit collectif a destiné une lettre aux députés démissionnaires pour les convaincre de rentrer au bercail.
La lettre, qui paraîtra samedi dans les quotidiens québécois, est un plaidoyer pour le PQ, le seul parti qui peut amener le Québec vers l'indépendance, disent-ils.
Ce collectif de signataires est composé entre autres de l'ancien ministre sous René Lévesque, Jacques-Yvan Morin, l'ancien président de la FTQ, Fernand Daoust, et l'ancien président de la Société St-Jean Baptiste, Gilles Rhéaume.
Dans leur tentative de séduction, les auteurs de cette missive insistent sur l'unité du mouvement souverainiste: « Certains parlent d'un nouveau mouvement, d'autres d'un nouveau Parti indépendantiste. Quoi encore ? À pointer la lune du doigt, certains ne voient que leur doigt…»
«À nos amis démissionnaires, nous vous exhortons de revenir, vous n'en serez que plus grands. Les raisons qui ont motivé votre geste ont suscité réflexions et discussions.»
En quelque sorte une erreur avouée dans l'histoire récente de la souveraineté, les signataires ajoutent que la façon de faire s'améliorera au PQ, advenant leur retour.
«Collectivement et regroupés, nous serons plus forts que divisés et désunis : c'est le Québec qui en sortira gagnant.»
Les démissionnaires, Louise Beaudoin, Lisette Lapointe et Jean-Martin Aussant, saluent cette initiative mais disent vouloir des actions concrètes et peut-être même un nouvel équipage au parti.
Mmes Beaudoin et Lapointe apprécient également la décision de la chef Pauline Marois de tenir une série d'assemblées citoyennes, à compter de mardi prochain, pour accorder une écoute attentive aux Québécois.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 25223.html" onclick="window.open(this.href);return false;
- lorraine48
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8240
- Inscription : mar. janv. 13, 2009 10:17 pm
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
connaissant le caract`re indépendant de pauline marois cette lettre est vraiment de sa part un acte d humilité et elle tend la main , mais je crois que les gens du parti veulent plus que ce qu elle offre et il est clair que pour les démissionnaires ile veulent sa démission pure et simple
Gens de paroles
Publié le 20 août 2011 à 06h00

Mario Roy
La Presse
Depuis ses débuts, mais davantage encore depuis que la cause stagne, le mouvement souverainiste a toujours été convaincu que la victoire de l'option ne dépend que de quelques paroles de plus. De quelques explications supplémentaires. De «consultations» refaites à l'infini.
Cette semaine, se télescopant presque, à la fois le Parti québécois et les dissidents du Nouveau Mouvement pour le Québec ont annoncé de tels tournois interrégionaux de parlure souverainiste.
La chef du PQ, Pauline Marois, consultera donc les Québécois afin de «remettre le citoyen au coeur de la politique»; l'affaire débutera à Trois-Rivières, mardi, et devrait éventuellement conduire à -- quoi d'autre? -- un colloque. Notons qu'en parallèle, les députés péquistes Bernard Drainville, Pascal Bérubé et Sylvain Pagé ont déjà annoncé, chacun de leur côté, des consultations particulières.
En même temps, les dissidents du Nouveau Mouvement pour le Québec placent au coeur de leur manifeste, Brisons l'impasse, le projet d'organiser des «assemblées constituantes ayant un caractère officiel (remettant) à tous les citoyens le véritable crayon du pays»; ils en parleront, demain, à Montréal.
S'il faut admirer ici l'élan poétique, cette liturgie de la parole prise dans son ensemble attire deux questions. Qu'y a-t-il de vraiment nouveau à dire sur la substantifique moelle de l'option elle-même? Et quelle nouvelle stratégie peut-on imaginer pour la véhiculer?
Dans sa version moderne, l'idée d'indépendance a 60 ans; le parti politique fondé pour la concrétiser en a 43. Le but à atteindre ainsi que tous les cheminements possibles pour y arriver sont donc maintenant de vieilles et intimes connaissances des Québécois. De chaque Québécois, qu'il soit souverainiste, fédéraliste ou, dans le langage des sondeurs, «pas intéressé/ne sait pas/ne répond pas».
On a mille fois fait le bilan des coûts et bénéfices de toutes natures de la souveraineté.
