Québec dans le rouge
Re: Québec dans le rouge
Nahh c'est pas vrai ca, je connais énormément d'éducatrice dont moi qui offre de réduire les jours de fréquentation, meme les installations sont ouverte a cela, moi personne je l'offre systématiquement a tout mes clients en congé peu importe la raison maternité, année sabatique ou autre de réduire leur jours de fréquentation a 3 jours semaines et je leur certifie qu'a leur retour au travail ils reprendront leur 5 jours sans aucun probleme, le 2 jours est donné a un parent qui veut seulement faire socialiser son enfant par exemple et il est déja avertis a l'avance que c'et uniquement pour le temps du congé de l'enfant. On appele ca une place temporaire a temps partiel ou a temps plein.
Vous savez quoi? Sur 7 parents en 10 ans a qui je l'ai offert un seul parent a accepter, tout les autres on refusé et ont continué a fréquenté et parfois meme en utilisant encore plus qu'avant la garderie.
Des fois je trouve ca triste que nous ne soyons meme plus capable de concevoir passer tout notre temps avec 1-2 ou 3 enfants, etre maman a temps a la maison semble tellement etre une corvé pour certaine maman que j'en suis a me demandé pourquoi elles font des enfants si c'est si difficile que ca et qu'elles ont absoluement besoin d'une garderie pour y arriver?
Alors le probleme n'est pas uniquement du coté des garderies, meme en l'offrant les parents refuse.
Vous savez quoi? Sur 7 parents en 10 ans a qui je l'ai offert un seul parent a accepter, tout les autres on refusé et ont continué a fréquenté et parfois meme en utilisant encore plus qu'avant la garderie.
Des fois je trouve ca triste que nous ne soyons meme plus capable de concevoir passer tout notre temps avec 1-2 ou 3 enfants, etre maman a temps a la maison semble tellement etre une corvé pour certaine maman que j'en suis a me demandé pourquoi elles font des enfants si c'est si difficile que ca et qu'elles ont absoluement besoin d'une garderie pour y arriver?
Alors le probleme n'est pas uniquement du coté des garderies, meme en l'offrant les parents refuse.
Re: Québec dans le rouge
Peut-être dans les garderies , mais pas en milieu familial.....car trop difficile a gérer.....Cass! a écrit : Nahh c'est pas vrai ca, je connais énormément d'éducatrice dont moi qui offre de réduire les jours de fréquentation, meme les installations sont ouverte a cela, moi personne je l'offre systématiquement a tout mes clients en congé peu importe la raison maternité, année sabatique ou autre de réduire leur jours de fréquentation a 3 jours semaines et je leur certifie qu'a leur retour au travail ils reprendront leur 5 jours sans aucun probleme, le 2 jours est donné a un parent qui veut seulement faire socialiser son enfant par exemple et il est déja avertis a l'avance que c'et uniquement pour le temps du congé de l'enfant. On appele ca une place temporaire a temps partiel ou a temps plein.
Vous savez quoi? Sur 7 parents en 10 ans a qui je l'ai offert un seul parent a accepter, tout les autres on refusé et ont continué a fréquenté et parfois meme en utilisant encore plus qu'avant la garderie.
Des fois je trouve ca triste que nous ne soyons meme plus capable de concevoir passer tout notre temps avec 1-2 ou 3 enfants, etre maman a temps a la maison semble tellement etre une corvé pour certaine maman que j'en suis a me demandé pourquoi elles font des enfants si c'est si difficile que ca et qu'elles ont absoluement besoin d'une garderie pour y arriver?
Alors le probleme n'est pas uniquement du coté des garderies, meme en l'offrant les parents refuse.
Moi je devais a l'époque laisser mon enfant au moin 4 heures par jour et c'est sur que je prenais souvent des congés avec ma fille ...., mais je devais en principe la laisser a temps pleins car des inspecteurs venait faire des visites surprise a la garderie
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Re: Québec dans le rouge
Rénatane a écrit : [...]
Peut-être dans les garderies , mais pas en milieu familial.....car trop difficile a gérer.....
Moi je devais a l'époque laisser mon enfant au moin 4 heures par jour et c'est sur que je prenais souvent des congés avec ma fille ...., mais je devais en principe la laisser a temps pleins car des inspecteurs venait faire des visites surprise a la garderie
Je suis en milieu familiale depuis 10 ans maintenant, on en voit de plus en plus en familial offrir les places temporaires, sur que c'est un peu plus compliqué mais quand on part sur une base précise que le contrat se termine a X date ca se fait bien.
C'est sur qu'il reste encore beaucoup de travail a faire pour inciter les éducatrice en familiale a le faire et également beaucoup de travail niveau parent pour qu'il comprennent que c'est tellement faux que leur enfant sera un gnochon s'il ne va pas a la garderie et qu'elle ne sont pas capable de les élever a la maison sans carence, ca me choque tellement ca cette mentalité la qui circule depuis la venu des places a 7$ .
Les mamans ne se font plus confiance, redonnons leur leur lettre de noblesse la nouvelle génération pense tellement que la garderie c'est un passage obligatoire que leur congé de maternité n'est meme pas fini que bébé est déja rendu a la garderie.
Re: Québec dans le rouge
Tu décris une situation réelle, mais c'est comme un tabou.Cass! a écrit : Nahh c'est pas vrai ca, je connais énormément d'éducatrice dont moi qui offre de réduire les jours de fréquentation, meme les installations sont ouverte a cela, moi personne je l'offre systématiquement a tout mes clients en congé peu importe la raison maternité, année sabatique ou autre de réduire leur jours de fréquentation a 3 jours semaines et je leur certifie qu'a leur retour au travail ils reprendront leur 5 jours sans aucun probleme, le 2 jours est donné a un parent qui veut seulement faire socialiser son enfant par exemple et il est déja avertis a l'avance que c'et uniquement pour le temps du congé de l'enfant. On appele ca une place temporaire a temps partiel ou a temps plein.
Vous savez quoi? Sur 7 parents en 10 ans a qui je l'ai offert un seul parent a accepter, tout les autres on refusé et ont continué a fréquenté et parfois meme en utilisant encore plus qu'avant la garderie.
Des fois je trouve ca triste que nous ne soyons meme plus capable de concevoir passer tout notre temps avec 1-2 ou 3 enfants, etre maman a temps a la maison semble tellement etre une corvé pour certaine maman que j'en suis a me demandé pourquoi elles font des enfants si c'est si difficile que ca et qu'elles ont absoluement besoin d'une garderie pour y arriver?
Alors le probleme n'est pas uniquement du coté des garderies, meme en l'offrant les parents refuse.



[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Re: Québec dans le rouge
La chronique de Richard Martineau
Les professionnels
20/06/2010 09h31
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais chaque fois que j'apprends qu'un politicien s'est fait pincer avec une prostituée payée 2 000 $ l'heure, je me demande toujours: «Mais qu'est-ce qu'elle fait pour ce prix? Qu'est-ce qui vaut 2 000 $ l'heure?»
MÉCHANT SALAIRE
Pourtant, j'ai de l'imagination, j'ai lu le Kama Sutra, je connais la brouette thaïlandaise, la levrette et le lotus renversé, mais franchement, à moins que la fille ait huit bras comme les déesses indiennes ou comme Squiddly Diddly, je ne comprends pas pourquoi une professionnelle, aussi bonne et aussi belle soit-elle, serait payée 2 000 $ l'heure...
Eh bien, c'est exactement la réaction que j'ai eue quand j'ai appris que le vice-président communications de la Caisse de dépôt est payé 355 000 $ par an.
Qu'est-ce qu'il fait pour mériter ce salaire, grands dieux? Il écrit ses communiqués de presse avec une plume d'oie?
Il les orne de jolies enluminures comme le faisaient les moines au Moyen-ge?
Il les imprime sur du papyrus? Il fait quoi?
LE «NETTOYEUR»
Vous vous souvenez de Pulp Fiction, de Quentin Tarantino?
John Travolta et Samuel L. Jackson tuent un homme par accident dans leur auto. Ils ne savent pas quoi faire avec le cadavre. Alors ils vont voir Winstof Wolf, joué par Harvey Keitel.
Ce personnage discret est un «nettoyeur» professionnel. Vous venez de faire une gaffe majeure qui risque de vous mettre dans le trouble pour le restant de vos jours? Vous appelez Wolf, il va tout prendre en charge: il va nettoyer le sang, effacer les traces, faire disparaître le cadavre -bref, il va régler votre problème.
Mais il coûte cher. Très cher. C'est un peu ce que font les v-p communications dans les grandes entreprises.
Quand vous êtes dans le trouble, vous les appelez et ils «nettoient» les dégâts.
Ils rencontrent les journalistes, minimisent les conséquences de vos gestes, transforment le verre à moitié vide en verre à moitié plein...
DES SQUELETTES DANS LE PLACARD
Voilà peut-être la raison pour laquelle la Caisse de dépôt paie si bien son v-p communications.
Elle a besoin d'un Winston Wolf. Un professionnel qui cache les cadavres, nettoie les tapis, limite les dégâts -bref, qui fait du damage control...
La Caisse a peut-être quelque chose à se reprocher, quelque chose à cacher, quelque chose à faire oublier...
Je suis peut-être dans le champ, mais en tout cas, c'est l'impression que ça donne.
La Caisse de dépôt donne 355000 $ par année à son v-p communications parce qu'elle sait qu'elle va en avoir mauditement besoin dans les mois à venir...
LES PAS GLORIEUX
Un petit mot en terminant sur le hockey (oui, oui, vous ne rêvez pas, je parle de sport!).
Je souhaite de tout cœur que Jaroslav Halak gagne le trophée Vézina l'an prochain. Juste pour donner un magistral coup de pied au cul aux grands patrons du Canadien.
Et je souhaite aussi que les Nordiques reviennent enfin à Québec. Juste pour avoir l'immense plaisir de me promener avec leur chandail sur le dos dans les rues de Montréal l'hiver prochain...
Certains de mes amis détestent le Canadien à s'en confesser. Je me suis toujours demandé pourquoi.
Je commence à comprendre...
http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/ric ... 93100.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Les professionnels
20/06/2010 09h31
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais chaque fois que j'apprends qu'un politicien s'est fait pincer avec une prostituée payée 2 000 $ l'heure, je me demande toujours: «Mais qu'est-ce qu'elle fait pour ce prix? Qu'est-ce qui vaut 2 000 $ l'heure?»
MÉCHANT SALAIRE
Pourtant, j'ai de l'imagination, j'ai lu le Kama Sutra, je connais la brouette thaïlandaise, la levrette et le lotus renversé, mais franchement, à moins que la fille ait huit bras comme les déesses indiennes ou comme Squiddly Diddly, je ne comprends pas pourquoi une professionnelle, aussi bonne et aussi belle soit-elle, serait payée 2 000 $ l'heure...
Eh bien, c'est exactement la réaction que j'ai eue quand j'ai appris que le vice-président communications de la Caisse de dépôt est payé 355 000 $ par an.
Qu'est-ce qu'il fait pour mériter ce salaire, grands dieux? Il écrit ses communiqués de presse avec une plume d'oie?
Il les orne de jolies enluminures comme le faisaient les moines au Moyen-ge?
Il les imprime sur du papyrus? Il fait quoi?
LE «NETTOYEUR»
Vous vous souvenez de Pulp Fiction, de Quentin Tarantino?
John Travolta et Samuel L. Jackson tuent un homme par accident dans leur auto. Ils ne savent pas quoi faire avec le cadavre. Alors ils vont voir Winstof Wolf, joué par Harvey Keitel.
Ce personnage discret est un «nettoyeur» professionnel. Vous venez de faire une gaffe majeure qui risque de vous mettre dans le trouble pour le restant de vos jours? Vous appelez Wolf, il va tout prendre en charge: il va nettoyer le sang, effacer les traces, faire disparaître le cadavre -bref, il va régler votre problème.
Mais il coûte cher. Très cher. C'est un peu ce que font les v-p communications dans les grandes entreprises.
Quand vous êtes dans le trouble, vous les appelez et ils «nettoient» les dégâts.
Ils rencontrent les journalistes, minimisent les conséquences de vos gestes, transforment le verre à moitié vide en verre à moitié plein...
DES SQUELETTES DANS LE PLACARD
Voilà peut-être la raison pour laquelle la Caisse de dépôt paie si bien son v-p communications.
Elle a besoin d'un Winston Wolf. Un professionnel qui cache les cadavres, nettoie les tapis, limite les dégâts -bref, qui fait du damage control...
La Caisse a peut-être quelque chose à se reprocher, quelque chose à cacher, quelque chose à faire oublier...
Je suis peut-être dans le champ, mais en tout cas, c'est l'impression que ça donne.
La Caisse de dépôt donne 355000 $ par année à son v-p communications parce qu'elle sait qu'elle va en avoir mauditement besoin dans les mois à venir...
LES PAS GLORIEUX
Un petit mot en terminant sur le hockey (oui, oui, vous ne rêvez pas, je parle de sport!).
Je souhaite de tout cœur que Jaroslav Halak gagne le trophée Vézina l'an prochain. Juste pour donner un magistral coup de pied au cul aux grands patrons du Canadien.
Et je souhaite aussi que les Nordiques reviennent enfin à Québec. Juste pour avoir l'immense plaisir de me promener avec leur chandail sur le dos dans les rues de Montréal l'hiver prochain...
Certains de mes amis détestent le Canadien à s'en confesser. Je me suis toujours demandé pourquoi.
Je commence à comprendre...
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Re: Québec dans le rouge
Québec a distribué 226 959 224 $ la semaine dernière
Lundi 21 juin 2010 | 06h36
Dany Doucet
Agence QMI
Il n'y a pas qu'une vingtaine de ministères qui peuvent émettre des chèques de subventions dans la Belle Province. Il y a autant de chéquiers que de programmes gouvernementaux de toutes sortes, souvent obscurs, et c'est pourquoi la machine à distribuer de l'argent est non seulement difficile à surveiller, mais complexe à arrêter.
Les sociétés et les agences gouvernementales, que Québec a aussi promis de réduire, peuvent également accorder des subventions.
Bref, les chèques sortent présentement d'un peu partout et c'est pourquoi Monique Gagnon-Tremblay, dans son document intitulé Dépenses publiques : Des choix responsables -Plan d'action pour la réduction et le contrôle des dépenses 2010-2014, promet de revoir la cohérence et la logique de tous ces programmes d'où jaillit l'argent.
«Toute nouvelle initiative comme tout nouveau programme ne seront mis en oeuvre que s'ils s'autofinancent ou encore que s'ils se substituent à une mesure existante», pouvait-on lire en introduction.
«Une revue complète des programmes de l'État sera effectuée d'ici 2013-2014, ajoutait-elle.
«Le gouvernement ne reconduira pas automatiquement les programmes venus à échéance.»
La multiplication des programmes
Il reste donc beaucoup de pain sur la planche. Faire disparaître un programme de subvention est une tâche difficile au plan politique.
Ces programmes touchent à tous les domaines et traînent avec eux une panoplie de personnes, d'organismes sans but lucratif et de lobbys qui en connaissent les rouages et qui militent pour les conserver.
De plus, certains sont partagés entre les gouvernements fédéral et provincial, parfois avec le niveau municipal.
Des exemples
Par exemple, dans la seule journée du 13 juin, dans le répertoire hebdomadaire des subventions de la semaine colligées par Le Journal de Montréal, il a fallu cinq programmes de subventions, donc cinq chéquiers différents, pour distribuer 229 611$.
Voici Les subventions de la semaine
LE 13 JUIN
* 128500 $ pour le Festival de la chanson de Tadoussac. «Le plus grand des petits festivals», comme l'appelle la ministre Christine St-Pierre, qui contribue depuis 27 ans au dynamisme culturel de la région de Tadoussac et de toute la Côte-Nord. Le Festival reçoit une aide financière de 50000 $ du ministère du Tourisme dans le cadre de son Programme de soutien au développement et à la promotion touristiques -volet aide financière aux festivals et aux événements. La Société de développement des entreprises culturelles ajoute 42000 $ au montage financier. Tandis que 22000 $ proviennent du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec dans le cadre du programme Aide au fonctionnement pour les diffuseurs pluridisciplinaires en arts de la scène. Par ailleurs, le Festival a aussi reçu une subvention de 14500 $ du Secrétariat à la politique linguistique dans le cadre du Programme de promotion du français lors d'événements culturels pour le projet «Slammeurs en herbes».
* Entente Canada-Québec relative au programme Infrastructures de loisirs Canada: 101111 $ pour un nouveau terrain de soccer à surface naturelle à Saint-Damien-de-Bucklandau. (50 556 $)
LE 14 JUIN
* Programme d'infrastructures Québec-Municipalités -Aide financière gouvernementale : 370 000 $ pour la mise à niveau des ouvrages d'approvisionnement d'eau potable du secteur du Domaine Laurentien, à Prévost.
* 1 822 000 $ pour la construction de 26 nouveaux logements communautaires pour personnes âgées à Saguenay. La Résidence des aînés de Shipshaw offrira des logements communautaires à des aînés en légère perte d'autonomie. La Société d'habitation du Québec (SHQ) versera une somme de plus de 1,6 million $ par l'entremise de son programme AccèsLogis Québec. En outre, l'Agence de l'efficacité énergétique du Québec s'est engagée à soutenir le projet avec une subvention de près de 44000 $ pour faire en sorte que le bâtiment réponde à la norme Novoclimat.
* Programme de renouvellement des conduites (PRECO) -La Ville de Prévost reçoit une subvention conjointe de 876900 $ pour la consolidation de ses conduites d'eau. (438 450 $)
* 1 723 683 $ en Outaouais dans le cadre du Programme d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines ainsi que des programmes Partenaires pour la nature, ClimatSol et Climat municipalités. Une aide financière de 776292 $ est notamment versée à l'Université Laval pour la réalisation d'un projet d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines; 422 270 $ iront à la Société canadienne pour la conservation de la nature et à Conservation de la nature -Québec pour des projets d'acquisition de terres privées à des fins de création d'aires protégées, de conservation volontaire et de réserves naturelles. Dans le cadre du programme ClimatSol, la Ville de Gatineau recevra un soutien financier de 265121 $. Enfin, une somme de 260000 $ est octroyée, dans le cadre du programme Climat municipalités, à la Ville de L'Ange-Gardien, à la Ville de Val-des-Monts et à Gatineau afin de réaliser un premier inventaire de leurs émissions de GES et élaborer un plan d'action visant à les réduire.
* Fonds Chantiers Canada-Québec, volet Collectivités: Investissement de 1 122 468 $ pour la rénovation de la piscine et de la piste cyclable du parc du Domaine Vert, qui appartient à une régie intermunicipale impliquant les villes de Blainville, Boisbriand, Mirabel et Sainte-Thérèse. (561 234 $)
* Programme Appui au passage à la société de l'information: 200 000 $ à la Corporation de développement économique et communautaire de Québec, qui offrira des formations adaptées et personnalisées à certaines clientèles qui ont peu ou pas de connaissances en informatique. De plus, l'organisme installera des points d'accès Internet «dans des milieux clés».
AVEC LA COLLABORATION DE SERGE LAPLANTE, RECHERCHISTE À NOTRE BUREAU DU PARLEMENT DU QUÉBEC
*Montants entre parenthèses: part du Québec quand il s'agit d'une subvention conjointe Canada-Québec.
http://argent.canoe.ca/archives/lca/aff ... 63655.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Lundi 21 juin 2010 | 06h36
Dany Doucet
Agence QMI
Il n'y a pas qu'une vingtaine de ministères qui peuvent émettre des chèques de subventions dans la Belle Province. Il y a autant de chéquiers que de programmes gouvernementaux de toutes sortes, souvent obscurs, et c'est pourquoi la machine à distribuer de l'argent est non seulement difficile à surveiller, mais complexe à arrêter.
Les sociétés et les agences gouvernementales, que Québec a aussi promis de réduire, peuvent également accorder des subventions.
Bref, les chèques sortent présentement d'un peu partout et c'est pourquoi Monique Gagnon-Tremblay, dans son document intitulé Dépenses publiques : Des choix responsables -Plan d'action pour la réduction et le contrôle des dépenses 2010-2014, promet de revoir la cohérence et la logique de tous ces programmes d'où jaillit l'argent.
«Toute nouvelle initiative comme tout nouveau programme ne seront mis en oeuvre que s'ils s'autofinancent ou encore que s'ils se substituent à une mesure existante», pouvait-on lire en introduction.
«Une revue complète des programmes de l'État sera effectuée d'ici 2013-2014, ajoutait-elle.
«Le gouvernement ne reconduira pas automatiquement les programmes venus à échéance.»
La multiplication des programmes
Il reste donc beaucoup de pain sur la planche. Faire disparaître un programme de subvention est une tâche difficile au plan politique.
Ces programmes touchent à tous les domaines et traînent avec eux une panoplie de personnes, d'organismes sans but lucratif et de lobbys qui en connaissent les rouages et qui militent pour les conserver.
De plus, certains sont partagés entre les gouvernements fédéral et provincial, parfois avec le niveau municipal.
Des exemples
Par exemple, dans la seule journée du 13 juin, dans le répertoire hebdomadaire des subventions de la semaine colligées par Le Journal de Montréal, il a fallu cinq programmes de subventions, donc cinq chéquiers différents, pour distribuer 229 611$.
Voici Les subventions de la semaine
LE 13 JUIN
* 128500 $ pour le Festival de la chanson de Tadoussac. «Le plus grand des petits festivals», comme l'appelle la ministre Christine St-Pierre, qui contribue depuis 27 ans au dynamisme culturel de la région de Tadoussac et de toute la Côte-Nord. Le Festival reçoit une aide financière de 50000 $ du ministère du Tourisme dans le cadre de son Programme de soutien au développement et à la promotion touristiques -volet aide financière aux festivals et aux événements. La Société de développement des entreprises culturelles ajoute 42000 $ au montage financier. Tandis que 22000 $ proviennent du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec dans le cadre du programme Aide au fonctionnement pour les diffuseurs pluridisciplinaires en arts de la scène. Par ailleurs, le Festival a aussi reçu une subvention de 14500 $ du Secrétariat à la politique linguistique dans le cadre du Programme de promotion du français lors d'événements culturels pour le projet «Slammeurs en herbes».
* Entente Canada-Québec relative au programme Infrastructures de loisirs Canada: 101111 $ pour un nouveau terrain de soccer à surface naturelle à Saint-Damien-de-Bucklandau. (50 556 $)
LE 14 JUIN
* Programme d'infrastructures Québec-Municipalités -Aide financière gouvernementale : 370 000 $ pour la mise à niveau des ouvrages d'approvisionnement d'eau potable du secteur du Domaine Laurentien, à Prévost.
* 1 822 000 $ pour la construction de 26 nouveaux logements communautaires pour personnes âgées à Saguenay. La Résidence des aînés de Shipshaw offrira des logements communautaires à des aînés en légère perte d'autonomie. La Société d'habitation du Québec (SHQ) versera une somme de plus de 1,6 million $ par l'entremise de son programme AccèsLogis Québec. En outre, l'Agence de l'efficacité énergétique du Québec s'est engagée à soutenir le projet avec une subvention de près de 44000 $ pour faire en sorte que le bâtiment réponde à la norme Novoclimat.
* Programme de renouvellement des conduites (PRECO) -La Ville de Prévost reçoit une subvention conjointe de 876900 $ pour la consolidation de ses conduites d'eau. (438 450 $)
* 1 723 683 $ en Outaouais dans le cadre du Programme d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines ainsi que des programmes Partenaires pour la nature, ClimatSol et Climat municipalités. Une aide financière de 776292 $ est notamment versée à l'Université Laval pour la réalisation d'un projet d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines; 422 270 $ iront à la Société canadienne pour la conservation de la nature et à Conservation de la nature -Québec pour des projets d'acquisition de terres privées à des fins de création d'aires protégées, de conservation volontaire et de réserves naturelles. Dans le cadre du programme ClimatSol, la Ville de Gatineau recevra un soutien financier de 265121 $. Enfin, une somme de 260000 $ est octroyée, dans le cadre du programme Climat municipalités, à la Ville de L'Ange-Gardien, à la Ville de Val-des-Monts et à Gatineau afin de réaliser un premier inventaire de leurs émissions de GES et élaborer un plan d'action visant à les réduire.
* Fonds Chantiers Canada-Québec, volet Collectivités: Investissement de 1 122 468 $ pour la rénovation de la piscine et de la piste cyclable du parc du Domaine Vert, qui appartient à une régie intermunicipale impliquant les villes de Blainville, Boisbriand, Mirabel et Sainte-Thérèse. (561 234 $)
* Programme Appui au passage à la société de l'information: 200 000 $ à la Corporation de développement économique et communautaire de Québec, qui offrira des formations adaptées et personnalisées à certaines clientèles qui ont peu ou pas de connaissances en informatique. De plus, l'organisme installera des points d'accès Internet «dans des milieux clés».
AVEC LA COLLABORATION DE SERGE LAPLANTE, RECHERCHISTE À NOTRE BUREAU DU PARLEMENT DU QUÉBEC
*Montants entre parenthèses: part du Québec quand il s'agit d'une subvention conjointe Canada-Québec.
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- Seigneur de la Causerie
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Re: Québec dans le rouge
Je pense que c'est une question d'habitude, l'enfant et le parents n'ont pas l'habitude de se retrouver seul pendant de longues périodes. L'enfant a besoin d'une routine ,de stabilité, quand il change de milieu, de routine il est en général plus turbulent. L'enfant demande ses amis, il veut qu'on l'occupe constament. Son monde a lui c'est la garderie, de plus il y a rarement des enfants dans les quartiers, ils sont tous à la garderie. Il faut seulement se donner du temps, mais on se convainc facilement que notre enfant est plus heureux à la garderie et nous aussi.Cass! a écrit : Nahh c'est pas vrai ca, je connais énormément d'éducatrice dont moi qui offre de réduire les jours de fréquentation, meme les installations sont ouverte a cela, moi personne je l'offre systématiquement a tout mes clients en congé peu importe la raison maternité, année sabatique ou autre de réduire leur jours de fréquentation a 3 jours semaines et je leur certifie qu'a leur retour au travail ils reprendront leur 5 jours sans aucun probleme, le 2 jours est donné a un parent qui veut seulement faire socialiser son enfant par exemple et il est déja avertis a l'avance que c'et uniquement pour le temps du congé de l'enfant. On appele ca une place temporaire a temps partiel ou a temps plein.
Vous savez quoi? Sur 7 parents en 10 ans a qui je l'ai offert un seul parent a accepter, tout les autres on refusé et ont continué a fréquenté et parfois meme en utilisant encore plus qu'avant la garderie.
Des fois je trouve ca triste que nous ne soyons meme plus capable de concevoir passer tout notre temps avec 1-2 ou 3 enfants, etre maman a temps a la maison semble tellement etre une corvé pour certaine maman que j'en suis a me demandé pourquoi elles font des enfants si c'est si difficile que ca et qu'elles ont absoluement besoin d'une garderie pour y arriver?