Sans doute cet inventaire peut-il être vaguement mis à jour, mais rien ne le chambardera à moins d'y introduire de la fiction -- ce que, il est vrai, on a abondamment fait dans le passé. De même, de l'étapisme aux gestes de souveraineté en passant par la cage à homards, toutes les stratégies susceptibles d'être utilisées ont été longuement soupesées. Puis essayées, ou rejetées, ou mises en échec...
Soyons francs. Chacun sait très bien qu'enclencher un processus de «consultation» revient en pratique à faire tourner une grosse machine de propagande. C'est légal, mais il y a un risque. C'est que cette machine produise, non pas de nouveaux souverainistes, mais bien, par extrême lassitude, une nouvelle fournée de «pas intéressé/ne sait pas/ne répond pas».
Dans le climat actuel de cynisme et de désintérêt pour la chose publique, personne ne va y gagner.
http://www.cyberpresse.ca/place-publiqu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Publié le 20 août 2011 à 06h00

Mario Roy
La Presse
Depuis ses débuts, mais davantage encore depuis que la cause stagne, le mouvement souverainiste a toujours été convaincu que la victoire de l'option ne dépend que de quelques paroles de plus. De quelques explications supplémentaires. De «consultations» refaites à l'infini.
Cette semaine, se télescopant presque, à la fois le Parti québécois et les dissidents du Nouveau Mouvement pour le Québec ont annoncé de tels tournois interrégionaux de parlure souverainiste.
La chef du PQ, Pauline Marois, consultera donc les Québécois afin de «remettre le citoyen au coeur de la politique»; l'affaire débutera à Trois-Rivières, mardi, et devrait éventuellement conduire à -- quoi d'autre? -- un colloque. Notons qu'en parallèle, les députés péquistes Bernard Drainville, Pascal Bérubé et Sylvain Pagé ont déjà annoncé, chacun de leur côté, des consultations particulières.
En même temps, les dissidents du Nouveau Mouvement pour le Québec placent au coeur de leur manifeste, Brisons l'impasse, le projet d'organiser des «assemblées constituantes ayant un caractère officiel (remettant) à tous les citoyens le véritable crayon du pays»; ils en parleront, demain, à Montréal.
S'il faut admirer ici l'élan poétique, cette liturgie de la parole prise dans son ensemble attire deux questions. Qu'y a-t-il de vraiment nouveau à dire sur la substantifique moelle de l'option elle-même? Et quelle nouvelle stratégie peut-on imaginer pour la véhiculer?
Dans sa version moderne, l'idée d'indépendance a 60 ans; le parti politique fondé pour la concrétiser en a 43. Le but à atteindre ainsi que tous les cheminements possibles pour y arriver sont donc maintenant de vieilles et intimes connaissances des Québécois. De chaque Québécois, qu'il soit souverainiste, fédéraliste ou, dans le langage des sondeurs, «pas intéressé/ne sait pas/ne répond pas».
On a mille fois fait le bilan des coûts et bénéfices de toutes natures de la souveraineté.
Sans doute cet inventaire peut-il être vaguement mis à jour, mais rien ne le chambardera à moins d'y introduire de la fiction -- ce que, il est vrai, on a abondamment fait dans le passé. De même, de l'étapisme aux gestes de souveraineté en passant par la cage à homards, toutes les stratégies susceptibles d'être utilisées ont été longuement soupesées. Puis essayées, ou rejetées, ou mises en échec...
Soyons francs. Chacun sait très bien qu'enclencher un processus de «consultation» revient en pratique à faire tourner une grosse machine de propagande. C'est légal, mais il y a un risque. C'est que cette machine produise, non pas de nouveaux souverainistes, mais bien, par extrême lassitude, une nouvelle fournée de «pas intéressé/ne sait pas/ne répond pas».
Dans le climat actuel de cynisme et de désintérêt pour la chose publique, personne ne va y gagner.
http://www.cyberpresse.ca/place-publiqu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Publié le 20 août 2011 à 11h09
L'aile jeunesse du PQ critique Pauline Marois

Tommy Chouinard
La Presse
(Québec) L'appui de l'aile jeunesse du Parti québécois à Pauline Marois vacille. Questionnée au sujet du leadership de la chef, la présidente du Comité national des jeunes, Christine Normandin, a eu, d'emblée, une réponse lourde de sens: «Je ne demande pas la démission de Mme Marois présentement.»