Alors le probleme n'est pas uniquement du coté des garderies, meme en l'offrant les parents refuse.
Nous payons pour ce système, c'est ce qui arrive quand l'état prends en charge quelques chose, c'est lourd et pour symplifier la chose il impose un modèle unique. Certains en profite plus que d'autres.
Dernière modification par .anthurium. le lun. juin 21, 2010 1:40 pm, modifié 1 fois.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
Re: Québec dans le rouge
21 Juin 2010
10:10 am, Richard Martineau / Franc-parler
Une vérité qui ne dérange pas
« On n’hérite pas la Terre de nos parents, on l’emprunte à nos enfants », dit le fameux adage écolo.
Cette phrase ne s’applique pas qu’à l’environnement. Elle s’applique aussi à l’économie.
Car lorsqu’on creuse une dette colossale de 220 milliards de dollars comme c’est le cas actuellement au Québec, ce n’est pas notre avenir que nous hypothéquons.
C’est celui de nos enfants.
On se paie un super party, et on envoie la facture à nos héritiers en disant : « Ils se débrouilleront comme ils veulent pour payer, on s’en fout, on va être morts. »
DES CONSÉQUENCES CATASTROPHIQUES
Pour l’intellectuel français Jacques Attali, cette attitude est scandaleuse.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ki7Vstq0KQM[/youtube]
Dans Tous ruiné dans dix ans ?, un essai terrifiant sur la dette publique qui vient de paraître chez Fayard, Attali, qui a été l’éminence grise de Mitterrand, affirme que nous sommes en train de ruiner nos enfants et nos petits-enfants.
« Jamais, sauf en période de guerre totale, la dette publique des pays les plus puissants du monde n’a été aussi élevée, écrit-il. Jamais les dangers qu’elle a fait peser sur leur niveau de vie et leur système politique n’a été aussi menaçants. »
Pour la plupart des gens, l’argent est une abstraction. Une série de signes sur une feuille.
Mais la dette que nous ne cessons stupidement de creuser aura des conséquences bien concrètes sur la vie de nos enfants.
Des conséquences catastrophiques.
LE SCÉNARIO DU PIRE
« La ruine de l’Occident constitue un scénario crédible, affirme le plus sérieusement du monde Attali. Les gouvernements du Japon, de l’Europe et des États-Unis ont dépensé des fortunes pour écarter provisoirement une crise bancaire. Mais rien de fondamental n’a été réglé. »
En d’autres mots : on a emprunté six gonzillions de dollars pour éponger une dette de six gonzillions de dollars.
Comme dirait ma mère : on a juste changé le mal de place.
« En 2020, continue Attali, la dette publique dépassera les 200 % du PIB en Grande-Bretagne et les 150 % en Belgique, en France, en Irlande, en Grèce et en Italie. Et en 2011, la dette publique américaine représentera 400 % des recettes de l’État et 80 % du PIB. »
UN VÉRITABLE TSUNAMI
Tout le monde panique sur le réchauffement climatique. Le niveau de la mer va monter, des pays entiers seront submergés, il va neiger à Port-au-Prince et on va suer à Chamonix !
Mais la plupart des gens se foutent de la dette.
Pourtant, la catastrophe économique qui est en train de se préparer risque de faire passer Une vérité qui dérange, le fameux documentaire écolo d’Al Gore, pour une comédie musicale.
Vous en voulez, des tsunamis, des ouragans et des tornades ? Vous allez en avoir !
Mais ce sera des tsunamis financiers, qui détruiront les banques, pulvériseront les économies et jetteront des millions de personnes à la rue.
Ce ne sont pas des racontars, dit Attali : c’est vrai. Si on ne réagit pas tout de suite, le système va s’effondrer.
BEL AVENIR
Quand on n’a plus d’argent, dit Attali, on ne peut plus construire de ponts, on ne peut plus guérir les malades, on ne peut plus éduquer les jeunes…
Et on déclare des guerres pour stimuler l’économie.
C’est ça, l’avenir qu’on veut laisser à nos enfants ?
http://martineau.blogue.canoe.ca/2010/0" onclick="window.open(this.href);return false; ... erange_pas
10:10 am, Richard Martineau / Franc-parler
Une vérité qui ne dérange pas
« On n’hérite pas la Terre de nos parents, on l’emprunte à nos enfants », dit le fameux adage écolo.
Cette phrase ne s’applique pas qu’à l’environnement. Elle s’applique aussi à l’économie.
Car lorsqu’on creuse une dette colossale de 220 milliards de dollars comme c’est le cas actuellement au Québec, ce n’est pas notre avenir que nous hypothéquons.
C’est celui de nos enfants.
On se paie un super party, et on envoie la facture à nos héritiers en disant : « Ils se débrouilleront comme ils veulent pour payer, on s’en fout, on va être morts. »
DES CONSÉQUENCES CATASTROPHIQUES
Pour l’intellectuel français Jacques Attali, cette attitude est scandaleuse.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ki7Vstq0KQM[/youtube]
Dans Tous ruiné dans dix ans ?, un essai terrifiant sur la dette publique qui vient de paraître chez Fayard, Attali, qui a été l’éminence grise de Mitterrand, affirme que nous sommes en train de ruiner nos enfants et nos petits-enfants.
« Jamais, sauf en période de guerre totale, la dette publique des pays les plus puissants du monde n’a été aussi élevée, écrit-il. Jamais les dangers qu’elle a fait peser sur leur niveau de vie et leur système politique n’a été aussi menaçants. »
Pour la plupart des gens, l’argent est une abstraction. Une série de signes sur une feuille.
Mais la dette que nous ne cessons stupidement de creuser aura des conséquences bien concrètes sur la vie de nos enfants.
Des conséquences catastrophiques.
LE SCÉNARIO DU PIRE
« La ruine de l’Occident constitue un scénario crédible, affirme le plus sérieusement du monde Attali. Les gouvernements du Japon, de l’Europe et des États-Unis ont dépensé des fortunes pour écarter provisoirement une crise bancaire. Mais rien de fondamental n’a été réglé. »
En d’autres mots : on a emprunté six gonzillions de dollars pour éponger une dette de six gonzillions de dollars.
Comme dirait ma mère : on a juste changé le mal de place.
« En 2020, continue Attali, la dette publique dépassera les 200 % du PIB en Grande-Bretagne et les 150 % en Belgique, en France, en Irlande, en Grèce et en Italie. Et en 2011, la dette publique américaine représentera 400 % des recettes de l’État et 80 % du PIB. »
UN VÉRITABLE TSUNAMI
Tout le monde panique sur le réchauffement climatique. Le niveau de la mer va monter, des pays entiers seront submergés, il va neiger à Port-au-Prince et on va suer à Chamonix !
Mais la plupart des gens se foutent de la dette.
Pourtant, la catastrophe économique qui est en train de se préparer risque de faire passer Une vérité qui dérange, le fameux documentaire écolo d’Al Gore, pour une comédie musicale.
Vous en voulez, des tsunamis, des ouragans et des tornades ? Vous allez en avoir !
Mais ce sera des tsunamis financiers, qui détruiront les banques, pulvériseront les économies et jetteront des millions de personnes à la rue.
Ce ne sont pas des racontars, dit Attali : c’est vrai. Si on ne réagit pas tout de suite, le système va s’effondrer.
BEL AVENIR
Quand on n’a plus d’argent, dit Attali, on ne peut plus construire de ponts, on ne peut plus guérir les malades, on ne peut plus éduquer les jeunes…
Et on déclare des guerres pour stimuler l’économie.
C’est ça, l’avenir qu’on veut laisser à nos enfants ?
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Re: Québec dans le rouge
Le bluff de Bachand
Trahi par les chiffres
Mathieu Turbide
Journal de Montréal
05/07/2010 04h24
Le gouvernement devra retourner à sa planche à dessin ou trouver de nouvelles façons de réduire ses dépenses s'il veut respecter sa promesse mille fois répétée de faire 62 % de l'effort budgétaire nécessaire pour éliminer le déficit.
Une analyse critique des chiffres fournis par le gouvernement lors du dépôt du budget 2010-2011 montre, en fait, que le gouvernement ne fera tout au plus que 56 % de l'effort. Et ce, même en respectant à la lettre ses ambitieuses promesses de réduction de dépenses (qui ne sont toujours pas identifiées clairement).
En gros, dans son calcul au soutien de sa promesse de faire 62 % de l'effort, le ministère des Finances sous-évalue l'effort réel des contribuables et surévalue le sien.
Réduction des dépenses ou revenu ?
La proportion de l'effort du gouvernement comparé à celui des contribuables (particuliers et entreprises) baisse même à 45 % lorsqu'on considère que les revenus supplémentaires que l'État projette d'aller chercher grâce à sa lutte contre l'évasion fiscale ne devraient pas être comptabilisés dans «l'effort de réduction des dépenses» du gouvernement.
En effet, pour arriver à son résultat de 62 %, le ministère des Finances a placé dans le même calcul «contrôle des dépenses » et «évasion fiscale».
Cette façon de faire a fait sursauter Louis Charbonneau, un comptable agréé à qui le Journal a demandé d'examiner les chiffres fournis par le gouvernement.
«Pourtant, dans l'un de ses propres tableaux expliquant les mesures annoncées au budget de mars 2009, le ministère indique clairement que les montants provenant de la lutte contre l'évasion fiscale s'appliquent aux revenus, donc à un effort additionnel du contribuable. C'est bien évident puisqu'on va percevoir plus de taxes et d'impôts des contribuables», analyse-t-il.
La TVQ sous-évaluée
De plus, le Journal a pu constater que le gouvernement sous-évalue les revenus qu'il tirera de l'augmentation de la taxe de vente du Québec (TVQ).
Sur trois ans (de 2011-2012 à 2013-2014), cette sous-évaluation diminue de près de 1 milliard $ l'effort réel des contribuables québécois, en grande majorité des particuliers puisque les entreprises ne paient pas, en règle générale, la TVQ.
Le «ticket orienteur»
Autre anomalie relevée par notre comptable : le gouvernement inscrit clairement dans son budget qu'il investira dans le système de santé les 550 millions $ supplémentaires qu'il espère aller chercher grâce à un «ticket orienteur».
Pourtant, comme l'application de ce ticket n'a pas encore été définie, ce montant de 550 millions $ n'a pas été placé dans «l'effort» des contribuables, mais plutôt dans un obscur «solde à résorber».
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 42400.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Trahi par les chiffres
Mathieu Turbide
Journal de Montréal
05/07/2010 04h24
Le gouvernement devra retourner à sa planche à dessin ou trouver de nouvelles façons de réduire ses dépenses s'il veut respecter sa promesse mille fois répétée de faire 62 % de l'effort budgétaire nécessaire pour éliminer le déficit.
Une analyse critique des chiffres fournis par le gouvernement lors du dépôt du budget 2010-2011 montre, en fait, que le gouvernement ne fera tout au plus que 56 % de l'effort. Et ce, même en respectant à la lettre ses ambitieuses promesses de réduction de dépenses (qui ne sont toujours pas identifiées clairement).
En gros, dans son calcul au soutien de sa promesse de faire 62 % de l'effort, le ministère des Finances sous-évalue l'effort réel des contribuables et surévalue le sien.
Réduction des dépenses ou revenu ?
La proportion de l'effort du gouvernement comparé à celui des contribuables (particuliers et entreprises) baisse même à 45 % lorsqu'on considère que les revenus supplémentaires que l'État projette d'aller chercher grâce à sa lutte contre l'évasion fiscale ne devraient pas être comptabilisés dans «l'effort de réduction des dépenses» du gouvernement.
En effet, pour arriver à son résultat de 62 %, le ministère des Finances a placé dans le même calcul «contrôle des dépenses » et «évasion fiscale».
Cette façon de faire a fait sursauter Louis Charbonneau, un comptable agréé à qui le Journal a demandé d'examiner les chiffres fournis par le gouvernement.
«Pourtant, dans l'un de ses propres tableaux expliquant les mesures annoncées au budget de mars 2009, le ministère indique clairement que les montants provenant de la lutte contre l'évasion fiscale s'appliquent aux revenus, donc à un effort additionnel du contribuable. C'est bien évident puisqu'on va percevoir plus de taxes et d'impôts des contribuables», analyse-t-il.
La TVQ sous-évaluée
De plus, le Journal a pu constater que le gouvernement sous-évalue les revenus qu'il tirera de l'augmentation de la taxe de vente du Québec (TVQ).
Sur trois ans (de 2011-2012 à 2013-2014), cette sous-évaluation diminue de près de 1 milliard $ l'effort réel des contribuables québécois, en grande majorité des particuliers puisque les entreprises ne paient pas, en règle générale, la TVQ.
Le «ticket orienteur»
Autre anomalie relevée par notre comptable : le gouvernement inscrit clairement dans son budget qu'il investira dans le système de santé les 550 millions $ supplémentaires qu'il espère aller chercher grâce à un «ticket orienteur».
Pourtant, comme l'application de ce ticket n'a pas encore été définie, ce montant de 550 millions $ n'a pas été placé dans «l'effort» des contribuables, mais plutôt dans un obscur «solde à résorber».
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Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Québec dans le rouge
Hydro-Québec: 7 millions pour l'achat avorté d'Énergie NB
Publié le 05 juillet 2010 à 16h17 | Mis à jour à 16h19
Sylvain Larocque
La Presse Canadienne
Montréal
Les négociations entourant le projet d'acquisition d'Énergie NB, qui a finalement avorté en mars, auront coûté sept millions à Hydro-Québec.
C'est ce que révèle un document obtenu par La Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics.
Les honoraires professionnels reliés au projet de transaction ont totalisé 6,84 millions, indique Hydro dans le document. À cela s'est ajouté des frais de déplacements de 155 000 $.
Invoquant diverses lois, la société d'État refuse toutefois de divulguer les détails de ces dépenses, qui ne comprennent pas, par ailleurs, les sommes déboursées par les ministères du gouvernement dans ce dossier.
Du côté néo-brunswickois, les coûts du projet de transaction se sont élevés à au moins huit millions d'après des documents officiels. Mais selon l'opposition conservatrice, ils frisent plutôt les 30 millions.
Hydro-Québec a annoncé en octobre 2009 l'acquisition de la quasi-totalité des actifs d'Énergie NB pour 4,75 milliards. Face à la vive opposition de l'opinion publique, les parties ont réduit en janvier la portée de la transaction, de sorte qu'Hydro ne devait acheter que les activités de production d'Énergie NB, au coût de 3,2 milliards.
Les critiques ont tout de même continué de pleuvoir au sujet de l'entente, de sorte que celle-ci a dû être annulée en mars.
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Publié le 05 juillet 2010 à 16h17 | Mis à jour à 16h19
Sylvain Larocque
La Presse Canadienne
Montréal
Les négociations entourant le projet d'acquisition d'Énergie NB, qui a finalement avorté en mars, auront coûté sept millions à Hydro-Québec.
C'est ce que révèle un document obtenu par La Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics.
Les honoraires professionnels reliés au projet de transaction ont totalisé 6,84 millions, indique Hydro dans le document. À cela s'est ajouté des frais de déplacements de 155 000 $.
Invoquant diverses lois, la société d'État refuse toutefois de divulguer les détails de ces dépenses, qui ne comprennent pas, par ailleurs, les sommes déboursées par les ministères du gouvernement dans ce dossier.
Du côté néo-brunswickois, les coûts du projet de transaction se sont élevés à au moins huit millions d'après des documents officiels. Mais selon l'opposition conservatrice, ils frisent plutôt les 30 millions.
Hydro-Québec a annoncé en octobre 2009 l'acquisition de la quasi-totalité des actifs d'Énergie NB pour 4,75 milliards. Face à la vive opposition de l'opinion publique, les parties ont réduit en janvier la portée de la transaction, de sorte qu'Hydro ne devait acheter que les activités de production d'Énergie NB, au coût de 3,2 milliards.
Les critiques ont tout de même continué de pleuvoir au sujet de l'entente, de sorte que celle-ci a dû être annulée en mars.
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Au plaisir!
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Re: Québec dans le rouge
Pierre Duhamel
Retour sur le budget Bachand-Charest
05/07/2010
Je persiste et signe : il fallait un budget comme celui présenté par le ministre des Finances pour redresser les finances publiques du Québec. Ceci dit, il est clair que le gouvernement compte davantage sur les contribuables que sur la réduction des dépenses pour y arriver.
Le gouvernement n’a aucunement stoppé la machine étatique, tout au plus a-t-il trouvé où se trouve la pédale de frein. Ce que le gouvernement considère comme étant «l’effort budgétaire» de l’État n’est que le ralentissement de la croissance des dépenses. Au lieu de dépenser 4,9 % de plus comme en 2009, il se limitera à une augmentation de 2,2 %. Le gouvernement se vante de faire sa part dans le ménage des finances publiques, mais il dépensera 6 milliards de plus en 2013-2014 qu’en 2009-2010. L’austérité n’est plus ce qu’elle était.
Les Québécois n’ont pas aimé le budget Bachand parce qu’ils avaient l’impression que le redressement des finances publiques se faisait sur leur dos. Vrai, les Québécois n’aiment pas les augmentations de taxes, de droits et de frais de tous ordres qui alourdiront leur fardeau fiscal. Ils peuvent à juste droit se méfier de la lutte à l’évasion fiscale qui pourrait transformer Revenu Québec en un implacable et intransigeant monstre bureaucratique assoiffé de récupérer le maximum d’argent des poches des contribuables.
Si les Québécois n’aiment les taxes, ils détestent encore plus ce qui est perçu comme étant des attaques contre l’État providence et les «droits acquis». Or, tout est un droit acquis au Québec. Remettre en cause la moindre parcelle de la protection sociale, du cadre de travail de la fonction publique ou de l’aide aux entreprises devient une assaut contre le «modèle québécois», dépendant du groupe appelé à se «sacrifier». Voilà pourquoi les différents gouvernements qui se sont succédés au fil des ans ont nourri le monstre plutôt que le mettre au régime minceur et que l’État québécois a distribué sans compter l’argent qu’il n’avait pas.
Certains États se sont attaqués à leur problème budgétaire avec autrement plus de conviction. Le nouveau gouvernement britannique coupe les budgets de tous les ministères de 25 %, sauf ceux de la santé et de la défense. Environ 80 % de l’effort budgétaire proviendra de véritables coupures de dépenses.
L’Espagne diminuera ses dépenses de 65 milliards de dollars et baissera de 5 % le salaire des fonctionnaires. L’Irlande a réduit de 5 % à 15 % le salaire des fonctionnaires. L’Allemagne – qui n’est pas au bord de la faillite – sabrera 80 milliards d’euros dans ses dépenses d’ici 2014 et abolira 15 000 postes de fonctionnaires.
Le Québec ? On se contente de limiter la croissance des dépenses. On ne dépensera pas moins qu’avant, mais on se félicite de s’endetter un peu moins vite !
Le budget Bachand et les négociations dans le secteur public ont sans doute révélé le manque de courage politique d’un gouvernement assiégé. Il a aussi confirmé les contradictions fondamentales des Québécois qui veulent la protection sociale des Européens et le niveau de taxation des Américains.
http://duhamel.argent.canoe.ca/non-clas ... d-charest/" onclick="window.open(this.href);return false;
Retour sur le budget Bachand-Charest
05/07/2010
Je persiste et signe : il fallait un budget comme celui présenté par le ministre des Finances pour redresser les finances publiques du Québec. Ceci dit, il est clair que le gouvernement compte davantage sur les contribuables que sur la réduction des dépenses pour y arriver.
Le gouvernement n’a aucunement stoppé la machine étatique, tout au plus a-t-il trouvé où se trouve la pédale de frein. Ce que le gouvernement considère comme étant «l’effort budgétaire» de l’État n’est que le ralentissement de la croissance des dépenses. Au lieu de dépenser 4,9 % de plus comme en 2009, il se limitera à une augmentation de 2,2 %. Le gouvernement se vante de faire sa part dans le ménage des finances publiques, mais il dépensera 6 milliards de plus en 2013-2014 qu’en 2009-2010. L’austérité n’est plus ce qu’elle était.
Les Québécois n’ont pas aimé le budget Bachand parce qu’ils avaient l’impression que le redressement des finances publiques se faisait sur leur dos. Vrai, les Québécois n’aiment pas les augmentations de taxes, de droits et de frais de tous ordres qui alourdiront leur fardeau fiscal. Ils peuvent à juste droit se méfier de la lutte à l’évasion fiscale qui pourrait transformer Revenu Québec en un implacable et intransigeant monstre bureaucratique assoiffé de récupérer le maximum d’argent des poches des contribuables.
Si les Québécois n’aiment les taxes, ils détestent encore plus ce qui est perçu comme étant des attaques contre l’État providence et les «droits acquis». Or, tout est un droit acquis au Québec. Remettre en cause la moindre parcelle de la protection sociale, du cadre de travail de la fonction publique ou de l’aide aux entreprises devient une assaut contre le «modèle québécois», dépendant du groupe appelé à se «sacrifier». Voilà pourquoi les différents gouvernements qui se sont succédés au fil des ans ont nourri le monstre plutôt que le mettre au régime minceur et que l’État québécois a distribué sans compter l’argent qu’il n’avait pas.
Certains États se sont attaqués à leur problème budgétaire avec autrement plus de conviction. Le nouveau gouvernement britannique coupe les budgets de tous les ministères de 25 %, sauf ceux de la santé et de la défense. Environ 80 % de l’effort budgétaire proviendra de véritables coupures de dépenses.
L’Espagne diminuera ses dépenses de 65 milliards de dollars et baissera de 5 % le salaire des fonctionnaires. L’Irlande a réduit de 5 % à 15 % le salaire des fonctionnaires. L’Allemagne – qui n’est pas au bord de la faillite – sabrera 80 milliards d’euros dans ses dépenses d’ici 2014 et abolira 15 000 postes de fonctionnaires.
Le Québec ? On se contente de limiter la croissance des dépenses. On ne dépensera pas moins qu’avant, mais on se félicite de s’endetter un peu moins vite !
Le budget Bachand et les négociations dans le secteur public ont sans doute révélé le manque de courage politique d’un gouvernement assiégé. Il a aussi confirmé les contradictions fondamentales des Québécois qui veulent la protection sociale des Européens et le niveau de taxation des Américains.
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Re: Québec dans le rouge
Bachand exige des excuses de Quebecor
Publié le 07 juillet 2010 à 15h50 | Mis à jour à 18h15
Martin Ouellet
La Presse Canadienne
Montréal
En furie contre une série de reportages sur les finances publiques, Raymond Bachand exige des excuses du géant de la presse Quebecor.
Publiés depuis lundi dans le Journal de Montréal et repris par le Journal de Québec, les textes litigieux avancent que le ministre des Finances trompe les contribuables en dissimulant la part réelle qu'ils devront assumer pour rétablir l'équilibre budgétaire.
Le quotidien montréalais en lock-out soutient que M. Bachand joue avec les mots et les chiffres pour faire croire que le gouvernement fera 62 pour cent de l'effort financier pour venir à bout du déficit.
Mis sur la sellette jour après jour, le ministre Bachand est finalement sorti de ses gonds, mercredi.
Le reportage, a-t-il fulminé, est truffé d'erreurs et est basé sur les analyses erronées d'un «pseudo spécialiste», le comptable à la retraite Louis Charbonneau.
«Ce reportage fait par l'éditeur adjoint est indigne du poste de la personne qui signe et est contraire à l'éthique de la profession. C'est un reportage qui fait honte à la profession journalistique», a pesté M. Bachand, en point de presse à l'Assemblée nationale.
Le ministre reproche au journal de ne pas s'être donné la peine de «valider ses chiffres» auprès du ministère des Finances.
Résultat: le reportage comporte, selon lui, trois «erreurs grossières» d'analyse et des omissions portant sur les crédits d'impôt destinés aux citoyens, la TVQ et la lutte à l'évasion fiscale.
D'après M. Bachand, le lecteur est amené, faussement, à croire que le gouvernement cache aux contribuables la facture réelle qu'ils devront acquitter pour le retour au déficit zéro.
«Le 62 pour cent de retour à l'équilibre budgétaire vient de la part du gouvernement, 31 pour cent est demandé aux contribuables-citoyens et sept pour cent aux entreprises. Ces chiffres sont exacts, sont crédibles», a insisté le ministre.
M. Bachand a transmis une missive au grand patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, pour lui signifier sa frustration en regard d'un travail journalistique qu'il juge bâclé et tendancieux.
«Les trois premières pages injurieuses et remplies de faussetés, comment vous réparez ce dommage-là?», a-t-il lancé, manifestement irrité.
Le ministère des Finances évalue l'éventail des recours possibles contre Quebecor mais, déjà, M. Bachand a fait savoir qu'il exigera «à tout le moins» des excuses.
Cependant, du côté du Journal de Montréal, il n'est pas question de faire acte de contrition, bien au contraire.
«Le Journal maintient sa version des faits. Nous avons exposé le grand bluff du ministre des Finances alors il est normal qu'il soit fâché», a dit le rédacteur en chef Dany Doucet, rejoint par La Presse Canadienne.
«Nous savons ce que nous faisons et ce n'est pas fini», a-t-il ajouté, rejetant du revers de la main les critiques de M. Bachand.
M. Doucet trouve par ailleurs déplorable que le ministre s'en prenne «au messager», le Journal de Montréal, plutôt que de faire face à la musique.
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Publié le 07 juillet 2010 à 15h50 | Mis à jour à 18h15
Martin Ouellet
La Presse Canadienne
Montréal
En furie contre une série de reportages sur les finances publiques, Raymond Bachand exige des excuses du géant de la presse Quebecor.
Publiés depuis lundi dans le Journal de Montréal et repris par le Journal de Québec, les textes litigieux avancent que le ministre des Finances trompe les contribuables en dissimulant la part réelle qu'ils devront assumer pour rétablir l'équilibre budgétaire.
Le quotidien montréalais en lock-out soutient que M. Bachand joue avec les mots et les chiffres pour faire croire que le gouvernement fera 62 pour cent de l'effort financier pour venir à bout du déficit.
Mis sur la sellette jour après jour, le ministre Bachand est finalement sorti de ses gonds, mercredi.
Le reportage, a-t-il fulminé, est truffé d'erreurs et est basé sur les analyses erronées d'un «pseudo spécialiste», le comptable à la retraite Louis Charbonneau.
«Ce reportage fait par l'éditeur adjoint est indigne du poste de la personne qui signe et est contraire à l'éthique de la profession. C'est un reportage qui fait honte à la profession journalistique», a pesté M. Bachand, en point de presse à l'Assemblée nationale.
Le ministre reproche au journal de ne pas s'être donné la peine de «valider ses chiffres» auprès du ministère des Finances.
Résultat: le reportage comporte, selon lui, trois «erreurs grossières» d'analyse et des omissions portant sur les crédits d'impôt destinés aux citoyens, la TVQ et la lutte à l'évasion fiscale.