Puis, elle a utilisé une autre formule, un peu moins forte, mais qui n'est pas de nature à rassurer la chef pour autant. «J'appuie Mme Marois présentement», a-t-elle dit, martelant chaque fois le mot «présentement».
Elle explique qu'une majorité des membres de l'exécutif du Comité national des jeunes apporte «un appui inconditionnel» à Pauline Marois. Mais elle ne fait pas partie de ce groupe. «Je fais partie de ceux qui souhaitent que des modifications soient apportées au parti», a-t-elle indiqué. «Il y en a qui se posent des questions. On attend de voir quelles actions seront menées par le parti» pour rétablir la confiance à la suite des démissions fracassantes de cinq députés.

Christine Normandin, présidente des jeunes péquistes.
Selon Mme Normandin, «personne n'est contre Mme Marois», mais «certains prennent un peu de recul pour voir aller les choses. À la limite, c'est un peu du doute» qu'ils éprouvent sur le leadership de la chef du PQ. Elle ne sent pas pour le moment «une volonté que Mme Marois parte». «Il y a un consensus, pour l'instant, pour le maintien de l'appui qu'on a donné à Mme Marois au congrès. Mais on sait en même temps qu'il y aura du travail à faire» pour que les jeunes restent derrière elle.
Bref, l'appui du Comité national des jeunes n'est plus aussi solide qu'au moment du congrès d'avril, où Pauline Marois a obtenu un vote de confiance de 93%.
Christine Normandin a participé hier à une réunion du conseil exécutif national du parti dont elle est membre d'office à titre de présidente de l'aile jeunesse. Elle devait y présenter des «pistes de réflexion sur la culture du parti». Elle n'a pas voulu en dire davantage. «Ce ne sont pas des propositions qui devront être adoptées par Mme Marois pour qu'on maintienne notre appui», a-t-elle tenu à préciser.
Lors de la précédente réunion du conseil exécutif en juin, alors que le PQ était en pleine crise, Mme Normandin a eu une altercation avec le directeur général du parti, Sylvain Tanguay. Des rumeurs de putsch contre Mme Normandin ont circulé cet été. La direction du PQ nie être derrière toute tentative en ce sens.
Le 9 juin, après la démission de Lisette Lapointe, de Louise Beaudoin, de Pierre Curzi et de Jean-Martin Aussant, Christine Normandin a publié sur le blogue du Comité national des jeunes une lettre. Encore là, l'appui à Mme Marois n'était pas très solide. «La question qui tue: Est-ce que je demande la démission de madame Marois? Non, mais je ne vous cacherai pas que j'ai espéré que le fracassant vote de confiance à 93% serve à consolider davantage une réciprocité de cette confiance. L'absence de latitude a d'ailleurs été une des doléances exprimées à l'encontre du cercle décisionnel du parti lors des derniers jours. Cependant, je ne crois pas avoir la légitimité de faire une telle demande».
Au moins un représentant du Comité national des jeunes se rendra à l'assemblée du Nouveau Mouvement pour le Québec demain, mais pas Christine Normandin. «Il y a certaines propositions avec lesquelles je suis d'accord, comme l'idée de lancer des consultations citoyennes. Ce que je trouve le plus dommage, c'est que c'est doublé d'une attaque frontale contre le Parti québécois et ses militants», a-t-elle dit.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
L'aile jeunesse du PQ critique Pauline Marois

Tommy Chouinard
La Presse
(Québec) L'appui de l'aile jeunesse du Parti québécois à Pauline Marois vacille. Questionnée au sujet du leadership de la chef, la présidente du Comité national des jeunes, Christine Normandin, a eu, d'emblée, une réponse lourde de sens: «Je ne demande pas la démission de Mme Marois présentement.»
Puis, elle a utilisé une autre formule, un peu moins forte, mais qui n'est pas de nature à rassurer la chef pour autant. «J'appuie Mme Marois présentement», a-t-elle dit, martelant chaque fois le mot «présentement».
Elle explique qu'une majorité des membres de l'exécutif du Comité national des jeunes apporte «un appui inconditionnel» à Pauline Marois. Mais elle ne fait pas partie de ce groupe. «Je fais partie de ceux qui souhaitent que des modifications soient apportées au parti», a-t-elle indiqué. «Il y en a qui se posent des questions. On attend de voir quelles actions seront menées par le parti» pour rétablir la confiance à la suite des démissions fracassantes de cinq députés.