D'après M. Bachand, le lecteur est amené, faussement, à croire que le gouvernement cache aux contribuables la facture réelle qu'ils devront acquitter pour le retour au déficit zéro.
«Le 62 pour cent de retour à l'équilibre budgétaire vient de la part du gouvernement, 31 pour cent est demandé aux contribuables-citoyens et sept pour cent aux entreprises. Ces chiffres sont exacts, sont crédibles», a insisté le ministre.
M. Bachand a transmis une missive au grand patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, pour lui signifier sa frustration en regard d'un travail journalistique qu'il juge bâclé et tendancieux.
«Les trois premières pages injurieuses et remplies de faussetés, comment vous réparez ce dommage-là?», a-t-il lancé, manifestement irrité.
Le ministère des Finances évalue l'éventail des recours possibles contre Quebecor mais, déjà, M. Bachand a fait savoir qu'il exigera «à tout le moins» des excuses.
Cependant, du côté du Journal de Montréal, il n'est pas question de faire acte de contrition, bien au contraire.
«Le Journal maintient sa version des faits. Nous avons exposé le grand bluff du ministre des Finances alors il est normal qu'il soit fâché», a dit le rédacteur en chef Dany Doucet, rejoint par La Presse Canadienne.
«Nous savons ce que nous faisons et ce n'est pas fini», a-t-il ajouté, rejetant du revers de la main les critiques de M. Bachand.
M. Doucet trouve par ailleurs déplorable que le ministre s'en prenne «au messager», le Journal de Montréal, plutôt que de faire face à la musique.
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Re: Québec dans le rouge
Où vont vos impôts ?
L'arroseur arrosé
Mathieu Turbide
Journal de Montréal
09/08/2010 05h35

Le Bureau du Vérificateur général du Canada, dont le mandat est d'enquêter sur la mauvaise utilisation des fonds publics, a lui-même payé à même les fonds publics des formations douteuses à certains de ses employés, a pu constater le Journal dans des documents obtenus grâce à la Loi d'accès à l'information.
Le BVG a notamment autorisé, l'automne dernier, le paiement de 345 $ pour que l'un de ses employés participe à un atelier de renaissance (rebirth), qui vise «une guérison des mémoires de l'inconscient par la respiration».
Au total, au cours de l'année 2009, le Bureau du vérificateur a payé 445 816 $ à des consultants et des écoles à l'extérieur de l'appareil gouvernemental pour des formations suivies par son personnel, qui compte 650 employés.
Bien que plusieurs formations aient un certain lien avec le travail de vérificateur, d'autres ont un rapport beaucoup moins évident avec les activités du BVG.
Cours universitaires payés
Des fonctionnaires ont aussi pu suivre des cours universitaires sur des thèmes qui ont peu à voir avec le travail de vérification, la comptabilité ou même l'administration. C'est ainsi que le BVG a payé pour des cours sur la civilisation romaine, l'anthropologie, Karl Marx et le marxisme, l'eau et les droits humains ou encore l'affirmation de soi.
Les frais de scolarité payés en entier par le Bureau varient de 395 $ à plus de 1 200 $ par étudiant pour une session.
Plusieurs de ces cours font partie de formations universitaires plus longues payées en totalité par le Bureau du Vérificateur à ses employés. La plupart des cours universitaires ont été donnés à l'Université d'Ottawa.
Qui vérifie le vérificateur ?
Le Bureau du Vérificateur général du Canada est soumis à une vérification comptable chaque année par un vérificateur nommé par le Conseil du Trésor.
«Le rapport de ce vérificateur externe est soumis au Conseil du Trésor et il est ensuite déposé à la Chambre des communes. Le Bureau du vérificateur général, à l'instar des autres ministères fédéraux, doit soumettre au Parlement son budget de dépenses; le vérificateur général est appelé à commenter ce budget ainsi que les pratiques de gestion du Bureau au Comité des comptes publics», explique-t-on sur le site du Conseil du Trésor, qui chapeaute le BVG.
* Le BVG a un budget de près de 100 millions $ par année, budget qui devrait être légèrement réduit à 97,6 M$ en 2013.
* Dans son rapport de priorités pour 2010-1011, la Vérificatrice générale, Sheila Fraser, indiquait que le Bureau procéderait à un examen et à une mise à jour de son programme de perfectionnement professionnel, dont le budget passerait de 8,8 M$ en 2008-2009 à 11,6 M$ en 2010-2011.
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L'arroseur arrosé
Mathieu Turbide
Journal de Montréal
09/08/2010 05h35

Le Bureau du Vérificateur général du Canada, dont le mandat est d'enquêter sur la mauvaise utilisation des fonds publics, a lui-même payé à même les fonds publics des formations douteuses à certains de ses employés, a pu constater le Journal dans des documents obtenus grâce à la Loi d'accès à l'information.
Le BVG a notamment autorisé, l'automne dernier, le paiement de 345 $ pour que l'un de ses employés participe à un atelier de renaissance (rebirth), qui vise «une guérison des mémoires de l'inconscient par la respiration».
Au total, au cours de l'année 2009, le Bureau du vérificateur a payé 445 816 $ à des consultants et des écoles à l'extérieur de l'appareil gouvernemental pour des formations suivies par son personnel, qui compte 650 employés.
Bien que plusieurs formations aient un certain lien avec le travail de vérificateur, d'autres ont un rapport beaucoup moins évident avec les activités du BVG.
Cours universitaires payés
Des fonctionnaires ont aussi pu suivre des cours universitaires sur des thèmes qui ont peu à voir avec le travail de vérification, la comptabilité ou même l'administration. C'est ainsi que le BVG a payé pour des cours sur la civilisation romaine, l'anthropologie, Karl Marx et le marxisme, l'eau et les droits humains ou encore l'affirmation de soi.
Les frais de scolarité payés en entier par le Bureau varient de 395 $ à plus de 1 200 $ par étudiant pour une session.
Plusieurs de ces cours font partie de formations universitaires plus longues payées en totalité par le Bureau du Vérificateur à ses employés. La plupart des cours universitaires ont été donnés à l'Université d'Ottawa.
Qui vérifie le vérificateur ?
Le Bureau du Vérificateur général du Canada est soumis à une vérification comptable chaque année par un vérificateur nommé par le Conseil du Trésor.
«Le rapport de ce vérificateur externe est soumis au Conseil du Trésor et il est ensuite déposé à la Chambre des communes. Le Bureau du vérificateur général, à l'instar des autres ministères fédéraux, doit soumettre au Parlement son budget de dépenses; le vérificateur général est appelé à commenter ce budget ainsi que les pratiques de gestion du Bureau au Comité des comptes publics», explique-t-on sur le site du Conseil du Trésor, qui chapeaute le BVG.
* Le BVG a un budget de près de 100 millions $ par année, budget qui devrait être légèrement réduit à 97,6 M$ en 2013.
* Dans son rapport de priorités pour 2010-1011, la Vérificatrice générale, Sheila Fraser, indiquait que le Bureau procéderait à un examen et à une mise à jour de son programme de perfectionnement professionnel, dont le budget passerait de 8,8 M$ en 2008-2009 à 11,6 M$ en 2010-2011.
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Re: Québec dans le rouge
Le Québec dans le rouge
Une petite semaine à 27 214 551 $
09/08/2010 05h35
Subventions, prêts et financements annoncés dans la semaine du 31 juillet au 6 août 2010
Le 2 Août
*Considérant qu'Expo Québec est une vi-trine exceptionnelle pour l'industrie agricole et agroalimentaire, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation renouvelle son partenariat à hauteur de 475 000 $. Un appui financier de 177 600 $ est également octroyé à la réalisation du Pavillon des sciences organisé depuis 10 ans dans le cadre d'Expo Québec
*Programme d'Infrastructures Québec municipalités - Travaux de modernisation de la station touristique Mont-Citadelle, dans le Bas-Saint-Laurent. L'aide gouvernementale de 7 205 793 $ permettra de construire 20 chalets d'hébergement, une tyrolienne géante, une piscine, une aire de jeux et des remontes-pentes quadruples, la construction d'une tour d'observation et de deux belvédères, l'aménagement d'un camping rustique et l'installation de fosses septiques ainsi que le prolongement du réseau d'eau potable.
Le 3 Août
*Le ministère du Tourisme octroie 10 000 $ à la 6e édition des Fêtes gourmandes de Lanaudière qui se dérouleront à Saint-Jacques-de-Montcalm.
*Programme de renouvellement des conduites. La ville de Saint-Pie, en Montérégie, reçoit 1 542 550 $ pour le renouvellement de ses conduites d'eau. La portion versée par Québec représente 771 275 $.
*La députée libérale de Jeanne-Mance-Viger, Filomena Rotiroti, s'est chargée de remettre une aide gouvernementale de 35 000 $ pour la 17e édition de la Semaine italienne de Montréal.
*La Société Générale de financement annonce une participation de 5,4 millions $ au financement de la deuxième saison de la télésérie Blue Mountain, une comédie en 13 épisodes de 30 minutes produite par Lions Gate Entertainement inc. qui se tourne à Montréal en ce moment.
Le 4 Août
*La classique internationale de canots de la Mauricie bénéficiera d'une aide gouvernementale de 22 800 $ pour sa 77e édition, qui se déroulera à Shawinigan du 3 au 6 septembre 2010.
*Le gouvernement du Québec accorde une contribution totalisant 450 000 $ pour la tenue de la 14e édition des Fêtes de la Nouvelle-France SAQ.
Le 5 Août
*Programme de renouvellement des conduites. La municipalité de Saint-Anselme, la ville de Boucherville, ainsi que Saint-Ours et Sainte-Madeleine reçoivent des montants pour la réparation de leurs conduites d'eau ( 2 429 955 $).
Le 6 Août
*Programme d'infrastructures Québec municipalités - Lancement des travaux de mise aux normes du système de traitement d'eau potable de la ville de Chibougamau. À cette occasion, le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire a annoncé une aide financière gouvernementale supplémentaire de 2 422 284 $ pour la réalisation du projet qui porte à 6 459 425 $ le financement provenant du PIQM.
*La région de la Montérégie pourra compter sur une enveloppe de 1 026 933 $ afin de faire l'acquisition de mobilier et d'équipements médicaux et non médicaux.
*Programme d'infrastructures Québec municipalités. Le gouvernement annonce qu'il accorde un financement supplémentaire à la Société d'agriculture du Richelieu pour la rénovation et le réaménagement du site multifonctionnel Sorel-Tracy. La contribution gouvernementale a été revue à la hausse de 250 000 $, passant de 1 100 000 $ à 1 350 000 $. Les travaux prévus consistent à rénover certaines des infrastructures actuelles et à construire de nouvelles installations offrant des aménagements et des équipements plus sécuritaires et mieux adaptés aux activités équestres ainsi qu'aux activités hivernales pratiquées sur le site.
*Programme de renouvellement des conduites -La ville de Saint-Bruno-de-Montarville, en Montérégie, bénéficie d'une aide conjointe de 1 849 840 $ pour le renouvellement de ses conduites d'eau ( 924 920 $).
* Subventions, prêts et financements annoncés la semaine dernière. Entre parenthèses, la part du Québec quand il s'agit d'une subvention conjointe Canada-Québec. * Compilation effectuée par Serge Laplante, notre recherchiste à l'Assemblée nationale.
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Une petite semaine à 27 214 551 $
09/08/2010 05h35
Subventions, prêts et financements annoncés dans la semaine du 31 juillet au 6 août 2010
Le 2 Août
*Considérant qu'Expo Québec est une vi-trine exceptionnelle pour l'industrie agricole et agroalimentaire, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation renouvelle son partenariat à hauteur de 475 000 $. Un appui financier de 177 600 $ est également octroyé à la réalisation du Pavillon des sciences organisé depuis 10 ans dans le cadre d'Expo Québec
*Programme d'Infrastructures Québec municipalités - Travaux de modernisation de la station touristique Mont-Citadelle, dans le Bas-Saint-Laurent. L'aide gouvernementale de 7 205 793 $ permettra de construire 20 chalets d'hébergement, une tyrolienne géante, une piscine, une aire de jeux et des remontes-pentes quadruples, la construction d'une tour d'observation et de deux belvédères, l'aménagement d'un camping rustique et l'installation de fosses septiques ainsi que le prolongement du réseau d'eau potable.
Le 3 Août
*Le ministère du Tourisme octroie 10 000 $ à la 6e édition des Fêtes gourmandes de Lanaudière qui se dérouleront à Saint-Jacques-de-Montcalm.
*Programme de renouvellement des conduites. La ville de Saint-Pie, en Montérégie, reçoit 1 542 550 $ pour le renouvellement de ses conduites d'eau. La portion versée par Québec représente 771 275 $.
*La députée libérale de Jeanne-Mance-Viger, Filomena Rotiroti, s'est chargée de remettre une aide gouvernementale de 35 000 $ pour la 17e édition de la Semaine italienne de Montréal.
*La Société Générale de financement annonce une participation de 5,4 millions $ au financement de la deuxième saison de la télésérie Blue Mountain, une comédie en 13 épisodes de 30 minutes produite par Lions Gate Entertainement inc. qui se tourne à Montréal en ce moment.
Le 4 Août
*La classique internationale de canots de la Mauricie bénéficiera d'une aide gouvernementale de 22 800 $ pour sa 77e édition, qui se déroulera à Shawinigan du 3 au 6 septembre 2010.
*Le gouvernement du Québec accorde une contribution totalisant 450 000 $ pour la tenue de la 14e édition des Fêtes de la Nouvelle-France SAQ.