Christine Normandin, présidente des jeunes péquistes.
Selon Mme Normandin, «personne n'est contre Mme Marois», mais «certains prennent un peu de recul pour voir aller les choses. À la limite, c'est un peu du doute» qu'ils éprouvent sur le leadership de la chef du PQ. Elle ne sent pas pour le moment «une volonté que Mme Marois parte». «Il y a un consensus, pour l'instant, pour le maintien de l'appui qu'on a donné à Mme Marois au congrès. Mais on sait en même temps qu'il y aura du travail à faire» pour que les jeunes restent derrière elle.
Bref, l'appui du Comité national des jeunes n'est plus aussi solide qu'au moment du congrès d'avril, où Pauline Marois a obtenu un vote de confiance de 93%.
Christine Normandin a participé hier à une réunion du conseil exécutif national du parti dont elle est membre d'office à titre de présidente de l'aile jeunesse. Elle devait y présenter des «pistes de réflexion sur la culture du parti». Elle n'a pas voulu en dire davantage. «Ce ne sont pas des propositions qui devront être adoptées par Mme Marois pour qu'on maintienne notre appui», a-t-elle tenu à préciser.
Lors de la précédente réunion du conseil exécutif en juin, alors que le PQ était en pleine crise, Mme Normandin a eu une altercation avec le directeur général du parti, Sylvain Tanguay. Des rumeurs de putsch contre Mme Normandin ont circulé cet été. La direction du PQ nie être derrière toute tentative en ce sens.
Le 9 juin, après la démission de Lisette Lapointe, de Louise Beaudoin, de Pierre Curzi et de Jean-Martin Aussant, Christine Normandin a publié sur le blogue du Comité national des jeunes une lettre. Encore là, l'appui à Mme Marois n'était pas très solide. «La question qui tue: Est-ce que je demande la démission de madame Marois? Non, mais je ne vous cacherai pas que j'ai espéré que le fracassant vote de confiance à 93% serve à consolider davantage une réciprocité de cette confiance. L'absence de latitude a d'ailleurs été une des doléances exprimées à l'encontre du cercle décisionnel du parti lors des derniers jours. Cependant, je ne crois pas avoir la légitimité de faire une telle demande».
Au moins un représentant du Comité national des jeunes se rendra à l'assemblée du Nouveau Mouvement pour le Québec demain, mais pas Christine Normandin. «Il y a certaines propositions avec lesquelles je suis d'accord, comme l'idée de lancer des consultations citoyennes. Ce que je trouve le plus dommage, c'est que c'est doublé d'une attaque frontale contre le Parti québécois et ses militants», a-t-elle dit.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
C'est vraiment un article pourri... M. Chouinard dit "qu'une majorité des membres de l'exécutif du CNJ apporte «un appui inconditionnel» " à P. Marois, mais le titre dit le contraire. L'art d'écrire un article qui ne reflète pas le titre.Anya a écrit : Publié le 20 août 2011 à 11h09
L'aile jeunesse du PQ critique Pauline Marois
Tommy Chouinard
La Presse
(Québec) L'appui de l'aile jeunesse du Parti québécois à Pauline Marois vacille. Questionnée au sujet du leadership de la chef, la présidente du Comité national des jeunes, Christine Normandin, a eu, d'emblée, une réponse lourde de sens: «Je ne demande pas la démission de Mme Marois présentement.»
Au moins un représentant du Comité national des jeunes se rendra à l'assemblée du Nouveau Mouvement pour le Québec demain, mais pas Christine Normandin. «Il y a certaines propositions avec lesquelles je suis d'accord, comme l'idée de lancer des consultations citoyennes. Ce que je trouve le plus dommage, c'est que c'est doublé d'une attaque frontale contre le Parti québécois et ses militants», a-t-elle dit.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Pour connaître personnellement Christine et les autres exécutants du CNJ, je peux confirmer qu'ils appuient unanimement Marois et le plan de la gouvernance souverainiste.
Dernière modification par Raven le sam. août 20, 2011 12:23 pm, modifié 1 fois.