Le 5 Août
*Programme de renouvellement des conduites. La municipalité de Saint-Anselme, la ville de Boucherville, ainsi que Saint-Ours et Sainte-Madeleine reçoivent des montants pour la réparation de leurs conduites d'eau ( 2 429 955 $).
Le 6 Août
*Programme d'infrastructures Québec municipalités - Lancement des travaux de mise aux normes du système de traitement d'eau potable de la ville de Chibougamau. À cette occasion, le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire a annoncé une aide financière gouvernementale supplémentaire de 2 422 284 $ pour la réalisation du projet qui porte à 6 459 425 $ le financement provenant du PIQM.
*La région de la Montérégie pourra compter sur une enveloppe de 1 026 933 $ afin de faire l'acquisition de mobilier et d'équipements médicaux et non médicaux.
*Programme d'infrastructures Québec municipalités. Le gouvernement annonce qu'il accorde un financement supplémentaire à la Société d'agriculture du Richelieu pour la rénovation et le réaménagement du site multifonctionnel Sorel-Tracy. La contribution gouvernementale a été revue à la hausse de 250 000 $, passant de 1 100 000 $ à 1 350 000 $. Les travaux prévus consistent à rénover certaines des infrastructures actuelles et à construire de nouvelles installations offrant des aménagements et des équipements plus sécuritaires et mieux adaptés aux activités équestres ainsi qu'aux activités hivernales pratiquées sur le site.
*Programme de renouvellement des conduites -La ville de Saint-Bruno-de-Montarville, en Montérégie, bénéficie d'une aide conjointe de 1 849 840 $ pour le renouvellement de ses conduites d'eau ( 924 920 $).
* Subventions, prêts et financements annoncés la semaine dernière. Entre parenthèses, la part du Québec quand il s'agit d'une subvention conjointe Canada-Québec. * Compilation effectuée par Serge Laplante, notre recherchiste à l'Assemblée nationale.
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Re: Québec dans le rouge
Où vont vos impôts ?
Cadres scolaires en Chine
Sébastien Ménard
Journal de Montréal
17/08/2010 04h04 - Mise à jour 17/08/2010 04h00

La grande muraille de Chine, à Beijing. La délégation de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys a visité plusieurs écoles dans la capitale chinoise.
Les gestionnaires de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys ont décidément un faible pour les «missions» à l'étranger. Après des visites en France et en Belgique, l'organisme a délégué un autre groupe de cadres et de commissaires en Chine, l'an dernier, en partie aux frais des contribuables.
Du 20 novembre au 4 décembre 2009, au moins deux élus scolaires et huit cadres de cet organisme ont effectué des «rencontres officielles» et des «visites institutionnelles » à Beijing, Jinan, et Shanghai, révèlent des documents obtenus grâce à la Loi sur l'accès à l'information.
Ces activités «ont contribué à une meilleure connaissance du système d'éducation en Chine dans sa globalité», précise le rapport de cette mission, qui n'a été soumis au conseil des commissaires qu'en juin dernier.
En raison des vacances estivales, aucun porte-parole de la Commission scolaire n'était disponible pour répondre aux questions du Journal, ni pour justifier la tenue de cette visite à l'étranger.
Au moins 11 500 $
À l'heure où les commissions scolaires manquent de ressources, il en a coûté au moins 11 500 $ aux contribuables pour permettre à cette délégation de visiter six écoles, dont trois établissements privés, indiquent les documents fournis au Journal. Une bonne partie des frais du séjour a cependant été prise en charge par la Chine.
«Ce type de mission est indispensable à la Commission scolaire, car il lui permet d'amorcer des relations extérieures », font valoir les auteurs du rapport de mission.
«Ce type de mission est nécessaire à la Commission scolaire pour qu'elle demeure innovante en matière de réussite professionnelle et en matière de réussites personnelle et scolaire pour ses élèves», plaident-ils
Le document ne fait état d'aucune entente conclue entre l'organisme et des écoles chinoises au terme de ce voyage. En revanche, les auteurs du rapport avancent que la mission a permis «de poser les premiers jalons pour de futurs jumelages et ententes de partenariat.»
«Elles ont également permis de faire des échanges de bonnes pratiques et d'expertises pédagogiques», précisent-ils.
En Europe aussi
Quelques mois plus tôt, une autre délégation de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys avait participé à une mission en Belgique et en France, a révélé le Journal en juin dernier.
Ce périple, qui avait coûté quelque 12 000 $, avait pour but d'améliorer «l'esprit d'entrepreneurship chez les jeunes», avait soutenu une porte-parole.
Qui paie quoi ?
*Les frais d'hébergement, les repas et le transport à l'intérieur du pays ont été payés par la Chine, indiquent les documents fournis au Journal.
*Les quelque 11 500 $ défrayés par la Commission scolaire ont servi à payer des billets d'avion et les visas pour entrer en Chine.
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Cadres scolaires en Chine
Sébastien Ménard
Journal de Montréal
17/08/2010 04h04 - Mise à jour 17/08/2010 04h00

La grande muraille de Chine, à Beijing. La délégation de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys a visité plusieurs écoles dans la capitale chinoise.
Les gestionnaires de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys ont décidément un faible pour les «missions» à l'étranger. Après des visites en France et en Belgique, l'organisme a délégué un autre groupe de cadres et de commissaires en Chine, l'an dernier, en partie aux frais des contribuables.
Du 20 novembre au 4 décembre 2009, au moins deux élus scolaires et huit cadres de cet organisme ont effectué des «rencontres officielles» et des «visites institutionnelles » à Beijing, Jinan, et Shanghai, révèlent des documents obtenus grâce à la Loi sur l'accès à l'information.
Ces activités «ont contribué à une meilleure connaissance du système d'éducation en Chine dans sa globalité», précise le rapport de cette mission, qui n'a été soumis au conseil des commissaires qu'en juin dernier.
En raison des vacances estivales, aucun porte-parole de la Commission scolaire n'était disponible pour répondre aux questions du Journal, ni pour justifier la tenue de cette visite à l'étranger.
Au moins 11 500 $
À l'heure où les commissions scolaires manquent de ressources, il en a coûté au moins 11 500 $ aux contribuables pour permettre à cette délégation de visiter six écoles, dont trois établissements privés, indiquent les documents fournis au Journal. Une bonne partie des frais du séjour a cependant été prise en charge par la Chine.
«Ce type de mission est indispensable à la Commission scolaire, car il lui permet d'amorcer des relations extérieures », font valoir les auteurs du rapport de mission.
«Ce type de mission est nécessaire à la Commission scolaire pour qu'elle demeure innovante en matière de réussite professionnelle et en matière de réussites personnelle et scolaire pour ses élèves», plaident-ils
Le document ne fait état d'aucune entente conclue entre l'organisme et des écoles chinoises au terme de ce voyage. En revanche, les auteurs du rapport avancent que la mission a permis «de poser les premiers jalons pour de futurs jumelages et ententes de partenariat.»
«Elles ont également permis de faire des échanges de bonnes pratiques et d'expertises pédagogiques», précisent-ils.
En Europe aussi
Quelques mois plus tôt, une autre délégation de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys avait participé à une mission en Belgique et en France, a révélé le Journal en juin dernier.
Ce périple, qui avait coûté quelque 12 000 $, avait pour but d'améliorer «l'esprit d'entrepreneurship chez les jeunes», avait soutenu une porte-parole.
Qui paie quoi ?
*Les frais d'hébergement, les repas et le transport à l'intérieur du pays ont été payés par la Chine, indiquent les documents fournis au Journal.
*Les quelque 11 500 $ défrayés par la Commission scolaire ont servi à payer des billets d'avion et les visas pour entrer en Chine.
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Re: Québec dans le rouge
Où vont vos impôts
Un bureaucrate de plus
Sébastien Ménard
Journal de Montréal
22/09/2010 06h23

Au moment où le nombre de gestionnaires augmente sans cesse dans le réseau de l'éducation, une commission scolaire vient d'ajouter à son organigramme un cinquième poste de haut fonctionnaire assorti d'un salaire alléchant, une initiative visant à «lutter contre le décrochage» qui en fait sourciller plusieurs.
«La lutte au décrochage a le dos large», s'indigne une source du Journal, sous le couvert de l'anonymat.
La Commission scolaire de la Seigneurie des-Mille-Îles, sur la Rive-Nord, a discrètement créé un quatrième poste de directeur général adjoint, en juin dernier. L'annonce a été officialisée il y a quelques jours.
Il s'agira du cinquième emploi de «hors cadre» disponible au sein de cette commission scolaire, en tenant compte du poste de directeur général.
À titre de comparaison, la plus importante commission scolaire du Québec, la CS de Montréal, ne compte que trois directeurs généraux adjoints, selon la plus récente version de son organigramme, disponible en ligne.
En vertu des règles en vigueur, ce quatrième poste de directeur général adjoint sera doté d'un salaire annuel pouvant atteindre 126 890 $.
Fait à noter, les emplois de hors cadres sont les seuls à donner accès aux fameux «bonis au rendement», dans les commissions scolaires.
L'an dernier, 102 gestionnaires se sont ainsi partagé 824 000 $ en primes.
«Obsédés par la persévérance»
La création de ce poste vise à «influer sur la persévérance et la réussite des élèves», selon le procès-verbal de la réunion au cours de laquelle la décision a été prise.
Ce nouveau gestionnaire devra effectuer de la «supervision pédagogique» basée sur «l'atteinte des résultats», ce qui devrait ultimement permettre de réduire le décrochage, croit la commission scolaire. «Nous sommes devenus obsédés par la persévérance scolaire de nos jeunes», a plaidé le commissaire Claude Girard, il y a quelques semaines.
Mais plusieurs observateurs ne partagent pas cet enthousiasme. Surtout depuis que le Journal a révélé que le nombre de gestionnaires oeuvrant dans les commissions scolaires a augmenté de 700, au cours de la dernière décennie, pendant que le nombre d'élèves chutait de 140 000.
«C'est grossier et mal avisé. Il y a tellement de besoins autres que l'ajout de cadres, comme les élèves en difficulté», a souligné un observateur aguerri du monde de l'éducation, qui a écrit au Journal pour dénoncer cette situation.
Du gaspillage
Des enseignants oeuvrant à la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles ne sont guère plus impressionnés.
«Voici un autre exemple de gaspillage [...] Pourtant, toutes les commissions scolaires comparables n'ont que trois membres à la direction générale adjointe», a indiqué un prof, dans un courriel qu'il nous a transmis.
* Dans la région métropolitaine, les CS de Montréal, de Laval, Marie-Victorin, des Patriotes, des Affluents, des Trois-Lacs, des Hautes-Rivières et de la Pointe-de-l'Île, notamment, ne comptent qu'un, deux ou trois directeurs généraux adjoints, selon la plus récente version de leurs organigrammes, disponible en ligne. En revanche, la CS Marguerite-Bourgeoys, qui compte plus d'élèves que la CS de la Seigneurie-de-Mille-Îles, emploie cinq directeurs généraux adjoints.
* Le processus visant à combler ce nouveau poste sera lancé en octobre.
Des conditions enviables
* Un directeur général adjoint, dans une commission scolaire de cette taille, peut gagner entre 95 167 $ et 126 890 $ par année.
* Il a accès au régime des bonis au rendement, pouvant atteindre 6% du salaire annuel.
(Source : Règlement déterminant certaines conditions de travail des hors cadres des commissions scolaires)
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Un bureaucrate de plus
Sébastien Ménard
Journal de Montréal
22/09/2010 06h23

Au moment où le nombre de gestionnaires augmente sans cesse dans le réseau de l'éducation, une commission scolaire vient d'ajouter à son organigramme un cinquième poste de haut fonctionnaire assorti d'un salaire alléchant, une initiative visant à «lutter contre le décrochage» qui en fait sourciller plusieurs.
«La lutte au décrochage a le dos large», s'indigne une source du Journal, sous le couvert de l'anonymat.
La Commission scolaire de la Seigneurie des-Mille-Îles, sur la Rive-Nord, a discrètement créé un quatrième poste de directeur général adjoint, en juin dernier. L'annonce a été officialisée il y a quelques jours.
Il s'agira du cinquième emploi de «hors cadre» disponible au sein de cette commission scolaire, en tenant compte du poste de directeur général.
À titre de comparaison, la plus importante commission scolaire du Québec, la CS de Montréal, ne compte que trois directeurs généraux adjoints, selon la plus récente version de son organigramme, disponible en ligne.
En vertu des règles en vigueur, ce quatrième poste de directeur général adjoint sera doté d'un salaire annuel pouvant atteindre 126 890 $.
Fait à noter, les emplois de hors cadres sont les seuls à donner accès aux fameux «bonis au rendement», dans les commissions scolaires.
L'an dernier, 102 gestionnaires se sont ainsi partagé 824 000 $ en primes.
«Obsédés par la persévérance»
La création de ce poste vise à «influer sur la persévérance et la réussite des élèves», selon le procès-verbal de la réunion au cours de laquelle la décision a été prise.
Ce nouveau gestionnaire devra effectuer de la «supervision pédagogique» basée sur «l'atteinte des résultats», ce qui devrait ultimement permettre de réduire le décrochage, croit la commission scolaire. «Nous sommes devenus obsédés par la persévérance scolaire de nos jeunes», a plaidé le commissaire Claude Girard, il y a quelques semaines.
Mais plusieurs observateurs ne partagent pas cet enthousiasme. Surtout depuis que le Journal a révélé que le nombre de gestionnaires oeuvrant dans les commissions scolaires a augmenté de 700, au cours de la dernière décennie, pendant que le nombre d'élèves chutait de 140 000.