La présidente de l'aile jeunesse du PQ assure qu'elle appuie Pauline Marois
Mise à jour le samedi 20 août 2011 à 15 h 27 HAE
Christine Normandin
Revenant sur ses propos publiés dans La Presse, la présidente du Comité national des jeunes du Parti québécois, Christine Normandin, assure qu'elle a entièrement confiance en la chef Pauline Marois.
Dans un bref communiqué publié samedi après-midi, Mme Normandin a tenu à « réitérer son appui inconditionnel à sa chef Pauline Marois ».
« L'article du journal La Presse de ce matin ne représente aucunement mon état d'esprit. Je considère que Pauline Marois est la chef qu'il faut au Parti québécois et je l'appuie totalement », a déclaré la présidente du CNJPQ.
Christine Normandin soutient que l'instance jeunesse du parti appuie sa chef et affirme que la position de ses membres envers Mme Marois « a été mal rapportée ».
« Les jeunes péquistes sont derrière notre chef. Ils sont motivés à travailler pour gagner la prochaine élection et faire la souveraineté avec Pauline Marois », a conclu Christine Normandin.
Dans son entrevue publiée samedi dans La Presse, la présidente du Comité national des jeunes du PQ exprimait un appui pour le moins timoré à la chef du parti. « Je ne demande pas la démission de Mme Marois présentement », affirmait-elle avant de se raviser pour dire : « J'appuie Mme Marois présentement ».
Mme Normandin ajoutait ne pas faire partie de la majorité des membres de l'exécutif de son organisation qui assurent leur soutien « inconditionnel » à Mme Marois. Elle disait réclamer des changements au sein du parti dans la foulée des turbulences qui secouent depuis le mois de juin le mouvement souverainiste.
Elle ajoutait que l'aile jeunesse souhaitait maintenir l'appui qu'elle a donné à la chef du PQ au congrès du printemps. « Mais on sait en même temps qu'il y aura du travail à faire » pour que les jeunes péquistes gardent confiance en Pauline Marois, poursuivait-elle.
Le Parti québécois est frappé par une crise politique depuis le départ de trois députés d'envergure sur fond de divisions au sujet projet de loi privé 204 concernant l'amphithéâtre de Québec.
Samedi, des souverainistes ont appelé les dissidents à revenir au PQ dans une lettre ouverte, et ce, à la veille de la première assemblée du Nouveau Mouvement pour le Québec, un regroupement qui critique vertement la formation souverainiste.
Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... esse.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Mise à jour le samedi 20 août 2011 à 15 h 27 HAE
Christine Normandin
Revenant sur ses propos publiés dans La Presse, la présidente du Comité national des jeunes du Parti québécois, Christine Normandin, assure qu'elle a entièrement confiance en la chef Pauline Marois.
Dans un bref communiqué publié samedi après-midi, Mme Normandin a tenu à « réitérer son appui inconditionnel à sa chef Pauline Marois ».
« L'article du journal La Presse de ce matin ne représente aucunement mon état d'esprit. Je considère que Pauline Marois est la chef qu'il faut au Parti québécois et je l'appuie totalement », a déclaré la présidente du CNJPQ.
Christine Normandin soutient que l'instance jeunesse du parti appuie sa chef et affirme que la position de ses membres envers Mme Marois « a été mal rapportée ».
« Les jeunes péquistes sont derrière notre chef. Ils sont motivés à travailler pour gagner la prochaine élection et faire la souveraineté avec Pauline Marois », a conclu Christine Normandin.
Dans son entrevue publiée samedi dans La Presse, la présidente du Comité national des jeunes du PQ exprimait un appui pour le moins timoré à la chef du parti. « Je ne demande pas la démission de Mme Marois présentement », affirmait-elle avant de se raviser pour dire : « J'appuie Mme Marois présentement ».
Mme Normandin ajoutait ne pas faire partie de la majorité des membres de l'exécutif de son organisation qui assurent leur soutien « inconditionnel » à Mme Marois. Elle disait réclamer des changements au sein du parti dans la foulée des turbulences qui secouent depuis le mois de juin le mouvement souverainiste.
Elle ajoutait que l'aile jeunesse souhaitait maintenir l'appui qu'elle a donné à la chef du PQ au congrès du printemps. « Mais on sait en même temps qu'il y aura du travail à faire » pour que les jeunes péquistes gardent confiance en Pauline Marois, poursuivait-elle.