«C'est grossier et mal avisé. Il y a tellement de besoins autres que l'ajout de cadres, comme les élèves en difficulté», a souligné un observateur aguerri du monde de l'éducation, qui a écrit au Journal pour dénoncer cette situation.
Du gaspillage
Des enseignants oeuvrant à la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles ne sont guère plus impressionnés.
«Voici un autre exemple de gaspillage [...] Pourtant, toutes les commissions scolaires comparables n'ont que trois membres à la direction générale adjointe», a indiqué un prof, dans un courriel qu'il nous a transmis.
* Dans la région métropolitaine, les CS de Montréal, de Laval, Marie-Victorin, des Patriotes, des Affluents, des Trois-Lacs, des Hautes-Rivières et de la Pointe-de-l'Île, notamment, ne comptent qu'un, deux ou trois directeurs généraux adjoints, selon la plus récente version de leurs organigrammes, disponible en ligne. En revanche, la CS Marguerite-Bourgeoys, qui compte plus d'élèves que la CS de la Seigneurie-de-Mille-Îles, emploie cinq directeurs généraux adjoints.
* Le processus visant à combler ce nouveau poste sera lancé en octobre.
Des conditions enviables
* Un directeur général adjoint, dans une commission scolaire de cette taille, peut gagner entre 95 167 $ et 126 890 $ par année.
* Il a accès au régime des bonis au rendement, pouvant atteindre 6% du salaire annuel.
(Source : Règlement déterminant certaines conditions de travail des hors cadres des commissions scolaires)
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Re: Québec dans le rouge
Un Forestier en chef qui «passe son temps dans son auto »
Mathieu Turbide - 12 octobre 2010

Le Forestier en chef du Québec, Pierre Levac, vit en banlieue de Montréal, à Boucherville, là où on trouve plus de terrains de soccer que de véritable forêt.
En poste depuis 5 ans, M. Levac, croyez-le ou non, voyage chaque semaine de Boucherville à Québec, puis à Roberval –où se trouve son bureau– puis de retour vers Québec et Boucherville. Faites le calcul, en cinq jours, c’est donc environ 1000 kilomètres. Et il fait tout ce chemin chaque semaine, seul, au volant de sa voiture.
Évidemment, comme le souligne sa porte-parole, le Forestier doit aussi voyager beaucoup pour visiter les bureaux régionaux (Tremblant, Amos, etc.), mais ses comptes de dépenses sont clairs: c’est pour se rendre à ses bureaux de Québec et de Roberval, à partir de sa résidence de Boucherville, qu’il fait la grande majorité de ses déplacements.
Tous ces kilomètres lui sont remboursés par le gouvernement. Ses frais d’hôtel à Québec aussi. De même que des allocations forfaitaires pour ses repas, ses téléphones personnels et pour un logement à Roberval (920 $ par mois).
Est-ce normal ?
Il faut comprendre que la plupart des haut-fonctionnaires de l’État ont un port d’attache. Les sous-ministres par exemple, ont bien souvent Québec comme port d’attache. En termes concrets, ça veut dire que le gouvernement considère que le fonctionnaire a sa résidence à son port d’attache. Il est donc remboursé pour ses frais d’hébergement et de déplacement lorsque son travail l’emmène ailleurs. Un sous-ministre basé à Québec se fera rembourser son kilomètrage et son hôtel quand il se rend en réunion à Montréal. Mais il ne se fera pas rembourser ses frais d’hébergement à Québec. C’est simple et logique.
Or, dans le décret adopté par le Conseil des ministres lors de la nomination du Forestier en chef, il est clairement indiqué que «Monsieur Levac exerce ses fonctions au bureau du ministère à Roberval.» Ce même décret stipule aussi qu’il a droit à une allocation de séjour de 920 $ pour son logement à Roberval. Il s’agit de conditions particulières car on le paie pour se loger dans la ville où il doit travailler, ce qui est rare. En quelque sorte, il a donc le beurre et l’argent du beurre.
Mais comment expliquer, alors qu’on lui rembourse TOUS ses déplacements à partir de son domicile de Boucherville ?
Quel autre fonctionnaire a droit de mettre son auto sur le «meter» dès qu’il sort de chez-lui ?
Au moment où le gouvernement dit que tous doivent se serrer la ceinture, espérons que le nouveau Forestier en chef qui sera choisi au cours des prochaines semaines, fera comme tout le monde et déménagera près de son lieu de travail. Ça sera plus sécuritaire pour lui (imaginez: rouler 1000 km par semaine!) et moins coûteux pour nous tous.
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Mathieu Turbide - 12 octobre 2010
Le Forestier en chef du Québec, Pierre Levac, vit en banlieue de Montréal, à Boucherville, là où on trouve plus de terrains de soccer que de véritable forêt.
En poste depuis 5 ans, M. Levac, croyez-le ou non, voyage chaque semaine de Boucherville à Québec, puis à Roberval –où se trouve son bureau– puis de retour vers Québec et Boucherville. Faites le calcul, en cinq jours, c’est donc environ 1000 kilomètres. Et il fait tout ce chemin chaque semaine, seul, au volant de sa voiture.
Évidemment, comme le souligne sa porte-parole, le Forestier doit aussi voyager beaucoup pour visiter les bureaux régionaux (Tremblant, Amos, etc.), mais ses comptes de dépenses sont clairs: c’est pour se rendre à ses bureaux de Québec et de Roberval, à partir de sa résidence de Boucherville, qu’il fait la grande majorité de ses déplacements.
Tous ces kilomètres lui sont remboursés par le gouvernement. Ses frais d’hôtel à Québec aussi. De même que des allocations forfaitaires pour ses repas, ses téléphones personnels et pour un logement à Roberval (920 $ par mois).
Est-ce normal ?
Il faut comprendre que la plupart des haut-fonctionnaires de l’État ont un port d’attache. Les sous-ministres par exemple, ont bien souvent Québec comme port d’attache. En termes concrets, ça veut dire que le gouvernement considère que le fonctionnaire a sa résidence à son port d’attache. Il est donc remboursé pour ses frais d’hébergement et de déplacement lorsque son travail l’emmène ailleurs. Un sous-ministre basé à Québec se fera rembourser son kilomètrage et son hôtel quand il se rend en réunion à Montréal. Mais il ne se fera pas rembourser ses frais d’hébergement à Québec. C’est simple et logique.
Or, dans le décret adopté par le Conseil des ministres lors de la nomination du Forestier en chef, il est clairement indiqué que «Monsieur Levac exerce ses fonctions au bureau du ministère à Roberval.» Ce même décret stipule aussi qu’il a droit à une allocation de séjour de 920 $ pour son logement à Roberval. Il s’agit de conditions particulières car on le paie pour se loger dans la ville où il doit travailler, ce qui est rare. En quelque sorte, il a donc le beurre et l’argent du beurre.
Mais comment expliquer, alors qu’on lui rembourse TOUS ses déplacements à partir de son domicile de Boucherville ?
Quel autre fonctionnaire a droit de mettre son auto sur le «meter» dès qu’il sort de chez-lui ?
Au moment où le gouvernement dit que tous doivent se serrer la ceinture, espérons que le nouveau Forestier en chef qui sera choisi au cours des prochaines semaines, fera comme tout le monde et déménagera près de son lieu de travail. Ça sera plus sécuritaire pour lui (imaginez: rouler 1000 km par semaine!) et moins coûteux pour nous tous.
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Re: Québec dans le rouge
Le Québec peut continuer à gaspiller d'un bord pis de l'autre, la PÉRÉQUATION s'en vient.
Publié le 12 novembre 2010 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Péréquation: plutôt 1200$ à chacun!
Fédéralisme
Bien que nous soyons une des provinces pauvres du Canada, le gouvernement du Québec continue à offrir des services plus généreux qu'ailleurs au pays, notamment des programmes de garderie à 7?$.
Pierre Simard
L'auteur est professeur à l'École nationale d'administration publique, à Québec.
La péréquation serait une vertu du fédéralisme. Pourtant, la péréquation incite le gouvernement du Québec à toujours dépenser davantage. Elle accroit notre dépendance à l'égard du gouvernement du Québec aussi bien qu'à l'égard de l'État fédéral. Je m'explique.
Pour l'année budgétaire 2010-2011, le gouvernement du Québec recevra 8,5 milliards de dollars en virement de péréquation du gouvernement fédéral, soit 60?% des 14,4 milliards versés à l'ensemble des provinces «pauvres». Cette somme représente 13% des 65,5 milliards de revenus prévus par la province de Québec. Un véritable cadeau, si on considère que les contribuables québécois contribuent pour environ 20% aux recettes fiscales fédérales. En somme, 80% de ce chèque de péréquation est financé par nos amis du Rest of Canada (ROC).
Si nous recevons autant de la péréquation, c'est qu'on considère que nous sommes une des provinces pauvres au Canada. Malgré tout, le gouvernement du Québec continue à offrir des services plus généreux que les autres provinces?: des programmes de garderie à 7$, de procréation assistée, d'assurance parentale, etc. C'est sans compter que l'on bénéficie de tarifs d'électricité et de droits de scolarité postsecondaires parmi les plus bas au Canada.
Les politiciens expliquent ce paradoxe par l'engouement des Québécois pour les services publics. Pas sûr! Selon l'économiste Gérard Bélanger, qui s'appuie sur plusieurs études empiriques, «les subventions inconditionnelles aux administrations inférieures, tels les paiements de péréquation aux provinces, provoquent des accroissements équivalents aux dépenses». En science économique, on appelle ça l'effet «flypaper» ou l'effet «papier-collant».
Ainsi, lorsque le gouvernement du Québec reçoit son virement de péréquation, il n'y a pas de ristourne pour le citoyen: aucune diminution de taxes ou d'impôt. L'argent colle plutôt là où il atterrit. Le gouvernement en profite pour mettre en place des programmes publics toujours plus cossus les uns que les autres, toujours plus coûteux, et qui appellent chaque fois de nouveaux impôts ou l'accroissement de la dette.
Imaginons maintenant que le gouvernement fédéral, plutôt que de verser cette somme à la province, envoie à chaque citoyen du Québec son chèque de péréquation. Pour l'année financière 2010-2011, chacun d'entre nous recevrait ainsi un chèque de l'ordre de 1200$, soit 4800$ pour une famille de quatre personnes.
Évidemment, amputer de 13% les revenus du gouvernement québécois serait dramatique pour nos élus. Un manque à gagner impossible à combler sans une refonte complète de nos programmes publics?; sans couper ou tarifer certains services présentement offerts gratuitement à la population. Mais attention, les Québécois ne seraient pas plus pauvres?: la «manne» fédérale n'aurait pas disparu, elle aurait simplement changé de poche.
Le gouvernement serait obligé d'être convaincant pour récupérer cet argent des poches du citoyen. Dans un contexte où la population est de plus en plus méfiante à l'endroit de sa gestion des fonds publics, il lui faudrait prouver que tout nouveau prélèvement - impôt, taxe ou hausse de tarif - se mérite; nous convaincre que les services publics répondent à des besoins réels et que le tarif exigé en contrepartie se justifie. Ainsi, le simple citoyen récupérerait une partie du pouvoir du gouvernement de lui dicter la nature et la qualité des services qu'il reçoit.
Vivre aux crochets des autres n'est jamais gratifiant. Plusieurs de mes collègues avanceront que c'est la péréquation qu'il faut abolir, qu'elle encourage l'inefficacité et crée de mauvaises incitations, etc. Évidemment?! Mais en attendant, pourquoi ne pas profiter de la manne fédérale pour redonner une certaine liberté économique aux citoyens du Québec? Ce serait si simple pour le gouvernement fédéral de cocher la case «changement d'adresse» et d'envoyer à chaque Québécois son chèque de bien-être social fédéral.

Publié le 12 novembre 2010 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Péréquation: plutôt 1200$ à chacun!
Fédéralisme
Bien que nous soyons une des provinces pauvres du Canada, le gouvernement du Québec continue à offrir des services plus généreux qu'ailleurs au pays, notamment des programmes de garderie à 7?$.
Pierre Simard
L'auteur est professeur à l'École nationale d'administration publique, à Québec.
La péréquation serait une vertu du fédéralisme. Pourtant, la péréquation incite le gouvernement du Québec à toujours dépenser davantage. Elle accroit notre dépendance à l'égard du gouvernement du Québec aussi bien qu'à l'égard de l'État fédéral. Je m'explique.
Pour l'année budgétaire 2010-2011, le gouvernement du Québec recevra 8,5 milliards de dollars en virement de péréquation du gouvernement fédéral, soit 60?% des 14,4 milliards versés à l'ensemble des provinces «pauvres». Cette somme représente 13% des 65,5 milliards de revenus prévus par la province de Québec. Un véritable cadeau, si on considère que les contribuables québécois contribuent pour environ 20% aux recettes fiscales fédérales. En somme, 80% de ce chèque de péréquation est financé par nos amis du Rest of Canada (ROC).
Si nous recevons autant de la péréquation, c'est qu'on considère que nous sommes une des provinces pauvres au Canada. Malgré tout, le gouvernement du Québec continue à offrir des services plus généreux que les autres provinces?: des programmes de garderie à 7$, de procréation assistée, d'assurance parentale, etc. C'est sans compter que l'on bénéficie de tarifs d'électricité et de droits de scolarité postsecondaires parmi les plus bas au Canada.