Le Parti québécois est frappé par une crise politique depuis le départ de trois députés d'envergure sur fond de divisions au sujet projet de loi privé 204 concernant l'amphithéâtre de Québec.
Samedi, des souverainistes ont appelé les dissidents à revenir au PQ dans une lettre ouverte, et ce, à la veille de la première assemblée du Nouveau Mouvement pour le Québec, un regroupement qui critique vertement la formation souverainiste.
Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... esse.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Démissionnaires, rentrez au bercail!
Le blogue Vincent Marissal
Le Vendredi 19 août 2011 à 12h09 |Commentaires (22)
Un groupe de souverainistes, dont Jacques-Yvan Morin et Fernand Daoust, vient de publier ce communiqué demandant aux députés démissionnaires du Parti québécois de rentrer au bercail pour le bien de la cause:
Montréal, le 19 août 2011
À NOS AMIS DÉMISSIONNAIRES…
Depuis juin dernier, on ne cesse de faire état des humeurs et des projets futurs des députés démissionnaires du Parti Québécois. À la veille d’une élection au Québec, il faut voir les conséquences de tout cela.
Certains parlent d’un nouveau mouvement, d’autres d’un nouveau parti indépendantiste. Quoi encore ? À pointer la lune du doigt, certains ne voient que leur doigt. À un moment donné, il faut faire le point. Le Parti Québécois, depuis sa création en 1968 par René Lévesque, a connu toutes sortes de soubresauts difficiles et éprouvants. La coexistence ardue avec le militant indépendantiste Pierre Bourgault, par exemple, de même que «le beau risque» de René Lévesque, pour ne mentionner que ceux-là, ont provoqué des déchirements internes menaçant ainsi la vie même du parti.
Certes, le Parti Québécois n’est pas parfait et ne le sera sans doute jamais. Et à ce compte, aucun autre ne l’est. Pourtant c’est le seul parti qui permet à la démocratie de s’exercer depuis l’élection de l’exécutif d’une circonscription jusqu’à l’élaboration de la plate-forme électorale. C’est aussi le seul parti qui a eu le courage d’adopter, lorsqu’il était au pouvoir, des lois protégeant la culture et la langue française face à la menace d’anglicisation et d’assainir les mœurs électorales par une loi sur le financement des partis politiques, faisant encore l’envie d’autres sociétés.
Bien sûr, il y a eu des centaines d’autres lois qui ont toutes façonnées le Québec d’une façon ou d’une autre. Cela exigeait un groupe de députés intelligents, forts, courageux, inflexibles vis-à-vis les pressions extérieures provenant du monde de la finance, des banques et des affaires et de tous les groupes de pression quels qu’ils soient. Ces députés et ministres de cœur étaient guidés par l’intérêt supérieur du Québec contrairement à d’autres politiciens antérieurs au Parti Québécois et actuellement au pouvoir dont les intérêts personnels se confondent bien souvent avec le développement anarchique et sans vision du Québec.
Le Parti Québécois constitue donc la coalition par excellence où se rejoignent la gauche et la droite pour gouverner le Québec avec compétence et rigueur et diriger celui-ci vers son indépendance politique. Feu Marcel Léger, ancien ministre et député du Parti Québécois dans Pointe-aux-Trembles, disait que l’indépendance n’est ni à gauche, ni à droite, mais en avant ! À l’évidence, les moyens pour accéder à l’indépendance politique du Québec sont multiples, certains souhaitant une déclaration unilatérale, d’autres un référendum, d’autres encore faire de la stratégie ouverte ou enfin de faire confiance à une équipe aguerrie nous proposant une autre manière d’y arriver sans doute aussi bonne que les autres. Une chose est cependant certaine, ce n’est pas en restant dans l’opposition que l’on pourra changer les choses. Il faut d’abord et avant tout prendre le pouvoir.