Les politiciens expliquent ce paradoxe par l'engouement des Québécois pour les services publics. Pas sûr! Selon l'économiste Gérard Bélanger, qui s'appuie sur plusieurs études empiriques, «les subventions inconditionnelles aux administrations inférieures, tels les paiements de péréquation aux provinces, provoquent des accroissements équivalents aux dépenses». En science économique, on appelle ça l'effet «flypaper» ou l'effet «papier-collant».
Ainsi, lorsque le gouvernement du Québec reçoit son virement de péréquation, il n'y a pas de ristourne pour le citoyen: aucune diminution de taxes ou d'impôt. L'argent colle plutôt là où il atterrit. Le gouvernement en profite pour mettre en place des programmes publics toujours plus cossus les uns que les autres, toujours plus coûteux, et qui appellent chaque fois de nouveaux impôts ou l'accroissement de la dette.
Imaginons maintenant que le gouvernement fédéral, plutôt que de verser cette somme à la province, envoie à chaque citoyen du Québec son chèque de péréquation. Pour l'année financière 2010-2011, chacun d'entre nous recevrait ainsi un chèque de l'ordre de 1200$, soit 4800$ pour une famille de quatre personnes.
Évidemment, amputer de 13% les revenus du gouvernement québécois serait dramatique pour nos élus. Un manque à gagner impossible à combler sans une refonte complète de nos programmes publics?; sans couper ou tarifer certains services présentement offerts gratuitement à la population. Mais attention, les Québécois ne seraient pas plus pauvres?: la «manne» fédérale n'aurait pas disparu, elle aurait simplement changé de poche.
Le gouvernement serait obligé d'être convaincant pour récupérer cet argent des poches du citoyen. Dans un contexte où la population est de plus en plus méfiante à l'endroit de sa gestion des fonds publics, il lui faudrait prouver que tout nouveau prélèvement - impôt, taxe ou hausse de tarif - se mérite; nous convaincre que les services publics répondent à des besoins réels et que le tarif exigé en contrepartie se justifie. Ainsi, le simple citoyen récupérerait une partie du pouvoir du gouvernement de lui dicter la nature et la qualité des services qu'il reçoit.
Vivre aux crochets des autres n'est jamais gratifiant. Plusieurs de mes collègues avanceront que c'est la péréquation qu'il faut abolir, qu'elle encourage l'inefficacité et crée de mauvaises incitations, etc. Évidemment?! Mais en attendant, pourquoi ne pas profiter de la manne fédérale pour redonner une certaine liberté économique aux citoyens du Québec? Ce serait si simple pour le gouvernement fédéral de cocher la case «changement d'adresse» et d'envoyer à chaque Québécois son chèque de bien-être social fédéral.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Québec dans le rouge
Le bluff se poursuit
Mathieu Turbide - 11 novembre 2010
En juillet dernier, nous avions publié une série de reportages démontrant que le gouvernement bluffait en promettant de réduire ses dépenses et de « faire la plus grande partie de l’effort » qui permettra au Québec de se sortir des déficits.
Voilà que ça continue…
Ce que nous avions appelé « le bluff de Bachand », c’est cette stratégie tordue qui consiste à vous faire croire que le gouvernement se « serre la ceinture », alors qu’il continue d’engraisser.Cette fois, ce n’est pas Raymond Bachand, mais la présidente du Conseil du Trésor, Michelle Courchesne, qui s’adonne au bluff, en publiant un « Plan de retour à l’équilibre budgétaire 2013-2014 », affublé du titre suivant : L’État se serre la ceinture : des choix, des cibles, un plan.Vous voyez : encore cette métaphore douteuse de la ceinture.
Or, la réalité, c’est que le gouvernement ne se serrera pas la ceinture. Il va, au contraire, la slacker d’un trou ou deux.
Au cours des quatre prochaines années, les dépenses vont continuer d’augmenter, mais à un rythme moins rapide qu’au cours des dernières années.Il ne va que limiter la croissance de ses dépenses. Il va donc continuer à engraisser, mais moins rapidement.Comme si votre médecin vous demandait de maigrir et qu’à la place, vous vous contentiez de moins grossir, de grossir moins rapidement. Seriez-vous réellement sur la bonne voie ?
UN ÉCRAN DE FUMÉE
L’écran de fumée présenté hier par la présidente du Conseil du Trésor n’est qu’une nouvelle version du bluff de Raymond Bachand, lors de son budget en mars dernier.La ministre a parlé d’un « plan de réduction des dépenses ». Elle promet que ses ministères sabreront 5,2 milliards dans leurs dépenses d’ici 2013-2014. Rien n’est plus faux. Les dépenses gouvernementales, qui se situent à 60,77 milliards de dollars en 2009-2010, atteindront 66,69 milliards en 2013-2014. Il s’agit donc d’une augmentation des dépenses de près de 5,9 milliards de dollars. Ce n’est pas moi qui l’invente : ce sont les chiffres du gouvernement. (voir le tableau ci-bas).
Les « économies » de 5,2 milliards, que promettent de faire la ministre Courchesne et son collègue Bachand, sont totalement virtuelles.
L’entourloupette est la suivante : au lieu de calculer la croissance de ses dépenses à 4,8 % (la moyenne des dernières années, que le gouvernement appelle « l’augmentation tendancielle »), le gouvernement prévoit qu’il n’augmentera ses dépenses qu’à un rythme de 2,9 % cette année (2010-2011), et de 2,2 % les années suivantes.
DES HAUSSES BIEN RÉELLES
Les hausses de taxes et de tarifs que nous devrons assumer pour faire notre partie de l’équation sont, quant à elles, bien réelles. La TVQ augmentera de 2 %, la taxe sur l’essence sera haussée, les tarifs d’hydro-électricité aussi.C’est même déjà commencé. Nous payons, depuis le 1er juillet dernier, une « contribution santé » qui nous coûtera 25 $ cette année, 100 $ l’an prochain et 200 $ à compter de 2012.
Le pire, dans tout ça, c’est que Michelle Courchesne n’a fait que répéter ce que Raymond Bachand a déjà annoncé dans son budget du mois de mars dernier. Les chiffres sont les mêmes. Les mêmes flous persistent.
On s’attendait au moins à ce qu’elle précise un peu plus comment elle allait s’y prendre pour limiter la croissance des dépenses. Mais non. Mis à part un 200 M$ qu’elle prévoit aller chercher en faisant un « contrôle serré des projets informatiques », tout était déjà connu. Et on ne peut s’empêcher de penser que cette urgence à annoncer des coupures en informatique a quelque chose à voir avec le prochain rapport du Vérificateur général, qui, dit-on, visera justement les dépenses englouties dans les projets informatiques du gouvernement.
Il n’y a pas de hasard…

http://blogues.canoe.ca/impots/general/ ... -poursuit/" onclick="window.open(this.href);return false;
Mathieu Turbide - 11 novembre 2010
En juillet dernier, nous avions publié une série de reportages démontrant que le gouvernement bluffait en promettant de réduire ses dépenses et de « faire la plus grande partie de l’effort » qui permettra au Québec de se sortir des déficits.
Voilà que ça continue…
Ce que nous avions appelé « le bluff de Bachand », c’est cette stratégie tordue qui consiste à vous faire croire que le gouvernement se « serre la ceinture », alors qu’il continue d’engraisser.Cette fois, ce n’est pas Raymond Bachand, mais la présidente du Conseil du Trésor, Michelle Courchesne, qui s’adonne au bluff, en publiant un « Plan de retour à l’équilibre budgétaire 2013-2014 », affublé du titre suivant : L’État se serre la ceinture : des choix, des cibles, un plan.Vous voyez : encore cette métaphore douteuse de la ceinture.
Or, la réalité, c’est que le gouvernement ne se serrera pas la ceinture. Il va, au contraire, la slacker d’un trou ou deux.
Au cours des quatre prochaines années, les dépenses vont continuer d’augmenter, mais à un rythme moins rapide qu’au cours des dernières années.Il ne va que limiter la croissance de ses dépenses. Il va donc continuer à engraisser, mais moins rapidement.Comme si votre médecin vous demandait de maigrir et qu’à la place, vous vous contentiez de moins grossir, de grossir moins rapidement. Seriez-vous réellement sur la bonne voie ?
UN ÉCRAN DE FUMÉE
L’écran de fumée présenté hier par la présidente du Conseil du Trésor n’est qu’une nouvelle version du bluff de Raymond Bachand, lors de son budget en mars dernier.La ministre a parlé d’un « plan de réduction des dépenses ». Elle promet que ses ministères sabreront 5,2 milliards dans leurs dépenses d’ici 2013-2014. Rien n’est plus faux. Les dépenses gouvernementales, qui se situent à 60,77 milliards de dollars en 2009-2010, atteindront 66,69 milliards en 2013-2014. Il s’agit donc d’une augmentation des dépenses de près de 5,9 milliards de dollars. Ce n’est pas moi qui l’invente : ce sont les chiffres du gouvernement. (voir le tableau ci-bas).
Les « économies » de 5,2 milliards, que promettent de faire la ministre Courchesne et son collègue Bachand, sont totalement virtuelles.
L’entourloupette est la suivante : au lieu de calculer la croissance de ses dépenses à 4,8 % (la moyenne des dernières années, que le gouvernement appelle « l’augmentation tendancielle »), le gouvernement prévoit qu’il n’augmentera ses dépenses qu’à un rythme de 2,9 % cette année (2010-2011), et de 2,2 % les années suivantes.
DES HAUSSES BIEN RÉELLES
Les hausses de taxes et de tarifs que nous devrons assumer pour faire notre partie de l’équation sont, quant à elles, bien réelles. La TVQ augmentera de 2 %, la taxe sur l’essence sera haussée, les tarifs d’hydro-électricité aussi.C’est même déjà commencé. Nous payons, depuis le 1er juillet dernier, une « contribution santé » qui nous coûtera 25 $ cette année, 100 $ l’an prochain et 200 $ à compter de 2012.
Le pire, dans tout ça, c’est que Michelle Courchesne n’a fait que répéter ce que Raymond Bachand a déjà annoncé dans son budget du mois de mars dernier. Les chiffres sont les mêmes. Les mêmes flous persistent.
On s’attendait au moins à ce qu’elle précise un peu plus comment elle allait s’y prendre pour limiter la croissance des dépenses. Mais non. Mis à part un 200 M$ qu’elle prévoit aller chercher en faisant un « contrôle serré des projets informatiques », tout était déjà connu. Et on ne peut s’empêcher de penser que cette urgence à annoncer des coupures en informatique a quelque chose à voir avec le prochain rapport du Vérificateur général, qui, dit-on, visera justement les dépenses englouties dans les projets informatiques du gouvernement.
Il n’y a pas de hasard…
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Re: Québec dans le rouge
1,4 milliard $ de vent !
Mathieu Turbide - 12 novembre 2010
Il y a quand même des limites à prendre les gens pour des valises.
Je vous le disais dans mon billet précédent: le gouvernement bluffe quand il dit qu’il va couper 5,2 milliards $ dans ses dépenses.
Mais le pire, dans ce bluff, c’est cette notion invraisemblable de «paramètres permettant de limiter la croissance salariale». Tenez-vous bien: le gouvernement croit avoir coupé 1,4 milliard de dollars de dépenses (par année!) en accordant des hausses de salaire de 7 % en cinq ans à ses fonctionnaires.
Oui, oui, vous avez bien lu: on économise des milliards en AUGMENTANT le salaire des fonctionnaires ! C’est comme ça que ça se passe dans l’imaginaire tordu de nos élus.
Si vous cherchez la logique, ou plutôt LEUR logique, la voici: le gouvernement estime que les salaires des fonctionnaires auraient dû augmenter davantage. Donc, il se dit, «Comme je leur ai donné moins que je croyais devoir leur donner, je coupe dans mes dépenses». Ils appellent ça «limiter la croissance salariale».
C’est fort, non?
Amusons-nous un peu… Vous voulez emprunter pour acheter une maison. La plupart de vos amis s’achètent des maisons de 500 000 $. Vous n’en avez pas les moyens, alors vous en achetez une de 300 000 $. Vous vous endettez de 300 000 $, mais vous appelez votre mère, le soir, pour lui dire que vous venez d’économiser 200 000 $ !!!!
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Mathieu Turbide - 12 novembre 2010
Il y a quand même des limites à prendre les gens pour des valises.
Je vous le disais dans mon billet précédent: le gouvernement bluffe quand il dit qu’il va couper 5,2 milliards $ dans ses dépenses.
Mais le pire, dans ce bluff, c’est cette notion invraisemblable de «paramètres permettant de limiter la croissance salariale». Tenez-vous bien: le gouvernement croit avoir coupé 1,4 milliard de dollars de dépenses (par année!) en accordant des hausses de salaire de 7 % en cinq ans à ses fonctionnaires.
Oui, oui, vous avez bien lu: on économise des milliards en AUGMENTANT le salaire des fonctionnaires ! C’est comme ça que ça se passe dans l’imaginaire tordu de nos élus.
Si vous cherchez la logique, ou plutôt LEUR logique, la voici: le gouvernement estime que les salaires des fonctionnaires auraient dû augmenter davantage. Donc, il se dit, «Comme je leur ai donné moins que je croyais devoir leur donner, je coupe dans mes dépenses». Ils appellent ça «limiter la croissance salariale».
C’est fort, non?
Amusons-nous un peu… Vous voulez emprunter pour acheter une maison. La plupart de vos amis s’achètent des maisons de 500 000 $. Vous n’en avez pas les moyens, alors vous en achetez une de 300 000 $. Vous vous endettez de 300 000 $, mais vous appelez votre mère, le soir, pour lui dire que vous venez d’économiser 200 000 $ !!!!
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