Prendre conscience de cette évidence c’est déjà faire preuve de réalisme politique et reconnaître que le parti le mieux positionné et organisé à prendre le pouvoir, à défendre les intérêts supérieurs du Québec et à amener celui-ci vers son indépendance, est le Parti Québécois. Les autres partis et futurs partis ne peuvent et ne pourront le faire parce que les gens de droite ne voteront pas pour un parti de gauche comme les gens de gauche ne voteront pas pour un parti de droite. Et surtout parce que les attentes du peuple québécois vont plus loin que les propositions d’un parti qui ne proposerait qu’un simple réaménagement de structures et des réaffectations de sommes d’argent dans la gestion du Québec. Un tel parti qui ne travaillerait pas à réparer les injustices historiques commises à notre endroit par le gouvernement fédéral, source même de toutes nos difficultés actuelles, n’aurait tout simplement aucune crédibilité et serait forcé d’admettre, tôt ou tard, qu’il n’y a aucune autre solution que l’indépendance politique du Québec. Quant à l’épisode des Libéraux avec «les deux mains sur le volant, celui-ci est révolu.
À toutes ces personnes qui ont à cœur les intérêts supérieurs du Québec et qui souhaitent son accession à l’indépendance, nous vous demandons de rallier le Parti Québécois et d’y militer. À nos amis démissionnaires, nous vous exhortons de revenir, vous n’en serez que plus grands. Les raisons qui ont motivé votre geste, ont suscité réflexions et discussions. Vos propos ont déjà porté. Collectivement et regroupés, nous serons plus forts que divisés et désunis : c’est le Québec qui en sortira gagnant.
Gilles Bédard, Jacques Bergeron, Claudette Blais, Fernand Daoust, Umberto Di Genova, Suzanne Lambert, Jacques-Yvan Morin, Gilles Rhéaume, Benoît Roy
http://blogues.cyberpresse.ca/marissal/ ... ECRAN1POS9" onclick="window.open(this.href);return false;
Le blogue Vincent Marissal
Le Vendredi 19 août 2011 à 12h09 |Commentaires (22)
Un groupe de souverainistes, dont Jacques-Yvan Morin et Fernand Daoust, vient de publier ce communiqué demandant aux députés démissionnaires du Parti québécois de rentrer au bercail pour le bien de la cause:
Montréal, le 19 août 2011
À NOS AMIS DÉMISSIONNAIRES…
Depuis juin dernier, on ne cesse de faire état des humeurs et des projets futurs des députés démissionnaires du Parti Québécois. À la veille d’une élection au Québec, il faut voir les conséquences de tout cela.
Certains parlent d’un nouveau mouvement, d’autres d’un nouveau parti indépendantiste. Quoi encore ? À pointer la lune du doigt, certains ne voient que leur doigt. À un moment donné, il faut faire le point. Le Parti Québécois, depuis sa création en 1968 par René Lévesque, a connu toutes sortes de soubresauts difficiles et éprouvants. La coexistence ardue avec le militant indépendantiste Pierre Bourgault, par exemple, de même que «le beau risque» de René Lévesque, pour ne mentionner que ceux-là, ont provoqué des déchirements internes menaçant ainsi la vie même du parti.
Certes, le Parti Québécois n’est pas parfait et ne le sera sans doute jamais. Et à ce compte, aucun autre ne l’est. Pourtant c’est le seul parti qui permet à la démocratie de s’exercer depuis l’élection de l’exécutif d’une circonscription jusqu’à l’élaboration de la plate-forme électorale. C’est aussi le seul parti qui a eu le courage d’adopter, lorsqu’il était au pouvoir, des lois protégeant la culture et la langue française face à la menace d’anglicisation et d’assainir les mœurs électorales par une loi sur le financement des partis politiques, faisant encore l’envie d’autres sociétés.
Bien sûr, il y a eu des centaines d’autres lois qui ont toutes façonnées le Québec d’une façon ou d’une autre. Cela exigeait un groupe de députés intelligents, forts, courageux, inflexibles vis-à-vis les pressions extérieures provenant du monde de la finance, des banques et des affaires et de tous les groupes de pression quels qu’ils soient. Ces députés et ministres de cœur étaient guidés par l’intérêt supérieur du Québec contrairement à d’autres politiciens antérieurs au Parti Québécois et actuellement au pouvoir dont les intérêts personnels se confondent bien souvent avec le développement anarchique et sans vision du Québec.
Le Parti Québécois constitue donc la coalition par excellence où se rejoignent la gauche et la droite pour gouverner le Québec avec compétence et rigueur et diriger celui-ci vers son indépendance politique. Feu Marcel Léger, ancien ministre et député du Parti Québécois dans Pointe-aux-Trembles, disait que l’indépendance n’est ni à gauche, ni à droite, mais en avant ! À l’évidence, les moyens pour accéder à l’indépendance politique du Québec sont multiples, certains souhaitant une déclaration unilatérale, d’autres un référendum, d’autres encore faire de la stratégie ouverte ou enfin de faire confiance à une équipe aguerrie nous proposant une autre manière d’y arriver sans doute aussi bonne que les autres. Une chose est cependant certaine, ce n’est pas en restant dans l’opposition que l’on pourra changer les choses. Il faut d’abord et avant tout prendre le pouvoir.
Prendre conscience de cette évidence c’est déjà faire preuve de réalisme politique et reconnaître que le parti le mieux positionné et organisé à prendre le pouvoir, à défendre les intérêts supérieurs du Québec et à amener celui-ci vers son indépendance, est le Parti Québécois. Les autres partis et futurs partis ne peuvent et ne pourront le faire parce que les gens de droite ne voteront pas pour un parti de gauche comme les gens de gauche ne voteront pas pour un parti de droite. Et surtout parce que les attentes du peuple québécois vont plus loin que les propositions d’un parti qui ne proposerait qu’un simple réaménagement de structures et des réaffectations de sommes d’argent dans la gestion du Québec. Un tel parti qui ne travaillerait pas à réparer les injustices historiques commises à notre endroit par le gouvernement fédéral, source même de toutes nos difficultés actuelles, n’aurait tout simplement aucune crédibilité et serait forcé d’admettre, tôt ou tard, qu’il n’y a aucune autre solution que l’indépendance politique du Québec. Quant à l’épisode des Libéraux avec «les deux mains sur le volant, celui-ci est révolu.
À toutes ces personnes qui ont à cœur les intérêts supérieurs du Québec et qui souhaitent son accession à l’indépendance, nous vous demandons de rallier le Parti Québécois et d’y militer. À nos amis démissionnaires, nous vous exhortons de revenir, vous n’en serez que plus grands. Les raisons qui ont motivé votre geste, ont suscité réflexions et discussions. Vos propos ont déjà porté. Collectivement et regroupés, nous serons plus forts que divisés et désunis : c’est le Québec qui en sortira gagnant.
Gilles Bédard, Jacques Bergeron, Claudette Blais, Fernand Daoust, Umberto Di Genova, Suzanne Lambert, Jacques-Yvan Morin, Gilles Rhéaume, Benoît Roy
http://blogues.cyberpresse.ca/marissal/ ... ECRAN1POS9" onclick="window.open(this.href);return false;
Dernière modification par Anya le sam. août 20, 2011 6:53 pm, modifié 1 fois.
Je ne sais pas, mais ça fait assez pathétique....Anya a écrit : Démissionnaires, rentrez au bercail!
Le blogue Vincent Marissal
Le Vendredi 19 août 2011 à 12h09 |Commentaires (22)
http://blogues.cyberpresse.ca/marissal/ ... ECRAN1POS9" onclick="window.open(this.href);return false;
C'est plate à dire, mais le PQ a implosé et le mal est fait. Pauline Marois aurait tout intérêt à ne pas regarder en arrière et foncer vers l'avant si elle veut réussir à ressusciter son parti si cela est possible.
Personnellement, jamais plus je ne voterai pour ce parti, à moins d'une métamorphose exceptionnelle, j'ai complètement perdu confiance en leurs capacités de diriger une province. Encore moins un pays.
Un groupe de souverainistes, dont Jacques-Yvan Morin et Fernand Daoust, vient de publier ce communiqué demandant aux députés démissionnaires du Parti québécois de rentrer au bercail pour le bien de la cause:
Ouah! on les invite à retourner au bercail, comme si c'était des enfants d'écoles qui n'auraient pas eu assez de maturité pour prendre leurs décisions.
J'espère bien qu'ils ne se laisseront pas attendrir et qu'ils ne retourneront pas, là, cela serait le comble.
Ouah! on les invite à retourner au bercail, comme si c'était des enfants d'écoles qui n'auraient pas eu assez de maturité pour prendre leurs décisions.
J'espère bien qu'ils ne se laisseront pas attendrir et qu'ils ne retourneront pas, là, cela serait le comble.